Conférence 34

Pastor

Conférence de Pastor - 34


 

Question 1 (retour liste 👆)

Nous vous saluons.
Le contact d'aujourd'hui concerne le rituel de la messe.
Alors la première question est la suivante : quel est le but de l'encensement ?

Réponse de Pastor

Tout d'abord, je te salue.

Vois-tu comme je l'ai dit dans d'autres séances, mais je vais le répéter :

Que l'on prenne n'importe quel culte, n'importe quelle religion, n'importe quel rituel, même quelque chose de très magique, qui n'a en fait aucun rapprochement avec Dieu, les mêmes éléments sont chaque fois utilisés. Parce qu'il n'y a pas en fait 36 manières d'appeler les forces, forces qui peuvent à leur tour être utilisées au bien ou au mal. Cela ne dépend que de la conscience individuelle et ensuite de l'ordre qui est donné par convention à cette énergie-là.

Mais pour entrer en contact avec les forces, que ce soit les forces du haut ou les forces du bas, les forces christiques ou des forces involutionnaires, il faut les mêmes éléments.

C'est pour cela que si tu allais, par exemple, dans un milieu où est pratiquée la magie noire, tu t'apercevrais qu'en fait à peu près le même rite, dans l'essentiel, dans la structure est appliqué. Et on retrouve le même rite, la même structure pour les rituels qu'ils soient bouddhistes ou hindous, pour la messe ou pour tous les autres. Par exemple ceux de certaines tribus où ce ne sont pas des encens qui sont utilisés, mais certaines herbes qui brûlaient ensemble dégagent des odeurs. Donc que signifie l'utilisation de ces herbes ou de ces bois ou de ces différentes sèves mélangées pour dégager la colonne d'encens ?

Il y a plusieurs compositions dans les mondes matériels. Et justement l'encens correspond à l'æther.

On parle toujours de quatre éléments mais il en existe un cinquième, qui ne fait pas tout à fait partie du monde physique, mais qui est une sorte de pont entre les choses physiques et les choses invisibles : c'est l'æther.

L'encens est donc relatif aux choses de l'æther.

Æther

Et dans l'æther qu'y a-t-il ? Il y a justement une multitude de petites créatures, des esprits par exemple.

Alors selon l'ordre que l'on va donner, selon la formule qui va être donc prononcée au moment de l'encensement, ce sont toutes les forces qui, dans l'æther, correspondent à la formule qui vont venir.

Si par exemple quand il s'agit de la messe ou d'un rituel bien intentionné, il s'agit avec l'encens de dégager la pièce, de nettoyer l'hôtel, de nettoyer les coins, de nettoyer la voûte éthérique aussi de l'emplacement, de nettoyer les assistants, le public, les participants. Ce sont justement ces petites créatures qui sont convoquées afin d'œuvrer, exactement comme oeuvrent des gendarmes, comme oeuvrent des justiciers. Ils ont le pouvoir parce qu'ils sont dans l'æther. Et c'est dans l'æther qu'il faut faire agir la purification, parce que cette purification ne va pas plus loin, ni en dehors, ni au-delà de l'æther.

Comme pour un prêtre ou un autre homme de rituel encense, il veut chasser les mauvais esprits, les mauvaises vibrations, la mémoire d'un lieu. Les mauvaises émanations de quelques objets. Donc il faut faire appel aux créatures qui se trouvent exactement sur le même plan d'existence que ces vibrations-là. C'est donc l'æther.

Il y a d'autres purifications aussi que le prêtre doit faire avec l'eau par exemple et aussi avec le feu. Mais chaque fois, quelque chose d'autre, de nature, de vibration différente doit être chassé ou purifié. Donc d'autres hiérarchies sont appelées pour effectuer cela.

L'encensement donc, en résumé, correspond à la partie æther et aux créatures de l'æther, pour chasser les mauvaises ondes, les mémoires, les créatures de l'æther.

Mais en même temps que tu les appelles, si c'est pour faire un rituel de bien et que tu les nommes gardiens en même temps, puisqu'ils sont appelés, si ce rituel est orienté pour le mal, comme dans les cas de magie noire, à ce moment-là, ce sont des esprits qui viennent pour construire l'autel en quelque sorte, pour construire la base même du temple de cette mauvaise magie.

Mais je te le dis dans tous les rituels, tous les mêmes éléments sont appliqués parce qu'il n'y a pas 36 façons, il n'y a pas 36 recours pour appeler les forces, qu'elles soient divines ou qu'elles soient diaboliques, bien que pour nous, il n'existe pas véritablement de force "diabolique".

Et un jour, j'ai dit que j'expliquerai qui est le diable, mais j'attends encore quelques temps pour le faire publiquement, parce qu'il faut d'abord préparer les gens à cette notion, et non pas les préparer pour qu'ils puissent accueillir quelque chose qui serait vraiment effrayant, non, mais plutôt pour défricher, dans leur esprit, les notions qui, justement, ne feraient qu'ajouter frayeur à ce que je dirais et qui est simple en vérité.

Quand un individu pratique des actes de magie noire, que ce soit par rituel ou par forme pensée, peu importe, il ne fait pas appel en vérité aux forces du diable ou à une hiérarchie diabolique. Il fait tout simplement appel à ce Sephiroth inversé.

Dans la kabbale, il existe un Sephiroth qui monte vers Dieu, qui part en fait de Dieu et qui explique jusqu'à la formation du plan physique. On pourrait l'appeler le Sephiroth blanc par exemple. Il s'agit là d'un schéma d'évolution pour montrer à l'homme d'où il est venu, où il doit retourner.

Il y a aussi dans la même kabbale, pour ceux qui savent le lire, en inversant tout simplement les pages parce que la cabale est neutre.

Si on veut la lire en blanc, on peut la lire en blanc. Si on veut la lire en noir, il suffit de renverser la page, renverser tous les mots, faire exactement l'inverse. Inversez le Sephiroth, vous aurez la hiérarchie égale de toutes les forces involutionnaires.

Les forces involutionnaires ? Est-ce que cela veut dire qu'un diable se serait créé en concurrent vis-à-vis de Dieu ? Non. Ou en rebelle vis-à-vis de Dieu ? Non.

Mais tout simplement le fait d'avoir créé la matière - ceci, je l'ai déjà expliqué légèrement une fois - le fait d'avoir créé de la matière, donc le fait d'avoir créé quelque chose qui s'éloigne de plus en plus de sa substance, de sa propre substance divine et originelle, à un moment donné arrive à créer le contraire de lui-même.

Ce qui fait que si les anges de la création avaient créé le plan physique de manière encore plus dense que la densité actuelle connue, il y aurait des forces involutionnaires encore plus ténébreuses. Et à ce compte-là, peut-être que le monde n'aurait plus la possibilité de devenir évolutionnaire, de retrouver en fait sa source, tellement à côté de Dieu, il y aurait un anti-Dieu.

Chaque fois qu'en ésotérisme ou en occultisme, on essaye d'expliquer l'Univers, il y a toujours confrontation de ces deux forces, le plus et le moins.

Le Christ et l'Antichrist, le Dieu et l'anti-Dieu, la Thèse et l'Antithèse, le Yin et le Yang.

Tout ceci se trouve non pas en tant que principe divin, mais tout ceci est manifesté par le phénomène de la création. Le phénomène même de la vie de la création, des mondes matériels.

Dès qu'il y a Dieu, il y a forcément un diable, autrement dit. Ce qui ne veut pas dire que le diable existe autant que Dieu existe, non. Mais existe toute une hiérarchie d'êtres qui sont involutionnaires, autant qu'existe toute une hiérarchie d'êtres qui sont divins et évolutionnaires, qui aident le monde à l'évolution. Il ne faut donc pas voir ces deux forces comme se confrontant, mais encore une fois comme se complémentant.

D'où vient le problème ? C'est que l'homme, étant donné qu'il est né de la matière, qu'il a pris naissance dans la matière, qu'il grandit dans la matière, il fait partie de ces forces involutionnaires. Tout son travail est donc de se tirer de cette force involutionnaire. C'est ce qui le fait parfois ressembler à un diable et participer plutôt au travail de ces forces involutionnaires que des autres. Mais ce qui ne veut pas dire que quelque part cette hiérarchie involutionnaire a le droit d'agir sur les hommes ou a domination sur les hommes, non.

C'est l'homme qui choisit son camp.

Mais à partir de quand sait-il le choisir ?

Non pas à partir du moment où il sait qu'existe un diable et un bon dieu, il sait le choisir à partir du moment où il atteint un certain plan de conscience. Donc à partir du moment où il se tire définitivement de cette zone vibratoire involutionnaire.

C'est pourquoi de là-haut, l'existence d'un diable ou même d'une hiérarchie de diablotins n'est pas réelle pour nous. Et c'est pour ça qu'en même temps n'existe pas le jugement dont il est tant question. Parce que s'il existait toute une hiérarchie de diablotins, s'il existait un diable, il y aurait jugement.

Mais étant donné qu'il existe tout simplement les forces de la matière, les forces d'attraction de la matière et les forces divines, ascensionnelles. Entre les deux, qu'existe-t-il ?

L'Évolution.

Évolution

Et tout ce qui est jugé, c'est seulement cette évolution, mais non pas jugé en termes de bien ou de mal, mais tout simplement en essayant de développer l'homme davantage.

Et une fois que les gens seront libérés de ce stress du diable, de ce stress, de cette hiérarchie diabolique, ils seront plus à même, en même temps, de contrôler leur matière. Donc de passer à côté de cette hiérarchie qui existe bien sûr puisque la matière elle-même existe.

C'est pour cela qu'un jour j'ai dit : ne vous occupez pas de ces gens parce qu'ils ne font pas partie de votre monde. C'est dans la mesure où vous les invitez à vivre chez vous qu'ils deviennent des parasites. Mais si l'homme ne les invite pas à vivre en lui, ils ne peuvent y entrer.

Je t'écoute.

Question 2 (retour liste 👆)

Dans le rituel de la messe, plusieurs fois le prêtre baise l'autel.
Quelle est la signification du baiser l'autel ?

Réponse

Donner le souffle à la matière.

Dans la Bible, il y a aussi cette image de Dieu qui insuffle dans la narine d'Adam l'âme, donc la vie.

Quand le prêtre baise l'autel ou baise quoi que ce soit d'autre, qui soit de la matière. C'est le symbole d'insuffler la vie, mais pas n'importe quelle vie, pas la vie animale, c'est-à-dire la vie en tant que principe primaire, qui alors dépend justement de ces principes involutionnaires. Et c'est de là que l'homme doit se sortir justement.

Cette vie-là n'est pas insufflée, elle vient automatiquement puisqu'elle est latente dans la nature et que la nature la donne elle-même au corps. C'est pour ça que certains corps-mêmes sont vides de toute âme, mais il existe quand même une âme qui est celle de la Nature.

Et ainsi chez les grands infirmes, ou chez certains, comme vous appelez "monstres", des ces êtres qui naissent avec des corps étranges ou des malformations qui les rendent absolument hideux et qui les empêchent en fait de toute activité et qui privent les âmes de toute expérience. À ce moment-là, ce n'est pas forcément une âme humaine évolutionnaire qui est à l'intérieur de ce corps, mais simplement l'anima de la nature, le principe animal en fait de la nature, sans faire penser pour cela aux animaux, mais le principe âme-animale.

Donc quand le prêtre baisse l'autel ou quoique ce soit de matériel, il exécute en même temps ce que Dieu lui-même a exécuté au commencement de la vie.

Il donne l'âme, mais en tant que Lumière divine.

Il donne donc à l'autel son rayonnement, son potentiel divin. En donnant une âme à l'autel, la lumière divine, de la même manière qu'un homme réveille son âme en lui de façon positive, la lumière divine peut passer en son âme pour ensuite rayonner sur les hommes. Si l'autel a une âme, Dieu peut faire jonction sur l'autel pour rayonner ensuite par le sacré cœur du prêtre, pour rayonner sur les hommes.

Je t'écoute.

Question 3 (retour liste 👆)

Dans le culte et les cérémonies de l'Église, on utilise trois agents : l'eau, le sel et l'huile. Pouvez-vous nous expliquer le sens d'utilisation de ces trois éléments différents ?

Réponse

L'eau

L'eau dans un premier aspect est purificatrice, mais comme chaque élément a son degré vibratoire, de même que le sel est purificateur, chacun de ces éléments va purifier des aspects différents donc, des vibrations multiples qui composent l'être humain.

L'eau est purificatrice, mais en même temps, elle est psychique. En même temps, elle est le symbole de l'eau, de la grâce du ciel. En même temps, elle est le symbole de la vie, puisque en tant que principe même physique, elle est le ventre de la vie. À l'origine, il n'y avait qu'un seul ventre donnant la vie, c'était la mer.

Elle est psychique parce que, par sa correspondance vibratoire, et en même temps par l'astre qui régit sa vie profonde, intérieure, et la vie de toutes les créatures qui résident en elle, cela correspond au psychisme.

Donc, quand l'eau est utilisée, c'est à plusieurs desseins.

Premièrement, en tant que grâce du ciel pour purifier le principe de l'âme qui est en l'homme.

Ensuite, comme principe psychique, pour insuffler en l'homme quelque chose, non pas qui aura des allures psychiques, non pas quelque chose qui aura des allures d'intuition, d'inspiration, mais pour développer en l'homme les principes mêmes et qui sont invisibles pour pouvoir rejoindre sa propre âme, symbolisée elle-même aussi par l'eau.

Et en même temps, elle est utilisée comme principe de vie, ce qui complète la grâce. Elle peut purifier, c'est un fait, mais au niveau plus psychique de l'individu.

Le sel

Alors que le sel, lui, s'il purifie, c'est à un degré tout aussi psychique, mais un petit peu plus dense encore. C'est à dire qu'il va avoir le pouvoir de chasser.

Alors que l'eau bénit pour consacrer, pour purifier l'âme, pour nettoyer l'âme et le corps, le sel, lui, chasse avant tout, à cause justement de sa spécification vibratoire.

Qu'est-ce que du sel ?
Il faut comprendre quelle est la nature du sel. Et c'est là où il faudra qu'un jour les chimistes deviennent des alchimistes, et que l'on fasse enfin l'unité avec toutes les sciences pour découvrir, même à partir de réalités tout à fait scientifiques, l'impact invisible des choses.

Le sel est égal quelque part à du feu, mais dans un degré plus dense, un petit peu plus bas donc.

Donc il peut s'adresser à des créatures qui vivent sur ce plan un peu plus bas.

Brûler les sorcières pour les purifier donc ne sert à rien, par contre, les asperger de sel, cela sert à quelque chose.

Parce qu'autant que l'eau et le feu visent plutôt directement le psychisme et l'âme de la personne, le sel, lui, comme l'élément cité tout à l'heure, l'encens, vise le psychisme inférieur de l'individu, tout ce qui est æther en fait en l'homme. Et donc sert à exorciser par exemple. Mais c'est parce qu'à cause de sa nature, à cause de l'émanation de sa vibration, il est comparable à du feu, à du feu pouvant agir dans ces zones-là.

Il est un parfait isolant en même temps, et ceci à cause de son aspect sulfureux en fait. Il isole parfaitement.

Par exemple, dans une maison où il y aurait un mauvais tellurisme ou des croisements immondes, ou bien le tellurisme aurait été contrarié par différentes choses et il y aurait des cassures, eh bien mettez des couches de sel dans vos maisons. Et puis remettez une couche de dalles ou de bois, peu importe. Ou bien allez dans les caves, si les caves sont à égales dimensions de la totalité de la maison. Et mettez-y une épaisse couche de sel que vous renouvelez au moins chaque année, lorsque la lune est croissante. Cela coupera tous les mauvais effets du tellurisme.

Quand vous allez à un des endroits où il y a des gens malsains, si vous devez rencontrer quelqu'un dans des bars, aller dans des bals, plus ou moins malfamés, eh bien mettez saupoudrer du sel dans vos chaussures pour que vos pieds ne soient pas pris. Et puis en y allant et en rentrant surtout, passez-vous du sel surtout sur les mains, sur toutes les parties qui n'auraient pas été couvertes par un vêtement. Et ensuite votre vêtement, bénissez-le avec le sel. Aspergez-le de sel et vous verrez que vous serez libéré de toutes les entités, de toutes les formes pensées ou toutes les larves qui sont mal intentionnées.

Le sel a ce pouvoir.

C'est dur de t'expliquer davantage le pouvoir des éléments, parce qu'il faut faire quelque part une jonction entre la chimie et l'alchimie.

Si un élément a un pouvoir, c'est parce qu'il a une spécification vibratoire. C'est d'après sa composition moléculaire. Et d'après sa composition moléculaire, il émet telle ou telle émanation.

Les scientifiques commencent à comprendre maintenant, que les molécules émettent des sons. Plus tard, ils comprendront aussi que les molécules émettent, comme, justement, un bâton allumé émet une colonne d'encens qui peut être sentie. De même, les molécules émettent des vibrations qui combattent ou qui font les appels exactement dans leur zone d'émission.

L'huile

Maintenant pour l'huile, l'affaire est simple parce qu'avec l'huile, on ne fait aucun de ces travaux psychiques. L'huile est faite comme moyen d'ancrage. Avec l'huile, on bénit essentiellement.

A cause de l'état moléculaire d'une huile, mais pas de n'importe quelle huile. Là encore, il faut savoir choisir l'huile.

Et pourquoi choisir l'huile ? On peut le faire de manière intuitive, parce que l'âme est intelligente. Les différents pouvoirs de l'homme peuvent sélectionner par l'intuition ou d'une certaine manière l'instinct. Mais pourquoi ?

Parce qu'il faut pouvoir rencontrer l'élément qui, d'après sa constitution moléculaire, va pouvoir soit laisser passer l'énergie s'il s'agit d'une antenne, soit filtrer telle ou telle chose, soit barrer, empêcher, brûler telle ou telle chose. Et c'est là où les physiciens, les chimistes ont leur mot à dire, mais pour plus tard, pas encore.

L'huile, à cause de ces molécules, permet l'ancrage parce qu'elle est très dense. Mais en même temps, elle est très neutre. L'huile est absolument neutre dans son effet. Elle transporte et elle ancre dans l'individu, jusque dans sa chair, ce que celui qui officie veut faire entrer. C'est un point d'ancrage.

Un peu, si tu veux, comme si tu mettais des points de colle derrière une photo pour être sûr que la photo a bien adhéré à une feuille.

De même, le prêtre ou n'importe qui d'autre qui officie avec des rituels, se sert de l'huile pour ancrer la formule, la bénédiction, la consécration jusque dans la chair de l'individu.

Je t'écoute.

  • Au sujet du sel, est-ce qu'il faut utiliser du sel marin ou du sel de chez nous ?

Vous pouvez utiliser le sel que l'on vend dans vos magasins, mais à ce compte-là, il faut le consacrer pour agir. C'est-à-dire que le prêtre ayant les formules voulues doit le consacrer pour agir.

Sinon, si un individu n'a pas un prêtre à porter de la main, mais qu'il a la formule pour s'exorciser lui-même parce qu'il sent qu'il y a quelque chose qui ne va pas, alors il faudrait qu'il aille se procurer un sel le plus pur possible. Qu'il vienne de la montagne ou qu'il vienne de la mer. Mais il faut alors, à ce moment-là, que le sel, le bloc de sel, contienne les vibrations de la Nature elle-même.

Tout ce que la nature produit, tant qu'elle est harmonieuse, dans les endroits où l'homme ne l'a pas transformée, ne l'a pas blessée, tous les éléments contiennent des moyens actifs, des moyens d'agir de façon efficace sans que l'homme en fait détienne le pouvoir.

Mais comme l'homme dénature la Nature, il faut ensuite qu'il réintroduise le pouvoir dans l'élément. Ce qui fait que le sel de vos magasins continue à avoir la même capacité, mais elle n'est plus opérative, parce qu'il a depuis longtemps été dénaturé par l'intervention de l'homme, les différents procédés chimiques, les manutentions, les conditionnements, les transports, les attentes dans les rayons, etc., l'action de certaines lumières, l'environnement ambiant. Toutes ces choses influencent et dénaturent en fait. C'est pourquoi il faut ensuite tout reconsacrer.

Un prêtre qui doit par exemple bénir, s'il se trouve près d'une source il n'a pas à consacrer l'eau. Si par contre il va prendre l'eau du robinet, il devrait reconsacrer l'eau.

La Nature en elle-même a ce pouvoir de donner, donc de confier à ses éléments le même pouvoir qu'elle détient elle-même. Mais si tôt que l'homme intervient, l'élément le perd, il faut qu'il le réintroduise.

Je t'écoute.

Question 4 (retour liste 👆)

Dans un autre contact, nous avions demandé le temps énergétique de la consécration d'une hostie, vous avez dit qu'elle durait trois jours. Il fallait les recharger ensuite. Est-ce que pour l'eau, le sel et l'huile, cette durée est plus grande ?

Réponse

Dans ces cas-là, pour les éléments que tu cites, l'exigence n'est pas la même.

Quand un prêtre a recours à l'hostie, c'est parce qu'il veut, jusque dans la chair, jusque dans les tripes de l'homme - et tu comprendras ce que je veux dire en citant cela - jusque dans le bas ventre de l'homme, il veut faire entrer la Lumière.

Donc, il faut que ce soit une Lumière en plein rayonnement, en pleine apothéose.

C'est pour cela qu'il faut non pas renouveler l'action de grâce de l'hostie, en rebénissant les hosties. Mais d'une certaine manière, il faut recharger, quoi qu'on en pense.

Les autres éléments, étant donné qu'ils n'ont pas la même fonction, ils sont plutôt gardiens ou instruments, il n'est pas besoin de les recharger. Une consécration suffit, même si pendant des années tu ne t'en sers pas, la consécration est là, parce que le potentiel naturel de la chose est rendu.

Si par exemple, tu dois bénir de l'eau, bénir du sel, bénir de l'huile, pour qu'ils deviennent opératifs vibratoirement, tu les as réintroduits dans leur pouvoir, cela est fait une fois pour toutes, et ils redeviennent actifs.

Mais l'hostie, c'est quelque chose que la nature elle-même n'a pas produit. C'est quelque chose qui est complètement fabriqué par l'homme et qui est un support entièrement investi du pouvoir, mais du pouvoir que lui donne l'homme, l'intermédiaire entre Dieu et les hommes.

Donc, comme c'est quelque chose qui n'appartient pas, qui n'est pas vivant de par les lois de la Nature, que ce n'est qu'un principe institué, il faut le revitaliser à chaque fois. Et pourquoi trois jours ?

Parce que généralement, c'est le cycle pour que l'énergie arrive à un point d'apothéose et puis redescende. Le jour où tu donnes la bénédiction sur une hostie, cela sert en même temps, si tu veux, si on peut décrire une échelle, c'est le jour où l'énergie monte.

C'est un peu comme si l'énergie était condensée, condensée, alors elle gonfle, elle gonfle, et puis un beau jour, le troisième, elle redescend. Parce que la matière elle-même de l'hostie n'est pas faite pour retenir la vibration, ni pour condenser.

Si cela était autre chose comme matière, si par exemple c'était certains minéraux, mais l'homme ne peut pas manger des minéraux, on ne peut pas à la sortie de la messe et cela reviendrait bien trop cher, donner des morceaux de pierres précieuses par exemple.

C'est à cause de la matière elle-même et du fait que ce n'est pas un élément de la nature, vois-tu ?

Je t'écoute.

Question 5 (retour liste 👆)

Dans le rituel de la messe, à un certain moment, à l'ablution, on purifie le calice.
Alors dans le rituel, on purifie le calice avec du vin. Et pourquoi est-ce qu'on n'utilise pas plutôt de l'eau ? Il semble que ce serait plus logique d'utiliser de l'eau que du vin.

Réponse

C'est un symbole naturellement, là tu le comprends, mais un symbole qui a quand même sa valeur physique.

Pourquoi le vin et pas l'eau ?

Parce que dans la messe, tout, justement, a une double fonction par rapport au physique et en même temps de référence par rapport au céleste.

Dans la messe, l'eau est utilisée pour, comme je t'ai dit tout à l'heure, pour bénir et pour purifier tout ce qui est âme et corps dans l'individu, mais corps vécu en tant que temple de l'âme et non pas en tant qu'en fait matière, aussi matière que cela peut paraître.

Pour nettoyer, purifier, bénir le calice, c'est autre chose. C'est une véritable matière, et une matière morte. Donc l'eau, à ce moment-là, n'a plus cette fonction de bénir ou de nettoyer l'âme du calice. On pourrait très bien asperger l'autel, mais il n'est pas besoin de nettoyer le calice avec de l'eau parce que le calice lui-même n'a pas d'âme, mais ça c'est une parenthèse.

L'utilisation du vin, c'est justement parce que le calice lui-même représentant tellement la matière étant tellement matière. La chose la plus matérielle comme boisson, c'est justement le vin. L'eau, elle, est tout esprit comme boisson et dans son action sur l'homme. Tandis que le vin fait plutôt penser comme boisson à la matière elle-même.

Pourquoi ? Parce qu'elle densifie les vibrations.

Cette boisson appesantit l'homme et le fait vibrer d'une certaine manière sur un plan encore plus matériel à cause de l'ivresse. Son discernement est troublé, ses sens sont exacerbés de manière matérielle. Tout cela développe en fait le côté matériel chez l'homme.

Alors pour nettoyer la matière, il faut une boisson très matérielle et le vin est utilisé de cette façon. C'est juste par correspondance vibratoire.

N'oublie pas que ceux qui ont fondé la messe étaient de grands psychiques et ils savaient, avec justice, avec justesse, quel élément correspondait le mieux selon l'action par rapport à la matière. Ils savaient quel élément utiliser selon l'action aussi par rapport à quel sujet.

Et pour nettoyer le calice, l'eau était en fait trop éthérée pour nettoyer les vibrations les plus basses de cette matière du calice.

Parce que que représente le calice dans la messe ?

Le calice dans la messe ne représente pas seulement la coupe qui va aller chercher le sang du Christ. Mais il représente en même temps, la condensation, le symbole, à ce moment-là, de tous les humains qui sont derrière le prêtre, qui assistent à la messe. Le calice est le symbole de tout leur corps à eux, qui est monté vers Dieu, présenté à Dieu pour recevoir l'anima eterna, l'âme éternelle, l'âme réelle, le souffle divin, que le prêtre justement a symbolisé en embrassant l'autel lui-même. Donc le calice, à ce moment-là, n'est plus simplement le calice de l'autel. Il est investi de plus que cela.

C'est comme un peu si à ce moment-là, tous les assistants de la salle, par travaux psychiques cela devient inconscient à ce moment-là et cela est invisible, étaient raccordés au calice.

Il y aurait des dizaines et des dizaines de fils qui condenseraient la vibration matérielle et de personnalité de chaque individu pour faire la coupe. À ce moment-là, le prêtre demande à ce que le sang de Dieu, qui sauve les hommes, descendent dans la coupe. Et ainsi, il demande à ce que chaque individu de l'assistance reçoive le sang de Dieu, l'âme de Dieu et la grâce de Dieu. Et donc, pour nettoyer cette coupe, pour nettoyer ce corps en tant que symbole, il faut plus que de l'eau à ce moment-là puisque l'eau est utilisée pour nettoyer l'âme.

Dans ce rituel précis, j'entends.

J'espère que tu comprends bien la correspondance.

Question 6 (retour liste 👆)

Depuis la consécration de l'hostie jusqu'à l'ablution, le prêtre joint le pouce et l'index de chaque main. Est-ce que pour conserver l'énergie, ce geste est-il utile, est-il à être supprimé ?

Réponse

Dans de multiples techniques, on utilise ce signe. Il peut avoir différentes interprétations, mais il n'a qu'une seule action, en fait.

Quand l'homme rejoint ses doigts de cette manière, il symbolise - puisque la main est le moyen d'action, le moyen d'effectuer l'action - il symbolise que les énergies passives comme actives se rejoignent pour créer un tout.

Donc, à ce moment-là, il y a condensation. Chaque fois que l'homme veut créer, il faut d'abord condenser. C'est pour cela que l'Univers lui-même est un fantastique condensateur d'énergie. Et c'est pour cela que le nucléaire est possible et qu'il existe parce que la matière est un formidable condensateur d'énergie.

Donc, pour pouvoir créer, il faut condenser. À ce moment-là, le prêtre condense. Il garde en lui-même. Et pourquoi avec ces deux doigts ? Parce que dans la main, non pas que ces deux doigts soient les plus importants, chaque doigt, en fait, a sa fonction vibratoire. C'est un peu comme si chaque doigt avait sa note, son rayon d'action correspondant à des planètes aussi différentes, à des rayons différents, mais on ne va pas rentrer dans les détails. Cela ne devient important que lorsque l'on effectue un rituel ou que l'on est un maître. Mais autrement, cela n'en a pas vraiment.

Pour chercher, par exemple, pour comprendre, pour chercher dans un individu, il vaudra mieux utiliser, par exemple, ces deux doigts-là parce que ces deux doigts ont le pouvoir d'être réceptifs, tandis que le pouce, lui, a le pouvoir de capter.

Et c'est le pouce, justement, dont on se sert le moins dans la main. Dans l'action de tous les jours on utilise les autres doigts, lui, on ne s'en sert pas. D'une part à cause de sa position, mais s'il a cette position, c'est justement parce qu'il ne doit pas être utilisé de façon normale et courante. Lui, il doit condenser et il est en même temps le doigt le plus gros de la main et sur lui, en même temps, repose toute la paume.

C'est lui qui implique aussi une force lorsqu'un individu sert la main d'un autre. La puissance ne va pas autant se sentir dans les quatre doigts de l'extrémité, mais plutôt justement dans la pression du pouce. C'est lui qui ferme, en quelque sorte. C'est lui qui condense, c'est lui qui donne l'ordre.

Selon la formation des doigts, on peut deviner l'état d'esprit d'un homme, sa nature, son avancement. Parce que comme dans toutes les autres parties du corps, l'homme y est reflété. Et comme dans toutes les autres parties du corps, des énergies jouent et dansent.

Le prêtre a grand besoin de ses mains, le prêtre ou tout homme qui fait un rituel. Parce que dans la main, il y a une multitude de points de réception, il y a une multitude d'antennes et en même temps, de points d'émission. Il y a une multitude de petits chakras, le principal se situant au centre, mais il en existe à chaque bout des doigts. Si bien que l'on pourrait comparer les doigts à des petites étoiles.

Il y a aussi beaucoup d'honneur dans la main, ce qui lui permet justement d'entraîner l'âme et les forces de l'âme jusqu'au bout des doigts.

Là où il y a les nerfs, il y a la force et les yeux de l'âme. Là où il n'y a pas de nerfs dans le corps, il n'y a pas de force ni de présence de l'âme. Il y a tout simplement certaines énergies, certains passages.

Essayez de prendre les genoux pour aller comprendre quelque chose, pour aller sentir quelque chose. Vous n'y arriverez pas. Parce que dans les genoux, il n'y a pas le chakra qu'il faut pour cela. Il y a tout simplement un os de croisement, pour des échanges d'énergie. Mais il n'y a pas de nerf. Prenez les pieds. Vous ne pouvez pas directement faire le même travail qu'avec les mains, mais vous allez pouvoir sentir davantage parce qu'il y a des nerfs.

La main est le membre, le mieux équipé en ce qui concerne justement les nerfs, parce que les mains sont les yeux de l'âme en quelque sorte.

Il y a plusieurs dons chez l'homme, mais ces dons peuvent, tout en étant les mêmes, avoir différents supports. C'est-à-dire que vous pouvez par exemple très bien entendre par le moyen de la troisième oreille, par ce chakra-là, mais vous pouvez aussi bien entendre avec les doigts, avec les mains.

Comment cela se peut ?

Parce que justement un don en lui-même ne correspond pas directement à un organe. Ou alors tous les organes peuvent être les supports des dons, des différents dons.

La télépathie peut s'exercer avec les mains, avec les doigts. On pourrait croire que ce sont uniquement des ondes qui traversent psychisme à psychisme, mais cela peut s'établir aussi avec le contact des mains. À ce moment-là, certaines personnes vont devenir télépathes uniquement si elles posent les doigts sur les tempes des autres, ou sur un vêtement de la personne, ou si elles tendent les mains de cette manière, ou par tout autre phénomène.

Les mains sont des moyens de capter à cause des nerfs, et les nerfs sont d'une certaine manière les points d'ancrage les plus denses de l'activité de l'âme.

Question 7 (retour liste 👆)

Lorsque le prêtre étend les mains, dans le rituel, écarte les bras tend les mains. Par exemple face au fidèle, quand il prononce le discours, qu'est-ce qui se passe ?

Réponse

Vois-tu, dans des gestes, il y a toujours plusieurs fonctions, puisque quand il s'agit d'un rituel, l'énergie étant appelée, a subie une convention depuis l'origine, ce qui fait qu'un geste contient plusieurs actions en lui-même.

Quand un prêtre tend les bras, c'est avant tout d'abord pour capter. Et dans le même temps où il capte, une fois qu'il a capté, eh bien il la rend. Mais en même temps que cela se fait de manière facile, puisque l'énergie a été rendue intelligente par les conventions des initiés qui l'ont fondée, tout ceci se fait sans que le prêtre soit obligé d'intervenir de manière intelligente ou mentale.

Parce qu'il est logique qu'une fois que ce soit capté, il faut que ce soit distribué.

Je t'écoute.

Question 8 (retour liste 👆)

Dans le rituel de la messe aussi, le prêtre fait des génuflexions. Dans les rituels orientaux, on s'incline seulement. Incline, le buste et la tête.
Pouvez-vous nous parler de la génuflexion ?
Est-ce qu'il y a un symbole de respect ou un autre symbole ?

Réponse

Vois-tu, dans la messe, étant donné qu'elle a été pratiquée, faite avant tout par des initiés, chaque geste a une influence vibratoire.

C'est pour cela que plutôt que de changer une messe, il vaut mieux alors créer un nouveau rituel. Mais gardez les rituels tels qu'ils sont.

Quel est le symbole de la génuflexion ?
On peut y voir, mais c'est bien trop facile, un symbole d'humilité, un symbole de gentillesse aussi. Aussi bien vis-à-vis de Dieu lui-même que de l'acte auprès des fidèles. Mais cela n'en est rien.

Dans certains rites, notamment dans ce pays de sable, là-bas, dans la pyramide elle-même, cet exercice était déjà pratiqué selon les rites. Parce qu'il s'agit, bien sûr, de rites différents.

Selon le rite, selon les faits que l'on veut obtenir de l'énergie sur les disciples, le prêtre va devoir, ou l'officiant va devoir s'astreindre à des tas de petites formules, à des tas de petites actions. Tout cela en fait pour conditionner exactement l'énergie à agir de telle et telle manière.

Parce que si l'énergie était simplement appelée et non conditionnée dans l'action, alors la plupart des gens, la plupart des fidèles, ne pourraient pas recevoir autant de bienfaits de la part de l'énergie.

Mais un rituel est fait justement pour ordonner l'énergie à agir coûte que coûte, même face à l'obstacle de la mécréance ou de la méchanceté des gens.

La génuflexion est un principe. Elle arrive à un moment donné précis et elle doit être appliquée comme un principe pour pouvoir d'une certaine manière aérer tout le corps de l'homme. Et pas l'aérer en envoyant de l'oxygène, l'aérer de manière éthérique, j'entends.

Selon l'inclinaison des corps, selon les positions, ou selon ce que fait un corps comme action, il se passe l'équivalent mais en tant que changement d'énergie dans son corps éthérique.

Étant donné que le prêtre est l'instrument vibratoire de la messe, il faut donc qu'il modèle par des tas d'interventions physiques ou des formules ou recours à des éléments, il faut qu'il modèle son état éthérique, pour à tel moment être le réceptacle idéal.

Je te le dis dans les rituels de ces pays anciens, existait déjà aussi cette formule, mais elle n'était pas exécutée de la même manière.

Au contraire, l'homme n'avait pas à faire de génuflexion, mais l'homme devait marcher à genoux pour entrer jusque dans une certaine salle. Il avait un long parcours à faire sur ses genoux. Il devait plier le corps et marcher à quatre pattes.

Parce que cette formule, et cela peut se vérifier par exemple par certains voyants ou par des gens qui pratiquent des formules comme le hatha yoga, avec le hata yoga on comprend bien qu'une position implique une vibration, implique un état de conscience et une action jusque sur un organe.

Disons que la génuflexion c'est le côté hatha yoga de la messe et qu'à ce moment-là le prêtre aligne son corps éthérique de manière décisive et en même temps l'aère. L'homme qui peut plus aérien au sens presque astrologique du terme, pas au sens physique.

Voilà ce que je voulais te dire.

Question 9 (retour liste 👆)

Le lavabo c'est quand le prêtre se lave les mains.
Est-ce que le lavabo signifie la purification du corps ?

Réponse

"Je me défais de toute la chair qui est en moi afin de n'être qu'instrument divin."

Cela n'est pas seulement pour purifier le prêtre dans ce qu'il a d'humain. Quand le prêtre commence sa messe, il n'est plus considéré par en-haut comme un homme, il est vu considéré comme un instrument vibratoire.

Donc toutes les choses qui ont pour but de purifier ne sont pas faites pour purifier l'humain, le prêtre humain, non, mais le réceptacle.

Disons qu'un prêtre d'une certaine manière se purifie en même temps qu'il prépare son hôtel avec l'encensoir. C'est à ce moment-là qu'il commence à se conditionner vibratoirement pour résonner un petit peu plus haut. Si ses préoccupations du jour étaient un petit peu trop matérielles, qu'il avait des soucis, une colère ou des choses diverses de cet ordre. C'est à ce moment-là qu'il dégage, parce que c'est dans son æther. Et à ce moment-là, les créatures invoquées par l'æther de l'encens, justement, l'en libèrent.

Mais quand il se lave les mains, c'est pour se défaire de toute la chair qui est en lui. Non pas, si tu veux, de son côté humain de sa personnalité, mais pour que véritablement il ne soit que l'âme réceptacle.

Je t'écoute.

Question 10 (retour liste 👆)

Une question sur la confirmation.
Il y a sept sacrements dans l'Église : baptême, confirmation, mariage, pénitence, extrême-onction, eucharistie et ordre.
Est-ce que le sacrement de confirmation est encore valable ?

Réponse

Vois-tu, comme je te l'ai dit, quand un individu ne peut pas avoir connaissance des effets d'une transformation, il vaut mieux qu'il suive les choses telles quelles.

Maintenant, je suis tout à fait d'accord avec toi qu'il existe certains postes, qu'il existe certaines consécrations qui sont, disons, pour la petite histoire en fait, qui n'ont à voir que par rapport à l'époque où cela a été conçu.

Mais il n'empêche que, étant donné que ces choses-là, même si elles sont désuètes à l'heure actuelle, il n'empêche que comme elles faisaient partie, en quelque sorte, des grades et de la continuité des grades, chacune détient donc une valeur vibratoire spécifique.

Il ne serait pas dramatique de les rater, mais il ne faudrait pas en rater trop, tu vois.

Donc, plutôt que d'attendre, si par exemple il existe des délais trop longs entre les postes qui aujourd'hui n'ont plus raison d'être parce que l'homme est plus développé, parce que l'homme a plus de connaissances, parce que l'homme aussi a plus de pouvoir psychique qu'autrefois.

Alors, il faut raccourcir et faire ce qui demandait quatre ou cinq ans dans une autre époque, le faire en une année, ou ceux qui demandaient plusieurs consécrations, le condenser en les nommant toutes, mais le condenser en une seule consécration. Mais il faut quand même au moins que toutes soient nommées.

Le problème, c'est que, vois-tu, la structure a été créée. Et lorsqu'un individu démolit une structure, en même temps, il blesse l'énergie.

Donc, à moins de créer un nouveau rituel, que ce soit de l'Église ou d'autres choses, mais à moins de créer un nouveau rituel avec de nouvelles conventions, il vaut mieux respecter.

Question 11 (retour liste 👆)

[...] qu'à chaque coordination aux ordres mineurs ou aux ordres majeurs, soit diaconat, prêtrise, épiscopat, les centres de force s'élargissent et se fortifient lors de l'imposition des mains par l'évêque-ordinateur. Cet élargissement des canaux sont dus à la force du Saint-Esprit.
Quel est exactement le travail effectué sur l'ordinant lors de l'imposition des mains par l'évêque et quelle est la véritable compréhension du Saint-Esprit ?

Réponse

Vois-tu, quelle que soit la réalité vibratoire du rituel et de toutes les consécrations, les ordinations de l'Église, c'est comme pour tous les rituels du monde, même les rituels qui ordonnent des individus à la magie noire, tout dépend du potentiel de celui qui est initié.

Parce qu'entre celui qui initie véritablement et qui est le Christ, celui qui est initié, qui est ordonné, l'intermédiaire en fait, n'a aucun intérêt.

C'est-à-dire que la réalité vibratoire de l'Église est d'un rituel fondé avec des conventions aussi vivantes que celles-là. Tout ceci est tellement vivant qu'en fait, si le prêtre lui-même ou l'évêque ou je ne sais quoi d'autre lui-même ne détient pas une grandeur d'âme spéciale ou un pouvoir spécial, cela va passer par lui.

Par contre, ce qui va créer la limite, c'est celui qui est ordonné, initié. Selon si lui va recevoir l'entier de l'initiation ou pas. Il n'y a que lui qui va créer le conditionnement.

Maintenant, est-ce que cela agit quand même ? Oui, cela agit quand même. Mais cela va agir d'autant plus que l'individu est déjà avancé.

Si tu veux, les ordinations, les consécrations, agissent exactement comme il a été prévu qu'elles agissent, dans la mesure où les gens sont déjà un petit peu développés au moins sur le plan du centre cardiaque.

Tous les autres qui sont malgré tout bien intentionnés, qui veulent véritablement servir, aimer et honorer Dieu, s'ils sont encore trop centrés dans le plexus ou s'ils y ont encore trop de problèmes, alors l'énergie va davantage se condenser à cet endroit-là, justement pour les évoluer à cet endroit-là ou pour les libérer de problèmes centrés à cet endroit-là.

Ce qui n'empêche pas qu'après, étant donné que cette énergie doit travailler sur d'autres plans, quand ce travail-là de déblayage, de nettoyage est effectué, l'énergie alors à ce moment-là fait vivre à l'individu une sorte de deuxième initiation, qui aurait dû être la première, pour développer les centres qu'elle est censée développer pour faire le véritable travail de la messe. Car naturellement, quand un individu est consacré, c'est que certaines portes en lui sont ouvertes pour pouvoir véhiculer la vibration christique, faire véritablement le travail de la messe.

Mais avant d'ouvrir véritablement ces portes, il faut que l'individu ou que cette énergie aide l'individu à travailler sur ce qu'il y a d'humain et de problèmes en lui.

Car de la même manière qu'un maître, quand il voit un disciple ne lui ouvre pas spécialement tel ou tel chakra simplement parce que le disciple est bien intentionné, les égrégores de la messe, tout l'égrégore chrétien de la messe, ne développe pas spécialement ou particulièrement un chakra chez l'homme parce que cet homme veut devenir prêtre.

C'est-à-dire que les hiérarchies ne s'occupent pas spécialement, d'un seul coup, de donner un don spécial à un prêtre parce qu'il veut servir l'église. Elle ne va pas l'évoluer spécialement, mais au contraire participer à le faire évoluer plus facilement. Alors, c'est autant d'énergie que celui qui est consacré va utiliser sur cette ordination pour pouvoir travailler sur lui. Alors que s'il avait déjà travaillé sur lui, il aurait déjà pu prendre entièrement cette énergie pour travailler sur les autres, pour transmettre aux autres.

Saint Esprit

Quelle est maintenant la nature du Saint-Esprit et la valeur du Saint-Esprit ?

Comme cela a pu déjà être expliqué par d'autres, le Saint-Esprit est essentiellement le Principe actif. C'est le Verbe. C'est l'énergie qui agit, qui régit, qui construit, qui détruit.

C'est symbolisé dans certaines religions par Shiva, le Saint-Esprit ici, le Verbe dans d'autres langues. Selon le dialogue que l'on entame avec les gens, l'interprétation va être différente. Mais cela veut toujours dire la même chose.

Donc, le Saint-Esprit, lorsqu'il est appelé dans un rituel, que ce soit pour une bonne ou pour une mauvaise intention, le Saint-Esprit agit en tant que constructeur-destructeur.

On le prend souvent pour la grâce de Dieu. C'est un fait. Il agit aussi dans ce sens-là. Mais il peut agir dans ce sens-là, le jour où il aura fini de détruire et de construire en l'homme. Le jour où justement le Saint-Esprit aura fini d'enlever - parce que tel est l'homme - d'enlever ses problèmes, ses blocages, ses manques de compréhension, ses défauts, ses petitesses, ses mesquineries. Et en détruisant, il doit construire un équivalent.

C'est-à-dire qu'en même temps qu'il détruit un plan de conscience qui est bas, par nécessité, par conséquence, s'en crée un autre, un peu plus élevé, mais qui n'est pas encore aussi élevé que l'état céleste que l'homme doit atteindre.

C'est pour cela qu'il y a destruction et construction. Alors qu'en fait, il n'y a rien à construire puisque l'homme a déjà tout en lui-même. Mais il y a destruction et construction parce qu'il y a chaque fois l'élévation sur un palier plus grand. Mais ce palier, même s'il est plus grand, la vue qu'il donne n'est jamais totale.

Comme je l'ai déjà dit, c'est chaque fois l'entrée dans un mensonge, chaque fois moins grand, mais qui est quand même chaque fois un mensonge, jusqu'à ce qu'un jour l'homme arrive à ne percevoir que la Vérité elle-même sans qu'on ait besoin de transformer, de faire des analogies, des paraboles.

Donc, le Saint-Esprit a agi dans la matière, dans le système évolutif, puisque tant que l'homme est pris dans la matière, il est en même temps pris dans un système évolutif. Tant que donc, le Saint-Esprit se manifeste dans ce système évolutif où il y a aussi l'involutif, alors il agit en tant que destructeur-constructeur.

Dès que l'homme sort de ce système, qu'il sort de cette roue et qu'il entame tout simplement la voie et qu'il a grandi en tant qu'Esprit. Alors, le Saint-Esprit se déverse, c'est vrai, uniquement comme Grâce, Connaissance et Pouvoir. À ce moment-là, il agit tel qu'il est en Vérité.

Mais pour pouvoir initier les hommes jusqu'à arriver à ce plan, il doit détruire et reconstruire. Chaque fois, en gravissant l'échelle et en élargissant les barreaux, jusqu'à ce que l'échelle elle-même soit détruite en entier. Parce que chaque fois, c'est une illusion moins grande.

Je t'écoute.

Question 12 (retour liste 👆)

Quelle est le véritable sens du mot « péché » ? Comment devons-nous entendre une action qui se nomme « péché » ? Et comment l'homme doit comprendre cela, selon sur quel degré de spiritualité il se trouve ?

Réponse

Justement, là, dans ta phrase, tout le problème est contenu. La fin de ta phrase l'exprime tout en entier. Tout dépend avec quoi l'homme interprète ce qui est dit, même si ce qui est dit ne contient aucune nuance.

Pour cela, je vais te citer un exemple.

Imagine une source pure, claire, immense et étoilée. Autour de cette source vivent des hommes et des civilisations différentes. Chaque homme étant le résultat de ses expériences, de ses réincarnations, de ce qu'il a bien voulu faire comme effort ou pas. Donc, il est lui-même toute une structure et tout un conditionnement. Imagine son esprit, son esprit, comme étant justement le résultat de ses expériences et imagine-le comme un récipient.

Il se trouve que les hommes ont soif et ils connaissent l'existence de la source et ils y vont. Mais ils ne peuvent boire qu'avec le récipient de leur esprit. Alors, selon comment l'homme sera évolué, il ira à cette source avec un récipient plus ou moins grand. Il boira plus ou moins.

Il y a ainsi celui qui va s'approcher avec un dé-à-coudre jusqu'à celui qui va s'approcher avec une citerne. Mais le plus intelligent, comme je l'ai dit tout à l'heure, ne va pas être celui même qui va s'approcher avec une citerne par rapport à celui qui a un dé-à-coudre. Le plus intelligent, c'est celui qui se sera dégagé de toutes les conditions, de tous ces barreaux de l'échelle, même si c'est le barreau le plus grand, pour plonger lui-même dans la source et se gorger de la source et devenir une source. Il ne suffit pas d'avoir un grand récipient. Il faut n'être soi-même qu'un récipient.

Mais pour en revenir à ta question, la notion de "péché", à l'heure actuelle, il y a des mots qui sont usés, vois-tu ? Ce qui ne veut pas dire qu'il faut en créer de nouveau, parce que c'est forcément créer quelque part aussi une confusion. Et au contraire, expliquer un sens nouveau à un mot ancien, c'est quelque part même initier l'homme à avoir un autre état d'esprit. Parce que justement, c'est le libérer comme un serpent mue, c'est le libérer de sa vieille peau, de ses vieux concepts.

Donc il est très bon même d'employer les vieux mots qui sont chargés de vieux concepts, qui sont chargés de vieilles idées, piteuses, limitées, mesquines, si en même temps, c'est un support - puisqu'il faut aux hommes des supports pour les initier - si en même temps, c'est un support pour faire grandir l'esprit de l'homme.

À l'heure quand on utilise le mot de "péché", de quoi est-il question dans la parole et la bouche des maîtres ?

Un péché pour un maître, si on peut trouver une définition, c'est tout simplement un manquement aux harmonies célestes. Mais alors il faut définir ce qu'est un manquement aux harmonies célestes.

Un manquement aux harmonies célestes n'est pas un crime envers les harmonies célestes, non. Il y a un crime en quelque sorte envers les harmonies célestes lorsque l'homme connaît et qu'il fait en sorte de contrarier les harmonies.

Par exemple, j'ai cité récemment le cas pour ceux qui mangeaient de la viande. J'ai cité, alors qu'avant je n'insistais pas là-dessus, j'ai dit que cela était interdit, qu'il ne fallait pas. Et que manger un animal, c'était l'équivalent de manger son voisin. Et si je l'ai exprimé avec cette force, c'est justement pour faire comprendre à ceux qui savent, mais qui continuent à le faire quand même, qu'il y a un manquement à l'harmonie divine, aux harmonies qu'ils cherchent eux-mêmes.

Lorsqu'un individu veut gravir les plans de conscience, il faut qu'il se mette déjà à respecter les harmonies célestes, et non pas les respecter dans le sens où on doit y obéir, cela je l'ai déjà expliqué, mais pour tout simplement faire l'effet des vases communicants.

Si tu as un disciple sur la Terre qui vit en harmonie avec tous les principes de la création, que vous vous nommez des Lois, mais qui pour nous ne sont que des Principes pour maintenir la création. Si tu as un disciple qui vit en harmonie avec ces principes, automatiquement il s'immerge en eux, les principes et le disciple ne font plus qu'un, et à ce moment-là le disciple monte dans les plans de conscience, obtient tous les pouvoirs, et il peut ressusciter même les morts.

Ce qui départage l'homme vis-à-vis de Dieu et des forces divines, c'est qu'il vit à côté, il vit en séparation, et en plus non seulement il vit en séparation, mais en plus il commet des actes à l'encontre de ces harmonies-là.

Le respect de la vie est un principe essentiel.

Quelqu'un qui ne respecte pas la vie, même la vie d'un oiseau, ne comprend pas le monde, le principe même de l'âme du monde, du Sacrifice de Celui qui est votre initiateur pour maintenir le monde. Alors comment voulez-vous grimper jusqu'à lui pour être initié, si vous ne comprenez pas les principes mêmes de sa vie intérieure ? Vous n'avez jamais aucun point de contact, aucun lieu de rencontre avec lui.

Il faut respecter, mais quand je dis respecter, cela est un mot qui est faux. Et c'est pour cela qu'il m'est toujours très dur de divulguer aux gens comment avoir tel ou tel comportement. Pourquoi ? Parce que cela ne sert à rien de dire aux gens : "ne faites pas ceci, mais faites cela". Cela ne sert à rien. Pourquoi ? Parce que s'ils n'ont pas la grandeur d'esprit, l'ouverture d'âme, pour comprendre spontanément et d'eux-mêmes qu'ils ne doivent pas faire ceci mais faire cela, cela ne sert à rien de les contraindre, parce qu'à ce moment-là ils exécutent une bonne action, et n'ont en retour aucun bénéfice, parce qu'ils n'ont pas eu la compréhension intérieure, l'intelligence du cœur. Donc le plan de conscience en fait.

Si dès demain je devais dire, parce que j'aurais la possibilité de parler au monde entier, si j'interdisais à tous les hommes, en inventant n'importe quel prétexte, si j'interdisais à tous les hommes de tuer l'animal pour s'en nourrir, cela ne ferait pas avancer les hommes, cela ne leur enlèverait pas leur violence, leurs problèmes, même s'ils enlevaient ce péché de leur comportement, cela ne les ferait pas évoluer.

Alors tant pis, l'animal est là, non pas que nous continuons à le faire sacrifier ou que nous acceptons à ce qu'il soit encore sacrifié par l'homme, mais étant donné qu'existe dans la Nature même déjà ce principe. Regarde la chaîne alimentaire de la nature. Dans la Nature, à peu près chaque animal a un prédateur. Il existe donc dans la Nature elle-même ce principe de tuer un être vivant, non pas pour s'en nourrir comme fait l'homme, et c'est là le problème, mais ils s'en nourrit par principe pour créer un équilibre, car la Terre est un grand jardin, et Dieu a prévu que l'homme n'ait pas à s'en occuper.

Pour cela il a inventé toutes les autres créatures. Ainsi le bétail a pour travail, pour besogne, d'entretenir les champs et les plaines et les bois, et en même temps, par leurs excréments, il participe à l'alimentation aussi du champ, de la terre elle-même, et à l'entretien et au renouvellement. C'est pour cela que si vous retirez tous les bétails de la Nature, eh bien la Nature s'appauvrit.

Laissez les bétails dans la Nature et vous n'aurez pas à vous occuper de la Nature.

Tout a été fait pour que l'homme soit comme un Roi dans la Nature, pour qu'il n'ait à s'occuper de rien. Or l'homme intervient dans l'équilibre de la Nature !

Alors naturellement la Nature ensuite réclame son tribut, et l'homme doit s'occuper de ceci, défricher cela, mettre des engrais par-ci, faire ceci à cet endroit, parce qu'il a retiré la créature, l'animal, la bête, qui avait pour charge de faire ce travail. Donc, la Nature elle-même a ce cycle, a cette charge, a prévu la répartition de ces travaux sur les animaux.

Le problème c'est que si l'homme vit au stade animal, comme la plupart des gens. Lorsqu'ils sont centrés justement sur le plexus solaire, ils font partie, même si quelque part ils sont humains parce qu'ils pensent, parce qu'ils lisent, parce qu'ils inventent des choses, mais s'ils sont centrés là ils sont exactement comme des animaux. Et ceci non pas dans un sens péjoratif, mais tout simplement pour la comparaison de l'état d'âme et de l'état d'avancement.

Alors à ce moment-là, il est tout à fait acceptable, pour la hiérarchie, que l'homme se nourrisse de l'animal, parce qu'on ne peut pas lui demander autre chose, étant donné qu'il est investi par les principes primaires de l'âme, par le côté animal de l'âme, alors il exécute en fait les principes de la nature animale qui sont en lui, et qui veut que chacun s'entretue, et non pas pour se nourrir, mais entre autre pour se nourrir, pour préserver l'équilibre.

Là où justement il y a crime, comme je disais l'autre jour, c'est quand l'homme sait, et qu'il commet quand même.

Tant que l'homme fait partie des animaux, il n'y a pas de crime. Au contraire, la nature est là pour mettre tout à disposition de chaque créature, qu'elle soit humaine ou animale. De la même manière qu'il n'y a aucun crime à ce que le boa mange une chèvre, il n'y a aucun crime qu'un homme tue un agneau pour s'en nourrir à Pâques, si l'homme est animal.

Mais si l'homme commence à connaître Dieu, à faire des rituels en honneur de Dieu, à vouloir transmettre Dieu, à recevoir la parole de Dieu, à vouloir être son ami, à évoluer, alors s'il continue à agir avec les habitudes de l'homme animal, et l'homme animal est la majorité dans le monde, alors il y a distorsion.

Et c'est pour cela qu'à un moment donné, eh bien, certaines écoles ont inventé des dogmes pour, une fois pour toutes, faire exécuter aux gens ce dont ils voulaient en fait parler, ce qu'ils voulaient acquérir. "Si tu veux acquérir Dieu, tu ne peux pas manger sa créature."

Mais en même temps qu'il y a péché, il n'y a pas péché, parce que Dieu donne tout. Dieu donne dans un Sacrifice perpétuel de sa vie même. Donc d'après les grandes lois cosmiques, il n'y a pas de sacrifice à tuer un animal, c'est pour cela que les gens ne sont pas eux-mêmes sacrifiés. Parce que sinon ce serait le choc en retour qui les attendrait, s'il y avait quelque part un crime affreux contre les principes de la nature.

Mais quelque part il y a un crime. Parce que quand on prend un homme normal, qui s'intéresse même à des choses spirituelles mais qui reste assez normal parce que son plan de conscience n'est pas encore assez en harmonie vibratoire avec certains grands principes divins. Il comprend, il entend certaines choses mais cela ne vibre pas en lui vraiment.

Quand on prend cet homme et que tu descends dans son esprit, que tu deviens lui, tu en sors et puis tu rentres dans un disciple et tu deviens lui. Alors tu vois la différence et tu sens ce que je veux dire.

Quand je dis, il y a péché, en même temps, il n'y a pas péché.

Il n'y a pas péché parce que Dieu met tout à la disposition pour la vie et l'évolution de l'homme. Mais si l'homme veut être un disciple, alors il y a péché, parce que le disciple devient tellement Dieu lui-même, que pour sa propre survie il ne pourra pas sacrifier une autre vie. Au contraire c'est lui qui va se sacrifier pour la survie d'autres vies.

C'est pour cela que lorsque je vois des disciples qui arrivent vers moi, vers nous, qui réclament ceci, qui réclament cela, qui réclament l'ouverture de tel chakra, d'initiation à tel degré, qui s'efforcent avec des méthodes de méditation, qui s'efforcent avec des ascèses, avec des contrôles de la pensée, et que deux minutes après il ne ralentit pas s'il risque de tuer un lapin sur la route. Que deux minutes après, il n'hésite pas à prendre tous les insecticides possibles pour chasser des petites fourmis qui venaient simplement croquer quelques grains de sucre. Qu'il n'hésite pas par exemple à maltraiter, à blesser un animal ou même à le tuer. Et s'il a rendez-vous avec des amis pour faire une surprise partie, parce qu'il s'en permet une de temps en temps. Alors pour nous ce n'est pas un disciple. Certes il fait l'effort mais il n'est qu'un élève alors. Et on voit très bien les degrés justement d'après ses comportements.

Il y a ceux qui aspirent, et il y a ceux qui sont. Et parmi ceux qui aspirent il y en a beaucoup qui s'imaginent être. Ce qui ne veut pas dire que nous nous moquons d'eux, non. Mais nous disons simplement : "si tu aspires mon enfant, sois véritablement et fais toutes choses comme ceux qui sont déjà. Écoute la parole de ton initiateur, de ton messie. Et si tu veux être initié par lui, fais exactement ce qu'il te dit."

Mais la plupart des gens se disent : "si je sais ceci, si je fais tel rituel, si je participe à cela, si je suis gentil, si j'ai de bonnes pensées, si je fais ceci, cela, alors je ne peux qu'aller vers l'initiation." Erreur !

Il faut faire toutes ces choses, certes, mais il faut en même temps respecter la première des choses : la vie des autres. Et la vie des autres, qu'est-ce que c'est ? Ce n'est pas seulement la vie du voisin, c'est la vie de toutes les créatures, même celle de la fourmi.

Respect

Et respecter la vie des autres, et notamment la vie du voisin, eh bien c'est respecter aussi et accepter qu'il soit méchant, sans le juger, ni le critiquer, ni l'enfoncer.

Le respect ce n'est pas simplement se taire et ne pas médire. Le respect c'est regarder l'homme ou la créature, le connaître, l'accepter et lui sourire comme s'il était un Dieu radiant, et l'aimer quand même, c'est ça le respect.

C'est donner continuellement l'amour en fait.

Ce n'est pas seulement se retenir de quelques mauvaises paroles que un saut d'humeur aurait permis, non. Le respect c'est une intention du cœur, c'est un rayonnement de la foi, c'est une grandeur d'âme.

Il y a des gens qui se respectent certes, mais c'est une convention sociale. Et Dieu se moque des conventions sociales, ce n'est jamais la convention sociale, qui a initié l'homme. Par contre, si un individu essaie de se transformer alchimiquement, et quand on veut se transformer alchimiquement, c'est tous les comportements qui sont à réviser.

C'est le comportement de la pensée, c'est la tenue du corps, car la tenue d'un corps révèle beaucoup l'état psychique, l'état psychologique, l'état d'avancement et le plan de conscience de l'individu. Mais je ne veux pas entrer trop dans les détails à ce propos ce soir.

Tout est révélateur, c'est ce qu'il vous faut observer.

Alors observez-vous justement, pour faire le bilan : avez-vous tel tic, tel manie, tel réflexe, telle habitude, telle dépendance ? Examinez ça, notez-le, travaillez dessus.

Naturellement, personne ne va vous empêcher d'exercer ces choses, absolument pas, mais observez-les, notez-les et faites-en des mutations, si vous voulez vous développer et avancer.

Si simplement vous voulez connaître, savoir, vous divertir avec la spiritualité, comme si c'était un loisir, alors à ce moment-là, il n'y a pas besoin de faire cette analyse, de provoquer en quelque sorte cette mort quotidienne vis-à-vis de l'âme animale qui est en l'homme, de toutes les énergies involutionnaires qui sont en l'homme. Car il faut qu'elles meurent une à une, pour, comme dans le phénix, libérer le soleil radiant de l'âme.

Il faut que les énergies de la matière qui composent l'âme animale, qui constituent en même temps tous les instincts et la base de tous les pouvoirs, il faut que cette zone-là meure. Et cette zone-là meurt justement lorsque l'homme se libère de cette zone, lorsqu'il fait le nettoyage dans son plexus, lorsqu'il corrige son plexus, c'est par la même, qu'il nettoie et corrige son esprit.

Lorsqu'il commence à vivre donc à partir d'ici, au-dessus de sa ceinture, alors il peut commencer à être appelé disciple. Avant, il postule.

Je vous écoute.

Question 13 (retour liste 👆)

Dans un contact sur la messe il y a quelques temps, on avait parlé de la rénovation des textes. En fait, d'en retirer les termes usés comme on l'a dit tout à l'heure. Et on a rénové ici le texte. J'ai un rituel écrit. Est-ce que ce rituel est bon ?

Réponse

(pause, lit le texte)

J'en ai rien à dire là-dessus, sinon que je te conseille de revoir... Il n'y a pas plus de deux ou trois lignes qui sont concernées. Et cela ne veut pas dire qu'elles ont été mal transformées ou mal traduites. Non, absolument pas.

Tu peux en fait la laisser telle quelle.

Ce que je te demande, c'est de revoir ces deux, trois lignes pour qu'elles soient encore plus pertinentes, percutantes en fait dans l'esprit du public. Elles correspondent à des mots de pouvoir qui sont censés justement provoquer non seulement l'écoute chez l'assistant, chez le fidèle, mais en plus une certaine disposition d'âme.

Cela se passe au moment où le prêtre célèbre avec l'hostie, jusqu'au moment où il donne l'hostie. C'est juste une indication mais tu peux laisser cette chose telle qu'elle.

Car ce qui est à garder, comme tu l'as très bien compris, c'est juste, en fait, la charpente de l'Église. Vois-tu. il en est de même pour un homme. Tu lui enlèves ses os. Eh bien tout tombe, son corps ne tient pas, il ne peut pas agir. Tu gardes la charpente car en fait elle est invisible, elle ne se voit pas et elle n'est pas véritablement importante car ce n'est pas elle qui agit mais c'est à travers elle que tout peut agir. Parce que tout est fixé sur elle.

Alors si tu gardes la charpente, eh bien alors tu peux remodeler le nez. Tu peux changer la couleur des yeux, tu peux changer la bouche, faire une intervention en fait de chirurgie esthétique.

L'Église en a besoin, tu ne crois pas ?

Alors, petit chirurgien, tu as bien travaillé. Tu lui as fait une beauté plastique. Mais n'oublie pas de lui donner un petit côté en même temps de puissance. N'aie pas peur d'utiliser la puissance de l'Église. Car si tu es au cœur de l'Église, et que tu utilises la puissance de l'Église, tu es protégé, tu ne risques rien.

Question 14 (retour liste 👆)

Encore une chose, il y a un livre qui a été écrit, qui est peut-être le seul livre de l'on ait ici, de complet sur la science des sacrements, par Monseigneur <..tel>. Ce livre explique tout ce qui se passe dans l'invisible, enfin, tout... il explique pas mal de choses.
Est-ce que ce livre contient des vérités ou y aurait-il des choses à revoir ?
Qu'est-ce que vous pensez de cet ouvrage ?

Réponse

Vois-tu, l'homme que tu nommes était un vrai disciple.

Quelle que soit la réputation, les critiques ou le souvenir de ce que certaines personnes peuvent véhiculer. Un disciple est toujours un être très complexe, vois-tu.

Il faut un autre disciple. Et encore, faut-il que ce disciple soit du même rayon ou à peu près, ou alors soit spécialement réceptif et indulgent, car il existe des rayons qui rendent les disciples pas forcément indulgents.

Un disciple est très complexe parce qu'en lui se passe une véritable alchimie. Non pas simplement pour sa propre évolution, mais aussi pour l'évolution des autres. D'autant plus si la personne a des pouvoirs psychiques, comme c'est le cas pour cet être.

Tous les gens qui ont quelque part une activité psychique, sont assez incompréhensibles pour le commun des mortels. Non pas parce qu'ils sont très spéciaux, non, mais parce qu'ils sont régis par d'autres motivations.

C'est-à-dire qu'ils vont exécuter, à des moments où personne ne pensera faire telle chose, ils vont l'exécuter. À un moment, ils vont dire telle ou telle chose, alors que ce n'est pas en fait, d'après les autres, le moment. Ce qui fait que cela crée un climat d'incompréhension. Et dans l'incompréhension, toutes les critiques jaillissent.

Cet être-là était un vrai disciple.

Sa fonction vis-à-vis de la messe était une sorte de rénovation plus que de création, plutôt une rénovation. En fait, son désir était de retrouver la racine pure et claire de la messe.

En y intégrant tout le côté initiatique, que comportait la messe lorsqu'elle avait tout son hermétisme, lorsqu'elle était justement faite et lorsqu'elle a été donnée en tant que chose initiatique et hermétique aux apôtres.

Lui étant donné qu'il était un vrai disciple et qu'il le savait, mais je ne vais pas vous dire son niveau, cela n'a pas d'importance dans le discours. Il espérait retrouver exactement les clés qu'avait donné le Christ à son disciple préféré en tant que clef hermétique.

Et lorsqu'il décrit justement ce qui se passe en tant que phénomène invisible dans la messe, il essaye de décrire, de donner en tant que symbole, ce qui était le fondement de l'enseignement hermétique de la messe.

Il a rénové la messe, mais en même temps il a voulu donner un enseignement à propos de la messe. Mais comme il n'était pas prétentieux ni fier, il ne voulait pas être même un guide vis-à-vis des hommes. Il voulait simplement propulser les lumières, dégager les lumières. C'était un grand défricheur. Et cela allait avec ses énergies.

Il ne voulait pas être le premier, le distributeur de ceci, de cela, le promoteur de ceci, de cela. Non.

Alors il a composé, ou plutôt il a catégorié les phénomènes, pour que les initiés futurs qui s'intéressent à ce rituel, d'après les phénomènes, tirent les symboles afin de retrouver tout l'hermétisme de la messe.

En fait ce livre, ce n'est pas une bande dessinée de la messe, ou un illustré de la messe, comme certains pourraient le croire. Parce qu'il y en a beaucoup qui peuvent lire ce livre en se disant : "eh bien pour une fois il y a quelqu'un qui va me raconter tout ce que je ne vois pas. La prochaine messe, je pourrais me faire mon film. Tiens, à ce moment, tel ange descend. Tiens, il lève le bras, alors cela veut dire que tel séraphin arrive.
Ah, puis il fait tenter la cloche. Ah, cela veut dire que cosmiquement, les anges chantent, ou l'orgue céleste se met en route."
Et ainsi les gens se disent, "je vais lire le scénario de la messe".

Il ne faut pas le prendre de cette manière, et il faut que lorsque tu le recommandes aux gens, que tu les mettes en garde contre cette attitude.

C'est un livre, en fait, qui relate de manière simple et symbolique l'hermétisme de la messe. Mais c'est à l'initié de savoir quelle créature, quelle couleur, quel symbole, quel phénomène correspond à tel ou tel plan, à tel ou tel phénomène réel, initiatique.

Dans les écoles ésotériques, ou dans les sociétés à rituels, justement c'est ce qu'ils font. Et à la base d'un geste, ils expliquent un symbole, expliquant lui-même un principe cosmique. Et ainsi ils arrivent à donner tout un enseignement occulte, à partir d'un rituel.

Lui, c'est ce qu'il a voulu faire, sans vraiment le faire.

De une certaine manière, il proposait, et c'est à l'initié de comprendre. Car en tant que disciple, il savait très bien de quelle manière s'adresser aux disciples.

S'il avait fait le contraire, cela voudrait dire qu'il aurait mis la science des disciples à la portée des profanes. Or, agissant de cette manière, il fait tout simplement un recueil des symboles pour que l'initié ait quelque part un repère pour pouvoir comprendre davantage.

Je t'écoute.

Question 15 (retour liste 👆)

Lors de la messe, le prêtre écarte les bras à la manière du Ka égyptien. Ce geste, je ne le ressens pas, et je préfère faire le geste plus ancien, c'est-à-dire le geste comme le peuple juif le faisait. Avoir les bras légèrement à la hauteur des hanches, avec les avant-bras légèrement écartés et la paume des mains ouvertes.
Est-ce que ce geste est plus symbolique, a plus de force de réception que celui que normalement nous devrions faire ?

Réponse

Vois-tu, étant donné que chaque geste correspond à une vibration, comme je te l'ai dit, il vaut mieux respecter la structure existante.

Maintenant, si absolument tu ne ressens pas le geste, plutôt que cela te ferme au moment du rituel, ou que cela te mette dans un état de doute, ou pas bien vis-à-vis de toi-même, dans un mauvais état de confiance. Alors, étant donné que les deux gestes signifient la même chose, sauf que ce n'est pas tout à fait le même courant qui est appelé. Parce que selon la position des bras, c'est plus ou moins un courant cosmique ou tellurique qui est appelé. Mais cela n'a pas vraiment d'importance, en ce sens que le tellurisme lui-même est alimenté par le courant cosmique. Le courant cosmique perçant la planète et composant son tellurisme.

Donc cela n'a pas véritablement de l'importance, puisqu'en plus, les deux courants sont utilisés dans la messe, et hors de la messe, dans la vie normale du disciple et même du profane. Donc, pour cela, je ne dirais pas qu'il y a grande importance, mais efforce-toi encore quelques temps avec le geste traditionnel. Mais il ne faut pas rompre l'harmonie d'une messe.

Alors, étant donné que les gestes sont à peu près équivalents, fais celui que tu ressens le mieux.

Question 16 (retour liste 👆)

Est-ce que l'étole a une importance ou peut-on supprimer l'étole ?

Réponse

Vois-tu l'habit, l'habit non seulement du prêtre, du curé, mais de tous les autres qui constituent l'Église est important. Il est important sur les trois plans, comme le chapeau du pape d'ailleurs.

D'abord, il constitue l'uniforme. Et quand un homme porte un uniforme, étant donné sa constitution psychologique, cela le centre immédiatement, cela le conditionne d'une certaine manière à occuper véritablement son poste.

C'est le phénomène de l'esprit qui est ainsi, c'est le phénomène de la psychologie.

Tu prends, par exemple, un soldat. Dès que tu lui mets son uniforme, il va être plus soldat que s'il s'imaginait être un soldat. Le fait même de l'uniforme conditionne son esprit et il va agir, réagir, penser comme un soldat. Tu lui enlèves son uniforme, tu lui mets des vêtements civils, eh bien il va redevenir civil. Il en est de même pour les différents postes dans l'Église ou dans n'importe quel autre rituel. Le fait d'avoir des vêtements différents, non pas que cela soit vibratoirement très important, mais cela contribue à conditionner l'homme.

Parce qu'il faut tellement frapper sur la tête de l'homme pour qu'il accepte ceci, pour que vraiment il exécute cela, pour que vraiment il soit cela. Alors le fait de lui donner un uniforme, de lui donner un nouveau nom, un nouveau baptême, tout cela le conditionne à être quelque chose et à être notamment ce qu'il doit être pendant, par exemple, un rituel.

Maintenant, il y a certains composants de l'habit, de l'officiant pendant la messe ou les rituels qui sont absolument importants et qu'il ne faudrait pas changer. Certaines parties de l'habit en effet, notamment par exemple la longueur de l'habit. Il ne faudrait pas par exemple qu'un jour le prêtre se mette à faire ses messes en complet veston.

Pourquoi ? Même s'il a toutes les croix, même s'il a le col du prêtre. Parce qu'à ce moment-là, le vêtement ne correspond plus à la vibration à cause de la couleur et parce que lui-même, le vêtement n'est plus en contact avec le sol. Alors que le prêtre, comme tous ceux qui officient, doivent être en contact avec le sol.

Cela est vrai et en même temps cela n'est pas vraiment important.

Parce que si tu prends un individu qui est puissamment développé, parce qu'il est arrivé à un degré tel d'initiation, qu'il est lui-même le calice, alors tu pourras lui faire faire la messe en maillot de bain ou en n'importe quoi d'autre, cela va fonctionner. Mais dans la mesure où on n'a affaire qu'à des disciples et non pas à des maîtres, alors il faut s'entourer d'un tas de conditionnement pour attirer l'énergie, la condenser, l'expédier, la faire agir.

C'est pour cela que toutes ces choses vis-à-vis d'un maître sont importantes et ne le sont pas. Et c'est pour cela que sans cesse tous les rituels sont renouvelés, pour renaître sous une forme différente, alors que tous les mêmes éléments continuent à être utilisés.

L'eau, comme tu l'as cité tout à l'heure, l'encens, le feu, les bougies, tout cela constitue toujours et pour l'éternité le rituel.

Mais chaque fois la forme et la formule est différente parce que l'homme, lui, à chaque Ère est différent.

Pour l'ère des poissons, il fallait ce rituel pour cette civilisation-là et ce peuple-là concerné.

Et toutes les conditionnements étaient prévus, toute la structure a été prévue par rapport au développement des disciples en vie et en incarnation pendant ces 2 500 ans et par rapport aussi aux fidèles, donc à l'action d'évolution à faire sur les gens.

Tout cela immédiatement dresse, comme dans un ordinateur, toute une liste de conditions et d'exigences et de besoins.

Alors immédiatement, le nouveau messie, le nouvel initiateur, sait tout de suite ce qu'il doit faire comme rituel, ce qu'il va devoir prendre comme condition, comme instrument, de quelle manière il va devoir réaliser tout cela.

Et plus tard, il y aura un rituel tellement dépouillé qu'il y aura tout simplement besoin de penser à la chose, de penser à la flamme, de penser à l'encens, de penser... Mais l'homme saura tellement développer que le simple fait d'émettre la pensée, cela va matérialiser la chose en tant que phénomène invisible naturellement, pas phénomène visible.

Mais cela agira donc d'autant plus fort que la chose sera produite sur un plan invisible, à l'endroit même où est la source de la Vie et où se trouve l'homme en tant que corps éthérique, et chakras, etc.

Mais il faudra encore longtemps pour atteindre ce stade-là, encore longtemps. À cette époque-là, ils auront retrouvé la flamme vivante et elle ne partira plus des temples et elle n'aura besoin de rien pour brûler. Elle sera tellement alimentée par l'Amour et la Science des disciples et des initiants en présence que eux-mêmes seront les mèches en quelque sorte, les réservoirs alimentateurs de la flamme éternelle.

Je t'écoute.

Question 17 (retour liste 👆)

Pour un homme qui se consacre à la prêtrise, ou même pour un prête, quels sont les chakras sur lesquels il doit plus travailler, de manière à ce que la force du Christ puisse mieux passer à travers lui et être distribuée aux fidèles ?

Réponse

Le chakra essentiel pour tous les rituels, que ce soit celui de la messe ou ceux considérés comme plus occultes d'autres sociétés, c'est le chakra du cœur en premier.

Parce que par le centre cardiaque s'écoule une multitude de vibrations, c'est là le point de rayonnement en quelque sorte.

Quelqu'un qui n'a pas le chakra du cœur assez ouvert pour permettre ce genre d'alchimie quand il y a un rituel, va recevoir de l'énergie mais ne va pas pouvoir la rayonner, la transporter à l'entour. Or dans la messe, c'est encore plus qu'ailleurs une exigence puisque la messe a pour but de rayonner sur les fidèles, de porter la lumière sur le peuple. Donc encore plus dans le rituel de la messe, il faut avoir des prêtres qui sont bien développés au niveau du centre cardiaque.

Donc conseille-leur les méditations sur le cœur, les méditations du maître dans le cœur.

Mais en même temps que tu leur conseilles cela, on ne peut pas ignorer l'état latent de leur chakra. Si tu as affaire à quelqu'un qui n'est pas du tout développé à cet endroit-là, eh bien tu auras beau lui donner à faire la méditation et il n'arrivera à quelque chose de valable que peut-être dix ou vingt ans plus tard. Et en attendant, l'énergie de sa méditation va être développée, engagée à travailler à l'endroit où se trouve son blocage et son problème.

Donc en même temps que tu donnes l'indication, tu ne vas pas pouvoir provoquer l'ouverture chez les gens ou leur faciliter l'ouverture, parce que tu leur auras indiqué l'endroit où ils doivent méditer. Tout dépend de l'individu que tu as face à toi.

Et c'est éternellement le même problème : tout dépend de l'homme.

Maintenant si tu as affaire à quelqu'un qui est suffisamment développé déjà sur ce plan-là, tu peux quand même lui conseiller la méditation, parce qu'à l'heure actuelle les disciples en présence ne sont pas encore suffisamment développés sur ce plan-là.

Il reste toujours quelque part un pétale à ouvrir dans ce chakra, une activité supérieure à y mettre. Ce n'est jamais pour rien en quelque sorte que l'on médite sur ce chakra même s'il marche déjà.

Et si véritablement à force d'exercice ce chakra se met à bien fonctionner, à bien rayonner, à bien capter, alors les feux seront transférés au niveau du troisième œil, même si l'individu médite sur son centre cardiaque. Et dès qu'il va sentir son troisième œil être concerné par l'énergie, alors, intuitivement, il va déplacer sa visualisation et sa concentration sans que tu aies besoin de le lui dire.

Parce que sitôt que là, cela commence véritablement à fonctionner, l'individu a l'intuition de l'exercice qu'il doit faire au moment où il se met en prière ou en méditation.

Il a l'intuition.

[...]

Il y a en Orient un yoga qui correspond justement à cela. Parce qu'en Orient - non pas qu'ils étaient plus avancés que le peuple occidental actuel - mais en Orient, il y a eu, à une époque très reculée, l'existence d'initiés extrêmement avancés, supérieurement développés. Parce qu'en fait, ce peuple-là, était à l'origine les initiateurs de l'humanité.

En ceci, je m'explique.

Il est question dans l'histoire d'un peuple venu d'ailleurs qui a donné à l'homme le mental et, quelque part, la semence de la Foi. Ainsi que le premier temple, le premier rituel, le premier enseignement.

A l'époque de l'arrivée de ces gens, les civilisations diverses existaient déjà. C'est-à-dire les différentes races étaient déjà en présence. Mais la race qui semblait la mieux développée, la plus réceptive était justement ce peuple là-bas. Ce peuple de l'Inde.

Et cela a représenté, ce pays a représenté, donc, le point focal de l'intervention de ces êtres venus d'ailleurs. Appelé aussi les Seigneurs de la Flamme.

Et c'est depuis, d'ailleurs, qu'ils ont décidé d'y installer une forme de quartier général ou plutôt de point de croisement pour les différentes hiérarchies des mondes invisibles et visibles. À l'endroit où ils ont commencé en premier à parler et à initier, ils ont aussi construit pour l'éternité, pour tout l'avenir de la planète, leur grand centre d'initiation, leur grand centre de rencontre.

Ce qui fait que le peuple, depuis toujours, détient l'ensemble de la connaissance. Mais naturellement, avec le temps, elle a été transformée, retraduite, un petit peu déformée. C'est pour cela que leur connaissance contient tous les rayons.

Et qu'un être qui va en Orient peut trouver, quel que soit son rayon, un yoga qui lui correspond et qui est absolument performant et qui va jusqu'à l'essentiel, même scientifique, de l'explication de l'univers.

Alors qu'en Occident, vous ne détenez pas cela encore. Pourquoi ?

Vous ne le détenez pas encore parce que l'Occident est une civilisation toute neuve. Une civilisation parmi tant d'autres qui a été développée en cours de route, au cours justement de ces différentes Ères.

Il faut comprendre que lorsqu'ils sont venus, ils ont tout donné, une bonne fois pour toute, au temple et que cela a été gardé pendant des millénaires par des initiés très choisis. Initiés qui ont ensuite distribué par certaines paraboles, certains autres enseignements, certains autres guides, qui ont distribué de manière à rendre les choses plus accessibles à d'autres profanes. Et ainsi de suite jusqu'à ce que cela se soit répandu dans le monde entier. Prenant ainsi, ensuite divers aspects. Parce que, se filtrant, étant coloré, par les diverses cultures.

Mais à l'origine tout part de là et tout continue à partir de là-bas.

Donc cela correspond, pour revenir au chakra qui nous intéresse, cela correspond au rayon 6, le rayon de la dévotion, qui constitue bien l'Ère passée, qui constitue bien l'église en plus.

C'est quelque chose que je voulais te dire en passant.

Je vous écoute.

Question 18 (retour liste 👆)

Dans la Bible, il est décrit qu'après le Déluge, l'homme commençant à se nourrir d'animaux. Or, dans un écrit de l'évêque Bossuet, il mentionne qu'effectivement la grande force divine a permis à l'homme de se nourrir de chair d'animal, parce que les végétaux n'avaient plus la même énergie qu'ils avaient avant le Déluge.
Est-ce que cette explication, que c'est la première fois que j'ai lue dans un écrit d'un évêque, a-t-elle une raison d'être, a-t-elle une raison valable et ésotérique ?

Réponse

Dans l'explication littérale, non, pas vraiment. Mais il a quand même réussi à soupçonner la vérité.

Il ne faut pas oublier que le Déluge a été un grand renversement de la situation, une sorte de redémarrage du monde. Mais pas redémarrage forcément pour un meilleur monde, simplement une transformation. Un renouvellement ne veut pas forcément dire "un meilleur".

Une révolution n'amène pas forcément un meilleur roi ou un meilleur président. Cela amène un autre état de choses.

Lorsqu'il y a eu le Déluge, ce grand bouleversement de la nature, l'homme qui survivait, la masse survivante à ce moment-là, n'était pas la masse la plus initiée justement, c'était la masse qui constituait plutôt le côté animal de l'humain.

C'était l'humain animal en fait, régi par les principes primaires de la Nature. Un être tout mené par les principes de la Nature, comme l'animal est tout mené par les principes de la Nature.

Alors n'ayant plus de guide, n'ayant plus de structure, n'ayant plus de recours non plus vis-à-vis d'une quelconque justice, qu'elle soit humaine ou divine. Alors il s'est mis à survivre et a établi des moyens et une tradition de survivance, comme un animal peut les établir lui-même.

Quand un jaguar a faim, il se précipite sur l'antilope. Il ne se préoccupe pas si cela lui est permis par la Nature, si cela est un principe divin ou pas.

Quand l'homme-animal a eu faim et qu'il s'est trouvé seul vis-à-vis et face-à-face avec une Nature déchaînée dans sa violence et dans sa justice, alors il s'est nourri avec ce qu'il y avait de plus accessible.

Et pourquoi les végétaux et les fruits étaient moins destinés à la nourriture à cette époque-là ? Non pas parce qu'ils n'y en avait pas, non pas parce qu'ils étaient rares, mais d'une certaine manière, la Terre étant tellement bouleversée par son changement qu'il était dur de cultiver.

Et l'homme est avant tout un jardinier s'il veut se nourrir, à moins qu'il ne devienne tellement harmonieux que la nature lui produise en grande abondance tout ce qu'il lui faut. Mais tant qu'il n'est pas en Harmonie Divine, ni même en harmonie avec la Nature réelle et initiatrice, alors il doit tirer son pain du sol. Et c'est un commandement qui est écrit dans la Bible, rappelle-toi :

"Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front."

Parce que justement, si l'homme n'est pas suffisamment en harmonie avec la Nature...

La Nature réelle, si elle produit un fruit, elle peut en produire dix mille. D'où vient donc la limite ? Uniquement des émanations de l'homme, de ses formes pensées qui oblitèrent la Nature, qui empêchent la Nature de produire davantage pour que son enfant soit content.

C'est comme si une maman qui avait dix mamelles avait un lait immense et généreux à donner, mais l'enfant qui court sur son ventre se dit : "Non je ne veux pas de cette mamelle !", et puis il la coupe. "Non, je ne veux pas de cette mamelle", et il la coupe. Et il en tète une finalement, puis il se dit : "oh mais ce lait n'est pas si riche, il faut que je produise le mien !"

Alors à ce moment-là, que lui dit la mère ?
"D'accord, mais alors tu tireras le lait de ton propre sein."
Et alors Dieu lui a dit la même chose : "tu gagneras ton pain à la sueur de ton front". Et depuis, c'est une institution sur la Terre, une institution même sociale.

Donc à l'époque de ce grand bouleversement, il était très difficile de pouvoir cultiver. Il n'était pas difficile de se nourrir, non absolument pas, car il existait encore des végétaux tout autant, la nature donnait encore du fruit tout autant. Il était quand même possible de cultiver, mais il fallait un petit peu plus d'efforts.

Et l'homme s'est dit : "tiens, c'est plus facile de sacrifier la belle perdrix, et avec la flamme de la faire rôtir. C'est plus facile d'aller pêcher la truite, et avec la flamme de la faire cuire." Il trouvait qu'il gaspillait moins de temps, plutôt que de se fatiguer, à défricher le sol, à créer des irrigations pour évacuer l'eau, et bien d'autres choses, et tous les éléments de la Nature, comme tronc d'arbre, branchage, qui avaient été entraînés.

Il disait : "c'est un trop gros travail !"

L'homme est très fainéant, tu sais. On ne peut le faire travailler qu'à moyen de lui mettre les plans de survie, de lui donner donc faim, ou alors de lui promettre de l'argent. À cette époque reculée, l'argent ne l'intéressait pas, ce qui l'intéressait, c'était la survie et la loi du moindre effort était de tuer.

Voilà la raison en fait.

Conclusion (retour liste 👆)

  • Pour conclure pour terminer ce magnifique contact. Est-ce qu'on pourrait parler des sonneries et des cloches ?

Les sonneries et les cloches sont très importantes dans la messe, comme l'est tout instrument et tout élément.

La sonnerie et la cloche que représente-t-elle ? Elle représente le son.

En fait, on a besoin de la cloche uniquement pour produire le son. Le son lui-même est quelque chose qui produit un effet vibratoire, à l'entour, dans le corps éthérique, aussi bien des assistants.

Le son provoque une décharge éthérique qui va depuis le corps des assistants, depuis le corps de l'officiant, jusque dans les hautes sphères. Et à ce moment-là, comme toutes les correspondances par rapport aux instruments utilisés, à ce moment-là, ce sont justement les créatures du son qui sont appelées et toutes les énergies correspondant aux différents sons.

Dans un rituel, tout est utilisé.

Tu as le son, les divers éléments comme l'eau, le feu, l'encens, l'huile ou le sel, selon l'acte spécifique à faire. Et il y a en plus le son, les couleurs.

Les couleurs elles-mêmes étant utilisées lorsque tu couvres l'autel et lorsque le prêtre s'habille ou lorsque les officiants s'habillent.

Selon l'alchimie des couleurs, des sons, des énergies, selon l'alchimie des différentes hiérarchies à opérer, pour créer en fait un état vibratoire sur la Terre pour les hommes, eh bien il faut réunir tous ces aspects-là.

Les cloches, donc, introduisent le son dans le rituel et en même temps appellent les hiérarchies du son. Cela provoque en plus sur l'individu lui-même, s'il est assez développé, une excitation, soit de la glande pinéale, soit du chakra. Selon la personne, cela peut débloquer le plexus solaire ou exciter dans son action le chakra cardiaque. Et cela place en même temps l'individu dans une forme d'alignement, mais psychique celle-ci.

Car chaque élément en plus a une résonance même jusque dans le physique, aussi bien des assistants, pour ceux qui sentent, que du prêtre.

Par exemple, l'encens, on en a parlé tout à l'heure par rapport à son action, mais il y a aussi une action sur le prêtre lui-même, qui est de dégager son propre corps éthérique, de sanctifier son propre corps éthérique.

Tout ce qui se fait sur l'autel, dans le temple, se fait aussi dans le corps et dans l'âme de l'officiant, parce que l'officiant est un temple à part entière. Comme l'autel est l'autel, lui-même aussi est un autel.

  • Nous vous remercions.

Date de la conférence : 24 09 1986

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