Nous vous saluons.
Voici la première question.
On nous demande de quelle façon peut-on consulter la mémoire collective ou les Archives Akashiques de l'Univers ?
La consultation auprès de l'Akasha est un phénomène constant entre justement le Ciel, ou cette partie du Ciel que l'on appelle Mémoire, et le subconscient ou l'inconscient collectif de l'humanité.
C'est-à-dire qu'à chaque instant, en fait, vous vivez d'après une partie ou un certain degré de l'Akasha ou inconscient-subconscient collectif.
De la même manière que l'astral est sectionné en plusieurs degrés ou parties comme nous en avons déjà parlé, l'Akasha lui-même est aussi sectionné. Ce qui fait que, de la même manière qu'existe un bas-astral, il existe un Akasha de bas degré, existe un Akasha de degré moyen et un Akasha de degré supérieur.
C'est un peu la substance mentale de l'humanité.
Un endroit où la substance mentale des guides, des maîtres, des esprits, plus ou moins bien intentionnés, de tout ce qui est hiérarchie, plus la substance mentale de toute l'humanité en évolution, se rencontrent et forment, dans une certaine partie de la substance éthérique et astrale de la Terre, ce que vous appelez les Mémoires Akashiques.
Car il ne faut pas oublier qu'avant tout, un acte, une pensée, sont des substances et se réduisent et s'expliquent avant tout comme substances, que l'on peut appeler aussi onde ou rayonnement, ce qui revient au même. Si donc, on considère toute pensée comme une substance, tout acte, tout geste comme un rayonnement, il faut bien penser que quelque part cette substance va être enregistrée et va rester en son royaume en quelque sorte.
C'est ce qui compose l'Akasha. Car comment définir l'Akasha si ce n'est pas, tout d'abord, en définissant sa nature. On ne peut pas aller vers l'Akasha sans comprendre d'abord sa nature. Et la nature de l'Akasha, c'est la substance globale de toutes les intelligences humaines et non humaines de la Terre, aussi bien que des autres univers.
Ce qui fait qu'à un moment donné, si, par exemple, une hiérarchie d'une quelconque planète lointaine décidait, sur l'ordre de la hiérarchie terrestre, d'avoir un certain rôle à jouer sur la Terre dans son évolution. À ce moment-là, il faudrait que cette hiérarchie puisse se construire, dans l'Akasha de la Terre, une forme de sas. Un endroit où entreposer ses données, pour que l'humanité puisse régulièrement, avec les cycles, en être arrosée. Comme une pluie tombe sur un continent.
Tout se passe en fait par l'intervention de l'Akasha. Que ce soit dans un mouvement d'évolution ou d'involution, comme font les Maîtres lorsqu'ils veulent venir instruire les humains. Car dans le phénomène de l'instruction, il y a de l'involution. Ce qui ne veut pas dire l'enseignement descendant sur la Terre devient obscur, mais le fait qu'il descende utilise les énergies de l'involution.
Donc l'Akasha, c'est une sorte de point-rencontre absolument nécessaire. Sans cela, il n'y aurait pas de continuité dans l'évolution de l'homme, parce qu'il n'aurait pas de mémoire, il n'aurait pas de fil d'Ariane. Depuis le premier jour où il a gratté un silex, jusqu'à ce fameux jour où ils deviendront tous des Maîtres, il faut un fil d'Ariane.
Et quel est ce fil ? Il est dans la conscience. Car, comme je vous l'ai dit mille fois, toute l'évolution se situe, c'est un grand voyage dans la conscience, à l'intérieur même de la conscience. Donc il faut qu'il y ait une continuité. Et cette continuité, elle n'existe pas en elle-même.
Pour qu'elle existe, il faut créer un centre de données où stocker, en quelque sorte. Il faut une mémoire, exactement comme dans un ordinateur. Et ainsi, à chaque fois, la race imprime ses données. La personne imprime ses données et les retrouve à chaque naissance, les sublime aussi à chaque naissance, mais les retrouve. Elle travaille donc sur un terrain, sur quelque chose de concret.
S'il n'y avait pas d'Akasha, eh bien l'homme aurait sans cesse, à chaque vie, tout à redécouvrir, jusqu'à l'alphabet lui-même. Or, la mémoire existe. Comme je vous l'ai précisé il y a quelques temps, tout est grâce à la mémoire. Toute l'évolution s'est faite grâce à la mémoire. En partie, elle peut sembler freiner l'évolution. Car il y a des dangers à trop vivre de par la mémoire, donc dans le passé. À avoir donc un comportement rétroactif au lieu d'avoir un comportement évolutionnaire. Mais nous en avons déjà parlé, je laisserai ça de côté.
L'Akasha, c'est donc une immense banque de données qui contient tout, depuis le balbutiement du premier homme, le battement d'ailes du premier oiseau, la formation du premier gaz sur la Terre, du premier atome, jusqu'à la fin des temps.
C'est le livre ouvert de la Terre.
Donc, comme vous voulez aller lire dans l'Akasha, il faut que vous vous situiez vous-même par rapport à l'Akasha que vous voulez justement consulter.
Il y a beaucoup d'êtres qui consultent l'Akasha et souvent pendant la nuit, mais ils consultent un Akasha qui n'est pas bon. Parce que, comme je vous l'ai dit, il y a plusieurs degrés.
Inconscient Collectif - bas Akasha
Il ne faut pas trop aller dans l'Akasha que nous appellerons, pour se faire comprendre, l'inconscient collectif, et où, justement, il est si facile d'automatiser les gens.
Nous avons déjà expliqué que l'homme vit en grande partie par rapport à son inconscient et pas par rapport à son côté objectif, sa conscience objective. Il vit surtout, pour l'instant, d'après son inconscient. C'est pour ça qu'il est influençable, manipulable, qu'il vit parfois avec des gestes automatiques, qu'il ne sait pas ce qu'est La Liberté, qu'il accepte telle ou telle idée, qu'il accepte tel ou tel sacrifice, même au péril de sa vie, comme il se passe pendant les guerres, qu'il accepte telle ou telle idée, alors qu'au fond de lui, finalement, quand il réfléchit, cela ne lui plaît pas trop, mais poussé par une force venue d'on ne sait où, il accepte.
Tout ça, c'est la force de cet Akasha, la force de l'inconscient collectif. Et l'inconscient collectif, c'est la basse zone de l'Akasha.
Alors il faut se sortir de ce niveau-là.
Les gens qui vivent toujours en relation avec ce bas degré de l'Akasha font partie, comme je vous l'ai dit mille fois, de la masse. Et il faut au contraire sortir de cette masse.
En fait, depuis votre premier souffle jusqu'à votre dernier souffle, vous vivez et vous vous mouvez à l'intérieur de l'Akasha lui-même. Tout dépend à quel degré de l'Akasha, soit de la Conscience Universelle, vous vivez.
Conscience Universelle
Si vous vivez sur un degré de la Conscience Universelle endormi, vous êtes alors dans l'inconscience. Vous êtes automatique. Vous êtes proche de l'animal, sans que cela soit péjoratif, bien sûr, vous comprenez ce que je veux dire.
Mais plus vous vous éveillez et plus vous êtes en contact avec l'Akasha supérieur. Et à ce moment-là viennent justement les inspirations, les fortes intuitions, les prémonitions. C'est lorsque vous êtes en contact avec cet Akasha moyen-supérieur.
Parce que comme je l'ai dit mille fois, d'où vient la voyance ? D'où viennent les arts ou les dons de ce type-là, la vision, les visionnaires que l'on retrouve aussi bien dans toutes les parties de l'art que dans les dons paranormaux ? C'est, justement, parce qu'à un certain moment, l'homme arrive à basculer à un degré supérieur de cette Mémoire Universelle. Vous pouvez aussi l'appeler Conscience Cosmique, c'est comme vous voulez.
L'homme a l'habitude de tout structurer et de donner des noms aux différents aspects pour mieux comprendre. Parce que s'il ne comprend pas, il a l'impression de devenir fou. Alors autant systématiser.
En fait, qu'est-ce que l'Akasha ?
L'Akasha n'est rien d'autre que la Conscience Cosmique elle-même. Mais la Conscience Cosmique dans un autre aspect et dans un autre rôle : un rôle de mémorisation pour l'évolution de l'humanité.
Pour ce qui est du plan technique, comment contacter l'Akasha ?
Alors je vous dirais que cela dépend d'abord de votre talent personnel. Ça c'est un fait. Mais tout homme qui a le cœur pur et qui se met dans une relaxation suffisamment profonde, durable. Car il y a beaucoup de relaxations qui ne sont pas durables chez les humains. Il faut pouvoir la maintenir suffisamment longtemps pour entrer dans une sorte, je ne dirais pas de sommeil car il ne faut pas, mais dans une sorte de doux souffle intérieur. Un peu comme si vous "planiez", comme vous dites. Et, à ce moment-là, c'est pour ça qu'il ne faut pas dormir car à ce certain moment, il faut envoyer avec l'esprit clair "La Question" qui vous intéresse et rester à l'écoute. Et l'inspiration, l'intuition qui peuvent venir à ce moment-là seront les réponses de l'Akasha.
Alors ce que je ne veux pas, c'est que dès demain vous vous mettiez à contacter l'Akasha de cette manière. Car pour pouvoir contacter l'Akasha, comme pour pouvoir contacter n'importe quoi ou n'importe qui d'autre, il faut avoir l'intention pure.
Intention pure
Tout dépend avec quelle main vous allez prendre la part du gâteau. Si vous avez les mains sales, le gâteau que vous mangerez sera sale et risque même de vous rendre malade parce que vous y aurez mis vos propres microbes.
Il faut absolument que l'homme apprenne d'abord à se nettoyer, à se purifier, à clarifier ses intentions.
Plus ses intentions seront claires, positives et humanistes, et plus il aura de facilité d'accès, que ce soit avec un Guide ou avec l'Akasha, ou avec Dieu le Père, ou inventez qui que ce soit d'autre, ça m'est égal. Ce qui compte, c'est votre pureté intérieure.
C'est pour ça qu'il ne sert à rien que je vous donne une méthode pour arriver à telle ou telle technique, pour faire advenir en vous tel ou tel phénomène paranormal. Non, c'est une erreur ! Je n'amuse pas mes amis et mes frères avec des feux follets.
Par contre, si vous avez la patience, le courage, l'authenticité de regarder en vous et de faire du propre, alors vous n'aurez même pas besoin d'avoir une démarche pour contacter l'Akasha ou un Guide. Le branchement se fera automatiquement.
Pourquoi ?
Parce que vous êtes déjà branché avec l'Akasha, avec les esprits, avec tous les guides du monde, vous êtes déjà branché. C'est ce que vous ignorez. Comme vous êtes déjà vous-même une divinité et c'est ce que vous ignorez.
Il faut rendre ce lien vivant. Il faut rendre ce lien actif. S'il faut le rendre, cela veut dire qu'il ne l'est pas. Pourquoi ne l'est-il pas ? Il est obstrué par tous les voiles dont j'ai si souvent parlé. Alors comme Salomé, déshabillez-vous, comme je vous ai dit mille fois, et dites-le aussi autour de vous.
Ce qui compte toujours, quelles que soient vos questions... Que vous venez me poser et auxquelles je réponds, comme on répond à des enfants en fait. Parce que, comme je vous l'ai déjà dit, les questions ne m'intéressent pas. Pas du tout. J'ai autre chose à faire qu'à répondre à des questions en fait, ça ne m'amuse pas du tout. C'est un acte pitoyable même. Mais pourquoi est-ce que je réclame des questions ?
Parce que l'esprit humain est tellement vagabond, que s'il ne vient pas avec son intérêt et que son intérêt n'est pas pris en compte et en considération, alors il n'entend rien.
C'est-à-dire que pour qu'il puisse au moins entendre, une fois dans sa vie : "Purifie-toi, mon frère ! Fais l'effort ! Je te le dis, il n'y a que ça qui est vrai, que ça qui compte !". Eh bien, il va falloir passer par des questions, parfois stupides, qu'il peut poser. Mais c'est tant mieux. Et c'est pour cela qu'il faut que cela continue tel quel. C'est tant mieux.
On ne peut pas espérer ne parler que de grandes choses, cela ne sert à rien. Il faut faire en sorte que les grandes choses arrivent. C'est ça qui est bien.
Donc, revenons à l'Akasha.
Pour pouvoir contacter cette substance mentale de la Terre et du Ciel confondus - plans sur lequel les Maîtres eux-mêmes travaillent et les guides eux-mêmes travaillent, substance avec laquelle ils travaillent, ils modèlent les canaux - il faut vous purifier.
Et plus vous serez propre à l'intérieur, plus vos intentions seront claires, plus votre cœur sera humain, dans un sens fraternel, plus votre esprit sera instruit, dépouillé donc de l'ignorance, capable de discernement, et plus vous pourrez, à n'importe quel moment, être contacté par l'Akasha.
Vous n'avez pas besoin d'aller contacter.
Automatiquement, dès que vous enlevez les briques qui bouchent la sortie du ruisseau, le ruisseau vous éclabousse de toute sa force naturelle. Vous n'avez pas besoin de vous glisser dans la gorge du ruisseau, d'aller chercher profondément son eau. Il suffit d'enlever les briques qui obstruaient sa sortie. Et vous aurez toute l'eau qu'il vous faut et pour vos amis aussi.
Tout le phénomène de l'évolution est le même que celui-là.
C'est pourquoi il n'est pas nécessaire que vous vous intéressiez à telle ou telle démarche, telle ou telle technique. Ce qu'il faut, c'est d'abord faire avec les valeurs existantes, les authentiques.
Le premier principe, c'est lequel ?
Se grandir.
Se grandir
Et tant que l'homme ne comprendra pas ça, il pourra faire des milliers et des milliers de retours sur cette Terre, souffrir, être enfanté dans la douleur sans n'avoir rien compris.
Il faut vous grandir !
Et se grandir, c'est quoi ?
Ce n'est pas se mettre une emplâtre sur la figure, une emplâtre de saint, une emplâtre de moine, ou une emplâtre de l'élève de telle école ésotérique ou de l'appartenance à telle société secrète.
Il faut enlever tous ces masques et, au contraire, être soi.
Mais être soi, c'est l'acte le plus difficile. Parce qu'il faut aller vous chercher dans l'endroit où vous n'avez pas l'habitude d'être en tant que conscience objective. Vous y êtes dans cet endroit, oui, mais en sommeil. Il faut donc susciter l'éveil. Et susciter l'éveil, c'est faire sortir une à une, comme des narcisses, comme des jonquilles, comme des tulipes, comme des fleurs, toutes les qualités qui correspondent à cet être-là.
C'est-à-dire que plus vous exercerez votre défaut, votre limite, votre ignorance, et plus vous perpétuerez cet être négatif qui fait partie de vous.
Mais oublions, sans violence et sans combat, oublions quelques instants cet être-là, pour susciter l'éveil de cet autre qui n'est que Vertu, qui est Humanisme, Fraternité, Discernement, Amour.
Et automatiquement vous réveillez la véritable partie de vous-même.
Pourquoi les hommes ont si peu l'impression d'exister vraiment ?
Parce que la véritable part de leur être, qui est la véritable vie, n'est pas suscité à la vie. Au contraire, on l'endort chaque jour davantage, en laissant toujours vivre le côté négatif.
Alors faites taire un peu la part négative, et suscitez davantage la part positive, et ceci sans combat. Vous n'avez pas besoin de vous combattre. Vous n'avez simplement qu'à vous jauger, à vous mesurer. Comme si vous étiez un instrument.
"Voyons, je suis coupé en deux : il y a le positif, le négatif.
Tiens, qu'est-ce qu'on va faire avec ces côtés-là ?
Comme je ne suis pas masochiste, comme je n'ai pas envie de traîner mille ans sur cette croûte terrestre, si on essayait un petit peu de développer le positif."
Et c'est facile quand on le veut, c'est très facile. Il suffit d'avoir l'intention, mais cette intention-là est difficile, par contre, à acquérir.
Car jusqu'à un certain point, l'homme se trouve toujours mille raisons pour continuer à être humain, trop humain de manière terrestre. Il ne trouve la motivation pour devenir divin qu'au bout de mille et une souffrances, lorsque finalement il en a trop assez.
Mais pourquoi attendre d'arriver jusqu'à cette ultime souffrance, alors qu'elle n'est pas nécessaire ?
Autant décider, l'esprit pur et clair tout de suite !
Et ainsi tous les guides, tout l'Akasha pourra se déverser en vous. Car comme je l'ai dit, les guides et les maîtres eux-mêmes utilisent l'Akasha.
Comment cela se fait ?
Lorsque l'on comprend que toute est substance et correspondance dans l'Univers, cela devient facile à comprendre. Imaginez ce plan intermédiaire entre la conscience humaine et la conscience des Maîtres, que vous imaginez comme une sphère. Entre ces deux sphères, il y a donc une conscience artificielle, un point de rencontre appelé l'Akasha, et qui est vierge à l'origine des mondes et des humanités.
Au fur et à mesure de l'évolution, le Plan du Ciel, cette sphère des maîtres, rentre dans l'Akasha et imprime dans l'Akasha toutes les données de Lumière, à l'état pur, non interprétées. Tous les rituels qui auront lieu sur la Terre, depuis le début jusqu'à la fin, y sont marqués. Toutes les formes de temples, toutes les formes de religions, tout y est marqué. Ce qui ne veut pas dire que l'homme vit lamentablement ce qui est prévu. Non. C'est marqué en tant que substance, non pas en tant que décret. Il ne s'agit pas là d'un acte qui rejoint l'ordre, non, c'est une substance.
Et au fur et à mesure de l'évolution, l'homme crée dans cette substance akashique des petits escaliers. Il crée d'abord son propre Akasha, comme nous parlions tout à l'heure, le bas-Akasha, celui de l'inconscient collectif. Et cet Akasha-là dure très longtemps et vous y êtes encore pour beaucoup. Parce que tant que l'homme n'aura pas découvert suffisamment d'individualité, donc de libre arbitre, de liberté, il sera prisonnier de cet Akasha, ce bas-Akasha. Mais plus l'homme apprend à se libérer, à agir de par son propre discernement, de par sa véritable volonté, il se dégage de cet Akasha, trop humain, trop terrestre, pour entrer de plus en plus dans l'Akasha des guides et des maîtres.
À ce moment-là, il est investi par "les idées de Dieu", entre guillemets.
C'est-à-dire que ses inspirations, ses motivations, ses buts, ce qui conditionne sa nature, ne vient plus que d'en haut. Et plus il évolue et plus il se réfère à des altitudes. Ce qui fait qu'à un certain moment, il arrive à dépasser même cet Akasha pour ne rencontrer que l'esprit du Maître. Et c'est un grand moment d'initiation, à ce moment-là.
Pourquoi ?
Parce qu'il n'y a plus de programmation, il n'y a plus d'idéation. On n'interprète plus les choses, même si elles ont une interprétation divine. On ne s'imagine plus à propos de Dieu quoi que ce soit, ni à propos des maîtres. Il n'y a que la Connaissance Absolue.
Mais pour sortir de tout ce phénomène, il faut des millions et des millions d'années, car pour arriver à ce point-là, l'homme a besoin, successivement, de passer à travers différentes programmations, pour arriver à un point de non-programmation, de vide.
Endroit où il pourra contempler, non plus recevoir, contempler.
À ce moment-là, il n'a même plus d'esprit. Il n'a plus du tout d'interprétation intellectuelle ou mentale. Il n'a plus même recours à une quelconque forme de mental. Il est la contemplation et il contemple la chose existante.
Et à ce moment-là, dans l'univers, il s'écrit une phrase qui est bien connue surtout en Orient :
Je Suis, Je Suis, Je Suis Cela.
À cet instant de sa vie cosmique, il n'interprète plus Dieu comme quelque chose d'étranger.
Puisque tant que vous êtes sur le Chemin de l'évolution, vous avez un vis-à-vis avec Dieu, un vis-à-vis avec les Maîtres, avec les Guides.
Pourquoi vis-à-vis ?
Parce que vous dites « je » et vous contemplez un point qui est à l'autre bout et qui est différent de vous parce que vous ne l'êtes pas encore. Alors vous interprétez. On vous donne des formules, on vous donne des dogmes, on vous donne des secrets, même alchimiques, mais tout cela sont des interprétations.
Arrive un moment de dépouillement tel que l'interprétation ne survit plus car il n'en est plus question. Vous contemplez la Réalité. Vous n'avez plus besoin de vous interroger, il n'y a même plus de mystère. Vous ne pouvez que résonner en harmonie avec cette vibration hautement divine et enfin comprendre que vous Êtes. Et l'âme s'écrit cela.
Mais ne parlons pas trop de ce qui est très loin, très loin dans l'avenir.
Il faut donc comprendre l'Akasha comme une substance intermédiaire et ne pas désirer même rentrer en contact avec l'Akasha. Pourquoi désirer rentrer en contact avec l'Akasha ? Perte de temps, perte d'énergie ! Puisque c'est qu'un intermédiaire.
Visez à contacter le Maître.
Visez à devenir vous-même le Maître.
Les hommes veulent toujours s'amuser avec des broutilles, avec des chariots de bois plutôt que de construire une nef en or. Problème ! Construire des petits chariots de bois, c'est facile. On participe, la personnalité est là, elle fait des plans, on a bien le marteau en main, la cisaille, le bois...
Mais la nef. La nef, c'est autre chose ! Elle ne se construit pas, elle se dépouille. Comme un bateau que l'on tire des profondeurs, d'un seul coup, elle apparaît !
Mais pourtant, il faut faire cet effort dans le sens du Juste et du Vrai.
J'espère que tout à propos de l'Akasha est bien compris. C'est une substance intermédiaire, qu'utilisent les Maîtres eux-mêmes. C'est le plus gros des égrégores en fait. C'est le plus gigantesque égrégore que l'on puisse construire dans l'Univers. Et ils l'utilisent, comme un relais, comme un robot, comme une mémoire cosmique.
Ce qui fait qu'à un moment donné, l'homme peut rentrer en contact aussi bien avec le passé, le présent que le futur. Car dans cette banque de données, tout existe. Malgré l'intervention du libre arbitre humain, tous les plans existent. Tous les visionnaires, lorsqu'ils ont leur vision, sont imprégnés par l'Akasha à ce moment-là. Les artistes, lorsqu'ils ont leur moment d'inspiration, sont imprégnés par l'Akasha à ce moment-là.
Tout le monde, à chaque instant, est imprégné de l'Akasha.
Tout dépend à quel degré de l'Akasha vous êtes rattaché.
Et c'est là où il faut faire un effort.
Parce que plus vous évoluez, et plus vous rentrez en contact avec la partie supérieure, donc plus vous êtes intuitif, inspiré, médium, guérisseur, etc.
La question suivante, en fait, c'est la suite, on pourrait dire, d'une certaine mesure. C'est une question qui est posée par un étudiant en médiumnité, un disciple.
Comment l'étudiant ou le disciple peut-il être dans la certitude que la communication entre le Maître et lui soit bien la véritable, sans avoir besoin d'être constamment en doute ?
Pour m'exprimer sur la médiumnité, il faudrait des séances entières, car c'est un phénomène très large.
On ne peut pas tirer de généralité, car chaque individu est spécifique.
Pourquoi ? À cause de la teinte de ses astres et la teinte de son rayon. Ce qui fait que les médiumnités sont fort diverses.
En fait, chaque être est médium. De la même manière que chaque être est branché à un quelconque degré sur l'Akasha, chaque être est, en même temps, ouvert sur l'au-delà. Tout dépend à quel degré et par quelle particularité ou par quelle porte vous êtes branché avec l'au-delà.
Ce qui fait que la médiumnité pourra avoir plusieurs visages : la voyance, la prédiction, les guérisseurs et toutes les autres choses que vous connaissez bien.
Tout ce qui compte, c'est le degré initiatique auquel appartient l'individu. Une fois que ceci est connu - je reviendrai à la question posée après - une fois que ceci est connu, il y a un certain vibrato qui se met dans les airs, admettons. Et, à ce moment-là, il y a toute une hiérarchie d'individus, toute une hiérarchie de vibrations qui correspondent à ce degré initiatique, qui investissent l'individu.
Il en est de même pour ceux qui sont branchés sur des degrés bas que sur des degrés hauts. C'est la fréquence radio, en quelque sorte, du médium qui détermine le type d'individus qui viendront parler.
Mais ce n'est pas tout.
Ces individus, à moins qu'ils ne puissent véritablement pénétrer le médium, si le médium est de type à transe, laissant totalement son mental et son corps à la disposition de l'autre, donc, mais s'il est quelque peu conscient, ou totalement conscient, à ce moment-là, va jouer, en plus, sa propre alchimie planétaire.
Il va se construire donc, en petit, une forme d'Akasha, comme nous parlions tout à l'heure. La substance mentale, la substance initiatique du médium va s'évaporer, pour monter à un certain degré. La substance mentale, la substance initiatique du Guide ou de l'Esprit X va venir à la rencontre. Et il y aura à ce moment-là construction d'une mini-Akasha, où il va y avoir méli-mélo, en quelque sorte, et redistribution par le médium de manière diverse, en énergie, en verbe, en vision, en formes très diverses.
Pourquoi cette alchimie ?
Cette alchimie se présente dans le cas où le médium, comme je vous l'ai précisé, est conscient. Et pourquoi ? Parce que tout se passe de conscience à conscience. C'est simple à comprendre. Mais je ne veux pas trop en dire là-dessus car il faudrait des séances et nous nous écarterions de la question posée.
Comment donc vérifier si le branchement est avec des êtres évolués, clairs et divins ?
C'est simple.
Première analyse, c'est l'étude du texte reçu ou l'étude du message en image reçue.
Il est très difficile de parler de la médiumnité sans savoir à quelle médiumnité se référer, car il en existe tellement.
Lorsque vous pouvez comparer la substance du texte ou de la vision ou de l'intuition reçue auprès d'autres textes existants, étant dans des livres sacrés par exemple, alors cela doit vous réconforter et cela doit vous indiquer que la source est bien intentionnée. Cela doit vous indiquer aussi l'altitude de cette source.
La première des vérifications à faire : s'il y a concordance avec les vérités établies, dites "sacrées".
Ensuite pour les choses plus ou moins d'avant-garde. Là où il faut, justement, je ne dirais pas "être sur ces gardes", mais où il faut alors faire un véritable effort d'introspection. C'est dans votre capacité de recevoir quelque chose sans a priori.
Parce que qu'est-ce qui fait qu'un médium pourrait être un médium sans défaut, dans son système de captation j'entends ? C'est d'après la neutralité de son mental, la neutralité de son esprit.
Neutralité
Ceci se passe pas seulement pour les médiums, mais aussi pour tous ceux qui veulent simplement vivre en communion avec l'au-delà, avec l'invisible et les Maîtres.
Être souple, vivre sans principe étroit, sans a priori, sans vous accrocher à tel ou tel dogme, tel ou tel principe.
Être souple.
Mais cette souplesse, elle s'acquiert à force de discernement et non pas en vous entraînant à le devenir. Car si vous vous entrainiez à devenir souple, en vous disant : "Bon ben, je n'ai plus d'avis là-dessus. Je ne cherche plus à avoir d'idées sur tel sujet, parce qu'il faut que je sois souple.".
À ce moment-là, vous risqueriez, au contraire, de devenir de plus en plus bête.
Il faut au contraire vous réserver un temps où vous vous édifiez, donc où vous vous solidifiez avec des principes. C'est un fait.
C'est pourquoi il ne faut pas désirer être médium, désirer être canal, désirer être ceci ou cela. Il faut être ce que vous pouvez être.
Et ce n'est qu'en acceptant la chose, que vous pourrez être autre chose. Ainsi, vous gagnerez du temps.
Les gens qui voudraient "être ceci, être cela" alors qu'ils ne le peuvent pas encore et qu'ils travaillent comme tel, perdent énormément de temps sans jamais arriver au but. Alors que si vous vous dites : " Eh bien voilà, j'en suis là, j'en suis à ce degré, j'ai ça et ça à acquérir, je laisse tomber cette chose, cette médiumnité, cette inspiration pendant un moment et j'édifie.". Ensuite, lorsque vous avez fini cette édification, vous vous rebranchez et vous êtes ce que vous désiriez être.
Si vous mettez la charrue avant les bœufs, comme vous dites, ce n'est pas demain que vous ferez la moisson. C'est clair !
Mais revenons à la question et à son centre.
Pour tout médium en connexion, il est bon, jusqu'à un certain point, d'entretenir le doute. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut entretenir un climat qui nie ce qui est reçu systématiquement. Il faut savoir jouer avec le doute comme il faut savoir jouer avec l'inspiration, l'intuition.
Une modération.
Vous savez, dans le tarot, il y a une carte importante qui image très bien cette chose. C'est la carte du chariot, où vous voyez la bête blanche et la bête noire tenues pareillement en laisse par le conducteur, qui devient, par là même, triomphant.
Il faut savoir tout mesurer. Sinon, garde à la déroute !
Encore quelque chose à spécifier.
C'est que le médium, ou celui qui a une certaine forme de connexion avec l'au-delà, avec le guide, ne doit jamais cesser d'évoluer lui-même. Car autant il sera évolué, autant il permettra chaque fois la pénétration de quelque chose de plus grand.
Pourquoi ?
C'est simple. Mais en expliquant cela, beaucoup de choses vont être détruites et c'est dommage. C'est dommage parce que les hommes ont besoin de croire en quelque chose. Depuis toujours, les médiums ont existé. Autrefois, on les appelait des "prophètes". En fait, ils n'étaient pas prophètes ou très peu. Ils étaient avant tout des êtres inspirés. Ils étaient avant tout des médiums. Et il y avait, au-dessus, les initiés.
Initié
L'initié ne reçoit pas médiumniquement.
L'initié distribue ce qu'il connaît de façon claire et objective, ce qu'il porte déjà en lui.
Tandis que le prophète, celui qui dit, "entendre la voix de Dieu", celui-là, au contraire, crée une sorte de mini-Akasha, comme nous disions tout à l'heure. Et fait donc une première digression par rapport à la voix entendue.
J'éclaircis.
Pourquoi est-ce qu'il y a diverses religions ?
Pourquoi est-ce qu'il y a diverses mythes ?
Pourquoi est-ce qu'il existe diverses formes représentant en fait le même Dieu, une même énergie, un même aspect de la divinité ?
Vous allez dans les différentes cultures, vous trouverez différents termes. Et pourtant, dans chacune de ces civilisations, le prophète disait "être inspiré" du Dieu unique, du Dieu vivant, le seul, l'Éternel, etc. Et chaque fois, ce Dieu unique et Universel donnait quelque chose qui correspondait très bien à la civilisation en question, à l'époque en question, au prophète en question.
Pourquoi ?
Parce que cette Universalité descend à travers cet Akasha et se manifeste par le médium en question. Le médium est le terrain même de l'alchimie où va être construite cette mini-Akasha. Le médium prend à ce moment-là toutes les substances conscientes et inconscientes de sa civilisation. Elle est présente donc comme autant de filtres vis-à-vis de l'universalité qui descend.
Ce qui fait que, admettons que l'esprit ou l'énergie de la force se manifeste à un prophète qui est de type hindou, il aura l'aspect de Shiva. Cette même force-là, faites-la manifester dans un pays africain. Cette force aura un autre aspect, un autre nom. Faites-la manifester dans un pays espagnol ou à culture hispanique et tout aura un autre sens. Faites-la apparaître dans un pays occidental, tel que vous le connaissez maintenant, et les choses auront aussi un autre sens. Tout dépend donc du filtre.
C'est pourquoi avant tout l'élève doit se concentrer sur un travail personnel. Mais c'est tous les élèves du monde qui doivent faire cela.
Ils doivent, avant tout, penser à se dépouiller l'esprit, pour interpréter de façon chaque fois plus exacte, plus juste, ce qui est reçu.
Alors comment faire s'il y a tant d'interprétations à cause de ce qu'est l'être humain ?
Il ne faut pas tout jeter en se disant : "Mais cela n'est qu'un pâle reflet !". Non. Car ce sont justement ces êtres-là qui ont permis l'édification de religions et de civilisations même. Car plus vous remontez dans l'histoire et plus vous vous apercevez que la religion est toujours en accord avec la civilisation et que c'est toujours la religion qui a été le fondement même d'une civilisation.
Pourquoi ?
Parce que la religion c'est toujours la morale, l'institution. C'est tout, justement, ce qui permet de constituer une société, à l'intérieur de laquelle le développement peut avoir lieu.
Donc il ne faut pas rejeter tout ce qui vient du passé, ni vous rejeter vous-même. Il faut simplement être conscient d'une chose :
Dieu est Universel.
L'homme est dans le microcosme mais l'homme peut devenir le macrocosme. Et tout ce qu'il peut ramasser au-delà de lui, peut profiter à ceux qui sont dans le microcosme.
Mais je vous l'ai dit pour parler sur ce sujet il faudrait plusieurs séances. Mais il n'est pas encore temps d'aller plus au fond de ces explications. Pourquoi ? Parce que beaucoup trop de dogmes religieux seraient ébranlés. Et il n'est pas question que je fasse ni de chasse aux sorcières, ni de jugement. Pas encore.
Connaissez simplement la technique. C'est comme pour tout.
Un travail personnel amène une plus grande connexion avec le Ciel.
Un travail personnel amène une connexion de plus en plus pure et grande et Divine.
Quand un initié exprime ce qu'il sait de la Sagesse, c'est encore moindre que quand c'est un Maître. Et pourtant ils sont reliés à la même source. Mais pourtant il y a quand même des altérations, même chez un initié, par rapport au Maître. Et ce que pourrait en dire un maître, c'est encore moindre par rapport à ce que peut dire le Logos lui-même. Et sa version est encore moindre par rapport à ce qu'est véritablement l'Univers.
Parce que chaque fois qu'il y a une interprétation pour aider l'autre, c'est un fait. On rapetisse la Vérité, pour qu'elle puisse entrer justement dans le cube carré de l'esprit de l'homme. Mais chaque fois qu'on la rétrécit, elle perd un peu de sa nature. Elle perd un peu de sa valeur.
Donc tous ces cubes, il faut les assembler les uns aux autres pour édifier avant tout l'escalier qui vous permettra de plonger vous-même dans l'Universalité.
Il ne faut pas dire : "Ceci n'est pas bon, ceci est moindre, ceci finalement c'est de la foutaise et il ne faut croire personne. Parce que chacun donne son idée, son interprétation, n'arrive à rien." Non. Je ne veux pas créer de révolution. Ce qui vous amènerait à un suicide spirituel.
Prenez chaque chose comme le moyen de construire. Et quand vous êtes au faîte de votre construction, ajoutez le triangle. Le triangle, personne ne peut l'ajouter ni le faire. Il n'y a que vous-même. Parce que c'est vous-même ce triangle.
Vous pouvez avec toutes les religions, avec tous les dogmes, avec tous les rituels, avec toutes les interprétations, construire la base de la pyramide. Mais le faîte, aucun matériau ne pourra le construire. Le faîte n'appartient qu'à votre âme et c'est lorsque votre âme rejoint son point initial et qu'elle ferme enfin ce triangle qu'elle construit la véritable pyramide.
Est-il dangereux de quitter son corps pour faire des voyages en astral ?
Premièrement, ça dépend qui est qui quitte son corps, comment il quitte son corps, et où il va lorsqu'il quitte son corps.
Beaucoup d'individus parviennent, de manière inconsciente la plupart du temps, à voyager hors du corps. Cela se passe pour beaucoup la nuit par exemple.
S'il faut s'interroger à propos de la nature de l'individu qui se dédouble, c'est parce que, selon votre degré vibratoire, vous allez être expédié sur un certain plan astral ou un autre. Et lorsque vous revenez, vous ramenez tout ce qui a été indésirable si vous étiez dans une zone indésirable.
C'est pourquoi dans beaucoup de religions avant de vous coucher, il est recommandé de faire une prière ou une forme de rituel afin de protéger votre nuit. Pourquoi est-ce que l'on se donne la peine de vous demander cela ?
Remarquez, dans la plupart des religions, il y a un office à faire avant d'aller se coucher, une prière. Il y a une règle, c'est pour protéger l'âme et le corps pendant son sommeil.
À l'heure actuelle, les gens ne font plus rien de tout cela. Et que se passe-t-il ?
Eh bien, si on se promène dans l'astral, et notamment le moyen-astral, la nuit, on voit une débauche de corps astraux qui se promènent dans tous les sens. Et, la plupart du temps, à moitié inconscients même. Et ils se tapent les uns dans les autres, font des courses avec les petits esprits mal intentionnés, se font rattraper, se battent, se tapent contre des murs, s'engouffrent dans des grottes, font des cauchemars, et ils se disent : "Mais ce matelas n'est pas bon, j'ai pas bien dormi !"
Rassurez-vous ce n'est pas en changeant de matelas que vous vous dédoublerez mieux. Ce qu'il faut c'est avant tout protéger votre corps éthérique. De la manière dont vous vous endormez, vous allez canaliser votre dédoublement, si dédoublement il y a naturellement au cours de votre nuit.
C'est pourquoi il faut absolument protéger votre nuit.
Protégez votre nuit
Alors vous pouvez le faire en suivant tout simplement ce que vous disent les religieux, c'est très bon et c'est très performant. Ou vous pouvez avoir recours à des choses plus simples, par, tout simplement, un signe de croix que vous dessinez sur vous-même, ou un autre pentacle. Ou une croix que vous fixez près de votre lit, ou un tout autre pentacle. Mais il faut protéger l'endroit où toute l'activité inconsciente peut resurgir à votre insu, sans votre contrôle.
Finissons avec cette partie.
Maintenant quand il y a des doublements conscients, est-ce qu'il y a danger ?
Eh bien de la même manière, cela dépend à quel degré vibratoire d'auto-protection vous êtes arrivé.
Lorsqu'un individu évolue, qu'il augmente sa gamme vibratoire, automatiquement il développe une auto-protection. Sa gamme vibratoire est tellement haute, Lumineuse, qu'automatiquement il se protège par le phénomène de sa Lumière. Comme il n'y a pas mieux éclairé qu'une bougie elle-même allumée. C'est un fait.
Donc ce qu'il faut, c'est comme toujours, comme pour toutes les questions que vous me posez, ce qu'il faut c'est vous développer dans la pureté et dans l'affiliation avec l'égrégore céleste.
En fait il n'y a pas de véritable danger à se dédoubler, absolument aucun. Et c'est un phénomène naturel comme le fait de respirer. Et c'est un phénomène que vous devriez davantage user. Mais là où il y a une forme de danger, c'est quand l'homme rompt tous les liens avec la vibration cosmique, avec la protection cosmique et qu'il s'en va en aveugle. Et lorsqu'il s'en va en aveugle, eh bien il peut ramasser toutes les mauvaises vibrations, tous les mauvais esprits à l'entour.
Alors que s'il suit une affiliation divine, il ne risque absolument rien. S'il le fait aussi avec sagesse, car il ne faut pas abuser du dédoublement.
Pourquoi ?
Parce que le dédoublement utilise beaucoup d'énergie vitale produit par le corps physique. Pourquoi est-ce qu'il l'utilise ? Il l'utilise pour nourrir tout simplement la corde d'argent qui s'étire et qui continue à maintenir le rapport entre les deux formes de vie, astrale, éthérique et le corps physique. C'est elle en fait qui utilise cette énergie vitale et qui sert de réservoir pour propulser le corps astral en pleine évolution, en plein mouvement. C'est elle aussi qui envoie cette énergie pour que l'individu, sur son plan de dédoublement, puisse être conscient de ce qu'il voit, de ce qu'il entend. Donc toute cette machinerie a besoin d'énergie.
Cette énergie est tirée par la corde d'argent et elle puise elle-même dans les chakras, qui eux-mêmes puisent dans le corps physique.
C'est pourquoi se dédoubler ne réclame pas forcément d'être en très bonne santé ou de faire des exercices spéciaux pour avoir beaucoup d'énergie, mais il ne faut pas en abuser. [...]
(non enregistrée - le développement est ensuite sur une autre thématique)
Thème : La vie quotidienne versus la vie spirituelle.
[...] Tout se confond l'un dans l'autre, comme ce signe venu d'Orient et qui signifie le yin et le yang. ☯️
Tout se confond l'un dans l'autre et l'un n'existe que de par l'existence de l'autre.
Sectionnez l'un et l'autre meurt aussi.
Enlevez la vie que vous dites "quotidienne" de dessus cette planète, il n'y a plus de vie du tout.
Qu'est-ce qui fait qu'elle est "quotidienne" la vie ? C'est parce que l'homme est automatique, parce que l'homme accepte, parce que l'homme se résout, se résigne, subit, pleure, souffre sans comprendre. Mille fois il reçoit le même coup de marteau sur le doigt, il regarde le marteau, il regarde le doigt : "Maman !". Mais est-ce qu'il retire son doigt ?
... Il attend un messie pour ça.
Les humains en sont là ! C'est très caricatural, mais c'est ça le fait.
Par rapport à la conscience, c'est le même phénomène !
Mille fois l'homme et la femme veulent découvrir le grand amour et ils se brûlent à des passions, qui meurent lamentablement. Si bien qu'au bout de quelques mésaventures ils se disent : "Eh bien l'amour n'existe pas ! Cette vie n'est pas belle, ce monde n'est pas beau, il n'y a pas de place pour le cœur, il n'y a pas de place pour l'amour, il n'existe pas, les hommes sont trop méchants, ils n'ont pas d'âme !". Erreur !
Est-ce parce qu'un homme ou une femme, un humain, n'arrive pas à comprendre ce qu'est l'Amour, que l'Amour n'existe pas ?
Pourquoi nier ce qui est si proche mais que vous ne voyez pas encore ?
Tous les athées nient Dieu parce qu'ils ne le voient pas. Et c'est ce qu'ils disent : "Je ne le vois pas, donc il n'existe pas !"
Pourquoi utiliser ce principe ?
La vie n'est pas quotidienne.
La vie devient quotidienne.
Elle devient pesante, elle devient pleine de soucis, elle devient pleine d'épreuves. Lorsque l'homme vit avec son ignorance, avec ses dépendances, son attachement, ses mesquineries, ses petitesses, ses défauts, alors automatiquement il lui semble qu'exercer la spiritualité entre en conflit avec le fait de vivre une vie sociale. Erreur ! Et erreur profonde !
Car il n'y a pas de comportement plus stupide que celui-là !
Celui qui se prend pour un moine à la fin de la journée et qui au cours de la journée se prend uniquement pour un secrétaire, ou un PDG, ou je ne sais quoi d'autre, cet être-là ne vaut rien et absolument rien ! Il n'a rien compris !
Qu'est-ce que vous êtes ?
Êtes-vous secrétaire ou êtes-vous une étincelle Divine ?
D'accord, les petits malins voudraient me dire : "Ben, c'est une étincelle Divine qui est devenue secrétaire." Mais je ne marche pas !
Tout dépend de ce que vous imaginez à propos de vous, de ce que vous imaginez à propos du monde.
Encore ce fameux masque dont on parlait autrefois. L'homme se met toujours des masques sur sa figure et après il s'étonne de ne plus pouvoir se contempler, se sentir ou trouver une réalité en lui-même ou autour de lui.
Il se met le masque déjà de son nom, de son prénom, de son âge, de son aspect physique, de son compte en banque, de sa race, de sa culture. Ensuite, pour ceux qui commencent à s'intéresser aux choses spirituelles, il se met le masque de tel ou tel degré initiatique, tel ou tel rayon, tel ou tel appartenance, et ça n'arrête pas !
Alors que les efforts des Maîtres visent à casser tous les masques, pour faire resurgir uniquement la Flamme.
Dans la Flamme il y a l'Amour, l'Abondance, la Lumière, la Chaleur, la Vie Éternelle.
Tant que vous vivez en masquant cette flamme, vous serez tout le contraire de cette Flamme. Vous serez : le manque d'amour, le manque d'affection, le manque d'argent, le manque de nourriture, le manque matériel, la mort.
Choisissez votre camp !
Vous vivez avec votre Flamme ou avec votre Masque.
Les Lois sont différentes !
Ne vous plaignez pas, ensuite, d'être pauvre et de mourir, si vous vivez avec le Masque.
Si vous vivez avec la Flamme, il n'est pas du tout promis que cette Flamme fasse de vous des richissimes. Non, pas du tout. Mais la pauvreté ne vous altèrera pas. Elle ne vous fera pas souffrir. Et, bien que vous ne possédiez rien, vous ne manquerez de rien. C'est la différence.
L'homme s'imagine toujours qu'il faut posséder énormément pour être satisfait, pour se sécuriser. Or, la Conscience Divine, les Maîtres, donnent juste ce qu'il faut, comme à tout être humain, comme à toute créature vivante sur cette planète. Ils donnent ce qu'il faut.
Alors si l'être humain a besoin d'un vêtement, Dieu ne va pas se transformer en un grand couturier pour lui faire toute une garde-robe fantastique. Mais si c'est un pauvre, il le fera rencontrer un riche qui lui donnera un habit de bonne qualité pour qu'il dure longtemps. C'est tout ce dont a besoin l'homme, d'un bon habit qui dure longtemps, qui est bien chaud, bien confortable.
L'homme s'imagine qu'il lui faut une énorme garde-robe, alors il se dit : "je dois gagner de l'argent pour acheter divers habits et puis il faut que ce soit à la mode et puis dans telle ou telle couleur, telle ou telle longueur, etc., etc."
L'homme amplifie ses besoins et plus il amplifie ses besoins, plus il amplifie sa misère ! Car Dieu n'a pas prévu ces choses de cette manière.
Ce qui ne veut pas dire que l'homme n'a pas droit à l'Abondance, elle existe. Mais pour être en harmonie avec l'Abondance, il faut vous brancher sur elle. Et vous brancher sur l'Abondance, c'est immanquablement vous unir à Dieu et à tous les Maîtres.
Abondance
Automatiquement, tout vient avec abondance, mais il faut en quelque sorte le mériter.
La pauvreté n'est pas à juger comme un signe de fatalité venu du Ciel, pas plus que la richesse. Cela ne veut rien dire à l'heure actuelle.
Il faut simplement regarder quand est-ce que vous avez eu besoin, et si la chose est arrivée. Il ne faut pas regarder votre compte en banque ou la famille dans laquelle vous êtes née, l'aisance sociale qu'elle avait, pour savoir si vous êtes un gracié de Dieu et des maîtres. Non.
Les saints de l'Univers, les Maîtres de l'Univers, ne sont pas tous nés chez des princes.
Il y en a eu quelques-uns, c'est un fait. Mais c'était plus par idées préconçues, pour pouvoir agir, de manière occulte, sur les plans politiques que la richesse permettait d'atteindre, que pour simplement avoir le plaisir d'être riche. Car un initié, son premier désir est d'être pauvre.
Non pas parce qu'il est là, comme tous les initiés, à se flageller le dos et le ventre.
Non ! Non pas par esprit du martyr. Mais simplement parce que la notion même de la richesse et de la pauvreté n'existe pas.
Il veut être Libre ! C'est tout !
Et le seul moyen d'être libre en ce monde, c'est d'être pauvre. Quoi qu'il en paraisse.
Il n'y a pas plus attaché qu'un riche. Et ceci n'est pas une critique contre les riches, mais c'est un fait psychologique - qu'ils n'aient pas peur, je n'irai jamais vider leur coffre ; je ne parle pas contre eux, mais c'est un fait psychologique - Plus l'homme, dans son évolution actuelle, plus il a de possessions et plus il se cramponne à ses possessions, à peur de les perdre ou à peur de les voir diminuer, peur de les partager, il commence à compter à ce moment-là.
Tandis que celui qui est pauvre a l'esprit libre. Il ne se soucie de rien. Rien d'autre que de faire du Bien pour qu'il mérite son pain de demain. Rien d'autre que d'aller aider la voisine pour qu'elle l'invite à partager sa soupe. Rien d'autre qu'aller aider une paroisse pour qu'il lui donne des vêtements en retour. Et ce pauvre-là est un pauvre de Dieu.
Les pauvres ne savent pas vivre leur condition de liberté. Ils croient au contraire qu'ils n'ont plus de liberté et ils tombent dans leur misère. Ils s'asphyxient dans le remords, dans leur regret, dans la peine. Erreur !
Ils sont une puissance fantastique ! S'ils savaient exploiter leur liberté. Parce qu'ils n'ont rien à perdre ! Ils pourraient refaire le monde, parce qu'en plus ils sont les plus nombreux !
Un riche parasite tout le temps toutes les évolutions du monde, parce qu'il veut garder sa richesse. Et automatiquement il veut exploiter untel, soulever une guerre ici, pour pouvoir s'enrichir davantage, renverser un régime là, pour pouvoir grossir son influence. Et ainsi de suite, jusqu'à pourrir littéralement le monde !
Tandis que le pauvre lui, il n'a rien d'autre que son âme.
Il n'a aucune usine à perdre, aucune entreprise, aucun dollar, rien du tout !
Il ne dit que "oui à Dieu".
Il ne dit pas un "oui mais", il dit "oui".
Et ils sont les plus nombreux. Ils pourraient changer la face du monde, si, au lieu de croupir sous la misère, sous le poids des riches, ils se soulevaient pour créer un monde nouveau, un ordre nouveau. Celui de la Liberté ! Le pauvre est un être libre, car il n'a rien à perdre.
Mais revenons-en à cette vie dite quotidienne.
Je veux absolument que l'esprit de cette personne qui pose la question soit clair lorsqu'elle sortira de cette pièce.
C'est souvent la déprime, la lassitude, qui amène ce genre de questions, car elle m'est souvent posée. Quelqu'un qui y est trop, en fait, en confrontation avec ses problèmes intérieurs, plus qu'avec les problèmes du monde.
L'homme a beaucoup de mal à s'insérer dans la vie sociale et en même temps à vivre sa propre psychologie.
Un homme qui est automatique, méthodique n'a aucun problème pour s'insérer dans la vie sociale. Il est comme une pièce du rouage, du système et il fonctionne, il fonctionne. Un petit coup d'huile par-ci, un petit rodage par-là, on est heureux, ça fonctionne.
Mais par contre celui qui essaye un petit peu de s'éveiller ou qui est en confrontation avec certains problèmes, problèmes qui sont, là, initiatiques, pour lui faire comprendre quelque chose, le délivrer de quelque chose. À ce moment-là, il n'arrive plus à s'insérer dans le monde. Il est en marge, psychologiquement, moralement. Il est en marge du monde et il est en marge, en même temps, du monde du Ciel, parce qu'il n'est pas assez pur. Il n'a pas assez compris de choses pour pouvoir vivre complètement en connexion avec le Divin.
Alors il est entre ces deux mondes, entre ces deux eaux. Ni avec Dieu, ni avec les hommes, et il souffre, écartelé. Car c'est un écartèlement. Dans cet écartèlement, il y a quelque chose qui doit craquer justement. Et c'est quoi ?
Les illusions.
Vous auriez pu me le dire si je vous avais posé la question, on en a déjà tellement parlé.
Vous vivez le monde avec toute cette bande de données, de mémoires que vous avez dans le cerveau, comme je vous ai déjà expliqué. Dans votre inconscient, votre subconscient.
Toutes ces données viennent à la surface et vous font interpréter le monde. Ces données sont issues de votre race, du niveau d'évolution de la planète et aussi de votre propre évolution, de vos compréhensions, vos incompréhensions. Tout ceci crée un voile et vous regardez à travers. Alors Dieu apparaît comme ceci, le monde apparaît comme cela.
Ne regardez plus à travers les voiles, déchirez les voiles !
Vous avez une déprime, on s'en fout de cette déprime !
Ce qui ne veut pas dire que vous devez vous forcer à voir les choses positives. Mettez votre déprime de côté, regardez ce qui fait naître cette déprime, cette lassitude, cette mauvaise interprétation, cette illusion. Et étudiez, étudiez, étudiez !
Et ainsi tout ce qui suscite des illusions, des désespérances, disparaîtra.
Un homme qui vit en connexion profonde avec le Ciel ne peut jamais être désespéré.
Pourquoi ? Pourquoi ? Dites-le moi.
Est-ce que quelqu'un reçoit ma pensée ?
Voyons donc s'il y a des médiums dans la salle.
Exactement !
C'est une belle image, mais religieusement on dit : "il a la Foi". Donc sa Flamme est vivante, comme tu dis.
Automatiquement, il ne manque de rien. Automatiquement, il voit les choses d'après leur réalité. Ce qui ne veut pas dire qu'il met une emplâtre de bonheur sur tous les malheurs du monde. Non !
Il n'y a pas plus lucide qu'un initié. Il n'y a pas plus lucide qu'un Maître.
Mais lorsqu'il contemple le malheur des hommes, il sait pourquoi ce malheur arrive.
Et, ou il vient se sacrifier, souffrir avec l'homme pour le faire évoluer, ou il le regarde. Mais il ne pleure pas. Il ne passionne pas la chose, en quelque sorte, parce qu'il Sait.
Donc la vie quotidienne n'est pas quotidienne. Il y a la vie à un point c'est tout.
Et dans cette vie, il y a les hommes qui ne comprennent rien, ou qui comprennent un peu mais qui se battent encore avec certaines illusions. Et il y a ceux qui ont compris et qui essayent d'aider les autres à comprendre.
Lorsque vous avez compris, vous avez deux voies : la voie ouverte, la voie secrète.
Autrement dit, vous sacrifier pour l'autre - comme font périodiquement certains initiés, tel que Jésus - de façon publique. Et il y a ceux qui travaillent, au contraire, dans l'ombre, de manière secrète, et qui édifient par avance tout ce qui se passera sur la Terre. Ils travaillent en collaboration très sérieux avec le côté secret aussi de la hiérarchie. Tout dépend après de quelle voie vous faites partie.
Dans l'Univers, tout est scindé en deux.
Dualité - Complémentarité
De la même manière qu'il y a la dualité sur la Terre, il y a aussi une forme d'aspect binaire dans l'Univers, qui n'est plus dualité lorsque vous élevez dans les hauts plans. Cela devient tout simplement une relation binaire entre les forces introverties et extraverties.
Ainsi, il existe des Christs extérieurs et intérieurs, qu'on appelle dans d'autres pays des bodhisattvas, que l'on dit tournés vers l'extérieur ou secrets tournés vers l'intérieur.
Pourquoi ces deux aspects ?
Non pas parce que Dieu, jusqu'au bout, décidément veut s'amuser avec les hommes et faire des mystères, non. Mais parce que ce sont les deux forces en œuvre dans l'Univers.
Au début, il y a le « un », le « point ». Ne parlons pas de ce qu'il y a avant ce point, pas la peine. Imaginons qu'il y ait tout simplement ce « un ». C'est le premier aspect de la manifestation, c'est le premier souffle en quelque sorte. C'est ce que vous appelez « le Père ». Et ce « Père » crée deux forces basées sur un aspect binaire, qui, dans la matière, vont donner la dualité.
Ce qui fait que dans le monde, si vous vivez d'après l'aspect trop primaire de ces forces binaires, vous les vivez en tant que dualité. Mais si vous les vivez dans un aspect supérieur, vous ne vivez que le binaire du premier. Et à ce moment-là, vous vivez dans un cercle de complémentarité. C'est compris ?
Tout dépend donc à quel degré vibratoire vous arrivez à développer, vous développer vous-même. Et ainsi vous sortez de la dualité, pour jouer avec le binaire. À ce moment-là, lorsque vous jouez avec le binaire, quelque part, vous êtes une unité. C'est normal.
Donc mettons les choses au clair : plus de crise de larmes à propos de la vie quotidienne !
Je ne veux pas, je vous le répète, vous faire croire que le monde est beau, que Dieu viendra demain, qu'il va frapper tous les méchants, récompenser tous les gentils, qu'il y aura des banquets de joie, que tous les enfants du monde auront à manger, qu'aucun enfant ne sera plus jamais battu, qu'aucun homme ne sera jamais plus tué à la guerre ou torturé dans les prisons. Je ne peux pas vous promettre cela.
Pourquoi ?
Parce que c'est à vous de me le promettre. Ce n'est pas moi qui ai fait le monde, c'est vous qui faites le monde ! Donc, comptez sur vous-même pour que cette vie ne soit plus quotidienne, mais qu'elle soit divine !
Si elle devient quotidienne, c'est parce que vous êtes quotidien.
Si elle est banale, c'est parce que vous êtes un individu banal.
Si elle est triste, c'est parce que vous êtes un individu triste.
Alors ? Pendant combien de temps allez-vous jouer la tristesse, la banalité ?
Une bonne fois pour toutes, changez de pont !
Rentrez chez vous, prenez une bonne douche, et dites-vous : "Demain je suis une autre femme, demain je suis un autre homme, demain je suis enfant de Dieu, et demain je vais changer le monde comme je le peux, avec mes faibles moyens, ou avec mes grands moyens, peu importe, mais je participerai à ce nouveau monde !
Je suis responsable !
Je veux aider, je veux aimer, je veux sauver !"
Et vous le pouvez.
Réunissez-vous, entre vous, vous qui voulez servir à quelque chose, vous qui voulez faire quelque chose. Il ne suffit pas d'imaginer, il faut passer à l'action.
Agir
Réunissez-vous et priez pour les hommes ! Parlez-leur du Bien, amenez-les au Bien. Faites-les se comprendre, en analysant avec amour leur cas psychologique, leur cas matériel. Montrez-leur la voie de Dieu, montrez-leur la voie qui leur convient, et ainsi vous édifierez le nouveau monde.
Beaucoup de gens sont tellement déprimés, qu'ils finissent même par douter de Dieu.
"Comment je fais le bien ? J'essaye d'être amour, et voilà qu'il m'arrive un gros problème, voilà qu'il m'arrive un gros obstacle."
Quand vous pliez sous ce genre d'interrogation, ne vous le permettez pas longtemps. Vous avez le droit d'être humain. C'est un fait, d'être abattu. C'est un fait. Mais ne vous le permettez pas longtemps. Ne permettez pas à la vermine de s'installer, à la mite d'attaquer votre charpente. Attention !
L'homme devrait davantage considérer la Foi.
L'homme devrait davantage méditer sur le mot Espoir.
Foi & Espoir
Jusqu'à présent, je n'ai jamais eu un langage religieux, vous le savez. Et il faut, chaque fois que j'utilise un mot religieux, le voir dépourvu de toute religion, dans la clarté de son Universalité.
Ayez la Foi, faites vibrer cette Foi en vous. Cela animera l'Espoir. Et, quand un homme a la Foi, quand un homme a l'Espoir, s'il est tout petit, il peut faire de grandes choses. Parce qu'il devient alors dépositaire d'une force titanesque !
Toutes les forces du Cosmos convergent vers lui, et s'expriment en ouragan à travers lui, et il peut bâtir, alors que tout est contraire.
Mais il faut avoir l'Espoir !
Allumez des torches d'Espoir dans vos esprits !
À quoi cela sert, même si vous m'aimez, même si vous aimez Dieu ou un quelconque autre Maître, à quoi cela sert de venir avec des mimes tristes ?
"Oui, je crois en Dieu, mais j'ai trop de problèmes !" (pleurs)
Ce qu'il faut, c'est que quand vous sortez d'ici, vous vous soyez pardonné tout à vous-même. L'homme fait mille et une erreurs, et ce n'est pas seulement depuis hier, mais depuis même avant-hier, qu'il fait des bêtises.
Et qui est-ce qui le juge ?
Personne ! Surtout pas Dieu !
Pourquoi ?
Parce que Dieu sait très bien que vous êtes tout simplement dans un micro-système d'évolution. Et à l'intérieur de ce micro-système, eh bien, tout arrive. Et c'est lorsque vous en sortez éjecté par la Lumière et la prise de conscience, que l'on peut faire un jugement.
Et c'est toujours le bon à ce moment-là.
On vous dit : « Viens, fils ! ».
Il n'y en a pas d'autre.
Par contre, l'homme se juge constamment. C'est sa conscience qui le ronge. Et il peut ainsi perpétuer des malheurs.
Une bonne fois pour toutes : pardonnez-vous !
Ce qui ne veut pas dire qu'il faut laver la conscience et recommencer dès demain une somme encore plus énorme d'erreurs. Non. Mais repartez à zéro en quelque sorte.
Demandez pardon aux gens.
Et pas forcément de manière matérielle, physique, simplement dans votre conscience. Envoyez-leur de la Lumière : "Pardon !".
Et sentez-vous pardonné, car c'est ainsi que cela se passe.
Quand il y a la prise de conscience, automatiquement, les Maîtres et Dieu pardonnent. Parce que s'il y a jugement, ce n'est que pour vous faire prendre conscience.
Repartez à zéro, mettez une nouvelle peau et faites les choses complètement différemment, plus positives, avec Amour, avec Fraternité.
Regardez dans la Bible, qu'étaient les apôtres ?
Pour beaucoup, ils étaient des hommes d'une banalité affolante. Et certains même pêcheurs, pas forcément de poissons. Et il y en a même un qui a tué les chrétiens et qui ensuite s'est mis à devenir chrétien lui-même.
Pourquoi ?
Parce qu'au fur et à mesure que vous faites, par exemple, chaque jour la même prière, ou le même temps de méditation, ou le même petit rituel, vous créez en vous un dépôt d'énergie. Et un dépôt d'énergie qui est positif. Et, au fur et à mesure, ce dépôt va grandir, si bien qu'un jour il va devenir prédominant. Et de manière naturelle, tout le négatif aura été chassé.
Mais il faut prendre en main les choses et il faut s'astreindre au travail.
Donc qu'est-ce qu'un disciple ?
Un, c'est un être de Discipline.
Deux, c'est un être plein d'Espoir.
Trois, c'est un être qui passe à l'Action.
Remplissez ces trois tâches.
Que sont les larves astrales ? De quoi vivent-elles ? Sont-elles dangereuses pour l'homme ?
Les larves astrales...
Ce terme est un terme générique pour désigner, en fait, des formes "vampires". Et ces formes peuvent avoir plusieurs origines.
Elles peuvent être d'une appartenance typique aux énergies de l'astral. Ce qui fait qu'immanquablement, quand vous êtes dans un lieu où vous y rencontrez des créatures basses... Mais à ce moment-là, lorsqu'elles sont une production de l'astral lui-même, ce ne sont pas des créatures qui attaquent l'homme. Elles restent dans leur secteur. Parce qu'elles ne sont pas plus vivantes, en fait, que peut l'être un rocher sur la Terre. Elles ne bougent pas. Elles sont stagnantes. Elles sont tout simplement la manifestation ou le côté plus matérialisé de l'énergie qui constitue le bas-astral.
Et puis il y a les autres larves. Celles-là attaquent, celles-là vampirisent, celles-là sont dangereuses, celles-là incorporent, possèdent les hommes.
Ce sont toutes les larves qui sont nées depuis des millénaires au travers des rituels de magie noire, de basse magie, des formes de pensée des hommes mal intentionnés, qui sont nées aussi des champs de bataille, des guerres, des endroits où il y avait de la mort mais de manière nombreuse, comme sur les champs de bataille justement, ou pendant des catastrophes.
Comment peuvent-elles naître à partir de ces choses ?
C'est simple.
Comme tout est conscience, comme je l'expliquais tout à l'heure, et que tout est une substance en même temps. Selon la répétition d'une certaine forme de conscience, comme c'est une substance, à un moment donné, cette substance est solidifiée. Elle devient individuelle en quelque sorte, et elle a une vie qui lui est propre.
Et c'est là où l'homme est dépassé par sa création et sa créature. Et où sa créature, justement, lui revient comme un choc en retour, un choc de destruction.
L'homme a pratiqué la magie noire depuis des millénaires, depuis presque toujours. Au début parce qu'il ignorait beaucoup de choses, et puis, après, parce qu'il s'est avéré qu'il préférait les forces noires que les forces blanches. Et, au fur et à mesure de l'existence et des répétitions de ces rituels, des incantations, des formes pensées sont nées.
Au début elles étaient très fluidiques. Elles n'avaient même pas de conscience. Elles étaient comme un pâle rêve, endormies.
Mais à force de répéter l'incantation, donc de construire ces formes, elles sont devenues individuelles. Les mages sont morts, le rituel même parfois a été oublié. Mais la créature persiste parce qu'elle est créée dans un endroit, un endroit du cosmos où la vie est éternelle. Parce qu'il suffit simplement de régénérer un acte pour que sa vie soit aussi régénérée.
Ce qui fait que tant que l'homme ne cessera pas de guerroyer, de violer, d'assassiner, de tuer, d'exploiter, eh bien ces larves seront entretenues dans leur vie et continueront à vampiriser les hommes.
Sitôt que l'homme redeviendra définitivement positif, automatiquement, comme une vessie que l'on crève, tout l'air s'en échappe, toute la forme disparaît et la larve meurt.
Il faut bien comprendre qu'une larve n'est pas plus vivante que la vie que leur prêtent les hommes eux-mêmes. En continuant à faire de la magie noire et d'entretenir des idées négatives.
C'est pourquoi quelqu'un qui a des idées trop négatives, qui est toujours en train de pleurer, qui s'appesantit, sur son univers, sur son sort, etc. Cette personne a toutes les chances d'attirer les larves et de se faire posséder, de se faire vampiriser, déclenchant ainsi des maladies.
Parce qu'automatiquement cette personne vibre dans le bas-astral, là où sont ces larves.
Et ils se disent, fourchette et couteau en main : "Tiens, tiens ! Un bon petit humain à manger. Ah ah ah !"
Alors je ne sais pas si vous aimez vous prêter en pâture, mais il faudrait cesser de naviguer dans ces eaux-là, cesser d'être négatif donc, cesser de pleurer, cesser de vous morfondre.
Être positif, l'Espoir, le Pardon.
Tout ça, ça fait mourir les larves. C'est le meilleur insecticide astral que je connaisse ! Je vous assure !
Quelle différence faites-vous entre la fusion des théologies orientales et la communion prônée par le christianisme, ou ce que l'on nomme aujourd'hui le christianisme ?
C'est une question très complexe et qui mériterait un développement très large. Car plus que religieuse, elle est philosophique.
L'Orient existe indépendamment, pratiquement, de tout le reste du monde, depuis des millénaires. C'est pour ça que l'Orient a pu se créer un véritable ordre initiatique et une véritable voie initiatique.
Choses que n'ont pas les pays neufs, les pays de cette nouvelle civilisation, comme l'Europe et les Etats-Unis, et d'autres pays qui naissent maintenant. Ils ne peuvent que puiser dans l'ancien pour pouvoir se raccorder ou créer un ordre. Ils ne peuvent pas créer d'eux-mêmes. Ils n'ont rien qui ne leur appartienne véritablement.
Car tous les mythes, tous les rites, que l'on peut lire, tout ce que l'on peut faire, tout ce que l'on peut apprendre par les sociétés ésotériques ou initiatiques occidentales, toutes ces choses-là ont toujours des racines dans le passé initiatique des autres pays, et pour beaucoup, justement, en Égypte. Car toutes les écoles initiatiques devenues aujourd'hui occidentales, en fait, à l'origine, sont égyptiennes. En fait, le mot est impropre, car il s'agit plus que de l'Égypte. Mais n'allons pas plus loin.
L'Inde, et un autre pays qui aujourd'hui a disparu littéralement de la carte, avait justement sa propre voie initiatique, son échelle cosmique.
Mais comme la roue tourne, comme je vous l'ai dit mille fois, et que si arrivé à l'apothéose, l'individu ne comprend pas qu'il faut démarrer avec d'autres principes, pour pouvoir enclencher, en fait, quel mouvement ?
Un mouvement Universel.
Je vais vous apprendre quelque chose à propos des signes.
Il y a la roue, cette fameuse roue qui descend pour initier les hommes, qui forme les hommes, les hommes édifient des dogmes, édifient leur société. Elle paraît très brillante, elle monte à l'apothéose. Et, si elle ne comprend pas qu'elle doit se dépouiller de certains dogmes, qui, au lieu de continuer à la bâtir, la limitent : "schlac !", elle est détruite.
Alors que si l'homme comprend, à ce moment-là se dégage un autre arc de cercle dans le sens inverse, qui arrivé à son point d'apothéose, n'engendre plus de destruction, mais dessine un cercle, et ainsi se construit le 8 de l'infini. Et à partir de ce moment-là, ce peuple, cette civilisation évolue sans révolution. Elle évolue sans plus avoir à passer par les cataclysmes, sans plus avoir à passer par les souffrances, par les chocs. Parce qu'au contraire, le cycle de l'infini amène toutes choses de façon harmonieuse.
Mais tant que l'homme n'aura pas compris qu'il arrive à ce point zéro, schlac, il lui faut décrocher l'autre arc de cercle, alors il retombe.
Ce qui fait que la société indienne, je ne parle pas de la spiritualité orientale, mais la société indienne, tibétaine, tout l'Orient confondu, a commencé une phase de déclin. Ce qui ne veut pas dire qu'elle est condamnée. Cette société-là, cette civilisation n'est pas condamnée, absolument pas. Mais arrivée à son point d'apothéose, elle ne pouvait plus aller plus loin.
C'est pourquoi, à chaque fois qu'une civilisation ne va pas plus loin, la civilisation naissante a pour mission d'aller éduquer, en tant que structure, l'ancien pays.
Mais lorsque l'on donne ces ordres à des gens qui ne sont pas encore assez évolués, que se passe-t-il ? Ils colonisent.
Au lieu d'aider à créer un nouveau système social, un nouveau système de pensée, au lieu d'investir plus de rationalité dans l'idée des gens, au contraire, ils colonisent. C'est pourquoi, jusqu'à présent, le monde n'a été que des grands revers de pages.
Et un coup je développe, et ensuite c'est l'autre qui développe. On s'affronte, on se mange, et un troisième arrive, qui colonise, qui profite. On s'écroule, un autre arrive, qui revient, qui recolonise, qui profite, qui s'écroule... Et ainsi de suite. Ça n'a pas de fin.
Parce que l'homme n'est pas encore assez évolué pour comprendre où se situe sa mission.
Nous parlions du Moyen-Orient aussi un jour, et j'ai cité le même exemple.
Le Moyen-Orient n'est pas quelque chose à détester à cause de ce qui se passe actuellement. Ce peuple ne doit pas être jugé comme bas. Non !
Mais l'homme occidental avait, vis-à-vis de ses nations, une mission. Il devait les aider à édifier un système rationnel de société. Au lieu de cela, c'est un fait, il est allé dans ces nations, mais si maladroitement que des convulsions sont nées, et l'enfant qui est né est estropié. Et il faudra bien, bien, bien du temps, du temps, pour que tout soit réparé, pour que l'homme comprenne enfin, à chaque civilisation, ce qu'il a à faire par rapport à l'autre civilisation.
Mais quand on doit apporter quelque chose, cela ne veut pas dire que celui qui doit apporter est supérieur à celui qui reçoit. Non !
Car si les Maîtres décident que telle ou telle nation doit être, mérite d'être sauvée, pour se poursuivre dans l'autre cycle - par exemple plus rationnel, comme cela est maintenant, plus scientifique - c'est qu'ils ont reconnu que cette société, que ce système était valable, sinon, au contraire, ils l'auraient rayé de la carte.
Cataclysme, famine, sécheresse. C'est facile, quand on maîtrise la Nature.
Or que se passe-t-il ?
Ils se sont dit :
L'Orient a une voie initiatique authentique et encore vivante, chose qui est rare dans les autres parties du monde.
L'Orient possède encore une génétique suffisamment pure pour que l'on puisse y faire naître des initiés et même des Maîtres, des grands voyageurs du Cosmos.
L'Orient est une véritable porte sur l'au-delà.
Sa Science est bonne.
Mais par contre, son système social n'est plus assez fort pour pouvoir continuer à perpétuer, même l'Orient.
Donc, à la civilisation occidentale, on fait naître l'idée qu'elle doit apporter la société et en échange prendre la spiritualité.
Ce qui ne veut pas dire que l'Occident doit copier l'Orient dans son système spirituel. Non.
Seulement tout ce que l'Occident n'a pas, il doit accepter de le recevoir de la part de l'Orient. Et tout ce que l'Orient n'a pas, il doit accepter de le recevoir de la part de L'Occident. Chacun avec sa façon de faire, mais en gardant intacte la racine mère.
Pourquoi ?
Parce que dans toute chose initiatique, il faut garder la racine, sinon il n'y a plus de vibration, il n'y a plus l'affiliation énergétique en quelque sorte.
Maintenant, pour en revenir : Orientalisme et Christianisme.
Dans l'esprit des maîtres, il n'y a aucune séparation entre les religions, car toutes les religions sont un leurre.
Il n'y a pas plus de réalité dans le shivaisme que dans le christianisme, que dans le bouddhisme, ou dans quoi que ce soit d'autre.
Ce qui est Réel, c'est le message de Vérité.
Ce qui est Réel, c'est le message de Liberté.
Que cela se soit passé en Orient, en Occident, sur la Lune, peu importe !
Ce qui compte, c'est le cœur du message.
C'est pourquoi toutes les religions peuvent être mélangées, pour n'en faire plus qu'une.
Parce qu'en fait, si vous vous donnez la peine d'étudier, le fond de chaque religion est exactement le même. Ce qui est différent, c'est toute l'interprétation qui est faite ensuite pour édifier le culte.
Et le culte, c'est ce qui ne va pas. Le culte, c'est justement cette forme de la religion qui fait la guerre à une autre culte, à une autre forme de religion.
Détachez-vous des formes, des voiles ! Encore une fois.
Donc, pour quelqu'un qui est tout simplement sur la Voie de la Sagesse, il peut aller de l'Orient à l'Occident sans aucun problème.
Être à la fois un élève en maçonnerie et être un fervent admirateur de Bouddha, pratiquer une méditation tibétaine, tout en mélangeant un rituel martiniste, peu importe !
Tout fusionne, tout ne fait qu'Un, en vérité.
Ce qui compte, c'est de se connaître soi-même, savoir ce dont on a besoin.
[...]
Il ne faut pas croire que les écoles ésotériques occidentales ont perdu toute la Lumière et tous les chaînons initiatiques, car c'est faux. Ce qu'il faut, c'est savoir jouer avec tous les instruments, sans juger l'instrument, et un beau jour, jouer avec tous les instruments, pour être sûr de n'en oublier aucun.
Maintenant, la grande fusion qui se passe entre l'Orient et l'Occident, c'est une fusion avant tout vibratoire. Ce n'est pas seulement sur un plan religieux et philosophique, c'est avant tout vibratoire.
Pourquoi ?
Parce qu'il faut enfin créer l'Universalité, tout simplement.
Est-ce que ce n'est pas ce qui est promis pour l'ère qui vient, l'Universalité, n'est-ce pas l'Ère du Verseau ?
Donc tout doit être confondu et réuni en une seule et même Sagesse.
Fini le temps des divergences ! Fini le temps des combats ! Enfin on baisse le fusil ! Enfin on enlève l'uniforme ! On enlève le masque !
On regarde son frère, on le reconnaît et on l'accepte.
C'est d'accord ?
Pour conclure, je voudrais vous laisser sur une image qui, j'espère, vous portera chaud et alimentera votre espoir chaque fois que vous n'en avez plus.
Pensez à cette image.
Mettez-vous debout en esprit, les bras le long du corps, la tête complètement renversée vers le ciel et imaginez qu'une torche incendiaire, flamboyante, d'un or resplendissant vous transperce, vous transporte, vous réchauffe, vous régénère, vous fait sourire et vous fait hurler de joie.
Chaque fois que quelque chose ne va pas en vous, qu'il y a un obstacle qui vous fait souffrir, chaque fois qu'en vous il y a un problème psychologique, mettez-vous dans cette flamme dorée. Mais dans le doré étincelant, une flamme vive qui crépite comme un mille incendies et montez vers le Ciel, offrez votre souffrance.
"Regarde Seigneur, je souffre pourtant de telles choses, est-ce que ce n'est pas bête ?
Je suis encore prisonnier de l'illusion."
Car toute souffrance est née de l'illusion. Je vous assure !
Toute souffrance est née de l'illusion.
Il n'y en a pas d'autre, je peux vous l'affirmer.
Qu'elle soit physique, qu'elle soit morale, affective, c'est forcément une illusion, il faut enlever le voile, quel que soit votre prétexte, votre argument à souffrir, il faut l'enlever car c'est un voile.
Certains souffrent parce que, par exemple, ils n'ont pas eu de père ou de mère.
Alors cela ne suffit pas d'avoir été orphelin, même une fois eux-même devenus parents, ils continuent de souffrir et de porter cette croix. C'est une illusion !
C'est peut-être dur à entendre pour celui qui souffre, mais c'est une illusion.
Car il n'y a pas de père et de mère, vous êtes des êtres libres, absolument libres, sans aucune attache. Le père et la mère ne représentent qu'un mythe, qui vise à sécuriser psychologiquement l'enfant.
Mais si la personne reste à ce stade infantile, où il a besoin d'être sécurisé par le père et la mère, alors il n'est jamais un homme et elle n'est jamais une femme.
Si vous avez été un orphelin, dites merci à Dieu, vous êtes nés libres ! Contemplez cette liberté et rendez-vous compte que vous êtes nés libres ! Comme si Dieu, lui-même, avait accouché de vous, en vous mettant tout simplement sur l'herbe, dans un jardin de la Terre.
"Voilà enfant, je t'ai fait, tu es né, va sur la Terre."
C'est votre véritable lien paternel, le seul qui existe c'est celui avec le Très Haut, pas un autre.
Certains autres souffrent encore pour mille et une raisons parce qu'ils ne trouvent pas l'Amour par exemple, erreur !
Si c'est un fait que l'Amour est réconfortant, cela n'est pas le principe même de la Vie.
Car beaucoup d'hommes et de femmes trouvent un jour l'amour et un jour le détruisent, ils n'y croient plus. Vous dites vous-même : "Tout passe à l'as ! On croyait s'aimer et puis on ne s'aime plus !"
Il faut que l'homme s'engage dans des quêtes en réel, dans des quêtes authentiques.
Et, au fur et à mesure, ces souffrances n'en seront pas. Car quand viendra l'épreuve, le moment du détachement, le moment de la pauvreté, il dira : "Oui. Je reconnais l'instant, je sais ce qu'il est, je m'offre à Dieu, il ne me touche pas, il me purifie."
Chaque fois que quelque chose vous arrive, pensez à l'instant de purification qui vous est offert. Voyez le Juste, et non pas la souffrance.
Ne soyez pas enfant, soyez disciple !
Je vous salue.
20-04-24 20:20