« Sois fort ! »
« Fais effort ! »
« Sois parfait ! »
« Dépêche-toi ! »
« Fais plaisir ! »

Cela vous parle ?
Avez-vous conscience des injonctions auxquelles vous vous soumettez encore ?
Si oui, lesquelles ?

Parmi ces cinq injonctions, j’ai pris conscience que ce sont ces trois injonctions qui m’avaient conditionnée depuis l’enfance :

• « Sois forte » a imprimé en moi que je ne pouvais pas accepter la faiblesse, ni la mienne ni celle des autres.
• « Sois parfaite » a imprimé en moi la croyance que je n’avais pas le droit de faire des erreurs, que je devais à tout prix tout réussir. Qu’il était de mon devoir d’être parfaite, sans défauts.
• « Fais plaisir » : a imprimé en moi l’impossibilité de dire non. Faire plaisir était devenu une obligation, un devoir. Je devais faire plaisir à l’autre. J’étais conditionnée dès mon plus jeune âge à agir selon le principe de plaisir de mes parents, puis de mon mari, puis de mes amis, etc...

À partir du moment où nous prenons conscience que ces injonctions nous privent de notre liberté, de notre libre arbitre et nous soumettent à des devoirs, à des obligations morales sous tendues par notre environnement sexo-socio-culturel et religieux, nous pouvons commencer à observer comment ces injonctions nous ont façonnés, comment elles ont influencé, voire conditionné nos choix de vie.
Oui, il s’agit bien d’un conditionnement auquel nous sommes soumis depuis notre enfance et auquel nous soumettons à notre tour nos enfants si nous n’en prenons pas conscience et si nous n’avons pas la volonté de nous en libérer.

Le fameux : « oui, à condition que » qui n’est pas un « oui » mais une banalisation du chantage, sous-tendue par l’amour conditionnel.

Imaginez maintenant une vie dans laquelle vous n’avez aucune obligation d’être fort, d’être parfait, de faire plaisir, de faire des efforts, de vous dépêcher, que feriez-vous là, ici et maintenant ?

Alors, vous qui avez la capacité de prendre conscience de ces conditionnements, avez-vous la volonté inébranlable de vous en libérer ?

Si oui, voici quelques clefs en partage qui m’ont été utiles pour me libérer de ces injonctions :
☥ J'ai transformé « Sois forte » en « J’ai des forces et des faiblesses ».
☥ Et « Sois parfaite » en « Je suis qui je suis ». S’accepter dans son entièreté, c’est tout embrasser et non pas juste la moitié de soi-même.
☥ Au début de ma vie professionnelle, j’avais de grandes difficultés à dire non puisque je voulais faire plaisir à tout le monde. J’avais écrit cette phrase en face de moi sur un post it, tout près de mon téléphone et de mon ordinateur : « Cela ferait très plaisir de faire ceci mais je ne vais pas pouvoir ».

À chaque fois que je prononçais ces phrases, c’était extrêmement libérateur. C’était comme si je me libérais d’un joug, symbole de ma soumission. Je sentais alors le vent dans mes cheveux…

🕊 Dans la Paix, la Joie et l’Amour de nos cœurs 💕