Conférence 5

Pastor

Conférence de Pastor - 5

Question 1

[...] seul le prêtre fait face aux prières. De plus, dans notre messe, et d'après nos évêques-fondateurs, tout mot, qui est contraire à l'élévation de l'homme vers le spirituel, qui mentionne la souffrance des hommes et des animaux, qui rappelle des scènes de sang, ont été rayées de nos liturgies.
Est-ce que notre liturgie et notre manière de célébrer la Sainte Eucharistie sont encore valables aujourd'hui ?

Réponse de Pastor

Si tu connaissais, je ne veux pas dire que tu ne connais pas, mais si ta nature était toute empreinte de l'eucharistie, tu ne me poserais pas cette question.

Parce que vois-tu dans l'église, ou quelles que soient les annexes de l'église, il en est de même pour tous les temples - je l'ai dit une fois, mais je le répète pour toi, parce que le discours en a besoin.

Quand quelque chose de céleste doit avoir un impact sur une planète, quand quelque chose de céleste doit être donné à l'humanité, celui qui compte, ce n'est pas tant justement le céleste, celui qui compte est celui qui est intermédiaire, c'est donc soit le prêtre, soit l'initiateur, celui qui donne l'initiation.

Ce qui est céleste est céleste de par sa nature, donc le problème n'est pas dans la chose céleste, le problème n'est pas la valeur de l'eucharistie, le problème n'est pas la valeur de l'église, comme le problème n'est pas la valeur du temple, la valeur de l'initiation, la valeur des ordres. Ils ont leur valeur qui est cosmique. Tout le problème de l'eucharistie, de l'église, des temples, des ordres, vient justement des hommes qui véhiculent ces choses et qui extériorisent ces choses.

Donc, est-ce qu'à l'heure actuelle, l'eucharistie est encore nécessaire, est-ce qu'à l'heure actuelle, le monde en a-t-il encore besoin, est-ce qu'à l'heure actuelle, les choses sont exprimées selon la vérité, la vérité dite par les saintes d'écriture ?
C'est cela que tu veux me demander.

Si chaque église maintenant applique véritablement les saintes d'écriture, dans l'esprit des saintes d'écriture, alors je te le dis, il n'y a pas de réponse catégorique.

Parce que quel que soit l'ordre, le temple, l'église, ce qui fait que la chose devient performante, c'est uniquement celui qui exécute la chose.

Même s'il fait partie d'un ordre qui, par exemple, n'a plus aucune valeur à cause de ses dogmes, comme par exemple l'église catholique, que je cite.

Ce qui peut faire que l'église catholique redevienne glorieuse, lumineuse, ce qui peut faire qu'elle va pouvoir continuer à prendre les âmes et à les sauver, ce qui va faire qu'elle va pouvoir continuer sa mission, c'est uniquement si toute sa structure humaine redevient une et en communion avec l'origine. Et quelle est cette origine ? C'est justement ce petit éclat d'étincelle qui a eu lieu sur la planète, c'est justement l'apport christique.

Vois-tu, il ne faut pas regarder les choses d'après leur performance en considérant leur structure. Il faut regarder les choses, la valeur des choses, d'après les gens qui véhiculent la structure.

Alors tu vas me dire : "mais alors, à ce compte-là, il n'y aura pas grand chose de valable si on fait le tri avec ces notions !"

Et je te dis, il ne faut pas croire que, parce que les gens, quelque part, ont des limites, que la chose elle-même ne va pas être valable. Parce que une église, un ordre, un temple, un dogme, correspond toujours à un besoin de l'humanité, comme je l'ai déjà dit.

Quelque chose de dogmatique ne va pas te correspondre, ni ne va correspondre aux gens qui sont ici ce soir, mais pourra tout à fait donner une nourriture suffisante à quelqu'un qui est à ce niveau-là. Donc il ne faut pas te poser des questions comme cela.

Si tu veux me poser une question, qui ait un sens pour moi, demande-moi comment, toi, tu vas pouvoir devenir le canal pour l'Eucharistie véritable. Ne me demande pas si la structure est toujours valable, parce que cela ne dépend pas de la structure, cela dépend de toi.

Quoi que vous fassiez sur la planète, la valeur de la chose exécutée ne va pas résider dans la structure, mais à l'intérieur de votre cœur et la disposition que vous ferez à recevoir l'énergie cosmique que le peu ou le beaucoup de méthodes aura pour but d'appeler.

Alors est-ce que l'Eucharistie est nécessaire ? Je te dirai, oui, bien sûr. Comme tout est nécessaire lorsqu'il s'agit d'attirer une quelconque énergie, qu'elle soit christique, bouddhiste ou autre, tout est nécessaire pour venir nourrir vibratoirement les enfants.

Alors est-ce que les églises vont vivre longtemps, est-ce que les temples vont vivre longtemps ?

Je te dirai qu'à cela on peut répondre avec la connaissance des cycles.

C'est-à-dire que les structures elles-mêmes sont implantées, connaissent leur développement, puis sont détruites, en correspondance avec certains cycles, qui déterminent, spécifiquement, d'une manière générale, qui déterminent ce que la planète a besoin et où en est la planète.

Tu prends par exemple l'église catholique, pour en parler puisque tu la connais d'une certaine manière, pour faire un parallèle.

Par qui l'église a-t-elle été inspirée ? L'église a été inspirée par un être qui était universel, par cet être christique. Il est venu apporter la Communion, non pas la messe au sens où vous la connaissez aujourd'hui, il est venu apporter la Communion.

Mais d'après le type de mentalité, d'après le type d'intelligence qu'exprimait à ces époques-là l'être humain, et plus tard les descendants de cet être, cette simple communion n'a pas pu être vécue et transmise aussi purement et de manière aussi naturelle que ce que l'a exprimé Jésus.

Pourquoi ? Parce que l'individu ne le pouvait pas sur un simple plan vibratoire.

Ce que Jésus pouvait faire lorsqu'il a appris à ses apôtres à communier, ce qu'il pouvait faire sur une simple table en bois, avec un simple morceau de pain et un simple verre d'eau, pour que le même impact vibratoire puisse avoir lieu des siècles plus tard.

Il a fallu que les gens, que les prêtres, que les moines, que les curés, tout le personnel de cette église s'entoure de support pour pouvoir créer l'égal. Il a fallu qu'ils s'entourent d'une multitude de supports. Il a fallu trouver une architecture, l'église, à l'intérieur de laquelle, justement, un certain type d'énergie était appelée, à cause de l'onde de formes. Ceci étant créé, il a fallu ensuite trouver des supports que sont certains objets, posés dans des endroits bien spécifiques, et qui correspondent à des antennes vibratoires. Il a fallu ensuite créer des incantations, des évocations, des prières, pour y attacher symboliquement mais très réellement certains esprits, que depuis on appelle les esprits de la messe.

Tout cela pour pouvoir, artificiellement en quelque sorte, créer le canal que le prêtre lui-même ne pouvait pas être en tant que tel à cause de son évolution, mais que Jésus lui seul pouvait être, parce qu'il était Jésus, investi du Christ.

Donc ne t'intéresse pas tant aux structures. Quelles que soient les structures, ne t'en intéresse pas tant.

Sache jouer avec, comme un enfant qui sait que, par exemple, pour apprendre à lire le livre, qu'il lui plaira tant de lire quand il aura 10 ou 15 ans, il faut qu'il apprenne d'abord à tracer le A, à tracer le B, à jouer avec des allumettes pour dessiner les lettres, essayer de les mémoriser. Mais ne t'attache pas à ces instruments.

Quand tu prends l'ostie et que tu la pointes au ciel, que tu demandes que l'esprit divin vienne l'immerger, pour qu'il puisse être intégré après par la personne à laquelle tu vas le donner. Quand tu fais cette chose, ne te demande pas si tu es en train de faire une chose en accord avec les lois cosmiques, ou en accord avec un plan présent, ou en accord avec une réalité vibratoire.

La seule personne qui pourra donner une réalité vibratoire à ce geste, c'est toi. Toi et ton ouverture. Toi et le canal que tu vas faire à cette même énergie que tu appelles.

Le calice en lui-même, l'ostie en elle-même, l'encensoir en lui-même ne peut rien créer de vibratoire. Mais tout ce petit décor rentre en vie à partir du moment où l'individu, l'animateur principal, est là. Et cet animateur, c'est toi !

Sinon, alors il y aurait constamment des miracles dans les églises, avec ou sans curé, avec ou sans évêque, avec ou sans pape. Il y aurait constamment, puisque tous les objets sont là, l'architecture est là, les Bibles sont là. Alors constamment, n'importe qui qui entrerait pourrait avoir sa jambe guérie, son œil sauvé, un ami ressuscité.

Parce que tout ça, c'était à l'origine de l'Église. Tous ces miracles étaient à l'origine de la fondation de l'Église parce que c'était les miracles de Jésus. Alors puisque c'est l'Église de Jésus, alors tous les miracles devraient avoir lieu, comme ils ont eu lieu par Jésus. Et pourtant, cela n'est pas.

Les gens rentrent dans les églises et ils en sortent aussi mal intentionnés qu'en y rentrant. Donc cela veut bien prouver que, quelle que soit la structure, elle ne vaut rien. Elle est un instrument mort si celui qui est au milieu pour faire vivre toute cette structure n'est pas en communion avec l'Esprit Divin. C'est celui-là qui est la clef de tout, comme dans un temple.

L'initiateur n'est pas initiateur parce qu'il en a le grade, parce qu'il en a l'épée ou la crosse, parce qu'il en a les invocations. L'initiateur est initiateur, sans temple, sans évocation, sans épée, sans crosse, à partir du moment où il est le canal de l'énergie initiatrice.

Alors tu vas me dire : "mais ce que tu me réponds là, eh bien, cela ne donne pas du courage aux gens qui essayent de faire de leur mieux, même s'ils savent à l'intérieur d'eux-mêmes qu'ils n'en ont pas, la potentialité vibratoire, qu'ils n'en ont pas l'état de conscience."

Mais si je te dis cela, ce n'est pas pour que tu perdes courage, c'est pour que tu connaisses, au contraire, le moyen de véritablement être ce que ton poste te permet d'être.

Si tu comptes t'appuyer sur la structure, alors là, forcément, tu seras esclave de ton niveau vibratoire, esclave de ton niveau spirituel et d'évolution. Mais si tu sais, si tu connais le moyen d'entrer en communion pour que tous ces éléments, qui sont autour de toi, t'apportent leur support, alors là, qui que tu sois, si petit que tu sois, tout va marcher comme si tu étais un grand, parce que tu auras eu l'ouverture de la conscience.

Et c'est ce qui compte dans ce que l'on veut faire sur un plan vibratoire, c'est l'ouverture de la conscience. Se dire que, il faut être en communion.

Quand on fait quelque chose qui est sacré, parce que cela touche au céleste, parce que cela touche à l'impact d'une énergie typique sur une humanité, sur un individu. Si l'individu a véritablement le sens du sacré, et sacré non pas au sens religieux, sacré non pas au sens mystique, sacré au sens du respect du Cosmos, le respect de la Lumière et le sens de la Responsabilité. Si chaque individu a ce sens du sacré, automatiquement il crée la communion. Et à ce moment-là, quel que soit son niveau spirituel, s'il prend l'épée, s'il prend l'ostie, il sera un véritable canal.

Sinon, pourquoi ? Pourquoi les temples auraient été donnés aux hommes ? Pourquoi l'église aurait été donnée aux hommes ?

Parce que l'homme, malgré sa petitesse, n'était pas capable de faire quelque chose de grandiose ? Non. Si cela lui a été donné, c'est bien parce qu'il pouvait le faire.

On ne lui a pas donné ça comme cela, comme instruction en attendant qu'il fasse mieux une de ses réincarnations prochaines, une de ses civilisations futures, non. On lui a donné parce qu'il en a la possibilité de le faire.

L'homme a un problème, un problème sur lequel il tombe à chaque fois quand il veut essayer de faire quelque chose de divin, et c'est dans l'état de conscience : il manque de sens du sacré.

Mais comme je vous l'ai dit, sacré non pas au sens religieux, sacré au sens de la communion avec ce qui est divin, avec ce qui est céleste, avec ce qui est Lumière.

Si le prêtre, dans son église, lorsqu'il prend l'ostie, était suffisamment convaincu que l'univers est lumière, que Dieu est lumière. S'il était suffisamment convaincu de cela pour qu'à l'instant où il porte l'ostie au ciel, il fasse canal à cette lumière, alors, alors depuis longtemps, l'église aurait sauvé beaucoup plus d'âmes, que ce qu'elle en a sauvé.

Je te l'ai dit, tout est dans la communion et cette communion ne dépend pas forcément d'un niveau spirituel, elle dépend d'un état de conscience, d'un état d'esprit.

N'importe quel individu peut créer une initiation magistrale sur un individu, peut créer un miracle s'il arrive à cet état de communion, qui n'est pas la conséquence ou la conclusion d'un état de spiritualité ou d'un état d'évolution.

C'est l'état, tout simplement, d'une âme à un moment donné qui reconnaît sa Lumière, qui fait un avec sa Lumière, qui reconnaît le sacré, qui reconnaît son unité avec le Tout, son unité avec le Cosmos.

Dès qu'il a cette prise de conscience, même s'il est très petit, il devient très grand et canal de beaucoup d'énergie, pouvant faire beaucoup de miracles.

Parce que vous, à votre niveau sur la planète, il suffit qu'un individu ait un petit peu d'énergie pour que le miracle soit grand. Parce que vous en avez si peu des miracles, que dès qu'il y en a un, c'est un gros miracle, forcément.

Donc les gens pourraient arriver à porter témoignage beaucoup plus fortement s'ils avaient le sens du sacré. Mais encore une fois je le dis, sacré non pas au sens mystique ou religieux, non pas au sens de l'adoration et de la dévotion. Sacré au sens d'une connaissance intérieure, que la Lumière est Tout, que vous êtes Lumière et qu'en reconnaissant cette identité automatiquement, ce qui est Lumière dans le cosmos vient se déverser sur vous, pour l'accomplissement de certaines choses autour de vous.

Alors ne t'inquiète pas à propos de cette structure dans les églises. Même si demain les églises meurent et que tu es le seul à avoir une église, le seul qui reste à faire la messe, ne te soucies pas. Fais ta messe, fais ta communion et offre cette communion aux hommes en même temps. Peu importe ce qui arrivera, je te le dis, peu importe ce qui va advenir de tous les groupes.

Ce qui compte c'est que ceux qui animent ces groupes, soient des gens exemplaires. Exemplaires et canaux d'une énergie et canaux de la lumière.
Pour que même au milieu du chaos, ils continuent, même s'il n'y a plus d'église, même s'il n'y a plus de temple, même s'il n'y a plus de crosse pour initier, qu'ils continuent à faire l'œuvre du Céleste.

Je t'écoute.

Question 2

Vous avez déjà répondu à beaucoup de questions que je voulais vous poser, mais j'en pose une deuxième qui me tient à cœur :

Est-ce que nous devons, dans notre église, chercher des parallèles entre l'enseignement de notre Seigneur qui figure dans les évangiles, avec les religions orientales, ou nous devons faire connaître à nos fidèles, ceux qui actuellement se trouvent dans les Écritures et dans les évangiles apocryphes, surtout ceux qui ont été découverts dernièrement à Nag Hammadi. C'est-à-dire ces évangiles qui ont toujours été cachés jusqu'à présent.

Réponse de Pastor

Quand on veut faire un changement dans une structure qui a déjà, justement, ces dogmes établis, ces lois, en quelque sorte, écrites. N'importe quel changement qui va être donné... L'homme est tellement lourd, l'homme est tellement rigide, rigide dans ce qu'il croit, rigide dans ses principes, rigide dans cette identité qu'il s'est bâti, ou du monde, ou de la vérité. Donc chaque fois qu'un apport, un sang nouveau ou une vérité, qui en rien ne contredit l'acquis, mais qui, parce qu'elle est nouvelle, vient un peu là en révolutionnaire, chaque fois qu'il s'agit d'introduire des nouvelles notions, il y a effondrement, effondrement de la structure.

Pourquoi ?

Parce que, je te l'ai dit, l'homme est trop rigide, l'homme s'arrête à croire quelque chose, l'homme s'arrête à prendre part pour quelque chose.

Donc, si tu veux installer dans tes prêches, si tu veux installer dans ton église, l'apport de nouveaux messages, sache bien que tu dois prendre le risque. Ne t'attends pas à ce que la chose soit applaudie du public, ne t'attends pas à ce que la chose soit applaudie de ceux qui sont tes collaborateurs, tu prends le risque.

Comme tous ceux qui veulent apporter quelque chose de nouveau prennent un risque, et Celui qui a voulu apporter, non pas quelque chose de nouveau mais quelque chose de grand, Celui en qui tu crois, a tellement pris de risque qu'il en a été torturé. Donc, chacun à votre niveau, prenez le risque que vous vous sentez la capacité de prendre.

Maintenant, est-ce que l'on doit apporter dans tout ce qui est justement de ton église, est-ce que l'on doit y apporter l'acquis des religions orientales ? C'est la question que tu m'as posée.

Je te dirais qu'il n'y a pas de risque à le faire mais je ne vois pas le bénéfice. Dans la mesure où l'individu peut lui-même aller chercher les compléments, les livres à l'heure actuelle se vendent partout sur ces sujets-là.

Donc encore une fois, il ne faut pas que l'église s'impose en maître-à-penser.

Par exemple, à l'occasion d'une prêche, tu peux indiquer dans quel livre hindou, dans quel livre religieux de ces pays-là ils peuvent trouver ou un complément ou une explication ou une méthode pouvant soutenir ce que tu as dit ou élargir ce que tu as dit. Mais en aucun cas il ne faut faire la chose suivante, c'est-à-dire créer des dogmes de plus en plus grands, gonflés à droite par les religions occidentales ou orientales, gonflés à gauche par une autre théorie et gonflés encore dans un autre sens par autre chose.

Il ne faut pas apporter de l'eau à ton moulin de cette manière-là, pas de cette façon-là. Pourquoi ?

Non pas parce que la chose ne serait pas bonne, c'est très bien de répandre des vérités, c'est très bien de montrer à quel point toutes les paroles, quelles qu'elles soient leur pays d'origine, que toutes les paroles convergent à dire, à exprimer une même Vérité, c'est très bien. Mais il ne faut pas que cela serve encore l'établissement d'une structure, structure qui se tient à côté et en dehors des autres structures.

Pourquoi ? Parce que tout simplement les temps qui sont là ne le permettent pas.

Non pas que ton travail serait inutile ou ne serait pas performant, pas compétent, ce n'est pas cela le problème. Il faut considérer les besoins du moment, les besoins de l'entrée dans cette nouvelle Ère dont on parle tant.

Et ce qu'exige le passage pour la nouvelle ère, ce n'est pas qu'une église devienne performante, si petite soit l'église. Ce qu'il faut c'est, qu'enfin, tous les hommes créent une unité dans leurs pensées, une unité dans leurs croyances.

Donc je te le dis, si tu veux suivre ce principe, donc si tu veux que ta mission personnelle puisse être en accord avec les plans dans la durée et avoir une pérennité, il faut que tu te mettes en accord avec les lois actuelles.

Pourquoi ? Parce que à moins que tu ne sois en accord avec ces lois, tu périras avec l'ancien monde. Si tu es en accord avec les lois actuelles, avec l'exigence du plan actuel, alors tu passeras le pont et tu serviras le nouveau plan.

Donc dans ton esprit tu me dis : "Mais alors que faire ? Moi j'ai toutes les bonnes volontés mais alors comment faire ? Comment servir ? Moi je voudrais bien sortir même de mon église, aller prêcher anonymement."

C'est presque cela en vérité qu'il te faudrait faire. Seulement le soutien, tout ce décor dont je t'ai parlé tout à l'heure est tellement réel, vibratoirement, qu'il faut oser l'exploiter, qu'il faut oser en faire bénéficier les autres.

Seulement je te le dis, si tu prends des apports dans les autres écrits, dans les autres religions, ne t'en fais pas une nourriture pour ton église, pour ton groupe, pour ton ordre. Cela est inutile.

Crée plutôt ces choses comme un élargissement de la conscience et des consciences qui viendront te voir. Parle-en comme tu te sers des styles multiples. Mais, non, ce n'est pas quelque chose qui viendrait élargir ta propre église. Ça non, ce n'est pas un accord avec les lois actuelles. Cela ne résisterait pas, cela ne marcherait pas.

D'autant plus que les gens, voyant un changement au sein même de la structure, ce qu'ils veulent, c'est la structure qu'ils connaissent. Voyant ce changement, alors ils se détourneraient de toute manière de toi et de cette nouvelle structure à laquelle ils n'adhèrent pas.

Donc il faut avoir de la souplesse avec les humains, toujours de la souplesse. Il faut être très psychologue avec eux.

Il faut savoir le rapporter très innocemment, très gentiment, presque insoupçonnablement, ce que finalement, ils ne vont pas cesser de réclamer après y avoir goûté.

Mais si tu leur dis, voilà, c'est ce que tu as à manger maintenant, alors ils se disent :
"oh qu'est-ce cette nourriture là ? Que voulez-vous que j'en fasse ?
Et encore des nourritures étrangères en plus !
Avec mes problèmes de digestion !", n'est-ce pas ?"

Non, ce qu'il faut, c'est présenter subtilement les gens à la chose, aussi bien que tu présentes la chose subtilement aux gens. C'est un jeu entre les deux.

Alors comment négocier cette chose ?

C'est très simple. Sois libre toi-même. Sois inspiré toi-même. Ne véhicule pas dans tes discours toute la structure de ton église.

Comment doit-on dire ceci ? A quel moment faire cela ? Comment présenter telle et telle chose ? A quelle date ? Non.

Sois inspiré par l'Esprit même qui créa l'église. Et Lui, il t'inspirera.

Il te dira si à un moment donné tu dois faire un écart, pour prendre un exemple, pour appuyer un texte, pour appuyer quelque chose, qui doit se déclencher chez l'individu, une prise de conscience. Il t'inspirera s'il faut qu'à ce moment-là tu prennes un exemple dans la Guru Gita ou dans la Bhagavad Gita, ou si deux minutes après tu devras prendre un exemple dans le Zen, ou après dans les écritures apocryphes, ou après dans tout ce qui est la mystique égyptienne, ou tout ce qui est de l'ésotérisme occidental. Il te dira, Lui, ce qu'il faut que tu fasses.

Mais il faut créer l'écoute.

C'est justement parce que l'homme n'avait pas la possibilité d'écouter, qu'Il a créé la structure. Comprends-tu ?

La structure est quelque chose d'inventé dans l'homme pour pallier à son manque d'écoute, à son défaut d'écoute. Alors comme un travail devait être fait, comme Il avait une parole à répandre, comme Il avait une bénédiction à donner, alors il a fallu qu'Il invente des tas de choses pour faire comme s'il avait entendu, pour faire comme s'il avait été inspiré.

Je te le dis, la Vérité n'est portée que par les gens de Vérité. La Vérité n'est émise que par les gens de Vérité.

Celui qui à un moment donné, parce que telle est sa foi, parce que telle est sa croyance, et qui est bonne - c'est louable, je te l'accorde - mais s'il fait ça uniquement en répétant, parce que telle est sa croyance, alors il n'est pas Porteur de Vérité.

Pourquoi ?

Parce qu'il ne connaît pas ce qu'il dit. Il ne connaît absolument rien à ce qu'il est en train de faire croire aux autres.

Si tu veux dire quelque chose qui soit valable pour les autres, si tu veux créer un changement chez l'autre, il faut que tu sois ce que tu dis. Et non pas par perfection cosmique, simplement par réalité vibratoire.

Quand tu dis, quand tu veux expliquer aux hommes, par exemple, qu'il faut aimer que tout est amour, que l'amour est le rédempteur du monde, le rédempteur de cette civilisation, de cette société. Mais si deux minutes après, toi-même, tu ne démontres pas dans ton geste, dans ton attitude, cet amour dont tu as parlé, alors tu n'auras rien dit de Vrai.

Tu auras répété quelque chose qui est très littéraire, mais tu n'auras rien dit de Vrai.

Parce que qu'est-ce que la Vérité ?

La Vérité ce n'est pas dire : "tout est amour", ce n'est pas cela dire la Vérité. Dire la Vérité, c'est dire "tout est amour" et prouver par son comportement et son exemple que tout est amour. Ça c'est dire la Vérité.

La Vérité est la Réalité. Comprends-tu ?

On a vu que souvent entre ces deux mots, les gens philosophent, même les plus matérialistes :
"Qu'est-ce que ce concept la Vérité ?
Mais qu'est-ce que ce concept la Réalité ?"

Et ils sont tous là en train de chercher un sens. Mais, pauvres humains, qu'est-ce qu'ils ont à chercher ?

Quelque chose qu'ils ne peuvent pas trouver par explication, quelque chose qu'ils ne peuvent trouver que par expérience.

La Vérité c'est la Réalité.

Et qu'est-ce que la Réalité ?

La Réalité c'est un état d'être.

Ce n'est pas colporter une parole, aussi cosmique que soit-elle, non.

Regarde l'église, elle colporte la parole, tu sais très bien jusqu'où elle a colporté les paroles de Jésus. Et cela l'a-t-elle rendu plus glorieuse, cela l'a-t-elle perpétuée à travers les siècles ? Non, elle meurt.

Donc elle n'était pas porteuse de la Vérité. Pourtant les paroles qu'elle a émises, elles étaient véritables, mais elles ne l'étaient pas au sens vibratoire. Elles ne l'étaient pas dans les attitudes, elles ne l'étaient pas dans les actions qui ont été générées.

Donc l'énergie même de la Vérité n'y était pas. La vérité exprimée n'était donc pas une réalité.

Et si la vérité exprimée n'est que, tout simplement, qu'une phrase littéraire et qu'elle n'a pas de réalité, alors il n'y a pas de performance, il n'y a pas de durée. Et il y a le chaos à la fin.

Parce que celui qui chasse, qui prend la Vérité pour lui, qui en fait un drapeau, qui porte ce drapeau, s'il n'est pas digne de ce drapeau, il meurt. Même si le drapeau doit tomber, qu'importe !

Là-haut, tu sais, nous n'en avons rien à faire des portes-drapeaux. Nous n'en avons rien à faire des drapeaux eux-mêmes. On n'en a rien à faire que l'église catholique meure, que l'église chrétienne meure. Que veux-tu que cela nous fasse ? Et que veux-tu même que cela fasse à Jésus ? Rien !

Il préfère voir son église mourir, plutôt que de voir des gens, qui utilisent à mal sa parole. Il préfère voir les églises détruites, plutôt que dans ces églises il n'y ait rien de concret, rien de véritable.

Parce que ce qui compte, je te l'ai dit, ce n'est pas l'église. Ce qui compte, c'était le but qu'avait l'église. Et si ce but là n'est pas rempli, alors l'instrument qui devait l'accomplir, qui est l'église par exemple, sera détruit.

Mais ce qui reste, c'est toujours le but. Ce qui reste, c'est toujours cette essence. Et qu'est-ce que c'est cette essence ?

Au-delà de toutes les églises, de tous les temples, de tous les ordres, c'est la réalité du monde, la réalité du cosmos, la réalité de l'individu en tant qu'être cosmique.

Et tous ceux qui ne prendront pas en compte cette réalité, tous ceux qui ne véhiculeront pas cette réalité seront perdus. Perdus, je veux dire, pour ceux qui ont des responsabilités à propos d'ordre, de temple ou d'église. Perdus, non pas en tant qu'âme, perdus en tant que responsables d'une structure.

Tout s'écroulera, je te le dis, parce qu'on entre maintenant dans une Ère de Réalité.

Tout cela allait très bien tant que l'homme était encore couvert de mystères, couvert d'interrogations, couvert d'ignorances. Alors une ignorance de plus, que voulais-tu que cela puisse faire à l'humanité ? On était bien content finalement d'avoir même les catholiques, parce que même à travers eux, on arrivait à faire passer quelque chose. Mais cela a été possible à cause de l'ère passée.

Homme nouveau

Maintenant l'homme, cet Homme Nouveau dont on parle tant, sera un homme de Réalité. Alors tout ce qui n'est pas réel, tout ce qui n'a pas la vibration, mourra automatiquement.

Je te l'ai dit, l'homme de demain est un homme de réalité. C'est un homme qui saura, qui connaîtra intérieurement ce qu'il dit. Un homme qui connaîtra son identité cosmique, même s'il n'est pas une mission, un illuminé, mais il connaîtra son identité cosmique. Il connaîtra le cosmos, il aura conscience de la lumière, suivra les lois de la Lumière... S'il le veut bien.

Sinon c'est encore un cycle qui repartira, comme celui que vous avez connu avec des épreuves, des guerres, des problèmes.

Tout dépend de la prise de conscience, maintenant et ici.

C'est pour cela que j'insiste tant, parce que tout dépend de la prise de conscience, que les hommes vont faire maintenant, pendant les années à venir. C'est cela qui va être la matrice de cette nouvelle humanité.

Alors si cette humanité n'est pas une matrice consciente de la réalité et véhiculant la réalité, l'humanité de demain ne sera pas celle dont je parle. Elle sera l'enfant bâtard de celle d'aujourd'hui.

Et alors ne venez pas pleurer dans les bras d'un quelconque initié, d'un quelconque maître en disant :
"Et voilà, tu ne nous as pas aidés !
Et voilà, regarde encore dans quels draps on est !
Et voilà ça continue, la misère, la maladie, la guerre !"

L'homme veut toujours qu'on le sauve. Ah oui, il crie, il pleure, il prie ! Il veut être sauvé ! Mais il ne fait rien pour qu'on puisse le sauver. Il ne se permet pas d'être sauvé.

Pourquoi ? Parce que l'homme ne veut pas changer.

Dès qu'on lui parle de choses plus subtiles, de communion, de sacré, il ne veut pas entendre.

Il ne veut pas entendre parce que d'une certaine manière aussi, il ne peut pas.
Il ne peut pas parce qu'il est tellement habitué à vivre dans cette matière, à ne croire que par la matière, à ne croire que par certains principes, que lorsqu'on lui demande le détachement, alors là c'est comme si on lui demandait de mourir.
Et il ne veut pas aller vers cette mort.
Il ne veut pas aller vers ce détachement, parce qu'il n'a plus aucune sécurité après.
Il ne sait plus qui il est, où il se situe, dans quoi il vit, où il vit, comment il doit vivre.
Et cette insécurité, pour lui, n'est pas vivable.

Alors plutôt que d'aller vers l'inconnu, il préfère rester dans le connu même si ce connu est ténébreux ou faux. C'est là le problème de tous ceux qui ont voulu aider l'humanité. Ce n'est pas tant d'affronter le barbarisme des hommes, la cruauté des hommes. Le problème a été de se confronter à l'hermétisme des hommes, à la surdité des hommes.

C'est toujours cela le problème.

Alors on pourra envoyer pendant des siècles des gens, qui enseigneront, qui enseigneront, cela ne pourra pas changer l'homme, si lui-même ne veut pas changer.

Et si l'homme veut changer, il n'aura même pas besoin que l'on vienne l'enseigner, comme on l'a enseigné depuis des siècles et des siècles. Il n'aura même pas besoin de quelqu'un qui lui dise : "mais tu es cosmique en vérité !".

Non, il suffit tout simplement qu'il cesse d'être ce qu'il croit être. C'est-à-dire un individu matériel, un individu avec ses principes, l'identité qu'il sait créer.

À partir du moment où il nie ce qu'il sait de lui-même, automatiquement il y a la partie insoupçonnée qui ressort. Automatiquement. Parce qu'il n'y a que ce mur d'identification, qu'il se crée, qui l'empêche de voir ce qu'il est en vérité.

Voilà ce que je voulais ajouter.

As-tu une autre question ?

Question 3

Oui.

Quelle attitude dois-je avoir moi-même au moment de la consécration des espèces, afin que cette force que je sens qui descend sur moi, puisse également être ressentie par ceux qui assistent à la Sainte Eucharistie, et de façon que, à ce moment-là, une véritable communion puisse être créée entre le célébrant et ceux qui participent ?

Réponse de Pastor

Tu me poses une question, que nous-mêmes on se pose.

Mais je vais te répondre quand même parce qu'en vérité il y a une réponse, de toute manière.

Avec toute l'énergie que déversent les maîtres, les initiés, les hiérarchies, on se demande nous aussi comment, depuis tout ce temps, ceux qui célèbrent et ceux qui ont pour objet cette célébration n'en ont pas senti les effets encore.

C'est parce que, d'une certaine manière, cela dépend aussi, comme ta messe dépend de ton ouverture, comme ta messe sur un plan vibratoire dépend de toi, la réaction de ta messe sur les autres dépend de leur propre ouverture.

Alors ce qui ne veut pas dire que tu dois baisser les bras, en tout simplement ayant la conviction que tu as à faire à des gens fermés, ou à des gens trop matérialistes, ou à des gens qui n'ont pas l'ouverture, il ne faut pas que cela t'empêche de faire ta messe. Parce que, comme on dit, le miracle peut toujours avoir lieu.

Quelqu'un est forcément prêt, là, dans l'assistance. Quelqu'un a forcément besoin de cet apport énergétique. Quelqu'un est forcément envoyé presque pour recevoir quelque chose. Donc toi, fais ta messe comme si tout le monde était prêt.

C'est la meilleure façon que tu puisses avoir le meilleur comportement, que tu puisses, justement, adopter face à ceux qui viennent chercher.

Si tu penses : "comment créer chez l'autre le déclic ?"
Ta question est très noble, ton comportement, ton attitude sont très louables parce qu'ils parlent d'un bon sentiment, d'un bon cœur, mais justement c'est le bon cœur qui parle. Si tu veux créer un déclic chez les autres, il faut que tu saches que ce n'est pas toi qui peux le créer.

Il n'y a que eux qui peuvent accepter d'avoir le déclic. Et ce déclic ça vient à cause de leur ouverture, à cause de leur écoute, à cause de leur envie d'apprendre.

Donc si tu veux, il ne faut pas que lorsque tu prêches, que lorsque tu vas donner ton ostie, lorsque tu lèves les bras pour prendre l'énergie, il ne faut pas que tu penses à tous les déclics que tu pourrais faire dans l'assemblée, non. Parce que le fait même de penser à ça, prouve que tu aurais tendance à ne pas trop connaître la nature de l'énergie.

L'énergie elle se déverse pareillement sur tous, mais elle est comme une eau, vois-tu, et l'eau elle reste aux endroits où la terre est creusée. Sur les endroits plats elle ne fait que couler et elle passe et elle ne permet à rien de pousser. Tandis qu'à l'endroit où il y a le petit creux, alors elle reste et elle va comme cela fertiliser le sol.

Donc l'impact que tu auras sur les autres ne dépend pas de toi, dans la mesure où toi tu es le canal. L'impact que tu auras ne dépend pas de toi, il dépend des autres.

Sinon tu comprends bien que les maîtres auraient depuis longtemps converti l'humanité entière, que Jésus aurait pu convertir la Terre entière.

Penses-tu à l'énergie qu'il avait ?
Penses-tu à la bénédiction dont il était capable ?
De même que Jean le baptiste.
Ces êtres-là, ils auraient pu, si c'était là le seul problème, avoir une bonne énergie, un bon branchement. Si c'était là le seul problème, ces êtres auraient pu convertir l'humanité et elle serait déjà dans l'Ère nouvelle, cette humanité.

Mais le problème, c'est toujours l'autre, c'est toujours l'homme, qui est l'objet de tout ce travail qui est mis en place. Parce que les gens édifient tout ce travail, les entités, les maîtres, les guides, les illuminés, les initiés, ils édifient une structure fantastique et formidable pour essayer de faire bouger l'homme. Un travail fabuleux, est créé !

Tout ça pour un petit bout d'homme sur la planète qui se permet finalement d'envoyer tout cela balader.

"Et au revoir, messieurs les initiés, allez colporter votre marchandise ailleurs, aujourd'hui c'est fermé, je vais bronzer sur la plage."

Voilà ce qu'ils pensent, les hommes.

Alors que des centaines et des centaines d'entités lumineuses sont en train de créer un plan, d'essayer d'avoir un effet, d'envoyer des vibrations, des énergies, d'envoyer des missionnés, d'envoyer des messagers, d'envoyer des guides, des initiateurs...

Donc ne veux pas, ne cherche pas sur tes épaules, à porter la charge des autres âmes ou la rédemption des autres âmes. Ce n'est pas ton affaire.

Toi, crée ce canal parfait. Là, oui, c'est ton affaire. Sois canal de la Vérité.

Et qu'importe le nombre de gens que tu pourras, de cette manière, soulever dans un nouvel état de conscience, qu'importe s'il n'y a qu'une personne dans ta vie à qui tu arrives à le faire. Et cela ne sera pas faute à ton talent, cela est le libre arbitre de l'homme.

Ça, il faut apprendre, d'une certaine manière, à l'encaisser, je dirais.

Beaucoup de gens sont venus me parler comme tu me parles. Et tous ont un ardent désir de pouvoir créer chez l'autre quelque chose, créer une prise de conscience, créer un changement, un avancement. Ils sont bien intentionnés, ces humains. Mais d'une certaine manière, c'est leur ignorance aussi qui parle.

Ton seul souci doit être le suivant : être en communion et être le canal parfait. C'est là ton travail et rien de plus. Le reste, c'est notre travail et c'est l'acceptation des hommes.

Tu pourrais être le canal le plus parfait du monde. Vas-tu douter de ta perfection parce que l'humanité ne veut pas t'écouter ? Non, il ne faut pas faire cela. Il ne faut pas juger de ton talent par rapport aux effets que tu vas avoir sur les autres, sinon Jésus se serait pris pour le dernier des imbéciles. On a été jusqu'à le tuer. Il aurait pu se prendre pour le dernier des imbéciles. Et pourtant sa Lumière était réelle et tellement puissante !

Mais même lui, même lui n'a pas réussi à convaincre. Même lui a eu des problèmes avec des gens du temple, des gens qui prient Dieu, des gens qui croient en Dieu, des gens qui ont la Foi, des gens qui allaient faire des miracles par les prières, des gens qui entretenaient le temple, qui recevaient l'énergie du cosmos, qui faisaient leurs offices, qui allaient prêcher à l'humanité, qui étaient les dirigeurs de conscience d'une humanité. Même face à ces êtres-là, de foi donc, il a eu des problèmes. Il n'a pas été cru et on l'a renvoyé et on l'a châtié.

Donc si Jésus, aussi grand qu'il était, a eu ces problèmes, que vont être les tiens ? Je te le demande ! Si tu veux faire son œuvre, que vont être les tiens ?

Et je te dis cela, non pas pour te décourager, mais pour que ton esprit fasse les choses avec lucidité et non pas avec une exaltation, aussi bonne soit-elle, je te l'accorde.

[...] ou un esprit de détachement vis-à-vis des hommes, en disant : "eh bien finalement ces hommes ont choisi les ténèbres, eh bien tant pis qu'ils y restent et maintenant je ne ferai plus rien !"

Non, il ne faut pas tomber dans l'inverse, ce qui serait encore ton exaltation mais vécu dans le négatif.

Parce que c'est ça. Où as-tu le problème avec l'exaltation ? Pourquoi est-ce que je coupe toujours l'exaltation quand je la rencontre chez quelqu'un ? Non pas parce qu'elle est mauvaise en elle-même, absolument pas, je te le dis, s'il y avait des millions comme toi, avec ce que tu me proposes, ce serait magnifique !

Mais le problème c'est que, considérant le terrain humain dans lequel, vous, vous essayez de vous exprimer, cette exaltation qui est quelque chose de sentimental, lorsqu'elle est déçue, lorsqu'elle est rompue par les obstacles, elle devient d'une négativité absolument assommante et alors le plus grand des serviteurs devient le plus macabre. Pourquoi ? Parce que ce fonds d'action lui était inspiré par l'exaltation et pas par un esprit de détachement et de service.

Je ne dis pas que tu n'as pas l'esprit de service, ce n'est pas cela que je dis à propos de toi. Mais je veux te dire que le véritable esprit de service n'est pas de vouloir sauver tout le monde à tout prix.

Le véritable esprit de service c'est de faire son travail en accord avec les Lois et que ce travail, quel qu'en soit après les effets, tu continues à le faire parce que tu sais que tu es en accord avec les Lois.

Qu'importe si à un moment donné ton travail n'est plus en accord avec l'humanité, toi sois convaincu que ton service est réel. Fais la chose de manière concrète, solide, digne. Aie le sens du sacré et le sens de la communion, aie toutes ces choses, mais que cela édifie ta nature spirituelle.

Et que cela n'édifie pas quelque chose qui ressemble à de l'exaltation, qu'elle soit religieuse, mystique, qu'importe. Ce qui est exaltation ne tient pas face aux obstacles de la Terre, elle tombe toujours. Tandis que celui qui fait cela, parfois, par amour pour l'humanité ou par tout simplement amour pour les maîtres, il ne tombe pas. Il ne tombera jamais, parce que son but à lui n'est pas de sauver les hommes, son but est de faire un travail.

Comme lorsque tu vas à ton travail professionnel, ton but n'est pas de servir la nation et de sauver toutes les veuves et de sauver tous ceux qui ont été volés, violés, trahis, meurtris.

Ton but est de faire ton travail avec tes responsabilités, dans la mesure de tes capacités, et de le faire bien.

Avec les choses de Dieu c'est pareil, faire son travail avec lucidité, connaissance, justice, mais avec aussi une certaine témérité, du courage ! Plus qu'une bonne volonté, plus qu'une bonne intention, bien stimulée par les sentiments, plus que tout cela qui est très beau mais qui ne tient pas, du courage !

C'est cela qu'il faut à l'heure actuelle. Il faut des gens de courage. Ce qui ne t'empêche pas, toi, de ton côté, d'essayer d'exalter les gens. Toi de ton côté au contraire, fais-le. Mais sitôt que dans la foule tu verras quelqu'un capable d'être un serviteur, alors abat son exaltation.

Sers-toi, comme je fais d'une certaine manière, sers-toi de ce que l'être a en lui comme moteur, comme dynamique.

L'être humain est principalement sentimental et émotif. Alors pour le sortir de quelque chose, pour créer un déclic, joue sur ces boutons. Sois psychologue, je te l'ai dit, ça marche très bien avec les humains. Sois psychologue.

Appuie à fond sur la pédale du sentiment et de l'émotivité. Exalte leur cœur vers la lumière, exalte leur cœur vers Dieu, vers le nouveau monde, vers tout ce que tu voudras, mais exalte-les !

Et puis sitôt qu'ils sont venus à la surface de ces eaux, quand tu vois quelqu'un qui peut être un serviteur, abat son exaltation, en lui expliquant pourquoi. Pourquoi il faut abattre, et pourquoi tu t'es servi de cette exaltation.

Je te l'ai dit, l'homme est principalement émotif et sentimental.

Pour le faire sortir d'une situation donnée, on a beau lui dire :
"Dieu est tout, tu vas recevoir l'initiation si tu fais tant de prières, au bout de temps de temps, tu auras telle Lumière."

Tout ça, il s'en fout. Il s'en fout complètement dans la mesure où il ne se sent pas concerné dans ses tripes, je dirais. Alors dès que tu arrives à le concerner, jusque dans sa nature. Et quelle est sa nature à l'heure actuelle à l'homme ? Je te l'ai dit, elle est sentimentale et émotive. C'est le Plan Astral.

Alors il faut que tu te serves de cette nature là qu'il t'offre, cette nature qui est la plus vivante en lui, pour essayer par là même de lui faire dépasser ce plan.

Est-ce que tu comprends la technique ? Est-ce que tu comprends la méthode ?

  • Oui.

L'individu est astral. Il faut qu'il sorte de ce plan astral.

Alors pour le faire sortir de ce plan, il faut que tu utilises le seul matériel qu'il a à disponibilité, la seule nature qu'il expérimente véritablement en lui, qu'il ressent pleinement et qui est son astral. Sers-toi de l'astral des gens pour leur faire dépasser leur propre plan astral.

Exalte-les vers le Bien et quand ils sont exaltés, descends comme eux, descends sur eux comme une flèche, comme deux épées qui viennent leur tailler les côtés pour leur dire : Loi, Connaissance et Justice.

Mais cela tu ne peux le faire que dans la mesure où ils sont montés à toi.

C'est cette technique que je te propose, parce que dans la prêche on y arrive très bien à faire cela, chose que l'on peut beaucoup moins réussir dans les temples, dans les ordres, parce que les gens sont déjà beaucoup plus justement axés sur ce qui est mental.

Alors il faut autre chose encore pour eux.

Ils sont déjà un peu plus mental ces individus, plus que la masse, la masse que tu peux contacter par la prêche. Et quand je dis prêche, je ne crois pas que je parle uniquement de ton église. Je parle aussi de ce que tu peux dire à quelqu'un dans la rue, à ta femme un matin, à un ami un autre jour. La prêche, c'est à chaque instant.

  • Bien... c'est un véritable enseignement...

Je n'ai pas l'attitude d'esprit de prétendre que je puisse t'enseigner quelque chose. Non.

Tout cela en vérité tu le sais. Mais c'est comme quelque chose que tu n'arrives pas à toucher. Maintenant tu as touché. Alors maintenant fais avec cette chose. Et je te l'ai dit, ne te soucies pas de ton église, de son devenir ou de sa structure ou de la validité de sa structure. Tout cela n'a vraiment pas d'importance. Aucune importance. Absolument aucune.

Demain tu pourrais être par exemple dans la campagne et arrive un groupe de jeunes gens. Et d'un seul coup tu reçois une inspiration. Il faut que tu parles.

Vas-tu les transporter dans ton église pour avoir l'occasion de prêcher la parole ? Non.

C'est ici, sur place, dans l'air, sous les arbres, avec le soleil en haut dans le ciel, que tu pourras prêcher. Constamment, à tout instant, laisse-toi inspirer.

Mais pour se faire inspirer, il faut développer, je te l'ai dit, ce canal de serviteur. Et pas un serviteur exalté, un serviteur conscient d'une tâche à effectuer avec responsabilité et professionnalisme en quelque sorte.

C'est un problème que nous avons avec les églises. Nous ne voulons pas à tout prix casser l'église. Absolument pas. Mais le problème c'est qu'ils ont une forme d'adoration, de dévotion, qui ne va absolument pas et plus avec le nouveau monde.

Ils sont exaltés pour le Seigneur, exaltés pour le Christ. Ils essayent tous presque d'être des martyrs, de revivre, de ressentir le martyr de Jésus. Pour eux, c'est ça la porte de l'illumination. Et ce n'est que de l'astral ! Ce n'est que du cinéma ! Ce n'est que de la sentimentalité très bon marché. Une femme tout à fait matérialiste peut avoir le même empressement, mais elle, au lieu que ce soit fixée sur Jésus ou sur le Christ, s'est fixée sur son petit ami, s'est fixée sur les films, s'est fixée sur les amours-passion. Mais, là-bas, c'est le même sentiment.

Alors, il faut enlever cette chose.

Il faut que tous ces moines, que tous ces prêtres, que tous ces curés, comprennent enfin, que ce qu'il faut être à l'heure actuelle, c'est des professionnels de Dieu et non pas des comédiens de Dieu ou des exaltés de Dieu.

Le monde rit à les voir faire et le monde ne croit pas à celui qui était Vérité à cause de leur singerie, à cause de leur erreur, à cause de leur exaltation, qui n'est pas Vérité.

Il faut développer le professionnalisme et c'est dans ce sens que l'ésotérisme reste notre principal flambeau. Le plus pur, le plus beau.

Parce que, bien qu'ils aillent un petit peu trop loin dans ce qui est mental, il reste des professionnels de Dieu. Ça a tendance parfois à les refroidir par rapport à des notions comme l'Amour, le Sacré, la Communion, qui doivent faire vibrer leur cœur. Mais qu'importe, on ne peut pas tout avoir avec les humains. Si on a l'un, on n'a pas l'autre.

Mais maintenant, je voudrais qu'il y ait l'un et l'autre dans l'individu. Je voudrais qu'il y ait l'un et l'autre dans l'esprit et le cœur de chacun.
Où est-il son cœur?
Où est-il son esprit ?

Si leur cœur s'exalte, ils se prennent pour des martyrs, où ils essaient de revivre le martyr de Christ. Ou, s'ils sont esprit, ils imaginent l'univers comme quelque chose de très systématique, de très froid.

Il faut enfin réunir les deux pour que l'amour du cœur aille enrichir l'esprit et que la méthode, la lucidité, la compétence de l'esprit viennent justement ennoblir l'envolée du cœur. C'est cette jonction qu'il faut faire et qui est absolument nécessaire pour que cette humanité soit nouvelle.

Sinon, elle restera ce qu'elle est.

Je t'écoute.

Question 4

Il y a encore quelqu'un qui a encore des questions ?

Je voudrais poser une question concernant les aides invisibles dans le rituel de l'Église et dans le rituel des sociétés initiatiques.
Est-ce que par rituel, ou avec l'aide de ces rituels lorsqu'ils sont bien faits, on peut faciliter, en quelque sorte, le travail des aides invisibles, et si oui, desquelles ?

Réponse

De toute façon, pour les ordres dont tu parles, pour les extériorisations hiérarchiques dont tu parles, ces ordres-là n'existent que parce qu'il y a des aides invisibles.

Donc, le travail que font ces individus dans les extériorisations hiérarchiques, que vous nommez temples, ordres, sociétés, qu'importe, ce travail que font ces individus, ils ne le font que parce qu'il y a des aides invisibles.

Donc, vous n'aidez pas les aides invisibles, ce sont les aides invisibles qui vous aident justement à accomplir la chose, à vivre la chose, pour que cette chose soit utile.

Il ne faut pas, une nouvelle fois, confondre. Confondre quoi ?

De la façon dont tu poses la question, cela voudrait dire, que quelque chose est à implanter sur la Terre, pratiquement de gré ou de force, et que des hiérarchies s'y appliquent et conditionnent les hommes pour recevoir cette chose.

Mais cela n'est pas vrai.

Il n'y a rien qui soit apporté de gré ou de force à la planète. Même si ce sont des ordres ésotériques, même si c'est ce nouveau monde dont on parle tant, des choses sont proposées et elles émanent de leur point le plus haut, parce que tout ce qui est émané sur une planète vient d'un point unique, automatiquement.

Comme lorsque l'on parle de la Jérusalem céleste et de la nouvelle Jérusalem. C'est parce qu'il existe une cité parfaite cosmique, que les hommes en parlent et qu'elle doit avoir lieu sur les planètes.

On ne parle pas simplement, là, de la Terre. La Jérusalem céleste doit se manifester dans toutes les planètes, dans tous les systèmes de vie. Parce qu'il existe une Jérusalem cosmique, une cité parfaite.

Comme vous, vous êtes manifesté sur la planète parce que vous existez en tant que Archétype Cosmique. Rien ne peut avoir lieu dans le matériel, sans qu'il y ait une source parfaite cosmique.

Ça c'était un point que je voulais éclaircir.

Donc lorsqu'il s'agit de donner une extériorisation à une hiérarchie ou à un plan, en créant des ordres des temples ou des églises, qu'importe les structures, ce n'est pas quelque chose qui est imposé à l'homme qu'on lui met comme ça sur sa table, non.

C'est quelque chose qui est créé d'abord d'une certaine manière dans l'invisible. Ça se prépare à l'état invisible. Parce que c'est comme ça. On ne pourrait pas créer quelque chose qui n'existe pas dans l'invisible.

Tout est projection quand il s'agit de manifester dans la matière. Tout est projection. Alors c'est parce qu'il existe un temple cosmique, c'est parce qu'il existe Shambhala, qu'il va falloir créer sur la planète son pareil mais en matière, son pareil mais en manifesté.

Et se manifester, comment justement il peut se manifester ?

Alors ce n'est pas, ne croit pas que c'est parce que les hommes auront le bon vouloir de participer, parce que les hommes feront la grâce aux êtres invisibles de venir leur servir de canaux.

Non, cette chose aura lieu, si les hommes, à l'intérieur d'eux-mêmes, ont la Vérité.

Cela ne peut pas avoir lieu parce qu'il y aura un groupe d'individus qui voudra bien servir de canaux à ces guides, qui voudra bien servir de canaux à la hiérarchie. Non. Parce que cette chose, l'établissement de cette chose, ne peut avoir lieu que dans la mesure où une humanité entière est prête à la recevoir.

C'est pour ça que j'insiste autant sur l'état de conscience, sur l'état d'esprit, sur la jonction du cœur et de l'esprit.

Parce que de là dépend, justement, la projection, l'extériorisation dans la matière à ce moment-là de Shambhala.

Ce temple si universel, c'est de l'humanité qu'il dépend.

Pas du bon vouloir des francs-maçons, pas du bon vouloir des ésotéristes ou des rosicruciens ou des catholiques. Non. Cela n'a rien à voir avec les petits groupes.

C'est pour ça que je vous ai dit : ne restez pas dans vos temples !

Les temples n'ont pas besoin de vous, mais l'humanité a besoin de vous. Les temples en eux-mêmes ne sont rien. Sitôt que vous allez mourir, il n'y aura que des ruines, il n'y aura que des murs.

Mais l'humanité qui est à naître, elle, elle a besoin de vous.

C'est pour cela que je vous ai dit : ne restez pas dans vos temples.

Ne restez pas chez vous, allez parler, allez convertir, allez convaincre, allez aider, allez porter des moyens, soyez l'exemple. Parce qu'il n'y a que dans la mesure où l'humanité sera digne, que Shambhala se matérialisera sur la planète, et de façon tellement divine, tellement magnifique, qu'il n'y aura pas besoin d'un maître pour diriger tout cela. Il n'y aura pas besoin d'un initiateur.

Les gens entreront dans le temple et, dans la mesure de leur état de communion intérieure, ils auront les révélations, ils auront justement les initiations. Parce qu'à ce moment-là, il n'y aura plus besoin d'intermédiaire. Il y aura l'Homme et le Ciel.

Et entre l'Homme et le Ciel, ce point focal d'énergie, Shambhala, enfin matérialisée.

Mais pour répondre sur un plan, à ce moment-là plus quotidien, plus terre-à-terre à ta question, parce qu'elle mérite deux parties. Ça, c'était pour le côté Réel. N'oublie pas que je parle toujours de la réalité d'une chose.

Maintenant pour le côté quotidien et terre-à-terre.
C'est vrai qu'en faisant des rituels, c'est vrai qu'en faisant des prêches, par exemple dans les églises, c'est vrai qu'en donnant accès à la hiérarchie, à la matière par le rituel que vous faites, il y a d'une certaine manière - je dis bien d'une certaine manière - il y a une aide appréciable qui est donnée à l'humanité, mais de façon tellement invisible et tellement infime qu'il faut faire toujours plus.

Alors est-ce que l'humain aide les aides invisibles ?

Pour moi, c'est une contradiction tellement terrible, que je ne peux pas te répondre autrement qu'en te disant non. L'homme ne peut pas aider les aides invisibles, même s'il participe à des travaux.

Aider les aides invisibles ? Mais, mon Dieu, cela ne se peut pas !

Ce sont les aides invisibles qui vous aident à faire correctement le rituel, qui vous aident de façon à ce que vous n'ayez pas d'ennuis en faisant le rituel, pas de perturbation dans vos corps éthériques, ils sont des protecteurs, des veilleurs.

Mais vous ne pouvez pas aider les aides invisibles à établir quelque chose. Non, cela ne se peut pas. Comment est-ce que le tout petit frère pourrait aider le grand frère à résoudre un problème d'adulte ? Cela ne se peut pas.

Par contre, si le petit frère se laisse instruire, s'il marche main dans la main avec son grand frère, qu'il accepte ses paroles, alors il va très vite mûrir et devenir capable de régler avec lui, en collaboration, le problème d'une autre personne, parce que les siens seront définitivement envolés, sans problème, justement.

Y a-t-il des questions ?

  • Encore des questions ? Non.

Si vous n'en avez pas, je voudrais insister. Insister sur l'absolue nécessité de sortir du temple. Qu'est-ce que cela veut dire sortir du temple ? Cela ne veut pas dire fermer le temple et qu'il ne serve plus. Cela veut dire transporter en vous-même la Flamme du temple à l'extérieur, vers chaque être humain.

Jusqu'à présent, les gens qui étaient dans les temples vivaient la chose secrètement.

"Surtout ne pas en parler. Surtout ne rien dire. Ces choses-là sont secrètes. Ces choses-là sont hermétiques. Il n'y a que les initiés. Il n'y a que les adeptes."

Cela a été bon pour une époque. Ce comportement a eu sa raison. Mais maintenant, il faut tout le contraire.

C'est comme si maintenant Dieu voulait toucher chacun de ses enfants. Tous, sans restriction.

Alors vous qui avez la connaissance, vous qui avez la vibration, vous qui pouvez être inspirés, sortez des temples.

Ce qui ne veut pas dire que vous devez vous détourner des temples et fermer le temple, comme si c'était une vieille maison que vous quittiez pour aller ailleurs, loin, vers les hommes, vers la foule, non. Au contraire, entretenez toujours le temple. Continuez vos travaux, mais ne soyez plus en groupe restrictif.

Faites comme la hiérarchie. Qu'a fait la hiérarchie ?

La hiérarchie s'est extériorisée. Elle a fait en sorte que les initiés aillent vers les profanes. Elle a fait en sorte que les initiés sachent suffisamment adapter les travaux pour que le moindre petit homme puisse participer à ces travaux.

Vous qui êtes les prolongations de la hiérarchie, extériorisez-vous, étirez-vous dans le même étirement que la hiérarchie s'étire. Allez jusque vers le plus petit. C'est cela votre travail. Si vous voulez être de la hiérarchie, c'est cela qu'il vous faut faire.

Sans négliger le temple, gardez le temple pour ceux qui doivent être initiés et sortez du temple.

Sortez les paroles, sortez les paroles de leur fourreau de secrets.

Si l'homme de demain doit être un homme nouveau, il faut qu'il ait eu l'occasion d'entendre. Sinon, je ne pourrai pas l'accuser de ne pas être nouveau. Je n'aurai qu'à m'accuser moi-même de ne pas lui avoir permis d'entendre.

Ayez la même responsabilité, c'est ce que je voulais ajouter.

  • Nous vous remercions pour la communication. Merci infiniment.

J'espère vous revoir bientôt.

  • A bientôt.

Votre esprit me plaît.
Au revoir.

Date de la conférence : ? 1985

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05-02-24 4:40