Nous vous saluons.
Nous avons de nombreuses questions aujourd'hui.
Voici la première.
Une grande partie de la population du monde est orientée vers le naturalisme et la pensée trop souvent imposée par la politique. L'éveil de cette humanité à la spiritualité est difficile mais nécessaire.
Les petits groupements surgissent partout, mais ils sont contrariés par l'ignorance de leur entourage. Dans cette assistance, il y a des représentants d'un tel groupement. Ils sont désireux de découvrir l'Amour Universel et d'aider leurs frères.
Ils te demandent que tu leur parles.
Ce n'est pas que je veuille engager les gens vers l'encouragement, mais il ne faudrait pas croire que le monde va si mal que ça. Ce qui ne veut pas dire qu'il va tout à fait bien non plus. Mais l'évolution est un cycle continu et c'est ce que les hommes n'arrivent pas à comprendre.
Ils s'imaginent qu'il y a d'un côté les bons, les méchants, les non-éveillés, les éveillés, l'enfer, le paradis, chez eux tout est vu avec justement un esprit de dualité et de séparativité.
Alors que le maître, lui, regarde d'après la continuité des cycles.
En fait, si à l'heure actuelle (1986) il semble que tout va vers le matérialisme, je dis non. Car les apparences sont trompeuses, surtout pour celui qui n'a qu'une vie pour regarder l'effet des énergies et la manifestation des énergies. Il ne faut pas s'arrêter à ces visions-là.
Pourquoi ?
Parce que, si vous regardez il y a quelques siècles en arrière, l'organisation du monde civilisé, l'organisation du monde occidental. Parce que beaucoup de gens s'arrêtent à juger l'état du monde d'après leur propre monde. C'est d'après donc le monde occidental. Ils le regardent à travers un filtre qu'eux-mêmes composent en étant occidentaux. Alors si cela va mal en occident, cela va mal partout. Et si ça va bien en occident, cela va bien partout.
Mais non ! Ce n'est pas comme cela qu'il faut regarder.
Toutes les choses évoluent d'après la loi du cycle.
Et un cycle, forcément, en arrivant à sa fin, arrive en même temps à son apothéose et entraîne l'humanité à l'apothéose de ce cycle.
Si vous regardez, il y a quelques siècles en arrière, les individus étaient encore moins évolués et la société elle-même l'était encore moins. Au détour des bois, on tuait l'individu pour n'importe quelle raison. Et parfois simplement pour le plaisir de tuer, pour le plaisir d'exercer la terreur.
Regardez maintenant. Le monde est arrivé enfin à se structurer, à se développer vers des intérêts chaque fois plus fraternels, même s'il y a encore des intérêts trop matériels.
Regardez comment se constitue le monde. N'a-t-on pas inventé plusieurs organismes pour sauver les gens en d'autres pays en difficulté ?
Ce qu'il faut regarder, ce sont justement ces points positifs.
Ce qui ne veut pas dire qu'en ne regardant que le positif, il faut ignorer le négatif. Absolument pas, ce n'est pas la loi de l'autruche. Il faut simplement être conscient de ce qui est en train de se passer et ne pas essayer de faire trop en une seule fois.
Il faut laisser aux hommes le droit d'aller à leur vitesse et le droit d'expérimenter leur propre plan de conscience.
Les groupes ou les individus qui tendent à éveiller les hommes vers la spiritualité ont un rôle fondamental. Mais il ne faut pas qu'ils s'exaltent dans la mission.
Parce que s'ils s'exaltent dans la mission, s'ils veulent trop faire bien, c'est à dire trop amener les gens vers la Lumière, ils passent en fait à côté de la juste compréhension de leur action.
Un messie n'est pas envoyé pour amener de la Lumière, non. Un messie est envoyé pour apporter l'éveil. Et avec cet éveil, l'individu acquiert la Lumière.
Ce qui fait que, comme j'ai déjà dit plusieurs fois, tout n'est que témoignage. Ensuite l'homme fait ce qu'il veut avec le témoignage qu'il a rencontré, car chacun est libre.
Donc si vous avez à charge une mission, qu'elle soit individuelle ou de groupe, une mission d'éveil spirituel auprès des hommes. Ne vous exaltez pas à sauver les hommes. N'ayez même pas envie de sauver les hommes, mais c'est là que vous arriverez le mieux à les sauver. Pourquoi ?
Parce que si vous avez envie de les sauver, vous allez déverser une énergie qui attend un résultat, et qui en se confrontant justement aux obstacles, à l'ignorance, à la bêtise, à la mesquinerie, à l'hypocrisie, toute cette énergie va tomber. Parce qu'elle a pour bûche une bûche trop faible, qui n'est pas une bûche éternelle. Ce n'est pas la bûche de la science, mais simplement d'une volonté alliée à l'exaltation.
"Je veux sauver !" Très bien. C'est beau. Le comportement est noble, mais il n'est pas fiable.
Or pour servir il faut être fiable, il faut être dur.
Quelqu'un qui a à faire quelque chose, qui le mettra en confrontation avec, comme vous l'avez dit vous-même, l'ignorance et la bêtise, ne doit pas être un agneau. Il ne doit pas non plus être un loup. Mais dans son cœur d'agneau, dans son regard d'agneau, il devra avoir une poigne de fer. Et c'est ce que les groupes doivent comprendre s'ils veulent être performants.
Si on veut édifier la Vérité dans l'homme, il faut l'appliquer telle qu'elle est, avec justice, sans affectivité, sans émotion, sans vouloir. Tout simplement le devoir, l'application du devoir, presque de façon méthodique, sans que cette méthode lui enlève l'amour. Parce que s'il faut être méthodique, il faut être capable aussi de cet Amour dont j'ai souvent parlé, mais où l'homme fourvoie les notions.
Il faut qu'il soit Amour dans le sens du Sacrifice.
Amour & Sacrifice
C'est-à-dire, si vous êtes capable de faire quelque chose, comme le groupe qui s'est présenté, il faut que vous démontriez la Vérité par le témoignage, d'abord en vous-même. Et cette démonstration doit être méthodique. Ensuite, lorsque l'occasion se présente ou se propose, l'Amour entre en jeu, comme une force de sublimation, et elle prend alors une allure de Sacrifice.
C'est pour cela que Jésus était à la fois l'homme le plus froid et le plus chaud du monde.
Pourquoi ?
Parce qu'il n'aimait pas les hommes de la manière dont l'Église lui prête le cœur. Il n'est pas monté sur la croix simplement en pensant que tous les agneaux du monde seraient sauvés, non. C'était un sacrifice appliqué de façon froide et méthodique, c'était la science de l'univers qui exigeait cette chose. Mais le fait qu'il ait endossé le sacrifice, qu'il ait vécu le Sacrifice, ça c'est un débordement d'Amour. Mais l'application du Sacrifice, ça c'est la Loi.
L'homme confond toujours aimer de façon émotionnelle, affective, et lorsqu'il se met à servir, il sert de la même manière.
Il se dit : "Je dois servir le monde !", et il commence à s'exalter. Et c'est là où cela ne marche plus. Parce qu'il se rend compte, qu'en fait, le monde ne veut pas de lui. Alors il faut qu'il soit fort et non pas qu'il serve avec les émotions. Même si cela quelque part lui sert d'aliment, il faut que, très vite, il change d'aliment.
Il ne peut pas aller très loin avec ce genre d'énergie, il chute forcément et il devient ensuite l'homme le plus aigri de la Terre : "Je voulais aider et on ne m'a pas reçu. Je voulais sauver et on ne me l'a pas permis. J'ai beau parler, je suis dans le désert..."
Si cela arrive, c'est que la méthode qui est employée est mauvaise.
Il faut avoir la Force, je vous le répète, la Force.
La Force
Ce n'est pas toujours facile lorsque l'homme, justement, n'arrive pas à jongler avec les nuances.
Parce que quand je dis Force, est-ce la force de la personnalité ? Non.
La Force vient avec la conviction intérieure que l'individu travaille réellement pour l'application du Plan. Si l'individu veut servir et que finalement il ne se sent pas réellement investi par la hiérarchie ou par le Plan, par une méthode, alors il aura l'impression d'être tout seul sur son petit bout de planète, à essayer de sauver le voisin ou la voisine et de n'être entendu de personne, de n'avoir aucun soutien, aucun rayonnement.
Alors il se dit : "J'essaye, j'essaye, mais je n'y arrive pas ! On ne veut pas de mon aide !".
Erreur ! La hiérarchie n'attend que cela, que les gens se présentent pour être instruments et serviteurs.
Mais alors alignez-vous, car pour être investi par la hiérarchie, il faut s'aligner avec la hiérarchie. Si l'individu veut servir mais qu'il ne comprend pas comment servir, alors c'est que forcément il ne peut pas être investi. Il faut savoir comment servir.
Quand vous entrez dans l'armée où tout le monde peut être soldat, pas tout le monde peut être général. Il faut apprendre à devenir général.
L'homme du quotidien ne peut que légèrement servir. Pourquoi ?
Même si son cœur est grand et bon, il ne peut que légèrement servir parce qu'il n'a pas la science, le discernement. Donc les sources mêmes de la Force pour servir et être un instrument fiable.
Car la hiérarchie ne va pas déléguer des guides auprès d'individus, qui, au bout de 15 jours, après le premier heurt contre un obstacle, va s'effondrer. C'est pour cela qu'il faut s'aligner avec la hiérarchie, faire un travail véritable d'alignement.
Comment faire un travail d'alignement ?
C'est simple. Si vous êtes en groupe, et quand vous êtes seul, cela se passe de la même manière, mais si vous êtes en groupe, réunissez-vous un jour choisi, que ce soit une fois par semaine ou une fois par mois, il faut que le jour soit le même et l'heure aussi. Il faut de la régularité, car il y a un mot que les hommes méconnaissent et c'est à leur dépend pour le travail professionnel, quotidien, même spirituel. C'est la discipline.
Discipline
Étant donné que tout est rythmé dans l'Univers, tout est aussi discipliné.
Un homme indiscipliné ne peut pas devenir un serviteur. Pourquoi ? Parce que encore et de la même manière, il ne sera pas fiable. Un être doit être discipliné sans d'avoir forcément une discipline, que vous nommez "de fer". Car dans tout cela, il faut aussi de la souplesse, du discernement pour savoir à quelle heure vous devez être ceci, à quel moment vous devez être cela, comment appliquer telle chose à tel moment, avec rigueur et comment, ensuite, dans une autre circonstance, être souple et savoir s'amuser et rire.
Je ne veux pas, en disant ces choses, programmer l'individu à devenir un soldat méthodique au service de la hiérarchie. Il n'en est rien. Mais quand vous êtes dans une zone de travail, alors pensez à l'alignement, à la discipline et à la froideur.
Réunissez-vous au jour, à l'heure choisie, de façon régulière, et faites les invocations à la hiérarchie, de quelque manière que ce soit, car il y a pour cela plusieurs branches. Choisissez une bonne fois pour toute celle qui vous convient, que ce soit même par un rituel.
Ce qu'il faut, c'est vous aligner avec, vous visualiser la hiérarchie, que ce soit en imaginant des visages, ou tout simplement un soleil, ou alors un temple.
Ce qui compte, c'est que vous utilisiez le juste mot : Shambhala.
Quelle que soit l'image, le mot est une clé vibratoire. Il va immédiatement propulser les vibrations de votre aura dans l'égrégore même de Shambhala.
Et commencez votre méditation, et cette méditation sera en fonction de la méthode d'appel que vous avez choisi. Lorsque vous aurez fait cela plusieurs fois, vous verrez qu'il ne peut que se passer quelque chose.
Naturellement, lorsque vous faites ces choses en groupe ou individuellement, il faut vous attendre à ce que vous soyez observé dans vos agissements quotidiens. Ce qui fait qu'un serviteur ou un disciple est passé constamment sous examen.
Ne se dit pas, disciple, qui veut être disciple ou qui l'est une fois par semaine. Il faut l'être constamment. À moins de cela, vous n'avez pas l'alignement avec la hiérarchie que vous cherchez. C'est dans la constance du comportement que la communion se fait entre vos énergies propres et les énergies de la hiérarchie ou des guides venus de la hiérarchie.
C'est pour cela qu'un disciple doit être disciple à chaque instant de la journée. Et c'est pour cela aussi que beaucoup de personnes, entamant une démarche spirituelle, même avec des techniques qui pourraient être très performantes, n'arrivent pas à des résultats. Parce qu'ils sont disciples une heure par semaine et redeviennent terriblement normaux sitôt que l'exercice est terminé.
Le principe même de l'efficacité de la spiritualité est de mettre en application constante le peu que vous avez.
Application constante
Pourquoi ?
Lorsque l'on vous dévoile quelque chose, même si en apparence cela paraît très intellectuel, qu'importe, c'est toujours porteur d'un symbole, d'un principe. Si vous n'appliquez pas ce principe, l'énergie qu'il contient ne se déverse pas sur vous et, automatiquement, vous connaissez mais vous n'êtes pas. Et à force de connaître et de ne pas être, il se trouve que tous les bénéfices dont on parle à propos de la spiritualité ne viennent pas sur vous.
Alors l'homme commence à s'interroger :
"Mais je n'ai rien de ces choses ! Je ne suis pas heureux, je suis frustré, je suis encore complexé, je fais encore des cauchemars, je pleure pour un oui, pour un non. Où est cette libération spirituelle ? Depuis tant d'années que j'en entame la démarche !"
Mais c'est simple, il faut tout simplement appliquer.
Et c'est là le plus dur. Parce que l'appliquer dans le quotidien, cela veut dire chaque fois accepter une forme de mort. La mort de cet être primaire, qui est en chacun des êtres humains. La forme trop égoïste, trop matérielle, qui est fort utile mais qui entrave. Il faut lui apprendre à chaque moment de la journée à fusionner avec votre divinité. C'est juste un apprentissage. Vous n'avez personne à étrangler. Il faut lui apprendre à fusionner.,Donc que votre démarche ne soit pas violente, mais au contraire douce. Un dialogue, pas un duel.
Il faut avant tout Être, je vous le répète.
Être
Mais c'est là le plus dur parce que l'homme ne s'imagine pas en fait être observé. C'est comme si une fois par semaine, en venant à la méditation, en allant à une messe, en ouvrant un livre, en faisant un rituel, il venait faire la lessive avec sa conscience.
"Allez, je viens laver tout ce que j'ai fait ou pas fait durant la semaine."
Erreur !
C'est dans le quotidien que vous êtes observé par le Maître Invisible car il existe. Et il est encore plus présent que tous les maîtres possibles, tous les maîtres du monde.
C'est lui Le Véritable Père.
Et c'est Lui qui détermine si vous avez droit ou pas à une initiation. Et c'est Lui qui met en présence les événements, les personnes. C'est ce qui permet justement aux événements de la Terre d'avoir une apparence de hasard. Mais de hasard qui arrive au bon moment. C'est Lui en fait qui dirige tout cela.
Donc, dans votre vie quotidienne, n'essayez pas non plus de vous surpasser. Soyez aussi authentique. Soyez vous-même. Sachez reconnaître vos limites.
Ou, si vous avez envie de continuer à exercer un défaut ou quelque chose, sachez reconnaître mais que ce soit de bonne foi. Pas en se mentant ou en trichant.
Quand vous faites quelque chose, rappelez-vous qu'il est là et qu'il vous regarde. Est-ce que vous auriez fait la même chose s'il avait été là en chair et en os face à vous ?
Conduisez votre vie comme si le Maître vous observait à chaque instant et vous verrez que vous aurez la motivation pour faire les sacrifices sur votre personnalité inférieure. Car il faut trouver la motivation aussi pour avancer dans la spiritualité.
Il y a des gens qui veulent bien et qui veulent un peu moins. Ils manquent de motivation. Ces gens-là, vous les mettez, par exemple, dans un monastère, où il y a un maître ou en tout cas, un chef. Le simple fait de la présence du chef change ces individus en disciples. De la même manière qu'un enfant turbulent, dès qu'il sent la présence des parents, devient sage. Il se dit : "Là, tout de suite, il va falloir que je change, sinon je vais avoir des punitions."
Naturellement, il ne faut pas que vous vous réagissiez de cette manière. Il ne faut pas penser au châtiment ou à la punition, non ! Ni même avoir honte de soi, non ! Mais faites ce que vous faites en ayant dans l'esprit le réflexe que vous êtes face à face, constamment avec le Maître Invisible.
Et beaucoup de gens ne feraient pas les horreurs qu'ils font, s'ils avaient cette idée. Ils respecteraient davantage.
Mais quand je vous dis cela, je ne veux pas créer en vous une crainte ou une épée de Damoclès et que vous regardiez comme les gaulois, quand est-ce que le ciel va vous tomber sur la tête. Il ne s'agit pas de cela. Je ne veux pas éveiller en vous une crainte.
Je veux simplement vous donner une motivation. Et comme pour motiver l'homme, il faut toujours lui donner quelque chose de tangible ou en tout cas une présence. Alors je vous dis qu'Il existe, qu'Il est présent, qu'Il vous observe et qu'Il note tout.
La question suivante, vous y avez déjà partiellement répondu maintenant, justement.
C'est au sujet de Shambhala.
La hiérarchie est en voie d'extériorisation. Avez-vous quelque chose à dire à ce sujet ?
C'est une loi.
À l'approche de certains cycles, il y a extériorisation, comme vous dites. Comme à d'autres moments, il y a rétention. Et même, il existe des moments d'introversion si intense que la Terre a l'impression de perdre complètement sa Lumière.
S'il y a extériorisation, ce n'est pas parce que les maîtres vont devenir de plus en plus visibles ou audibles. Non. C'est simplement la Vérité qui va se faire de plus en plus populaire. Mais pour rendre la Vérité de plus en plus populaire et accessible aux communs des mortels, il y a certains guides délégués à cette tâche.
Quand on parle d'extériorisation de la hiérarchie, il faut voir plutôt comme une extériorisation des cerveaux de la hiérarchie. Parce que les maîtres, à cause de cela, ne sont pas plus présents aujourd'hui, qu'ils ne l'étaient il y a des siècles.
Leur présence est continue, semblable d'un jour à l'autre. Par contre, l'émanation de leur Puissance, l'émanation de leur Intelligence, la divulgation de leur Science, elle, peut avoir des phases qui correspondent justement à des cycles planétaires.
Pourquoi ? Parce que rien ne peut se faire sans le soutien de l'énergie.
Lorsque l'on veut insuffler une nouvelle science ou un nouveau comportement à l'humanité, il ne suffit pas de vouloir. Le maître lui-même est tellement sensible aux énergies qu'il ne lui viendrait pas à l'idée de faire quelque chose en dehors des énergies ou du cycle. Il faut une vibration pour soutenir un développement d'intelligence. C'est pour cela que rien ne se fait sans les constellations, sans leur influence. Essayez d'évoluer une humanité, alors que telle ou telle constellation ou telle ou telle planète n'est pas en train de donner impact. Eh bien vos efforts seront stériles.
Quand vous voulez développer une intelligence, il faut en même temps lui envoyer une sorte de carburant. Ce carburant c'est l'énergie.
Si demain, par exemple, tout était changé et que l'énergie vous était retirée, vous n'arriveriez même plus à dialoguer entre vous. Parce qu'en Vérité vous n'êtes pas des êtres humains tels que vous vous concevez.
Vous êtes une vibration.
Vibration
Et cette vibration, pour se développer davantage, pour faire synthèse avec d'autres vibrations et d'autres plans, a besoin d'être nourrie par les vibrations différentes qui la composent.
Il faut avant tout comprendre cela, car même pour comprendre l'influence astrologique, il faut comprendre que vous n'êtes en vérité que des vibrations. Sinon, comment est-ce que les astres pourraient vous influencer ? Vous pensez que les astres peuvent, comme cela, aller taper dans vos cellules, dans votre cerveau, obliger à avoir telle ou telle humeur ? Non !
C'est parce que vous êtes exactement comme une gamme et cette gamme se condense pour devenir individuelle. Et cette gamme est en correspondance avec d'autres gammes, les gammes planétaires, les gammes solaires, galactiques.
Ce qu'il faut apprendre, c'est à vous mettre au diapason avec des gammes de plus en plus élevées dans la vibration. Et c'est pour cela que dans la spiritualité, on vous donne des ascèses ou des méditations : c'est pour élever votre gamme vibratoire.
Chaque gamme vibratoire correspond à un plan de conscience. Un individu qui vibre à un degré X va avoir l'ouverture d'esprit qui correspond. Et vous ne pourrez pas enseigner ou espérer que quelque chose soit compris par un cerveau qui vibre à un degré inférieur.
C'est pour cela que lorsque les maîtres viennent donner aux hommes, ils viennent donner un pur Sacrifice. Parce qu'ils savent très bien que sur le nombre, peu d'individus vont recevoir la vibration.
Mais ce qui compte, c'est de donner à ce peu d'individus.
Et à force de répéter, même ceux qui, à l'origine, ne pouvaient pas pourront. Parce qu'en fait, cela dépend aussi de la liberté de l'homme, de vouloir comprendre ou pas. Il n'est pas esclave de son taux vibratoire, non.
Naturellement, il ne va pas en une seule vie se transformer d'un profane en un maître. Il y a quand même des cycles dans l'alchimie. Mais il peut très bien passer à des degrés de disciple. Ça c'est possible. S'il a la Bonne Volonté.
Les gens sont souvent, se sentent écrasés.
Soit parce qu'ils se disent et diagnostiquent :
"Décidément, je manque de foi ou de volonté !".
Ou alors ils se disent :
"Eh bien, puisque l'on est ce que l'on est, et que mon taux vibratoire est décidé pour cette vie, que je ne pourrai pas accéder à tel ou tel degré, eh bien, pourquoi est-ce que je vais me fatiguer ?"
L'homme baisse trop vite les bras. Il faut sans cesse se trouver des motivations pour avancer, alors trouvez-les.
Vous ne pouvez pas être un maître en une vie, d'accord, mais vous pouvez être un disciple. Et un disciple peut faire mille choses !
Disciple & Maître
Et il y a parfois plus de bonheur à être un disciple qu'un maître. Je vous le dis !
Un disciple peut encore vivre la vie.
Un maître ne l'a plus. Il n'a plus de vie pour lui-même. Parce que justement il est le Sacrifice. La vie est toute pour les autres, vis-à-vis des autres. C'est pour la vie planétaire elle-même.
Le disciple peut encore vivre à la manière d'un enfant, s'amuser à faire les découvertes, s'amuser avec les énergies, avec l'alchimie. Il est encore dans une phase merveilleuse en quelque sorte.
Au contraire, le statut du maître, ce n'est pas que la vie devienne triste, absolument pas, mais la responsabilité remplit tout l'espace. Et, à ce moment-là, l'individu n'est plus que Responsabilité vis-à-vis de ceux qui s'incarnent et se réincarnent.
Et avant qu'il soit dégagé de ce poste, il faut des cycles et des cycles et des cycles avant qu'il puisse vivre son état de conscience en toute liberté. Alors vient un moment où le maître est décroché de la hiérarchie. On lui donne la liberté de vivre selon son plan de conscience et d'en profiter en quelque sorte. Et non plus d'avoir toujours à se sacrifier.
Car les hommes hurlent eux-mêmes après les maîtres. En trouvant que leur présence n'est pas assez effective, que leurs efforts ne portent pas assez. Mais si l'homme connaissait, ne serait-ce qu'un tout petit peu de la vie d'un maître, il se tairait très vite et participerait à l'effort collectif de la mise en place du Nouveau Monde. Plutôt que d'attendre qu'un maître se présente, qu'un maître les guide, qu'un maître leur dise ceci, leur fasse cela, les protège en ceci...
Il faut faire, les maîtres sont là, c'est acquis, un point c'est tout ! Alors maintenant il faut agir !
Tous les petits sucres d'orge qu'on donne aux petits enfants pour les rassurer dans la nuit noire, c'est terminé ! Vous n'avez plus besoin d'être rassuré. Votre Foi seule doit être le ciment qui vous raccroche à la hiérarchie.
Pour parler encore de Shambhala, les multiples travaux peuvent être faits en correspondance avec l'égrégore de Shambhala. Chaque fois que vous voudrez recevoir de l'énergie, en envoyer à quelqu'un ou envoyer la Paix dans le monde, l'Amour dans le monde, il faut vous raccrocher à Shambhala, de quelque manière que ce soit, que ce soit en utilisant ce mot-là ou d'autres.
Ce que vous devez viser, c'est avant tout la hiérarchie.
Comment expliquer que, d'un contact à l'autre, les vibrations puissent varier dans une forte proportion ? Est-ce dû aux vibrations du public ou à autre chose ?
En ce qui concerne ce travail, il y a influence du public, mais pas dans le sens où le public va conditionner la parole que je donne. Simplement, moi, je vais me conditionner par rapport à ce que le public va pouvoir entendre et admettre, car je ne vais jamais aller au-delà de ce que l'homme va pouvoir admettre.
Ce qui ne veut pas dire que je tais la Vérité tranquillement, mollement, en me disant que ceux-ci ne pourront pas l'accepter, absolument pas. Mais il faut transformer les choses pour que cela soit admissible.
Efforcez-vous aussi à cela quand vous parlez aux autres.
Il ne faut pas dérober la Vérité en se disant : "ces gens-là ne vont pas comprendre. Ils n'ont pas le niveau." Non. Ce n'est pas aimer l'homme que de penser de cette manière. Ce n'est pas vouloir son bien que de penser de cette façon.
Par contre, réfléchissez : "Bon, il a telle culture, tel degré vibratoire, tels aspects de caractère.
Comment vais-je pouvoir présenter cette vérité ?". Et vous aurez découvert alors l'accès à toutes les intelligences et à tous les niveaux d'intelligence, si vous savez vous adapter.
Et c'est pour cela que les paroles de sagesse, les formes même des maîtres ou de Dieu ont de multiples aspects. Parce que chaque fois, la Vérité essentielle prend les aspects qui sont conditionnés justement par la culture, la race, le niveau vibratoire de l'humanité en question. Et cette Vérité essentielle prend les aspects afin d'être reconnue, ne serait-ce que cela, puis acceptée.
Donc ne vous souciez pas des différences de niveau, prenez ce que vous avez envie de prendre, parce que j'aurais su à un moment donné vous le présenter tel que vous avez envie de l'entendre.
Et qui est-ce qui gagne ? Est-ce vous ou est-ce moi ? C'est forcément celui qui aura su présenter.
À un moment donné, une phrase vous déplaît ou ne vous convient pas, n'accroche pas votre oreille, mais par contre, quelques lignes plus tard, la même chose sera dite, mais en d'autres termes et là vous serez attiré.
Donc ne vous interrogez pas, prenez simplement, faites comme les oiseaux au moment de la becquée. N'essayez pas de trouver même un fil continu dans le message, n'essayez pas de faire une synthèse, n'essayez pas de savoir quel esprit m'anime et quelle philosophie est la mienne. N'essayez pas de trouver les fondements. Non. Rien de tout cela ne pourra vous servir car plus vous allez chercher la chose et plus je vous mettrai dans le chaos. Parce que je ne veux absolument pas que l'homme ait l'impression de se reposer sur quelque chose ou sur moi.
Plus l'homme voudra se reposer sur moi et plus je l'enfoncerai dans le chaos, pour qu'il apprenne à être libre. Vous n'avez pas à suivre la parole d'un maître et vous devez vous servir de ces indications pour vous édifier.
Donc prenez, même si vous devez m'oublier ou plus tard même me haïr, peu importe, je n'ai rien à faire de ce que vous pensez de moi.
Par contre ce qui m'intéresse, c'est ce que vous allez faire avec ce que je vous donne. Et si vous faites quelque chose de performant, même si c'est égoïste, qu'importe, alors je vous considérerai. Si vous ne faites rien, je vous oublie. Cela se passe depuis des milliers d'années ainsi.
De quelle façon les physiciens et les savants peuvent-ils ou doivent-ils contribuer à l'élaboration d'une nouvelle philosophie de vie et d'une religion universelle ?
Toutes les sciences sont là, non pas pour créer une philosophie, mais pour petit à petit dévoiler la Vérité.
Chaque fois que vous prendrez une indication, que ce soit dans des religions, des sciences occultes, ou des sciences comme vous les enseignez dans les universités, que je ne veux pas nommer "matérielles" puisqu'elles ont un débouché sur le spirituel, appelons-les transitoires, chaque fois que vous prendrez dans une de ces matières de quoi édifier une compréhension, vous n'y arriverez pas, je vous le dis, parce que dix ans plus tard viendra une autre indication qui fera s'effondrer le château de cartes.
Ce qu'il faut c'est faire une synthèse, d'accord, mais pas dans l'espoir de créer un programme.
Il ne faut pas que les choses deviennent dogmatiques, parce que vous n'en avez pas la possibilité. Vous n'êtes pas arrivé à un degré de compréhension ou de découverte, qui vous permette de cataloguer le monde et de le situer.
Tout ce que vous pouvez espérer c'est avoir suffisamment de témoignages, d'indications pour poursuivre la recherche, et non pas pour statuer sur le monde des lois.
Vous avez juste de quoi chercher davantage et non pas conclure.
C'est pour cela que le monde pourra paraître en même temps chaotique, mais c'est dans ce chaos qu'il y a le plus de richesse. Mais c'est le piège aussi, parce que si l'homme est trop émotionnel, s'il n'arrive pas à gérer cela de manière scientifique, alors dans ce chaos il meurt et pour se rattraper, pour continuer à vivre, pour survivre avec un semblant d'équilibre, il cherche une philosophie, une religion, un maître, un support. Il le trouve parce que ces choses-là existent, mais elles sont illusoires.
Et combien de gens qui s'installent chaudement, tranquillement, dans des convictions, un jour sont ébranlés parce que la vie leur démontre autre chose, parce qu'il se passe quelque chose dans la vie qui prouve le contraire. Et ils ne supportent pas alors la différence.
Tant que vous reposerez votre vie sur des convictions, vous serez proche d'une mort encore plus affreuse que la mort.
L'homme, pourtant, devrait savoir que pour sortir d'un dédale, il faut une bonne fois pour toutes prendre une boussole, et non pas choisir un autre dédale, plus petit celui-là, mais à l'intérieur duquel on tourne un peu en rond.
[...]
Maintenant, si c'est un physicien qui vous en parle, si c'est un être du paranormal, ou si c'est un occultiste, les langages, l'approche, tout cela va être différent. Et alors on se dit, il y a les vérités des occultes et les vérités des physiciens.
Mais non ! Rien n'est séparé, les langages seuls sont différents. Et il en est pour preuve justement le fait que les physiciens découvrent des choses que, dans un autre langage, les initiés ressentaient en eux-mêmes comme de véritables racines.
L'avantage qu'il y a entre, par exemple, les scientifiques et les initiés, c'est que les initiés, lorsqu'ils découvrent une loi, l'intègrent, la vivent et la ressentent vibrer en eux-mêmes. Alors que le scientifique ne peut que l'expliquer dans son déroulement vibratoire et dans son impact matériel. Il n'arrive pas à trouver son impact spirituel.
Mais plus tard, tous les physiciens seront des initiés, tous les initiés seront des scientifiques.
Laissez simplement les choses se faire. Ne soyez pas impatients. Regardez à long terme et pas à court terme. Ne regardez pas avec vos yeux d'humain mais avec votre œil d'initié. Le troisième.
Toutes les choses qui justement demandent certaines générations pour s'accomplir, l'homme est impatient vis-à-vis d'elles.
Calmez-vous, tout arrive !
Quelle est l'origine de la Grande Invocation et quel est le rapport de la Grande Invocation avec le Notre Père ?
Par rapport aux invocations, aux prières comme vous dites, l'origine est une et unique, dans la mesure où c'est un initié qui l'a créée naturellement.
Parce que n'importe qui peut créer une prière, mais elle ne sera pas nécessairement une convention avec un égrégore, avec le Christ, avec Kuthumi, avec Shambhala ou avec le Soleil. Ce qu'il faut c'est que la convention ait été donnée par l'initié. A partir de ce moment-là, elle est vivante. Alors, quel que soit le mot employé peu importe.
Quelle est la relation entre la Grande Invocation et le Notre Père ?
Toutes les relations sont entre ces deux prières et aucune en même temps.
Pourquoi ?
Toutes parce que, immanquablement, quelle que soit la prière que vous faites, vous vous élevez vers un ciel spirituel, vers un égrégore, vers votre Père unique qui coiffe tous les maîtres et tous les messies.
Mais en même temps, il y a des différences parce que selon la prière, il y a un degré vibratoire différent. Donc la prière va correspondre à certains humains et pas à d'autres.
Les prières d'ères passées concernent les êtres du passé. C'est pour cela que les rituels même s'oublient au fur et à mesure. Parce qu'ils n'ont plus rien à voir avec les exigences vibratoires de l'homme présent.
Le Notre Père, par exemple, est une prière fantastique très puissante, mais raccordée à l'ère des poissons, à l'ère du mysticisme en quelque sorte.
À l'heure actuelle, non pas que la Grande Invocation soit meilleure - car il ne faut pas penser en ces termes. Il faut simplement regarder ce qui est utile par rapport aux exigences vibratoires. - À l'heure actuelle, la Grande Invocation est plus performante.
Pourquoi ?
Non parce qu'elle raccroche à un être supérieur ou parce que l'église est en train de sombrer, absolument pas. Mais parce que les clefs vibratoires, qui sont dans la Grande Invocation, préparent l'homme à quelque chose de supérieur.
Alors que le Notre Père a déjà fini de préparer l'homme. Il l'a préparé depuis 2000 ans. La prière, en quelque sorte, a fait son œuvre. Les chakras qu'elle devait stimuler, les idées qu'elle devait transmettre, afin justement de créer une société, d'êtres humains et véritablement humains. Ces idées-là maintenant sont acquises.
Il faut passer à quelque chose qui correspond au nouvel homme que vous devez développer. Et ce nouvel homme c'est quoi ?
Nouvel Homme
Parce que l'on parle du nouveau monde, on parle de l'âge d'or, on parle d'un nouvel homme mais qu'est-ce que c'est le Nouvel Homme ?
C'est un être qui aura pleinement conscience de son plan occulte, de ce qu'il est véritablement. Et non pas de ce qu'il vit à cause de la vie et de ses lois.
L'homme nouveau est quelqu'un qui aura - chacun à son degré, chacun selon son rayon et sa capacité - un branchement avec son âme. C'est ce qui doit être développé.
Tandis que le Notre Père développait en l'homme une plus grande humanité, un plus grand mysticisme. Il n'y a qu'à écouter justement ce qu'elle conseille, cette prière, pour le comprendre.
Tandis que la Grande Invocation que fait-elle ? Elle raccorde l'homme à la hiérarchie et fait descendre la hiérarchie en l'homme. C'est un travail plus alchimique. Ce qui ne veut pas dire que l'une ou l'autre des prières soit différente. C'est un instrument qui est adapté.
En fait, si vous vouliez une prière, il faudrait connaître le son, un point c'est tout. Mais comme l'homme n'est pas encore capable de retrouver la Parole, alors on donne des aspects à la Parole.
Parce que lorsque vous dites une prière, en fait vous prononcez un code de vibration. C'est pour cela qu'il est important que la prière soit une convention.
Si l'on est persuadé que grâce à Dieu l'impossible est possible, avons-nous le droit - bien que nous ne soyons pas encore suffisamment transparents pour le pouvoir Divin - de donner l'espoir de guérison à des personnes dites incurables par la médecine traditionnelle ?
Dieu ne peut pas faire l'impossible. Pourquoi ?
Parce qu'il se détruirait lui-même.
Il faut comprendre l'Univers. Lorsqu'un individu pose ce genre de question, c'est que son cœur parle plus que son esprit. Il faut avoir de la Science autant que de l'Amour pour comprendre ce qui se passe.
Il ne faut pas imaginer Dieu comme étant, même si vous l'imaginez comme une intelligence, mais comme étant une intelligence qui va se mêler des affaires de tout le monde, et qui essaie de faire bien par-ci, bien par-là, on se bataille un peu avec les diablotins, on revient sur le nuage, on repart.
Il faut comprendre que tout est mené par les Harmonies, par les Cycles.
En fait, il faut vous interroger un peu sur la nature de Dieu lui-même, avant de savoir ou avant d'espérer ce qu'il faut faire. Il faut avoir de la connaissance.
Il y a des écoles pour vous donner cette connaissance, ce discernement. Alors allez-y ! Allez vous instruire d'abord !
Rien ne peut être fait parce que l'Univers est mouvement, c'est ce qu'il faut admettre. L'Univers est mouvement. Le mouvement ne peut pas être chaotique, il doit être réglé. Tout est une danse en quelque sorte.
Du fait que tout est mouvement et que tout est danse, il y a des rythmes. S'il y a des rythmes, il y a des cycles. S'il y a des cycles, cela apparaît, depuis la Terre, comme des lois. Et à l'intérieur de ces cycles, l'homme évolue, essaye, chaque fois, de se placer sur un cycle plus grand. Comme je l'ai déjà dit, imaginez des tas de rouages, s'imbriquant les uns dans les autres, du plus petit jusqu'au plus grand.
Vous prenez la nature humaine, un homme tout à fait normal, banal, très peu évolué. Il va se situer dans le petit cycle, dans la petite roue et il va se réincarner un grand nombre de fois. Il va tourner très vite, penser très vite, respirer très vite, mourir et revivre très vite.
Prenez quelqu'un qui a déjà une plus grande évolution, il va dépendre d'un autre cycle, d'un autre rythme. Sa roue des réincarnations va être plus longue, il va se réincarner moins souvent. Sa respiration va être plus lente, sa respiration non pas physique, sa respiration athmique.
C'est ce qu'il faut aussi comprendre.
Selon le rythme avec lequel vous inspirez le prâna dans votre âme, non pas dans votre corps, vous appartenez à un cycle ou à un autre. Il y a même une philosophie qui parle de l'expire et de l'inspire de Brahma. Les initiés, les maîtres, les profanes ont aussi leur cycle d'inspire et d'expire. Et selon le rythme sur lequel ils expirent et inspirent, ils appartiennent à un cycle qui peut être matériel, initiatique, spirituel, divin.
Et selon, naturellement, votre taux vibratoire, vous appartenez à un cycle ou à un autre, à une roue ou à une autre. Et petit à petit, vous passez de la roue la plus petite à la roue la plus grande. Et les cycles donc deviennent de plus en plus grands. Jusqu'à ce que, comme le Messie, vous ne vous réincarniez sur la Terre qu'à un moment précis qui correspond à des phases planétaires.
C'est pour cela que rien n'arrive par hasard. On sait à quelle heure viendra un messie. On sait à quelle heure s'incarne un initié.
Pourquoi ? Parce qu'il téléphone ? Non !
Parce que les initiés connaissent le rythme des étoiles, qui correspond en même temps au rythme de certains initiés, selon l'étoile que vous regardez. Lorsqu'elle arrive à une certaine position, cela signifie un certain rythme, cela signifie le point haut aussi d'un initié. À ce moment-là, il est aspiré dans la roue et il descend. Il passe jusqu'en bas et à la mort il est libéré et il remonte à son ciel.
Tandis que les planètes poursuivent leur cycle jusqu'à revenir au point haut où elles aspirent encore un messie et ainsi régulièrement, sans qu'il n'y ait jamais un oubli, sans qu'il n'y ait même Dieu pour y penser, toutes les vérités sont données, toutes les énergies sont données, tous les guides reviennent, tous les maîtres reviennent, immanquablement à cause des rythmes.
Donc, que dire à propos des médecins et de ce qu'ils doivent donner comme espoir par rapport aux malades ?
La chose est délicate, parce que de la même manière qu'il ne faut pas donner de l'espoir, il ne faut pas l'enlever non plus.
Quand vous avez un malade, qu'il le soit de manière moyenne ou incurable, il faut viser son âme puisque son côté physique a reçu quelque chose qui le détruit irrémédiablement. Visez alors plutôt qu'à le soigner, à l'initier, parce que c'est la partie justement de son être qui recevra le maximum d'aide.
Quand quelqu'un est face à vous rongé par une maladie atroce et qu'il va lamentablement vers la mort, n'ayez pas de pitié, simplement l'Amour.
Et l'Amour ne voit pas l'individu malade, l'Amour ne voit pas l'individu avec un cancer, avec une tuberculose, avec une jambe en moins. L'amour ne voit que l'âme, qui est dans ce corps et qui essaye de retourner vers la Lumière. Alors, initiez l'individu, ne le soignez plus, initiez-le et peut-être qu'en l'initiant vous allez le guérir.
Oui, peut-être au sujet de l'acuponcture et de tous les traitements par les modifications dans le circuit des énergies du corps humain. Ce genre de médecine va-t-il se développer dans l'avenir ? Y a-t-il une correspondance avec les planètes ?
Toutes les médecines, qu'elles viennent du passé ou qu'elles soient actuellement découvertes, sont valables à condition que l'individu y corresponde.
C'est-à-dire qu'il n'y a pas de médecine... , il n'y en a aucune qui soit reine. Comme il n'y a aucune religion, aucune ascèse, aucune méthode qui soit universelle.
Tout est spécifique parce que l'homme lui-même est spécifique.
Tout est spécifique
Donc si un individu se tourne vers une ou autre de ces médecines et qu'il rencontre un échec, tant pis, allez vers une autre, car votre terrain vibratoire ou bien le type même du dérangement que vous subissez, ne correspond pas à ce type d'intervention.
Ce qu'il faut, c'est aussi choisir sa méthode.
Mais naturellement, comme l'individu manque d'informations, d'instructions, trop souvent, il n'arrive pas à choisir sa méthode.
Ce sera là tout l'avantage du monde futur, où dans le temple de la médecine, ceux qui seront intermédiaires entre la science de l'intervention et ceux qui sont à soigner, connaîtront ce qu'il faut exactement.
S'il faut une méthode par l'alimentation, s'il faut une méthode d'intervention par les chants, par les aiguilles, ou par les senteurs, ou par les couleurs.
En ce moment, l'humanité est en train tout simplement de mettre à jour la panoplie d'interventions possibles.
Comme toutes les écoles initiatiques ou tous les temples détiennent une partie de la Vérité. Ce qu'il faut ensuite, c'est faire la synthèse. Et non pas faire un mélange de tout cela et trouver la chose universelle, non. Simplement faire en sorte de s'accepter les uns les autres, de reconnaître la valeur des uns et des autres, et de tous se mettre au même endroit pour professer la même chose, quelles que soient les différences d'expression ou d'intervention.
Donc toutes ces médecines-là sont bonnes.
Naturellement tout dépend de celui qui détient cette science, s'il le fait sérieusement ou pas, s'il le fait avec la connaissance suffisante ou pas, ça c'est à vous de juger, ce n'est pas à moi de juger ces hommes.
Soyez vigilants, discernez, interrogez, sachez mener votre vie, ne la subissez pas, pas plus que vos soins d'ailleurs, choisissez et essayez de voir si cela convient à votre terrain.
Mais je vous le dis, toutes ces sciences sont bonnes, et non pas parce qu'elles considèrent davantage le terrain énergétique en l'homme, non, mais tout simplement parce qu'elles vont correspondre à des problèmes spécifiques chez l'homme, à un type d'être humain.
À une époque où beaucoup d'occidentaux ont une impression de vide et d'échec, a-t-on fait la synthèse de l'enseignement de la spiritualité orientale et de l'occidentale ? Et quelle voie est la meilleure pour les occidentaux ?
La synthèse, elle n'y est pas encore, parce que l'homme lui-même est un peu dépassé, ne serait-ce que par les voies occidentales déjà, comme il doit faire un effort pour intégrer une autre culture, parce qu'il s'intéresse aux voies orientales, intégrer une autre langue, une autre façon d'utiliser le corps, une autre façon de penser.
Alors, celui qui manque de souplesse n'arrive pas à faire la synthèse, mais la synthèse est possible chez celui qui a la souplesse, justement pour quelqu'un qui ne s'arrête pas à vouloir trouver la chose idéale, mais qui passe partout.
Quelle est la voie la meilleure pour l'occidental ?
Comme je l'ai dit, il n'y a pas de voie royale, ou s'il en est une, c'est le Service avant tout, et pour cela, que l'homme soit d'Orient, d'Occident, il n'y a pas 36 façons de servir.
Il y a des techniques qui conviennent à des rayons, et pas forcément à des races.
Naturellement, la race compte aussi, pourquoi ?
Parce que par exemple, pour certaines techniques de méditation, qui ont une grande incidence sur le système nerveux, les systèmes nerveux n'ont pas le même type d'activité d'une race à l'autre, mais il est simple de le découvrir soi-même, et de passer à une autre technique, qui viendrait par exemple encore de l'Orient.
L'Orient a une multitude de techniques, de méditations, d'ascèses, une multitude d'interprétations religieuses à propos de Dieu.
Donc, trouvez d'après votre rayon ce qui vous convient, car si justement il est question de faire synthèse entre l'Orient et l'Occident, c'est que justement il n'y a pas de différences, il n'y a que des approches différentes.
Jusqu'à aujourd'hui, les choses étaient séparées parce que les hommes étaient séparés, les peuples étaient séparés, chacun vivait avec sa culture, avec sa méthode, avec ses castes.
Aujourd'hui, que se passe-t-il ?
Alors que les hommes ont peur de perdre leurs racines, peur de perdre leur identité, peur de perdre leurs petits bouts de conditionnement alors qu'enfin les choses deviennent un petit peu plus universelles, ils craignent et ils se disent : "je veux conserver mon patois, je veux conserver la culture de mon petit village, ah je vais tirer des photos, je vais aller chercher les vieilles photos de la grand-mère dans le vieux coffre, dans le vieux grenier, mais je vais voir mes racines."
C'est très poétique, c'est très romantique naturellement, mais c'est triste, très triste.
Comment, petit homme, tu n'en as pas assez de subir la vie ? Il faut que tu plonges encore plus profond dans les racines ? Libère-toi un peu !
C'est ce qui se passe à l'heure actuelle, c'est pour cela qu'en fait le monde va mieux parce qu'il devient Universel.
Naturellement il faut faire un tri dans les choses que vous échangez entre peuples, il faut prendre naturellement ce qu'il y a de bon, dans cet échange tout va passer comme quand une énergie frappe la planète eh bien elle crée tous les aspects, le bon et le mauvais et dans les échanges entre peuples il y aura tous les aspects.
Essayez, vous, en tant que être intelligent, de prendre ce que les peuples autour de vous donneront bon et uniquement cela.
Par rapport à la spiritualité, prenez donc ce qu'il y a d'essentiel dans l'Orient.
Il y a beaucoup de gens qui se tournent vers l'Orient et qui prennent, pour s'y cacher derrière, pour s'y réfugier, le mythe du gourou par exemple, du maître à suivre, à respecter, à adorer. Quand vous plongez vers une technique différente, une technique orientale, ne plongez pas dans l'Orient qui existait il y a 2000, 3000 ou 5000 ans. Ne faites pas un flash back dans le passé, prenez l'essentiel actuel de leur culture, de leur méthode et c'est pour cela qu'il a parlé, celui qui a fondé cette école. Parce qu'en fait ce qu'il a donné, il aurait pu très bien aussi le donner encore aux Orientaux puisque lui-même est oriental. Mais il fallait rafraîchir un peu.
La science des Orientaux est très vieille, très ancienne et elle colporte, en même temps, toute une culture, qui ne correspond plus à l'homme occidental. Ce qui fait que lorsque l'homme occidental moyen, qui n'est pas véritablement développé, qui n'a pas véritablement du discernement, mais qui a simplement sa bonne volonté de vouloir avancer, lorsqu'il va dans ces groupes, il tombe sous le joug de la vieille culture et non pas de la religion en fait, mais de la vieille culture.
Et il se met à se dandiner en priant un dieu, un Shiva ou un Krishna ou un Brahma et il commence à répéter des mantras en adorant la personne. Ceci n'existe plus, même en Orient. Alors pourquoi le faire en Occident ?
Par contre l'Orient aussi a changé. Lui aussi il a évolué. Tout l'Orient ne s'est pas arrêté à cette forme là d'adoration pour évoluer. Non.
Il y a des Orientaux qui sont tout à fait occidentaux en fait dans la façon de penser. Parce qu'ils sont initiés un point c'est tout et l'initié n'a pas besoin d'illusion. Il est la Vérité. Mais ce ne sont pas ceux-là que vous rencontrez, forcément.
Alors encore une fois soyez vigilants. Quand vous écoutez quelqu'un qui parle, quand vous voulez entrer dans quelque chose, soyez vigilants. Regardez ce qui est fait, déterminez ce qui est donné. Et vous saurez si c'est tout simplement un transplant d'une vieille religion en Occident, ou si malgré la marque orientale, c'est quelque chose de tout à fait actuel.
Ne vous inquiétez pas. L'homme dans sa démarche a quelquefois peur de s'engager. Il se dit : "si je vais dans tel groupe, je vais peut-être devenir fou, détraqué, je vais peut-être être dépressif ou je ne vais plus totalement avoir le contrôle sur ma pensée."
Il faut aussi faire confiance. Une fois que vous avez choisi avec discernement il faut faire confiance.
Parce que si vous continuez sans cesse à tester celui qui parle, celui qui vous guide dans la méditation, alors il n'y a pas fusion entre votre aura et la sienne et vous ne vous développez pas. Car il y a un grand principe à respecter dans l'évolution spirituelle, c'est la fusion. Il faut fusionner avec votre guide ou avec votre maître.
Alors si vous êtes toujours suspect vis-à-vis de lui, vous ne pouvez pas faire la chose. Vous bloquez les énergies. Il ne peut pas vous adombrer et vous ne pouvez pas profiter de lui.
Donc, soyez suspect, d'accord, mais tout simplement pour savoir où vous devez aller. Mais quand vous y êtes, soyez pleinement tout ce que l'on vous dit ou tout ce que l'on vous propose d'être.
Pouvez-vous nous donner des conseils concernant l'harmonie et l'importance de la diffusion de vos messages ?
En voilà un qui pense que c'est important, alors il pense plus que moi. Parce que moi je ne pense pas que ce soit important. Bien que quand même je sais que ce le soit. Je ne veux pas non plus trop jouer avec vos esprits.
C'est important et ça ne l'est pas.
Pourquoi ?
Ce qui est important c'est que quelque chose se passe en vous et que vous portiez aux autres ce qui s'est passé en vous.
Ce n'est pas important que vous veniez m'écouter, que vous m'acceptiez, que vous me suiviez. Ça ce n'est pas important. Que vous vous rappeliez de moi, que vous me nommiez, ça ce n'est pas important.
Par contre, que je sois vivant en vous. Parce que quand vous allez sortir, vous allez exercer la tolérance, vous allez vous souvenir des lois, des harmonies justement. Alors là, oui, c'est important ! Et seulement à ce titre cela devient important. Seulement si vous êtes vivant, comme vous devez être vivant en vérité.
Qu'est ce qu'un guide ?
Il n'est pas un instructeur. Il est tout simplement un morceau de flamme, un morceau de vie, donné aux hommes, posé au milieu des hommes. Et ce morceau de flamme doit réveiller la flamme des autres hommes. À moins qu'il ne fasse cela, il ne sert à rien.
Alors les hommes pourront venir et se dire : "C'est un beau feu, il brûle bien !". Mesurer la flamme, décomposer son spectre, venir s'y chauffer, chaque fois lui trouver une mèche plus grande, jusqu'à ce qu'on trouve même une mèche en or...
Tout est possible dans l'esprit des humains.
Mais ce qui compte, c'est qu'au moins, quelques hommes acceptent de venir se brûler dans cette flamme et s'y fondre pour devenir eux-mêmes une flamme et qu'ils soient pour les autres la même flamme, que celle dans laquelle ils se sont initiés.
C'est la transmission initiatique qui compte, ce n'est pas le transmetteur.
Pouvez-vous nous donner encore quelques précisions sur le pourquoi et le comment des diverses races humaines, en particulier pourquoi l'islam et pourquoi le fanatisme religieux d'aujourd'hui et pourquoi Mahomet, cette sorte de "second Moïse" près de 600 ans après Jésus, qui semblable à l'Occident, était allé beaucoup plus loin dans son enseignement.
En ce qui concerne l'islam, comme je l'ai dit tout à l'heure, chaque civilisation, étant donné qu'une civilisation est aussi un être, puisqu'elle est composée par des millions d'êtres, chaque civilisation ou chaque peuple a son rythme, son inspire, son expire, sa naissance, son développement et sa chute.
L'islam, à nos yeux, est très beau, comme toutes les autres formes de religion ou de civilisation. Tout est beau si l'homme sait le vivre avec beauté.
Dans la sagesse de l'islam, il y a de grandes vérités, et surtout un art immense de dire cette vérité.
À l'époque où beaucoup d'hommes n'étaient encore que des combattants, des animaux presque, dans tous ceux qui justement étaient sous le drapeau de l'islam, il y avait des initiés, des astrologues, des astronomes, des mages, des alchimistes.
Que s'est-il passé ?
Tout simplement, à un moment donné, et ceci est la loi pour tous les peuples et pour toutes les races, arrivé à un certain moment du cycle, le peuple patine en quelque sorte.
Selon ce qu'il arrive à accepter comme autre vibration venue pour continuer son développement, il va pouvoir ou non continuer à se développer et s'il n'y arrive pas, eh bien il chute. Mais il ne chute pas à la manière de quelqu'un qui tombe dans les ténèbres pour y disparaître. Il n'y a pas de disparition. Il y a tout simplement disparition de sa flamme initiatique.
Chaque peuple correspond à un rayon et correspond à une flamme initiatique.
Et de la même manière qu'il y a 7 rayons, il y a 7 races.
Et c'est parce que justement le cycle est connu pour vivre de cette manière avec une naissance, une apothéose et une chute, que les races se succèdent et il ne faut pas juger. Car un jour, vous aussi vous en serez au même état.
Mais qu'est-ce qui favorise le fanatisme en islam ?
Ce n'est pas parce que ce peuple est arrivé à un point de décadence tel que maintenant il se rue sur tout ce qui bouge et tire sur tout ce qui bouge. Absolument pas.
Ce sont tout simplement des esprits qui ont encore quelques comptes à régler avec le désir de puissance et d'orgueil. Qui profitent de cette philosophie, de cette religion et de ce peuple pour le manoeuvrer afin de continuer à exercer leur mauvais genre.
Vous allez me dire : "mais est-ce que Dieu ne pourrait pas intervenir là dedans ?"
Et encore une fois, on crie à Dieu, on revendique.
Ce n'est pas à Dieu ni même aux Maîtres d'intervenir dans les affaires humaines. Ils peuvent vous aider, vous conseiller, vous aimer, se sacrifier pour vous faire comprendre les choses, mais ils ne peuvent pas vous obliger à être ou ne pas être.
Quand des entités se développent uniquement dans une voie occulte mais d'un occulte plutôt teinté de noir. Alors il faut bien qu'un jour - comme celui qui est un initié blanc, comme celui qui est un serviteur aimable, gentil et charmant - que lui aussi se réincarne, pour expier, ne serait-ce que pour cela.
Maintenant, mettez ces hommes dans une position telle qu'il arrive à avoir puissance sur des gens ignorants, c'est l'affaire de ces gens ignorants.
Non pas que l'on se détourne de ce peuple, absolument pas ! Au contraire, chaque fois qu'il se passe quelque chose de capital, toute l'attention des maîtres est attirée et ils agissent, mais ils ne peuvent pas agir à l'encontre.
Ils sont obligés d'attendre aussi un certain cycle.
Mais il appartient à l'homme de se prendre en charge et de savoir si son guide, qu'il soit religieux ou simplement un politicien, si son guide est un bon guide, s'il doit lui obéir ou pas !
Et depuis des milliers d'années c'est toujours le même problème !
L'homme préfère suivre les lucioles, que de marcher quelques pas dans le noir pour trouver la flamme. Parce qu'il n'ose pas, parce qu'il préfère être programmé, même si au fond de lui il n'est pas content, car je peux vous affirmer que des millions de gens là-bas ne sont pas contents, mais ils acceptent, ils plient.
Alors même si les hommes qui les dirigent n'ont de la force que dans le pouce, avec ce peu de force ils arrivent à agir.
Alors que si le peuple retrouvait sa dignité, si le peuple n'acceptait plus, si en fait il devenait des gens à l'esprit libre, il pourrait y avoir dix mille dirigeants tels que ceux qui les dirigent, ils n'auraient aucun pouvoir sur eux.
Maintenant cette chose est-elle prévue ?
Car c'est naturellement la question que les gens vont se poser.
Tout est prévu sans l'être, c'est à dire qu'avec les effets du karma, les problèmes du karma, tout peut être prévisible, sans que cela soit absolument irrémédiable.
On hurle après l'islam et je comprends les gens qui hurlent après l'islam. Mais l'islam n'a-t-il pas hurlé après les croisés ? L'islam n'a-t-il pas souffert des croisades ? Alors je ne dis pas que ce qui arrive est "œil pour œil et dent pour dent", absolument pas. Je ne veux pas que vous portiez cette parole au-dehors, en l'ayant sur un plan primaire dans vos esprits.
Je dis simplement : il y a le karma. Et quand il y a karma, il ne faut pas l'accepter, forcément de manière molle et passive, il faut réparer. Mais pour effacer le karma il faut envoyer de l'Amour, le Pardon, justement !
Ce peuple est fou, ne pardonnez pas à ce peuple en attendant qu'il vous tue davantage. Ce peuple est fou. Envoyez-y de l'Amour, des bonnes pensées, des bonnes vibrations. Pensez à sa libération, ne pensez pas que ceux qui sont de l'islam sont fous et sauvages et barbares.
Pensez à descendre leur chef et vous verrez que c'est un peuple capable comme tous les autres peuples d'Amour et de Lumière, comme il en a été capable alors que vous-mêmes étiez encore des animaux par rapport à eux.
Chaque fois qu'il y a des conflits, surtout quand il y a violence, le racisme ressort immanquablement. Je ne veux pas que vous ayez ce réflexe. Pas plus que vous pliiez le dos, parce que je vous ai parlé des croisades et de la colonisation.
Pensez tout simplement que quand il y a problème, il faut voir qui fait naître le problème et collaborer pour descendre celui qui est la source.
Si vous voulez faire cela, vous le pouvez. En groupe réduit ou en grand groupe.
Il ne faut pas envoyer des idées de mort aux hauts dirigeants. Simplement des idées de perte de pouvoir. Car plus les gens les suivent, plus les gens croient en eux et plus leur pouvoir occulte se développe, plus des hiérarchies du bas-astral viennent les soutenir. Donc il ne faut pas que vous envoyiez des vibrations basses car vous attireriez sur vous des problèmes.
Envoyez tout simplement la neutralisation du pouvoir par une énergie d'Amour, de Foi et l'énergie de Shambhala.
Si vous voulez servir d'intermédiaire dans ce sens, vous le pouvez.
Tout seul, en petit ou en grand groupe.
Visualisez les têtes de ces chefs, son peuple derrière lui et regardez le fondre comme une bougie en même temps que vous imaginez l'énergie de Shambhala descendre sur eux.
Imaginez que cette énergie les fait fondre comme une bougie, comme de l'acier. Et au fur et à mesure que vous le ferez, il y aura de l'impact. Cela se fait déjà, forcément. Tout est créé pour neutraliser dans ces cas-là. Mais là où les maîtres ne peuvent pas agir c'est par rapport aux réactions du peuple.
Le peuple, lui, est libre.
Ne vous inquiétez pas mais plutôt agissez. Ne devenez pas raciste mais plutôt intervenez. Et ne jugez pas le peuple, considérez simplement les chefs.
Car l'Islam a aussi beaucoup à donner à l'Occident. Car si il est question de synthèse entre l'Orient et l'Occident, on pourrait aussi parler d'une synthèse avec l'Islam.
Car tout arrivera de toute manière à une synthèse. Tous les frères un jour feront la ronde. Toutes les religions un jour s'aligneront dans le temple. À quoi cela sert-il donc aujourd'hui de haïr celui qui demain sera dans le temple, près de vous, et qui aura droit à la même initiation que vous, à la même parole que vous.
Soignez-le !
Soignez-le !
On nous dit que dans l'invisible existe l'union de deux pôles représentant le couple d'âme-sœur. Peut-on mieux travailler spirituellement sur ce plan si notre âme-sœur est au-delà ?
Que pensez en particulier de la doctrine de l'existence des âme-sœurs ?
J'ai déjà parlé de l'âme-sœur et ce n'est pas un sujet important.
Quoi que vous fassiez. Ne vous embarrassez pas avec des principes. Allez à l'essentiel. Quand quelque chose paraît obscur ou qu'il n'y a pas moyen de vérifier, ne vous embarrassez pas avec une interrogation.
Il y a des choses plus essentielles que de trouver justement l'âme-sœur, ce principe.
Car toutes les images, ceci n'est qu'une image, en fait, relatent un principe. Donc ne vous embarrassez pas avec les interprétations, car là c'est s'embarrasser avec une interprétation.
Visez le principe, lui-même, l'essentiel.
Que penser des biologistes et de la médecine avec la fécondation artificielle, les greffes d'organes et en particulier. Une transplantation d'un organe important peut-elle modifier le comportement profond d'un individu ?
En ce qui concerne ce genre d'intervention, il y a du bien et il y a du mal. Mais il ne faut pas trancher de cette manière. Il faut regarder comme je vous l'ai toujours dit ce qui est utile et ce qui est le moindre mal par rapport aux possibilités d'une humanité.
S'il n'est pas profitable de faire des transplants d'organes ou de transfusion sanguine, cela ne veut pas dire qu'il faut arrêter. Parce que qu'avez-vous d'autre à proposer pour faire le même résultat ? Rien. Alors il faut pratiquer ce que votre humanité a su développer.
Pourquoi est-ce qu'il y a inconvénient dans les transplants d'organes ?
Il y a inconvénient parce qu'un organe est exactement comme une entité séparée, comme un petit être en fait, qui correspond typiquement à la personne qu'il composait.
Quelqu'un qui donne son rein ne va pas seulement donner son rein, mais ce qu'il faut regarder c'est l'utilité du don de ce rein. Il ne faut pas pour l'instant imaginer l'inconvénient parce qu'il n'y a pas d'autre moyen.
L'inconvénient dans ce genre-là c'est que l'individu va avoir une désynchronisation, même admettons si tout se passe bien, que ce soit même une transplantation cardiaque, mais il va y avoir une altération dans l'aura de l'individu, ce qui ne va pas forcément entraîner des problèmes spirituels ou d'autres maladies, non. Mais quelque part il n'y a pas la même note.
Mais il y a moins de désagréments au transplant d'organes qu'à la transfusion sanguine.
En fait ce qui serait en premier lieu à éviter, là où les chercheurs doivent absolument se concentrer, c'est à propos de la transfusion sanguine, parce que le sang transporte l'âme.
C'est pour cela que dans la Bible il est écrit en premier : "tu ne devras pas manger d'être qui ont du sang dans le corps. Tu ne devras pas tuer ces êtres-là ni les consommer.", parce que le sang c'est le fluide matériel de l'âme.
Lorsque vous mangez d'un animal, et je ne vous critique pas si vous le faites, vous êtes libre même de manger n'importe quoi. Lorsque vous mangez un animal vous absorbez les résidus des vibrations de son âme animale par le fait du sang, par sa présence. Tout ce qui contient du sang contient déjà une forme de conscience et c'est là où il y a une forme de meurtre.
Tant que vous tuez quelque chose, qui ne fait partie que de la Conscience Universelle, comme un légume, un fruit, il n'y a pas meurtre parce que l'énergie est immédiatement restituée à l'Univers. C'est un réservoir sans cesse qui se renouvelle et il n'y a pas de conscience véritable, déterminée, individuelle.
[...]
Parce que si vous pouviez déterminer le nombre de molécules, la densité moléculaire de morceaux de viande, et bien cette densité va être plus forte, que par exemple dans un légume. Pourquoi ? Parce que la viande est plus matérielle qu'un légume.
Alors l'homme dit : "si je n'ai pas mon morceau de viande, je n'ai plus de force."
Cela se comprend, mais en même temps cela est faux. Il n'a plus de cette énergie primaire, mais le corps peut en fabriquer.
Quelqu'un qui ne mange que des céréales, que des fruits ou que des légumes, de quelque manière que ce soit, par mutation, peut très bien fabriquer un feu primaire. Il y arrive très facilement.
Il ne faut pas penser que tous les végétariens sont anémiés, et c'est ce que craignent la plupart des gens, et quelque part, justement, avant qu'ils quittent cette idée, il faudra longtemps, longtemps, longtemps leur donner des preuves.
(propos fragmentés, enregistrement inaudible. L'homme s'avance en tant que "sachant", posture assez aggressive. Les propos finissent ainsi : )
[...], c'est-à-dire que nous n'acceptons pas la forme actuelle de notre société, soit politique, soit économique, soit minoritaire ! [...] Nous savons que nous sommes tous, seuls, souvent seuls !! Donc où est la résolution ?
Vous n'êtes pas seuls, en fait. Il ne faut pas penser que vous êtes seuls, je vous le redis.
Si quelque part, la possibilité d'agir avec puissance vous semble limitée, parce qu'il n'y a pas de concours suffisamment, par exemple, matériel de la part d'un maître ou d'un guide, il faut pouvoir changer quelque chose qui est structuré dans un parti, dans une façon d'être, d'une société.
Cela ne veut pas dire que vous êtes seuls, car il ne faut pas oublier que l'homme ne se change que lorsqu'il veut lui-même se changer. Donc il ne faut pas imaginer la solitude ou le manque de puissance, parce qu'un homme se sent seul dans une action.
En fait, il lui semble ne pas avoir suffisamment de puissance, pas suffisamment d'appui, ou que les hommes ne sont pas suffisamment unis entre eux pour pouvoir changer quelque chose.
D'une part, c'est vrai, parce que si les hommes étaient plus unis entre eux, ils arriveraient à de plus grands changements.
Mais qui dit que ceux qui seraient le plus unis, auraient dans l'idée le meilleur changement pour l'homme ? Il ne faut pas oublier que lorsque l'on emploie la force, on n'est pas forcément bien guidé. Ce n'est pas parce qu'un groupe a une idée, parce qu'un individu a une idée, que l'idée est la bonne.
Il faut laisser au cycle, c'est pour cela qu'il faut laisser au cycle le temps de faire les choses. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut attendre que le cycle fasse pour l'homme, absolument pas.
C'est pour cela que tout à l'heure j'ai parlé d'alignement, parce que quand un homme se met en alignement, ou un groupe, que ce soit un groupe politique, un groupe social, un groupe spirituel, quand il se met en alignement avec la hiérarchie, c'est là où il a la puissance. C'est là où il lui semble qu'il n'est plus seul, parce qu'il n'aura pas forcément des connaissances, des relations, ou de l'argent pour pouvoir faire telle ou telle publicité, ou entreprendre telle ou telle action, mais il aura la puissance occulte.
Et chaque fois qu'un homme, même politique, a la puissance occulte, il domine le monde.
C'était le cas pour Hitler, c'est le cas aujourd'hui pour Kadhafi (1986), et c'est le cas pour des tas d'autres hommes. Parce qu'il a la puissance occulte.
Quand un homme se sent seul ou démuni, c'est... , de la même manière quand un disciple se sent sans relations avec son maître. C'est parce qu'il lui manque la force, et cette force vous l'avez quand vous êtes aligné avec le réservoir même de la force, avec la hiérarchie.
Il y a pour cela certaines sociétés initiatives qui se spécialisent, ou plutôt qui dérivent l'égrégore spirituels pour une action sociale, et ce sont les maçons. Alors si vous voulez avoir une action sociale qui soit appuyée par une force occulte, allez chez les maçons. Et utilisez l'égrégore, mais de quelle manière ?
Pas simplement en venant et en espérant trouver des relations, ou un banquier, ou un avocat international, ou un homme d'affaires, ou qui sait, peut-être même un jour un ministre, pour avoir une puissance. Non, ça c'est la fausse puissance, et c'est encore soumis à la loi des échecs et des tendances.
La vraie puissance est en étant véritablement fidèle au rituel, en emmagasinant de l'énergie, en faisant le rituel régulièrement, en le faisant aussi de façon commune avec les autres, la communion dans le rituel, et au fur et à mesure que vous arriverez à vous remplir de cette énergie occulte, pour pouvoir ensuite l'investir dans une action, qu'elle soit sociale ou politique, vous avez la puissance.
C'est parce que l'homme n'a pas l'énergie qu'il est seul.
Un homme qui essaie de faire quelque chose, même une amélioration sociale, ou une amélioration dans la médecine, il est dans le même cas qu'un disciple qui essaie d'avancer, d'ouvrir ses chakras, de créer un contact, de développer un don. S'il n'a pas l'énergie, il ne peut rien faire, et pour avoir l'énergie il faut se brancher sur un réservoir, et il n'y a pas 36 000 réservoirs.
Et il y en a déjà qui sont spécialisés, si vous voulez une action sociale, et bien vous avez des rituels chez les maçons pour cela, parce que justement ils ont d'une certaine manière dévié la puissance occulte pour structurer la société, cela a été toute leur mission, et maintenant la mission s'arrête, comprenez-moi.
Leur mission était de structurer une forme de société.
Pour justement que cette société tienne, il fallait que l'inspiration soit investie du Verbe, de l'énergie, alors puisez dans cet égrégore, il est toujours vivant, il n'est plus spirituel, mais il est très social justement, et ils ont une puissance terrible ces gens-là. Alors alliez-vous à ceux qui ont la puissance.
Naturellement vous allez me dire : "mais il faudrait que tout le monde le sache ou l'envisage".
Pourtant l'information existe à ce sujet, mais quelque part les gens ne connaissent pas l'importance de l'énergie, ils imaginent que c'est par le biais des relations que l'on fait affaire.
En fait on ne fait affaire qu'avec la puissance, et la puissance elle n'est pas temporelle, elle est intemporelle, elle n'est donc pas aux hommes, même si l'homme est ministre ou président, la puissance elle appartient à l'Arche, cette arche qui s'ouvre sur l'homme quand il sait se mettre face à elle. Autrement dit elle est à Dieu, si vous voulez imaginer Dieu ou un maître ou à la hiérarchie.
Donc je vous le dis, vous voulez avoir d'une certaine manière un impact, que ce soit pour vous ou pour tous les autres gens qui écoutent ou qui veulent avoir un soutien, alignement. Tout dépend ce que vous voulez faire. SI vous voulez faire quelque chose de social, trouvez des sociétés initiatiques qui sont déjà en alignement pour faire quelque chose de social. Si c'est pour faire dans la guérison, eh bien trouver des sociétés, ou bien essayer de voir si l'égrégore pourrait fonctionner pour la guérison, pour la recherche.
Il faut choisir. Pour choisir il faut s'informer, il faut faire comme vous faites aujourd'hui, venir et écouter pour voir ce qui se passe et aussi aller ailleurs. Ne restez pas seulement ici.
J'espère que je vous ai répondu, avez-vous quelque chose à me dire ?
(avec un ton condescendant)
C'est beaucoup plus simple ! Je voulais finir la phrase pour éviter votre explication ou détermination sur la <...>, il ne faut pas être <...> s'il vous plaît !!
J'ai voulu tout simplement dire : dans l'âme même, c'est la vie de la source de son cœur, on trouve toutes les réponses illimitées, sa force à travers où Dieu nous rencontre, et pas par des paroles.
Alors, même si on se sent seul, mais au moment qu'on retourne vers son cœur, vers ses origines, Dieu va et vient à notre rencontre, et il va partir à nous, a choisi, comme madame dit, la hiérarchie, l'alignement de qui est nous propre, notre atome, notre vibration qui correspond soit à la beauté, soit à une réhabilité de guérison ou d'autres facteurs, mais je voulais tout simplement dire, malgré que nous sentons individuellement les spécifiques comme une personnalité, chacun pour soi, mais il y a quand même dans le cœur une unité qui est réunie de nouveau, avec une unité, une principe et des règles qui sont une hiérarchie cosmique.
Alors malgré que nous sommes démunis aujourd'hui dans notre société qui nous impose une conduite qui nous réfugions, et ça c'est important, que nous acceptons pas cette cause, que nous acceptons pas la résignation, mais que notre âme vient à la rencontre de ces difficultés dans la société par une créativité, et pas par une détermination intellectuelle de tout ce qui existe, que tout doit être déjà analysé ou nous sommes en train d'analyser dans notre âme, pour nous-mêmes, d'avoir <...> en paix, et avoir un équilibre parfait.
(...)
Ensuite, nous avons la tolérance, comme pas beaucoup de personnes à présent, mais infinie...
"S'il vous plaît monsieur, je peux pas laisser le médium en attente comme ça ? Je suis désolé, je peux pas la laisser plus en attente. Vous voulez écouter la réponse s'il vous plaît ?"
Ton discours est bien orienté, mais pour justement que cette créativité dont tu parles soit efficace, toujours l'alignement, absolument l'alignement, et le choix d'une société initiatique.
Car l'homme pense toujours qu'il peut faire des choses de lui-même ou tout seul. Erreur !
Tout est tellement canalisé afin d'avoir une chance d'arriver sur le plan physique et d'avoir une action, que cela doit passer nécessairement donc par des relais. Les sociétés initiatiques ou les rituels, ou des ascèses, ou les méditations, représentent ces relais nécessaires.
C'est-à-dire qu'un homme avec des bonnes intentions, et quelque part un certain rayonnement ou un certain pouvoir, même s'il a une certaine forme d'action, va être limité. Il pourra être, au contraire, intensément employé, intensément déployé, s'il sait se mettre en relation avec une société existante. Ce qui ne veut pas dire que, hors de toute société, l'action est impossible. Absolument pas.
Parce qu'il y a des affiliations invisibles.
Quelqu'un pourrait ne pas appartenir à un rituel, à une société ou à une école, mais, invisiblement, de part son évolution spirituelle, et être déjà affilié. C'est l'ancienneté à ce moment-là.
Mais sur un plan physique, il sera de toute manière amené à se réaffilier à quelque chose qui vibre à peu près de la même nature que son affiliation invisible. C'est pour savoir que, immanquablement, tous les disciples du monde se retrouvent dans des écoles. En fait, il n'y a aucun disciple qui est sans rien, sans appartenance. Même si le fait d'appartenir ne veut pas dire qu'il suit la chose, mais instinctivement, intuitivement, il se rallie au rayon auquel il a été initié à l'origine, dès sa première initiation. Et c'est cela qu'il faut comprendre.
Il faut absolument s'affilier pour avoir l'énergie, donc la puissance.
La conclusion, c'est à vous de la faire dans votre cœur, comme disait justement cet enfant, cet homme.
C'est à vous, dans votre cœur, de trouver la correspondance qu'il y a entre la vie divine et la vie, non pas physique, mais la vie de votre être égoïque, votre "moi", votre "je".
C'est à vous d'apprendre à faire fusionner ces deux-là pour devenir un pôle à rayonnant, et non pas simplement d'amour et de grand sourire, mais aussi d'action, d'action réelle et efficace. Et pour toutes ces choses, je vous le redis, alignez-vous.
Ce qui ne veut pas dire que vous avez le devoir de choisir un maître, parce qu'alors, là, tous les soucis vont naître : "mais est-ce que j'ai choisi le bon maître ? Est-ce que c'est celui qu'il me faut ?"
Quand on donne une indication, il y a 10 000 problèmes qui surgissent dans l'esprit de l'homme.
Il y a un Maître qui est universel pour tout le monde et pour toutes les religions, même s'il porte un nom différent : c'est le Christ.
Choisissez, par exemple, celui-là.
Ou bien si quelqu'un vous attire plus précisément à cause de son instruction et qu'il soit visible ou invisible, suivez alors.
Encore une fois, ce qui ne veut pas dire que tous ceux qui sont libres, sans école, ne sont rien ou ne peuvent rien faire, mais tôt ou tard, je vous affirme, que ce soit à 18 ans, que ce soit à 30 ans ou à 60 ans, ils arrivent à une affiliation.
Découvrez la vôtre, mais avant tout, affiliez-vous à Shambhala.
Je vous salue.
Date de la conférence : 20 09 1986
14-03-32 21:21