Une fois que la jeune-conscience commence à s'individualiser, alors elle commence à développer son intelligence. Nous pouvons aussi le dire dans l’autre sens : une fois qu’une jeune conscience développe son intelligence, elle commence à s’individualiser.
L'intelligence n'a rien à voir avec l'instruction. Quelqu'un d'hautement diplômé n'est pas forcément doté d'une grande intelligence. Il est doté d'une bonne instruction, d’un intellect développé. L'intelligence c'est autre chose. Quelqu'un d'intelligent est d'abord logique, avec une grande capacité de discernement et de réflexion.
Il ne brandit pas des dogmes qu'il a appris par cœur. Il se pose des questions quotidiennement, se remet en question également.
Il est courant de faire l’amalgame entre l'instruction et l'intelligence. On entend couramment dire d'un homme fort instruit qu'il est intelligent. Pourtant, ce sont deux concepts différents. Ceux qui sont intelligents le savent bien, les autres... ne sont pas encore autant intelligents.
Ce n'est pas un problème pour Nous si vous n'êtes pas encore en mesure de faire la différence entre les deux, c'est pour cela que Nous l'expliquons ici.
Nous partageons ici des clefs qui permettent de faire grandir l’intelligence. C'est possible de la développer dans cette vie-là. Il ne suffit pas d'attendre de passer de vies en vies pour grandir, en réfléchissant une conscience peut évoluer plus rapidement, acquérir plus d'intelligence et donc plus de capacité à réfléchir, cercle vertueux car c'est en réfléchissant que Nous découvrons en Nous qui Nous sommes vraiment au sens de Notre essence divine. Découvrir en Nous la Vérité.
Comment sort-on de l'âme-groupe ?
Quels sont les chemins de l'individualisation ?
6 voies ont été identifiées :
Seule les trois méthodes d'opération résultant d'une effusion d'en haut sont conformes au Plan cosmique d'évolution, et la croissance forcée, de bas en haut, fût amenée par les fautes de l'homme.
Elles permettent de faire descendre les trois aspects de l'Esprit, la Trinité :
Elles s'empruntent en étant profondément au Service de l'homme et de l'humanité.
Ainsi un être développe son individualisation dans les trois bonnes voies, permettant l'effusion de la Vie depuis le haut, depuis l'Esprit.
Une autre voie est choisie par des êtres qui admirent des êtres plus évolués qu'eux avec lesquels ils entrent en contact. Ils cherchent alors à les imiter et désirent leur ressembler. (Non pour leur orgueil, ce qui leur évite une des pires voies dont nous parlerons après.)
Aucun amour puissant ni désir de Servir les anime, mais ils ont en eux le désir d'être instruits et une grand obéissance, nés de l'admiration ressentie pour ces êtres supérieurs. Ils acquièrent ainsi le sens de la coopération avec les maîtres ; ils s'efforcent de leur plaire et de mériter leur approbation. Non parce qu'ils les aiment particulièrement, mais parce que la coopération permise qui résulte de l'approbation méritée les rapproche des êtres supérieurs dont ils deviennent les collaborateurs.
Lorsqu'ils s'individualisent, grâce au développement de l'intelligence, l'intellect est prêt à se soumettre à une discipline, à coopérer, à voir les avantages de l'effort collectif et la nécessité de l'obéissance. Ils emportent ce sens de l'activité coordonnée et l'acceptation d'une direction imposée, au grand avantage de leur avenir.
Les êtres qui choisissent cette voie de perdition essaient d'imiter les êtres plus évolués qu'eux parmi lesquels ils vivent, mais pour leur propre avantage, afin d'acquérir un crédit de supériorité parmi les leurs.
Ils se pavanent alors, gonflés de vanité, dans une "pose" continuelle.
En s'individualisant par le moyen de cette intense vanité, cela stimule leur esprit d'imitation à un degré anormal, et crée, en eux, un puissant sentiment d'individualisme, une exaltation du "Moi", si bien que l'effort pour se distinguer des autres appelle une réponse des plans supérieurs et que l'égo individuel nait de cet effort.
Mais l'effort pour s'élever au-dessus de ses congénères, sans admiration ni amour pour les êtres supérieurs, pour s'élever sans autre but que de considérer ses frères de haut, ne s'accompagne d'aucune transformation des passions animales en émotions humaines, et ne pose aucun fondement qui assure pour l'avenir le développement harmonieux des facultés émotionnelles et mentales.
Ils sont indépendants, concentrés en eux-mêmes, se suffisant à eux-mêmes, chacun pensant à lui seul, sans aucune pensée de coopération ou d'union avec les autres en vue d'un but commun. Ceux qui s'individualisent par vanité ne fixent leur esprit que sur eux-mêmes et leur excellence propre, sans que leurs émotions aimantes en puissent tirer aucun accroissement.
Un autre type se développe en suivant une voie des plus fâcheuses, celle de l'intellect rendu pénétrant et vif par la crainte.
Faisons un parallèle avec le règne animal, nous pourrons aisément faire les analogies avec les humains qui sont encore dans la masse et qui font leur chemin d'individualisation dans ce règne humain.
Des animaux chassés pour servir de nourriture, ou domestiqués par des hommes sauvages et traités souvent avec cruauté, peuvent atteindre à l'individualisation, grâce à leurs efforts pour échapper à cette cruauté ; pourchassés, ils sont ainsi amenés, à combiner des plans d'évasion ; ils acquièrent l'adresse et la ruse, et d'autres facultés analogues et possèdent enfin une ingéniosité dévoyée, née de la crainte, associée au soupçon, à la méfiance, à l'esprit de vengeance.
Quand l'intelligence a été ainsi fortifiée, jusqu'à un certain point, par ce contact avec l'homme, même sur des voies fâcheuses, l'individualisation s'effectue. Mais elle s'effectue dans des élans de haine et de colère vindicative, ou dans un désir d'infliger une souffrance à son tortionnaire. Cela leur permet de développer une force pour s'élever au-dessus de leur congénères ; mais l'excitation avait été un mauvais exemple et une influence maligne de l'homme.
Le long intervalle qui sépare l'individualisation de la naissance suivante est, dans ces cas, rempli par des rêves de fuites heureuses, de vengeances traitresses, de cruautés infligées à ceux qui les maltraitèrent dans leur dernière vie d'animal. Ce malheureux résultat en fait peser la responsabilité sur l'homme qui en fut la cause, et crée avec lui un lien pour des vies futures. Nous voyons là comment se crééent des liens karmiques sur plusieurs vies entre tortionnaires et tortionnés.
Qui arrêtera de tortionner l'autre en premier ?
Nous ne le répèterons donc jamais assez : mettez-vous au Service de l'Homme pour l'Homme, au Service de l'Humanité toute entière, sans jamais chercher la gloire des projecteurs.
Instruisez-vous, cherchez l'entendement.
Agissez dans votre vie quotidienne, au Service du Plan, au Service de l'Humanité, au Service des Hommes, dans la direction du Bien, du Beau, du Vrai.
Aimez, aimez, aimez, aimez, aimez, aimez !
Et tout arrivera.
La jeune conscience humaine Réfléchir
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