On voudrait poser la question au sujet des animaux, des oiseaux.
Est-ce que les oiseaux ont une part avec l'invisible ? Est-ce qu'ils sont des messagers de quelque chose ? Peut-on entrer en contact avec eux ?
Il y a oiseaux ou oiseaux, tout dépend des espèces.
Certains oiseaux sont comme certains chats. Pas tous les chats ont les mêmes aspects, pas tous les chats ont les mêmes capacités médiumniques. Les oiseaux, c'est pareil.
Certains sont de très bons transmetteurs et véhicules d'énergie céleste. D'autres sont plutôt des transmetteurs et des transporteurs d'énergie négative, ce sont d'ailleurs les oiseaux qui vivent le plus proche des humains.
Pourquoi dans certaines sociétés adore-t-on la colombe et l'aigle ? Pourquoi ces symboles ? Parce que ces oiseaux sont des solitaires. Ils vivent dans le ciel, ils appartiennent au Ciel, ils sont du Ciel et ils véhiculent la vibration cosmique.
Non pas la vibration cosmique comme un maître la véhiculerait. Mais ils véhiculent quelque chose de cosmique. Et alors ils ne peuvent s'abaisser jusque là où vivent les humains.
Tandis que tous ces petits oiseaux très gentils, très mignons, qui chantent très bien mais qui sont proches des humains, véhiculent les auras humaines.
Alors pourquoi est-ce qu'ils sont capables de véhiculer les auras humaines ? C'est parce que tout ce qui vit est véhicule de l'énergie, tout simplement. Que ce soit un arbre que l'on déracine et que l'on transporte ailleurs. Que ce soit un oiseau qui s'envole, un chat qui passe, un chien qui revient, qui s'en va. Un homme qui passe, une voiture, n'importe quoi. Tout est réceptacle à l'énergie. Et, du fait que tout est réceptacle à l'énergie, tout devient en même temps transmetteur d'énergie.
Pourquoi dans certaines religions on dit :
"Ne vous touchez pas les uns les autres ? Lorsque vous entrez chez des étrangers, lavez-vous les pieds lorsque vous en sortirez. Lavez-vous les mains, allez vous doucher..."
Pourquoi dans certaines religions il y a cette chose, qui constitue la base même d'un comportement social ? C'est parce que justement tout est vibration. Et tout ce qui est matière est transport de vibration.
Alors on en revient à la question - beaucoup plus importante que les oiseaux, excusez-moi :
Pourquoi l'homme a-t-il un corps ? Quelle est la fonction de ce corps ?
D'après le principe que je viens de vous exprimer, tout deviendra clair.
La matière est véhicule de l'énergie. Il est impossible de dissocier la matière et l'énergie. Pourquoi ? Parce que le principe même de l'univers est d'être mouvement.
Énergie et Mouvement
L'énergie à partir du moment où elle est vivante, puisqu'elle est énergie, elle est mouvement. Puisqu'elle est mouvement, elle engendre des cycles, des types, qui à leur tour vont engendrer ensuite des molécules, des atomes, des aspects, des univers, des hommes, des corps, des bêtes, de l'eau, des éléments.
Cette énergie, donc, est mouvement.
Mais cette énergie en même temps, parce que tel est son principe, doit aller du point fixe d'où elle a été justement extirpée, en image, doit aller de son point fixe dans le mouvement et se manifester dans ce mouvement.
Pourquoi la loi de la manifestation ?
C'est tout simplement, il n'y a pas de mystère à tout cela. C'est tout simplement le principe même de l'univers.
Alors comment comprendre le principe même de l'Univers ?
Je ne peux pas vous le dire. Et là je peux vous affirmer que c'est parce que vous ne pourriez pas comprendre. Devenez l'Univers, par contre, et là vous comprendrez.
Le principe même de l'énergie c'est d'être mouvement et de se manifester.
Seulement pour être manifesté, il faut justement quelque chose qui permette la manifestation et c'est la matière.
Alors la matière permet, elle est réceptacle de cette énergie, parce qu'en vérité vous n'êtes qu'une gamme énergétique.
De quoi parle-t-on quand on parle de l'âme ? Je vous le demande.
Est-ce une âme ?
...et les gens se touchent.
"Où est-elle ?"
Certains sont allés même jusqu'à peser des corps pour voir si l'âme avait un poids. Ils sont très marrants ces humains. Alors ils essayent de savoir : "mais qu'est-ce que c'est cette âme ?"
On en parle : "Le bon Dieu lui-même l'a créé, c'est qu'elle doit se voir ! Le monde il l'a créé, il se voit, pourquoi mon âme je ne la vois pas ?"
Parce que c'est de l'énergie. Vous n'êtes rien d'autre que de l'énergie, rien.
On a beau vous dire : vous êtes un corps éthérique, vous êtes un corps astral, vous êtes une aura. Tout cela ne veut rien dire, parce que toutes ces choses là sont encore des manifestations de quelque chose de beaucoup plus subtil : l'énergie.
Vous êtes en vérité une gamme vibratoire, une gamme énergétique spécifique émanée dans le cosmos. Et c'est cette spécificité qui vous rend différents par rapport aux autres créatures. C'est cette spécificité qui vous donne la capacité d'avoir et d'utiliser un système cérébral, tous les sens, etc.
Mais vous n'êtes qu'une gamme de vibrations.
Sinon comment pourriez-vous aimer autant la musique ?
Si vous n'étiez pas vous-même musique, comment auriez-vous eu simplement l'idée de l'inventer à partir de rien du tout, à partir d'un bout de bois, si vous n'étiez pas vous-même cette chose ?
Vous êtes résonance, résonance cosmique. Mais cette résonance il faut apprendre à l'accorder.
Alors l'accorder à quoi ? A nous, nous les maîtres chanteurs, à nous la chorale.
Eh oui, tout est harmonie, n'oubliez pas. Tout est harmonie !
Et après le son, il y a la couleur, et c'est votre aura, et l'aura de la Terre.
Et après la couleur, il y a vous, votre corps, vos aspects de caractère, vos attitudes et vos actions.
Alors, faites en sorte que vos couleurs et vos sons deviennent cosmiques, et l'objet qui vous sert de manifestation deviendra cosmique.
C'est ce que je vous ai dit tout à l'heure.
Qui suis-je ?
Il faut que je t'apprenne une chose avant de t'apprendre cette chose.
Tu vois, lorsqu'on vient me parler à moi, on ne peut pas avoir d'autres réponses que celles qui sont équivalentes aux principes et aux vérités enseignées.
Donc lorsque tu me demandes qui tu es, je te réponds : tu es comme les autres.
Tu es ce que sont les autres en vérité. Mais là c'est pour parler de ton essence.
Et c'est pour te faire remarquer qu'il faut savoir aussi quels mots utiliser. Non pas pour me parler à moi, parce que je sais très bien ce que tu veux dire, mais selon justement quels mots tu vas utiliser, tu vas avoir toi-même la réponse.
Lorsque l'individu...
Vois-tu la démarche que tu fais là ? C'est dans ton esprit, quelque chose qui a à voir avec une attitude purement psychologique. La psychologie chez l'individu, c'est, si tu veux, d'une certaine manière, une sorte d'expression finale de quelque chose de spirituel.
Pourquoi c'est l'expression finale du spirituel ?
Parce que c'est la dernière expression que l'âme peut justement engendrer dans sa propre matière, qui est justement la pensée. Parce que pour l'âme, la pensée c'est de la matière.
Comme ton corps est une matière pour ton âme, d'autres disent "l'être subtil", d'autres l'appellent autrement, mais qu'importe.
Toi-même donne-lui le nom que tu veux, le nom que tu sens en toi, qui est le juste et qui évoque pour toi cette essence, qu'importe.
Nous, ce que nous voulons c'est que ta compréhension soit suscitée et que ton intelligence soit avertie, peu importe donc quels mots tu utilises.
Ne t'arrête pas aux mots, aux mots des églises, ne t'arrête pas aux mots à ceux des prêtres, à ceux des prédicateurs ou à ceux des scientifiques, qu'importe !
Ce qu'il faut, c'est que tu prennes l'essence de ce qu'il te donne comme principe. Et puis avec ça, fais-en ton propre langage pour que tu en sois enrichie de l'intérieur, que ce soit, en toi, des convictions intimes.
Ça, c'est une petite attitude en général que je voulais te montrer, parce que tu as un trop gros complexe d'infériorité.
Il ne faut pas que tu prennes les choses de l'extérieur comme étant supérieures à toi, comme étant plus performantes ou comme étant inaccessibles à ton intelligence. Tu fais erreur en pensant cela.
Complexe d'infériorité
Un complexe d'infériorité n'est rien qu'un manque, justement, de travail.
Crois-tu que celui qui, justement, est arrivé à être médecin ou à être chirurgien ou à être un grand chercheur, crois-tu qu'il y soit arrivé en ne faisant rien, simplement parce qu'il était béni des dieux ou doué de je ne sais quelle trop grande intelligence ?
Même s'il avait à la base une capacité qui peut, naturellement, selon les individus, puis selon le milieu de la naissance, puis selon l'éducation, et encore même selon les traumatismes qu'il reçoit, qu'il ne reçoit pas... Parce que dans l'éducation, sais-tu qu'un traumatisme peut entraver l'intelligence ?
J'ai un enfant que l'on dira bête, il suffira tout simplement de lui enlever dans son subconscient les traumatismes, qui à un certain âge l'ont empêché de mémoriser correctement, d'apprendre correctement, de se confronter correctement. Et à cet enfant-là, l'intelligence naîtra. Ça c'était un détail encore une fois.
Ce que je veux te dire, c'est qu'il ne faut pas que tu te sentes en infériorité face au monde cultivé, ni au monde avancé dans les découvertes, ou quoi que ce soit.
Lorsque tu lis quelque chose qui démontre une compétence certaine, ne te sens pas inférieure du fait que ce n'est pas toi qui as découvert cette chose ou que tu n'as pas été instruite, dans le sens de "comprendre mot à mot" ce qui est écrit.
Fais la chose inverse, pénètre le texte, et au lieu qu'il te serve de miroir, comme toi tu t'en sers, de miroir très laid qui te crierait avec ironie : "tu ne me comprends pas, tu ne connais rien, tu ne sais pas !"
Prends-le au contraire comme une main amicale qui t'aide à connaître plus, qui t'aide à savoir plus, qui t'aide à t'élever davantage.
Prends-le sur un côté un peu plus, je dirais, un peu plus relâché, un peu plus décontracté, un petit peu moins de personnalité là dedans aussi.
Je vais t'expliquer une chose à propos du complexe d'infériorité.
Le complexe est là, il existe.
Pourquoi les gens ont des complexes ? Parce que la personnalité existe. Mais cela ne suffit pas. La personnalité existe, mais elle ne suscite pas à elle seule le complexe.
Ce qui suscite le complexe c'est la pensée, c'est-à-dire ce que le substrat de cette personnalité, que nous nommons pensée, si tu veux, l'esprit en quelque sorte. Pas l'Esprit Divin, mais l'esprit en tant que jugement, conscience objective, celui qui constate ce qu'il fait, ce qu'ont dit les autres de lui, celui qui prévoit ce que l'on va dire de lui. Cet esprit-là. Et de celui-là dont je te parle, cet esprit-là, il est, d'une certaine manière, le substrat de la personnalité.
C'est lui qui dit à la personnalité : "là non, tu n'es vraiment pas bien ! ... Oh là, tu as remarqué comme tu as été superbe et comment on t'a regardé ! Ce qu'on a dit de toi et ceci et cela..."
La personnalité à elle seule ne suffit pas, je te le dis, à faire le complexe. La personnalité à ce niveau-là est comme un matériel. Il n'y a que cet esprit dont je te parle qui crée le complexe.
Et cet esprit, pourquoi crée-t-il le complexe ?
Pour une seule raison, c'est que cet esprit-là est toujours en train de peser les choses en bien ou en mal, en petit ou en grand, en "je suis beau" ou "je ne suis pas beau", "je suis meilleur" ou "je suis le pire". Parce que cet esprit-là, d'une certaine manière, c'est lui qui crée tous les grands cancers du monde.
Tu as entendu parler des choses comme la méchanceté, des choses comme l'orgueil, c'est cet esprit-là qui le crée. Parce que c'est lui, c'est lui qui veut se servir de la personnalité pour faire exactement les choses qui lui donneront ou, d'un côté, de l'altitude, de l'étoffe, qui attirera les regards, ou de l'autre, si justement ce matériel n'est pas assez développé, qui va créer le complexe pour lui taper dessus, lui dire : "mais regarde, avec toi je ne peux rien faire de bien, avec toi je ne peux jamais paraître bien !"
Et au lieu justement de la construction, même si elle est du domaine de l'illusion, comme dans le cas de l'orgueil, c'est la destruction.
Les deux cas, les deux extrêmes ne sont pas du tout corrects. Il faut trouver le juste milieu. Il faut être équilibré en fait. Vous-même, vous avez ce terme-là dans, justement, votre vocabulaire en psychologie. Celui qui se tient vraiment dans le milieu, celui-là ne peut pas avoir de complexe. Parce qu'il se vit comme un être à éduquer, il se vit comme un être à former. Il est conscient qu'il est lui-même sa propre matière et qu'il n'appartient qu'à lui, à sa volonté, à ses efforts de justement donner un autre aspect à cette matière. Et non pas d'user justement son énergie et son esprit à critiquer sa propre matière et à l'ensevelir de plus en plus ou à l'élever et à la magnifier pour rien.
Donc tu vois, c'est normal qu'à cet âge où tu te trouves, cette question vienne jusqu'à moi et que naturellement elle parte de toi et qu'elle déchire ta poitrine.
Parce qu'à ton âge, comme la plupart des jeunes, et qui n'est pas simplement propre aux jeunes d'ailleurs, souvent les adultes aussi arrivent à ces prises de conscience lorsqu'ils s'aperçoivent que le monde matériel, par exemple, ne leur donne plus aucune satisfaction, qu'ils n'y trouvent plus d'identité.
"Qu'est-ce que je suis ?"
Alors je te demande - ce que tu voudras être tu seras, si tu le veux - je te demande alors : qu'est-ce que tu veux être ?
Quelle est l'image de toi que tu voudrais rendre vivante ? Parce que c'est à ta portée.
Sais-tu que la plupart des gens vivent en esclaves ? Ils ont une personnalité qui leur est donnée de par une certaine génétique. Ensuite, l'éducation, la race, une culture et des épreuves et des rencontres. Ça, ce sont les choses qui sont apportées de l'extérieur. Mais l'erreur qu'ils font, c'est qu'ils les intériorisent tellement celles-là, ces choses-là, ils arrivent à les intérioriser. Et quand on leur parle de méditation ou d'autres choses, il n'y a plus moyen d'intérioriser quoi que ce soit. Mais ces choses-là, ils ont vite fait de les intérioriser.
Tout ce qui est négatif, ils intériorisent. Tout ce qui peut les alourdir, ils intériorisent. Pour des raisons que je t'expliquerai si tu le souhaites, un peu plus loin. Donc ces choses-là sont des choses extérieures, elles ne sont pas à toi.
C'est à toi de savoir si tu dois les assimiler à ta personne pour qu'elle soit une brique supplémentaire à l'élaboration de ta personne. Et c'est à toi de savoir si tu n'en veux pas.
Tu n'as pas besoin de prendre tout comme étant un élément constitutif de ta personne.
C'est parce que dans un lointain souvenir, à une époque, tu as eu tel problème, qui t'a donné l'habitude de réagir de telle manière, qui t'a donné l'ordre, qui a tellement de poids sur toi, qui est suffisamment régnant sur toi pour justement te donner à chaque fois l'ordre de réagir toute ta vie avec ce même, ce même trait, avec ce même caractère, avec justement cette même attitude.
Qui a permis cet esclavage sur toi ?
Personne. Il n'y a que ton esprit ignorant.
C'est pour ça que lorsque je vais voir quelqu'un, je lui dis toujours : "je veux t'apprendre à penser juste, je veux t'apprendre à te concevoir juste et à concevoir juste ce que tu sais, des maîtres ou de la vie qu'importe, pour que tu y trouves la liberté."
Liberté
Je ne suis rien d'autre qu'un libérateur.
Et c'est pour ça qu'ils m'aiment, parce qu'ils sentent comme quelque chose de différent qui les expulse ailleurs. Pourtant, je ne fais que redire ce qui a déjà été dit depuis des milliers, parfois des millions d'années.
Mais quelle est la différence ? La liberté.
Et quand l'homme sent et reconnaît la liberté, alors il devient plus grand, alors il devient plus fort, alors il devient plus heureux. La liberté, c'est une part de sa nature essentielle.
De la même manière que je peux te dire que l'homme est Dieu, je peux te dire qu'en essence il est Liberté.
Alors quand on vient le rendre libre, on lui fait en même temps être ce qu'il est lui-même, en vérité. Et c'est pour ça qu'il m'aime.
Alors toi, ne te permets plus de t'enchaîner.
Je ne te dis pas que demain il faut faire tout ce qui te passe par la tête et inventer des caprices. Je ne te parle pas de cette liberté-là.
La liberté dont je te parle, au contraire, est très respectueuse et elle va, au contraire même, des fois, jusqu'au sacrifice de soi-même pour le bien de l'autre.
Mais il y a à l'intérieur une place où justement l'esprit est tellement désentravé, hors de toutes ces limites auxquelles les humains s'entourent, que même si tu dois te sacrifier à aller à ton travail, même si tu dois te sacrifier pour aller aider telle personne ou pour aller te renseigner sur l'état de telle personne, alors que tu n'en as pas du tout envie, que la personne après tout tu t'en moques, même si tu dois faire cette obligation, ce sacrifice, cela ne restera que dans ta chair et pas dans ton esprit.
Ton esprit lui continuera à être heureux. Tu comprends la différence ?
Donc, "Qui es-tu ?"
Pour répondre en vérité à la nature de ta question, il faut que je t'apprenne tout ce que tu n'es pas, parce que tu n'as pas conscience de ce que tu es.
Tu n'as conscience que de ce que tu n'es pas, parce que tu es dans le monde de l'ignorance, parce que tu es dans le monde de la dualité.
Donc il faut que je te montre un par un ce que tu n'es pas, pour qu'à la fin, lorsque j'aurai enlevé tous les voiles, tu te contemples libre.
Ce n'est qu'en enlevant tous ces voiles que tu auras la véritable vision. Ce n'est pas en te disant tout de suite : "tu es celle-ci, tu es celle-là."
Si tu continues à regarder avec tous les voiles devant tes yeux, j'aurai beau peindre de toi la plus belle des femmes, tu ne pourras pas la contempler.
Ce sera impossible, tu te moqueras de moi, tu ne me croiras pas et, en plus, je n'aurai pas réussi.
Donc n'attends pas de moi aujourd'hui que je te dise immédiatement : "tu dois faire ceci de ta vie, tu dois faire cela de ta vie.".
Pour que tu puisses faire de ta vie exactement ce que toi tu veux, non pas ce que moi je voudrais que tu en fasses, ce que toi tu attends de la vie, ce que tu veux vivre de la vie, en tant que être libre, en tant que fille libre, dans le vent, sur cette planète. Il faut que moi je t'apprenne à être libre et non pas que je te dise : "la Liberté c'est de penser comme ceci, la Liberté c'est de faire comme cela, être mieux dans ta peau, alors tu dois faire ceci, tu dois faire cela." Non.
Toutes ces petites recettes vois-tu, il y en a déjà beaucoup qui les ont donnée. Il y a même des livres qui s'écrivent tous les jours : comment être mieux dans sa peau en buvant un bon verre d'eau le matin et en écoutant Mozart ou Beethoven.
Donc ce n'est pas cela mon but.
Ce serait complètement vain si je venais te parler de ces choses là, je ne viendrais pas si c'était pour dire de telles choses, ça ne vaudrait pas la peine pour moi.
Ce que je veux te montrer, c'est, exactement, ce que tu dois être, mais non pas te dire ce que tu dois être. Je veux te le montrer comme une expérience, comme je peux te montrer une fleur et non pas comme un professeur qui te prendrait dans sa classe pour te faire par A, par B et par C. Toute la vie, la germination plus l'éclosion et l'épanouissement de la fleur, non.
Il faut que tu apprennes à te dépouiller de toi-même.
Se dépouiller
Comment ?
Et là je ne parle pas un langage d'ascète, je ne te propose pas de devenir un moine, ne confonds pas les mots.
Te dépouiller de toi-même, c'est enlever tous les fantômes qui sont en toi, toutes les idées noires que tu as sur toi, toutes les négativités que tu as à propos de toi-même.
Je voudrais que tu fasses le ménage dans ton esprit de façon à ce que tu n'aies plus, à qui que ce soit, même si tu rencontrais Dieu le Père, que tu n'aies plus à lui demander : "Père, qui suis-je ?"
Parce que ça c'est l'expression de la détresse, ce n'est pas une question de quelqu'un qui veut savoir sa place dans la vie. Je la connais trop cette question et je sais de quelle attitude d'esprit elle relève.
C'est pour ça que je veux insister sur le ménage que tu dois faire, dans le jugement que tu as mis sur toi-même, le jugement que tu as mis sur ta vie, le jugement que tu as mis sur ta façon de vivre.
Crois-tu que tu aies le droit de décréter que tes expériences jusqu'à présent étaient nulles ? Crois-tu que tu as le droit de décréter que jusqu'à présent la Terre ne t'a rien donné ? Non je ne pense pas.
Que tu puisses penser que tu n'es pas encore satisfaite, tous les humains ont le droit de le penser, parce que tous les humains vivent dans des conditions qui ne sont pas royales. Mais malgré cela, malgré les conditions, tu peux être libre.
Et avant tout, être libre, c'est dépouiller ton esprit de ce que tu mets et qui est faux, de ce que tu crois et qui est faux, de ce que tu juges et qui est faux, de ce que tu projettes et qui est complètement faux.
Parce que si déjà les conclusions premières étaient fausses, tes projets que tu tires justement de ces conclusions actives vont être faux, et c'est comme ça que la jeunesse va d'échec en échec, et c'est comme ça que depuis la jeunesse, quelqu'un qui échoue devient un adulte encore plus dans l'échec et devient un vieillard encore plus dans l'échec.
Parce qu'à un moment donné, il faut s'arrêter, il faut faire le point.
Il ne faut pas continuer à marcher quand on voit que les choses ne sont pas satisfaisantes, entraînant les lourdes valises de l'insatisfaction justement.
Où crois-tu aller avec ces lourdes valises ?
Tu vas te faire des problèmes, tu vas te blesser en marchant sur des cailloux que normalement tu aurais pu éviter ou sur lesquels tu aurais pu marcher, sans qu'il n'y ait aucune blessure sur toi possible.
Mais à cause du poids de tes insatisfactions qui alourdissent ton être, alors là, où que tu marches même sur un grain de sable, c'est comme un couteau, c'est comme un sabre dans ta vie.
Pourquoi es-tu si irritable, si ce n'est à cause de cela ?
Donc il faut que tu saches qu'avant de pouvoir te répondre, il faut que tu te prépares à recevoir la réponse.
Parce que sinon tu n'entendras pas ce que je te dirai et je te reparlerai, tu reviendras me voir et là tu pourras m'entendre.
Mais d'abord, il faut que en toi, un jour, ou quand tu veux, peu importe, tu fasses le bilan et que tu mettes sur une feuille les choses qui te sont arrivées et qui sont extérieures à toi, les choses qui venaient des autres, qui venaient des événements.
Et toutes ces choses, que tu les remarques comme si tu t'en infiltrais en toi pour presque te conditionner, comme si tu étais un robot.
Et je suis sûre que lorsque tu remarqueras à quel point tu es conditionnée par l'extérieur, tu n'auras plus besoin de me demander qui tu es.
Tu n'auras qu'à jeter tout cela et tu verras qui tu es. Quelle fille tu es en vérité.
Parce qu'il y a toi en tant qu'entité, en tant que réincarnation. Et puis il y a, tout autour, ce magma informe, il y a, tout autour, ces convulsions informes. Et c'est justement ces choses là que je te propose d'enlever.
Et lorsque tu les auras enlevées, il ne restera que toi, forcément. Et tu n'auras plus de questions à poser.
Alors pourquoi la vie ne s'occupe-t-elle pas justement d'éduquer les enfants dans ce sens, me demanderas-tu ?
Pourquoi alors Dieu ou les parents n'ont pas fait de telle sorte que je puisse me concevoir moi-même, me vivre moi-même ?
Alors je te réponds, le monde n'est pas encore assez développé pour que chaque enfant puisse évoluer d'après déjà toutes les données qu'il a à la naissance, d'après ce qu'il est réellement.
Il y a un temps que l'on appelle la résurgence et qui est toute une époque de travail où l'individu justement doit s'efforcer de se retrouver lui-même.
C'est difficile, mais c'est parce que ce monde-là n'est pas encore suffisamment développé, et surtout les plans, pour que l'âme qui vient s'incarner et qui grandit puisse, dès qu'elle a justement la possibilité de parler, de concevoir et d'agir, pour qu'elle puisse exprimer et continuer sans rupture son évolution et les choses qu'elle a été venue faire.
Il se passe la chose, c'est que sur la Terre, avant que l'âme puisse reprendre son chemin évolutif, elle doit se débarrasser de toutes les idées fausses, de toutes les mœurs stupides, de toutes les idées stupides qu'un monde pas assez développé lui donne.
Et si elle échoue, elle ne fait qu'un maigre avancement. Et si elle réussit, alors elle continue, et c'est justement le succès.
Donc ta psychologie est à soigner.
Je n'ai rien à t'apprendre. Je peux te faire découvrir. Je ne veux pas t'apprendre. Je n'ai rien à donner sur ce plan là aux hommes. Mais je peux te faire découvrir la nature des choses.
Alors je te le dis, dès demain, réveille-toi en musique par exemple. Décide que ce sera la journée de la Joie et, tous les jours, entraîne-toi à espérer la Joie, à attendre la Joie, à vivre la Joie, de façon à ce que tu puisses balayer les choses qui ordinairement t'auraient écrasée.
Joie
Il faut que tu développes cette force.
Parce que la Joie, pourquoi ?
Non pas pour être comme des petits oiseaux dans un joli jardin, tout heureux, tout gentils : voici le printemps revenu et on rigole !
Ce n'est pas pour ça, je ne te propose pas de vivre une folie. Non. Je ne veux pas que tu sois dès demain la béate de Genève.
Je te propose au contraire de puiser la Force. Parce que la Joie, les humains l'ont sous-estimée. Ils ne connaissent pas la Joie, les humains.
La Joie c'est la Force.
Celui qui a, par exemple, la Foi, il n'est jamais malheureux. As-tu remarqué un être qui a réellement la Foi, malheureux ? Jamais.
Celui qui a la Foi, il a la Force et s'il a la Force, il est dans la Joie et il peut tout faire à ce moment-là : se sacrifier pour les autres, quoi mettre tranquillement dans sa petite maison, prier pour les autres sans rien faire d'autre.
Ce que je veux te montrer, c'est que l'esprit des hommes est malade et que tu as été simplement contaminée par l'épidémie. Mais que dans cette maladie, il y a quelque chose quand même de merveilleux. C'est que, justement, le vaccin, c'est toi-même.
C'est la prise de confiance que tu arriveras à faire si tu le veux. C'est la prise de conscience guidée par la force de vivre. C'est la prise de conscience guidée justement par l'envie de vaincre.
Il faut que tu éveilles en toi l'envie de vaincre.
Vaincre quoi ?
Pas pour être la plus forte.
Vaincre pour être toi-même.
Vaincre pour vivre la vie que tu as le droit de vivre et non pas que les autres, avec les mœurs, et non pas que les autres, avec ce monde pas assez développé et avec leurs erreurs, t'obligent à vivre en t'ayant conditionnée faussement.
Dès demain décrète que tout ce qui est en toi est un conditionnement. Considère-toi donc comme robot.
Et tu veux être humaine ? Tu veux être femme ? Alors écarte le robot. Écarte toutes les données qu'on t'a mises à l'intérieur de l'esprit. Que ce soit les événements ou toi-même par tes propres jugements.
Écarte et balaye et tout ça.
Tu es Libre !
Défais ta veste et respire l'air du dehors.
Tu es Libre !
Et la Liberté ne passe pas par l'action. La Liberté est dans l'esprit.
Parce que moi, demain on pourrait venir, on pourrait m'enfermer jusqu'à la fin des temps dans une prison. Je ne sentirai pas un seul instant le joug de la prison et de l'emprisonnement. Parce que mon esprit est libre et que la vie n'est pas au stade du corps.
La vie est au stade de l'esprit.
Pourquoi à l'heure actuelle les gens ont-ils découvert ce qu'ils prennent un peu aussi comme une trop grande raison à toutes les maladies ?
Ils ont découvert un grand mot : psychosomatique.
Parce qu'ils ont compris. Parce qu'il faut bien qu'ils se développent. Si, tu me diras, il est bien temps !
Parce qu'ils ont compris, que toutes les choses sont avant tout dans l'esprit.
L'idée de bonheur comme l'idée de malheur. D'insécurité comme de sécurité.
Toutes les choses sont dans l'esprit.
Donc ce qu'il faut soigner c'est l'esprit. Et avant tout l'esprit.
On dit d'une femme par exemple : "Elle est malheureuse. La pauvre ! Elle a des chagrins. Et puis on ne la comprend pas. Et puis elle a plein d'ennuis. La vie est dure avec elle ! Elle est malheureuse !"
Alors les gens qui ont pitié vont venir et, tour à tour, il y a une brave dame qui va lui apporter, par exemple, un très joli gâteau, pensant que cela va égayer l'après midi de cette jeune femme. Mais non au contraire, la jeune femme est là :
"Oui ton gâteau, c'est très gentil..."
Et elle ne goûte même pas.
Et un autre après midi il y a un autre monsieur très gentil qui vient et qui lui amène un bijou, espérant que cela va créer le bonheur en elle pour deux, trois jours. Il lui donne le présent. Et la jeune femme le regarde et lui dit :
"Vraiment c'est une belle pièce. L'artiste qui a fait ça était très fort."
Mais elle n'arrive pas à l'apprécier et elle l'écarte.
Et ainsi de suite, jour après jour, tous les gens du village viennent apporter leur présent pour essayer de rendre la joie à cette femme malheureuse.
Rien n'y fait. Elle dépérit.
"Elle a des longueurs", comme on disait aussi autrefois. "Le mal de vivre."
C'est alors qu'un homme dans le village a une idée. Et il se dit : "si les choses de la Terre, si nos actions à nous, notre amour à nous qui sommes pour elle comme une famille, si ces choses là ne peuvent pas lui donner le bonheur, c'est que ce n'est pas dans cette dimension-là qu'existe le bonheur pour elle. Et ce n'est pas dans cette dimension là qu'elle, elle recherche son bonheur. Qu'elle sent la finalité de son bonheur..."
Le Bonheur
Mais toutes les choses évidentes appartiennent uniquement à cette dimension visible. Et ce sont des choses évidentes dont se servent les gens pour te réjouir, pour t'apporter du bonheur à toi. Mais cela ne peut pas te toucher parce que le Bonheur que tu cherches n'est pas de cette dimension.
C'est comme lorsque tu as soif, vient-on te donner des briques ? Non, tu as soif et il te faut de l'eau.
Par contre si tu veux bâtir une maison, il faut qu'on te donne des briques et pas qu'on t'apporte de l'eau.
À chaque chose, il existe une dimension.
Parce que chaque chose a une source et une réponse dans la dimension qui lui correspond.
Le Bonheur, c'est donc l'esprit. C'est l'esprit qui le sent. Ce n'est pas ton corps. Ce ne sont pas même tes émotions qui sentent le bonheur. Non, je te le dis. Ce n'est pas relatif aux émotions.
Les émotions sont encore trop rustes, trop grossières pour ressentir le Bonheur.
Tu peux ressentir la joie, oui, un plaisir, mais pas le Bonheur.
C'est pour ça que la plupart des hommes ne sont pas dans le bonheur. Ils disent : "alors ça n'existe pas !"
Quelle idée de nier ce que l'on ne voit pas ?!
C'est parce que le Bonheur fait partie d'une autre dimension. C'est pour ça que la plupart des hommes ne le connaissent pas.
Ils connaissent des joies de la vie. Les plaisirs, oui, parce que la plupart des hommes sont au niveau de l'astral.
On t'expliquera ce que cela veut dire.
Alors, comme les émotions sont encore grossières, ils ne peuvent justement sentir que les choses évidentes de la vie, les choses physiques.
Et comme c'est un plan où encore, justement, existe le négatif, alors si on n'est pas dans le positif, comme je t'ai dit tout à l'heure, si on n'est pas très fier de soi, alors automatiquement on est très déçu de soi.
C'est l'un ou l'autre.
Et quand tu prends la voie de l'équilibre, tu te détournes de ces extrêmes, de la dualité, tu t'en détournes et tu vas vers ce que nous appelons l'Unique.
Et l'Unique, c'est justement cette source de bonheur que tu veux, comme tout le monde, et qui est ton Droit et qui est en même temps un Appel.
Parce qu'il faut savoir que l'âme vit d'après sa propre nature. Et lorsque son instrument s'incarne, si justement la chose physique, sa terminaison physique ne permet pas à l'âme de vivre en correspondance avec les Lois qui sont sa nature, alors il y a problème.
Il y a ce que certains nomment friction, d'autres rupture. Il y a la guerre, quels que soient les mots choisis.
Et cette guerre, c'est justement ce malaise que tu sens, toi, ce que sentent des millions de gens.
C'est ce qui va créer la guerre si les hommes continuent. Parce que lorsqu'ils se mettent à s'autodétruire, ils ont envie de détruire les autres aussi. Puisqu'ils se détruisent eux-mêmes, ils ne peuvent pas s'en contenter. Il faut détruire les autres aussi parce que le malheur engendre la mort et que la mort ne s'arrête pas à un seul.
Il lui en faut dix, il lui en faut vingt, il lui en faut tous ! Parce qu'elle est gourmande.
Et le Bonheur, lui, c'est tellement facile au contraire de l'atteindre ! C'est l'équilibre.
Alors tu me dis :
"Mais comment l'équilibre ? Comment l'atteindre ?"
Alors instruis-toi. Viens voir ta Mère et viens voir celui qui est maintenant ton Père. Remets-toi en eux. Suis-les. Suis l'enseignement.
Non pas pour devenir religieuse maintenant. Non, tu verras.
Moi, comme les autres guides, et même les maîtres, personne n'oblige les hommes à devenir religieux pour être dans le bonheur. Comme si l'extase n'était promise qu'au moine. Comme si ce n'était l'affaire que de ceux qui ont la foi la plus grande. Non, absolument pas !
Je peux te le garantir.
Dans ce monde, jusqu'à présent, étaient justement dans cette extase, uniquement les gens qui se coupaient du monde et qui vivaient toujours en prière. Parce que eux, par leur ascèse, ils arrivaient à entrer dans cet équilibre et à se joindre à l'Unique. Parce que les autres étaient comme le monde.
Je te l'ai dit. C'est une affaire aussi d'élévation du monde, de développement du monde.
Et la façon que les gens ont de percevoir Dieu, de percevoir la Joie, c'est aussi une affaire de développement, comme un développement scientifique.
Donc ne va pas juger notre enseignement, ne va pas juger l'enseignement des guides, ce que tu peux faire avec, ce que tu peux devenir avec.
Ne va pas juger tout cela avec les résultats que le passé te démontre, avec les résultats que le passé a justement exhibé et les exigences que le passé avait pour obtenir ces choses-là.
Le passé, c'est le passé.
C'était des autres races, c'était des autres hommes moins développés sur tous les plans. Alors il leur fallait d'autres exigences pour arriver à ce stade-là.
Mais l'homme d'aujourd'hui est un homme nouveau.
Et il n'a plus besoin d'être un moine pour être proche de Dieu.
Et il n'a plus besoin d'être un moine pour être proche, justement, du Bonheur.
Parce que l'homme est différent, vois-tu, autrefois, tu sais très bien qu'on utilisait Dieu pour n'importe quoi, même pour le pouvoir terrien, même pour le pouvoir politique.
Donc il faut que tu comprennes que ce mot-là, en toi aussi, doit être épuré.
Ne vois pas Dieu comme un clocher, ou comme un Bouddha, ou comme une rangée de moines. C'est autre chose. Dieu, c'est ce que tu voudras de toi qu'il soit.
Si pour toi c'est un pommier en fleurs remplis d'oiseaux, l'expression de cette joie-là, de cette simplicité-là, eh bien c'est ça Dieu, qu'importe !
C'est les hommes qui ont créé des images.
Ne te charges pas avec l'erreur des hommes, je te l'ai dit tout à l'heure, avec les bêtises des hommes et les bêtises du passé.
Fais-le tri.
Imagine que tu es la seule survivante sur la Terre.
Et que tu dois, par toi-même, par tes propres expériences maintenant, rebâtir et rebâtir toutes les données.
Donc, ne tiens pas compte de ce que le passé disait, de l'enseignement, ou des maîtres, ou de Dieu, ou de la Joie, ou de l'extase, ou des méditations.
Tout cela, je te l'ai dit, n'a plus rien à voir ! Il faut épurer.
C'est pour cela que, à chaque époque, des messagers sont envoyés, des prophètes sont envoyés, des maîtres sont envoyés.
Pourquoi crois-tu qu'on renouvelle toujours le message ?
Ce n'est pas pour rien, c'est bien parce que l'esprit de l'homme évolue. Et que, plus il évolue, plus on peut lui dire les choses, justement, de plus en plus proches de la Vérité, de l'expression Réelle.
Donc, les expressions anciennes, balaye-les.
Quand tu seras un peu plus instruite, si tu le désires, si tu le fais, oui, tu pourras aller prendre les choses anciennes parce que tu sauras les lire. Tu sauras lire ce qu'elles veulent dire exactement.
Mais tant qu'elles sont encore pour toi masquées ou voilées, laisse-les.
Laisse-les et va directement aux choses.
[...]
Date de la conférence : ? 1985
10-02-24 2:20