☀️ Conférence 53

Pastor

Conférence de Pastor - 53

 

Question 1

Que pouvons-nous faire actuellement en agissant en tant que groupe pour collaborer à notre échelle avec la hiérarchie ?

Et la deuxième partie de la question.

Les méditations de Pleine-Lune, par exemple, celles qui sont données par le Maître Tibétain, sont elles toujours adaptées dans leur forme à notre époque, à notre pratique. Y a-t-il un travail particulier à faire sur Paris ?

Réponse

Bonsoir.

Pour répondre à la première partie de la question, je dirais que pour avoir une réponse suffisamment élaborée et satisfaisante pour tous, surtout il faudrait savoir quels sont les groupes en cause. On ne peut pas donner une réponse magistrale.

Pourquoi ?

Non pas parce que cela est impossible. Bien sûr, cela est possible. Comme depuis 2000 ans, et même plus, on dit à tous les hommes : "Aimez-vous les uns les autres, ne dites pas du mal, etc.". Donc des réponses magistrales existent.

Mais quand il s'agit de travailler véritablement et surtout en collaboration et de mettre en œuvre un édifice d'action et de rayonnement, là la réponse n'est plus magistrale. Car elle dépend non seulement du terrain qui reçoit mais aussi de la source d'émission.

Pour certains qui connaissent et pour d'autres qui ne connaîtraient peut-être pas, je vais expliquer légèrement ce que sont les réseaux d'énergies, appelés aussi les rayons.

Il y a des forces majeures qui sont là comme autant de particularités de la Source Une et unique.

Un peu comme si un moyeu central diffusait les sept rayons majeurs, avec les sept notes, les sept couleurs, etc., les sept aspects, les sept races, pour pouvoir justement faire un tout élaboré. Parce que l'élaboration d'une Création Unique passe par la diversité justement à l'intérieur de ces sept rayons. Je ne veux pas me perdre trop dans l'explication des rayons.

Ce qui fait que chaque famille cosmique, chaque entité, même individuelle et non pas seulement collective, appartient et travaille surtout essentiellement avec une de ces forces. Ce qui fait qu'un groupe, un groupe étant constitué d'individualités, ce groupe-là grâce aux individualités va avoir une tonalité de base, donc un rayon de base. Et en rapport avec ce rayon, ce qui va déclencher une correspondance identique au rayon, il va y avoir un certain travail de transmis et d'effectué.

Ce qui fait qu'un groupe travaillant avec un rayon de base qui peut être rayon 3 ne va pas du tout travailler de la même manière qu'un groupe ayant pour base le rayon 2 ou le rayon 7. Donc il ne sert à rien de dire, faites ceci, faites cela.

Vous pouvez faire ceci ou cela. Ce qu'il faut avant tout, c'est vous définir vous-même. D'abord en tant qu'individualité, mais lorsqu'il s'agit d'un travail, vous définir en tant que groupe, entité de groupe.

Et c'est là, je dirais, où les humains ont un certain mal, car s'ils arrivent tout juste maintenant à cette époque-ci à se considérer en tant que individualité et à agir comme tel, ils ont beaucoup de mal à faire le pas supérieur, car il s'agit là bien sûr d'un niveau initiatique supérieur. Ils ont beaucoup de mal à se considérer en tant qu'entité de groupe.

Entité de Groupe

Et pourquoi ?

Non pas parce qu'ils n'ont pas le sens de la fraternité, non pas parce qu'ils n'ont pas le sens du scoutisme, absolument pas. Tout simplement parce que cela dépend aussi d'un niveau de conscience, donc d'une initiation. Et les individus ne pouvant pas accéder à ce niveau de conscience ne pourront pas comprendre de quoi je parle lorsque je parle d'un groupe ou de l'entité du groupe.

Et c'est pour cela qu'il y tant de divisions à l'intérieur même des groupes qui semblent les plus unis. C'est à cause de ce manque de conscience-là, à cause de ce manque d'initiation-là. Ce n'est pas du tout un reproche, ce n'est pas non plus une limite que je vous mets en vous disant : "Eh bien de toute manière vous n'y arriverez pas.", absolument pas. Cela peut être dépassé ici, maintenant et tout de suite.

Et de quelle manière ? D'une manière très rapide, tout simplement en ouvrant.

Donc je ne vous propose pas d'aller plus loin au niveau initiatique, mais en attendant d'obtenir le niveau initiatique vous pouvez très bien précréer le terrain, donc faire comme si vous étiez initié, faire comme si vous étiez dans cet état-là de niveau d'identité de groupe.

Et c'est ce qui doit arriver, non pas seulement pour le futur, la nouvelle terre, le nouvel âge, l'âge d'or comme l'on dit, comme l'on crie avec grande ardeur, non. Simplement parce que c'est la réalité du monde, simplement parce que c'est la réalité cosmique : l'entité du groupe.

Et à l'intérieur même de cette notion de groupe, l'homme peut acquérir davantage d'individualité, et c'est là le paradoxe. Mais comme je l'ai déjà dit mille fois, tout est paradoxal dans l'évolution, et dans la vibration même de l'Univers, dans l'articulation même du mouvement de l'Univers, tout est paradoxal.

L'homme croit que de ce fait, l'Univers ou les forces cosmiques sont antagonistes, comme le bien et le mal, le noir, le blanc, etc. Non.

Paradoxe

C'est le simple fait du paradoxe, et le simple fait aussi que l'homme ne sait pas trouver l'équilibre entre ces deux paradoxes, ne sait pas trouver la place qu'il occupe pour justement faire en sorte que ces paradoxes permettent une unité, donc une éclosion, une création. Et c'est à cause de cela que l'homme pense que l'Univers est une polarité, que l'Univers est une dualité.

Or comme je l'ai dit souvent, il n'y a que du binaire, de la complémentarité, des paradoxes apparents qui, en fait, déclenchent une troisième personne, ou une troisième énergie, ou un troisième état, si vous voulez, et qui est l'équilibre. Et cet équilibre-là, l'homme est en passe de le comprendre et doit absolument l'acquérir. C'est son prochain pas, dans sa prochaine vie, dans le prochain monde. C'est celui-là. Faire en sorte qu'il y ait un pont entre tout ce qui apparaît comme étant paradoxal.

Et regardez comme cela se trouve même au niveau de votre culture, au niveau de votre science, au niveau de votre compréhension de tous les jours.
Il y a d'un côté la sagesse, de l'autre côté l'argent.
Il y a d'un côté la religion, de l'autre côté la science.
Il y a les bandits et les gentils, les bons et les méchants.
L'homme, la femme.
Toi tu fais ceci, moi je fais cela, n'empiète surtout pas sur mon terrain.
Tout est séparé, tout est systématisé.

Pourquoi ?

Parce que jusqu'à présent, l'évolution humaine, non pas qu'elle devait inévitablement se passer d'après ce schéma-là, mais l'évolution humaine était telle que l'homme n'arrivait pas, justement, à jongler avec souplesse, avec ses polarités.

Ce qui fait qu'il se trouvait sans cesse, soit dans le sud, soit dans le nord, soit dans le chaud, soit dans le froid, le féminin, le masculin, le bon, le mauvais... Et tout ceci a eu pour but de simplement lui faire comprendre qu'existait, sans doute, un juste milieu, un équilibre.

Et lorsque l'homme a compris cela, il y a longtemps bien sûr, il y a plusieurs plusieurs civilisations, lorsque l'homme a compris cela, lorsqu'il a eu l'étincelle de cette compréhension, à force de taper à droite, taper à gauche, cela a pu déclencher en lui quelque chose que vous appelez maintenant tout simplement le mental.

C'est-à-dire qu'autrefois, imaginez un homme qui est essentiellement un homme de sentiments, d'émotions, de réactions, de ressentiments surtout, un peu comme peut l'être l'animal le plus évolué de votre planète.

Et il se frôle au chaud, il se frôle au froid, il se frôle à la faim, il expérimente justement tous les contraires, et un jour en lui se déclenche, par détresse pratiquement, se déclenche une conviction. Cette conviction c'est qu'il existe forcément un milieu, il existe forcément un endroit où je suis, où je peux choisir ce qui est chaud, ce qui est froid, si je veux le chaud, si je veux le froid.

Et c'est le fait de pouvoir dire "je peux choisir ce qui est chaud ou ce qui est froid" qui a déclenché automatiquement cette activité que vous vous appelez le mental, l'activité mentale.

Je ne parle pas de l'activité intellectuelle, le mental véritablement, avec tout ce que cela veut dire de psychique et de psychologique ensuite puis de spirituel dans son plan supérieur.

Et c'est lorsque l'homme a pu dire donc "je", donc se situer entre les deux polarités qui dansent sans arrêt, qu'il a trouvé son véritable fondement d'homme, en fait.

C'est-à-dire que jusqu'à ce point-là, la race n'était pas une race humaine. La race était une race, comme tout véhicule peut être une race, que ce soit depuis la racine de la fleur jusqu'à l'animal ou en passant par le corps des étoiles. Il existe des millions de races qui sont animées, dont les formes sont maintenues, travaillées, développées, mais qui n'ont pas nécessairement donné lieu à une évolution qui ressemble à l'évolution humaine. Donc, ils n'ont pas véritablement reçu d'âme ayant une destinée cosmique.

Il y a énormément de véhicules, donc de races, de formes physiques ou plus ou moins éthériques, que l'on passe, comme je l'ai dit, depuis le minéral en considérant le corps des astres. Il y a donc des tas de formes qui sont simplement maintenues, qui sont créées, qui sont articulées, mais qui ne sont pas prévues pour prêter, justement, leur écorce à des entités ayant une destinée cosmique.

À ce moment-là, ces corps-là, ces astres-là ou ces formes-là ne sont que des instruments d'autres énergies, que l'homme doit justement apprendre à subîmer, à maîtriser et à dominer.

Alors que fait l'homme, là, dans ce milieu ?

Eh bien, dans ce milieu, l'homme est là pour apprendre sa dimension cosmique.

Alors, vous allez me dire : "Oui, mais ça, c'est le refrain que l'on connaît. On sait, on est né tout petit, on doit apprendre à devenir bien grand, bien lumineux, semblable à papa qui est au ciel."

C'est un fait, mais pourtant, c'est une réalité, et on ne le répétera jamais assez !

Qu'est-ce que vous êtes ?

Si vous voulez savoir comment travailler, avec qui travailler, que ce soit avec des collaborateurs sur Terre ou avec des collaborateurs dans le Ciel, et avec Dieu lui-même, il faut d'abord établir vos propres bases, votre fondement. Sinon, vous ne pouvez pas édifier une antenne quelconque, vous ne pouvez pas recevoir un Plan quelconque.

Il faut d'abord vous situer dans votre véritable constitution d'être humain, connaître votre but profond en tant qu'être humain, non pas en tant que Pierre, Paul ou Jacques, qu'est-ce que je suis dans la vie ? Qu'est-ce que je fais dans la vie ? est-ce que je dois être ingénieur, médecin, est-ce que je dois sauver les hommes, m'inscrire à la Croix-Rouge ou toutes ces choses-là. Je ne parle pas de ces considérations-là.

Je parle de la véritable destinée humaine en tant que âme humaine et cosmique.

Et lorsque vous arrivez à véritablement percevoir la réponse, le pourquoi, donc, de l'existence humaine, de l'âme humaine, vous savez immédiatement ce que vous devez faire. Vous savez immédiatement avec quelle énergie vous allez jouer, travailler, quels sont les gens qui viendront autour de vous, que vous les connaissiez ou pas, vous les reconnaîtrez quand vous les rencontrerez.

Pourquoi est-ce qu'une simple prise de conscience de la sorte déclenche tout un réseau comme cela de communication et d'interaction ?

Tout simplement parce que tout étant énergie et la conscience principalement étant l'émetteur magistral de l'énergie, lorsque l'individu a une prise de conscience, il décharge une énergie, il déclenche une sorte de bip-bip, imaginons-le comme cela, un bip-bip continu, qui a sa tonalité, qui a sa couleur, qui a son rythme, qui a sa qualité. Et automatiquement tous les autres, ayant aussi déclenché leurs propres bip-bips, finissent dans l'espace et le temps par se rencontrer.

Et quand deux bip-bips se rencontrent, qu'est-ce qu'ils se racontent ?
Vous connaissez, n'est-ce pas, l'histoire ?

Et inévitablement un beau jour, les bip-bips à force se rencontrer dans cette substance qui est l'espace-temps, c'est-à-dire que les émetteurs physiques, vous ou moi, vous ne vous connaissez pas, mais l'émission se fait, l'émission et les émissions se rencontrent, et au fur et à mesure cela crée une substance dans la substance espace-temps. Et c'est cette substance-là qui crée ce que vous vous appelez, en termes scientifiques, la forme-pensée.

Forme-Pensée

Et cette forme-pensée, à force de prendre de l'ampleur et de l'efficacité, donc elle a besoin d'être nourrie par la conviction des hommes qui émettent, c'est là aussi le grand point d'interrogation dans les efforts des êtres humains. Et lorsque ces substances sont suffisamment édifiées, il y a création d'une circonstance, d'un événement, c'est-à-dire que inévitablement ces gens se rencontrent.

Que vous soyez du fin fond de l'Univers, du fin fond de la planète, et que rien ne vous prédispose à passer par là, un certain jour ou un endroit X à une certaine heure, eh bien vous rencontrez la personne complémentaire, la personne nécessaire au travail, la personne qu'il faut pour ce travail.

Donc ne vous posez pas la question : "Qu'est-ce que je dois faire, qu'est-ce que mon groupe peut faire, comment nous y prendre pour travailler avec Shamballa ou avec Koot Humi ou avec Saint-Germain ou avec je ne sais trop qui encore ?". Ne vous posez pas ces questions, elles sont complètement inutiles. Parce que vous pouvez appeler à corps et à cris tous ces maîtres-là ou d'autres guides, si vous n'avez pas commencé par vous poser la question fondamentale, ils ne peuvent pas envoyer de réponse, ils ne peuvent pas envoyer un plan sur vous. Pourquoi ?

Parce que tout simplement, votre vision des choses est trouble et qu'ils ne peuvent pas passer à travers une eau trouble, même s'ils le voulaient, ils ne pourraient pas. Pourquoi ?

Parce que tout simplement, vous qui regardez à travers l'eau qui est trouble, vous ne pourrez même pas voir le visage de celui qui parle ou celui qui veut descendre sur vous. C'est pourquoi il est capital d'avoir dans l'esprit des notions justes, les notions de base.

Non pas que vous deviez y trouver une réponse absolue, mais au moins vous poser les questions justes.

Questions justes

Et quelles sont les questions de base ?

Eh bien vous situer d'abord dans l'Univers, situer l'homme dans l'Univers, et c'est capital.

Non pas parce qu'il faut que vous vous connaissiez vous-même, absolument pas, mais parce qu'un homme qui essaye de se situer cosmiquement, et non pas socialement, mais cosmiquement, automatiquement il allume ses énergies en direction avec l'âme et c'est à ce moment-là où peut avoir lieu la collaboration avec les plans subtils. C'est à ce moment-là que le guide ou que le Maître peut envoyer une réponse, pas avant.

Tant que l'homme est suspendu et balance, automatiquement le lien n'est pas fait, la communication ne peut pas avoir lieu. Par contre on arrête tout et on se pose La Vraie Question.

On centralise donc l'énergie mentale sur le véritable rail du fondement : l'âme cosmique.

Parce que vous poser la question naturellement c'est bien, mais il faudrait éveiller aussi une conviction, obtenir donc une réponse.

Qu'est-ce que l'homme ?

Si tu veux travailler en tant que serviteur, si vous voulez travailler en tant que groupe efficacement, il faut vous poser la question :

Mais quelle est ma condition d'être humain ?
Quelle est la nature de mon âme ?

Et ainsi vous aurez la réponse sur la nature de l'âme des autres, sur la nature même du Plan de l'évolution. Donc vous aurez absolument toute la réponse qui vous semble pour l'instant très diffuse, très obscure.

Si vous savez quelle est la nature de l'âme, vous savez immédiatement ce que vous devez faire pour l'âme et pour la vôtre et pour celle des autres.

Tant que vous ne savez pas ce qu'est l'âme vous ne savez pas quoi faire pour les hommes.

Et combien de disciples il y a dans le monde, des gens de bonne volonté qui sont là en train de nous de demander un service, qui nous prient : "Mais je veux être utile pour l'humanité. Envoie-moi un service, enlève-moi quelque chose à faire, je t'en supplie, je veux absolument faire quelque chose. Je ne supporte pas d'avoir du sang qui coule dans les veines sans pouvoir le donner, de respirer sans pouvoir partager !" ?

Il y a comme cela des millions de bonnes volontés, mais la bonne volonté ne suffit pas lorsque l'on veut travailler efficacement, donc professionnellement, je dirais, avec le Ciel. Pourquoi ?

Parce que l'être humain est avant tout un instrument et lorsqu'il se met à la disposition du Ciel, il ne suffit pas que son cœur monte tout palpitant. Il faut aussi que tout son appareil d'exécution soit absolument net, aligné, fonctionnel. Donc tout son appareil mental.

Car si l'homme monte vers Dieu avec le cœur, et c'est vrai qu'il n'y a pas de meilleure façon, qu'il n'y a pas de meilleure voie pour aller vers Dieu ou pour aller vers un être, c'est avec le cœur, c'est avec le feu du cœur que l'homme trouve l'énergie de monter vers Dieu.

Mais lorsqu'il veut faire le chemin inverse, descendre Dieu, prendre une partie de Dieu et la descendre vers les hommes, ce n'est plus avec le cœur. C'est au contraire avec toute l'énergie mentale. C'est complètement différent.

C'est pour ça qu'il y a des milliers de gens qui s'offrent, qui arrivent à monter, à créer la communion, et qui redescendent sans rien à donner, qui ne trouvent pas quoi à donner, comment le donner.

D'où vient le problème ?

Tout simplement parce que sur un plan mental, ils ne sont pas encore assez structurés. Et même s'ils le sont, ils n'ont pas encore suffisamment à réveiller tous les déclics pour que ce plan mental devienne suffisamment objectif.

Qu'est-ce que donc le Plan Mental ?

Plan Menta Supérieur

Si vous voulez devenir des serviteurs véritables et efficaces, étudiez bien cette chose-là.

Qu'est-ce que le plan mental ?

Le plan mental, imaginons-le justement comme une zone, comme un moyen, non pas comme une partie de vous-même, mais un peu comme un bras articulé, comme un moyen pour votre substance, votre cœur, imaginons, votre personnalité, donc pour tous ces instruments, de rentrer en communication avec tout ce qui est au-delà de la barre de l'audible, au-delà de la barre du physique, au-delà de la barre même de l'éthérique, donc de tout ce qui est relatif aussi à l'astral et au psychique.

Lorsque justement ce plan mental est rentré en activité, alors l'individu devient un instrument exploitable, c'est-à-dire qu'il va disposer d'un instrument mental et même d'un cerveau physique capable d'être impressionné, donc de capter.

Quand je dis capter, n'imaginez pas une sorte d'antenne qui capte une onde, ce n'est pas du tout cela, mais plutôt comme un récepteur qui reçoit une empreinte, qui reçoit une image en quelque sorte. Un peu comme un appareil photographique, par sa sensibilité reçoit le tableau qui est en face de lui, auquel il s'ouvre pendant un instant. Le plan mental fonctionne exactement de cette même manière.

Lorsque l'homme arrive à le contrôler, et qu'il peut le faire monter puisqu'il peut le faire jouer sur plusieurs plans invisibles à la fois, lorsqu'il l'ouvre par sa volonté, il capte le plan qui justement a été contacté et puis il le redescend et il arrive ainsi à effectuer le Plan de Dieu ou le Dessein de Dieu, comme beaucoup d'hommes disent sur la Terre.

Et sans ce plan-là, rien n'est possible parce qu'il n'y a pas de moyen autre que celui-là pour attraper, je dirais, les ordres, le Plan, ou tout simplement un service à effectuer.

Il faut absolument développer ce plan-là. Et de quelle manière s'y prend-on ?

Cela paraît à la fois très simple, mais pour beaucoup ce sera très compliqué, comme toutes les choses divines d'ailleurs.

Il n'y a rien de plus simple que les choses divines, rien de plus simple que Dieu, et c'est bien pour cela que l'homme n'arrive pas à aller vers lui. Parce que l'homme a l'esprit trop compliqué, l'homme essaie toujours de détourner, par la raison, par l'activité intellectuelle, ou par l'émotion, le sentiment, le trouble, essaie toujours de détourner la Vérité.

Comment donc créer ou développer un plan mental ?

Je ne dirais pas qu'il faut combattre vos défauts, devenir un être parfait, mais vous découvrir que des qualités, méditer intensément, vous priver de ceci, vous priver de cela, devenir des ascètes, ne vous toucher ni hommes ni femmes, etc. Ce n'est pas du tout le cas. Pourtant, tout ceci compte aussi au fur et à mesure.

Pour développer le plan mental, il faut en même temps accepter d'oublier tout ce qui est relatif au plan astral. Il n'y a pas de développement du plan mental sans la diminution progressive et proportionnelle du plan astral.

Donc, pour devenir un humain fonctionnant sur le plan mental, il est capital pour l'individu de couper et de se tirer du plan astral.

Donc, tout ce qui est de l'émotionnel du premier degré, tout ce qui est de la réaction, tout ce qui est ce que vous avez justement l'habitude de faire en subissant, en subissant et en ne vous affirmant pas, ou en ne vous permettant pas d'être vous-même. Tout ce qui est donc de l'émotionnel du premier degré, il faut apprendre à l'analyser.

Ce qui ne veut pas dire que vous devez combattre votre nature parce qu'elle n'est pas bonne, parce qu'elle n'est pas assez efficace, parce qu'elle est astrale. Non. Simplement, il vous faut apprendre à la gérer. Et ça, c'est complètement différent.

Il ne s'agit pas de vous détruire, de vous anéantir, de vous renier, toute cette humanité qui est en vous, tout cet émotionnel qui est en vous. Il s'agit d'apprendre à gérer cette énergie. Pour qu'elle puisse, une fois gérée, apprendre à former, à monter dans le plan mental et nourrir le plan mental. Parce que le plan mental, en fait, existe déjà en tout individu. Il est déjà opératif. Il est déjà existant.

La substance, c'est-à-dire chaque atome créant cette substance, cette zone, ce plan. Chaque atome est déjà en grande vibration et en écho les uns avec les autres.

Ce qu'il faut donc, c'est que l'homme apprenne à dépolariser son énergie, fixée dans le plan mental, pour la plupart, pour l'éveiller au niveau des atomes vibrants sur ce plan mental. Et ainsi, si l'homme fixe son énergie, donc sa conscience, parce que là où est votre énergie est votre conscience.

Là où est votre énergie est votre conscience

Dis-moi où est ton énergie donc et je te dirai qui tu es.

Et si l'homme travaille à déplacer son énergie d'un plan à l'autre, il fixe sa conscience dans ce plan respectif. Et automatiquement, il le met en vibration beaucoup plus rapide, donc il donne conscience objective aux atomes se trouvant sur ce plan-là.

Les plans

Car chaque plan est constitué d'atomes, exactement de la même manière que votre corps physique constitué de cellules, elles-mêmes constituées d'atomes.

Votre plan mental, votre plan éthérique, votre plan astral, votre plan bouddique, tous ces plans-là sont constitués d'atomes qui au fur et à mesure que vous montez, deviennent de plus en plus subtils, de plus en plus lumineux, de plus en plus intenses en énergie et de moins en moins nombreux donc, au centimètre carré si je puis m'exprimer ainsi.

Plus il y a d'atomes, plus l'énergie, donc la conscience, est enfermée, donc moins il y a de conscience objective et plus il y a ce que vous appelez de la Matière. Et moins il y a d'atomes, plus il y a de conscience éveillée et objective, moins il y a de Matière.

Jusqu'à ce que vous arriviez à l'atome Un et unique avec lequel souvent l'âme ou la Monade est confondue et qui est en fait le soleil spirituel, votre soleil spirituel.

Chaque fois que vous remontez d'un plan à l'autre, vous faites monter votre propre énergie. Toute l'énergie que vous avez, depuis toute origine, depuis le début, le commencement et qui peut être associée à la Kundalini, bien que la Kundalini ne soit qu'une partie de cette énergie-là dont je parle.

Les feux de l'homme

Il faut vous considérer donc comme un feu total, ayant plusieurs aspects comme les rayons dont je parlais tout à l'heure.

La Kundalini

Principalement l'homme est constitué de trois feux et la Kundalini est le premier des feux que l'homme arrive à réveiller. Et regardez comme cela déjà est difficile pour l'homme d'éveiller le premier des feux qui lui est le plus accessible, le feu de la Matière donc.

Car la Kundalini on la croit très spirituelle, mais elle n'est rien d'autre que le feu de la Matière, le feu résidant donc dans la cellule même du corps. Et étant alimenté par la cellule même du corps, par la friction qu'engendre l'incarnation, donc la présence d'un Esprit, qui est substance, qui est air, entré dans la Matière qui est densité, opacité.

Et cette friction, donc de l'incarnation entre ces deux aspects, ces deux types d'énergie, engendre un feu que vous vous appelez Kundalini.

Et qui pour nous tout simplement est le feu de la matière mais qui est absolument primordial, car tant que ce feu-là n'est pas absolument réveillé et actif, l'homme ne peut pas se dégager de sa matière. Pourquoi ?

Tout simplement parce que les cellules ne peuvent pas être brûlées. Un homme qui n'a pas la Kundalini complètement éveillée, levée et flamboyante n'est pas dégagé de sa matière. Pourquoi ?

Parce qu'il faut considérer que la Kundalini est la somme de toutes les vibrations enfermées, donc de tous les feux, toutes les petites flammes, les étincelles d'énergie, enfermées dans chacune des cellules qui constituent votre corps physique et votre corps éthérique. Et c'est au fur et à mesure de l'évolution des incarnations que l'homme arrive à réveiller chacune des cellules, donc arrive à desserrer, délivrer le feu qui est dans chacune de ces cellules.

Et c'est pour cela qu'il y a au cours de l'évolution toutes sortes de maladies appelées plus ou moins maladies de disciples, entre autres.

Et lorsque l'homme arrive à réveiller tout le feu de chacune de ces cellules, donc, il arrive à donner conscience, une vie consciente et objective à chacune des cellules de son corps et de son corps éthérique, à ce moment-là, chaque cellule dans sa partie physique est désintégrée, brûlée. Pourquoi ?

Parce que tout simplement l'écorce physique de la cellule n'a plus besoin d'être son feu, a été libérée. Un peu comme lorsque vos scientifiques brisent l'atome. L'atome lui-même est brisé, son écorce a éclaté. Ce qui est libéré, c'est son énergie, c'est donc sa conscience et sa vitalité.

Et lorsque l'homme arrive à vitaliser de cette manière, donc à conscienciser chacune de ces cellules de cette manière-là, automatiquement il engendre en lui un feu cosmique irradiant, ce que vous appelez la Kundalini. Et à partir de ce moment-là, l'homme a une domination totale sur toute la matière.

Il peut donc perpétuer son corps physique, comme le détruire. Comme cela s'est passé justement pour le maître Jésus. Lorsque son corps a complètement été dissous et qu'il a été reconstitué encore, glorieux.

C'est ce qui attend chaque homme, c'est la destinée de chaque homme.

Alors où mettez-vous avec vos petits ulcères, vos petites dépressions, vos maux de tête, vos petites infections au bout du doigt à cause d'une épine, mettez-vous à travailler vos cellules. Il faut penser à réveiller la cellule.

L'homme pense, c'est vrai, à communier avec Dieu. Et je ne dis pas que c'est une chose stupide, je ne veux pas du tout par là réduire les contemplatifs, les religieux, les dévots. Mais je dis, ayez aussi un comportement un peu plus alchimique, un peu plus occultiste, pensez à vitaliser, à conscienciser votre véhicule.

Parce qu'il y a dans votre cellule physique une énergie absolument immense, inimaginable, qui est là, à disposition.

Vous essayez de briser l'atome, bon c'est bien, vous vous amusez, mais savez-vous qu'en vous existe la même puissance ? Et oui, vous ne vous en doutez pas. Mais chaque homme peut créer à chaque instant une explosion mille fois plus importante que ce qu'il y a eu à Hiroshima.

Alors, dès demain lorsque vous marchez, n'ayez pas peur de sauter à tout bout de champ, ou n'ayez pas peur de déclencher la plus grande déflagration du monde. Parce que tant que vous n'êtes pas capable de décider et de commander cette déflagration, elle n'aura pas lieu.

Et c'est votre but de créer cette déflagration, donc de libérer la conscience, l'énergie, le feu - mais ces trois termes-là signifient exactement la même chose - la vie donc, de la cellule, de votre matière.

Et pourquoi ?

Pour avoir le plaisir de dominer la matière ? Non.
Pour devenir un roi ? Non.
Pour devenir un saint, un illuminé ? Non. Pas du tout.

Simplement parce que la chair, la Matière, c'est partie intégrante de l'Esprit.

Et que tant que l'homme, tant que l'entité en incarnation n'a pas, en quelque sorte, consciencisé sa matière, réveillé la totalité de sa Matière, il ne peut pas être l'Esprit. C'est pourquoi il faut reconsidérer totalement la position de l'homme, même vis-à-vis de sa Matière et de son corps.

La Matière

La Matière est quelque chose à chérir, quelque chose d'important, quelque chose de capital. Rien ne peut être fait sans la Matière.

C'est la Matière qui, en fait, est la réserve de tout l'Esprit.
C'est la Matière qui est la réserve de l'énergie qui peut engendrer l'Esprit, qui peut engendrer l'Univers.
Ce n'est pas autre chose.

Tout le monde dit, mais c'est Dieu qui a créé. Oui, c'est certain.
Ce sont les anges aussi, bien sûr, c'est certain.
Mais cette création a pu avoir lieu grâce à quoi ?
A l'ordre de Dieu ? Non.
Mais à l'amour de Dieu pour la Matière, ça oui.
Et cela a déclenché, depuis la Matière, une érosion et une éclosion.

Et c'est cela l'Homme. C'est l'éclosion de la Matière à sa propre nature intérieure.

Et c'est pour cela qu'il vous faut absolument arriver à vous comprendre en tant que constitution occulte, pour d'abord bien vous positionner dans le monde.

Si vous voulez aider Dieu et aider les hommes en ne comprenant pas votre Matière, votre position dans le monde, en ne comprenant pas le rôle-même de la planète, sa subtilité, sa chair qui respire, qui bat, qui chauffe, qui sent, qui ressent. Alors vous ne pouvez pas être d'utilité.

Forcément vous pourrez parler de Dieu, forcément vous pourrez répandre des livres.

Mais la vibration de la Vérité ne pourra pas passer par vous.

Or, ce qui est plus utile que de répandre des dogmes, que de répandre des idées, que de répandre en fait des a priori, puisque vous ne savez pas exactement ce que vous dites. Vous en êtes convaincu, mais vous ne pouvez pas être le témoignage, l'exemple de ce que vous dites.

Donc pour parer à cet inconvénient et pour devenir la chair même de votre parole, donc l'exemple de ce que vous expliquez, il faut d'abord bien vous aligner, vous positionner dans la Matière.

Et c'est capital, cela passe par là.

Un arbre ne pousse pas sans sa racine. Un homme ne peut pas devenir Dieu sans connaître sa Matière, sans savoir quelle est sa véritable nature, sans la transmuer et vivre ensuite avec elle.

Lorsqu'un homme arrivé à ce degré dont je parle, passe ensuite dans les sphères supérieures, croyez-vous qu'il abandonne sa chair ? Croyez-vous qu'il abandonne comme un vulgaire instrument en lui disant : "Eh bien tiens, une bonne fois pour toute je suis débarrassée de toi, va au diable !"

Non, pas du tout, il prend toute l'énergie qui est dans chacune de ses cellules, il prend donc le feu de la matière et il s'en fait une robe, un manteau et une épée. Et son esprit à ce moment-là peut devenir actif, pas avant.

Tant qu'il n'a pas cette robe, ce manteau, cette épée, il n'est qu'Esprit, il n'est que air et il ne peut rien faire !

Il n'a pas de domination, il n'a pas de connaissance, il n'a pas de méthode, il n'a pas de puissance. Or pour obtenir la puissance, la méthode, pour travailler, créer, il faut obtenir le feu pour cela.

L'âme est à considérer un peu comme la partie air, donc, dans l'individu. Et regardez ce que fait l'air sur la forme. L'air sur la forme ne la transforme pas du tout. Ce n'est pas le vent qui transforme la montagne, qui use la montagne, non. Par contre l'eau oui, la température oui.

Pour l'homme qui est essentiellement air depuis l'origine, qui est donc Esprit, il lui faut avoir l'accès au feu pour que l'air allié au feu puisse déclencher sa nature véritable, sa position dans le cosmos et une action possible.

Et le feu ne se trouve pas ailleurs que dans la matière. Le feu ne se trouve pas dans l'air, le feu ne se trouve pas quelque part dans le Cosmos. Le feu se trouve dans l'atome lui-même, parce qu'il met la concentration même de l'énergie, la concentration donc de la conscience.

Parce que le même atome, ou disons que le même air que vous êtes en tant qu'Esprit, lorsqu'il se condense, lorsqu'il se condense, et devient justement semblable à un atome du plan physique, en se condensant il devient un feu puissant. Et en se condensant encore il devient de l'eau, etc.

Et c'est cette condensation successive qui crée les différents feux et l'homme qui n'est que air, parce que tel est la clé et la note de base de la constitution humaine. L'homme doit donc nécessairement, pour avoir le feu en main, passer par la matière puisque c'est là que l'on atteint la condensation maximale pour que le feu soit.

Donc la création n'est pas un jeu de mauvais goût que Dieu, que les anges auraient créé et que finalement le plan a dérapé et que voilà l'homme coincé dans la matière. Non. N'imaginez pas des jeux malsains comme je l'ai dit mille fois.

Le fait est que lorsque l'on est dans les sphères subtiles tout est semblable à l'air. Et qu'à cet air, pour pouvoir être actif, pour pouvoir être créateur, pour pouvoir aussi s'amuser avec la création, il lui faut avoir du feu.

Donc nécessité d'un plan physique, nécessité de la Matière.

C'est par nécessité que la Matière existe, c'est par nécessité que Dieu lui-même l'a créée.

Ce n'est pas parce qu'il s'est dit : "Eh bien tiens, je vais inventer un parcours du combattant très difficile. Je vais créer la Terre, et d'autres planètes même pour corser l'énigme, parce que comme ça ils vont se gratter la tête en se disant mais qu'est-ce qu'il y a sur Neptune ? Mais qu'est-ce qu'il y a dans la constellation d'Orion ? Et je vais envoyer l'homme, là, se débrouiller, avec sa petite conscience que je vais exprès visser au maximum pour qu'elle ne soit pas trop active. Puis je vais le faire commencer dans les minéraux, dans les végétaux, pourquoi pas dans un chien ? Et puis, plus tard, peut-être il deviendra un homme des cavernes et si je suis bien compatissant, je le ferai initié un jour.". Non, ce schéma-là n'a jamais existé.

Dieu n'a pas prévu que l'homme, parce que tel était son plan, passe par tous ces règnes-là comme pour l'humilier, comme pour le forcer à jouer un jeu dans lequel il serait le seul à payer et à souffrir. Non, la souffrance ne fait pas partie du Plan que les anges et les dieux ont prévu pour les hommes.

Par contre ils savent que par nécessité, que pour que l'Esprit puisse avoir domination et création, ils savent que le feu est nécessaire, donc la Matière est nécessaire et ils savent que cette Matière comporte un certain danger. Et que si l'homme ne sait pas rapidement maitriser sa Matière, découvrir sa Matière et fusionner avec sa Matière, alors il peut en devenir prisonnier et ainsi perpétuer un cycle, que vous vous appelez le cycle d'évolution.

Mais qui peut être en fait très court, si l'homme comprend, admette, sublime maitrise tout de suite et fusionne.

Vous n'avez pas à vous départager de la Matière.
Il n'y a pas de conflit Matière - Esprit.
Je veux une bonne fois pour tout effacer cela, absolument arracher cet archaïsme de l'esprit. Et que l'on cesse de voir Dieu comme un lointain bien-être et de considérer la condition humaine comme une plaisanterie de mauvais goût. Non, non et non !

C'est fini les plaintes !
C'est terminé les revendications !
Nous ne sommes pas là pour recueillir les revendications !

Nous sommes là pour vous montrer ce que vous devez faire avec votre matière et que vous est-il dit depuis le début des temps ?

Écoute la loi cosmique !
Écoute la loi de la Nature qui par transposition est une adaptation physique des lois cosmiques !

Que fait l'homme ?
Il fait tout le contraire. Votre civilisation le démontre.

Vous ne savez même pas quoi, comment manger, comment respirer, mais quoi respirer. Et vos villes sont bien le témoignage que vous ne savez pas quoi respirer. Si vous saviez à quel point la respiration est importante à la vitalité du corps, à la vivacité de l'Esprit, à la vitalité du corps éthérique et à l'évolution de l'âme, vous ne vous amuseriez pas à vivre dans des endroits tels que celui-ci. Vous ne vous amuseriez pas à perpétuer les véhicules que vous possédez, la pollution que vous déclenchez.

Seulement l'homme ignore complètement les fondements mêmes de la Loi. Alors automatiquement il déclenche des résonances, des répercussions. Et il appelle cela "le Karma".

Même le karma, nous pourrions dire que cela est une création humaine. Car pour revenir à ce Dieu gentil dans les nuages, qui s'est dit, précipitant l'homme dans la matière : "Jouant un peu de ces aléas et de ces pauvres situations. Et pour corser le tout, mettons vite le Karma, pour que surtout il ne soit pas libéré de la vie et de l'incarnation. Et qu'il retrouve ces dettes pour qu'il en pâtisse !". Non, le karma n'existe pas de cette manière-là.

Dans le Ciel, si vous répétez ce mot-là, tout le monde va vous regarder avec des yeux immenses et grands ouverts : "Mais de quoi il parle, ce Terrien ?"
Karma n'existe pas, ni au Ciel, ni dans l'âme même des dieux, par contre, la Nature, oui, elle connaît ce mot-là. Parce que c'est la Nature qui envoie le karma lui-même.

Donc, vous n'êtes en résonance karmique que par rapport à une incarnation, que si vous êtes en incarnation. Vous n'êtes pas du tout en résonance karmique, mais en dette karmique, comme vous dites, dès que vous vous placez sur les plans supérieurs, dès que vous êtes même désincarné. Il n'y a aucune résonance. Il n'y a que lorsque vous redescendez dans le physique, que là, la Nature ressort tout son lot des choses que vous n'avez pas respectées, que vous n'avez pas pu admettre, que vous n'avez pas faites. Et c'est Elle qui règle ses comptes. Ce n'est pas autre chose.

C'est donc la matière. Le karma est un effet vécu strictement au niveau de la Matière et pas du tout au niveau de l'Esprit.

Parce qu'il y a des milliers et des milliers de gens à travers le monde qui se disent : "Mais je vais mourir peut-être demain, ou dans dix ans, ou tiens, je commence à me faire bien vieux, il faudrait que je pense à la mort. Mais j'ai mal agi, j'ai mal pensé, j'ai mal vécu, ou bien j'aurais pu faire plus, je n'ai pas fait assez bien."

Et ils créent ainsi toute une culpabilité et ils croient qu'en faisant les comptes de tout ce qu'ils ont mal fait ou mal compris, là-haut ils vont devoir payer, là-haut ils vont devoir purger, ils vont mettre face à leur laideur, face à leur lampeur et leur carence. Non, pas du tout !

Ce qui ne veut pas dire que vous avez le droit de tout faire sur la Terre puisque là-haut de toute façon vous serez dans les pâquerettes et les jonquilles. Pas du tout ! Il faut quand même être sérieux sur un plan physique, quel que soit votre destiné dans le delà, où la paix dont vous bénéficierez dans le delà.

Mais simplement je veux enlever la crainte, la peur, le tremblement, le frisson qui existe dans l'âme de beaucoup lorsqu'ils passent de l'autre côté.

Vous n'avez des comptes à rendre lorsque vous vous incarnez. Et c'est d'ailleurs pour cela que beaucoup de gens ne veulent pas naître et que autant de naissances se passent mal, parce qu'ils ne veulent pas justement rencontrer leur dette.

Alors que si vous étiez de l'autre côté, vous verriez qu'une fois le frisson mental, purement intellectuel celui-là, lorsque le frisson de la mort est passé, l'homme est heureux de s'y trouver dans le royaume de la mort. Dans l'invisible, dans l'au-delà. Parce qu'il s'aperçoit qu'en fait il est dépouillé de tout ce qui le culpabilise.

Donc, pour revenir à la question initiale, si vous voulez travailler en osmose véritable, totale, avec un guide, avec la hiérarchie, avec les maîtres, il faut d'abord bien positionner votre place d'entité humaine sur la sphère planète, sur la Terre. Tant que vous ne pouvez pas vous positionner, vous ne pouvez pas créer l'alignement. S'il n'y a pas cet alignement, il n'y a pas réception.

Donc, terminé tout ce dont je viens de parler. Terminé la spéculation intellectuelle, à propos de ceci, de cela, tout ce dont nous venons de parler justement.

Considérez-vous en tant qu'Esprit, devant avoir une fusion totale et harmonieuse avec sa Matière, et pour cela avoir un dialogue avec sa matière.

Dialogue Esprit - Matière

Un dialogue avec la psychologie, avec le comportement, donc, qui est issu de l'incarnation. Car il n'y a pas que le corps à considérer. Il y a aussi tout le comportement psychologique qui implique l'habitation dans la matière.

Et lorsque vous arrivez à bien vous positionner donc à être centré, à être dans une sorte d'équilibre, ce qui ne veut pas dire que vous devenez des êtres parfaits, n'extériorisant que des qualités. Non, vous extériorisez aussi tout autant vos défauts, mais c'est avec science, avec connaissance et acceptation.

Il n'y a plus de recul, de repli sur soi et de haine de soi. Il n'y a plus non plus, il n'y a plus tout simplement de honte de soi. Mais simplement un réseau d'énergie, actif, rayonnant, alpitant, qui s'aligne et qui travaille.

Et qui dit à Dieu : "Eh bien voilà, je suis comme cela, tu me prends comme je suis, si ça te va, moi ça me va. Et on travaille ensemble."

Mais les hommes ne comprennent rien. Les hommes font le contraire. Ils n'osent pas regarder Dieu en face. Ils commencent par détourner la tête et ils disent : "Tu sais, je ne veux pas trop te servir parce que finalement je sais qu'au fond de moi je suis égoïste. Je sais que j'ai encore des vices et je suis tellement gourmand. Je fume encore et puis des fois j'ai tellement de relations avec les filles.", ou bien "je ne fais que regarder les garçons", ou "je n'aime que les musiques violentes."

Et ainsi ils se disent : "Je ne suis pas digne, Seigneur, de te recevoir."
Erreur, erreur, erreur !

Dieu n'a jamais réclamé des êtres parfaits. Sinon il aurait créé l'homme et la Matière, parfaite, et dans une communion parfaite. Et Dieu, je vous l'avoue, se fout même de la perfection. Ce n'est pas du tout une nécessité à la vie, la perfection.

L'homme dégage toujours ce cliché-là : "Pour être un illuminé, il faut être parfait ! Pour être un maître, il faut être parfait !".
Alors tous ceux qui ont des sourires mous et étalés, qui ne réagissent à rien, sont forcément des maîtres, se disent-ils. Mais dès qu'il en arrive un qui met le poing sur la table et qui dit : "Non, toi tu ne feras plus cette chose-là, je te l'ordonne !". Alors ils se disent : "Non, il a de l'ego, ce n'est pas un maître !"

Et vous voyez comme...

[...]

... qui transforme toutes les valeurs, comme il passe à côté de la réalité.

Je vous défie de trouver parmi vos initiés ou parmi vos saints un seul être parfait ! Je vous mets au défi d'en trouver un seul !

Et si vous aviez des historiens avec suffisamment de documentation, vous verriez que tous vos prophètes, tous vos saints et même les initiés, allant jusqu'aux plus hauts que la Terre ait pu connaître et porter, avaient plein de défauts. Pourquoi ?

Eh bien parce que le défaut n'est pas du tout un obstacle, ni à la vie de l'âme, ni à l'application d'un plan cosmique et divin. Cela ne paralyse, ne parasite pas du tout l'instrument que vous représentez. Et parce que le défaut en lui-même, tel que vous le considérez, n'existe pas. Il existe tout simplement des degrés et des aspects de l'énergie.

Quand l'homme se trouve dans le degré négatif de l'énergie, cela déclenche ce que vous appelez un défaut. Ce qu'il lui faut, ce n'est pas combattre son défaut, ce qu'il lui faut, c'est vivre le positif de cette énergie.

Vivre le positif de l'énergie d'un défaut

Ce qui ne veut pas dire que le défaut dans son apparence va disparaître, ce qui veut dire que l'énergie du défaut va être mise à profit et va servir à quelque chose.

Vous prenez un défaut, par exemple, tel que l'orgueil, qui est très répandu, comme une maladie dans l'humanité.

Forcément, si l'individu reste dans son coin, et surtout dans une relation sociale avec d'autres hommes, l'orgueil va être un défaut, va être un préjudice à la vie, au libre arbitre de l'autre.

Mais si vous positionnez l'individu dans un rôle un peu plus humanitaire, à ce moment-là, l'énergie de l'orgueil va servir à cet homme de motivation pour accomplir son Service. Et à ce moment-là, il va s'apercevoir de la racine ou du côté négatif de son orgueil.

Il va se dire : "Mais tiens, je ne dois pas transformer cette énergie sur un niveau de l'égo, je ne dois pas la vivre au niveau de l'image, je dois au contraire la vivre au niveau d'une impulsion vers le cosmos."

Et c'est en mettant toutes vos énergies, appelées "défauts", au Service du plan, que petit à petit vous en prenez conscience et que vous arrivez à transformer vos défauts, alors que l'inverse ne se peut pas.

Et c'est ce que font les hommes, ils font l'inverse. Ils se disent : "Eh bien, je serais digne de rencontrer le guide, de rencontrer le maître quand je ne serais plus égoïste."

C'est faux, le maître se moque complètement que vous soyez égoïste. Il l'a été lui-même si souvent. S'il vous le reproche, il devrait d'abord se le reprocher à lui-même.

Ce n'est pas du tout un obstacle. Riez face à vos défauts !

Ne le regardez pas, là, comme des horreurs dans votre miroir : "Oh, mon défaut, qu'est-ce qu'il me pèse ce soir !"

Non, vous le regardez et vous lui dites : "Eh bien, toi demain, écoute, je vais te jouer un mauvais tour parce qu'on va devenir lumineux. Et tu vas voir, on va travailler pour Dieu maintenant.". Et là, automatiquement, il dessert son emprise, il dessert la psychose qu'il crée et devient un moteur, un dynamisme.

À ce moment-là, donc, l'homme, en investissant ses énergies vécues sur un plan négatif, ce qui engendre un défaut, les transforme, transforme la polarité, le défaut devient une qualité, et c'est à ce moment-là, c'est au moment de la transformation, du transfuge, que l'homme en prend conscience, car les gens sont remplis de défauts dont ils n'ont même pas conscience.

La plupart des égoïstes ne savent pas qu'ils sont égoïstes, et c'est pour ça qu'ils continuent à être égoïstes.

Naturellement, ils peuvent le savoir sur un plan intellectuel et se rendre compte par action ou par reproche que font les autres qui sont égoïstes. Mais au fond, eux-mêmes, la prise de conscience de leur égoïsme n'a pas été faite, et c'est pour ça qu'ils ne changent pas. Parce que chaque fois qu'un être humain se rend compte de ce qu'il est, qu'il en fait une prise de conscience, automatiquement il y a le changement. C'est cela la grande alchimie.

Vous n'avez pas besoin de mettre des briques pour ne plus voir votre défaut, de créer un mur, de mettre mille et une couvertures pour l'étouffer, de dire : " Attention ! Attention ! Il est 10 heures du soir ne fait plus de bruit ! Tu ne te réveilleras que demain matin, au bureau, avec les amis, pour les écraser !". Non !

Dès qu'un homme prend profondément conscience, et cela peut aller très vite, et cela peut être stimulé par n'importe quelle circonstance, du moment qu'il est à l'écoute à ce moment-là, automatiquement son défaut est délié et il ne devient non plus la qualité parce que cela ne sert à rien de juguler un défaut pour créer une qualité. Vous êtes toujours prisonniers dans les énergies. Ce qu'il faut, c'est simplement déclencher la verticalité de l'énergie. Donc en faire un moyen d'agir, un moyen d'exister.

Parce qu'il y a aussi en contrepartie des gens qui sont pleins de qualités et qui ne font rien pour autant de leur qualité. Donc rien ne sert d'être dans la qualité ou dans le défaut. Ce qu'il faut, c'est savoir, maîtriser cette énergie, connaître cette énergie, que vous appelez tout simplement le caractère, l'humeur, le comportement, le profil psychologique, et ensuite le faire fusionner avec vos plans supérieurs. Et ainsi se déclenche et se découvre le Serviteur, pas avant.

Donc vous n'avez pas besoin de vous regarder et de faire le bilan de vos défauts et de vous dire : "Eh bien, il faut que je me force à être gentil, il faut que je me force à être généreux." C'est une erreur. Et toutes les religions ou tous les groupes ou tous les systèmes qui vous proposent cela, fuyez-les, n'y allez pas. C'est qu'ils ne connaissent rien à l'alchimie, ce qu'ils ne connaissent rien à l'expérience et à l'alchimie de l'expérience, du vécu.

Ce qu'il faut, c'est prendre conscience de vous-même.

Prendre conscience de soi-même

Quand vous êtes, par exemple, au volant de vos véhicules, que vous appelez les voitures, et que pour celui qui est nerveux et qui souffre de cette nervosité, de la réaction de la nervosité, il est capital de passer par la prise de conscience s'il subit sa réaction de nervosité au moment du trafic, ou au moment de la disgrâce, de l'acte méchant ou inconvenant d'un autre. S'il ne prend pas conscience à ce moment-là de ce qu'il est en train de faire, il subit sa nervosité et il la perpétue.

Si au contraire, à l'instant où jaillit son énergie de nervosité, s'il s'arrête, et s'il la ressent profondément pour en être véritablement le terrain et le témoin, automatiquement cela déclenche l'objectivité, la conscience, et la nervosité s'évanouit.

C'est ce que nous reprochons à l'homme, et cela n'est pas un reproche méchant. Simplement nous voudrions que l'homme fasse l'effort d'être plus conscient dans ses gestes quotidiens, et ainsi son évolution serait accélérée.

Combien de gens sont automatiques, mécaniques ?

Ils font mille et une choses dans la journée et l'esprit n'a fait que traverser l'action, sans véritablement s'investir et regarder l'action. Pourquoi ? Parce que tout simplement ils passent dans la vie. Ils ne vivent pas, ils ne sont même pas véritablement descendus dans la matière. Donc ils ne peuvent pas déclencher la vie, la conscience même de la cellule.

Et vous avez tous fait cette expérience, où pendant un court instant un événement a nécessité la totalité de votre objectivité, de votre conscience. Et vous avez vu, vous avez senti à quel point à ce moment-là vous étiez différent, à quel point vous étiez total, à quel point vous étiez fort, absolu. Et c'est cela vous-même.

Ce n'est pas la personne que vous êtes lorsque vous rentrez de votre travail, lorsque vous êtes en train de manger mécaniquement, en regardant la télé, en écoutant la radio. Cela n'est pas vous, ce n'est que la ficelle de vous-même. Et c'est cela que vous êtes la plupart du temps.

Soyez bien conscient, faites un effort dans ce sens.

Vous voulez Servir ?
Vous voulez être efficace dans le Service ?
Alors soyez conscient.

Et ainsi vous verrez par là-même tous vos défauts, mais aussi toutes vos qualités. Et vous serez à même de les maîtriser.

Quelqu'un qui n'est pas conscient ne peut pas maîtriser son défaut. Il est comme quelqu'un qui se fait écraser par le carrosse et qui supporte le poids du carrosse. Tandis que si vous vous positionnez dans le carrosse et que vous êtes celui qui conduit le carrosse, à ce moment-là vous ne subissez plus rien.

Au contraire, vous dirigez votre vie et la vie même de la cellule, ce qui fait que même vous pourrez combattre ce que vous appelez les maladies. Vous pouvez les résorber totalement, complètement. Parce que l'homme est maître chez lui, l'homme est maître dans sa chair. Et il a le pouvoir d'ordonner à la cellule et de lui dire : « cellule, régénère-toi et sois saine ! ». Et la cellule devient saine.

Et regardez ce qui se passe. L'homme subit toujours la maladie, l'homme subit toujours la disgrâce. Parce qu'il subit la confusion, il subit l'inconscience, il est le chaos, il est l'inconscience.

Son travail est donc d'apprendre à devenir de plus en plus présent. Vous ouvrez la porte de votre maison, soyez conscient, sentez bien la poignée, faites expérience. Et chaque jour, n'importe quoi au cours de la journée, faites l'expérience. Tâtez bien la porte et la poignée, ressentez-la, essayez de déterminer son grain ou sa finesse ou sa température. Et pressez-la en lui mettant toute votre conscience et regardez la porte s'ouvrir, le paysage se découvrir. Et vous verrez que votre journée sera complètement différente.

Un homme à ce moment-là peut venir vers vous et vous insulter, vous ne réagirez pas. Vous le regarderez, vous lui direz : "Mais, qu'est-ce que tu as ? Il y a quelque chose que tu as mal digéré cette nuit ?".

Alors que si on vous fait ça dans le temps de votre inconscience, vous subissez, vous êtes chagriné, vous êtes heurté, violenté et vous réagissez avec la même énergie : "Eh ! Il y en a assez maintenant. Si tu veux qu'on se retrouve sur la pelouse, tu vas voir qui je suis !". C'est comme cela que font les êtres humains. Pourquoi ?

Parce qu'ils vivent la plupart du temps au niveau de l'inconscience, un peu comme dans le règne animal. Et c'est cela qui déclenche l'agressivité. Ce n'est pas autre chose, c'est cela qui déclenche la violence.

Un être conscient, et je ne parle pas de spiritualité et d'initiation, là. Je parle simplement de degré de conscience.

Être conscient

Un être conscient n'est jamais violent.
Un être conscient ne fait jamais d'actes de violence.
Il ne peut jamais engendrer la guerre, non !

Un être conscient est neutre.
Il est droit, posé sur la Terre.
Il regarde, il entend et il comprend.

Et quand il entend qu'on lui crie des insanités dans l'oreille, il regarde et il voit tout simplement un individu plongé dans l'inconscience se débattre comme une marionnette au bout d'une dizaine de fils et il a pitié de lui. Et il s'approche et il lui dit : "Écoute, il faudrait maintenant que tu apprennes à être calme, que tu apprennes à maîtriser ton système nerveux ou que tu manges véritablement autre chose le soir si ça ne te convient pas. Que tu définisses une autre vie ou que tu règles tes problèmes avec ta femme ou avec tes enfants ou que tu entres profondément en toi et que tu arrives à t'accepter un jour."

Un être conscient a justement cette prestance, cette dignité. Et c'est aussi une note clef que l'homme doit redécouvrir.

Comme je l'ai déjà dit souvent mais je le répète pour vous : la dignité humaine.

Dignité humaine

Est-ce que vous êtes toujours digne ?

Réfléchissez à cela et soyez sincère. Je ne vous demande pas de réponse, faites-la à vous-même.

Êtes-vous toujours digne ?
Lorsque vous agissez, lorsque vous parlez, lorsque vous pensez à quelqu'un, êtes-vous toujours cet être de dignité, qui considère avec une dignité semblable l'autre ?
Non.

Et c'est parce que l'homme n'est pas digne, que justement il est capable de se haïr lui-même. C'est à cause de cela. Alors que s'il est installé dans la dignité, il ne peut pas se haïr lui-même.

Non pas parce que soudainement il se trouve beau, magnifique, parfait et qu'il est au-dessus de la masse et des problèmes humains. Non !

Parce que tout simplement il fait les choses avec harmonie et équilibre, donc il ne peut pas générer en lui-même un conflit. S'il n'a pas généré en lui-même un conflit, il ne générera aucun conflit à l'extérieur, dans le monde, chez ses amis, dans sa famille, ou s'il est quelqu'un d'importance, dans la vie politique de la nation.

Donc vous comprenez à quel niveau sont tous ceux qui déclenchent les conflits, qui apportent les conflits, qui déclenchent les guerres.

Et quand vous êtes en présence ou sous la domination de ces êtres-là, que vous faut-il faire ?

Il vous faut envoyer de la Lumière.

Envoyer de la Lumière

Non pas en disant : "Eh bien la grandeur de Dieu l'illuminera et il changera.", non. Envoyer de la Lumière dans le sens où vous pensez qu'il quitte son poste. Que tout le rayonnement, que toutes les possibilités d'agir lui sont coupées, qu'il est donc isolé et qu'à l'intérieur de cette Lumière il est comme neutralisé. Son action ne peut donc plus avoir lieu.

Il ne faut donc pas faire des actes de magie, mais tout simplement le remettre à sa place.

Et il y a là-dedans un pouvoir magnifique que l'homme ne sait pas du tout exploiter. Et il se laisse comme cela entraîner et mener par des chefs de file, par des hommes politiques ou par des généraux alors qu'il pourrait très bien, sans avoir à créer des révoltes, des révolutions, des coups d'état, il pourrait très bien s'en débarrasser. Et sans même pour autant faire de la magie, comme certains parfois même essayent à l'encontre de chefs d'état, de ministres ou de généraux, ou de situations financières. Car cela existe, il y en a qui ont cette connaissance et ce toupet même, je dirais.

Il suffit tout simplement que des êtres de bonne volonté se réunissent et sans penser à envoyer quoi que ce soit de déterminé à l'homme en question, à l'homme clef en question, tout simplement il l'isole dans la Lumière, comme bloqué. Et automatiquement l'individu, non pas évolue ou change, mais quitte le poste. Il sent qu'il ne peut plus adhérer à sa fonction, il n'est plus intéressé et il s'en va. Et ensuite vous pouvez ensuite positionner quelqu'un d'autre.

Donc, pour revenir à la question, puisque nous en avons fait un large tour maintenant.

Pour aider les autres

Plus concrètement : pour aider, pour être en relation avec une énergie capable d'œuvrer, une fois que vous avez bien au clair dans le mental votre position d'âme humaine et d'âme cosmique, vous savez immédiatement ce que vous devez faire, donc réveillez les autres à cette même réalité. Et ça change tout !

Parce qu'à l'heure actuelle que font les gens de bonne volonté, ils se disent : "Mais dans quel ordre je pourrais rentrer ? Qu'est-ce que je pourrais faire pour aller apporter à manger à ceux qui meurent de faim ? Qu'est-ce que je pourrais faire pour étendre telle ou telle parole ? Qu'est-ce que je pourrais faire pour donner telle ou telle chose ?". C'est faux !

C'est un acte qui est naturellement bon, parce qu'il part d'une intention généreuse et du cœur, mais dans la Réalité cosmique, dans l'efficacité cosmique, c'est faux.

Si vous savez que la nécessité absolue de l'homme c'est d'être éveillé, de devenir de plus en plus conscient, de plus en plus réveillé, vous ne faites plus de gestes inconsidérés. Au contraire, vous allez droit au but. Et donc votre action doit viser essentiellement à éveiller les hommes.

Éveillez les hommes !

Je vous le demande, je ne vous dis pas autre chose.

Ne les enseignez pas, ne faites pas des grands discours sur la réalité de la réincarnation, la réalité des chakras, la réalité des formes pensées, la réalité des êtres cosmiques. Tout cela n'a aucune importance, absolument aucune ! Pourquoi ?

Tout simplement parce que si vous réussissez, à l'inverse, tout simplement à éveiller quelqu'un, tout ceci viendra en plus. Tout ceci sera accepté comme un phénomène naturel.vLa personne sera au contraire ouverte à cette réalité et demandera de savoir, de connaître.

Vous devez donc à l'heure actuelle faire faire des expériences de la réalité aux hommes. Constituer des circonstances, des événements qui leur permettent de se trouver eux-mêmes. Et à ce moment-là, et ensuite seulement, vous pouvez apporter des réalités telles que la réincarnation, les formes pensées, l'énergie par les ondes de forme, etc. Mais avant cela, vous pourrez parler pendant mille ans et y perdre votre sang, votre voix et vos yeux qui sortent de la tête tellement vous criez, vous n'arriverez à aucun écho favorable.

Et il y a comme ça des tas de gens qui hurlent dans le désert et qui s'époumonnent ! Et on a beau leur dire : "Mais non, tu n'investis pas l'énergie là où il faut ! Attention, tu vas y perdre ta vie !". Eh oui, le Serviteur doit lui aussi apprendre à Servir. Et surtout, il doit apprendre ce qu'il doit donner. Et c'est complètement différent.

L'intention du cœur de l'homme, parce que quand même, ce qu'il faut reconnaître, ce qu'il faut savoir, c'est que la nature humaine est profondément bonne. Quoi qu'il en paraisse, quoi que fasse les hommes d'unvers et de contraire, la nature de l'homme est essentiellement amour.

La nature humaine est profondément bonne.
La nature humaine est profondément Amour.

Et c'est pour cela que même dans le cœur du pire voleur, même dans le cœur de l'homme le plus méchant et le plus meurtrier, à un moment donné, il y aura la pulsion de donner.

C'est comme cela que l'on se rachète d'ailleurs.
Quel est l'assassin qui un jour n'a pas eu envie de se sacrifier pour quelqu'un qu'il l'aimait ? Car finalement, dans son cœur, il y avait un endroit où il aimait et où il voulait se sacrifier alors que lui a toujours pris la vie des autres.

Donc, quel que soit le degré d'obscurité des hommes, essentiellement et profondément l'homme est Amour.

Ce qui fait qu'au fur et à mesure qu'il commence à s'ouvrir, à se réveiller, il est donc d'un acte naturel, d'un écho naturel, de vouloir se donner, de vouloir aider, de vouloir être utile, de vouloir aimer.

Alors, je te dis à toi qui as cette impulsion, qui as cet état-là : ne te perds pas dans la diffusion de cette énergie, ne te perds pas dans l'éparpillement de cette énergie mal conçue, mal disciplinée, mal rayonnée. Au contraire, venant de toi : qu'est-ce que tu dois donner ?

Et si tu sais maintenant que ce que tu dois donner c'est l'éveil, que ce que tu dois faire c'est réveiller la conscience des gens, tu sais immédiatement quel instrument choisir.

Si tu es quelqu'un qui parle, tu sais que tu dois démonter le mécanisme, l'archaïsme des esprits, démonter les arguments contraires à la réalité et non pas apporter les arguments de la réalité, mais exorciser en quelque sorte la mécanique intellectuelle de l'homme.

Et lorsque tu auras défait les rouages, lorsque tu auras défait tous les arguments, en prouvant, tout simplement par raisonnement donc, par quelque chose de très rationnel, que la chose est fausse, que le raisonnement ne tient pas, qu'il n'a pas de logique, qu'il n'a pas de synthèse, qu'il n'a pas de solution, lorsque tu positionnes l'individu dans cet ébranlement, tu crées un moment suspendu.

Et c'est dans ce moment suspendu qu'il y a l'éveil.

Et à ce moment-là, oui, tu peux dire :
"Mais tu sais que tu es une âme ?", et l'homme reçoit cette vérité ;
"Tu sais que tu as des chakras ?", et l'homme reçoit cette vérité ;
"Mais tu sais que tu es Dieu ?", et l'homme te croit.

Allez dire à quelqu'un qui est débordé de problèmes, dans l'angoisse, dans la dépression et en plus la maladie, sans compter le chômage. Allez dire : "Eh bien tu es Dieu et tu as le pouvoir de régler tous tes problèmes.". Ou finalement c'est la dernière goutte qui fait déborder le vase et il court se jeter par la fenêtre en se disant : "Décidément il n'y a que des fous !". Ou bien il s'assoit, il vous regarde et dit : "Tu sais je n'ai vraiment pas besoin de ces histoires-là en ce moment."

Par contre si vous essayez de décortiquer toute sa mécanique mentale et intellectuelle, tout ce qui fait qu'il pense de cette manière, qu'il bloque à tel endroit, qu'il persiste à bloquer, alors après vous lui direz "tu es Dieu" et il vous croira, "tu as le pouvoir" et il vous croira.

Mais si vous essayez coûte que coûte de le convaincre : "Mais tu es Dieu, mais écoute, assis-toi là ! Il faut que tu le saches ! Il faut que tu le saches !", il n'y a aucune réaction.

Et c'est pour cela que Dieu lui-même et que les Maîtres eux-mêmes ne se manifestent pas visiblement, physiquement, à part selon certains cycles primordiaux pour l'initiation de l'humanité.

Pourquoi est-ce qu'ils ne donnent pas preuve tangible de leur réalité, de leur vie-même, de leur pouvoir ? Parce que tout simplement ils savent que l'homme, tant qu'il n'a pas créé ce moment suspendu, cet éveil, ne croira rien. Même s'il y a un Maître suffisamment puissant pour créer immédiatement devant vous une montagne, l'homme va trouver le moyen de se dire : "Oui, eh bien tout simplement il a voulu que je voie, donc j'ai vu, c'est parce qu'il a manipulé mon subconscient.", et il ne croira pas.

Regardez comment l'on a traité Jésus. Jésus a fait preuve du pouvoir de l'âme, Jésus guérissait les malades, Jésus rendait la vue aux aveugles, exorcisait ceux qui étaient possédés et créait même, matérialisait même des pains, des poissons, du vin. Et qu'on fait les hommes de son temps ? Malgré tous les miracles, ils n'ont pas cru. Même ceux qui ont vu n'ont pas cru.

Parce que tant que vous vous positionnez dans une relation propre à convaincre, dans une relation qui veut forcer l'esprit à recevoir et à accepter, quel que soit votre pouvoir, vous n'avez aucune crédibilité.

Par contre, si en n'ayant aucun pouvoir, vous essayez de décortiquer la mécanique intellectuelle et mentale et astrale de l'individu et que vous lui appreniez à desserrer ses blocages, donc à ouvrir sa conception, ouvrir son moyen de réception, il vous croira lorsque vous allez semer en lui la Vérité.

C'est cela qu'il vous faut faire.

Vous voulez être utile, vous me l'avez demandé, eh bien faites cette chose. Travaillez sur le plan mental des hommes, c'est ce que nous faisons nous-mêmes.

Rien ne sert d'amener le Messie. Si les hommes n'ont encore dans l'esprit les vieilles histoires du passé, les vieilles conceptions du passé, mais à quoi servirait le Messie ?

Ah tiens, voilà Jésus qui revient, rebâtissons une église !
Ah tiens, voilà Jésus qui revient, amenons-lui les paralytiques, les aveugles ! Et on recommence comme il y a 2000 ans ?
Et dans 500 ans, si tout va bien, on peut espérer encore une nouvelle inquisition pour purger le sang des hommes ?
Non !

Chaque fois qu'un Lumière approche, chaque fois qu'un guide véritable, un initiateur donc véritable de l'humanité approche, chaque fois il y a exorcisme des idées dans le mental des hommes. Parce que l'initiation se passe toujours et a toujours sa résonance, sa racine profonde sur le plan mental d'abord.

C'est-à-dire qu'il faut déraciner, il faut rendre propre, il faut laver la partie mentale où l'on va poser la graine de l'initiation, pour qu'en grandissant l'énergie puisse avoir un écho sur un plan bouddhique ou sur un plan athmique, etc.

La graine est d'abord plantée sur le plan mental qui lui-même est solidaire de ce que vous appelez aussi le plan mental inférieur ou le plan intellectuel, le plan de votre pensée, de vos estimations, de votre spéculation intellectuelle.

Et chaque fois qu'un initiateur approche, il y a une grande crise dans les mœurs, dans la culture, dans les valeurs, dans l'appréciation des choses, dans la connaissance divulguée, dans les dogmes. C'est pour cela que tout semble s'écrouler.

Et l'homme que fait-il ?

Il tremble, il a peur et il crie : "Papa, maman, tout s'écroule ! Koot Humi vient nous aider ! Et vite ! vite ! Envoie nous un nouveau messie, une nouvelle religion ! Qu'on ait vite des cannes ! vite, vite, on veut des cannes !"
Et le maître regarde et il dit : "Mais quoi, enfant de Dieu ? Alors, tu ne sais pas marcher tout seul ? Alors, il te faut une canne ? Ne sais-tu pas que ta jambe est souple et que tu peux courir dans les plaines du cosmos avec tes jambes ? Si je te donne des cannes, tu peux les casser, tu peux tomber et tu vas rester là, immobile dans la crevasse, en croyant que tu n'as pas de jambes parce que tu n'as plus de canne."

C'est ce qui se passe maintenant : on n'a plus de religion, on n'a plus de morale, alors forcément tout va s'écrouler.

Quand on enlève les cannes, l'homme croit qu'il n'est plus rien, que la société même ne tient plus debout, que l'institution n'existe plus. Erreur profonde !

C'est au contraire un moment capital où tout peut avoir lieu, où tout peut exister.

Il ne faut pas avoir peur, il faut au contraire se redéterminer, se découvrir des jambes et une mobilité personnelle.

Et c'est ce qui vous est proposé maintenant.

Et heureusement que tout s'écroule, heureusement que la jeunesse se révolte, heureusement que même qui sont déjà un peu plus anciens aussi se révolte et y participent. Heureusement que tout est redéfini, sinon la terre ne pourrait pas avancer, sinon le Messie ne pourrait pas venir, sinon la Libération ne pourrait pas avoir lieu.

Lorsque vous voyez quelque chose qui s'écroule, qui tombe, qui meurt, ne pleurez pas, n'ayez pas peur !

Au contraire, criez : "Hallelujah, Hallelujah, je vais pouvoir recommencer !"

Tout devient possible ! Donc ne tremblez pas.

Quelle que soit la valeur morale, culturelle, sociale ou financière qui s'écroule, quel que soit le système qui meurt et qui vous paraît nécessaire à la société, ne tremblez pas.

Au contraire, pensez déjà à ce qu'il y a derrière, soyez toujours dans le futur, soyez toujours en train de regarder demain et faites selon les nécessités de demain. Et c'est comme ça que votre présent aura raison de lui-même, comme il a dit.

Si vous vivez - non pas en projection dans le futur, ce n'est pas cela que je vous propose - mais si vous vivez pour répondre à la structure de demain, aux besoins de demain, à la réalité de demain, vous positionnez votre présent aussi dans le demain.

Votre présent n'est donc plus du passé, parce que si vous vivez votre jour présent, en grande peur et en frissonnant parce que justement la société s'écroule, parce que tout semble ne plus avoir de valeur, votre présent est attaché donc au passé, car tout ce qui s'écroule n'est que le passé qui arrive à une finalité.

Tout ce qui s'écroule n'est que le passé qui arrive à une finalité.

Il faut que votre présent soit du futur, donc il faut que vous viviez avec l'esprit de demain, que vous viviez en pensant à demain.

Le Présent

Donc, qu'en est-il du présent ?
Il n'existe pas, en vérité.
Le présent est un espace qui n'existe pas.
Il y a du passé ou il y a du futur, il n'y a pas de présent.

Et c'est quand l'homme s'arrête à vivre selon le passé ou quand l'homme s'arrête à vivre suivant le futur, qu'il lui semble avoir un moment présent. Mais en fait cela n'existe pas. Le temps présent n'existe pas, la seconde qui vient de passer n'existe plus, comme celle qui est en train d'arriver n'existe pas encore.

Qu'existe-t-il ?

La Liberté.

La Liberté

La liberté de ne plus être ce qui est passé et de devenir ce qui va arriver.

Et c'est cela la grande magie de la vie humaine. C'est cela le sublime qu'il y a dans la vie. D'être toujours cet instant où tout peut avoir lieu, d'être toujours cet instant où tout peut être redécouvert, redéfini.

Et l'homme ignore complètement cette magie, il ignore complètement cette liberté, cette puissance, parce qu'il attache toujours son présent au passé. Personne ne vit dans le futur. Personne ne vit en faisant déjà les choses de demain. Tout le monde vit d'après le passé, parce qu'il a été traumatisé, parce qu'il a subi un choc, parce qu'on lui a dit ceci, fais cela.

Eh oui ! Il y a des personnes qui supportent pendant toute une journée une tristesse, une angoisse, parce que le matin un camarade de bureau la regarde en lui disant : " Bof, bonjour, tiens, tu es mal coiffé aujourd'hui !". Et toute la journée l'individu va transporter la tristesse, son désarroi, il va se regarder dans la glace : "Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Je suis mal coiffée, pourtant j'ai dépensé de l'argent chez le coiffeur." Et il va regarder en lui-même, il va y trouver que finalement il ne sait jamais plu. Qu'en plus d'être mal coiffé, il a le nez tordu, les yeux qui louchent, le foie qui digère mal, les pieds tordus. C'est cela que font les hommes. Et lorsqu'il rentre le soir chez lui, il est complètement affaissé. Il ouvre la télé, il s'aperçoit que quelque part dans le monde, il y a eu quelqu'un d'aussi mal fichu que lui qui s'est jeté par la fenêtre. Et il se dit : "Eh bien, pourquoi pas moi finalement ?". C'est comme cela que vit l'homme.

Alors quelqu'un est au bureau, quelqu'un vous dit : "Eh bien tu es mal coiffée, je ne peux pas te supporter, et puis tu as le nez de travers, je ne supporte pas cela !"

Eh bien vous le regardez et vous lui dites : "Ha ha ! Mais toi aussi si tu voyais la tête que tu as ! Je ne te dis rien parce que moi je suis poli, je ne te dis rien parce que moi j'essaye d'être digne et de te laisser la liberté d'être malgré ton nez tordu.". Et puis vous riez et vous passez et vous vivez, toute la journée votre vie vous appartient et vous n'avez plus à subir l'image que l'autre vous a imposé. À vivre ce frisson, cette peur d'être laid, cette peur de ne pas être aimé, cette peur de ne pas être, même.

Être

Alors pour vous accorder le pouvoir d'être, le droit d'être, il faut que vous acceptiez que l'autre puisse être aussi. Et reconnaître que l'autre est aussi, c'est lui laisser la liberté de vous insulter. C'est lui laisser la liberté de ne pas vous trouver beau, de ne pas vous trouver charmant et de vous le dire. Et si vous lui laissez cette liberté de vous insulter, c'est là que se déclenche en vous le pouvoir de rire, de sourire et de l'aimer quand même.

C'est là que réside le pardon, ce n'est pas ailleurs.

Le pardon ce n'est pas une énergie qu'il vous faut sortir de vous-même pour vous forcer de dire : "Eh bien tu sais finalement, je ne supporte pas ce que tu m'as dit mais je te pardonne parce que c'est chrétien.". À ce moment-là le pardon n'en est pas un et c'est au contraire un traumatisme que l'homme fait vis-à-vis de lui-même.

Ce qu'il faut donc pour être le pardon véritable, pour vivre avec cette énergie fabuleuse, qui exorcise le poids du karma des autres...

Parce que si vous ne savez pas pardonner, dans un premier effet vous vous créez une culpabilité parce que vous croyez l'autre, vous croyez ce qu'il vous a dit, vous croyez qu'il vous a trouvé laid, vous croyez que vous êtes laid. Donc vous créez, vous acceptez cette image et vous portez le fardeau. Et parce que ce fardeau existe en vous, vous créez à l'autre le karma de découvrir que vous n'êtes pas laid et de venir un jour vous le dire.

Et c'est ainsi que les hommes se créent du karma les uns les autres à toute vitesse et sans arrêt !

Alors que si l'homme savait être libre, donc être tout simplement. Et que quand on l'insulte eh bien il sourit et qu'il reconnaisse que l'autre a le droit d'exercer sa liberté de parole et d'appréciation, mais que cela ne le concerne pas du tout parce qu'il connaît son identité véritable, son image véritable. Alors à ce moment-là vous n'avez pas de fardeau, vous ne subissez pas et vous n'avez engendré aucun karma à l'autre. Vous ne lui avez donc donné aucune dette. Vous ne l'avez pas obligé à devenir plus conscient de votre image. Et l'autre exerce tout simplement sa liberté, comme un enfant exerce sa liberté de crier, de pleurer, de taper. Et lorsqu'il devient mûr, il s'arrête !

Si l'homme savait vivre de cette manière, cela desserrerait de beaucoup les vibrations relativement infernales qui s'exercent parfois sur l'humanité et qui font que les hommes finissent par se haïr, se détester et ne plus vouloir être en rapport les uns avec les autres. Parce que finalement il n'y a rien de bon dans les relations humaines, disent-ils.
"J'y laisse toujours de moi-même !".
Non.

Tu y laisses de toi-même, c'est certain, mais pourquoi ? Parce que tu acceptes d'être décharné, parce que tu acceptes d'être violenté, parce que tu ouvres la porte à la violence de l'autre.

Regarde la violence de l'autre. Constate, souris et puis passe à côté. Et vie ta propre vie. Ne prends pas.

Regarde, rayonne, passe et vie !

Et c'est comme ça que tu dois faire pour être libre, pour être vraiment. Et à ce moment-là tu verras que quoi qu'il arrive dans ta vie, quoi que te fasse ton voisin, ton patron, ton camarade de travail, cela ne compte plus.

Non pas que tu es détaché parce que tu vis dans les nuages et que tu trouves que quoi que fasse les hommes, eh bien tu es sur ton nuage et que cela glisse. Mais tout simplement parce que tu as le regard de réalité sur l'illusion, l'acte illusoire des autres. Et ta réalité efface l'illusion des autres. Et ainsi tu participes à l'évolution du monde.

Tu veux savoir comment aider, tu veux savoir comment devenir un serviteur ? Eh bien participe à l'évolution du monde en adoptant justement ce comportement, en devenant toi-même évolué, tu sers le monde !

En devenant toi-même évolué, tu sers le monde !

Même si vous ne faites rien pour personne de toute votre vie. Si vous ne rendez service à personne, si vous ne portez jamais le panier de provision d'une grand-mère qui traverse la rue, si vous ne faites jamais rien de fraternel, si vous évoluez et que vous atteignez une réalité, vous aidez le monde.

Parce que "Tiens, en voilà un qui a compris !", c'est ce que nous nous disons entre nous.

En voilà un qui ne va pas nécessiter la création de circonstances et d'événements morbides et torturants pour pouvoir le développer et le faire aller plus loin. Si vous vous avez compris, c'est toute une circonstance d'épreuves qui n'auront pas lieu. Donc autant d'épreuves que la Terre elle-même n'aura pas à porter et que les hommes eux-mêmes n'auront pas à subir. Parce que pour qu'il y ait création d'une circonstance d'épreuves pour un seul homme, il faut parfois mettre en jeu tout un réseau d'êtres humains pour que la circonstance ait lieu.

Donc commencez par vous servir vous-mêmes, avant de servir les hommes et les dieux. Et c'est en vous servant vous-mêmes que vous déclenchez le service auprès des hommes, par résonance, et que les dieux ils trouvent là une action bienfaisante.

Je vous écoute.

Question 2 (retour liste 👆)

Une question sur les rituels.

Pour les rituels liturgiques, des conventions ont été passées entre le Christ et les hiérarchies angéliques garantissant les présences sacrées lors des liturgies.

Jusqu'à quand ces conventions sont telles valables ?
Cela signifie-t-il que l'énergie, alors contactée, est utile pour la construction de l'ère du Verseau, même si les églises doivent disparaître ?

En fait c'est la relation entre les anges et les hommes.

Réponse

L'alliance qui existe pour tout rituel, et pas seulement le rituel de l'église appelé la messe, mais pour tout rituel de la plus haute ou de la plus grande magie -car tous les rituels sont de la magie, même la messe - pour tous les rituels il y a une alliance avec les anges, appelés aussi dévas, mais aussi esprit du feu.

Pourquoi la nécessité de cette alliance ?

Parce que simplement ce sont les êtres, ce sont les entités qui sont capables de servir d'intermédiaire entre l'énergie cosmique et le plan terrestre, soit les officiants, qu'ils soient des initiés, des prêtres ou quoi que ce soit d'autre.

Il faut donc des intermédiaires, des relais, des capteurs. Et c'est pour cela que tous les clairvoyants peuvent voir une foule d'anges, une foule de ces entités, de ces individus au rituel ou à la messe. Et qu'ils sont là en train de faire des choses très précises, car les énergies d'un rituel sont des énergies très précises en correspondance avec des rayons précis.

Donc à chaque rituel il y a une alliance, une convention créée à l'origine. Et c'est par cela que le rituel existe.

Un être qui voudrait par exemple improviser un rituel, créer un rituel, mais qui n'a pas l'envergure occulte pour signer la convention jusque dans son corps éthérique avec ces entités-là, ne peut pas créer un rituel qui soit utilisable. Il n'aura aucun effet, aucune réalité.

Par contre, si un individu est suffisamment développé occultement pour recevoir le pacte avec ces entités, pour donc être le point d'ancrage, la source initiale sur un plan physique de l'alliance avec les devas, avec les esprits du rituel, avec les entités cosmiques, alors là le rituel est valable.

Là il y a de l'énergie et là, quelle que soit la nature des officiants, qu'ils soient plus ou moins développés, que leur chakra soit plus ou moins ouvert, le rituel a lieu quand même et l'énergie est véhiculée et rayonnée tout de même.

[...]

Qu'en est-il donc à l'heure actuelle du rituel de la messe ?

La messe en fait sous diverses formes a toujours existé. Donc le rituel du rayon 2 ; puisqu'il s'agit bien du rayon 2, dès que l'on parle religion on parle Sagesse, dès que l'on parle Sagesse on parle Amour et c'est le rayon 2 ; le rituel, l'alchimie, la communication alchimique du rayon 2 est toujours passé par une forme de messe.

À chaque époque naturellement cette messe semble se transformer. Mais tous les événements restent absolument les mêmes, ce qui change ce sont les notes clés, les mots de passe. Et quelquefois les couleurs aussi, par exemple les couleurs des vêtements ou les couleurs des lieux, bien que cela n'ait pas vraiment d'important.

Ce qui change ce sont donc les mots de passe, parce que selon les mots de passe utilisés, vous allez avoir accès à des entités de plus ou moins grande envergure. Donc vous allez avoir accès à un rituel de plus ou moins haute performance vibratoire. Et c'est pour cela qu'il y a chaque cycle transformation du rituel. Pour que l'homme aille de plus en plus puiser dans une vibration de plus en plus intense.

Vous prenez la messe, c'est-à-dire le rituel du rayon 2 à l'origine. Imaginez à peu près la première civilisation qui ait vécu sur la Terre. Eh bien vous verriez que les éléments étaient toujours absolument les mêmes, le feu, la fumigation, mais que ce n'était pas du tout prévu dans l'ordonnancement de la même manière et que les mots n'étaient pas du tout utilisés de la même manière, que les sons n'étaient pas du tout utilisés dans le même sens, donc ne déclenchaient pas les mêmes plafonds vibratoires, la même alliance avec les énergies capables de répercuter sur le plan physique.

Et c'est ce qui justement permettait de bien déterminer l'évolution même d'une société, d'une civilisation. Parce que la vibration que perpétue un rituel, qu'attrape un rituel en s'ouvrant sur le cosmos, est la vibration, le degré vibratoire que doit atteindre une civilisation. Et lorsque cette civilisation l'a atteint, qu'elle a bouclé la boucle donc, on passe à un autre rituel, à un autre degré vibratoire, les mêmes éléments mais plus les mêmes mots de passe.

Quelle est l'importance de ces mots de passe ?

Même s'ils paraissent très intellectuels, comme par exemple peut l'être le Notre Père, ou tout le texte de la messe à l'heure actuelle. Le mot en lui-même n'a pas une réelle fonction, ni une réelle efficacité, ni une réelle existence. Ce qui fait l'efficacité du mot, c'est qu'il était là, qu'il a été prononcé à l'origine, au moment du pacte avec les devas, avec les entités du rituel.

Si au moment du rituel, le Maître qui a instauré le pacte, qui a donc créé le rituel, au moment où se présentait l'entité de la communion, s'il a dit par exemple à ce moment-là, "soyez bénis Père de jeter sur nous votre œil compatissant", automatiquement cette phrase va devenir un mot de passe. Et la messe, où le rituel ne peut pas avoir l'une, ne peut pas être ouvert, ne peut pas être déclenché, sans ce mot de passe. Alors qu'en lui-même, il ne dit rien, il n'a aucune réalité, mais il a été prononcé au moment de la convention, et là est sa réalité.

Là est aussi justement la réalité, la valeur de tout ce qui est mantra, ou tout ce qui est prière, qui a donc été chargé et qui peut, sur le plan du mental collectif, de l'inconscient collectif, rayonner à l'insu même des gens et malgré leur manque d'évolution ou leur manque d'ouverture.

Qu'en est-il à l'heure actuelle de la messe ? Eh bien la messe est toujours performante. Quels que soient les prêtres, quels que soient aussi les fidèles en présence, les énergies viennent et sont toujours efficaces, les entités viennent et sont toujours efficaces.

Seulement que ce passe-t-il ? Il se trouve que ce rituel-là, ou plutôt que cette énergie-là, n'est plus quelque chose que l'on prévoit pour l'existence future, puisqu'il faut atteindre un autre degré de la vibration. Donc jusqu'au moment où le basculement sera total, la chose sera valable, exploitable et réelle. Et tant qu'il y aura un homme qui sera dans la nécessité de vivre la messe, la messe existera et il y aura un prêtre.

Et si d'un seul coup, ou un jour, s'il n'y a plus d'hommes qui ont le besoin de passer par l'énergie de la messe, ou de vivre tel ou tel rituel, le prêtre n'existera plus, l'église n'existera plus. Mais tant qu'il y a une seule nécessité, tout le système est maintenu.

Tant qu'une seule brebis est égarée, je marche dans les plaines et je vais la chercher.

C'est ce qu'il a dit.

[...]

Tant qu'il existe un profane, toutes les énergies que vous connaissez à l'heure actuelle maintiennent leur système et leur efficacité. C'est pour cela qu'il ne faut pas non plus acharner à détruire ce qui existe. Non !

Ne vous occupez pas de ce qui appartient au passé, car certains vivent encore dans le passé et ont besoin des structures du passé pour découvrir l'avenir.

Vous, vivez simplement le demain, vivez simplement ce qui est le futur, car c'est votre présent.

Je vous écoute.

Question 3 (retour liste 👆)

Bien, vous avez répondu aux questions essentielles que nous avons ce soir. La dernière question est simplement :

Qu'à voulu dire le Christ par : "Il y aura beaucoup d'appelés et peu d'élus." ?
Faut-il compter sur les doigts de la main les hommes qui jouissent de la félicité éternelle ?

C'est la dernière question.

Réponse

Pour vous rassurer et pour vous faire comprendre que quand même il y a beaucoup de gens capables d'être sauvés, je vous dirais qu'on peut les compter sur les doigts de la main et des pieds. Mais c'est juste pour faire une récréation. Je reviens aux choses sérieuses.

"Il y aura beaucoup d'appelés et peu d'élus.", qu'est-ce que cela veut dire ?

Naturellement, lorsque l'on prononce cette phrase et que cette phrase se trouve en résonance dans l'inconscient collectif, donc l'inconscient de la peur, l'inconscient de tout ce qui est vécu depuis le passé de la civilisation et de la race, cette phrase déclenche la terreur, alors qu'elle n'a pas du tout le sens que lui prêtent les hommes.

Lorsqu'il a dit : "il y aura beaucoup d'appelés et peu d'élus", il a simplement voulu dire que les temps sont là pour déclencher la conscience parmi tous ces atomes qui ont été précipités dans la matière.

Parce que vous êtes un atome. Comme je l'ai dit tout à l'heure. Essentiellement vous êtes un atome.

Plus on monte dans la réalité de vos plans, donc plus longtemps d'être vers votre âme une et première, votre monade aussi comme disent certains, vous êtes un atome. Et cet atome-là a reçu un nom. Il a reçu aussi une forme, un son, une couleur, une vibration.

Et c'est cet atome-là qui est inscrit dans le Livre de la Vie.

Le Livre de la Vie

Disons qu'il y a dans la matière, et pour participer à la vie et à la création perpétuelle de la matière, il y a les atomes de l'Esprit de Dieu qui se projettent dans l'espace et dans le temps. Car pour qu'il y ait création, il faut qu'il y ait espace-temps, sinon il n'y a pas création.

Donc la substance mentale, l'atome mental de Dieu si vous voulez, ou des anges plus précisément, des anges créateurs, se projettent dans l'espace-temps, dans cette substance.

Dans cette projection, il y a un certain nombre de ces atomes qui vont être pris en charge par certains anges créateurs et être déterminés pour constituer le plan physique, pour constituer par exemple le minéral, pour constituer le feu, pour constituer l'eau. Et définitivement, et pendant tout un cycle d'évolution cosmique, ils vont être scellés et emprisonnés dans ce rôle-là qu'ils ont à jouer et à remplir, à naître et à perpétuer que la matière.

Et il y a un certain nombre d'autres atomes à qui on va donner le pouvoir de l'évolution, c'est-à-dire à devenir Pierre, Paul ou Jacques, à devenir ingénieur, médecin, philosophe ou initié. Et parmi ces atomes-là, il y en aura le nombre que les hommes voudront bien qui vont pouvoir passer dans le règne de la Conscience Véritable.

C'est-à-dire qu'il n'y a pas un jugement pour déterminer les bonnes âmes, les mauvaises âmes, et que finalement, eh bien, Dieu connaissant la nature des hommes, il peut prédire qu'il y aura beaucoup plus de mauvaises âmes que de bonnes. Non, pas du tout !

N'est-il pas dit aussi que Dieu ne juge pas, que les anges ne jugent pas, qu'ils pardonnent et qu'ils aiment et qu'ils transforment ? Alors on ne peut pas dire qu'il y aura beaucoup d'appelés et peu d'élus.

Mais par contre, la phrase devient tout à fait réelle si on comprend que les atomes, en tout cas certains d'entre eux, vont pouvoir entrer dans la Réalité de la Vie.

Donc dans cette grande Conscience Cosmique dont je vous parlais tout à l'heure, dans cet éveil de la conscience et comprendre ce qu'ils sont, et ainsi entrer dans le Livre de la Vie et raisonner avec le livre de la vie.

Dans le livre justement ont été annotés, ont été listés, tous les atomes à qui a été donné la liberté d'évoluer et la liberté de déclencher l'évolution et la puissance du feu. Au niveau de l'évolution, on fait les comptes, on regarde où on est tel ou tel atome, ce qui l'a compris, ce qu'il a intégré, ce qu'il a fusionné. Et puis arrive le cycle majeur. Et à ce niveau-là, on commence à faire les comptes entre les atomes ayant atteint un état de conscience éveillé et ceux qui doivent encore repartir dans une ronde.

C'est cela, "il y aura beaucoup d'appelés et peu d'élus".

Ce qui ne veut pas dire que vous êtes damnés pour ceux qui vont rester, absolument pas. Ils ne sont pas perdus pour le Nouveau Monde, car il n'est pas question là du passage dans le Nouveau Monde, dans la Nouvelle Terre. Il s'agit de passer au contraire dans un concept cosmique. Ce n'est plus l'incarnation physique qui là est concernée.

Parce qu'il y a des cycles qu'il faut comprendre.

Cycles

L'homme a déjà beaucoup de mal à estimer les cycles planétaires et qu'entretiennent les planètes les unes envers les autres. Il y a aussi des cycles, des moments d'alignement qui concernent une planète physique par rapport à sa sphère opposée et qui est la sphère d'origine spirituelle. Ils correspondent directement en alignement et en vibration à la planète physique elle-même.

C'est-à-dire qu'il existe la Terre bien physique, avec son matérialisme, avec ses problèmes. Mais qu'il existe une autre Terre, qui est plutôt un plan, une sphère, complètement éthérée, complètement cosmique et spirituelle. Et lorsqu'arrivent certaines heures cosmiques, certains alignements, comme cela se passe vis-à-vis des planètes, il arrive que les plans arrivent à des alignements et qu'un plan physique arrive à un alignement avec un plan spirituel. Et à ce moment-là il y a comme un sas, une ouverture. Et ceux qui ont les atomes, les âmes, les monades, qui ont le plan d'éveil, qui correspond avec la sphère originelle, automatiquement ils sont réintégrés à la sphère originelle. Et puis l'heure passe, le plan physique recommence une ronde et l'évolution encore à lieu, et la Terre remonte. C'est de nouveau l'heure qui sonne, le sas s'ouvre et tous ceux qui vibrent de la même manière que cette sphère originelle sont happés. Et ainsi de suite et on repart.

C'est ce qui détermine la ronde et la danse aussi du cosmos.

Les heures cosmiques, les cycles.

Il n'y a pas que des cycles horizontaux, des cycles qui ne correspondent que la planète par rapport à une autre, la planète par rapport à une constellation. Il y a des cycles de planètes en correspondance avec des plans.

Et c'est cela aussi qui détermine l'incarnation de guides, l'incarnation des messies, l'incarnation des illuminateurs de l'humanité. Parce que lorsque la Terre arrive dans ce certain axe, dans ce certain sas à cette heure précise, cela correspond à une certaine rotation d'une sphère spirituelle où demeure le guide en question. Et à ce moment-là, selon la nécessité du plan physique, le guide est happé et il descend dans la matière. C'est un peu la chute de l'ange en quelque sorte.

Et il lui faut attendre encore de nouveau tout un cycle pour pouvoir réintégrer sa sphère originelle.

C'est pour cela qu'un illuminateur, un initiateur, un Maître d'envergure, un messie, lorsqu'il vient sur un plan physique, lorsqu'il s'incarne, même s'il meurt, si donc il se retire du plan physique, ne peut pas quitter l'aura terrestre. Il est obligé d'attendre de nouveau que l'heure revienne dans l'axe et que le sas soit ouvert pour réintégrer sa sphère.

Et c'est à cause de cela que l'on appelle tous ces grands illuminés du cosmos, qu'on les appelle les Grands Sacrifices.

Et c'est de là que vient l'image de l'agneau par exemple, de celui qui est sacrifié, de celui qui est déchu, de celui qui tombe dans la matière pour le bien des hommes, pour racheter l'homme.

Et puis quand l'heure sonne, il est de nouveau délivré.

Et à ce moment-là, quand ce messie plongé dans la matière, est délivré et retrouve sa sphère originelle, il emporte avec lui tous les disciples, donc tous ses semblables, tous ses frères, qui ont réussi à atteindre son niveau pendant tout le temps où il est resté dans l'aura terrestre. Et c'est ainsi que se constituent les familles et ensuite les ashrams.

Et lorsqu'ils arrivent comme cela à être constitués, lorsque ces groupes-là d'actions sont constitués à chaque heure cosmique, c'est alors qu'ils sont envoyés vers d'autres humanités, d'autres planètes, pour constituer la hiérarchie d'une humanité en évolution ou d'une humanité à créer. Et ils deviennent ainsi les Pères créateurs, les Pères veilleurs, les Pères initiateurs d'une humanité.

C'est ce qu'il faut comprendre.

C'est pour cela que vous devez absolument savoir utiliser les heures, utiliser les sas, les moments cosmiques.

Ils ne durent pas longtemps, non pas qu'ils durent une seconde, ils durent un certain cycle. Ce n'est pas une question de temps. Ce n'est pas une question de jour ou d'heure, c'est une question du cycle, une question donc d'impact d'énergie.

Le temps que met l'énergie à venir, c'est là le temps pour l'homme de commencer à s'éveiller, de comprendre, de s'interroger.

Le temps que met l'énergie à créer le point d'impact, c'est là que l'homme a le temps de s'y accrocher, de prendre le train en marche.

Et puis ensuite, quand l'énergie retourne à sa source, c'est là pour l'homme le temps de se retrouver.

Donc les cycles doivent être écoutés. Vous devez être observateurs. Vous devez absolument être à l'écoute de ce qui se passe énergétiquement sur la planète. Et éveiller les autres aussi à ce qui se passe. Et ainsi vous ferez partie de ces vagues qui successivement viennent dans l'aura de la Terre emporter ceux qui sont prêts et repartent et puis reviennent et repartent avec chaque fois un chargement d'âmes évoluées.

Et pourquoi cette alchimie a lieu ?

Tout simplement parce que le plan physique n'est là que pour apporter la puissance à celui qui n'est qu'Esprit, comme je l'ai dit tout à l'heure au début. Et lorsque la puissance est acquise, eh bien il y a l'ouverture qui se fait, l'énergie vient. Autrement dit, le moissonneur arrive, remporte ceux qui ont été capables de trouver le feu, et il laisse les autres continuer à chercher le feu.

Il ne faut pas que vous vous accrochiez donc à l'aspect fatalité qui se rapporte à cette phrase. Il faut que vous y compreniez tout le processus alchimique que cache la phrase.

"Je dois comprendre, je dois m'éveiller, je dois m'accrocher et je dois partir, rejoindre la famille cosmique qui est la mienne, rejoindre ma constellation."

Je vous écoute.

Conclusion (retour liste 👆)

Je voudrais simplement clore le discours sur une note d'Amour, puisque jusqu'à présent j'ai plutôt essayé de vous brusquer, de vous désorganiser, pour qu'à l'intérieur de cette désorganisation vous essayiez de trouver vous-même votre puissance d'organisation.

Je voudrais dire que quoique vous fassiez, n'oubliez pas, quoique vous fassiez de bien ou de mal, n'oubliez pas que de toute manière vous êtes veillé.

Que vous soyez pour l'instant, considéré par vous-même et votre propre appréciation perdue, égarée, ou bien dans le non-être, le non-agir ou le non-savoir, peu importe !

Si demain vous essayez d'être, si demain vous essayez d'agir et que vous y mettez votre bonne volonté, les millions, les milliards de guides qui sont là et de tout degré dans l'invisible, pour justement faire qu'il y ait plus d'élus et pour contredire la phrase dont nous venons de parler, tous ces guides-là, justement, essayent de vous inspirer, essayent de vous téléguider vers les moments, vers les épreuves par lesquelles vous pourrez vous exorciser, par lesquelles vous pourrez avancer.

Ce qu'il faut donc aussi c'est participer à votre évolution.

Participez à votre évolution !

Il ne faut donc pas avoir un esprit fataliste et dire : "Eh bien il m'est arrivé tel problème, mais je n'en peux plus, la vie est trop dure ! J'ai été cambriolé, on a cassé ma voiture.", ou bien, "finalement la banque est mal organisée, voilà que le chèque de mon salaire est en retard.". Il ne faut plus considérer ces aspects de la vie quotidienne comme étant autant de cancers de la société et comme des malheurs que vous subissez.

Il faut obtenir une vision juste et dès que vous déclenchez ne serait-ce qu'un tout petit processus, les guides sont là pour amplifier le processus puissance 10, puissance 100, puissance 1000. Ils n'attendent que le feu vert en quelque sorte comme vous dites.

Et quel que soit le petit doigt que vous leviez dans le moindre degré que ce soit, eux alors ils ont l'ouverture pour soulever votre main en plein et avec force. Mais il faut faire un petit effort, il faut ouvrir quelque part une petite porte, créer une petite brèche, créer un espoir.

Crééz un Espoir !

La plupart des hommes n'ont pas la puissance d'aimer Dieu, ni de s'aimer les uns les autres, ni de se pardonner les uns les autres parce qu'ils n'ont plus d'espoir.

Je dirais que sur la planète ce qui manque le plus ce n'est pas l'amour, ce n'est pas la paix, c'est l'espoir !

Et quand un homme est désespéré, qu'il ne croit plus en rien, qu'il se croit victime de tout, il ne peut pas aller ni vers les dieux ni vers les hommes.

Mais s'il rallume sa flamme d'espoir, s'il rallume donc en feu la dynamique, s'il rallume le motif, s'il rallume la vitalité, l'énergie, alors quel que soit le monstre qui est en face de lui, qu'il soit un monstre physique, qu'il soit un monstre psychologique, qu'il soit un monstre social, il a la force de l'abattre et de marcher sur son corps.

Vous devez vous restimuler dans l'espoir, vous devez redécouvrir la puissance de l'espoir et vous vous apercevrez que vous êtes beau. Vous vous apercevrez que vous avez la puissance de dire non alors que jusqu'à présent vous avez dit timidement : "moui, peut-être."

Espoir, espoir en vous-même, espoir que vous avez sur vous-même de vous sortir de vos problèmes, d'être capable de franchir le cap !

Espoir dans le lendemain ! Pour ne pas regarder le présent comme quelque chose qui se dégrade, qui fout le camp, qui n'a plus de visage et qui n'est que laideur.

Espoir dans demain, espoir dans les dieux ! Et ne pas voir justement le déferlement de tous les faux prophètes ou de toutes les fausses religions, de toutes les vieilles religions qui sont là pour, en fait, amoindrir l'homme.

Espoir en demain, espoir dans les dieux, espoir en vous-même !

Redécouvrez cette énergie et vous verrez que vous avez la puissance de vous redéfinir, la puissance de vous rebaptiser.

Accordez-vous ce Privilège !
Accordez-vous ce Pouvoir !
Accordez-vous ce Bonheur, cette Immensité !

"Je me rebaptise Moi ! Je ne suis pas la fille de mon père, le fils de ma mère, je ne suis pas Jacques avec tel défaut, je ne suis pas Serge avec tel nez tordu ou tel cheveux gras. Non ! Je suis Moi ! Je suis la qualité que je veux être et je vais la faire vibrer !"

Redécouvrez cette énergie et avec cette énergie, nous, nous pourrons faire de vous des êtres parfaits.

C'est entendu ?

  • Oui.

Au revoir.

  • Nous vous saluons et nous vous remercions.

Date de la conférence : 04 09 1987

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26-02-25 9:09