Conférence 51

Pastor

Conférence de Pastor - 51

 

Question1

Nous vous saluons, voici la première question.

Peux tu nous parler de l'Esprit de Paix qui fit de Christ la Lumière du monde et le Prince de la Paix ?

Réponse de Pastor

Quand vous parlez de l'Esprit de Paix et de l'Esprit qui était Jésus et le Prince de la Paix qu'il incarnait, il faut comprendre qu'il n'y a pas eu seulement Jésus sur la Terre qui a pu être un représentant et un ambassadeur de la Paix.

Bien qu'à l'heure actuelle et à l'Ère que vous connaissez sur cette face de la Terre, ce soit Jésus qui ait le plus marqué les esprits - à cause aussi, tout simplement, de la mémoire qu'ont transportée les hommes, parce que même s'il n'a vécu qu'il y a 2000 ans, si personne n'avait été là pour transporter sa mémoire et retransplanter son germe, vous n'auriez jamais su qu'il avait existé - il en est de même pour des milliers et des millions d'autres sages qui sont sur la surface de la Terre. De façon visible ou invisible, public ou anonyme, et qui, ainsi, sèment autour d'eux et en chacun de vous, lorsqu'ils les rencontrent, une petite graine de la Paix.

Cela nous porte à faire un discours sur l'utilité de rendre l'Esprit de Paix visible ou public.

On pourrait croire que pour sauver le Monde, il faut faire en sorte que toute chose se voit et soit publique, qu'elle soit justement étalée sur la place publique, que chacun puisse en parler, s'échanger les idées, toucher la personne ou, en tout cas, toucher du doigt la philosophie en question ou un état de conscience en question. Or c'est faux.

En fait dès que l'on propose quelque chose aux gens, dès qu'on leur met à la portée, la chose n'est plus elle-même, la chose n'est plus ce qu'elle est véritablement.

Pourquoi ?

Non pas parce que l'individu n'est pas capable de la voir ou de la concevoir telle qu'elle est. Bien que cela soit une raison, mais ce n'est pas la raison majeure. C'est que toute vérité a davantage une nature voilée qu'une nature dévoilée.

C'est pour ça que parler de la nature de la Paix ou parler de la nature de l'Esprit Christique qui vivait en Jésus, n'est pas parler, en fait, de la Paix.

Parler de la Paix ne veut rien dire et il n'y a rien à dire là-dessus.

Je peux vous faire naturellement de belles phrases, une jolie prose, des poèmes, qui vont vous soulever le cœur, exalter votre esprit, et peut-être, pendant un instant, vous faire comprendre ce que peut être la Paix, mais ceci de façon intellectuelle, plus que de façon à l'état de la conscience.

Pour donc avoir une expérience de la Paix...
Car pour qu'une chose soit comprise dans son intégralité et dans sa nature absolue, il ne faut pas en parler, il faut créer l'expérience.

Expérience

Naturellement, parler de la chose et des choses sert bien sûr, car il faut un moyen pour attirer la personne à l'expérience.

Comme le berger lorsqu'il sonne dans sa corne pour rappeler le troupeau, son but n'est pas seulement de sonner dans la corne et de souffler, de souffler dans sa trompette, non ! Son but est, par cet intermédiaire, de rappeler le troupeau à son jardin, à sa table, dans sa Lumière. Ça, c'est le but.

Or les gens à l'heure actuelle se contentent beaucoup de parler de la Vérité, de spéculer sur la Vérité, de dogmatiser la Vérité, ou d'en faire même une religion, une philosophie, une technique spirituelle. Or toutes ces choses, bien qu'elles soient utiles dans un premier degré, ne sont pas la finalité.

Elles ne sont, et elles n'auront toujours été, que des moyens d'appeler les individus à faire une expérience à propos de la chose.

Un peu, justement, un levier qui permet d'éveiller l'individu à ce concept. Car l'individu n'est pas forcément éveillé de lui-même de manière spontanée aux choses de la Vérité, aux choses de la Vie même. Il faut parfois lui rappeler de manière concrète, comme dans un cri, que telle et telle chose existe.

C'est pour ça que les discours ont tellement de valeurs à vos oreilles et en fait ils n'en ont pas.

Que dire de la Paix, donc, puisqu'il n'y a rien à en dire ?

Ce qu'il faut dire de la Paix, c'est comment l'obtenir.

Je ne veux pas parler de Jésus, je ne veux pas parler non plus de la Vierge Marie ou des Anges ou des Archanges ou de Dieu le Père et dans quel draps roses il vit là-haut dans son pays de Bonheur. Non ! Ce n'est pas du tout réel !

Par contre, vous, dans votre vie quotidienne, madame avec votre balais à la main, madame avec votre chiffon à poussière à la main, monsieur avec vos crayons au bureau, ou vous qui êtes taxi ou conducteur de bus dans les embouteillages de la ville, ou vous qui êtes paysan sur votre tracteur, comment, dans ces moments-là, comprendre, sentir, vivre, être, la Paix ?

C'est ça qui m'intéresse.
Pas vous ?

Alors comment en étant à votre bureau, à votre ménage, à votre travail, dans vos soucis, dans vos problèmes, dans vos tortures, dans votre tyrannie, comment découvrir la Paix ?

Et à cette condition-là, seulement, j'accepte de parler de la Paix.

Premier réflexe, être vigilant.

L'homme se laisse entraîner dans le courant de la vie. Et qu'est-ce que la vie à ce niveau-là ? La vie est un déferlement de circonstances, qui déclenchent chez l'individu toute une réaction en chaîne d'émotions, d'états de conscience, de sentiments. Et, au milieu de cette réaction en chaîne, de ce déferlement plus ou moins chaotique d'émotions, de sentiments, et de réactions plus ou moins positives ou négatives, l'individu est pris comme dans une vague qui ne cesse de claquer et claquer contre la falaise.

Imaginez-vous une seconde d'être un petit poisson et d'être prisonnier dans cette grande vague des circonstances de la vie et d'être tapé, tapé, tapé comme un vieux linge contre la falaise des événements. Vous en aurez forcément assez. Vous allez souffrir, être écorché, être tué même !

Quelle va être votre réaction ? Vite, essayer de fuir ! Et vous allez emmagasiner un maximum vos forces, essayez de les concentrer, pour aller dans le flux inverse de la vague et de faire front à la vague et de percer sa force pour y échapper. Et que se passe-t-il ? Vous découvrez que vous n'y arrivez pas. Parce que la force de la vague est plus forte que votre volonté ou que les forces de votre système nerveux. Alors une tentative, une deuxième et le petit poisson s'épuise, et finalement dans une dernière vague, il est écrasé contre la falaise et il ne reste rien.

C'est ça l'homme.

Alors, homme, je te dis et je te demande : quand est-ce que tu en auras assez d'être écrasé contre la falaise ?

Alors tu vas me dire : "Comment faire ?"

C'est simple.

Tout est simple quand il s'agit de découvrir les Lois et la Vérité.

Par contre, tout devient très compliqué quand il s'agit justement de rester dans cette vague, face à cette falaise, et d'essayer de remonter le courant. Le rôle de la vague est de s'abattre contre la falaise, alors ce n'est pas un petit poisson qui va changer la vie de l'océan. Non. Et même pas une grosse baleine. Non, non, non !

L'océan a sa propre vie. Il a ses lois, sa force, ses entités, ses esprits.

Vie & Matière

La Vie a pour but de s'échouer dans la Matière, de taper justement contre la Matière, comme la vague tape contre la falaise. Le souffle de la Vie vient de la même manière. Il descend et comme une vague, il va s'échouer contre la falaise de la Matière.

Alors si le petit poisson est inconscient, inconsistant de sa nature et aussi de la nature même, de la vague, du souffle de l'Esprit qui l'entraîne là, il se fait torturer et massacrer et il ne comprend rien.

Il croit, au contraire, que Dieu a créé un jeu malsain qui ne sert qu'à le tuer et à le massacrer, que toutes les forces de l'Univers sont contre lui, et que l'océan de la Vie, eh bien, est très négatif, maléfique, que rien n'est adapté pour le bonheur de l'homme et pour sa survie. Erreur !

Et quel est l'état d'esprit qui va lui permettre de créer sa propre vague, de filer au travers de la falaise pour voir ce qu'il y a dans la falaise et après la falaise ?

Car la falaise en fait n'est qu'un mur imaginaire, je vous l'affirme !

La Matière n'est qu'un mur complètement imaginaire. Vous pouvez passer à travers la Matière comme vous pouvez vous enfoncer dans le sable quand vous marchez sur une plage, comme vous pouvez vous enfoncer dans l'eau quand vous marchez dans un ruisseau, dans une rivière. La Matière n'est pas plus que cela. Les atomes qui composent l'eau ou l'air ou le sable sont les mêmes que ceux qui composent la matière dense, le mur, le béton armé, le bus, le train, ou je ne sais quoi d'autre.

Alors qu'est-ce que c'est qui vous empêche de percer cette même matière ?
Ce n'est pas un grand secret alchimique, non. C'est tout simplement un œil qui n'est pas assez averti de sa véritable nature.

Mais je reviens à mon discours initial.

Dans toutes les circonstances de la vie, avec tous les problèmes que cela fait naître, comment être, sentir et conquérir la Paix ?

Il faut, comme je l'ai dit en premier, être observateur.
Il faut donc analyser la situation dans laquelle on se trouve.

Connaître la Paix, la conquérir, c'est avoir un comportement de disciple avant tout et à tout prix. On ne peut rien faire si on n'a pas avant tout pris la décision de se comporter en disciple vis-à-vis de la Vie.

Celui qui veut marcher dans le Ciel en se disant : "Bon, je vais faire un petit quart d'heure selon les lois du Ciel, puis un petit quart d'heure selon les lois de la Terre, les lois de la société, les lois de mon désir, de mes envies..." À ce moment-là, ça ne marche pas. Ou alors ça va marcher exactement dans les mêmes proportions 50-50, mais pas plus.

Il faut donc avoir, avant tout, un comportement de disciple.

Être un Disciple

Qu'est-ce que cela veut dire ?

Ce n'est pas très compliqué, ce n'est pas non plus une ascèse ou une astreinte, absolument pas. Être un disciple, c'est la chose la plus simple du monde. C'est comme un sourire, c'est rien de plus. Mais avant de pouvoir sourire vis-à-vis de toute chose, combien d'efforts il faut que l'être humain fasse ?

Avant de sourire face à un problème, face à l'agressivité d'autrui, face au blocage, aux obstacles, à la méchanceté du monde, combien de temps il va falloir à l'homme et combien de souffrances. Tout cela pour déclencher en lui la compréhension que tout cela n'a pas d'importance.

Être un disciple est la chose la plus simple au monde. Pas besoin de recettes compliquées, de techniques compliquées, qui vous rattachent par un fil éthérique, à ceci, à cela tel égrégore ou tel maître ou je ne sais quoi d'autre.

Toutes ces choses forcément ont une utilité, j'en parlerai après, car il faut penser aussi à l'alchimie énergétique, mais ils ne font pas confondre l'alchimie et l'état de conscience qui est à votre disposition ici tout de suite et maintenant.

Alors que l'état vibratoire, soit l'état alchimique, ne vous est pas disponible ici et tout de suite, c'est là où il faut faire les efforts, c'est là où il faut commencer une certaine ascèse, qui correspond à votre évolution, à l'état de vos chakras et aussi à votre potentiel.

Mais l'état de conscience est quelque chose que vous pouvez acquérir n'importe quand, du moment que vous faites un certain effort de disciple.

Je vais aller plus loin dans cette explication.

Quand je dis que être dans l'état de disciple ce n'est pas plus compliqué qu'un sourire, c'est une phrase simple et pourtant très compliquée. Parce que cela veut dire qu'en l'homme sont tombés beaucoup de barrières, beaucoup d'illusions, beaucoup d'égoïsme, et qu'il a acquis une grande compréhension et commence à soupçonner ce que peut être la Tolérance et l'Amour.

À moins de cela l'homme ne peut pas être disciple.

Un disciple qui se prétend l'être et qui n'est pas tolérant, ne peut pas sourire.
S'il n'a pas l'Amour, il ne peut pas sourire.
Il ne peut pas être un souffle de Liberté, donc il ne peut pas être la Paix.

Pourquoi ?

Et bien parce que la Paix n'existe pas dans un esprit ou un état d'âme qui est torturé par les obstacles de la vie. Ce n'est pas un état d'âme qui peut être torturé par l'agressivité de tel ou tel individu, ou par le blocage dans telle ou telle affaire. Non !

Cet état d'âme, au contraire, est comme un miroir très lisse, la surface d'un lac très lisse, très calme.

Alors si l'individu en est encore assez énervé, pour n'importe quoi et à toute heure, ou s'il est encore prisonnier d'une multitude de problèmes psychologiques, de traumatismes, de complexes, ..., quoique je dise, il ne trouvera pas et ne comprendra pas la Paix. Et, au contraire, si je lui en parle, il va croire que c'est une croix de plus à porter.

"Quoi ? Mais je porte déjà la croix de mon complexe ! Là, la croix de mon traumatisme ! Tu veux en plus que je porte la croix de la Paix ? Que je ne dise rien quand on m'insulte ? Que je tend l'autre joug si on me frappe ? Que je donne mon argent même si j'ai déjà été volé ? Ça ne va pas la tête !!!"

Étant donné qu'il a trop de problèmes, qui le crucifient justement, il croit que la Paix est de nouveau un sacrifice. Et il va la vivre, la Paix dont je parle et que j'essaierai de lui expliquer, il va la vivre comme un sacrifice supplémentaire que la Vie et les dieux lui demandent.

Or cette paix-là est complètement fausse.
Cette paix-là n'existe pas, et je mentirai si j'essaierai d'en parler.

Ce qu'il faut donc, avant de parler de la Paix, c'est déraciner dans vos esprits tout ce qui vous empêche de communiquer vous-même avec la Paix, sans que je sois obligé d'expliquer quoi que ce soit.

Je ne veux pas être celui qui parle des choses, non je ne suis pas là pour ça.

Par contre, je veux être celui qui déracine tous vos blocages et qui enlève toutes les illusions, les bêtises, les erreurs, les stupidités, les faussetés, les malices.

Et ainsi je n'aurai pas besoin de parler de la Vérité.

Automatiquement quand vous serez chez vous, automatiquement quand vous serez recueilli, elle s'ouvrira. Et vous aurez, là, plus que ma parole, vous aurez l'Expérience. Et alors vous n'aurez plus besoin de m'écouter, vous pourrez simplement m'aimer et me reconnaître.

Donc comment conquérir la Paix ?

Nous avons dit qu'il fallait être observateur, mais pour pouvoir être observateur, il fallait adopter un certain état de disciple. Et qu'être dans un état de disciple, eh bien, c'est déjà s'alléger de pas mal d'égoïsme, de certaines illusions, et de certains archaïsmes.

Que faire à partir de ce moment-là avec l'observation ? Analyser la situation dans laquelle vous vous trouvez. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut absolument que vous vous sentiez comme à travers une tourelle et que vous regardiez tout de manière froide et que vous deveniez un mécanisme spirituel, absolument pas.

Au début, il faut, certes, un petit peu mécaniser la réaction pour qu'elle devienne un automatisme, puis lorsqu'elle s'est installée, elle devient votre nature et finalement vous ne pouvez plus vivre sans ce réflexe.

Analyser c'est quoi ?

C'est se munir de l'arme du discernement et regarder ce qu'il y a de juste, de fondé et de réel dans la situation. Donc, si vous devez ou non y investir votre énergie, si vous avez ou non le droit légitime d'être en peine, d'être en chagrin, d'être en douleur ou en grande joie, ou si au contraire la situation est une illusion, une erreur, et qu'il vous faut absolument retirer tous les investissements d'énergie que vous auriez pu y faire, tout simplement par spontanéité et instinct.

Discernement

Et le premier acte du disciple, c'est celui-là : discerner les situations.
Sinon, on n'est pas disciple.

Tant qu'on ne sait pas choisir entre l'Illusion et la Réalité, soit "le Bien, le Mal", comme vous vous avez l'habitude de dire, vous ne pouvez pas être disciple. Vous ne pouvez pas soupçonner même ce qu'est la Paix.

Il faut donc une grande pureté.

Le discernement, lorsqu'il permet d'analyser la situation, il accorde une pureté à l'esprit. Du fait de cette pureté, l'esprit est aligné. Aligné avec l'âme, si vous voulez, aligné avec son réseau d'énergies cosmiques.

Et à ce moment-là, non seulement il devient super actif, c'est-à-dire que l'individu, sur son plan physique, devient efficace, rapide, clair, net, précis, concis, il ne se trompe pas, ou peu - du moins par rapport à la majorité des autres êtres humains - et il avance tout droit sur le Chemin du retour à la Lumière.

Tandis que les autres, qui ne savent pas encore discerner, qu'est-ce qu'ils font ?

"Ah ben tiens, je m'arrête cinq minutes là !"
Et puis il se fait casser la figure par tous les problèmes.
Alors, quelques jours à l'hôpital, quelques jours dans le désespoir, dans l'humiliation, et puis tout bossu, bosselé et gratiné, il repart, mais cette fois-ci, il est boiteux.
"Ah tiens, je m'arrête là !"
Et encore toutes les tuiles qui lui tombent dessus. Et ça recommence, les plaies, cette fois-ci, c'est le bras qui se casse. Et finalement, qu'est-ce que l'on voit arriver à la porte du temple ?

Ce n'est plus un homme ! Seigneur ! Par quoi il tient celui-là ?
Des bandages par-ci, des bandages par-là, une ficelle par-ceci, une cale... On dirait plutôt une momie, et encore, dans quel état !

"Mais où es-tu passé, mon brave ?", lui dit le Père. "Mais qui t'as mis dans cet état ? Tu es en lambeau. Et si ce n'était pas mon humour, eh bien j'en pleurerais !"

Et le pauvre bougre ne sait même pas expliquer pourquoi il est dans cet état. Il se dit : "Mais c'est la vie que tu m'as donnée ! Regarde un peu, depuis que tu as créé la Terre et l'incarnation, regarde dans quel état nous arrivons. Si c'est ça le jeu que tu as inventé, je retire mes billes !"

Que voulez-vous que nous répondions à ce genre de réflexions ?

Il est normal que les individus réagissent de la sorte, certes. Et pour nous, en fait, l'important n'est pas du tout leurs réflexions ou leurs remarques. Non.

L'important est de les mener à une juste estimation des chemins de la Vie.

Choisissez votre Chemin !

Il n'est pas besoin de parler de la Paix, de la grandeur de l'Âme, de la nature des Dieux. Non ! Toutes ces choses, vous pouvez les approcher vous-mêmes, si vous permettez au Maître, au Guide, à l'Esprit, de déchiffrer tout ce qui vous empêche de voir clairement et nettement la surface de la Terre et la réalité de la Vie.

Et cela commence par des choses tout à fait simples.

Parce que les gens s'imaginent que, étant donné qu'ils veulent marcher sur le Chemin de la spiritualité, il va leur falloir maintenant jongler avec des concepts très abstraits, très élevés, qu'il va leur falloir faire des sacrifices, qu'ils ne voudront surtout plus coquiner avec les aspects de la vie profane, "Voyons !"...

C'est une erreur !

Roue de la Vie

La vie est un grand mouvement, comme je l'ai dit mille fois.

Une grande roue immense, qui tourne. Et, en tournant, elle offre tous les autres mouvements issus d'elle. Ce qu'il faut donc connaître, c'est le rythme exact de chacun de ces sous-mouvements et le rythme exact de la roue principale. Soit "connaître les Lois", comme vous les appelez.

Et lorsque vous connaissez les rythmes de chaque mouvement et de chaque cycle, plus rien ne vous est inaccessible, même pas la Science, même pas la Connaissance, ni l'Espace. Tout est à disposition.

Par contre, essayez à l'intérieur d'un mouvement, de créer un autre mouvement et vous vous apercevrez que, immanquablement, vous allez être déconnecté.

Essayez d'imaginer que vous êtes à l'intérieur d'une grande roue qui tourne, qu'elle a son rythme, sa vitesse, n'est ce pas ? Cela implique donc que vous-même, à l'intérieur de cette roue, vous rouliez du même rythme et à la même vitesse et dans le même sens.

Mais non ! L'homme est compliqué. L'homme s'imagine qu'à l'intérieur de la roue, il va pouvoir lui-même créer un autre rythme ! Allez ! Si possible même dans le sens inverse !

Et que se passe-t-il ? Il ne fait pas deux pas que déjà il est écroulé. Mais la roue, elle, elle continue son mouvement. Et à ce moment-là, ce n'est plus un homme debout qui est dans la roue, mais un homme couché. Un homme couché qui est pris comme à l'intérieur d'un tonneau dans une chute, et il a l'impression d'être cabossé durant toute la chute. Or, s'il était resté droit, il aurait gardé le centre et il aurait vu qu'en fait la distance parcourue n'était pas une chute, mais un chemin. Et c'est différent.

Parce que les hommes, au cours de leur vie, s'imaginent chuter toujours de problèmes en problèmes, de situations difficiles en situations encore plus difficiles, de conflits en d'autres conflits. Et ils ont toujours l'impression d'être face à un abîme dans lequel ils sombrent. Si bien que lorsqu'ils sont un moment sur la plage, ils se disent :
"Mais qu'est-ce que demain me réserve ?
Dans quel trou vais-je encore tomber ?
Qu'est-ce que va me faire celui-ci ?
Que va me dire celui-là ?
Vais-je arriver à la fin du mois ?"
Etc.

Alors que si l'homme se tient debout et au centre, il s'aperçoit que la distance est un chemin.

Forcément, il aura forcément des épreuves, les efforts ne lui seront pas épargnés. Mais l'entendement des choses ne sera plus le même et il n'aura plus l'impression de subir les épreuves, la vie, les problèmes, les obstacles, mais au contraire de s'enrichir de leur enseignement. Et c'est, là aussi, une preuve de l'état de disciple atteint.

Quand vous avez un problème, ne vous dites pas :
"Mais quel tuile il m'arrive encore une fois ?
Mais qu'est-ce que j'ai fait à celui-là pour qu'il me crée tel et tel problème ?
Pourquoi a-t-il dit tel mensonge sur mon compte ?"

Demandez-vous quel enseignement vous pouvez tirer de la situation.

C'est ça aussi l'analyse et le discernement.

Faites vos preuves.

Quand vous êtes dans une situation suspecte, c'est-à-dire un peu tendancieuse, quelqu'un qui fait ou qui dit du mal contre vous, n'ayez pas le réflexe de vous défendre. Non.

Ne soyez pas non plus celui qui se laisse marcher dessus. Attention ! Je n'ai pas dit l'autre extrême.

Mais, avant d'avoir quoi que ce soit comme réaction, interrogez-vous :
"Que ferait le Maître dans cette situation ? Et, face à la Lumière qui me regarde, quelle preuve dois-je donner des compréhensions que j'ai acquises ?"

Il faut que dans toutes les situations, vous essayez de réagir donc selon la dignité spirituelle. Et si cette dignité spirituelle n'est pas encore un réflexe en vous, parce que les traumatismes, les complexes et votre vie passée vous a plutôt automatisé à réagir de façon profane, eh bien, pendant quelque temps, forcez-vous d'avoir ce recul :

J'observe.
Est-ce que la situation est illusoire ?
Est-ce qu'elle mérite que j'en souffre ?
Est-ce qu'elle mérite que je m'investisse ?
Est-ce que je dois me retirer ?
Est-ce qu'elle est pour moi ?

Et après cette analyse, vous pouvez face à la Lumière de Dieu et sans aucun problème investir votre énergie.

Ce qui compte, c'est ce que vous, vous aurez analysé de la chose. Peu importe en fait que vous ayez analysé la vérité de la chose ou pas. Car forcément dans les débuts, on ne va pas vous demander de conclure sur la Vérité, la Réalité ou l'Illusion d'une chose. Car pour avoir le discernement, il faut aussi avoir de la Connaissance et de l'Expérience, et ces choses-là arrivent en étudiant et en vivant tout simplement, et en souffrant aussi.

Donc n'essayez pas d'être parfait tout de suite en sortant d'ici ou demain, non ! Mais entraînez-vous à le devenir et faites les efforts qu'il faut pour ça.
Déclenchez l'automatisme.

Et voyant vos efforts, tous les guides qui sont autour de l'humanité et qui veillent chaque âme selon son rayon, prendra en charge votre développement de manière plus précise. Le guide qui est le vôtre et qui n'est pas un guide personnel, mais qui est celui du rayon énergétique auquel vous appartenez, veillera de façon plus précise.

Il va se dire : "Tiens, celui-là, essaie de faire des efforts ! Il essaie d'élever sa nature inférieure en nature supérieure. Il faut l'assister davantage. Envoyons-lui davantage d'intuition, ce qui va lui permettre, justement, un meilleur discernement."
Ou : "Mettons-le en présence de telle ou telle personne utile, qui lui apprendra telle ou telle chose, afin de mieux discerner."
Ou : "Allons le promener dans tel ou tel endroit, de telle ou telle librairie pour qu'il achète tel ou tel livre, afin qu'il connaisse la Sagesse."
Ou bien : "Mettons-le dans telle épreuve, afin qu'il se dépouille de son illusion ou de son traumatisme ou de son complexe acquis dans l'enfance ou je ne sais où, et qu'il soit nouveau, afin qu'il puisse devenir parfait."

Peu importe, en fait, ce que vous êtes à l'heure actuelle !
Parce que si vous travaillez avec ce que vous êtes à l'heure actuelle, forcément vous n'aurez pas beaucoup de résultats. Et c'est pour cela que les gens se désespèrent et qu'ils disent : "Oui mais moi je veux bien être un disciple mais j'ai tellement de problèmes psychologiques. Si peu de gens m'aiment, mes enfants ne me respectent pas ou mon patron m'humilie devant mes collègues !"

Donc, avant d'essayer d'être parfait, il faut d'abord essayer d'être un enfant.

Et c'est ce qu'il a dit lorsqu'il vous a recommandé de redevenir comme des enfants. Il n'a pas dit : "Allez soyons joyeux, allons tous jouer à la babale ! Et qu'importe le devenir de la société !" Non.

Être comme un enfant.

Redevenir comme un enfant pour pouvoir justement connaître ce qu'est la Paix, c'est se libérer de tout ce qui empêche de connaître cette Paix.

Regardez comment est un nouveau-né.

Psychologiquement, il est vierge, il n'a pas de trace de traumatisme, son karma n'est pas encore descendu sur lui. Son thème astrologique, donc ses énergies de la personnalité et de l'âme ne sont pas encore en jeu, car c'est dans l'adolescence que tout cela se réveille.

Un enfant jusqu'à 10-12 ans est aussi vierge que l'Esprit de Dieu peut l'être. Il est ouvert, simple, il ne ressent aucun manque, il ne ressent ni la méchanceté ni l'amour des gens. Pour lui, forcément, tout est Amour. Il ne peut pas imaginer que la vie soit autre chose, que ses parents, les gens qui les entourent, soient autre chose qu'une relation d'Amour. Parce que toute sa nature est justement d'aimer et c'est pour cela qu'il a aussi autant besoin d'amour et de caresses.

C'est cette conviction-là qu'il vous faut retrouver.

Ce qui ne veut pas dire, qu'à la manière de l'enfant, vous devez aussi retrouver la naïveté et l'inconscience, non !

Parce qu'en même temps que vous avez la Science de l'Adulte, vous devez avoir l'Esprit de l'Enfant.

La Science de l'Adulte avec l'Esprit de l'Enfant permet de devenir le Disciple Parfait, permet de connaître la Paix et tous les autres attributs de l'Univers et de votre âme.

Si vous venez avec une conscience boursouflée de problèmes, de traumatismes, de complexes, d'insuffisance, d'orgueil, d'égoïsme, de besoin, d'envie, et de je ne sais quoi d'autre encore, comment voulez-vous que votre conscience, en même temps qu'elle est chargée de toutes ces choses, puisse connaître un état de béatitude ?

Impossible !

Imaginez qu'au pire moment d'une de vos crises de chagrin par exemple, où vous sentez au plus profond une dépression, du sentiment de l'abandon, de l'inexistence, imaginez que je vous demande à ce moment-là : "Soit convaincu que tu es Dieu !"

Vous allez me regarder avec des grands yeux vides et vous allez me dire : "Mais grand frère, tu me prends pour un imbécile ! Tu me dis n'importe quoi !
Regarde dans quel état je suis et comment tu veux que je croie ta parole !"

Et il a raison.

Si je suis un frère un peu sensé, il faut d'abord que je le console, que je le nettoie, que je l'habille de blanc, que je le nourrisse, que je le réchauffe, et, lorsqu'il est calmé, je lui dis : "Regarde, maintenant tu es un Dieu."
Et il se tourne, il se voit dans la glace et il ne doute pas.

Mais si plein de boue et couvert de guenilles, les pieds écorchés remplis d'épines, je lui dis : "Tu es un Dieu.". Il va s'écrouler et ne pas me croire.

Donc pour tous ceux qui veulent participer au Mouvement, qui veut, à l'heure actuelle, répandre la Vérité, ou plutôt claironner un Appel.

Ayez souci avant tout d'éclaircir les gens sur leurs problèmes et de leur permettre d'en sortir. Et après vous pouvez parler des choses et des essences divines. Avant cela, ça ne sert à rien.

Si vous ne mettez pas les roues à une voiture, vous pourrez essayer le démarreur tant que vous voulez, vous pourrez même mimer d'être sur la route, rien ne va se passer. Par contre, mettez les quatre roues et vous verrez que vous allez partir.

Ce qu'il faut donc, c'est régler avant tout vos problèmes.

Parler de la Paix ou imaginer la Paix est une chose vaine.

C'est bon pour ceux qui sont dans les cirques ça : "Regardez le beau ballon rouge ! Regardez la belle étoile ! Il faut grimper jusqu'au Ciel pour l'attraper !"

Mais le pauvre qui n'a que ses jambes pour marcher et marcher sur Terre et non pas dans le Ciel, comment voulez-vous qu'il l'atteigne ?

Apprenez-lui à se construire des ailes et, là, il pourra atteindre l'étoile.

Comment on se construit des ailes ?

En suivant la parole des sages, celle qui a été dite depuis l'éternité, le début des temps et que vous répètent les sages, inlassablement, avec patience et sacrifice.

"Aimez-vous les uns les autres.
Aidez-vous les uns les autres.
Soyez tolérants. Ne dites pas de mal les uns des autres.
N'abusez pas de la charité non plus des autres.
Soyez justes, sachez discerner.
Retrouvez la dignité.
Respectez-vous vous-même et respectez les autres.
Et lorsque vous saurez vivre et conduire votre vie terrestre aussi noblement que cela, la vie du Ciel viendra vers vous."

Vous voulez entrer dans la vie du Ciel, sans savoir mener votre vie terrestre ! Or, comment peut-on atteindre le Ciel si on n'a pas su maîtriser la Terre ? Impossible !

C'est un peu comme si vous demandiez à un avion de décoller sans les ailes, sans carburant, sans pilote. Impossible !

Est-ce que la taupe a des ailes ? Est-ce que l'escargot a des ailes ? Non !
L'aigle ? Oui.
L'oiseau ? Oui.
Alors il faut devenir papillon.

Qu'importe ce que vous êtes aujourd'hui, que vous soyez vilain, vicieux, méchant, agressif, hypocrite, peu importe ! Vous n'êtes jamais aussi mauvais que ce que vous croyez. Ça, je peux vous l'affirmer.

L'important est la détermination.

Vous déterminez que, quel que soit votre problème, vous allez essayer de le comprendre et de le sublimer.

Sublimer un problème

Je ne dis pas de le juguler, de l'enfoncer, de l'enfermer, de le faire taire, comme un enfant qui piaille et qui essaiera, un jour ou l'autre, de ressortir et qui finalement vous aura, et mille fois plus fort qu'auparavant. Et c'est comme cela que se déclenchent les dépressions. On enterre, on enterre un problème, un complexe, un traumatisme, un manque, on croit avoir la vie belle. Et puis, le jour où on s'y attend le moins, le squelette ressort. Et ce squelette-là, avec le temps est devenu plus fort que vous, et la dépression arrive.

Il ne faut pas faire comme les autruches, se mettre la tête dans la terre et se dire : "Non, non, je ne veux pas le voir le problème, je ne l'ai pas, je ne l'ai pas, je ne le vois pas, je ne le vois pas !"

Au contraire, il faut bien le voir s'en rendre compte. Je ne dis pas de rentrer dedans à la manière des psychanalystes, non. Mais en avoir une conscience aiguë, ça oui ! Et peu de gens ont une conscience aiguë de leurs problèmes.

Pourquoi ?

Parce qu'ils ne sont qu'un réflexe, ils sont toujours en réaction. Ils ne cherchent pas à savoir pourquoi ils ont réagi, pourquoi à telle ou telle parole d'un ami ils ont eu mal, pourquoi la réaction a été d'avoir mal. Ils ne comprennent pas. Tout ce qu'ils savent, tout ce qu'ils sentent, tout ce qu'ils ont compris, c'est qu'ils ont eu mal. Et ils s'arrêtent là.
Et ils continuent à souffrir.
Si bien qu'après, l'ami devient un ennemi et la haine s'installe.

Donc pour ne pas vous faire d'ennemi, analysez pourquoi vous réagissez de telle ou telle manière à certaines réflexions, certaines circonstances.

Ne vous accusez pas, regardez-vous.
N'oubliez pas vous devez observer, vous ne devez pas juger.
Considérez-vous tout simplement et analysez.

"Voyons, là dans telle circonstance j'ai agi comme si je me sentais inférieur.
La présence de telle ou telle personne, ses paroles ou quoi que ce soit d'autre, m'ont fait comprendre que j'étais peu de choses. Ou bien j'avais l'impression d'être mis à part, de ne pas avoir droit à la vie, de ne pas avoir droit d'être moi aussi et j'ai souffert."

Ne tirez pas, à partir de cela, la conclusion que vous êtes orgueilleux parce que vous n'avez pas pu être à la place d'eux, ou que vous êtes dans un état de complexe d'infériorité ou de supériorité renversée, peu importe !

Constatez simplement le fait et essayez de vous libérer du fait.

C'est-à-dire que la prochaine fois quand vous vous trouvez dans la même situation, que vous sentez la même réaction se dégager en vous, essayez, non pas de la faire taire comme vous écrasez une mouche ou une fourmi ou que vous enfoncez un serpent sous terre, non, mais au contraire lâchez tout !

Lâchez tout !

Vous vous retrouvez dans la même circonstance qui vous a déclenché une souffrance ou une réaction d'humiliation ou n'importe quoi d'autre ? Ne réfléchissez plus, n'essayez pas de combattre, ne vous forcez pas à sourire ou à vous dépasser, au nom de la Lumière.

Dieu vous regarde et vous aime tel que vous êtes.

Ce qui compte pour Lui, c'est l'effort que vous allez faire et pas le plastron blanc que vous allez essayer de mettre sur la crasse qui est sur votre poitrine.

Donc ne vous forcez pas à être spirituel, à être Lumineux, au contraire, soyez vous-même et lâchez, lâchez !

Vous sentez la souffrance revenir, l'humiliation revenir ? Eh bien fermez les yeux, asseyez-vous quelque part ou appuyez-vous contre un mur et lâchez tout, lâchez vos bras, lâchez votre esprit, lâchez l'intérêt que vous portez à la chose.

Et dites vous : "Grand Dieu, je fais le sacrifice !"

Imaginez que vous menez votre humiliation ou votre complexe sur un autel et que vous le sacrifiez avec un immense couteau, comme autrefois on sacrifiait le bélier pour la Pâques.

Sacrifiez cette énergie négative et inférieure sur l'autel de l'élévation spirituelle.

Sacrifiez cette énergie.
Si vous essayez de la caser dans un petit coin pour qu'elle ne fasse pas trop de bruit, ça ne marchera pas. Mais asseyez-vous dans un coin et lâchez tout. Et ça, oui, ça marchera.

Pourquoi ?

Non pas parce que l'impact psychologique va être tel que la chose va être détruite. Absolument pas. Parce qu'il va vous falloir plusieurs essais de cette sorte pour définitivement arriver à bout de cette réaction, qui est beaucoup plus ancienne parfois que ce que vous imaginez.

Mais simplement parce que la réalité énergétique est telle, que lorsque une énergie n'est pas nourrie, elle meurt, exactement comme lorsqu'une plante n'est pas arrosée, elle sèche.

Lorsqu'une énergie n'est pas nourrie, elle meurt.

Donc si vous lâchez cette énergie qui suscite cette émotion, qui se manifeste par tel ou tel complexe ou traumatisme, si vous lâchez cette énergie, elle n'a plus de carburant pour se perpétuer. Elle ne peut plus puiser dans votre astral, dans votre système nerveux, ou vos glandes, ou votre mental. Et, au bout de quelques essais, elle va finir par se trouver toute seule, avec son seul réseau d'énergies. Et comme ce sont des énergies basses et inférieures, elles n'ont pas beaucoup de réserves, non. Alors elles meurent, tout simplement.

Ce que je vous propose donc, ce n'est pas une ascèse, ce n'est pas un effort à faire sur vous-même, un contrôle, c'est tout simplement une petite ruse alchimique. Et si simple. Parce que, comme je vous l'ai dit au début, être un disciple c'est simple comme un sourire.

Il faut lâcher.

Lâcher les intérêts stupides !
Si vous vous cramponnez toujours comme deux pauvres puces ou cancrelats, ou je ne sais quel autre bête avec mille pattes, si vous cramponnez à tous ces intérêts de la vie telles que vous la connaissez et telles que vous l'imaginez à l'heure actuelle à votre niveau, eh bien, vous ne pourrez jamais voir la Lumière.

Mais si vous lâchez tout, vous aurez l'impression, bien sûr, dans les premiers temps, de tomber, de tomber, de tomber, et de ne plus avoir en fait de référence, de sol sous les pieds, ni même d'instruments pouvant guider votre vol et vous aurez l'impression de tomber dans un nulle part et quelquefois ça peut faire peur.

Mais la Liberté est à ce prix !

Quand vous partez pour la première fois de chez vos parents, est-ce que vous savez exactement de quoi vous allez vous nourrir le lendemain ? Si vous aurez une belle maison, si vous aurez tout le confort, si vous trouverez compagnes ou compagnons ou si vous allez mourir ? Non, tout ce que vous savez c'est que vous partez dans un grand élan de liberté, avec une envie immense de construire et de vous trouver vous-même.

Il en est de même dans cet élan spirituel dont je parle.

Lâcher et attendre un petit peu qu'au cours de la chute, les ailes poussent.

Tant qu'on ne lâche pas, les ailes ne poussent pas. Pourquoi ? Tout simplement parce que les pieds sont trop occupés à marcher sur la Terre et toute l'énergie descend dans les pieds pour faire fonctionner leur marche.

Alors que si vous enlevez le sol, si vous enlevez la Terre et que vous vous jetez dans le Ciel, à ce moment-là, l'énergie n'a plus à descendre dans les pieds pour faire fonctionner la marche, elle descend pour faire naître les ailes.

Si vous utilisez l'énergie de votre âme pour nourrir les désirs, les passions, les chagrins, les tortures, les souffrances, eh bien c'est tout autant d'énergie que vous n'aurez pas pour construire votre spiritualité, pour construire le pont qui vous permet de contempler la Paix dont on parle.

Il n'y a pas 36 millions de réservoirs d'énergie, non, il n'y en a qu'une. Une seule d'énergie : c'est celle de votre âme.

Alors quand on a un seul réseau d'énergie, on ne peut pas l'employer à faire n'importe quoi. Il faut être vigilant et investir cette énergie là où il est correct de l'investir, selon le Bien de votre âme.

Sinon, eh bien, l'âme n'a pas sa nourriture, ne connaît pas son chemin, ne peut pas accomplir sa destinée. Et il est comme ça, de par le monde, des milliers de gens qui essayent d'être et qui n'y arrivent pas. Parce qu'immanquablement, ils continuent, ils continuent à investir l'énergie de leur âme dans les choses complètement banales, triviales, stupides, idiotes, de la vie.

Quelle n'est pas la secrétaire qui pleure des fois en rentrant chez elle le soir parce que tel ou tel collègue de bureau lui a fait remarquer qu'elle était laide ou lente ou pas efficace ?
Et combien de haine il y a comme cela à l'intérieur de vos communautés de travail, que vous appelez usine ou entreprise, et qui déclenchent de véritables drames intérieurs ?
Tout cela parce que l'individu donne un droit faux et complètement stupide à quelqu'un qui n'est pas plus avancé que lui : le droit de le détruire !

Comme je l'ai déjà dit mille fois, mais je vous le répète :
Pourquoi donnez-vous le droit aux autres de vous détruire ?
Pourquoi accorder ce pouvoir aux autres ?

Tant que vous y êtes, pliez-vous les pieds et les mains et jetez-vous dans la mer ! Ce sera chose réglée au moins, et ce sera moins stupide, je vous assure !

Plutôt que de voir ces milliers de gens, ces milliers d'âmes se donner en pâture à d'autres individus, à d'autres âmes maladroites, parce que jeunes, parce que égoïstes, ambitieuses.

Mais qu'importe !

Certes ce n'est pas facile d'endurer l'ambition des autres, l'égoïsme des autres, l'intolérance des autres. C'est vrai, je vous l'accorde. Et il est temps que cela change, c'est vrai.

Mais si cette stupidité existe, pourquoi lui donnez-vous le pouvoir de vous détruire ? Mais quelle folie vous conduit à réagir de la sorte ?

Reprenez vos esprits et donnez le pouvoir à celui qui en est digne. Donnez le pouvoir d'être influencé, de vous influencer, à celui qui peut dignement vous guider, pas à un autre !

Quelqu'un vous humilie, vous fait comprendre que vous êtes de trop, que vous êtes petit, pas beau, raccourci, laid ou je ne sais quoi d'autre ?
Souriez : "Hm ? Qu'importe !"
Et si vous êtes vraiment petit, raccourci et laid, eh bien dites lui : "Eh bien oui c'est vrai, et après ?". Et éclatez de rire ! Et votre rire sera pour lui une grande énigme, peut-être la plus grande de sa vie. Et, sans vous l'avouer, il va réfléchir à la chose, il va se dire : "Mais pourquoi est-ce que, là, il a ri ?".

Car un individu, invisiblement, est parfois sensible aux leçons que donnent ses autres frères. Mais il ne l'avoue pas, cela reste invisible, car son orgueil l'empêche d'avouer. Lui qui veut écraser, être le premier, le plus beau, comment peut-il imaginer être instruit par celui qui l'essaye d'écraser ? Impossible de l'avouer !

Mais ne faites pas de cette vérité-là une force pour vous-mêmes, non. Je ne veux pas déclencher les illusions.

Ne vous emparez d'aucune forces, sinon celle de la Lumière.

Ne vous dites pas : "Bien ! Il s'est moqué de moi, mais moâ j'ai le discernement spirituel ! J'ai la connaissance ! Quoiqu'il me dise je vais rire ! Je suis donc le plus fort et le plus intelligent !" Erreur, si vous faites de la sorte ! Erreur encore plus grande que si vous souffrez !

Car c'est quoi réagir de la sorte ?

Vous avez une expression qui va très bien pour la situation, vous dites :
"Mettre un emplâtre sur une jambe de bois."
N'est-ce pas, quelle est à vous celle-là ?
Et c'est cela qui se passe.

Ce qui fait que le jour où vous perdrez la volonté, le courage de sourire en vous disant : "Mais finalement c'est moi qui suis le plus grand, c'est moi qui suis intelligent de réagir de la sorte !". Eh bien un jour vous n'aurez plus ce courage, vous allez vous écrouler et pleurer, et pleurer, et pleurer, toutes les fois où en fait vous aurez été humilié et que votre conscience, votre mémoire n'aura pas effacé la chose.

Il ne faut donc pas se jouer une comédie en spiritualité, car très vite le revers de la médaille vient et vous défigure encore plus fort !

Pourquoi ?

Parce que la spiritualité c'est l'Authenticité, la Vérité.

La spiritualité c'est l'Authenticité, la Vérité.

Et si votre comportement ne s'aligne pas dans la Réalité, eh bien cette Réalité vous tue, vous transperce, vous écroule, pour justement vous faire retrouver un terrain plus réel. Non pas parce que vous êtes indigne, mais au contraire pour vous sauver, pour vous dire : "Mais attention, enfin ne continue pas dans ce sens là, tu vas vers la folie en faisant cette chose !"

Et alors l'énergie se retourne et redescend sur vous et écroule toutes vos illusions. Et alors eh bien la petite poudre sur le nez que l'on s'était mise en se disant : "C'est moi le plus beau, c'est moi le plus intelligent, parce que j'ai contrôlé ma réaction d'infériorité !"
Eh bien tout cela s'écroule !

Ce qu'il faut donc c'est être sincère envers soi-même et ne pas se jouer de comédie, ne pas se construire un personnage, ne pas se construire une force mais utiliser la force qui existe. Et la force qui existe c'est celle dont j'ai parlé tout à l'heure. Elle se manifeste d'abord par le Détachement.

Lâchez !

Votre mari vous humilie ou votre femme vous ridiculise, vous en souffrez profondément, vous pensez même au suicide ? Je vous comprends, je vous comprends, et je veux vous consoler. Mais avant qu'il ne soit temps pour moi de consoler les hommes, vous pouvez réagir et tout de suite lâcher.

Qu'importe qu'un être maladroit vous croit ridicule ou qu'il s'est amusé pendant des années et des années à vous faire sentir ridicule et à profiter, à rire, à s'amuser de votre souffrance !

Lâchez tout !

Est-ce que vous rentrez dans le jeu des enfants quand un enfant veut jouer à cache-cache ? Est-ce que vous rentrez dans le jeu des enfants ? Non.

Quand un enfant se met à vouloir saccager la maison sous prétexte de jouer à cache-cache aux cowboys ou aux indiens je ne sais quoi d'autre encore, est-ce que vous rentrez dans le jeu, est-ce que vous acceptez cette souillure ? Non.

Vous dirigez l'enfant, vous lui dites : "Non, tu ne mettra pas la maison à sac, tu vas jouer, certes, mais en respectant l'ordre des choses."

Faites-en de même avec votre entourage. Ne rentrez pas dans le jeu malsain de leur maladresse, de leur ignorance, de leur intolérance, de leur impuissance aussi.

Pour trouver votre liberté, il faut couper toutes les dépendances que vous avez les uns envers les autres. Et avoir une dépendance vis-à-vis de quelqu'un, ce n'est pas forcément avoir besoin de la personne pour telle ou telle chose, non. C'est d'être sujet à telle ou telle personne, c'est de subir telle ou telle personne, c'est cela aussi la dépendance.

Pour être libre, il faut donc couper tous ces liens qui vous empêchent de monter comme une montgolfière vers le ciel. Tant qu'elle est attachée la montgolfière, eh bien elle ne monte pas.

Votre âme, comment peut-elle rejoindre ses sphères, son plan, tant qu'elle est amarrée à ces souffrances-là, à ces illusions-là ? Impossible !

Même si vous pouvez avoir la grandeur des anges, tant que vous consentez à plier le dos et à subir les autres, vous ne pourrez déployer vos ailes.

Et que font les hommes, eh bien un jour où ils en ont vraiment assez, ils deviennent à leur tour agressifs et commencent à frapper et à faire comme les autres font. Et les rapports entre les humains deviennent alors des rapports de puissance, et c'est à celui qui va écraser l'autre ou ridiculiser le plus l'autre.

Erreur, erreur !

Quand quelqu'un face à toi utilise une force inférieure, n'utilise pas une force inférieure en retour ! Non ! Vous allez sinon déclencher un combat infernal et vous sombrerez tous les deux.

Par contre, quand une force inférieure est utilisée contre toi, utilise la force supérieure. Et laquelle est-ce ? La force de ton âme, de ta Lumière ! La force de ton discernement, qui va te dire : "Mais non, là c'est une idiotie, cet homme essaie de me ridiculiser mais je ne vais pas jouer son jeu ! Il n'y a aucune raison pour que je me croie ridicule ! Il n'y a aucune raison pour que je m'abaisse à jouer ce personnage-là ! Dans quelle pièce il veut me faire entrer celui-là ? Ça ne va pas ?"

Vous savez sauvegarder votre argent, mais savez-vous sauvegarder votre âme ?

Je vous le demande.

Ils sont tous là en train de courir dans les caisses d'épargne ou à surveiller le cours des bourses, ils se soucient de ce que sera leur argent demain. Mais se soucient-ils de l'investissement qu'ils font de leur âme dans la vie et auprès des gens ? Non ! Pourquoi ? La seule valeur qu'ils connaissent, c'est celle, trop matérielle, de l'argent, du plaisir, des jouissances, de la puissance temporelle.

Pensez à économiser les énergies de votre âme.

Mettez-la dans une bonne caisse d'épargne. Oui, je vous donne une bonne adresse : c'est celle de Dieu, celle des Maîtres !

Et là vous serez sûrs qu'il y a des intérêts très très avantageux ! En fait, les seuls qui soient au monde. Pourquoi ?

Parce que, sitôt que vous placez une énergie, vous en avez mille qui vous reviennent.

Vous allez me dire : "C'est très intéressant, je place tout de suite !"

Et pourquoi je dis mille ? Parce que c'est tout simplement la monnaie qu'utilisent les Dieux. Pourquoi ? Parce qu'ils ne sont pas regardants, ils sont l'Abondance même !

Alors quand un être humain fait un effort, quand il essaye un petit peu de se prendre en main, de devenir indépendant face à ce jeu malsain du monde et des autres, automatiquement toute la conscience des Guides, des Maîtres, se concentre sur cet individu. Et ils essayent de l'enrichir, de l'enrichir, de l'enrichir !

Exactement comme un jardinier se concentre sur une fleur qui paraît pouvoir devenir belle et alors il l'entoure de son soin. Il lui donne de l'eau en quantité, du Soleil et ainsi la fleur peut être belle.

Mais s'il voit qu'au contraire, eh bien, cette plante-là pousse tordue, fait grise mine, grimace et pleine d'épines ou pleine de mauvaise volonté, eh bien le jardinier va essayer quelquefois de la rattraper, puis si finalement la plante reste dans cet état-là, il l'arrache !

Donc il faut être vigilant.

Pour être vigilant, il faut un peu connaître la vie. Il faut donc que vous vous instruisiez un petit peu sur ce que sont les Lois. Et quand je parle de Lois, je ne parle pas de dogme sévère auquel l'homme doit obéir.

Je l'ai déjà expliqué mais je vais le redire pour vous.

Pour nous, le terme de Loi n'existe pas en vérité. Pourquoi ? Parce que rien ne peut exister de manière dogmatique, sectaire, sévère ou inflexible.

Dans l'Univers, tout est épanouissement, tout est Mouvement, Liberté et Expansion. Pour que ce mouvement, cette liberté, cette expansion ait lieu, il y a une autre grande Loi et c'est là que, vous, vous appelez la Loi, véritablement du terme de la Loi, telle que vous l'imaginez avec son concept rigide. Pour nous, nous l'appelons simplement la Loi de l'Équilibre.

Loi de l'Équilibre

Équilibre.

Réfléchissez bien sur ce mot-là, essayez d'entrer dans ce mot et dans son concept. Essayez d'imaginer les deux plateaux et de sentir ce qu'est l'équilibre. Et si vous arrivez parfaitement à ressentir ce concept, vous allez comprendre où se trouve la Paix et quelle est sa nature.

Parce que c'est dans cet Équilibre qu'est déclenché l'Harmonie et c'est dans cette Harmonie que la Vie a lieu, que l'Homme trouve sa Puissance et Dieu son Rayonnement.

S'il n'y avait pas l'Équilibre, Dieu lui-même ne serait pas, l'Univers n'existerait pas, rien ne serait.

Tout est issu de l'Équilibre.

Pourquoi cet l'Équilibre, pourquoi cette nécessité ?

Parce que tout simplement, lorsque chaque chose se trouve dans un rapport équilibré, donc dans une égalité et aussi dans un face-à-face. Et dans ce face-à-face, il y a création d'un milieu. Et c'est ça la chose intéressante : c'est la création de ce milieu.

De la même manière, sans le Père et la Mère, il n'y a pas création de l'Enfant et c'est ça la chose magnifique entre le Père et la Mère, c'est la création de cette troisième personne, l'Enfant.

Entre le Bien et le Mal - très schématique comme vous l'imaginez - la chose intéressante n'est pas l'existence de ces deux extrémités, la chose intéressante c'est l'existence du Neutre.

Le Neutre

Entre le Chaos et la Perfection, la chose intéressante n'est pas l'existence de ces deux extrêmes, la chose intéressante est l'existence du Neutre, de la Vie. Tout simplement. La Vie avec sa beauté, son mouvement, son expansion.

Il ne faut pas être dans l'extrême, jamais ! Ni dans l'extrême du Chaos, ni dans l'extrême de la Perfection. Car un jour, immanquablement, les cycles étant ce qu'ils sont, de la Perfection, vous êtes ramené au Chaos.

Regardez, votre vie en est une démonstration. Un jour vous êtes heureux, c'est la Perfection. Vous êtes amoureux, un grand feu envahit votre corps, votre cœur, votre esprit, tout vous paraît beau, vous êtes sensible au chant de l'oiseau, à un parfum dans la rue, au ruissellement des eaux, tout vous paraît magnifique et édénique, et, soudainement, le lendemain rien ne va plus !

C'est ça l'extrême.

Vous avez connu la Perfection, parce qu'être dans cet état, c'est un état de Perfection. Et le lendemain vous connaissez le Chaos : le chagrin, la disgrâce, la dépression, la déprime...

Ce qui est intéressant, donc, à trouver c'est le Milieu. La voie qui existe et qui est née de ces deux extrêmes. Un peu comme quand deux courants se rencontrent et on forme un troisième, encore plus grand, encore plus beau, encore plus serein !

C'est cela votre destinée !

Ce n'est pas de connaître la joie et de connaître le malheur. Ce n'est pas de connaître le bonheur en faisant un bon mariage, en devenant très riche, en ayant de belles voitures, en allant dans la Lune ou je ne sais trop où ! C'est un extrême mais ce n'est pas là, la Joie.

Et la Vie ce n'est pas non plus d'être malheureux, d'être supplicié, crucifié, sacrifié, humilié, torturé !

Alors mettons de l'ordre.

Qu'est-ce que la Joie Véritable ?

La Joie Véritable

La Joie Véritable est la complicité que vous devez construire, jour après jour, avec votre Plan Cosmique de naissance.

C'est la complicité que vous devez créer avec le réseau d'énergies de votre âme, qui ainsi vous envoie tout ce qu'il vous faut d'après les Lois du Ciel.

Or à quoi se confronte-t-on, nous, les guides ?

Lorsque nous entendons les revendications humaines de certains disciples, on entend dire : "Il me faut une voiture, il me faut un avion, il me faut un stade, il me faut des chaussures en cuir, et 36 paires s'il vous plait ! Il me faut du saumon au moins chaque fois que j'invite mes beaux-parents, et il me faut rouler en voiture avec de l'essence super. Je voudrais bien un vison pour le prochain hiver !"

On entend toutes ces revendications, qui ne sont pas de véritables réclamations.

Pourquoi ?

Parce que la Vie qu'imaginent les Dieux, n'est pas la vie qu'imaginent les hommes plongés dans leur système social.

Et c'est là tout le drame entre Dieu et les hommes. C'est là toute la déconnexion, le malentendu. C'est que ce que Dieu imagine être bon et utile pour les hommes, n'est pas nécessairement ce que l'homme imagine être bon pour lui.

Alors, forcément, c'est comme deux êtres humains qui se téléphonent et qui ne sont pas branchés sur la même ligne : ils n'arrivent pas à s'entendre.

Qu'est-ce qui est nécessaire à l'homme alors, pour vivre sa vie et pour avoir sa dignité d'homme ?

Pour avoir sa dignité d'homme, ce qui est nécessaire à l'homme c'est de gagner sa vie et non pas d'attendre que Dieu lui envoie mille et un lingots par-dessus les nuages : "Attrape celui-là au passage et celui-là dans ton sac et celui-là ailleurs !" Non ! Dieu n'est ni la banque belge, ni la banque de France, ni la banque des Etats-Unis. Il est peut-être alchimiste certes, mais il n'est pas banquier !

Dieu est un pourvoyeur et il répond aux nécessités.
Il ne répond pas aux rêveries et aux spéculations de l'homme.

Et quand il voit son fils et que son fils est dans le grand besoin, de nourriture par exemple, il ne va pas faire en sorte de matérialiser des poulets, des jambons, des saucissons, du pain et des épinards. Non ! Par contre, il va faire en sorte que cet homme puisse gagner son pain et puisse donc trouver du travail. Pourquoi ?

Parce que si Dieu est un père plein d'abondance, il est aussi un éducateur et il ne peut pas faire autrement que ce que font les Lois qui sont sorties de Lui.

Et que sont les Lois du Cosmos ?

Les Lois du Cosmos sont Résonance.

Les Lois du Cosmos sont Résonance.

Donc on ne peut rien obtenir qu'on ne mérite pas. Et un homme mérite sa nourriture quand il fait l'effort de la gagner.

Parce que c'est, je ne dirais pas froidement la Loi, ce n'est pas véritablement aussi sectaire. Mais c'est tout simplement parce que dans le Cosmos aussi tout est travail et tout est salaire. Et pourquoi ?

Pour que tout soit Vie tout simplement.

Est-ce que vous pouvez comprendre cette notion ?

Pour que tout soit Vie !

Si les anges n'avaient pas salaire pour leur travail, ils ne construiraient pas. Et non pas parce que, même en étant des anges, ils n'avancent qu'avec la carotte, absolument pas. Mais tout simplement parce que tout effort dégage une énergie, et que cette énergie est la nourriture même que l'individu attend.

Donc quand un ange fait l'effort de construire quelque chose - construire un astre, veiller à l'élaboration des germes, des minéraux ou quoi que ce soit d'autre - il déclenche un effort. Cet effort devient une roue qui tourne et elle se met à aspirer de l'énergie. Et cette énergie aspirée devient la nourriture de l'ange, ce qui fait qu'il a salaire pour son travail.

Il en est de même pour l'homme.

Sur un plan physique, quand vous produisez des actes, vous enclenchez une énergie et vous produisez des actes qui vont pouvoir être négociables. Donc le déclenchement de votre énergie va en amener une autre, qui est l'argent, et ainsi, par un acte, vous déclenchez votre salaire. Forcément, le rapport d'énergie est plus lourd car là il s'agit d'argent par exemple. Alors que pour les anges il s'agit seulement de prâna et d'énergie cosmique.

Mais étant donné que vous êtes sur un plan physique et social, en plus, n'oublions pas ce plan-là, le plan social. Il faut donc comprendre chaque chose à son niveau.

Soyez donc plein de fierté quand vous recevez ne serait-ce qu'un franc, si c'est un franc gagné, et que ce soit une nourriture !

Et ne pleurez plus parce qu'avec ce franc-là vous n'allez pas pouvoir acheter ce qui vous fait envie dans telle ou telle vitrine, parce que c'est la mode. Peu importe ! Ces choses là ne durent pas.

Si demain tout s'écroule, si demain les commerces n'existent plus, les lieux de réjouissance non plus, que sera votre vie ? Vous devez pouvoir continuer à vivre même si toutes ces choses n'existent plus. Alors commencez dès maintenant !

Non pas parce que je prédis que ces choses là n'existeront plus, non. Ne traduisez pas cette chose de la sorte. Mais simplement parce que si vous vivez comme si ces choses existaient peu ou pas, vous êtes plus proche de la Vie Véritable. Et ainsi, quoi qu'il se passe à l'extérieur, vous ne risquez rien.

Si d'un seul coup, eh bien, il n'y avait plus de pâtissier, vos dimanches ne seront pas tristes parce qu'il vous manque votre gâteau. Qu'importe ! Vous pourrez quand même être heureux.

Si demain les grands couturiers n'existent plus, vous ne serez pas tristes d'être habillés avec une simple tunique. Qu'importe ! Ce n'est pas ça l'important.

Et quand je vous en parle maintenant, vous concluez, comme moi, que la chose n'est pas importante. Mais dès que vous êtes dehors, dans la rue, chez vous, face à votre garde-robe ou au regard des autres, dites-moi, soutenez-moi encore que ce n'est pas important !

C'est important pour vous.

Et c'est là où, justement, il faut travailler. Sur votre authenticité.

Que les mots que je disent ou que d'autres disent ou les belles phrases que vous pouvez lire dans les livres, ne soient pas des choses sur lesquelles vous concluez trop vite en disant « oui, c'est certain, c'est certain !». Et puis, dès que vous êtes dans la vie, dans son mouvement, vous oubliez ce que vous admettez en vous recueillant. Et vous redevenez esclaves des vieilles mêmes chimères et idioties !

Que votre tempérament soit constant. Ça aussi, c'est une qualité spirituelle. La Constance.

La Constance

La constance, c'est la voile du bateau.

Sans voile, eh bien vous allez ramer, ramer autant que vous le pouvez, autant que votre force et votre exaltation vous le permet pendant un jour, deux jours.

"Je rame pour Dieu ! Je rame pour le Christ ! Je rame pour Kuthumi ! C'est merveilleux, c'est magnifique !"

Le premier jour, pas de problème.

Le deuxième jour : "Je raaame pour Dieu... Je raaame pour le Christ... Je raaame pour Kuthumi... Hein ! Hein ! C'est fatiguant !"

Et le troisième jour : "Je ne rame plus ! Ni pour Dieu, ni pour le Christ, ni pour Kuthumi ! J'abandonne !"

Eh oui, c'est ça l'être humain.

Parce qu'il s'en va d'un seul coup exalté et il oublie tout ce qui lui manque et tout ce qui l'attache, parce qu'il y en a beaucoup qui commencent à partir en ramant certes, mais ce qui est le plus drôle c'est de voir ceux qui ont oublié d'enlever la corde qui les retient ! Ok ? Ce n'est pas triste ça ! Il y a des drôles de choses...

Peu importe ce qui vous manque ! Vous partez avec un petit bateau, la rame, le gouvernail, sont faibles, la voile, eh bien, n'est pas si belle que ça, qu'importe ! Du moment que vous avez un minimum de toutes ces choses. Et qui n'a pas le minimum de chaque chose ? Personne ne manque de ce minimum, sinon vous ne seriez pas vivants !

Il est dit que Dieu vous a créé à son image. Donc, en vous, existe la racine de toutes ces choses dont je parle.

L'important est donc de partir en les éveillant un tout petit peu, comme je vous ai dit tout à l'heure. On lâche les choses inutiles, on essaye d'obtenir un peu d'instruction par les livres, par le conseil de gens très avisés, par les guides, et on essaye de les mettre en pratique.

On fait un peu d'alchimie, par les méditations, le travail avec les énergies. Et puis on se lance !

Petit bateau qui vogue doucement, sur la mer se fait secouer, mais pas longtemps. Pourquoi ?

Parce que :
Si tu as le Discernement, tu as la Boussole, et tu sais où tu vas.
Si tu as la Foi, tu as le regard qui peut suivre l'étoile, donc tu sais où tu vas.
Si tu as la Force, tu vas pouvoir, même avec tes bras, ramer dans l'eau, donc tu sais que tu peux y aller.
Et au fur et à mesure que tu t'efforces et que tu avances dans le territoire de la mer, tu t'aperçois que l'eau devient de plus en plus calme.

En fait, l'eau n'est agitée qu'au bord du monde, et pas au cœur du monde. C'est dans les extrémités qu'il y a le chaos, qu'il y a les grandes vagues et la falaise. Mais au cœur du monde, l'eau est plate, comme un grand miroir.

Et au moment où tu te trouves le plus parfaitement aligné, tu es aspiré, et tu es transporté dans la Nef Céleste !

Peu importe que tu sois parti sur un rafiot, sur un radeau, tu arriveras sur un grand galion ! Je te l'affirme, je te le dis !

Peu importe donc qui tu es, ce que sont tes problèmes, ce qu'est ta laideur, ton épaisseur. Je ne la vois pas ! Je suis trop heureux de voir ton âme et de lui parler, pour m'arrêter à ton écorce, à ta personne.

Ce qui compte, c'est que cette âme se lève !
Ce qui compte, c'est que cette âme se mette debout sur ses jambes !
Monte dans son bateau, hisse sa voile, en chantant très fort le nom de Dieu ou de son Maître, et parte !

Et que quoiqu'il y ait, tempête ou mer d'huile, il continue et il continue !

Un être avec ce genre de conviction, même s'il y a la tempête, ne chavirera pas. Or les autres qui n'ont pas cette conviction, vous les verrez chavirer. C'est ce qui se passe dans la vie.

Combien de gens sont sur le chemin spirituel et finissent quand même dans les dépressions ou finissent par confier à leurs amis : "Je crois à toutes ces choses. Je voudrais tellement y croire encore plus. Mais que veux-tu ? La vie me réserve tellement d'ennuis. Je voudrais bien être tolérant. Mais qu'est-ce que tu veux ? Les gens sont toujours en train de m'abuser, de me violenter, de se moquer. Je voudrais bien être amour. Mais je n'y arrive pas. Je n'ai pas la patience. Et je voudrais être aimé !" ?

Tous vos manques, nous les connaissons.
Toutes vos souffrances, nous les connaissons.
Tout ce dont vous avez besoin, nous le savons.
Nos efforts essaient de vous combler dans la mesure de nos moyens, c'est à dire dans la mesure de nos interventions.

Donc ce que nous allons vous donner ne va pas, au contraire, continuer à vous enfermer dans l'illusion. Et c'est là ou vous et moi on ne s'entend pas.

C'est parce que les disciples qui prient les guides, ils demandent tous la facilité, la Lumière, un service à exécuter, le pouvoir même, ne serait-ce qu'au nom de la guérison ou de l'élévation spirituelle. Oui. Ils demandent toutes ces puissances, ils demandent toutes ces facilités. Mais dans la plupart des cas, si on leur accordait, cela les entraînerait dans une illusion encore plus grande, dans un orgueil encore plus démentiel !

Donc où est l'utilité de notre intervention ?

Elle n'est pas dans tout ce dont nous pourrions vous combler, mais dans tout ce que nous pouvons vous arracher. Arracher est, là, notre métier. Nous ne sommes pas des semeurs, nous sommes des arracheurs.

Pourquoi ?

Parce que si on veut que l'Unique Semeur qui soit puisse faire pousser sa graine, il faut que nous arrachions. Nous ne sommes pas fous au point de croire que nous sommes le semeur. Il est le seul à semer, lui, le Christ.

Aucun de nous n'est suffisamment pris d'orgueil pour croire que nous avons cette sublime mission. Et au contraire, nous nous inclinons face à Celui-là, comme vous devez le faire.

Notre humble travail est donc de préparer son terrain, sa terre, sa Terre sacrée parce que vous êtes sa Terre. Où pourra-t-il construire sa Jérusalem si ce n'est sur votre terrain, sur vos âmes ?

Quand il a dit qu'il viendrait bâtir la Cité Céleste, il n'a pas parlé d'un lieu sur la Terre, sur la planète, mais non !

Une planète n'a jamais intéressé les Maîtres, les entités du Ciel, le Père ou le Christ. Une planète n'est qu'un vulgaire rocher, n'oublions pas.

Mais voilà, les hommes arrivent avec leur esprit fermé, leur petite connaissance. Ils se disent : "Il a dit qu'il viendrait bâtir la Cité Céleste, alors ça doit forcément être quelque part sur la Terre. Est-ce qu'on pourrait avoir les plans, s'il vous plaît ? Est-ce qu'il y aura des douches ?"

La cité dont ils parlent est la Cité Céleste, certes. Et justement, parce qu'elle est céleste, elle ne va pas se bâtir sur la Terre, mais dans chacun de vos cœurs.

La Cité Céleste ne va pas se bâtir sur la Terre, mais dans chacun de vos cœurs.

C'est-à-dire que chaque âme qui est sur cette planète, qui vit l'expérience terrestre, représentera une brique de la Cité Céleste et une fondation. Et ainsi, chacun a la responsabilité, lourde et difficile, de porter la Cité.

Alors demain, quand vous serez dans votre vie quotidienne et votre vie profane, et quand vous vous sentirez happé par les réactions dont j'ai parlé tout à l'heure, les traumatismes, etc., rappelez-vous, déclenchez-vous en vous cette motivation sublime qui vous donne l'énergie. Rappelez-vous que vous avez la responsabilité de la Cité, et que vous devez être propre, solide, bien droit !

Vous êtes le mur de la Cité, la porte de la Cité, la fenêtre de la Cité, le trône du Roi de la Cité.

Dieu n'a pas d'autres matériaux que vous pour construire.

Dieu

Il ne peut pas construire avec des minéraux, avec des bouts de bois, des roches, des diamants ou quoi que ce soit. Non ! Cela n'est pas assez digne pour sa Cité. Cela ne brille pas assez. Cela n'a pas de conscience suffisante. Les seules entités qui peuvent habiter ces éléments-là sont justement les éléments de la Nature. Et un élément de la Nature n'est pas Dieu.

Vous ne verrez jamais Dieu dans une roche, dans un minéral, absolument pas. Une énergie, oui. Une entité, oui. Mais l'Esprit, le Rayonnement de Dieu, non !

Par contre, l'Esprit, la Force, la Puissance, la Lumière, le Feu de Dieu, tout cela vous pouvez le voir dans l'âme d'un de ses fils. Dans votre âme, donc sa Cité, qui est semblable à Lui et qui est son trône, sera bâtie par vos âmes, une à une, une à une, et l'une après l'autre.

C'est pour cela qu'il est si important que l'humanité se développe un peu, découvre une certaine cohésion et fraternité pour ainsi construire la Cité.

Sans cela, il n'y aura rien !

Parce que Dieu n'a pas envie de se bâtir un royaume, qu'il s'appelle Shambhala ou autre chose, qu'il soit dans le désert de Gobi, en Himalayas, ou ailleurs, ou même sur la Lune, pour y être seul et n'entendre que le bruit de ses pas. Non.

Si l'Esprit fantastique du Cosmos a créé la Vie, c'est bien pour embrasser la Vie !

Et vous-même qui êtes plongé dans cette vie et ce mouvement, vous ne pouvez supporter de la vivre que si vous embrassez la vie. Et c'est pour cela que tout est porté pour la jouissance, le plaisir, le bonheur, la joie, le profit.

Parce que vous avez besoin d'embrasser la vie, d'embrasser sa richesse, sa chaleur, sa générosité, ses fruits, ses femmes, ses hommes. Et, de la même manière, quand vous vous jetez à corps perdu dans la vie, Dieu aussi se jette à corps perdu dans la vie.

Et quand deux éléments commencent ce cheminement, un jour ils se rencontrent. Et quand ils se rencontrent, c'est là que se crée la Cité. Dieu retrouve ses hommes, ses enfants, ses Formes.

Parce qu'en Vérité, vous n'êtes que les Formes de Dieu. Pas autre chose.
En vérité, vous n'êtes pas différent de Dieu. Vous n'êtes pas loin de lui. Vous n'êtes que la forme de Dieu.

Autrement dit, et pour simplifier :
Vous êtes Dieu se cherchant lui-même.
Vous êtes Dieu tel qu'il est au Ciel, cherchant sa Réalité.

Et c'est pour cela qu'en même temps, vous êtes dignes de passer par ces épreuves. Parce qu'au fur et à mesure que vous êtes purifiés, vous vous découvrez.

Il y a des autres règnes de la création qui ne sont pas de cette nature et qui n'ont pas d'épreuves. Parce qu'ils ne sont pas dignes d'être éprouvés, étant donné qu'ils n'ont rien à découvrir et pas de choses spirituelles à conquérir. Car ils ne sont pas la Conscience de Dieu, ils sont autre chose, un de ses rayons, une de ses énergies, mais pas la Conscience.

Vous comprenez, Dieu a été placé face à une énigme.

Étant donné qu'il est le seul Être de l'Univers, le début de chaque chose, il s'est dit : "Mais si je veux créer, avec quoi vais-je créer ? Je n'ai que moi !"

Et c'est pour cela que tout ce qui est, et notamment le règne humain, c'est Dieu, soit la Conscience Cosmique.

Et c'est pour cela que je vous affirme que vous n'êtes rien, sinon Dieu dans une de ses formes.

Et je voudrais que cette Vérité entre dans vos esprits, pour que vous cessiez de vous considérer comme étant Pierre, Paul ou Jacques, Martin, Geneviève, Evelyne, avec son complexe, son petit boulet de complexes, de traumatismes, son clou de terreur et je ne sais quoi d'autre.

Qui es-tu en vérité ?
Qui es-tu ?
T'es-tu posé la question ?

Qui es-tu ?

Alors, vous allez pouvoir dire : "Je suis Untel, d'après mon état civil."
Ou bien, si vous êtes un peu plus malin, vous allez me dire : "Eh bien, je suis un homme, je suis le fils de mon père, la fille de ma mère, je suis un héritage génétique."

Et pour celui qui est vraiment intelligent, il va me dire : "Je ne sais pas."

Tous ceux qui m'auront donné une réponse, je ne pourrai pas leur parler. Parce qu'ils auront l'esprit bouché.

Mais à celui qui, justement, avec la naïveté de l'enfant mais aussi l'authenticité de la voix de son âme, celui qui me dira, mais je ne sais pas, à celui-là, je peux pouvoir répondre et lui dire : "C'est très bien. Avoue que tu ne sais rien et reconnais que tu ne sais rien. Et avant de répondre, commence par dire que tu ne sais pas."

Et dans la vie, les gens pourraient changer complètement. Mais dès que se passe quelque chose, leur réaction est de faire comme s'ils savaient. Au lieu d'accepter d'être instruit, au lieu d'accepter de laisser la chose à un moment et de courir chercher un conseil, ou dans la parole des sages, comment il faut faire, ou le matériel utile pour juger, discerner. Non !

Ils sont face à une situation et ils réagissent, comme s'ils savaient tout !

"Qu'importe ce qu'a dit Jésus ! Qu'importe ce qu'a dit Krishna ! Qu'importe ce qu'a dit Kuthumi, ou les autres ! Non ! Je suis important, moi ! Je sais, donc j'agis !"

Et quand tout s'écroule, eh bien il se dit : "Mais c'est la vie qui n'est pas belle, c'est la vie qui ne va pas !"

Les gens réagissent toujours de cette manière.

Et c'est pour cela que l'Épreuve doit toujours venir, revenir, se représenter, les assommer. Avant de leur faire comprendre qu'ils ne doivent pas réagir mais réfléchir !

Réfléchir

Et dans ce moment suspendu, où ils ne sont pas en train, comme des animaux, de réagir bêtement avec tous leurs instincts, leurs traumatismes ou leur intelligence adaptée au monde physique, dans ce moment suspendu leur vient une illumination, une intuition, un réflexe juste et efficace.

Et ils s'étonnent, ils se disent : "Oh ! c'est moi qui dis ça ? C'est moi qui fais ça ? Alors là j'ai eu de la chance !"

Elle a bon dos, la chance... Ce n'est pas la chance, c'est ta Lumière !

Il faut déclencher ce réflexe : "Je ne sais pas ! Donc si je ne sais pas, je ne vais pas m'enfoncer dans une réaction. Je vais réfléchir, je vais m'instruire, je vais écouter la voix de mon âme. "

Car l'âme, elle, sait réagir face aux choses. Non pas parce qu'elle a toute science, car elle aussi doit se construire. Mais elle en sait du moins davantage parce qu'elle est moins prisonnière du monde physique que la personnalité.

La personnalité, elle, est complètement prisonnière du monde physique et c'est pour ça que tant que les hommes vivent au niveau de leur personnalité, ils ne s'en sortent pas.

Mais l'âme, elle, tout en ayant encore des expériences à acquérir, car c'est elle qui se construit à travers les expériences de la personnalité, l'âme, elle étant peu plus détachée, elle arrive mieux à juger de la vérité des choses.

C'est pour cela que vous devez faire le silence.

Je constate, je vois, j'analyse, je connais, donc je peux agir.
Je ne connais pas, alors j'étudie, je me renseigne.

Et si vraiment, admettons, la Connaissance ne vous vient pas, le conseil ne vous vient pas. À ce moment-là, oui, prenez le risque. Mais alors vous agissez en tant qu'être qui prend ses responsabilités.

Responsabilité

Vous n'êtes plus le sujet de vos instincts et de vos réactions. Vous êtes un être qui, avec responsabilité, assumez un acte. Et même si c'est un acte qui est faux, qui déclenche donc les erreurs, c'est un acte bon, parce qu'il va vous permettre d'être instruit.

Et si ce que vous faites est une erreur, vous en rendant compte, puisque votre démarche était faite, calculée comme un risque, alors vous n'êtes pas en chagrin.

Vous ne vous dites pas : "Oh, c'est la vie qui n'est pas belle !"

Au contraire, vous dites : "Bon, elle a enregistré, c'est une expérience. Là, j'ai mal fait, il ne faut plus le faire. J'ai mal réagi, ce n'est plus à reproduire."

Essayez de gérer votre vie. Et si vous y arrivez, je vous garantis que vous ne tarderez pas à connaître la Paix, qui était justement notre discours initial.

Et maintenant que j'ai défriché tout cela, je peux vous parler un peu de la Paix. Juste quelques mots.

La Paix

Qu'est-ce donc que la Paix ?

La Paix est un attribut, une nuance d'un état de conscience.

On ne peut pas parler de la Paix sans parler aussi de l'Amour, sans parler aussi de la Tolérance, sans parler aussi de la Justice et de la Puissance. Dieu est tout cela.

L'énergie n'existe pas comme étant une et une seule par rapport à une autre énergie. C'est-à-dire qu'il n'existe pas d'un côté l'Amour, d'un côté la Puissance, d'un côté la Paix, d'un côté l'Éternité. Non, non, non !

Sinon, il y aurait un univers spécialisé dans l'Éternité, un univers spécialisé dans l'Amour, un univers spécialisé dans la Puissance, et etc.

Or, lorsque l'on se détache de la falaise, donc de toutes les illusions de la matière et que l'on monte peu à peu dans les vérités de l'Esprit, les vérités de l'Énergie Une, tous ces détails de l'énergie, toutes ces annexes de l'Énergie Une se révèlent à vous, et une à une.

Et elle utilise pour cela les différents rayons.

C'est-à-dire que pour une vie, vous aurez à vous défricher, à subir telle ou telle chose, telle ou telle énigme, à accomplir telle ou telle autre alchimie énergétique, pour découvrir le Calme.

Premier point.

Puis dans une autre vie ou une autre série de vies où vous incarnez pour être éprouvés dans d'autres systèmes, dans d'autres annexes de la vie, dans d'autres sujets et expériences pour acquérir la Maîtrise, par exemple. Puis dans une autre série, le Discernement. Jusqu'à ce que vous ayez fait le tour de tous les attributs et puissiez découvrir la Synthèse.

Lorsque vous découvrez la Paix, vous êtes dans la synthèse de tous les attributs.

Parce qu'il y a beaucoup de personnes qui, sur la Terre, ont par exemple le Discernement, ou ont la Connaissance, ou ont la Maîtrise d'eux-mêmes, ce que font justement les ascètes, les yogis. Ou bien ils ont le Pouvoir, et c'est ce que sont de plus souvent les occultistes, les magiciens. Ou bien ils ont l'Amour, et quand ils sont jeunes, ils sont dévots. Puis plus tard, quand ils sont plus anciens sur la voie spirituelle, ils sont des serviteurs. Il y a beaucoup de gens qui ont une de ces qualités, ou deux, mais très rares sont ceux qui les possèdent toutes.

Pourquoi ?

Parce qu'une à une, ils découvrent les rayons de l'Énergie Une.

On ne peut pas demander à un homme de découvrir les rayons tous d'un seul coup, c'est impossible. Regardez le mal que vous avez à comprendre un aspect de l'énergie.

Regardez ce qu'est votre vie, et vous savez ce dont je parle.

Donc si on vous envoyait les épreuves, mais épreuves non pas en tant que supplice, épreuves tout simplement en tant que terrain d'expérience pour comprendre, donc en tant qu'éducation, enseignement, si on vous les envoyait pour tous les sujets, eh bien vous n'y résisteriez pas. Il n'y aurait pas d'évolution, la mort surviendrait à coup sûr.

Donc, une à une, toutes les énergies sont découvertes.

Lorsque vous avez à peu près maîtrisé chacune de ces énergies - je ne parle pas d'une maîtrise totale et complète, non - mais simplement si au fur et à mesure des incarnations vous développez un peu de science et une approche saine à propos de chacune de ces énergies, vous devenez un initié.

Puis une série de vies continue, vous développez un petit peu plus de maîtrise dans chacune de ces sciences en vous spécialisant alors là, plus spécialement sur un rayon. Qu'on vous demande d'étudier plus particulièrement, et c'est là que les choses commencent à devenir difficiles dans la vie. C'est là où on voit les épreuves arriver. Qui ne sont pas forcément synonymes de malheur, non ! Il y a des gens qui sont pleins d'épreuves et qui ont pourtant une vie matérielle tout à fait correcte et sans problème.

Initiatives, initiations et épreuves ne veulent pas dire "malheur qui vous plane dessus de la tête", absolument pas !

Lorsque l'on dit "initiation et épreuve", c'est tout simplement un terrain offert pour que l'individu déclenche une force, trouve sa force.

L'épreuve n'est pas créée pour au contraire assommer l'individu, lui montrer l'étendue de ses ignorances absolument pas. L'épreuve est là pour, au contraire, déclencher sa propre force.

C'est quand un individu est jeté dans l'eau qu'il essaie de savoir nager spontanément, il cherche comment flotter.

De la même manière avec les Lois du Ciel et la substance de la Science.

Donc au fur et à mesure que vous vous développez, vous apprenez un peu de chaque chose pour pouvoir être actif dans la vie. Et au fur et à mesure vous spécialisez dans une chose. Puis quand cette chose est vraiment bien acquise, au moins au 80%, vous pouvez commencer à étudier d'autres choses.

Jusqu'à ce que chacune de ces énergies soit à peu près maîtrisée, ce qui n'est pas forcément acquis de manière parfaite. Alors là vous devenez le Maître.

Et en étant par la même consacré au niveau que vous vous appelez le Maître, qui équivaut à, pour ceux qui connaissent ce langage, la cinquième initiation majeure. À ce moment-là, le fait même d'être consacré vous donne la maîtrise totale, donc la perfection sur ces énergies.

Parce que l'initiation qui est transmise à ce moment-là permet cet ajout d'énergie, qui va vous donner la maîtrise complète et totale. Ce sont donc les 20% qui manquaient à l'homme à ce moment-là.

Mais le Chemin n'est pas fini. Mais arrivez déjà là, parler du reste ne sert à rien.

Petit à petit donc il faut connaître toutes ces énergies.

Et c'est ce que vous offre la vie quotidiennement. Ne serait-ce que dans votre bureau, au voyant de votre voiture, quand vous êtes à table en train de manger...

Pourquoi mangez-vous ?

Est-ce que vous vous êtes posé la question : "Pourquoi est-ce que je mange ?"

...

Alors les gens vont me dire : "Eh bien parce que c'est mon estomac qui me signifie sa faim !", les autres vont me dire : "Eh bien, parce que c'est dans la nature humaine, il faut régénérer les cellules !"... Et encore une fois, ils ont des réponses !

À celui qui me dit : "Je ne sais pas.", alors je vais pouvoir apprendre.

Pourquoi tu manges ?

Certes c'est pour régénérer les cellules, certes c'est parce que ton estomac est vide. Dans sa fonction suprême et véritable, tu manges, avant tout, parce que tout simplement la Vie est un aliment. Et c'est par là qu'elle est régénérée et éternisée.

Et c'est pour cela que Dieu ne pourra bâtir Jérusalem, la Cité d'Or et de pierres précieuses, uniquement sur vos âmes et avec vos âmes, parce que vous êtes son aliment, de la même manière que Lui aussi est votre aliment.

Alors choisissez votre nourriture !

Est-ce que vous voulez manger uniquement pour vos cellules ou aussi pour bâtir Jérusalem ? Parce qu'alors ça change toute votre démarche !

Si vous me dites que vous mangez parce que vos cellules physiques en ont besoin, alors forcément c'est un acte, ma foi, tout à fait banal et quotidien.

Mais si vous mangez pour être rayonnant, pour avoir de la force, pour avoir de la puissance, pour pouvoir endurer et être fort et surpasser, alors la nourriture, que ce soit un poire ou une carotte ou quoi que ce soit d'autre, n'est plus destinée à vos muscles, à vos cellules. Cette nourriture est destinée à la force de votre âme.

Et vous allez me dire : "Mais comment est-ce qu'un légume va pouvoir passer de mon estomac à mon âme ?"
C'est étrange comme parcours, mais c'est vrai. Pourquoi ?

À cause du corps éthérique. Le corps éthérique qui permet de transformer toute l'énergie venue du plan physique afin de l'envoyer au plan de l'âme, à la vie de l'âme, au réseau de l'âme. Car s'il est vrai que l'âme envoie ses énergies par l'intermédiaire du corps éthérique, via sa personnalité, son corps physique, le contraire existe aussi.

Parce que tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et entretient une danse égale de résonances et de correspondances.

Tout ce qui monte du bas peut s'infiltrer dans le haut et tout ce qui vient du haut peut s'infiltrer dans le bas.

Alors quand vous mangez quelque chose, je ne vous demande pas de tomber en extase face à une carotte, ce n'est pas le cas. Simplement je vous demande de connaître l'énergie qui est dans cet aliment, l'énergie qui va être déclenchée par la décomposition de cet aliment, par la décomposition de tous ces éléments, de toutes ces particules, de tous ces atomes, qui une fois séparés, cassés, vont être une véritable pile énergétique.

Si on peut faire de l'énergie nucléaire avec de l'uranium, pourquoi est-ce que vous ne pouvez pas puiser le rayonnement qu'utilise votre âme à partir de la nourriture terrestre ?

La même énergie existe.

L'atome qui compose la carotte, le poireau, la figue a la capacité de rayonner de la même manière qu'un atome de votre âme. C'est le même !

La seule différence, c'est que l'atome du légume n'est pas conscient de sa destinée. Alors que votre âme, oui. Et qu'en s'enrichissant de l'atome qu'elle puise dans les éléments inconscients comme les légumes, par exemple, elle peut amplifier son réseau d'atomes pour se fortifier et rayonner davantage.

C'est pour cela qu'il est important de soigner sa nourriture et d'être conscient lorsque vous mangez, que vous ne nourrissez pas seulement votre plan physique mais aussi votre corps éthérique.

Et que par là même votre âme va pouvoir avoir un meilleur rayonnement. Car le corps éthérique se passe à l'intérieur de ces atomes les énergies de l'âme. Et c'est lui qui est le point de rayonnement. Sinon vous ne pourriez pas percevoir le rayonnement d'une personne, si le rayonnement n'était que dans son âme.

Par contre, étant donné qu'il vient du corps éthérique, vous pouvez le percevoir, le sentir, en tirer bénéfice.

Et le corps éthérique ne se nourrit pas que de l'énergie de l'âme mais aussi des énergies cassées, transformées par le corps physique.

Que ce soit l'air que vous respirez, les pensées que vous entretenez, la nourriture que vous mangez, tout cela compose un réseau d'atomes plus ou moins dynamique, harmonieux pour le corps éthérique.

Et si vous respirez des odeurs nauséabondes, polluées, si vous avez des mauvaises pensées, si vous mangez des choses trop lourdes, avariées, néfastes, chimiques ou trop animales, eh bien vous finissez par vous constituer un corps éthérique complètement opaque, fermé, ténébreux, agressif. Et toutes les maladies peuvent avoir lieu alors, et toutes les déprimes, toutes les angoisses, toutes les possessions possibles.

Vous voulez être un disciple, vous voulez connaître la Paix ? Nettoyez aussi votre corps éthérique !

Vous ne pouvez pas aller vers la Paix comme cela, en arrivant avec des chaussettes sales. Mais tous les moines vont partir en se disant : "Mais quelle est cette odeur ? Ah, c'est encore un qui ne s'est pas lavé les pieds !"

Pourquoi est-ce que Jésus a lavé les pieds à ses apôtres ?

Réfléchissez à cela.

Dans les pieds sont les racines de l'être humain, les racines qui montent jusque dans l'âme, exactement comme les racines de l'arbre vont profondément dans la terre.

C'est là que se stocke aussi la racine du corps éthérique, et c'est là que se stocke toute les lourdeurs quand le corps éthérique en a, toutes les toxines, tous les parasites. Et quand la racine de l'homme est pourrie, ou avariée, ou sale, tout son corps est sale, tout son être est sale.

Il faut donc nettoyer la racine.

Et, peu à peu, en nettoyant la racine, eh bien, tout le tronc se trouve nettoyé. Puis les branches, les feuilles, et l'âme peut resplendir !

Il faut absolument aussi apprendre à vous nettoyer.

On ne peut pas avoir un comportement de disciple en négligeant sa vie profane.

En se disant : "Je peux manger n'importe quoi, respirer n'importe quoi, me centrer la taille abusivement pour avoir l'air d'être très fine.", par exemple, pour les dames.
Que faites-vous du souffle à ce moment-là ?

Un disciple est quelqu'un qui révise sa vie dans tous les aspects. Et pour avoir un esprit clair, il faut avoir aussi un ventre clair. Donc ne pas manger n'importe quoi. Ne pas respirer n'importe comment. Permettre ainsi au prâna, à l'énergie, de rentrer profondément dans chaque cellule de votre corps. D'être bien oxygéné, donc de nettoyer l'organisme et de lui apporter la vitalité.

Combien y a-t-il de disciples qui sont là, l'air maussade, les bras qui tombent par terre, qui n'ont pas d'énergie, qui sont fatigués ?

Et quand on regarde leur ventre, ils sont pleins de toxines. Quand on regarde leurs poumons, ils sont chargés, surchargés de noirceur parce qu'ils ne savent pas respirer pleinement.

Apprenez à respirer aussi.

Dégagez votre poitrine, tenez-vous droit. Ne vous serrez pas le ventre. Ne vous habillez pas avec des choses trop serrées, trop comprimantes. Dégagez votre vitalité. Permettez-lui de bouger, de vivre, de s'ouvrir, de s'aérer !

Et mangez des choses saines, des choses qui vous nourrissent au lieu de vous encombrer. Soyez vigilant à votre carburant !

Vous êtes vigilants pour ce que vous mettez dans votre voiture. Pour la faire rouler, vous n'allez pas y mettre de l'eau, du café ou du sucre d'orge, vous y mettez de l'essence.

Mais l'être humain, non, s'imagine qu'il va pouvoir fonctionner avec du chocolat, de la bière, du vin rouge, du poulet rôti, de l'agneau grillé.

Ce qu'il comprend pour la mécanique, il ne peut même pas le comprendre pour lui-même. Il se dit : "On enfonce, et ça digérera."

Son plaisir passe avant sa science et sa santé.

Et le jour où toutes ces choses se révoltent, alors il est étonné, il se dit : "Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Alors qu'est-ce que la vie si je ne peux pas boire, si je ne peux pas manger ?"

Est-ce que la vie se résume à la jouissance ou à la dignité que tu puises en toi-même, pour avoir maîtrisé telle ou telle chose, à la dignité que tu te construis pour avoir fortifié ton être ?

Ce que je regrette le plus, c'est que les hommes ont perdu le sens de la chevalerie.

Lorsqu'il y avait encore des chevaliers, l'homme savait se dépasser, faire l'effort. Il savait ce que ça voulait dire, prouver, mériter, gagner, conquérir. Au fur et à mesure, toutes ces notions se sont perdues et aujourd'hui on ne peut plus rien demander à l'homme.

Si je demande à quelqu'un d'arrêter de fumer ou d'arrêter de manger des sucreries, parce que tout simplement son organisme ne le supporte pas, alors la personne dit : "Oui, mais ça me crée des fantasmes et mon psychanalyste ne veut pas que j'aie des fantasmes.".

Alors maintenant, face à Dieu, il y a le psychanalyste. Et il dit : "Dis donc, Dieu ! Tu ne vas pas me rendre mes clients malades avec tes histoires de privation et d'ascétisme. Ça ne va pas, ça ! Il faut changer tes lois, moi je suis psychanalyste et mes clients ne doivent pas souffrir de fantasmes."

Alors Dieu reprend sa robe, son éternité, son amour éternel et il s'en va. Il se dit : "C'est l'heure des psychanalystes, un jour mon heure viendra."

Eh oui, aujourd'hui, on ne peut presque pas demander d'efforts aux gens parce qu'encore une fois, comme tout à l'heure, ils ont réponse à tout !

Et ils disent : "Oui, mais là, je ne peux pas, ça me déclenche telle ou telle nausée, tel ou tel problème. J'ai des convulsions tellement j'en ai envie."

Alors que voulez-vous ?

On leur dit : "Eh bien, si c'est à ce point, continue !"

Je vous écoute.

Conclusion (retour liste 👆)

  • Oui, je crois que l'essentiel a été dit sur le Chemin du disciple et nous arrivons à deux heures de communication. Je ne sais pas si je peux me permettre d'ajouter encore quelque chose après cette longue, longue communication. Peut-être, je ne sais pas, je n'ose pas demander une conclusion non plus...

La seule conclusion qui soit, c'est vous qui pouvez l'apporter, ce n'est pas moi. Moi, je ne sais jamais conclure, je sais toujours commencer mais jamais m'arrêter.

Par contre, vous, vous êtes la conclusion.

Si en sortant d'ici, vous avez envie d'être nouveau, vous avez trouvé la force et surtout vous avez compris comment et quelle force utiliser pour vous changer, c'est vous la conclusion.

Le bonheur que vous aurez demain en vivant et en vous dépassant et en devenant meilleur, c'est cela la conclusion.

Alors, je la laisse donc à votre initiative.

Bonsoir.

  • On vous remercie.

Date de la conférence : 27 07 1987 ou 24 07 1987

Conférences 51 à 60 ☀️ Conférence 52

Partager

 

17-05-24 0:00