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Comment ne pas ressentir l'agressivité du monde ?
C'est une question qui se pose sur le plan de la psychologie. Il ne faut pas attendre que la réponse ait un contenu biblique ou quelque chose de très philosophique, c'est purement psychologique.
Pourquoi ?
Parce que à moins que l'individu ait su contrôler, justement, tout ce qui en lui est psychologie, il ne pourra pas être la Lumière de l'âme. C'est pour cela qu'il est dit que l'objet principal de tous les travaux, même les travaux spirituels, sont et restent les attributs de la personnalité d'abord.
Alors, comment ne pas ressentir l'agressivité du monde ? Tel que tu le demandes.
D'abord, pourquoi la ressentir ? Pourquoi un individu doit-il se sentir attaqué par le monde ? Qu'est-ce que c'est, qui fait qu'il se sent attaqué ?
Si l'individu sait reconnaître ce qui va créer, en lui, la faille, pour qu'il sente cette attaque, il va immédiatement connaître le remède afin de ne plus se sentir attaqué.
Le monde est tel qu'il est. Les hommes, en fait, sont ce qu'ils sont.
Donc ce qui est à changer, puisque le monde, dans sa masse, ne peut pas changer comme cela du jour au lendemain, pour que tous les êtres fragiles ne se sentent plus attaqués ou démolis par les autres. Ce qu'il faut donc changer, puisque le monde ne change pas, c'est votre propre conception à propos du monde.
Quand je dis cela, il ne faut pas croire qu'il faut se bâtir toute une philosophie qui serait irréelle par rapport, justement, à la réalité du monde. Le fait de ne pas se sentir agressé ne veut pas dire que vous allez vous imaginer un monde où tout est beau, où tout est parfait, où tous les hommes sont frères, et puis rigoler finalement, pour ne pas croire que l'horreur existe.
C'est une Force supérieure à laquelle il faut croire. Et quand je nomme Force, je ne veux pas dire Dieu. Je parle de la Force de la Connaissance, la Force de la Sagesse, la Force du Contrôle, la Force qui est en vous, en fait.
Quand quelqu'un se sent attaqué, c'est qu'il a, en lui, tout un processus, toute une mécanique, qui l'implique à se sentir attaqué. Quelle est cette mécanique ?
Le premier justement des symptômes va être de se sentir en infériorité par rapport au monde. Donc l'individu va se sentir dominé par le monde, et c'est pour cela qu'il se sent agressé, parce qu'il sent la domination du monde sur lui, la domination des forces d'autrui sur lui. Alors, plutôt que de vivre sa vie, plutôt que de vivre le monde, le monde qu'il a le droit de vivre à sa manière. L'individu subit le monde, que les autres vivent à leur manière.
Le monde n'a pas, en lui-même, de nature. C'est-à-dire que le monde que vous connaissez, le monde des hommes, le monde social, le monde des structures, ce monde-là n'a pas de nature en lui-même. C'est-à-dire qu'il n'a pas de réalité en lui-même.
Ce sont les hommes, qui composent cette structure et cette méthode, qui donnent une réalité à ce monde, mais une réalité qui n'est valable que dans la mesure où les hommes entretiennent entre eux ce code. Code qui donc n'a pas plus de vie que la volonté qu'y mettent les individus à le perpétuer.
Vous êtes tous là à vous plaindre du monde, à le trouver vilain ou cruel, méchant, etc. Alors que la nature ne vous a été donnée que comme un simple décor, c'est à vous d'y jouer la pièce que vous voulez dans ce décor. Alors qui crée la pièce ?
Certains se disent, "c'est la fatalité", d'autres, "c'est Dieu", etc., et puis "Dieu est en train de se battre avec le Diable, il n'a plus le temps de penser à la Terre et aux hommes !" Alors que ce sont les hommes qui bâtissent, qui construisent la pièce, qui sont en train de jouer.
Donc que faut-il changer? Il faut changer le jeu d'acteur, que vous entretenez les uns avec les autres.
Qu'est-ce que la société ? La société n'est rien qu'une sorte de concorde que les hommes entretiennent entre eux.
Qu'est-ce que le principe de l'argent par exemple?
L'argent en lui-même n'a aucune valeur. Vous ne naissez pas avec la notion de l'argent, on vous l'apprend, on la perpétue en vous l'enseignant. Et on vous l'enseigne parce que les hommes ont ce code entre eux qui détermine, d'après eux, une certaine valeur, une certaine possibilité d'action dans ce monde, une certaine grandeur dans ce monde, un certain pouvoir dans ce monde.
Mais quel pouvoir, quelle grandeur ? Juste celui que les hommes ont imaginé.
Donc est-ce qu'un pauvre doit accuser Dieu de sa pauvreté ? Eh bien non. Parce que Dieu n'a pas inventé l'argent. Les maîtres, les hiérarchies qui essayent de faire évoluer ce monde n'ont pas inventé l'argent. Ils n'ont pas inspiré, un jour, quelqu'un pour que l'argent soit.
Donc l'homme, s'il veut aller vers de plus en plus de bonheur, de liberté aussi, l'homme doit apprendre à se dépouiller de tout cet acquis, qui en fait est illusoire. Parce que l'homme refuse Dieu. C'est le nom que j'emploie pour vous le faire comprendre. Beaucoup d'hommes refusent Dieu parce qu'ils croient que Dieu est une irréalité par rapport à la réalité sociale.
Réalité / Irréalité & Illusion
Ce phénomène est bien connu, lorsqu'un individu rêve la nuit. Il croit que le seul monde qui existe, c'est celui qui est dans son rêve, or que se passe-t-il ? À un moment donné, le réveil sonne et il se réveille à une autre réalité. Alors que, pendant qu'il rêvait, il était sûr que la seule réalité qui pouvait exister, c'était celle qu'il est en train de vivre dans son rêve. Mais lorsqu'il se réveille, une autre réalité l'attend, celle du monde physique.
Eh bien, pour que je puisse vous faire comprendre ce qu'est le Monde de la Fraternité, le Monde de la Lumière et de l'Amour, il faut qu'un réveil sonne quelque part en vous.
Parce que je pourrais vous parler de l'au-delà, vous parler du paradis, vous parler de Dieu, des anges, etc. Pour vous, ça n'aura pas plus de réalité, que si j'essayais de parler à l'oreille de celui qui est en train de rêver pendant son sommeil.
Il ne m'entendrait pas, il ne me comprendrait pas. Ou pire encore, il assimilerait mes paroles, parce que les ayant entendues, et il les façonnerait à sa manière, pour les inclure dans son rêve. Or, comment vivre la réalité alors qu'il est en train de rêver ?
La réalité même dont je lui parlerai serait rêvée par lui, par sa conscience qui est prisonnière du rêve.
C'est ce qui se passe lorsque les maîtres, lorsque les guides viennent donner des paroles de sagesse aux hommes. Ils sont en train de rêver parce qu'ils ont justement des ignorances et des voiles. Ils sont en train de rêver à propos d'une certaine façon de vivre, de penser, de se comporter, etc. Mais les paroles du maître ne sont pas entendues telles qu'elles sont dites, même si l'individu semble avoir tout son esprit. Les paroles du maître sont assimilées et traduites par l'esprit de celui qui entend, façonnées par la couleur de son rêve, intégrées à son rêve.
Et c'est pour cela que les religions existent.
Est-ce que les religions ne sont pas pour vous une énigme ?
Comment est-ce que Dieu, parfait, comment est-ce que des maîtres, parfaits, n'ont pu donner naissance qu'à des religions, qui, finalement, deviennent fratricides et ne servent pas à l'évolution humaine dans un sens d'Universalité, puisqu'elles se dogmatisent avec le temps ?
Alors qu'est-ce qui fait qu'une Parole Pure et Juste est devenue un dogme ?
La faute n'est pas à la Parole. La faute est à celui qui entend, parce qu'il est en train de rêver, comme l'homme dont je vous ai parlé il y a un instant. Alors il assimile et il intègre la Parole Juste, la Parole Réelle, à son monde de rêve et il embellit son rêve. Mais ce n'est toujours que du rêve.
Regardez la parole de Jésus.
Jésus a prononcé peu de paroles, parce qu'il suffisait de parler juste. Et parler juste, ce n'est pas parler beaucoup. Et regardez tout ce qui a été fait autour de sa parole. Des églises se sont bâties, les croisés sont partis dans les terres lointaines, l'inquisition, les dogmes, les excommunications, etc. etc. Parce que les hommes rêvent !
Mais qu'est-ce que je veux dire par là ? Les hommes n'ont pas eu encore, justement, la sonnerie de ce réveil intérieur. Pourquoi ? Parce que toute leur Bonne Volonté n'est pas là.
L'homme qui a vraiment en lui de la Bonne Volonté, même s'il ne croit pas en Dieu, même s'il ne prie pas, du moment qu'il a, en lui, de la Bonne Volonté à aider, de la Bonne Volonté à être chaque jour de plus en plus parfait, de la Bonne Volonté à aimer, eh bien, toutes ces prédispositions sont autant de sonneries, qui vont réveiller, justement, l'individu de son rêve, pour le faire entrer dans la Réalité Cosmique.
Alors quel est le rapport avec le sentiment d'être agressé ?
Tu pourras très vite conclure toi-même. C'est quand l'individu rêve le même rêve que les autres. Et de quoi rêvent les autres ?
Ils sont en train de créer la guerre.
Ils sont en train de créer le mal.
Ils sont en train de créer des insultes, des pensées négatives, des humiliations, des coups.
Et celui qui rêve comme eux rêvent, eh bien il croit que ce rêve est la réalité. Et quand un coup est donné, il dit "j'ai été battu". Quand une insulte a été envoyée, il dit "j'ai été humilié". Il ne se rend pas compte qu'en fait les autres sont en train, les yeux fermés, de se battre les uns les autres. Que lui seul devrait avoir les yeux ouverts pour, justement, vivre au-dessus de ce rêve.
C'est pour cela, vois-tu, que les sages ne se vexent jamais, ne se mettent jamais en colère. Pas de la vôtre en tout cas, pas la même. Ils ne croient jamais être insultés. Ils ne croient même jamais mourir, même si leur corps un jour est renvoyé à la terre, parce qu'ils sont hors de cet état de rêve.
Alors comment surmonter justement ce rêve ?
C'est simple, c'est très simple. Il faut savoir ce que l'on veut. À n'importe quel moment vous avez peut-être pu l'expérimenter dans votre rêve quand vous dormez. À n'importe quel moment, si vous êtes suffisamment alerte, vous pouvez même contrôler votre rêve et être conscient que vous êtes en train de rêver.
Cela a dû sans doute vous arriver à quelques-uns d'entre vous de vous dire :
"Mais tiens, mais je n'ai pas à avoir peur de telles choses, je n'ai pas à me sentir assassiné, je n'ai pas à me sentir volé, je sais très bien que, de toute manière, ce n'est qu'un rêve."
Et pourtant, vous continuez à participer au rêve, vous continuez à dormir, mais vous contrôlez l'action même, qui se passe en vous.
Et par rapport à la vie, c'est exactement pareil. Un individu qui veut non pas fuir le monde, mais qui veut être dans la réalité du monde, doit justement être hors du monde.
Et c'est là même la parole de Jésus :
Allez dans le monde, mais ne soyez pas du monde !
Parce que si à un moment donné vous appartenez au monde, alors vous entrez dans le cycle infernal du rêve. Et c'est l'attache à la Terre qui commence, et, en même temps, toute votre éducation qui doit recommencer.
Alors comment ne plus se sentir agressé ?
C'est très simple, je te le dis. Quand quelqu'un vient vers toi et qu'il te veut du mal en parole ou en geste ou en pensée, il faut que tu le considères, lui, et, non pas, que tu considères ce qu'il va dire de toi. Ça c'est un peu aussi une forme - il ne faut pas que tu te fâches à cause de ce que je vais dire, mais je veux que tu saches exactement la mécanique - c'est l'égocentrisme, aussi, qui est à la base de ce problème.
L'individu vit trop sur lui-même et pour lui-même. Non pas que cela soit un défaut, non pas que cela soit de l'égoïsme, absolument pas. C'est à cause de la nature de l'esprit, à un certain moment, pendant certains degrés d'évolution.
C'est comme l'enfant, lorsqu'il est petit, il est égocentrique. Devenant adulte, il est moins égocentrique. Et ça c'est pour les mesures terrestres. Lorsqu'on se place après pour des évaluations cosmiques, par rapport, justement, à l'âme, on s'aperçoit qu'il existe encore de l'égocentrisme dans l'individu.
Alors si l'individu justement est un peu trop égocentrique, et je te le dis, c'est quelque chose de très répandu, l'humanité entière est comme cela, donc tu n'es pas en faute. Si l'individu justement vit trop pour et par lui-même, n'importe quoi que fera son frère ou sa sœur va devenir pour lui, justement, objet de tristesse ou objet de joie.
Alors que le seul bonheur c'est dans la neutralité par rapport justement à ces stimulations extérieures.
Neutralité
Parce qu'éprouver de la joie à cause de ce qu'un individu te fait, veut dire que tu seras susceptible d'éprouver aussi de la tristesse. Ce qui ne veut pas dire que vous devez tous devenir indifférents, absolument pas. Mais vous comprendrez ma parole lorsque vous sentirez, en vous-même, ce qui se passe, en vous. Lorsque vous saurez, justement, apprécier, par exemple, un compliment. Au lieu que cela soit vécu comme un couronnement, par exemple, ou comme une grande satisfaction de votre personnalité, ou que cela vous fasse rougir, lorsque vous aurez une attitude toute simple, la simplicité, alors la tristesse ne pourra même plus venir sur vous.
Parce que la joie et la tristesse sont les mêmes énergies.
Ce qui fait que l'individu en expérimente le positif ou le négatif, c'est que sa pensée se met de la partie et qu'elle juge que, là, il faut ressentir tristesse ou que, là, il faut ressentir joie. C'est la pensée qui détermine le sentiment, parce que la pensée ordonne, à ce moment-là, et indique ce qui doit être vécu par votre personnalité.
Mettez l'inverse.
Soyez, par exemple, un enfant, qui était élevé en toute simplicité et naïveté, où l'on ne vous aurait dit que de bonnes choses et de belles choses. On vous envoie ensuite dans le monde. Vous n'avez aucune idée de ce que c'est que l'humiliation et l'insulte. Et, le premier individu que vous rencontrez dans la rue, vous traite de tous les noms. L'enfant que vous êtes ne connaît pas l'insulte, cela ne lui a pas été programmé dans son esprit. Vous n'avez jamais entendu que de belles choses. Malgré l'insulte, l'enfant va sourire et il va croire à la fraternité de l'autre. Parce que ces interprétations se situent au niveau de la pensée.
Je le dis souvent, pour être heureux, pour être libre, pour être dégagé des souillures du monde, il faut avoir une pensée pure, une pensée juste.
Pensée pure
Ce qui ne veut pas dire que l'insulte ne sera plus une insulte. Il ne faut pas devenir d'un seul coup des gens ébahis, qui rient pour n'importe quoi. Absolument pas. Mais en vivant pleinement pour la réalité, la réalité supérieure, en vivant dans le calme et l'équilibre, alors l'insulte ne vous touchera plus. L'agression des autres ne vous touchera plus.
Parce que, sitôt que votre pensée devient pure, l'équilibre se crée en vous.
Équilibre
Pourquoi est-ce que les gens sont déséquilibrés ? Pourquoi est-ce que cette chose, que l'on peut considérer comme une maladie à l'heure actuelle, pourquoi est-ce que cette maladie existe, le déséquilibre ?
Parce que, justement, l'individu ne sait plus à quoi se référer pour entretenir, en lui, l'équilibre. Parce que c'est une chose dont on ne lui a jamais parlé.
Je suis sûr que si vous faites deux minutes de réflexion et que vous vous demandez profondément, en vous-même :
"Qu'est-ce que peut bien être l'équilibre ?"
Vous n'y trouverez aucune réponse.
Par contre, si je vous demande de réfléchir sur ce qu'est la joie ou la tristesse qui sont les extrêmes de cet équilibre, vous allez pouvoir me répondre parce que vous l'avez senti, vous l'avez expérimenté.
Mais le juste milieu, ce neutre, personne ne le connaît.
Parce que cette chose, justement, ne fait pas partie des enseignements de ce monde. C'est un problème de civilisation. Cette civilisation n'est pas encore justement suffisamment réveillée, suffisamment soucieuse de la Réalité, soucieuse des choses justes, pour que l'équilibre, avant tout, soit enseigné aux enfants.
On leur enseigne plutôt le déséquilibre.
Ouvrez les livres, vos romans : eh on raconte les passions, les drames, des passions qui mènent jusqu'au meurtre ou jusqu'au suicide. Regardez votre télévision : eh les films ne racontent aussi que des passions, qui mènent aux extrêmes. Rien n'est fait pour l'équilibre et pourtant tout le monde court vers son médecin pour se faire soigner.
Tout le monde va voir le petit conseilleur du coin, que ce soit le cousin, la tante ou le voisin. Tout le monde allait autrefois se confesser. Tout le monde a besoin de se décharger et de trouver un guide.
L'humanité engendre son propre mal, parce que, justement, elle n'a encore pas compris que l'humain est quelque chose de précieux et qu'il faut, comme une plante, couver chaque créature, faire grandir avec des tuteurs chaque créature.
L'humanité se comporte très mal.
Les hommes se comportent mal les uns envers les autres. Regardez ce que l'on vous apprend à l'école. À devenir très fort, à gagner de l'argent par exemple, à avoir un métier performant et, si vous avez le malheur de ne pas avoir une intelligence suffisante pour justement comprendre ce qui est enseigné, alors on vous apprend à accepter votre statut de "pauvre", votre statut de "dégénéré".
On ne vous apprend absolument pas à être des gens équilibrés et épanouis, parce que cette société, justement, n'a que faire de l'humain !
L'Humain
Les gens entre eux se comportent comme s'il s'agissait de s'exploiter les uns les autres, de se dominer les uns les autres, de se dépasser les uns les autres.
Tant qu'un homme voudra dominer l'autre, eh bien, forcément il y en aura un qui sera déséquilibré.
Parce que comment être en paix avec vous-même, si vous pensez que vous êtes inférieur, si vous pensez que le monde est affreux, si vous pensez que le monde vous domine et vous maltraite ? C'est impossible !
Même pour ceux qui voudraient trouver le refuge dans la foi, et que ce serait une foi aveugle, cela ne les aiderait à rien. Il faut avant tout rechercher l'équilibre, c'est ce que je dis toujours.
Je n'engage pas forcément les gens à aller vers Dieu ou vers la foi ou vers la Lumière. Absolument pas ! Je ne suis pas un prêcheur, qui veut forcer des brebis à retrouver le troupeau de Dieu. Absolument pas !
Je veux tout simplement vous permettre d'être des gens libres et épanouis. Et par cette liberté, vous irez vous-même à la Lumière, sans que personne n'aille vous chercher. Parce que ça sera naturel.
La foi doit être quelque chose de naturel. Pas artificielle, quand elle est vécue, justement, comme un refuge, quand elle est stimulée en excitant, chez les autres, le sens de la culpabilité. Non.
Donc comment créer cet équilibre ?
J'en ai déjà parlé longuement. Et les frères pourront t'expliquer ce que j'ai dit. Mais, avant tout, à toi personnellement, je te précise.
Il faut que tu contemples le monde comme étant le jeu obscur et maladroit de millions d'enfants désemparés et aveugles. Lorsque tu auras compris, que les hommes sont en train de jouer ce jeu stupide, mais que pour eux c'est la seule réalité, qu'ils ne croient en rien d'autre, alors tu seras hors de ce jeu de massacre. Et, même si un d'entre eux vient te faire du mal, tu ne ressentiras pas le mal comme une domination de leur force sur toi.
Tu sentiras la douleur, mais tu ne seras pas envahie, ni submergée, ni déséquilibrée par la douleur. Tu sentiras la douleur, parce que tu es un être humain. Parce que tu ne vis pas dans les nuages. Parce que Dieu n'est pas un refuge. Mais tu ne seras pas déséquilibrée. Tu ne seras pas atteinte. Et tu pourras ainsi trouver le repos, ainsi trouver la délivrance, ainsi trouver le soulagement.
Alors que la chose est impossible pour celui qui subit le monde.
Je voudrais que cette notion soit claire dans les esprits de chacun. Le monde, les hommes, vivent leur réalité. Celles qu'il se sont créée avec les siècles. Donc, puisque cette réalité est un code silencieux qu'ils entretiennent entre eux, personne ne vous demande de participer à leur code.
Si, par exemple, en bas de chez vous, il y a des individus qui se réunissent et qui se mettent à boire, à boire, à boire, jusqu'à en devenir saoul. Et que vous savez que être saoul n'est pas bon. Qui peut vous obliger à rejoindre cette troupe et à vous saouler avec eux ? Personne ! Si ce n'est votre volonté ou votre faiblesse, votre découragement.
Et même si un jour c'est la ville tout entière qui se comporte comme cela. Et même si un jour c'est le monde tout entier qui se comporte de la sorte. Personne, aucune loi, ne vous oblige à les rejoindre.
Il y a l'effet de la majorité, qui implique les gens à jouer ce jeu morbide.
"Si c'est la majorité alors c'est forcément la normalité", se disent-ils.
Normalité
Le nombre ne révèle pas ce qui est réel. Dans le cas, justement, des choses cosmiques ce serait plutôt le contraire ! Si les hommes en masse exercent la débauche, est-ce que c'est pour cela que vous allez trouver la débauche normale ? Non.
Pour la débauche vous avez l'esprit clair. Vous savez que cela n'est pas à exercer, même si des millions d'hommes sont en train de l'exercer. Alors, pour les autres choses, comme justement, le sentiment d'agression, le sentiment d'humiliation, pour ces autres choses-là, pourquoi ne pas avoir le même réflexe ?
Parce qu'il s'agit, en fait, exactement de la même attitude.
Le fait que vous souffriez, ne va jamais retirer de la bouche de l'autre l'insulte. Le fait que vous vous mettiez à pleurer, ne va jamais le changer, lui.
Donc pourquoi prendre sur vous une souffrance, qui ne va rien changer au monde ?
Avec les énergies de ces souffrances inutiles, nous pourrions changer le monde, nous, si vous nous les donniez ! Mais vous êtes là, inutilement, en train de pleurer, de vous plaindre, de souffrir. Et cela est complètement inutile !
Si tu veux que plus jamais un homme soit capable d'insulter un autre homme, et qu'ainsi l'insulte déserte la Terre, il ne faut pas que tu te mettes à souffrir de son insulte.
Il faut, qu'au contraire, tu sortes en toi tout l'équilibre que tu dois avoir, et que tu essayes d'enseigner, à celui qui a insulté, que sa parole est mauvaise, que sa parole est néfaste, qu'il se fait du mal à lui-même, parce que cela révèle, justement, un individu qui a des problèmes.
Donc, toutes ces choses qui encombrent le monde, qui l'empêchent d'être heureux, il ne faut pas les vivre. Il faut au contraire leur faire face et essayer de les changer. Sinon comment accuser le monde de ce qu'il est, si vous n'essayez jamais de changer le monde ?
Changer le monde
Donc je te le dis : à un homme qui fait du mal, à cet homme-là, ne pense rien, ne lui envoie aucune pensée. Essaye de l'instruire, prends-le tel qu'il est, comme un enfant mal lavé, mal chaussé, mal habillé, ébouriffé, et essaye d'en faire un roi. C'est dans le pouvoir des hommes de s'aider les uns les autres, de s'améliorer les uns les autres.
Mais pour que justement cet échange ait lieu, il faut que chacun se sente le pouvoir d'instruire l'autre et se sente le devoir, aussi, d'aider l'autre. Au lieu de subir le problème que l'autre vit, finalement, que pour lui-même.
Parce que quelqu'un qui, par exemple, a l'habitude d'agresser l'autre, cet homme qui a cette habitude, n'est pas un homme normal, il a un problème quelque part. Tu le comprends bien. Donc, pourquoi est-ce que, toi, tu te mettrais à souffrir de quelque chose, d'un problème, qui n'appartient qu'à lui ? Aie l'esprit clair, aie la connaissance ! Garde ton calme et ta lucidité et essaye de trouver ce qui, chez lui, justement, l'empêche d'être un homme cordial, et apprends-lui la cordialité.
Ce n'est que comme cela que tu pourras être libéré du monde, parce que le monde sera, en fait, libéré de lui-même. Il faut que vous ayez ce souci entre vous.
Alors, dès demain, ne vous installez pas sur la place publique en vous disant :
"Maintenant je vais être le grand prêcheur de la Vérité ! Et puis, je vais changer tous les défauts des gens en qualité, je vais remarquer chez eux tout ce qui ne va pas ! Etc."
Ça ne va pas fonctionner.
Parce qu'il faut d'abord trouver, en vous, l'équilibre, parce que si vous essayez d'aller changer les autres, alors que vous-même vous seriez, par exemple, encore capable des choses que vous reprochez aux autres, eh bien, vous ne pourrez avoir aucune action.
Pourquoi ?
Non pas parce que sur un plan de la morale vous ne serez pas dignes, absolument pas. C'est sur le plan tout simplement des énergies et du témoignage, que ça ne fonctionnera pas.
Les hommes, vous le savez, sont très friands de preuves, de preuves, de preuves.
Alors si vous dites à quelqu'un :
"Mais tu es trop coléreux, ça vient de tel et tel problème, pense à autre chose et tu ne seras plus coléreux."
Et puis, deux minutes après, vous, vous allez manifester la colère. Alors il va mettre en doute votre technique. Il va dire tout simplement :
"Mais tu me vends un pain qui ne me nourrira pas. Regarde-toi, tu as encore de la colère !"
Témoignage - Exemplarité
Donc, quoi que vous vouliez enseigner, il faut que vous en soyez, vous-même, le témoignage, pour que cela donne de la force aux gens d'appliquer ce que vous dites.
Parce que la foi des gens, pour l'instant, la croyance des gens, ne s'établit que sur la preuve.
Si vous parlez du bonheur et du bien-être, il faut que vous soyez la preuve du bonheur et du bien-être. Sinon tout le monde fuira votre Dieu et votre technique, en se disant :
"Finalement, il vaut mieux que je prenne les conseils de l'autre, qui me dit d'aller en boîte de nuit, qui me dit d'aller au bal, qui me dit d'aller dans les discothèques, parce que je le vois chaque lundi matin, il est rayonnant et il a un grand sourire et puis il siffle dans les couloirs du travail. Alors que l'autre, ce dévot, a la mine toujours pâle, toujours triste."
Donc il faut avoir souci du témoignage que vous rendez, mais sur un plan plus simpliste, pour que la chose soit accessible à tout le monde, sans que cela devienne un service.
Ayez tout simplement conscience que les autres sont en train d'exercer des irréalités. Être méchant c'est être irréel, parce que tout le monde sait que la seule réalité du cosmos c'est la Bonté, c'est l'Abondance, c'est la Chaleur, c'est l'Amour.
Alors que les hommes qui vivent dans le contraire, manifestent la méchanceté, l'aigreur, l'avarice, etc. Donc ne vivez plus dans ce pôle contraire et qui est négatif, vivez dans le pôle positif qui est la réalité.
Le monde, pour l'instant, vit le côté négatif de la création.
Pourquoi ?
Non pas parce que c'est la chose que Dieu aurait imposé à l'homme, absolument pas. Mais c'est parce que l'homme ne manifeste pas de Bonne Volonté. Il est, comme toujours, assailli par les mauvaises volontés et, dès qu'en lui son cœur, malgré tout, pur, essaye de parler des bonnes volontés qui sont en lui, il les étouffe.
Parce qu'il se dit :
"Mais non, si je suis gentil avec telle personne, je vais tout simplement passer pour un imbécile ! On sait très bien que la bonté ne paie pas ! Et puis, j'ai déjà fait du bien et on ne m'a jamais fait du bien à moi ! Au contraire, les gens que j'ai aidés sont venus me faire des problèmes. Et, à telle personne, j'ai donné et on ne m'a jamais rendu. Dieu, lui-même, ne se soucie pas de moi ! Je suis malade, j'ai des problèmes d'argent, etc."
Donc, même quand la bonté de l'homme parle, l'homme étouffe, parce qu'il se dit :
"Ce n'est pas la réalité de ce monde. La réalité de ce monde, c'est d'être le plus fort, la réalité de ce monde c'est de ne pas se laisser duper, la réalité de ce monde c'est de dominer les autres !"
Et alors, ils entrent dans le cercle infernal et ils n'en sortent plus.
Alors, je ne veux pas dire que vous devez aller, comme des petits anges ou comme des agneaux fragiles, parce que seule la bonté habite votre cœur, vous ne devez pas aller dans ce sens-là dans le monde. La bonté et la Lumière doivent habiter votre cœur, mais l'intelligence doit guider votre langue et vos gestes.
Intelligence
Faites du bien à tous ceux qui en ont besoin, mais soyez conscients que le bien que vous faites est un bien gratuit, et ainsi vous ne serez pas étonnés de ne rien recevoir. Faites du bien, mais ayez conscience que le bien physique matériel ne vous reviendra pas nécessairement en retour, et surtout pas de la part des gens que vous aidez. Ce qui ne veut pas dire que le bien ne vous reviendra jamais en retour, absolument pas, il vous reviendra mais sous bien d'autres formes.
Par exemple, demain vous allez aider votre voisine à faire le ménage chez elle et ses commissions, parce qu'elle est malade. La plupart des réactions mentales humaines va être de penser qu'elle vous doit, finalement, une bonne action. Et ainsi, dès que vous vous trouverez vous-même malade, vous allez espérer que votre voisine va venir. Et c'est une tragédie si elle ne vient pas.
Alors que Dieu a fait chaque homme libre, vous avez exercé votre liberté en allant l'aider, mais elle a aussi le droit d'exercer sa liberté en ne venant pas vous aider.
Alors de qui attendre le retour ?
Eh bien, vous devez l'attendre à tout instant et de nulle part en fait. Vous devez être prédisposition à recevoir le bien, vous ne devez pas penser comment vous allez recevoir ce bien, et de qui, et sous quelle forme. Parce que, par exemple, l'action que vous avez eue envers votre voisine et qui ne va pas se trouver manifestée quand vous, vous aurez besoin parce que vous serez malade. Mais elle a été comptabilisée, admettons pour donner une image, elle a été comptabilisée par votre guide et les maîtres.
Et ils peuvent juger que pour vous il sera plus capital de vous aider, par exemple, dans 10 ans, lorsque vous aurez une grave maladie, ou lorsque vous aurez envie de faire une démarche auprès d'une banque, ou lorsque vous aurez besoin de quelqu'un d'autre etc.
Ils vont juger plus important de garder cette provision, en quelque sorte, pour plus tard, puisqu'ils connaissent votre destin, plutôt que de la dépenser immédiatement parce que le rhume vous retient sur votre matelas.
Les formes du Bien sont innombrables et imprévisibles.
Mais l'homme qui sait et qui vit dans la Réalité sait reconnaître ses formes, et il le remercie chaque jour, même s'il n'a pas reçu, parce qu'il sait qu'un jour, immanquablement, il recevra énormément.
Donc pour revenir au problème initial : l'agression.
Vous indiquer comment vous sortir de ce climat, implique immanquablement que je vous parle naturellement d'un comportement spirituel aussi.
Spiritualité
Étant donné que maintenant l'aspect psychologique a été dépassé, que la notion d'équilibre a été relevée, vous devez entrer dans les notions de spiritualité. Parce que, pour ensuite trouver des raisons de maintenir cet équilibre, il vous faut connaître les éléments qui mènent le monde spirituel.
Parce que demain vous pouvez être de très bonne volonté et vous dire :
"Bon. Je remonte mes manches ! Il faut changer le monde ! Je prends mon courage à deux mains ! Je ne dis plus rien à ceux qui m'insultent, je souris à ceux qui me frappent, je ne dis plus rien si on me vole, je sais qu'on me rendra."
Mais tout cet équilibre est fragile, parce qu'il est simplement élevé par la force de votre conviction mentale et le mental n'est qu'un fétu de paille. Un jour vous croyez à quelque chose, le lendemain vous n'y croyez plus. Observez vos opinions, comme elles changent d'un jour à l'autre, d'une année à l'autre, d'un cycle à l'autre. Donc, un jour, immanquablement, vous vous direz : "Finalement, ça ne vaut rien cette théorie !"
Donc qu'est-ce que c'est qui va édifier votre conviction mentale en une foi spirituelle ?
C'est justement la connaissance des principes mêmes de la spiritualité. Et ainsi vous trouverez un justificatif pour chacune de vos actions, chacune de vos pensées.
Il faut vous nourrir de Connaissance, autant que de Foi et de Lumière. Une foi sans la connaissance ne va pas bien loin, même si elle a commencé à cause de la pureté du cœur et pas à cause de la superstition. Une foi sans la connaissance, je vous le dis, ne va pas très loin.
Il faut étayer, dignifier, en sorte, cette foi pour qu'elle devienne justement une Lumière de l'Esprit et pas simplement une dilatation du cœur.
Les exaltations religieuses ne durent pas parce qu'elles sont soumises, comme vos émotions, au mental. Et le mental, un jour, s'il décide que ces choses-là ne valent plus rien et qu'il entre en crise, parce que vous aurez été éprouvé sur plusieurs plans, eh bien votre foi va tomber. Tandis que si vous avez la connaissance juste, des principes cosmiques, des réalités cosmiques, alors rien ne pourra vous ébranler.
L'homme de connaissance est pour nous aussi cher que l'homme de la foi. Parce qu'une foi sans connaissance ne tient pas, mais en même temps la connaissance sans la foi manque un petit peu d'amour.
Il ne faut jamais négliger les deux pôles qui vous habitent.
Qu'êtes-vous lorsque vous vivez ? Vous vous rendez compte que vous pensez et que vous éprouvez. Donc vous êtes un cœur et un esprit. Et développer l'un sans développer l'autre, c'est être une moitié et pas un entier.
C'est pour cela que les religions sont toutes en train de mourir. Parce que ces religions ne sont pas des entiers, donc elles ne sont pas universelles.
À l'heure actuelle tout le monde attend la religion universelle, le messie universel, etc. C'est un mot à la mode, c'est presque devenu un slogan : l'Universalité !
Parce que, justement, les hommes ont compris, qu'à n'être "que" religieux, cela n'était pas entrer dans le bonheur. Puisque toute la vie physique, toute la vie mentale, morale, psychologique, leur restait un problème.
Et ils ont compris que n'être qu'un individu, justement, terrestre, occupé de la connaissance de la Terre, de la science, de la psychologie, de la psychiatrie, de la médecine, etc., cela ne menait pas non plus à une finalité. Puisque tout ce qui est science maintenant bute à un certain plan. Comme s'ils étaient allés, finalement, au bout de la matière.
Et comme ces peuples d'autrefois, qui ne voulaient pas s'engager sur l'océan parce qu'ils croyaient que la Terre était plate comme une assiette et qu'un jour, qu'à un moment donné, la Terre finissait, et qu'ils tombaient dans le vide s'ils partaient sur la mer avec leur bateau. Eh bien, l'homme avec la connaissance matérialiste n'ose pas aller dans l'au-delà.
Donc il faut faire maintenant une synthèse des deux. Et c'est l'Universalité qui vous est promise, justement. Mais développez-la aussi en vous-même comme des individus d'avant-garde. N'attendez pas qu'elle arrive. Soyez maintenant !
Développez le cœur et l'esprit. Ayez la Connaissance et ayez l'Amour. Ayez la Foi et ayez la Sagesse. Parce que comment appliquer votre Amour si vous n'avez pas la Sagesse ? Ce sera un amour tous azimuts qui va flamber tous les environs.
Amour - Sagesse
L'Amour doit être donné avec Sagesse. Et, d'autant plus qu'il sera donné avec sagesse, il sera de l'Amour Vrai et profond, et non pas simplement une satisfaction personnelle et le jeu du miroir qui recommence.
Quand vous faites du bien à quelqu'un, observez-vous. Votre pensée est alors, à ce moment-là, comme un miroir dans lequel vous vous contemplez. Et si vous agissez bien, vous vous trouvez beau. Si vous agissez mal, vous vous trouvez laid.
Agir avec sagesse, c'est détruire ce miroir de la pensée, justement. De la pensée contrôlée par les extrêmes, dont je parlais tout à l'heure.
La pensée qui n'est plus que neutralité, qui, donc, ne vit que par votre équilibre, cette pensée-là ne fait pas miroir, elle fait canal.
Canal de l'énergie christique.
Canal pour être un serviteur.
Canal pour aider encore plus.
Canal pour aimer encore plus.
Canal qui va vous permettre de vous développer vous-même.
Pensée pure
Une pensée pure, j'insiste toujours là-dessus, est une pensée qui ne pense plus.
C'est une pensée qui ne se juge plus elle-même.
C'est une pensée qui ne se regarde plus elle-même.
C'est une pensée qui est semblable à celle de Dieu et qui, par sa ressemblance, permet à Dieu de s'exprimer.
Si les hommes veulent devenir des canaux, c'est-à-dire des serviteurs, sur un plan énergétique, comme sur un plan tout simple de l'inspiration, par exemple, ces gens-là doivent avoir le souci d'être des pensées pures.
Au lieu d'être dans la joie et la tristesse, c'est être sans cesse et de balancer dans un ou dans l'autre plateau de la balance, comme des girouettes, non.
Être un canal, c'est être fixe.
Donc, ceux qui veulent devenir des serviteurs, doivent cultiver cet équilibre, cette centralisation dont je parle, et ainsi toute leur pensée est sous leur contrôle.
Et avoir une pensée sous le contrôle, c'est justement, et en même temps, sortir de la domination qu'exerce le monde et son irréalité sur vous.
Donc, en étant ou en voulant devenir serviteur, immanquablement vous marchez vers la perfection.
Parce que, le souci même d'être un canal, chaque jour plus performant, chaque jour plus parfait, pour aider davantage, pour soulager davantage, va vous impliquer, va vous forcer à contrôler votre pensée, à acquérir de la sagesse, à dilater votre cœur pour aimer.
Et alors, ne serait-ce que par amour pour les autres, vous allez devenir semblable à Dieu.
Et c'est pour cela qu'il existe une voie, une voie que l'on appelle "la voie de la dévotion et du service". Et cette voie-là a été faite par les hommes, parce qu'ils ont compris que, pour ceux qui avaient cette attitude intérieure, de vouloir servir coûte que coûte pour aider les autres, pour soulager, ils ont compris que là se trouvait en même temps une porte pour aller vers Dieu.
Mais moi ce que je vous propose, c'est de ne pas vivre le service comme un service, justement. Vivez toutes les choses du monde comme un service et ainsi vous serez un homme et une femme complet et complète.
Que votre but dans la vie ne soit pas simplement d'aller soulager votre voisin, mais qu'il soit d'aller soulager le voisin, d'acquérir de la connaissance, de devenir parfait, de contrôler votre pensée, etc.
Et ainsi vous développerez votre totalité et vous n'aurez pas à revenir pour re-développer un petit morceau, et puis une prochaine vie un autre petit morceau, etc.
Prenez-vous en main comme une totalité et développez la totalité que vous formez.
À quel moment, dans la vie d’un être humain, l’énergie divine apparaît-elle ? Est-ce à l’état embryonnaire ou est-ce à la naissance ?
L'énergie divine. Mais qu'est-ce que cela veut dire ?
L'individu est lui-même une énergie. Donc le fait d'incorporer une énergie divine, comme s'il s'agissait de développer sa propre énergie de pouvoir, que l'on appelle aussi Kundalini, ou d'incorporer une énergie spécifique, pouvant lui donner, par exemple, l'Esprit, comme disent certains. Cette énergie-là ne s'éveille pas à un moment particulier, cyclique, prévu.
Il est dans la volonté de l'individu de la développer.
Naturellement, s'il a eu la volonté autrefois, avant, et qu'il a déjà en lui donc cette force, immanquablement, même s'il n'est qu'un bébé de deux mois, il la possèdera à la naissance. Mais l'individu qui n'a jamais voulu être de Bonne Volonté, pourra mourir cent fois et renaître cent fois, il ne l'aura jamais.
Donc l'énergie divine, visualisée comme une descente, donnant l'âme en fait, mais l'âme en tant que Lumière, cette énergie-là descend quand l'individu le veut, quand lui-même fait les démarches pour être la coupe qui va la recevoir. Parce que, pourquoi est-ce que l'énergie divine descendrait sur vous, même si vous la voulez, même si vous priez pour, même si vous la désirez, pourquoi est-ce qu'elle descendrait sur vous si vous continuez à être habité par les ignorances, si vous continuez à faire partie de cette irréalité du monde ?
Ça ne servira à rien.
Ça ne servira à rien parce qu'elle ne pourra pas rester en vous. Elle ne fera que vous effleurer et vous en serez même inconscients. De la même manière qu'un individu qui aurait, par exemple, tout son système de température du corps complètement annihilé, ne pourrait pas plus sentir le froid que le chaud. Pour qu'il puisse sentir le froid et le chaud, il faut que tout son système de perception se réveille. Il en est de même pour votre conscience.
La Lumière divine, qu'est-ce que c'est ? L'énergie divine, qu'est-ce que c'est ?
Énergie divine & Conscience
L'énergie c'est toujours de la conscience. La conscience est énergie et l'énergie est conscience. Et du fait même que la conscience est énergie, l'énergie, en se projetant, donne la matière et c'est ainsi que la matière, elle-même, est énergie et conscience. Et c'est pour cela que certains disent qu'il faut voir Dieu en tout, qu'il faut voir la Lumière en tout.
Donc l'énergie quand est-ce qu'elle vient ? Le jour où l'individu a la conscience vibrant au même degré que l'énergie, justement, correspondante.
Alors l'énergie descend pour, d'une certaine manière, concrétiser l'état de conscience et en faire la nature de l'individu et lui permettre de rayonner en pouvoir, par exemple, le niveau de conscience atteint.
C'est pour cela que Jésus avait tous les pouvoirs. Parce qu'il avait atteint un plan de conscience où se trouvaient, en même temps, toutes les énergies pour manifester tout ce dont il avait besoin. Et c'est pour ça qu'il a dit aux hommes :
"Vous pouvez faire pareil que ce que j'ai fait et encore plus que moi".
Parce qu'il s'agit de Bonne Volonté.
Il ne s'agit pas que Dieu, à un moment donné, parce que vous avez beaucoup souffert, parce que vous avez beaucoup prié, parce que vous avez beaucoup pensé à lui. Il ne s'agit pas que Dieu soit attiré par ce genre de comportement et d'un seul coup il décide de vous envoyer l'esprit ou l'énergie ou l'initiation. Non. Dieu pose son cœur et son œil sur tous ses enfants et à tout moment, mais c'est à l'enfant d'écarquiller ses paupières pour voir ce qui se passe et recevoir ce qui est donné.
Donc l'évolution se passe où ?
Toujours et encore une fois, à l'intérieur de vous-même.
Toujours et encore une fois, c'est vous vis-à-vis de vous-même.
Quand est-ce qu'elle vient cette énergie ?
Je te le dis, quand la conscience s'est élevée au niveau où l'énergie pouvait descendre. Envoyer l'énergie avant, cela ne serait pas ressenti sur un plan de conscience, par contre sur un plan du corps éthérique, du corps astral et du corps physique, cela pourrait être ressenti mais de manière désastreuse, parce que l'individu plutôt que d'être béni pourrait être tué.
Regarde dans la Bible, ce qui est écrit à propos de ceux qui ont touché l'arche et qui n'étaient pas prêts pour la toucher. Ils sont tombés morts, électrocutés. L'énergie est quelque chose de fantastique mais d'extrêmement dangereux.
Pourquoi ?
Parce que les énergies ne sont pas simplement les bontés du bon Dieu. Les énergies sont des fréquences.
Vous connaissez exactement ce qu'il vous en coûte de mettre les doigts dans un interrupteur. Eh bien, c'est exactement ce qui se passerait si un maître, par pitié pour vous, venait vous initier. C'est exactement ce qui se passerait, parce qu'il n'y a pas de différence entre la nature et les effets de l'électricité et la nature et les effets de l'énergie cosmique. C'est exactement pareil.
Alors d'où vient la possibilité d'intégrer cette énergie et ses énergies ?
Eh bien, de la même manière qu'il vous faut un transformateur entre, justement, une prise de courant et une ampoule qui ne serait pas capable d'être branchée dessus, comme l'est le plan physique, le corps physique, par rapport aux énergies divines.
De la même manière qu'il y a ce transformateur, eh bien, il y a votre corps éthérique, votre corps astral, votre corps mental.
Et tous ces corps doivent vibrer et transformer les énergies pour les rendre, justement, utilisables sur un plan physique.
Mais ces corps-là, ces différents corps, comment apprennent-ils à transformer et à incorporer ? Eh bien, ils l'apprennent par l'effet de votre Bonne Volonté à évoluer.
Parce que prenez un individu qui se comporte de manière profane, triviale. Si vous pouviez prendre le taux vibratoire de son corps astral, vous apercevriez que ces vibrations sont très grossières. Mais, par contre, il n'appartient qu'à lui de les subtiliser en changeant de comportement. Parce qu'un geste, une pensée, véhicule de l'énergie.
Vous n'êtes que de l'énergie, en vérité.
Puisque vous n'êtes pas cela alors qu'êtes-vous ? Vous n'êtes que de l'énergie. Donc votre pensée, lorsqu'elle s'articule, votre geste, lorsqu'il se manifeste, déclenchent des énergies. Des énergies qui sont le reflet de ce que vous êtes, mais qui, en même temps, vous solidifient dans ce que vous êtes.
C'est-à-dire qu'un individu qui voudrait cesser d'être, par exemple, avare, ne pourra pas cesser d'être avare tant qu'il se dit, "je ne veux pas être avare". Il va falloir qu'il cesse d'être avare. Et ainsi toutes les énergies vont changer parce qu'il aura agi autrement. C'est pour ça que, l'autre jour, j'ai dit : si un défaut vous ennuie dans votre personnalité, ne vous culpabilisez pas, faites développer l'inverse de ce défaut. L'inverse qui est, justement, une qualité.
Et ainsi vous allez annuler le défaut. Parce que vous allez vivre une autre énergie et incorporer une autre énergie.
Donc pour habituer ces différents corps à incorporer les énergies divines, il faut que vous deveniez divin, que vous appreniez à ces différents corps à devenir divin.
Alors que faire avec le plan astral, avec votre corps astral ? Que faire avec ce corps-là, qui est celui des sensations, des émotions. Comment le diviniser ?
Eh bien, encore une fois, par la Sagesse, un homme ne devient Dieu que s'il devient sage. Par la Sagesse, connaître ce qui, en vous, vous rend émotionnel.
C'est le plan astral.
Connaître ce qui, en vous, va vous incliner, par exemple, à être méchant ou brutal ou coléreux ou nerveux, etc. Et si vous savez que cela n'est pas vous, mais que c'est votre corps astral, qui lui-même peut être, par exemple, inspiré ou à demi conditionné par votre ciel de naissance, l'astrologie.
L'astrologie ne doit pas être vécue comme un joug de la fatalité, mais comme des forces dans lesquelles vous devez aller puiser, pour manifester la vie que, vous, vous avez envie de manifester.
Donc si vous savez que, par exemple, ce qui est nerveux en vous ce n'est pas vous, mais que c'est votre corps astral, parce que deux minutes avant, quelqu'un vous a un petit peu excité avec une parole, qui est venue froisser votre corps astral. Ou bien parce qu'il y a une certaine planète qui vous rend, d'une certaine manière, très irascible. Mais cette planète ne vous commande pas. Cette planète ne fait que vous envoyer une énergie et vous en faites ce que vous voulez de cette énergie. Et dans une énergie il y a toujours le positif et le négatif. C'est-à-dire que si vous voulez vivre cette énergie planétaire comme une source de colère, eh bien libre à vous ! Mais si vous regardez un petit peu plus loin, cette source de vibration planétaire vous apporte tout le contraire.
Mais si vous vous situez dans la gamme vibratoire, trop basse ou trop profane, alors l'énergie envoyée des planètes va être vécue, par vous, dans leur aspect négatif, au lieu qu'elle soit vécue dans leur aspect positif.
Donc je reviens à nos corps.
Quand vous savez que ce n'est pas vous qui êtes de mauvaise humeur, mais que c'est votre corps astral, vous n'avez qu'à tout simplement avec sagesse contrôler votre corps astral.
Contrôle
Alors quand je dis cela, j'entends des esprits qui se disent : "Mais alors si je n'ai plus droit à ma colère, si je ne vais plus pouvoir manifester mon humeur, si je n'ai plus droit à ma personnalité..."
Eh bien, si vous voulez de cette personnalité-là, je vous la laisse ! Mais alors, il ne faut pas vous plaindre d'être malheureux, il ne faut pas vous plaindre de subir le monde, il ne faut pas vous plaindre de mourir. Moi je vous dis ce que vous devez lâcher pour pouvoir être dans l'équilibre et le bonheur. Mais si le lâcher ne vous inspire pas et ne vous plaît pas, je ne vous y forcerai jamais, comme personne ne vous y a jamais forcé.
Alors contrôlez votre corps astral. Vous contrôlez bien votre main, votre bras. Vous ne laissez pas votre bras d'un seul coup se promener et envoyer à votre voisin des gifles incontrôlées, ou se mettre soudainement à faire n'importe quel geste, alors que vous aviez envie de faire un autre geste. Vous contrôlez votre bras, parce que vous voulez que votre bras fasse la chose que vous avez envie de faire. Eh bien, contrôlez votre corps astral de cette même manière.
Que voulez-vous dans la vie ? Vous voulez être heureux ?
Alors contrôlez votre corps astral pour qu'il n'ait plus jamais à vous envoyer d'émotions négatives, de tristesse, de malheur, de complexe, etc.
De la même manière que vous contrôlez ce bras, contrôlez votre corps astral parce que votre corps astral ne vaut pas plus que votre bras. Vous lui donnez énormément d'importance, parce que vous ne savez pas à quel point il est stupide ! Vous lui donnez énormément d'importance, parce que vous ne savez pas à quel point il est vil, à quel point il vous retient dans la fange, à quel point il vous empêche d'être heureux ! Et, pourtant, vous cherchez le bonheur.
Et pour votre pensée c'est pareil, vous avez des fantasmes, des désirs inassouvis, des cauchemars, des problèmes, des pensées négatives qui vous assaillent, ou trop de rêves qui vous envahissent. Eh bien, contrôlez votre corps mental, parce que la pensée a aussi son corps et il s'appelle le corps mental.
Et tous ces corps se superposent autour de vous, et vous êtes la synthèse de tout cela.
Alors contrôlez votre corps mental, contrôlez votre pensée. De la même manière que vous ne laissez pas votre bras et votre jambe partir n'importe où.
Ah ! Votre tête aurait envie d'aller là, mais malheureusement les jambes sont parties ailleurs. Quel problème ! C'est ce qui se passe en vous, voyez combien c'est stupide ! Vous avez envie d'être heureux et vous perdez votre temps à être malheureux.
Vous avez envie de trouver la plénitude et vous perdez votre temps à être nerveux, en colère, à ne pas pardonner pour avoir la paix. Eh bien, c'est exactement pareil que si vous voudriez aller à New York et que votre jambe aille à Moscou. C'est exactement pareil. Vous voyez maintenant combien cela est enfantin.
Donc il faut réunir vos billes, comme vous dites vous même. Faire justement une unité. Savoir ce que vous voulez et y mettre de la bonne volonté. Et à partir du moment où vous savez ce que vous voulez et que vous vous connaissez sur un plan occulte, que vous connaissez ces différents corps, qui n'ont pas plus d'importance que vos orteils parce qu'ils ne sont que des instruments, donc des sous-fifres de votre âme. Et, pour l'instant, ils se plaisent à être les rois et à étouffer votre âme, à étouffer votre vie intérieure, votre cœur. Pas étonnant que des gens aient des malaises, qu'ils soient mal dans leur peau, déséquilibrés, etc.
Je vous le dis, la pensée, le sentiment, ces choses-là ne sont que des sous-fifres, des instruments de votre âme.
À vous donc de les diriger en tant qu'instruments. Ne vous laissez pas vivre par ces instruments. Si vous vous laissez vivre par ces instruments, immanquablement, ils vous détruiront parce qu'ils n'ont pas de conscience.
Ils n'ont pas de conscience.
Prenez le corps astral. Eh bien vous n'y trouverez que des émotions, et les plus fortes possibles ! Mais nulle part la conscience. Parce que si le corps astral avait la conscience, il ne serait pas fou au point de se détruire lui-même et d'entretenir des émotions fortes et des émotions négatives.
Et pareil pour le plan mental, il n'a pas de conscience. Il fonctionne comme un robot. Il dit : "je pense, je pense, je pense, je pense, je pense."
Et le corps astral il dit : "j'éprouve, j'éprouve, j'éprouve, j'éprouve, j'éprouve."
Et l'homme ou la femme que vous êtes se dit : "Ah, je pense ! Ah, j'éprouve !", et vous êtes dupe.
C'est comme si l'homme qui pédale sur son vélo, se mettrait à s'identifier à son vélo et se dire : "Tiens je roule !". Et puis dès qu'un pneu crève il se dit : "Oh, j'ai mal partout !"
La Coupe
Vous n'êtes pas votre instrument, vous n'êtes pas votre véhicule. Votre véhicule reçoit ce que vous êtes, comme la coupe reçoit l'hostie et le vin. Il vous faut être des coupes mais pour recevoir le vin, pour recevoir l'hostie, cette coupe avant tout doit être creuse. Essayez de mettre du vin et de plonger l'hostie dans une coupe, qui elle-même est saturée de boue et de pierre. Eh bien, le vin va déborder sur les côtés.
C'est ce que je vous disais tout à l'heure, quand, justement, j'expliquais que l'énergie divine ne peut descendre sur vous que le jour où vous êtes prêt à la recevoir. Pour qu'elle ait une chance de s'intégrer à vous.
Alors comment creuser votre coupe ? Comment devenir vide ? Non pas sans personnalité mais simplement devenir le réceptacle des énergies divines. Eh bien, il faut justement soustraire toutes les énergies terrestres. Et ce n'est pas compliqué.
Votre personnalité sera toujours là, puisque la coupe existe. La coupe elle est là, c'est un relief. Et chaque coupe est différente. Chaque coupe est plus ou moins grande. Il y en a en or, en argent, il y en a en bois, en terre cuite, des décorées, des pas décorées. Ça c'est votre personnalité, c'est votre teinte et elle restera.
Donc aller vers Dieu cela ne veut pas dire devenir une fourmi divine parmi les autres fourmis pour ne satisfaire que la reine. Absolument pas. Votre personnalité va rester mais votre personnalité ne sera plus saturée de choses grossières. Votre coupe ne sera plus remplie de boue et de pierre. Toutes ces émotions négatives seront parties, toutes ces pensées négatives seront parties, tous ces défauts seront partis.
Et le fait même de devenir la perfection, vous remplit d'énergie divine.
Dès qu'il arrive un peu de vide, eh bien, l'eau descend pour participer au nettoyage. Elle descend sur vous et elle participe à vos efforts, elle vous encourage, elle force aussi, d'une certaine manière, pour que cela aille plus vite, puisque vous voulez aller plus vite.
Alors, si vous voulez aller vers le Bonheur, si vous voulez aller vers la plénitude ou vers Dieu, avant tout, je vous en supplie, ne cherchez pas un maître, ne cherchez pas non plus le livre le plus savant, ne vous plongez pas dans la Bible, ne vous demandez pas lequel est meilleur prophète : occupez-vous de vous !
Rendez propre ce temple, nettoyez ce temple, contrôlez les émotions, contrôlez les pensées, créez cet équilibre et, alors, vous serez plus à même d'apprécier le prophète, vous serez plus à même d'apprécier la Bible : vous serez digne de rencontrer le maître !
Tant que vous n'aurez pas nettoyé votre coupe, aucun maître ne viendra vers vous, aucun livre ne sera révélateur de la Vérité, rien ne pourra vous soulager. Parce que c'est comme quelqu'un qui aurait, par exemple, les doigts dans un piège, un piège à souris par exemple, et qui va vers tout le monde pour essayer d'être soulagé, et personne ne lui fait remarquer qu'il a un piège à souris sur les doigts.
« Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. »
Parce que les autres sont tout autant aveugles que lui, il ne sent que sa douleur et il ne voit pas ce qui produit sa douleur. Eh bien, vous êtes dans cet aveuglement, tout ce que vous savez c'est que vous êtes malheureux, tout ce que vous savez c'est que vous êtes mortel. Mais vous ne savez pas ce qui vous rend malheureux, ce qui vous fait mourir, et vous ne voulez pas le savoir, parce que sitôt qu'il s'agit de contrôler la cause de la mort et du malheur et bien l'homme s'assoit.
Il se dit : "C'est mon caractère d'être comme ça, c'est la fatalité, je suis né comme cela, je ressemble à mon père, je ressemble à ma mère, et puis on avait qu'à pas me battre quand j'étais petit et on m'a traumatisé et on m'a complexé..."
Donc l'individu qui réagit comme ça, ne se sent jamais concerné : "C'est les autres ! C'est les autres ! C'est le social ! C'est le monde !", et ce n'est jamais soi.
Le monde pourra vous faire du mal pendant des milliers d'années, si vous attendez que le monde s'arrête de vous faire du mal pour que vous puissiez rejoindre Dieu, eh bien vous aurez le temps de mourir des millions de fois, de souffrir, la torture.
Le monde ne va pas devenir parfait simplement pour que vous soyez heureux, le monde deviendra parfait le jour où vous serez parfait, le jour où vous serez heureux. Parce que, vous, vous venez là avec vos problèmes, avec vos questions, mais dehors il y en a autant et qui ont tout autant de problèmes et encore plus de problèmes.
Alors je vous le dis : Contrôle, Bonne Volonté, Sagesse, Amour, et la lumière n'est pas loin. Le maître vous attend si vous faites cela, le maître vous a déjà vu, à l'instant où vous avez pris la décision, il a déjà vu une petite bougie s'allumer et grandir sa flamme alors il s'est dit : "Tiens, mon Dieu. Une petite bougie qui veut devenir chandelier, rien que pour allumer tes églises et les autres bougies, ces autres hommes. Allons la soutenir ! Prenons garde au vent du nord !"
Et ils viendront vous protéger, vous soutenir dans votre effort.
Et pour ça il faut que vous le décidiez, que vous établissiez ces choses en vous comme une loi et que vous le fassiez. Si vous le décidez sans le faire, ça ne vaut rien ! Si vous dites, "oui, je sais, il faut le faire", et puis que vous ne passez jamais à l'acte, c'est comme une maison dont vous feriez les plans et que vous ne commencez jamais à bâtir. Et, le jour où l'orage arrive, à qui la faute ? Allez-vous accuser les maçons qui n'ont pas télépathiquement reçu votre message pour venir construire votre maison, ou allez-vous vous accuser, vous-même, de ne pas être allé vers les maçons pour leur dire qu'il était temps de bâtir une maison ?
Agir
Il en va de même avec les choses divines.
Faites les plans avec sagesse ! Contrôlez, donc, proposez-vous et agissez !
Et c'est par l'action que l'homme se rend différent, parce que l'action génère des énergies, qui le conditionnent vibratoirement à être ce qu'il fait et, à force de faire ainsi, il devient ce qu'il fait.
Les jours où vous êtes, par exemple, malheureux, eh bien souriez ! Ne vous dites pas : "oh c'est la pensée positive, j'affiche le sourire", mais, en dedans, ça pleure ! Non !
Souriez et essayez d'y croire. Et je vous garantis que vous n'aurez pas plus souri de trois fois, que le bonheur sera en vous, comme si jamais vous n'aviez souffert. Parce que le fait de produire quelque chose envoie une vibration qui vous conditionne.
C'est pour cela que l'homme ne peut devenir Dieu que s'il change, que s'il se comporte comme un dieu, mais se comporter comme un dieu, cela veut dire : ne plus être un homme de la Terre.
Résonance
Choisissez votre monde ! Comme je le dis souvent. Et agissez d'après les lois de ce monde et l'irréalité de ce monde-là changera. Puisque, vous, vous aurez changé votre irréalité en réalité, votre voisin va faire de même et quelqu'un sur un autre continent va faire de même et puis des centaines, et puis il seront des millions, et ainsi l'irréalité du monde va changer en réalité.
Mais il faut que tous se mettent à la tâche.
Attendre le messie est nul comme attitude ! Nul ! Ça ne sert à rien ! Même si vous priez soir et matin, même si vous offrez votre sang, c'est nul ! Parce que le messie n'aura aucun effet sur vous, si vous n'êtes pas déjà presque, vous-même, le messie.
Comment pourrez-vous reconnaître sa Parole ? Comment pourrez-vous reconnaître sa Lumière, si vous n'êtes pas lumineux quelque part ?
Comment est-ce que les ténèbres reconnaissent la Lumière ? Aucun moyen ! Elles ne connaissent qu'une chose c'est les ténèbres. Alors devenez cette lumière et vous vous apercevez que, partout autour de vous, des guides existent, des maîtres existent, que Dieu est omniprésent, que chaque chose est là pour vous instruire. Même un simple arbre, un simple animal, votre enfant, votre voisin, un événement social, un phénomène de la nature, vous rendrez compte que tout vous apporte une instruction, que tout est initiatique et que votre vie est extrêmement riche.
Mais, pour cela, il faut avoir l'esprit ouvert, l'œil ouvert, le cœur ouvert, et pas chargé de tous ces problèmes avec lesquels vous venez, problèmes psychologiques, affectifs, émotionnels, etc. Jetez-les au feu ! Faites un grand brasier, écrivez tout ce qui vous pèse, serrez fortement cette feuille contre vous, imaginez que c'est vous-même qui êtes dans la feuille et faites un immense feu et jetez-vous là-dedans, jetez ce papier, jetez tout ce que vous haïssez de vous-même, tout ce qui vous empêche d'être divin, jetez-le au feu ! Et sentez-vous devenir libre, différent ! Et contrôlez-vous pour perpétuer cette liberté et cette différence.
J'ai une question concernant l'astrologie.
[...] Tu as parlé des clefs de l'astrologie. Est-ce que tout est dans Alice Bailey, ou est-ce encore autre chose dont tu as parlé ?
Quand je veux parler de clefs à propos de l'astrologie, ce sont des clefs qui, d'une certaine manière, ne sont pas mises à disposition des humains. Même si elles sont écrites dans le livre et d'autres livres encore inconnus, parce qu'ils sont étrangers au monde occidental. Il y a dans l'astrologie toute la partie orientale qui contient ces clefs. Mais justement, le fait même qu'elles soient des clefs veut dire qu'elles ne sont pas visibles.
Pourquoi ?
Parce que quand il s'agit, justement, d'analyser des plans de conscience et plus des situations terrestres, parce que jusqu'à présent, dans le public, l'astrologie a permis l'analyse des phénomènes et des situations terrestres et de ces effets terrestres.
Maintenant, l'individu essaye de comprendre ce qu'il y a d'occulte dans l'astrologie. Elle essaye finalement, cette nouvelle astrologie, de se voir elle-même sur le plan de l'âme.
Alors que sont les clefs ?
Eh bien, pour qu'un individu puisse reconnaître les clefs, il faut qu'il ait un plan de conscience supérieur, ce qui ne veut pas dire qu'il va être incapable de concevoir l'astrologie sur un plan occulte, absolument pas, absolument pas !
Il va pouvoir avoir tout à fait un comportement occulte vis-à-vis de l'astrologie et pouvoir dire tout ce que telle ou telle planète en configuration avec une autre peut apporter sur un plan occulte. Mais là où la clef est nécessaire, c'est dans l'interprétation de cette figure, l'interprétation qui est à faire vis-à-vis de l'humain qui l'apporte. Comment savoir si l'individu se situe sur un plan occulte d'un premier, deuxième ou troisième degré ? Parce que même, justement, ce côté occulte de l'astrologie comporte plusieurs degrés.
Tu prends une planète qui est bien connue, justement, sur un plan occulte et qui se nomme Pluton.
Sur un plan occulte premier degré, tu sais très bien qu'elle va inspirer, permettre la magie.
Sur un deuxième plan, tu sais qu'elle va permettre la manipulation des énergies plus subtiles que celles utilisées pour la magie. Magie qui ne fait que dominer les esprits de la nature, les élémentaux, les forces basses. Donc dans son deuxième degré, elle va permettre d'utiliser les énergies plus subtiles de la planète.
Et dans un troisième degré, il s'agit tout simplement du pouvoir suprême de la Kundalini. Pluton, c'est Kundalini. C'est le pouvoir suprême, qui est dans tout l'Univers et dans chaque être. C'est pour ça qu'à l'heure actuelle, c'est la dernière planète connue et qui symbolise, en même temps, la renaissance spirituelle.
Pourquoi est-ce qu'elle symbolise la renaissance spirituelle ou bien, sur un plan physique, la mort ?
Parce que son symbole, c'est aussi le phénix. Et pour renaître à la vie éternelle, tu dois mourir à la vie terrestre.
Pluton, c'est Kundalini. Mais que fait-on avec Kundalini, avec la Force ?
Eh bien on fait de la magie noire, puis de la magie blanche, et, enfin, on procède à l'alchimie spirituelle. Alors c'est là où il faut avoir les clefs.
Mais les clefs ne sont pas des techniques, si tu veux, ce n'est pas un mode d'emploi.
La clef primordiale qui t'est donnée, c'est de connaître la nature de Pluton dans ses trois aspects. Mais, quand tu es face à l'individu, à moins que l'individu ne te révèle lui-même ce qu'il fait, comment vas-tu pouvoir le conseiller, s'il n'a pas encore découvert lequel des trois aspects était en lui ?
Si, par exemple, c'est quelqu'un qui n'a pas encore découvert qu'il pouvait procéder à des rituels, à de la magie, comment vas-tu lui dire qu'il va pouvoir le faire ? Et, en même temps, le garder d'être attiré par les deux premiers aspects de Pluton, pour ne viser que le dernier parce que c'est le meilleur, parce que c'est le réel.
C'est là où il faut la clef. Et cette clef-là, on la trouve dans l'individu. Soit par son plan de conscience, soit par un accès à ce plan de conscience, grâce à un pouvoir.
Ce qui ne veut pas dire que tous les astrologues de demain seront de grands initiés.
Il suffirait d'avoir un certain pouvoir te permettant d'entrer dans le plan de conscience correspondant et pouvoir, en même temps, rentrer dans le plan de conscience de l'autre, c'est-à-dire de celui qui est consulté, pour finalement faire une synthèse de ce qu'il est et ainsi savoir le conseiller, savoir le garder, en même temps, de certaines énergies, en l'avertissant de leur côté négatif.
Donc, je te le dis, les clefs, il y en a, puis, en même temps, il n'y en a pas. Les clefs sont toujours de la même nature : la Conscience, la Compréhension. Tu pourrais me dire : "mais la compréhension c'est aussi de la conscience !". Cela va de pair, c'est de même nature parce que la compréhension c'est la terminaison, c'est le côté manifesté sur un plan mental de la conscience.
J'ai une autre question, qui est très personnelle.
Après de tels messages, on ne sait plus très bien quoi demander.
Mais comme tu connais beaucoup mieux nos énergies que nous, est-ce que tu pourrais me donner un message sur lequel je pourrais méditer ?
S'il y a quelque chose d'un peu plus personnel à te dire, je te dirai, sur un plan de la méditation alors : il faudrait que tu réveilles en toi le Feu, presque en tant qu'élément, presque de manière physique, le Feu. Ce qui ne veut pas dire que tu manques de feu, soit par rapport à ta santé ou par rapport à l'ardeur de ton cœur. Ce n'est pas cela que je veux dire, pas du tout.
Mais il faut que tu réveilles cet élément, parce que cet élément est une vibration et parce que c'est par le feu que sont consumées les choses qui sont à consommer et, qu'en même temps, sont réveillées les parties spirituelles de l'individu.
Ce qui ne veut pas dire que chez toi tu aies à les réveiller, parce qu'elles sont endormies. Mais pour qu'elles soient stimulées encore plus fort, il faut que tu médites sur le feu. Pense au feu. Partout où tu mets ton attention, dans tes chakras ou n'importe où dans ta conscience, fais-le avec flamme, avec l'image du feu. C'est ce que je te conseille pour dynamiser.
C'est juste une affaire d'énergie, là, dont je te parle. Tu n'as qu'à dynamiser ta visualisation, dynamiser ton processus de méditation et ensuite continue à faire les choses comme tu as l'habitude de les faire. Mais pendant un laps de temps, dynamise tout ce qui est en toi par le feu. C'est ce que je te conseille.
Mais tu peux faire comme tu as l'habitude. De toute manière, ta route, tu la fais, tu y marches.
J'écoute.
Je vous salue.
Date de la conférence : 21 10 1985
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25-02-24 14:41