Conférence 65

Pastor

Conférence de Pastor - 65

 

Question 1

Lorsque la parole est utilisée, comme dans la présente conférence, dans le but le plus noble qui soit, à savoir, faire passer un message inspirant, y a-t-il un verbe qui passe au-delà des mots ?

En effet, l'esprit de l'homme se fatigue et n'arrive pas à suivre avec sa seule intelligence tout le contexte du thème qui est développé.

Peut-on espérer que même si sa mémoire est défaillante, la teneur du message passera et restera imprégnée dans son être profond ?

Réponse de Pastor

La question contient en elle-même sa propre réponse. Mais je ferai un tout petit développement et nous passerons à une autre question.

Je ne veux pas dire par là que ma voix, quel que soit l'instrument qu'elle utilise sur un plan physique, que ma voix peut vous apporter le soulagement, le discernement qui vous manque, l'évolution qui vous manque et la force pour l'accomplir.

Je dis simplement que dans un simple fait tout à fait mécanique, lorsque l'on écoute un son qui provient d'un autre plan, il y a pénétration de ce plan grâce au son jusqu'au plan qui se situe dans des zones inférieures.

Ce qui ne veut pas dire que par la pénétration de ce son, la présence évidente des êtres porteurs ou émetteurs de ce son, que cette présence-là va être effective à travers toute la planète. Car une présence pour être effective doit se servir avant tout d'un canal.

Donc lorsqu'un être veut ressentir effectivement la présence par la vibration qui est transportée par le son, il faudra que lui-même se mette en résonance. Et non pas simplement en ouverture, mais en résonance avec la présence qui est contenue.

C'est-à-dire que si vous voulez véritablement et entièrement bénéficier de l'esprit qui est dans le mot, il vous faudra vous-même cultiver l'esprit égal. Ce qui fait qu'à partir de ce moment-là, vous-même, quel que soit votre travail, quel que soit votre degré d'évolution, quel que soit votre position spirituelle ou sociale, vous-même serez porteur de la vibration.

Ce qui fait que même si vous ne faites que répéter des paroles de quelque maître ou saint que ce soit, eh bien si vous en avez l'esprit, vous êtes équivalent au maître ou au saint que vous êtes en train de répéter.

Parce que ce qui compte, c'est l'esprit que vous allez ajouter, et non pas l'esprit en tant que petit zeste que vous, personnellement, vous ajoutez à la chose. Pas du tout. Quand je dis ajouter, c'est un peu à considérer comme une bougie qui allume une autre bougie. Et ainsi tous les cierges sont allumés et ainsi toute l'église est allumée. Donc pour prononcer une parole de Vérité, il faut avant tout travailler soi-même la Vérité.

Et ainsi la flamme qui est dans l'esprit du mot que l'on prononce, eh bien cet esprit devient aussi réalité en vous-même mais surtout à travers vous-même parce que vous aurez été vous-même incandescents.

C'est ce qui fait la magie du mot. Ce n'est pas la connaissance du mot mais c'est la conscience du mot.

Et c'est en ce sens que tous les mots ont un pouvoir.

Prenons par exemple les mots négatifs, les mots de la magie noire, les mots de la méchanceté et de la haine. Ils sont extrêmement puissants et pourtant on les dit négatifs, c'est-à-dire très inférieurs aux mots de laLumière.

Comment se fait-il donc que ces mots-là aient une supériorité sur les mots neutres de la vie de tous les jours ?

Eh bien tout simplement parce que celui qui a une haine réelle en lui-même ou celui qui par magie détient un réel pouvoir inférieur, eh bien celui-ci a conscience de ce qu'il est en train de faire. Il connaît pleinement ce qu'il est en train de faire et il y met une intention, il y met une émotion et il y met tout le poids de sa personnalité. Ce qui fait que le mot, même en étant un mot inférieur et un mot des ténèbres, devient puissant.

En fait le mot n'est rien de plus qu'un cierge. Il faut savoir l'allumer. Et que ce soit une bougie blanche ou une bougie noire, ce qui compte c'est la flamme que l'on va y ajouter.

Si l'on ajoute flamme au cierge noir, et, bien sûr, son rayonnement sera noir.
Si l'on ajoute flamme au cierge blanc, son rayonnement sera blanc.

Là, dans l'intention et la puissance du mot.

Je vous écoute.

Question 2 (retour liste 👆)

Alors, dans la deuxième question que vous avons.

Pour traiter les états psychiques, certains états psychiques, il existe une méthode d'harmonisation qui fait appel à l'eau florale qui est solarisée.

Si vous nous parlez plus en détail de cette méthode, faut-il lui ajouter les nouveaux élixirs floraux et renforcés par l'énergie des cristaux, des aimants, des pyramides, etc.

Est-ce que les endroits géopathogènes ou la pollution de certaines fréquentes de natures électriques nuisent à la qualité de cette méthode ?

Réponse

En fait, il est question donc de guérison. Mais pour parler de guérison, il faut avant tout parler de maladie.

Lorsque l'on veut trouver la guérison, il ne suffit pas de chercher un remède. Il faut savoir, découvrir pourquoi l'on est malade. Donc, la médecine ne doit pas s'attacher à la guérison mais à la maladie elle-même, à un diagnostic exact.

Tant que l'on ne connaîtra pas la cause profonde de la maladie, le remède ne sera pas connu. Et c'est ce qui se passe à l'heure actuelle. Et quand je dis cela, je ne veux pas accuser les diverses sciences de ne pas avoir la science suffisante pour découvrir le remède idéal, pour aider la souffrance à s'arrêter. Non, je ne veux pas accuser qui que ce soit.

Je dis tout simplement que toute science étant avant tout une recherche, tant que la recherche n'aura pas débordé dans les domaines plus subtils, l'homme ne connaîtra pas la solution véritable de ses problèmes.

Lorsque l'on veut trouver une solution à ses problèmes, d'ordre psychique, d'ordre psychologique, d'ordre physique, peu importe, dès qu'il y a donc un déséquilibre sur quelques plans qu'il s'exprime.

Il faut donc que le médecin, que le médecin, le guérisseur, celui qui traite dans tous les cas, s'intéresse plutôt à ce qui constitue l'homme occultement, plutôt que d'essayer de comprendre quel est le virus, quel est le microbe, quel est la particule très physique qui a provoqué le déséquilibre apparent sur un plan physique.

Bien sûr, on peut tout rejeter sur les virus, on peut tout rejeter sur les microbes, on peut tout rejeter sur les insectes qui transportent des parasites, mais l'on ne peut pas tout à fait tout reposer sur eux.

Pourquoi ?

Parce que même si ces vecteurs-là existent, et même s'ils sont dangereux, et c'est un fait, même s'ils sont capables de déclencher des maladies, le terrain dans lequel ils ont pu devenir prédominants, ce terrain-là, eh bien, cette fragilité qui a été créée ne leur appartient pas. Cette fragilité appartient à l'homme qui vit sur ce terrain.

Ce qui ne veut pas dire que dès demain, si l'homme devient fort, si l'homme devient puissant, il sera débarrassé de tout virus et de tout problème, de toute agression extérieure. Il y aura toujours, contre l'humanité, des agressions extérieures.

Pourquoi ? Eh bien parce que tout simplement, elle est incarnée.

Et c'est ce qu'il faut comprendre lorsque l'on étudie la maladie. Il y a incarnation d'un esprit dans la matière. Et qui dit incarnation, dit cohabitation. Cohabitation de quoi ? Cohabitation de quelque chose de subtil avec quelque chose de concret. Et l'on sait que toutes les cohabitations ne font pas bon ménage forcément.

Donc, le niveau de rupture ou le niveau d'alliance va être à comprendre, à ce niveau-là, de quelle manière l'esprit cohabite avec sa matière. Et dans quelle mesure cette cohabitation est heureuse, malheureuse, engendre des crises, des frictions, ou au contraire, des grandes accélérations.

La friction, donc, de l'esprit subtil, ou de l'âme si vous préférez, appelez-le comme vous voulez. Cette friction de l'esprit sur sa matière, qui déclenche des feux spirituels, les feux que vous avez et qui vous constituent, c'est-à-dire les sept chakras, tout le circuit éthérique, tout le circuit des nadis, c'est ce qui fait justement d'un homme, un homme en bonne santé et un homme conscient, cette friction que fait l'esprit sur la matière et qui déclenche la vie, qui déclenche la conscience, la capacité d'être auto-conscient, de se rendre compte des choses, d'être objectif, eh bien cette friction, lorsqu'elle n'est pas vécue de manière libre, engendre dans la matière des déséquilibres, des failles, des ruptures.

Et lorsqu'il y a ces ruptures, à l'intérieur se crée une forme d'abcès, ou disons plutôt un logement négatif. Et c'est dans ce logement négatif qu'un virus, qu'un microbe va pouvoir exceller et va pouvoir régner, détruisant tout ce qu'il y a alentour.

Lorsque donc l'on veut analyser le virus, il ne faut pas prendre le virus comme étant l'ennemi mortel de l'homme, parce qu'en plus il sait se dissimuler, se transformer. Il faut prendre le virus comme un allié.

Toutes les choses négatives de la vie sont des alliés de la vie de l'homme.

Mais l'homme ne le sait pas, ou pas encore en tout cas.
Pourquoi ?

Eh bien parce que ne sachant pas véritablement s'unir à la Vie, s'allier à la Vie, devenir un avec le principe, la force qui est la Vie. Eh bien toutes les forces encore indomptées de la planète, toutes les forces obscures, et quand je dis obscure je ne veux pas dire ténébreuse, je dis obscure dans le sens où elles sont encore indomptées par l'homme. Toutes ces forces donc sont tout autant de chiens, par exemple, laissés en liberté, et qui ne connaissent pas leur maître.

Donc automatiquement, le chien qui est en liberté et qui ne connaît pas son maître, lorsque l'homme arrivera sur son territoire, le chien va défendre son territoire et attaquer son maître. Et le maître sera étonné.

Le virus agit exactement dans cette mentalité-là. Il n'a pas été fait pour être l'ennemi de l'homme. Il n'a pas été fait ou planté par "le Diable", qui décidément passe toujours derrière le bon Dieu pour lui saccager son histoire. Non.

Ce qu'il faut comprendre, c'est que lorsqu'un monde est créé, lorsqu'il y a en plus un tel foisonnement d'existences physiques, comme cela a lieu sur la Terre, eh bien il y a des pôles négatifs et il y a des pôles positifs à cette vie. On ne peut pas créer sans cette intervention des énergies binaires, qui sont complémentaires.

Lorsque donc on observe le réseau de vie qui vit et est animé de par ce pôle négatif, eh bien l'on s'aperçoit ou l'on pourrait croire que ce sont des vies négatives. Et l'on aurait vite fait d'y mettre tous les animaux préhistoriques, tous les virus, tous les microbes, tous les parasites, tout ce qui dérange la vie de l'homme en apparence. Et puis lorsque l'on observe la hiérarchie de vie qui est animée par les forces, le pôle positif, alors on aurait tendance à vouloir y mettre tous les légumes, toutes les fleurs, tous les oiseaux, tous les anges. Mais la vie n'est pas ainsi.

Pourquoi ?

Parce que tout simplement la vie n'a pas été faite pour être mise comme cela sur un ring et que les deux pôles se tapent dessus, tandis que les anges et les maîtres attendent de voir avec un rire cynique lequel des deux va gagner.

Si la vie est un défi, ce n'est pas du tout celui-là. Ce n'est pas du tout le défi du combat du Bien et du Mal. Il y a un combat, c'est certain, mais pas entre le bien et le mal, ou du moins pas dans la Nature, en l'homme sans doute, c'est vrai, mais pas du tout dans la Nature, car la nature est équilibre. Seulement dans l'équilibre de la Nature, qui se maintient comme il peut, il y a l'homme et l'homme est tout puissant sur la Nature. Et selon ce que l'homme sera, selon ce que seront ses principes, ses forces dirigeantes, il va utiliser le côté négatif de la Nature ou le côté positif.

Ce qui ne veut pas dire, et il ne faudrait pas conclure, que tous les méchants seront malades et que tous les gentils seront bien portants. Lorsque je dis que cela dépendra de l'utilisation qu'il fera de ses forces dirigeantes, cela veut dire que cela dépendra dans quelle mesure de conscience et d'application spirituelle il saura manifester ses énergies qui le constituent.

Ce qui fait que vous pouvez avoir affaire à quelqu'un d'extrêmement gentil, à quelqu'un d'extrêmement dévoué, noble, avec un grand cœur et de nobles visions, et constater qu'il devient fort malade et que même il en périt.

Est-ce que cela veut dire que quelque part son karma est lourd, est-ce que cela veut dire que quelque part, eh bien, il n'a pas compris quelque chose, ou que finalement il y a de la noirceur en lui ?

Il ne faut pas établir des diagnostics spirituels sur la base de diagnostics médicaux. Il ne le faut pas, et c'est une mode qui est en train de naître.

"Ah bah tiens ! Si celui-là a ceci, c'est forcément parce qu'il est en train de payer quelque chose !", ou bien : "si l'autre a cela, c'est forcément parce qu'il n'est pas encore assez évolué !"

La vie de l'homme est une alchimie très délicate, et au cours de ses incarnations, eh bien, l'homme doit apprendre à manifester de plus en plus intégralement les énergies avec lesquelles il est venu au monde pour la première fois. Et cet homme qui est dans la Nature et qui essaye entre les deux piliers de la Nature, le blanc et le noir, d'être un être complet, et bien cet homme va osciller de temps en temps contre le blanc, contre le noir. Et même en étant contre le pilier blanc, il peut avoir en lui-même des désagréments, des déséquilibres, donc des troubles, donc même des maladies.

Pourquoi ?

Eh bien parce que les énergies, lorsqu'elles veulent se frayer un chemin, même si elles doivent bousculer les cellules, bousculer l'harmonie d'une ligne génétique obtenue de par la parenté, eh bien l'énergie bouscule tout. Elles ne supportent pas l'obstacle.

Et lorsqu'il y a déferlement des maladies sur une civilisation, il ne faut pas croire que c'est seulement là l'expression de la fin de la civilisation. C'est encore, au contraire, le début d'une autre civilisation.

Pourquoi est-ce qu'il faut y voir ce signe ?

Et bien parce que justement il y a épuration de la matière, dynamisation des cellules, pour que les enfants qui naissent de ces gens-là soient vibratoirement beaucoup plus élevés que leurs parents.

Et qui est-ce qui fait les frais de cet avancement ?
Ce sont les parents.

Alors pourquoi, du haut d'une spiritualité surfaite, du haut de dogmes complètement inutilisables dans cet esprit-là, pourquoi accuser toute une génération d'être dégénérée, parce qu'elle accuse un certain nombre de maladies ? Alors qu'au contraire, elle est le lieu d'une alchimie pour pouvoir aller plus loin.

Il faut donc avoir extrêmement de connaissances pour pouvoir juger un homme sur les expressions de son corps, l'expression de sa santé ou l'expression de ses troubles ou de sa maladie.

C'est pour cela qu'il vaut mieux ne pas juger généralement et laisser celui qui a le cancer avoir son cancer, pour lui. Quand je dis pour lui, je dis qu'en ce sens, qu'il ne faut pas le juger, qu'il ne faut pas essayer de lui faire faire un pas spirituel, plus que celui qu'il est en train d'accomplir de par ses propres forces. Qu'il ne faut pas essayer à tout prix de l'emmener à telle fontaine, le forcer à boire l'eau de telle parole, en lui disant :
"Mais tu sais, si tu as ce déséquilibre, c'est forcément parce que tu n'as pas compris quelque chose, alors force-toi un peu et tu verras, ça passera."
"Lorsque tu seras meilleur, eh bien tu guériras.
Lorsque tu seras plus grand, tu guériras.
Lorsque tu seras plus spirituel, tu guériras.
Lorsque tu seras plus, plus, plus, plus."

Et le malade est écroulé lorsque l'on lui dit cela.
Pourquoi ? Parce qu'il est déjà suffisamment accablé par sa maladie, sans qu'en plus il ait à affronter les paroles de son entourage, surtout si elles sont peu flatteuses.

Un être qui est occupé à mûrir sa maladie est un être qui se purifie et il faut au contraire l'encourager à supporter sa maladie. Et en lui donnant la force, le courage, la sève pour faire cet effort, eh bien il trouvera les moyens d'aller plus loin, même spirituellement.

Il y a un comportement psychologique à avoir avec le malade ou avec toutes sortes de malades.

Il ne faut pas lui dire, si tu as ceci, c'est parce que tu es comme cela.

Il ne faut donc pas culpabiliser ni inférioriser un être qui est en train de se purifier. Il faut au contraire lui donner du courage. Et quand l'on donne du courage à quelqu'un, cela lui permet de sortir de son territoire. Et là, lui-même, il prend la décision d'aller voir ailleurs ce qui se passe, d'aller voir dans le monde spirituel ce qui se passe, d'aller voir dans le monde des médecines douces ce qui se passe, dans le monde des guérisseurs, de la guérison par les couleurs ou par les sons. Parce qu'il a la force. Et à ce moment-là cela devient une véritable aventure spirituelle pour lui.

Mais si l'on fait le contraire, alors l'homme se rétrécit. Tt manquant d'amour autour de lui, il ne pense qu'à une chose, c'est disparaître. Et disparaître à cause de sa maladie pour ennuyer les autres qui l'ont accablé.

Il ne faut pas déclencher ce comportement destructeur et suicidaire.

Et pour ne pas déclencher ce comportement autodestructeur, eh bien il faut toujours considérer le malade comme étant un homme entier, comme étant un homme en fait tout à fait normal.

Et c'est ce que je propose à tous les médecins ou à tous les guérisseurs, tous ceux qui traitent les malades. C'est de responsabiliser les malades. Qu'est-ce que cela veut dire responsabiliser ?

Eh bien cela ne veut pas dire non plus de leur dire : "Eh bien écoute si tu ne fais pas ceci, ceci et cela, tu ne t'en sortiras jamais. C'est ton travail, c'est ton alchimie. Moi je suis là juste pour t'indiquer ces points-là. Maintenant, débrouille-toi."

Non, ce n'est pas cela responsabiliser quelqu'un.

Lorsque le Maître veut responsabiliser son disciple, il ne lui dit pas :
"Eh bien la concentration c'est ceci, la méditation c'est cela, être bon disciple c'est cela, et maintenant si tu ne l'exécutes pas, eh bien on te renvoie de l'astral. Et surtout que l'on ne te voit plus !"

Non, lorsqu'un Maître veut responsabiliser son disciple, doucement, invisiblement, il pénètre ses énergies en lui, et il commence à envoyer les énergies à l'endroit où le disciple est le plus faible, dans le chakra qui est donc le plus faible.

Si le disciple est faible au niveau du plexus solaire, c'est-à-dire que ses émotions sont incontrôlées, s'il a eu des traumatismes qui l'induisent dans un comportement un peu bizarre et négatif, alors le Maître va envoyer, et ceci durant les cycles de pleine lune, au disciple qui l'a choisi personnellement, eh bien le Maître envoie à ses disciples l'énergie à ce niveau-là.

Que fait l'énergie à ce niveau-là ?

L'énergie ne va pas accomplir le travail que le disciple doit accomplir sur lui-même. Cela, non. Jamais cela ne se peut. L'énergie va être envoyée comme un potentiel avec lequel le disciple va travailler plus facilement pour accomplir le travail.

Exactement comme lorsque l'on met de l'essence dans une voiture, la voiture démarre. Si l'on ne met pas d'essence, eh bien il ne reste plus qu'à pousser. Et pousser une voiture, cela demande beaucoup d'efforts, c'est très difficile.

Au réunion de pleine lune, lorsque les disciples s'alignent avec le Maître, eh bien le Maître, le responsable de l'ashram qui descend à ce moment-là, le plus proche qu'il peut sur un plan physique, eh bien à ce moment-là il rayonne depuis son centre cardiaque l'énergie qu'il faut, dans la couleur qu'il faut, la note qu'il faut, le degré vibratoire qu'il faut, dans le chakra où le disciple est faible.

Et ainsi en cumulant toutes les méditations de pleine lune, au bout de x temps, de x années, l'individu arrive, comme s'il était dans la présence même du Maître, arrive à se sublimer et à obtenir des résultats sur lui-même, même s'il n'est pas, là, tout près du Maître.

Le fait que le Maître dépose une énergie équivaut à ce qu'il crée une présence constante autour du disciple, car il est plus important de recevoir une énergie avec laquelle travailler, avec laquelle être en relation avec le Guide, avec le Maître, plutôt que d'avoir la présence d'un Maître. La présence d'un Maître n'a jamais fait avancer qui que ce soit, au contraire des fois cela fait même reculer.

Pourquoi ?

Et c'est dans ce sens que je n'ai jamais voulu dire mon nom ou plutôt notre nom.
Parce que dès qu'il y a évidence eh bien l'homme n'étant pas toujours suffisamment dépouillé de mémoire astrale, dépouillé de personnalité, dépouillé d'émotions, va fixer une étincelle émotionnelle dans la relation du disciple et du Maître.

Et c'est cette étincelle émotionnelle qui va complètement fausser la relation du disciple et du Maître.

À partir de ce moment-là, le disciple est en attente auprès du Maître.
Il attend tout du Maître.
Il attend que le Maître parle, il attend que le Maître dise, il attend que le Maître fasse, il attend que le Maître le critique, voire, mais il attend toujours de la part du Maître. Il est là, il lui dit : "Je suis tout à toi, je suis ouvert aussi bien à tes reproches qu'à tes félicitations, mais sois là pour moi, je t'attends."

Or, ce n'est pas de cette manière-là que le Maître entend entretenir des relations avec un disciple. Le Maître, au contraire, veut voir dans son disciple un futur Maître.

Exactement comme lorsqu'un chef d'entreprise essaie de sélectionner dans son personnel celui qui est le plus apte à être son bras droit, donc son semblable. Et sur celui-là, il va se reposer. Il va l'appeler au comité central, il va l'élire et il va se reposer sur lui.

Et il va lui dire : "Je te confie des décisions, je te confie la marche des affaires quand je ne suis pas là.". Tandis que les ouvriers restent des ouvriers et travaillent en tant qu'ouvriers.

Et quelle est la différence entre un ouvrier, un bras droit et un directeur ?
Eh bien la différence n'est pas forcément dans l'intelligence, n'est pas forcément dans l'instruction. La différence est tout simplement dans la prise des responsabilités.

Que cette prise de responsabilité soit stimulée par l'ambition, l'appât du gain, peu importe ! Mais la différence fondamentale, c'est celle-là. La capacité à prendre des responsabilités. La capacité à déterminer un but, à tenir ce but et à tout faire pour que le but arrive.

Dans la relation entre le disciple et le maître, c'est exactement la même chose.

La façon qu'ont les maîtres de recruter leurs disciples, de chercher des résonances auprès de l'humanité donc, eh bien cette façon de faire s'établit dans les mêmes relations. Ils ne cherchent donc pas des personnes aptes à les suivre, ils ne cherchent donc pas non plus des personnes aptes à les adorer, des personnes qui vont les aimer. Ils cherchent des êtres conscients, des êtres responsables, qui vont pouvoir investir leurs efforts, investir leur temps, investir leurs croyances, investir jusqu'à leur sang s'il le faut, pour que le but de la Hiérarchie s'établisse sur un plan physique.

Et si le maître a cette exigence, c'est uniquement parce que lui n'est pas le but. De nombreux disciples font des erreurs dans la façon de se présenter ou de vouloir ou de désirer la rencontre avec un maître, parce qu'ils ignorent que le maître n'est pas le but.

Et c'est pour cela que le maître véritable ne veut pas jouer cette comédie, entrer dans cette relation, parce qu'il sait lui-même qu'il n'est pas le but du disciple.

Le maître est tellement conscient des besoins du plan qu'il n'est lui-même qu'un instrument du plan.

Donc si le disciple veut rencontrer un maître, la meilleure façon de faire est d'entrer dans le plan, de devenir indispensable au plan, de devenir nécessaire au plan.

Le maître étant un instrument du plan, lorsqu'il voit qu'un être utile se manifeste, automatiquement il s'approche de lui, le rend conforme aux exigences vibratoires. Cela peut prendre quelques temps, quelques années, et après il y a précipitation du plan sur le disciple. Et à partir du moment où le disciple a reçu cette précipitation du plan, il devient lui-même investi du travail.

Quelle que soit sa relation privée avec le maître, quel que soit son besoin initiatique personnel, cette relation devient par la suite indépendante du travail qu'il peut accomplir.

Pourquoi est-ce que le maître est-il désintéressé de l'adoration de ses disciples ?

Eh bien parce que, comme je l'ai déjà dit mais il faut le redire, le maître n'est qu'un instrument de Dieu, ou du Logos planétaire si vous voulez, ou de la Conscience Cosmique, de la nécessité humaine.

Lorsqu'il y a une humanité en bas, qui a tous les problèmes que nous connaissons, des maîtres en haut, qui sont hors de tous ces problèmes, puis des entités encore plus hautes, qui sont encore bien plus loin de tous ces problèmes, qu'est-ce que dans tout cela l'adoration d'un disciple, je vous le demande.

N'est-ce pas ridicule ?
Que vient faire la dévotion d'un cœur enflammé, la dévotion de quelqu'un qui ne connaît pas encore suffisamment la nécessité humaine ?
Que vient faire donc cette adoration au milieu de tout ce plan qui ne fonctionne que par nécessité, que par besoin du plus petit par rapport au plus grand ?

Quel temps peut être gâché justement à cause de ces comportements ? Où l'homme passe parfois des heures, des heures à prier un maître, ou à se lamenter devant la photo d'un maître, parce que le maître ne vient pas, et alors il se demande ce qu'il a bien pu faire à ce maître-là pour ne pas mériter sa vision.

Mais que vient faire la perte de tout ce temps alors que, pas forcément loin de chez lui, il y a quelqu'un qui se morfond dans un drame familial ? Alors que, simplement de l'autre côté de la mer, il y a des hommes qui meurent de faim ? Alors que de l'autre côté de sa rue, il y a quelqu'un qui est en train de se faire écraser par une voiture, et qui restera estropié toute sa vie, et qui ne connaîtra plus jamais de relations humaines, parce que personne ne se doutera de son malheur.

Alors, au lieu de vouloir égoïstement un petit moment de bonheur avec le maître X, Y ou Z, comme l'on voudrait serrer la main à je ne sais trop quel chanteur ou quel acteur. Au lieu d'être égoïste et de s'avancer dans cette vision astrale de la relation avec le maître, il vaut mieux être utile au maître et démontrer son amour pour le maître par un acte envers celui qui est un nécessiteux.

Et Jésus l'a exprimé, il a dit : "chaque fois que vous ferez quelque chose, au plus petit d'entre mes enfants, c'est à moi que vous le ferez. Chaque fois que vous ferez du bien à quelqu'un, si vil soit-il, c'est à moi que vous le ferez."

Donc si vous voulez aimer le maître, il ne faut pas aimer le maître, ni son âme, ni son rayonnement, ni son portrait, ni sa vibration. Il faut aimer les hommes, aimer l'humanité, aimer les pauvres, aimer ceux qui sont vils, aimer ceux qui sont ténébreux.

Et voilà que tout change, parce qu'aussitôt, l'homme ne se sent pas capable d'avoir autant d'amour que cela. Et c'est là, à ce moment-là, que le maître sélectionne son disciple.

Ce n'est pas pendant que le disciple est en train de prier sa photo, ce n'est pas pendant que le disciple est en train d'adorer le portrait, que le maître sélectionne le disciple. Non, pas du tout.

Et lorsqu'il voit un adorateur, il se gratte la tête et se dit : "Eh bien, décidément, que d'énergie perdue, que de temps gaspillé ! Encore un qui se joue des films ! S'il savait que ma vie, que tout mon esprit est investi chez les pauvres, s'il savait que c'est là, au milieu des pauvres, qu'il va me trouver. Qu'il quitterait tout pour aller aider ou aimer ou soulager ou parler avec les pauvres. Et les pauvres de toute espèce, pas seulement les besogneux sur un plan matériel. C'est au cœur de la souffrance humaine que l'on trouve le maître, ce n'est pas ailleurs."

C'est lorsque vous prenez vos valises, vos vieilles chaussures, votre vieux chapeau, et que vous allez dans les pays étrangers pour aider les malheureux, c'est à ce moment-là que vous rencontrez le maître.

Pourquoi ?

Parce que tout simplement, c'est à l'endroit où il y a le plus de misère, et en n'importe quel degré que ce soit, une misère matérielle ou une misère spirituelle, c'est à l'endroit où il y a le plus de misère, que l'effort des maîtres se concentre.

Et c'est en jouant en quelque sorte le rôle des maîtres soi-même, que l'on arrive à attirer une relation qui va se diriger vers le maître.

Lorsque le maître, donc, voit que quelqu'un est productif, que quelqu'un sait prendre part active dans l'établissement d'un bien quelconque dans le monde, d'un soulagement quelconque dans le monde, eh bien, automatiquement, même s'il ne connaît pas l'individu qui agit sur le plan physique, s'il ne connaît ni son nom, ni son visage, s'il ne l'a jamais vu, jamais soupçonné, automatiquement, il est attiré vers lui.

Car le maître est attiré par les lumières qui s'éveillent, exactement comme un insecte est attiré par la bougie.

Lui qui est dans son domaine, au-dessus des hommes, il voit cependant tous les hommes. Et chaque fois qu'il voit une petite lumière briller, alors il va voir ce qu'il y a au bout de cette lumière. Et il voit que c'est Pierre, que c'est Jacques, que c'est Janine, ou qui que ce soit d'autre. Et à partir de ce moment-là, il établit tout un processus de relations vibratoires avec l'égrégore. C'est-à-dire qu'il commence à relier l'individu, comme par des fils de marionnettes, avec l'égrégore des maîtres.

À partir de ce moment-là, la vie de l'individu va changer nécessairement. Des problèmes peuvent se précipiter. Le disciple ne s'aperçoit pas que ce sont les vibrations qui agissent. Il pourra croire, au contraire, que le fait d'avoir des problèmes signe une situation catastrophique, négative, qui n'a rien à voir avec l'approche d'un terrain de plus en plus spirituel. Cependant, cela est une obligation.

Pourquoi ?

Parce que lorsque le maître crée ces liens, comme les fils de marionnettes, crée ces liens entre la personnalité et l'ashram, l'égrégores des maîtres, à partir de ce moment-là, il y a précipitation du karma de l'individu.

C'est-à-dire que la vie qui aurait dû se dérouler tout à fait normalement, cycliquement, ou être une vie quotidienne, ponctuée de karma par-ci par-là, de compréhension par-ci par-là, eh bien tout ce qui aurait dû être accompli au cours d'une vie quotidienne se précipite et demande à être accompli en quelques mois, ou dans une année, ou en trois ans. Cela dépend des capacités d'absorption de l'individu.

Ce qui fait que nécessairement, chaque fois qu'un homme est branché à une énergie, chaque fois que, donc, il obtient ce qu'il veut lorsqu'il désire à mettre une connexion, il faut qu'il ne s'attende non pas à la vision angélique de quelqu'un, non pas au bonheur suprême qui arrive dans sa vie, mais au contraire à une suite innommable de catastrophes. Et c'est en bien.

Il ne faudra pas voir là non plus l'épreuve que le maître envoie pour voir si ce disciple prétentieux a de la force, a du courage. Non.

C'est simplement parce que la vie d'un homme est passée à travers d'une multitude et d'une multitude de formes, à travers d'une multitude d'expériences, et nécessairement il y a des choses négatives, où il y a des choses qui ne sont pas encore acquises. Et celui qui se prétend être sans karma est le plus fou qui n'est jamais été répertorié sur la Terre.

Personne ne peut se dire sans karma. Ne serait-ce que le karma d'ignorance, il existe pour tous. Personne ne sait tout.

Donc il y a toujours quelque chose ou à parfaire, à développer, ou quelque chose à effacer.

Et lorsqu'il y a un authentique branchement avec l'égrégore du maître, que cela se développe justement énormément par les méditations de pleine lune ou par des exercices de spiritualité, eh bien, nécessairement, la précipitation du karma va bouleverser la vie privée de l'homme. Sa vie même professionnelle parfois.

Et l'on accuse alors l'économie d'un pays.
"Si je suis au chômage, eh bien c'est la faute à untel. Lui qui est ministre, il n'y a pas moyen qu'il me trouve du travail. Si je suis au chômage, eh bien c'est la faute à l'autre, parce qu'il a décidé de restreindre son personnel."

Il faut voir dans toute chose, non pas forcément et toujours le karma ou la fatalité, mais il faut voir toute chose comme étant une résurgence, une expression des énergies qui doivent être dépouillées. Pas forcément vécues, mais dépouillées.

C'est-à-dire qu'un karma n'est pas forcément à endurer, il doit être souvent évacué.

Et ainsi, quelqu'un qui se plaint d'avoir perdu son emploi et qui se retrouve au chômage pendant quelque temps et se fait énormément de soucis quant à sa situation financière, eh bien cette personne, selon son cas, peut avoir fort tort.

Pourquoi ?

Parce qu'elle pourra dire : "eh bien c'est un karma négatif que j'ai à écumer. Voilà que la souffrance vient vers moi et je dois supporter."

Mais cela sera sans doute un karma qui demande au contraire d'être stoppé, donc une fin qui s'inscrit pour qu'un renouveau s'établisse.

Et lorsque quelqu'un est renvoyé d'une place, par exemple, eh bien ce n'est pas parce que la malchance l'accable, c'est au contraire le doigt pointé de son guide qui lui dit : "Maintenant, tu dois arrêter de faire cette chose et tu dois commencer autre chose." Et la grande peur, la grande terreur psychologique qui aura existé entre ces deux moments, de la fin et du renouveau, c'est une peur inutile.

Chaque fois que vous vous sentez en rupture, il ne faut pas entretenir de peur, il ne faut pas entretenir de doute. Il faut penser que, à tout changement, il existe une renaissance et vous devez avoir confiance dans cette renaissance.

Si aujourd'hui vous cessez d'être tel ou tel individu sur le plan professionnel, ne vous faites pas du souci par rapport à ce que vous allez manger demain, comment vous allez payer votre note d'électricité, quelle essence vous allez mettre dans votre voiture. Et l'année prochaine, dans qu'elle école iront les enfants.

Au contraire, employez toute cette énergie mentale, toute cette énergie autour de vous et tout ce temps pour vous canaliser de plus en plus avec pureté, pour que le renouveau se fasse avec une grande apothéose !

Au lieu de vous user avec le souci, avec la peur, et lorsqu'arrive le renouveau pour vous, eh bien c'est un vieillard tout démonté qui arrive et qui n'a même plus la force d'accomplir ce renouveau qui se présente.

Et c'est comme cela que beaucoup d'opportunités deviennent des nullités. Parce que l'individu est tellement accablé, entre dans la dépression, commence à manquer de confiance, et lorsqu'arrive une ouverture, eh bien il n'a pas la force de pénétrer le seuil. Et ainsi il accable encore une fois la malchance.
Il se dit : "Mais je ne comprends pas, je vaux autant que l'autre et c'est l'autre qui est passé devant moi !"

Il faut être rayonnant, si vous voulez gagner, il faut rayonner.

Et ce qui fait que la bêtise est prédominante sur la Terre, eh bien c'est que les grands idiots sont très rayonnants.

Eh oui ! Lorsque quelqu'un vous avoue ou vous confirme avec aplomb la bêtise la plus grande du monde, eh bien il rayonne à ce moment-là parce qu'il est sûr, il est certain, il a foi, il a confiance dans ce qu'il est en train de dire.

Exactement comme le mage noir a foi dans le mot de malheur qu'il est en train de lancer.

Et le petit homme de lumière qui est en train de naître, eh bien celui-là est tout timide.

Il se cache, il se recroqueville et il se dit : "Eh bien je ne vaux rien, je ne suis personne, personne ne pense à moi, personne ne m'aime, personne ne me soutient, je n'ai pas assez de qualités, je ne suis pas ceci, je ne suis pas cela."

Alors que derrière lui augmente la foule de tous ceux qui croient fermement ou dans le mal ou dans la bêtise.

Alors est-ce que le petit homme de Lumière va se laisser dépasser par le Mal et dépasser par la Bêtise ? Non.

Car si cela devait arriver, eh bien nous préférerions descendre et quitte à lui donner de monstrueux coups de pied dans le derrière, nous essaierons de le faire bouger coûte que coûte.

Car une graine est précieuse.
Une graine va devenir un arbre.
Un arbre va porter les fruits.
Les fruits vont nourrir les autres hommes.
Transformer celui qui est méchant.
Rendre intelligent celui qui est bête.

[...]

Du moment que vous déclenchez l'énergie, l'énergie va droit au maître avec lequel elle correspond, droit à l'ashram duquel elle vient déjà.

Ce qu'il faut donc pour se brancher avec un maître, ou en tout cas sur son égrégore, sur son chakra cardiaque, en quelque sorte, car c'est par là surtout qu'opère le maître lorsqu'il veut rayonner sur son disciple. Il ne peut pas encore employer d'autres chakras parce que l'énergie des autres chakras est encore trop forte et risque de perturber non seulement l'homme occulte, mais aussi l'homme physique, c'est-à-dire le taux vibratoire de ses cellules.

Le maître qui veut accélérer la spiritualité d'un de ses disciples, commence à rayonner depuis son troisième œil sur son disciple, uniquement lorsque le disciple est capable de tenir l'alchimie qui a lieu dans sa matière.

Mais jusqu'à ce moment-là, il rayonne de par le chakra cardiaque, donc l'Amour et la conscience de l'Amour.

Comment donc se brancher ?

Eh bien, c'est simple.

Mais comme tout ce qui est simple spirituellement, devient très compliqué pour les hommes. Car ce qui est simple réclame la compréhension de notions telles que Liberté, Amour, Certitude, Confiance, Plénitude. Et lorsque l'on sait que l'homme est pratiquement l'envers de ces choses, alors pour lui, le chemin spirituel devient très compliqué, devient une ascèse. Or, pour nous, il n'y a pas d'ascèse. Absolument aucune ascèse. Il n'y en a que pour l'homme.

Comment donc créer le canal ?
Eh bien, dans un premier temps, il faut bien observer sa vie physique :
Qu'est-ce que je suis professionnellement ?
Qu'est-ce que je suis dans la société ?
Soit de par ma fonction de père ou de mère, de femme au foyer, ou bien grâce à mon poste professionnel.
Que suis-je aussi au niveau psychologique ?
Où en sont mes réactions ?
Où en sont mes manques, mes défauts, mais aussi mes qualités et mes aspirations ?

Puis il faut faire le compte avec votre intention de disciple.
Et c'est là où tout va se déterminer. Parce que si il n'y a pas cette intention de disciple, il ne peut pas y avoir branchement. C'est impossible.
Pourquoi ?

Eh bien, parce que le Maître ne prend que celui qui déjà a compris quel part active il peut prendre dans la vie et dans le Plan. Donc quelqu'un de conscient et de responsable.

S'il ne rencontre pas ce genre d'écho, il veille toujours au développement de la personne, mais il ne se branche pas avec la personne. Parce que la personne, eh bien, ne saurait pas quoi faire de ce branchement et de cette énergie. Et cela bouleverserait son environnement, sa vie, sa profession, sa santé, sans qu'il sache faire quoi que ce soit avec. Donc ce serait une destruction et pas du tout une construction.

À partir du moment où vous sentez votre détermination, où donc vous vous êtes dit : "Je suis une âme, je ne suis pas celui qui va au bureau tous les matins, je ne suis pas celui qui mange à table chaque midi, je ne suis pas celui qui dort dans ce lit. Je suis une âme et à travers ces diverses expériences, j'essaye de trouver une forme de plus en plus parfaite d'expression."

Lorsque donc vous concluez que vous êtes une âme et que toutes vos préoccupations vont tendre vers la maturité de cette âme, le rayonnement de cette âme, l'établissement absolu de cette âme dans la matière, vous êtes déterminé.

Même si vous ne vous occupez pas des maîtres, même si vous ne cherchez même pas les maîtres et que vous dites : "Après tout, les maîtres, je m'en moque ! Pour moi, c'est le pouvoir de Kundalini qui compte. Et quand Kundalini sera monté, vous verrez que je n'aurai besoin d'aucun maître."

Quelle que soit donc votre voie ou vos idées à propos de la chose, ce qui doit arriver arrivera. Mais uniquement lorsque cette détermination aura lieu.

Et quelle est donc l'utilité d'établir ces comptes comme je viens de décrire ?

Un disciple qui est un vrai disciple doit tenir des comptes avec lui-même. Un disciple ne peut pas être déterminé, comprendre qu'il est fondamentalement une âme en action dans le monde, une âme qui doit essayer de se perfectionner dans le monde. Il ne peut pas avoir cette vision s'il n'est pas exigeant avec lui-même. Donc il doit nécessairement tenir des comptes avec lui-même.

Ce qui ne veut pas dire qu'il doit devenir insupportable vis-à-vis de lui-même, comme un patron odieux ou comme une mère abusive.

Il doit savoir aménager les temps de travail et les temps de repos, les temps de tolérance et les temps où il faut absolument se forcer, coûte que coûte, à faire la chose.

Et comprendre son véhicule, comprendre ses cellules, comprendre les mécanismes de la psychologie pour savoir se façonner et se prendre en main comme il prendrait en main quelqu'un qui est à l'extérieur de lui, c'est-à-dire comme il prendrait en main son enfant.

Donc il faut commencer par se dissocier un petit peu de soi, et prendre en main comme l'on prendrait en main un maître extérieur, ce qui est personnalité. Et opérer donc depuis l'âme la transformation sur la personnalité. Et c'est ce qui permet à l'individu de savoir ce qu'il est.

Car l'individu qui ne sait pas faire cette dissociation, qui ne sait pas depuis son âme contempler la personnalité et l'obliger à faire ceci ou la retenir de faire cela, eh bien cet être-là est complètement investi dans la personnalité et il subit la personnalité. Et il ne peut pas être disciple. Il est l'homme du monde.

Or, il ne faut pas être un homme du monde.

On peut être dans le monde, mais être un homme d'esprit et façonner le monde selon notre esprit. C'est complètement différent.

Donc à partir de ce moment-là, le disciple va, non pas déclencher des forces combatives qui se retourneront contre lui-même, mais il va plutôt déclencher une observation.

Et ça, c'est complètement différent.

Il ne s'agit donc pas pour le disciple de se critiquer, de s'accuser, de se bloquer, de se refouler. Il lui faut devenir observateur et noter, exactement comme un arbitre, pendant un match, note les points d'une équipe et de l'autre.

Là, il y a eu zéro, là, il y a eu un, et puis là, il y a eu un et là, il y a eu zéro.

Et puis, au bout d'un certain cycle, on peut prendre des cycles longs, par exemple trois semaines ou 45 jours. À partir de ces cycles-là, on va donc établir un compte.

"Voyons durant tous ces jours-ci ce que l'on a fait de négatif, ce que l'on a fait de positif, ce que l'on a accompli comme progrès, et observons l'énergie en jeu."

Sitôt que, vis-à-vis de vous-même, vous êtes un observateur, vous allez en même temps puiser la force de retenir la personnalité lorsqu'elle vous induira dans des comportements négatifs ou l'obliger à faire des choses lorsqu'elle n'a pas envie, parce que ce n'est pas du tout son rayon. Et cette capacité d'être un observateur peut s'acquérir facilement.

Mais pour être un observateur, il faut déjà avoir renoncé à la vie traditionnelle.

Donc, il faut déjà avoir choisi, quelque part, de devenir même de façon petite, un disciple. Il n'y a que cela qui va déclencher le phénomène de l'observation. C'est-à-dire que chaque fois que l'on va agir, il va falloir se souvenir que l'on observe.

"Tiens, voilà que je tombe dans une émotion négative", dans la jalousie, par exemple.

Comment cela se peut que je sois précipité dans cette jalousie ?
Je ne peux pas en sortir, si je me force à en sortir.
Je ne peux pas l'arrêter, si je me force à l'arrêter.
Par contre, je peux l'observer. Et ça, c'est tout à fait faisable. Quel que soit le degré de votre douleur, le degré de votre colère, vous pouvez observer cette colère et cette douleur.

De quelle manière ?

Tout simplement, vous asseyant et en allant profondément dans le phénomène.

Vous êtes en colère ? Très bien. Alors asseyez-vous. Au lieu de jeter des assiettes, des bols, des cendriers, vous vous asseyez, vous fermez les yeux et vous rentrez profondément dans la colère de façon à ce qu'il n'y ait que la colère en vous jusqu'au bout de vos cheveux. Vous êtes une colère incarnée.

Et en vivant profondément cette colère, vous allez épuiser l'énergie de la colère. Et en épuisant l'énergie de la colère, eh bien vous vous apercevrez. Et si vous faites authentiquement l'exercice, sincèrement l'exercice, vous allez vous apercevoir que pour plus d'une semaine, vous n'allez plus avoir de colère. Même si cela est votre tempérament, vous n'aurez plus de colère.

Pourquoi ?

Parce que vous avez épuisé l'énergie de la colère, cette énergie qui est en vous.

Pour comprendre ce phénomène, il faut aussi observer vos énergies qui sont dans le ciel de votre naissance, donc votre carte astrologique.

Lorsque l'individu est capable de colère de façon presque maladie, puisque c'est son caractère, eh bien, il faut savoir que cela est donné par quelque chose, et non pas comme une fatalité, mais parce que cela est fondamentalement l'individu, une erreur commise dans d'autres vies ou une vibration à savoir vivre correctement.

Donc cette vibration qui est en vous, qui fait partie de vous, lorsqu'elle est mal vécue, vécue négativement, et qu'elle se déclenche en tant que malaise, en tant que colère, si vous la laissez en vous de façon inconsciente se développer, c'est-à-dire si vous, qui êtes la conscience, n'établissez pas une pleine reconnaissance du phénomène, c'est comme si vous acceptiez dans votre cave tous les rats du quartier et dans votre grenier tous les pigeons et tous les oiseaux du quartier.

Vous qui êtes dans la maison, vous allez vous dire : "Mais quand je mets à la cave des provisions et que je descends les chercher, il n'y a plus rien, ils sont dévorés. Et quand je monte au grenier, y mettre mes anciens vêtements, et quand je monte, eh bien, ils sont aussi ravagés. Je n'arrive pas à faire la loi chez moi !"

Et pourquoi ?

Eh bien, parce que l'homme ne monte jamais au grenier et ne va jamais voir dans sa cave. Et il croit qu'il pourra faire la loi de la cave au grenier sans descendre et sans monter, en restant simplement sur le seuil, à la fenêtre, en regardant la vie des autres qui défilent et qui passent.

Et on critique : "Et tu as vu celui-ci et tu as vu celui-là !"
Pendant qu'à la cave et au grenier, il y a de sérieux dégâts !

Le phénomène de l'observation, c'est justement descendre dans la cave et ne pas s'étonner de ce que les provisions sont mangées. Il faut aller avec la lanterne, et il faut regarder dans les coins. "Tiens, là, je l'ai vu, c'est un rat !"
Et il faut monter au grenier et ne pas s'étonner de ce que les habits sont abîmés. Il faut voir que les oiseaux ont tout envahi et qu'ils font des nids avec n'importe quoi. Et il faut commencer à nettoyer.

Et ce nettoyage, il ne s'opère pas avec un gros bâton. On ne chasse pas le rat à coup de bâton. On ne le chasse pas non plus en mettant des pièges. C'est ce que font les gens qui se refoulent, les gens qui s'obligent par esprit d'ascèse.

Non, on nettoie la cave et le grenier en apportant la lumière.
Les rats ne supportent pas la lumière. Et les oiseaux qui viennent dormir la nuit dans le grenier, eh bien s'il fait jour, ils iront dormir ailleurs parce qu'ils ne dorment pas le jour.
En apportant la lumière dans les profondeurs, on se débarrasse de tous les parasites, automatiquement.

Pas besoin d'inventer des pièges, donc pas besoin d'inventer des ascèses. Pas besoin de combines en quelque sorte, de technique X ou Y.

La Lumière.

Comment donc faire entrer la Lumière jusque dans ses parties basses ?

La première réaction qu'il faut avoir, c'est, comme je l'ai dit tout d'abord, la réaction de l'observation. Parce que pour savoir qu'il y a des rats dans la cave, il faut d'abord savoir que vous possédez une cave en dessous de votre maison. Et la plupart des gens l'ignorent complètement.

C'est ce que font les gens qui vivent à moitié endormis, pas suffisamment conscients, qui ne font que passer dans la vie, qui subissent la vie avec grande souffrance, mais qui cependant ne réfléchissent pas au pourquoi de la vie, au pourquoi des épreuves, au pourquoi de leurs problèmes.

Et alors, les rats envahissent même la maison où ils vivent. Ils viennent jusque sous le lit, dans les armoires, en le frigidaire. Peu importe l'homme qui est là, ce qui compte pour le rat, c'est de manger. Puisqu'il a la liberté, qu'il mange l'homme lui-même. Et ainsi, les hommes sont complètement accablés par leurs problèmes et dépassés par leurs douleurs.

Il faut être le maître chez soi.

Mais être le maître chez soi, c'est être un bon architecte et savoir ce que l'on a bâti.

Qu'est-ce que l'homme a bâti ?

En tant que bon architecte, l'homme a bâti des fondations.
Dans ces fondations, les quatre éléments se rencontrent.
L'eau, la terre, le feu, etc.
Ces quatre éléments se transforment en deux.
Les deux polarités s'accouplent et forment deux colonnes.
Et c'est à l'intérieur de ces deux colonnes, sur la surface, que l'homme va aménager sa maison, son appartement. C'est là qu'il va vivre.

Et ensuite, petit à petit, mais de manière inconsciente, il va commencer à tracer les plans pour son grenier. Et qu'est-ce que le grenier ? Le grenier étant un triangle, le grenier est son esprit.

Sa personnalité est donc l'appartement.

Et sa matière, c'est la cave.

Lorsque l'on connaît la constitution occulte de l'homme, eh bien, l'homme sait qu'il doit commencer par diriger ce qui est la fondation de son édifice.

Donc, par aménager sa cave.
Et ce sont justement les émotions. Toutes les émotions.

C'est à ce niveau-là que les parasites interviennent, lorsque les émotions sont négatives.

Donc, un individu qui veut établir une correcte relation, qui veut véritablement s'ouvrir à la vie, doit avant tout précipiter dans cette cave les énergies de la conscience, et c'est cela, être un observateur. C'est justement ne pas vivre de manière somnolente les choses de la vie et les subir.

C'est précipiter dans tous les événements, dans tous les moments, une conscience accrue. Et cette conscience accrue ne peut être obtenue que si l'homme est un observateur.

C'est-à-dire qu'au moment où vous éprouvez une émotion, si vous allez dans l'émotion comme vous y allez classiquement, vous ne connaissez pas l'émotion, vous subissez l'émotion. Et l'homme est vécu par de nombreuses émotions, par des tas et des tas d'énergies qui ainsi s'amusent à travers lui.

Si au contraire, l'homme renverse le courant, et si au moment où il éprouve une émotion, qu'elle soit négative ou positive, cela n'a pas d'importance d'ailleurs. Si au moment de ce sentiment, l'homme devient un observateur, cela ne veut pas dire qu'il devienne un être froid, qu'il ne sentira plus rien, ni le chaud, ni le froid. Non, pas du tout.

Il ressentira tout intensément, encore plus fort. Parce qu'il va y investir sa conscience.

Il n'est plus donc un jouet. Il devient celui qui joue.
C'est complètement différent.
Lorsque c'est un sentiment de joie, c'est un jeu positif.
Lorsque c'est un sentiment de peine, c'est un jeu négatif.
Mais le jeu sera au moins joué complètement et avec la totale participation de la conscience.

Et c'est ça qui compte. C'est cet absolu qui compte. Même si vous vivez quelque chose de négatif, il faut que cela soit complètement observé et complètement vécu.

Sinon, vous n'arriverez pas à vous rendre compte que cela est négatif. Vu que le sentiment ne fera que passer et vous l'enterrerez au fin fond de votre inconscient jusqu'à ce qu'un beau jour, eh bien, cela ressort. Et cela ne fait encore que passer et on l'enterre de nouveau. Et toute la vie et bien les choses ressortent depuis le fond. Et l'on est finalement un jour complètement débordé et on ne peut plus respirer.

Il faut faire face et il faut regarder la vie en face.

Les problèmes en face, les émotions en face.
Il faut être authentique avec soi-même.

"Eh bien oui, c'est vrai, je suis un affreux jaloux. Et bien, qu'importe, cette jalousie, je vais l'assumer !"

Et au moment où je sens ma jalousie, je vais la vivre complètement.
Je ne vais pas faire des reproches à l'autre.
Car c'est cela ne faire que passer. C'est tout de suite reprocher à l'autre, accuser l'autre, mettre tout sur l'autre et ne rien régler avec soi-même. Même si l'autre a réellement tort et réellement fauté. La vision de la chose ne dépend encore et toujours que de soi.

Donc ne rien dire à l'autre. Quelqu'un vous fait du mal ? On ne dit rien.

Si ce n'est peut-être : "Eh bien tu sais, tu m'as fait de la peine.". Mais rien de plus.

On ne dit rien et on observe le travail de l'émotion, le travail de la culpabilité, le travail de l'infériorité, le travail de tous les défauts. Et l'on entre profondément en eux et on les suit jusque dans leur repère, jusqu'au fond de la cave, pour voir où ils ont fait le nid, pour voir où ils engendrent encore des petits.

Et à ce niveau-là, au moment où la descente est consommée, au moment donc où l'énergie n'est plus, il faut envoyer la Lumière.

Au moment donc où vous descendez profondément dans votre colère, par exemple, et que vous avez vécu pendant 10, 15 minutes, profondément cette colère, violemment cette colère au fond de vous, vous allez trouver un petit espace où il y aura un décrochage.

Et ce décrochage, c'est l'endroit où l'âme peut précipiter des énergies d'évolution.

Et il faut à ce moment-là, donc, investir tout votre mental et votre visualisation pour précipiter la Lumière et dire : "Eh bien, toi, la graine de la jalousie, la graine de la colère, je te dissous, je n'ai rien contre toi, je n'entame pas de bataille contre toi, mais je te dissous. Amen."

Et vous verrez qu'en faisant plusieurs fois cette chose, en suivant plusieurs fois ce procédé, tous vos défauts peuvent disparaître.

Alors, si dès demain tout le monde devient parfait, eh bien, nous, nous n'aurons plus de travail !

Pour une fois, c'est un repos qui sera agréable, remarquez. Parce qu'il nous tarde, en vérité, de pouvoir réellement fraterniser avec les hommes. Il ne nous est pas du tout agréable d'occuper un statut de guide, un statut de maître, une position honorifique de guide de l'humanité, de guide de Lumière, d'enseignant ou de quoi que ce soit que l'homme puisse inventer.

Cela n'est pas agréable du tout, non.
Cela n'est pas agréable.
Pourquoi ?

Parce que le maître n'est jamais content de lui, c'est impossible.

Le guide ne dit pas : "Je suis."
Le guide ne dit pas : "Je suis un maître et je suis content de l'être et je me prélasse dans mon état, advienne que pourra des autres hommes."

Le maître, dès qu'il a atteint un état suffisant d'amour et de rayonnement, dès donc qu'il est rentré activement dans la hiérarchie, eh bien, le maître n'a de souci que pour les autres qui sont restés en bas. Et il n'arrête pas de penser à ces autres qui sont restés en bas. Et il n'arrête pas de déployer des efforts pour les faire monter. Car sa vie, à lui aussi parfaite soit elle, n'a aucun sens sans la vie des autres.

Et le père de famille comprend aisément ce que je dis. Son bonheur personnel n'a aucun sens si ses enfants sont malheureux, si ses enfants sont malades, si sa femme est malade, si sa femme a des problèmes. Parce qu'il est, lui, responsable du clan, responsable de la famille, de cette cellule. Et il faut que tout aille bien pour tout le monde. Même si quelquefois, il y a des corrections à donner, mais il faut que tout aille bien et dans la droite ligne.

Le père ne se prélasse pas dans son état de patriarche, parce qu'il est en haut de la pyramide. Au contraire, parce qu'il est en haut, il a toutes les souffrances du bas.

Et l'homme, lui, croit souffrir mille morts.

S'il connaissait la souffrance des êtres évolués, il ne se plaindrait pas de la grippe qu'il attrape chaque année.
Il ne se plaindrait pas du problème qu'il a dans sa profession.
Il ne se plaindrait pas du problème qu'il a à régler au niveau de son foyer.
Il ne s'occuperait pas non plus de s'accabler sur la misère des autres hommes, qui ne sont pas assez actifs pour s'en sortir.
Au contraire, il essaierait de prendre part active pour améliorer tout ça, même sans appeler le maître.

Pourquoi est-ce que les guides connaissent une forme de souffrance vis-à-vis de l'humanité ?

Non pas parce qu'ils sont encore pleins d'émotions, absolument pas. Bien que l'émotion ne les ait pas quittés. L'émotion s'est transformée en Amour pur, en Compassion pure, juste et exacte.

La souffrance, donc, des guides de l'humanité n'est pas la souffrance d'un homme qui pleure sur les malheurs de son enfant. La souffrance des guides est plutôt le déversement de son énergie, de son énergie vitale, de sa vitalité à lui, de cette vitalité qui peut être associée, par exemple, à votre propre sang qui coule dans vos veines.

Sa souffrance, eh bien c'est cela, c'est ce déversement incessant qu'il doit opérer de lui-même, de toute sa substance, de son être, vers le bas pour que s'accomplisse une évolution. Et cette inversion qui s'opère, lui réclame une forme de souffrance.

Comme tout être qui, par compassion, essaye de descendre jusque dans le fond de la matière pour rénover la matière, annoblir la matière et qu'elle remonte.

Et c'est dans cet esprit-là qu'il faut comprendre le poste, le rôle du Christ. C'est dans cet esprit-là qu'il faut comprendre aussi sa crucifixion. Il ne faut pas comprendre la chose de manière émotionnelle, trop sentimentale. Il faut voir la chose comme un déversement de la substance vitale des êtres que vous approuvez les maîtres.

Car si les maîtres déversent de l'énergie, ce n'est pas l'énergie qu'il y a dans le Pluton, dans le Saturne, dans le Soleil, dans les Pléiades, ou je ne sais où. C'est vrai que cela existe aussi. Mais cette énergie qui vient des Pléiades, du Soleil, de Pluton, d'Uranus et de toutes les autres parties de l'Univers, eh bien cette énergie ne peut pas se déverser sans passer par un canal, comme je disais tout à l'heure.

Et ce canal, c'est le maître, c'est le guide. C'est lui le transformateur, c'est lui l'antenne qui va permettre à quelque chose de complètement subtil d'opérer de manière concrète sur un plan physique où se trouvent les hommes.

Donc l'énergie qu'elle vienne des Pléiades, par exemple, peu importe, parce que celui qui va l'incarner, celui qui va se l'approprier pour pouvoir la donner, c'est le guide. Et c'est donc le guide qui va ouvrir ses paumes, ouvrir son cœur, ouvrir ses veines, donner son sang pour que l'énergie puisse descendre.

Lorsque vous fusionnez, au fur et à mesure des postes que l'on obtient dans la hiérarchie, lorsque l'on passe donc de disciple à initié, de maître et de maître aux divers postes de la hiérarchie, l'individu n'est plus une individualité. Il fusionne avec un principe, un principe de vitalité. C'est-à-dire que l'être qui a suffisamment évolué pour représenter le Christ est devenu le principe christique. Et c'est pour cela que les religions ont autant raison d'affirmer que le Christ est le Fils unique de Dieu, que les ésotéristes ont le droit d'affirmer que le Christ n'est rien d'autre qu'un initié qui a évolué. Tous les deux ont raison.

Parce que lorsque l'évolution est telle que l'on peut fusionner avec un principe, eh bien, il n'y a plus rien que ce principe-là qui est actif, quel que soit votre histoire, quel que soit le règne duquel vous venez. Et lorsque ce principe est en action, il s'effectue à travers l'être, comme le principe l'indique.

Le Christ est sacrifice, eh bien, celui qui est le Christ dans la hiérarchie planétaire se sacrifie.

Et que l'on se dise ensuite : "Oh bien non, il ne fait qu'incarner un poste."
Celui-là se trompe. Il incarne un poste, c'est vrai. Mais il est aussi profondément la douleur du poste. Il est aussi profondément le sacrifice de cette fonction-là. Et il faut le respecter.

Donc, lorsque vous voulez imaginer les maîtres, il ne faut pas imaginer leur visage, pas plus que leur aura, ou même leur son, pour ceux qui vont un peu plus loin dans l'entendement. Il faut essayer d'incorporer un Principe.

Et cela dépersonnalise complètement la relation.

Vous aimez le Christ, par exemple, il est votre maître, c'est très bien. Mais je vous dis, allez plus loin. Allez plus loin en fusionnant avec le Principe Christique.

Vous aimez tel Maître ou tel autre, c'est très bien. Mais allez plus loin, fusionnez avec le Principe qui anime ce Maître. Et si ce Maître, par exemple, représente le rayon 3, le rayon 2, le rayon 1, fusionnez avec ce rayon, avec cette énergie qui est derrière le Maître. Parce que sinon, vous ne rencontrerez jamais le Maître.

Un bon disciple se reconnaît donc non pas à sa ferveur, je pourrais dire en résumé, non pas à son ardeur, non pas à ses prières, non pas au nombre de livres qu'il a lu, non pas au nombre de cahiers qu'il est en train de noircir avec des idées qui tournent, qui tournent et qui virent et qui le mettent tant KO, mais simplement à la vision une et une seule, mais juste, qu'il a de la relation avec le Maître et avec la Vie.

Je vous écoute.

Question 3 (retour liste 👆)

Vous avez souligné lors d'une intervention l'importance que chacun soit conscient au moment de sa mort pour que ce passage, ainsi que la période de transition entre la mort et une nouvelle vie, soit bien vécu.

Quel message pouvez-vous donner à tous ceux qui accompagnent des mourants et à ceux qui sont confrontés à la mort, même de leurs proches, pour que leur aide soit efficace, notamment dans le cas où le mourant n'est pas conscient de sa dimension spirituelle.

Il y a aussi beaucoup d'informations de ce qu'il se passe après la mort. On parle de contacts possibles entre vivants et morts. Est-il possible, dès lors, de continuer à aider l'âme d'un proche, par exemple, pendant cette transition ?

Réponse

Pour nous, il n'y a pas de séparation vie et mort.

C'est pour cela que lorsque nous parlons de la mort, nous continuons à parler de la vie. Il faut voir l'expression humaine comme une fabuleuse expression de la vie. Il faut voir la roue de la vie humaine comme une roue qui est incessante, comme une roue qui ne s'arrête jamais et qui apporte, vie après vie, des expressions nouvelles, une richesse nouvelle. Tout est renouvelé.

Et il faut, pour comprendre la mort ou pour en avoir une intuition juste, il faut méditer sur le concept de renouvellement.

Si vous voulez accompagner vos morts correctement, qu'ils soient ou non spirituels. Au moment de la mort, quoi que l'on en pense, il y a une ouverture. Même celui qui est extrêmement matérialiste, même celui qui est extrêmement athée, au moment où il va basculer, où il va quitter son corps, il a tout, tout ce qu'il faut pour admettre le spirituel et le connaître.

C'est en ce sens que le moment de la mort peut représenter pour beaucoup de gens un moment initiatique, un moment de compréhension pour tout ce qui est de l'au-delà.

Pourquoi existe ce petit espace ?

Eh bien, parce que lorsque l'individu achève sa respiration, puisque c'est sur un expire que l'individu meurt, lorsqu'il achève sa respiration, immédiatement, son corps, le corps de son âme, sort du corps physique. Immédiatement, c'est instantané.

Et lorsqu'il sort du corps physique, il a encore, quel que soit son niveau de conscience, assez d'énergie pour constater son enveloppe charnelle, constater les autres qui sont restés dans leur plan physique, voir leur aura, le rayonnement vibratoire de chaque chose. Et à ce moment-là, il comprend ce qu'est la véritable dimension de la vie.

Ce qui fait que même si, sur son lit de mort, comme c'est le cas de le dire, tant qu'il était encore lui-même, cette personnalité dure et entêtée, même s'il était cette personnalité-là, il faut lui dire tout ce qu'il va trouver de l'autre côté. Même s'il ne veut pas vous écouter, même s'il vous dit : "Je ne te crois pas ! Tu ne vas pas me laisser la paix jusqu'au moment de ma mort, tu vas encore m'ennuyer avec ces choses !"

Et il faut lui répondre : "Mais justement, papa, c'est parce que tu es au moment de découvrir ces choses que je dois te les dire. Parce que je ne serai pas ton enfant si je ne te les disais pas. Et tu verras, donne-moi encore deux secondes, encore une seconde, quand tu seras passé de l'autre côté, tu verras tout ce que je t'ai dit. Tu comprendras."

Et même s'il ne vous écoute pas, il faut percer, il faut percer, il faut percer. Car lorsque l'individu quitte son corps, quelles que soient donc ses principes et la dureté de ses principes, s'apercevant de ce qu'est véritablement la vie, à ce moment-là, il se souvient de tout ce qu'il a entendu à propos de cette vie supérieure.

Et s'il n'a rien entendu, eh bien, il reste là, tout aérien, tout surpris, tout hébété, ne sachant pas quoi faire. Et il ne sait pas s'il doit concentrer sa pensée pour aller vers le haut, s'il doit diriger son esprit dans un endroit horizontal, s'il doit aller à droite, à gauche, s'il doit attendre quelqu'un. Il est comme un enfant perdu et généralement la peur vient sur eux. Et au bout de quelques instants, tous les attachements reviennent à la surface et si l'individu connaissait des attachements très durs, très sévères, il est reprécipité dans les abords de la matière.

Et c'est ce qui rend la tâche du guide très difficile parce qu'il n'arrive pas à aller prendre l'individu si proche de cette matière. Il ne peut pas. Il doit laisser la décantation, la décomposition des énergies, des attachements avoir lieu.

Et ensuite, comme un ballon remonte petit à petit, il viendra prendre au vol l'individu et l'emmènera soit dormir s'il n'est pas encore assez évolué, soit l'emmènera dans un ashram s'il commence vraiment à évoluer, soit lui confiera un travail avec un poste dans un milieu s'il est déjà suffisamment évolué.

Donc tout ce que l'on pourra dire, même si cela donne des mots de tête à ces messieurs et à ces dames hermétiques, tout ce que l'on pourra dire ne pourra que leur servir au moment de la mort au moins.

Parce qu'à ce moment-là, eh bien, si 30 ans, 50 ans avant, la personne a entendu dire par quelqu'un, sous la pluie, sous le parapluie, à l'autobus : "Eh bien tu sais, l'âme existe, il y a un rayonnement fabuleux autour de chaque être, il existe des chakras, il existe l'aura." Cela aura a été une conversation comme cela attrapée durant un moment où l'on ne savait pas quoi faire parce qu'il pleuvait et que l'on attendait l'autobus. Et pendant 30 ans, pendant 50 ans, l'homme ne pensera plus jamais à ce qu'il a entendu.

Mais au moment de la mort, au moment où tout l'acquis remonte, tout l'acquis devient effectif, passe dans une conscience objective, à ce moment-là, voyant le réel, il se souviendra de la parole de vérité et il ne sera pas étonné. Il n'aura pas peur de l'endroit où il se trouve et il ne tentera pas de se reprécipiter dans la matière ou autour de son corps.

Il acceptera le passage qu'est la mort, il acceptera sa nouvelle dimension qui est la vraie dimension et il acceptera la main du guide qui vient le chercher, la main du passeur en quelque sorte. Il n'aura pas peur, il saura le voir, lui faire confiance, le reconnaître et il partira avec lui.

Ou bien, s'il est suffisamment évolué pour mourir en pleine conscience, pour mourir avec acceptation, alors il saura par la force de son esprit se précipiter comme une fusée à l'endroit, à la dimension où il est attendu. Ça, c'est la mort des initiés.

Il n'y a aucun passeur qui vient prendre l'initié lorsqu'il meurt. Mais même lorsqu'il passe de l'autre côté, il sait qu'il est passé. Il connaît son ciel et il condense les atomes invisibles dont il est composé, il les condense, il les amalgame, il détermine la position, exactement comme un pilote détermine sa ligne de vol, il détermine sa position et il va directement à la vitesse de la pensée à l'endroit où il vit en réalité, à l'endroit où se trouvent ses autres frères et les maîtres.

Donc, lorsque vous avez affaire à un mourant, il faut, même si cela lui est pénible, lui parler un tant soit peu de ce qu'il y aura de l'autre côté. Cela peut l'aider à accepter ce qu'il va trouver de l'autre côté.

Maintenant, ce qu'il faut faire pour des gens qui n'ont pas l'usage de la conscience, qui meurent, par exemple, de morts lentes et de morts débilitantes qui, petit à petit, réduisent l'être. Pour cela, il y a beaucoup moins à faire parce qu'ils sont déjà en partie... parties, justement. Ils ont déjà partiellement quitté le corps.

Lorsqu'un individu arrive au bout de l'utilisation de son corps physique, soit parce que cela est le moment de sa mort ou soit parce qu'ayant commis de graves erreurs, il a mis son corps en très mauvais point et son corps s'use et son corps s'étiole et la mort arrive. Et lorsqu'il y a diminution de la conscience, mais conservation, comme cela, de la chair, eh bien, l'individu ne reste pas dans son corps. De la même façon que l'individu ne reste pas dans son corps la nuit lorsqu'il dort. Tout le monde sort. Tout le monde voyage.

Lorsqu'il y a diminution de la conscience objective, automatiquement l'individu sort.

Dès que donc un gardien s'estompe, la liberté pour l'âme apparaît et elle s'en va.

Ce qu'il faut faire, donc, pour ces gens-là, c'est faire une préparation comme savent le faire les prêtres de la religion actuelle. C'est nettoyer le corps astral, nettoyer le corps physique, nettoyer le corps éthérique par l'absolution, de façon à ce que toutes les attaches soient coupées et que l'âme puisse définitivement partir.

Car lorsqu'un individu est amené à mourir par ce genre de mort lente et inconsciente, il risque de rester des attaches trop profondes, parce que justement il ne peut pas se rendre compte réellement de sa dissociation d'avec le corps. Et inconsciemment, comme dans un demi-rêve, dans un demi-comma, il continue à entretenir sa vie.

C'est-à-dire que si l'on étudie quelqu'un qui est plongé dans le coma, par exemple, si l'on avait exactement la perception, la machine suffisamment subtile pour filmer ce qui se passe malgré tout dans la conscience de ces gens-là, eh bien l'on verrait que l'individu se projette chez lui, qu'il se voit le matin en petit-déjeuner, qu'il dit bonjour à sa femme, à ses enfants, qu'il prend la voiture pour aller au travail, qu'il va au travail, qu'il fait son travail alors qu'il peut être en vacances pour une fois, qu'il fait son travail. Et les gens suffisamment clairvoyants pourraient voir son fantôme, ce que l'on pourrait appeler son fantôme, parce que toute sa préoccupation, toute sa vie est dirigée comme de coutume à cause de cette zone très spéciale de la conscience où il est enfermé. Où ce n'est pas véritablement l'inconscience, ni tout à fait la conscience, alors c'est le rêve qui continue.

Lorsque donc l'on veut réprécipiter quelqu'un qui a été dans le coma, lorsque l'on veut le réprécipiter dans la vie physique, dans la conscience objective et absolue, il faut immanquablement passer par le nettoyage de son corps astral et son corps éthérique, comme pour quelqu'un qui serait en train de décéder, parce qu'ils faut le vivifier.

Lorsqu'un prêtre passe ou lorsque quelqu'un de suffisamment averti de la manipulation de ces énergies-là, lorsque donc un prêtre passe et qu'il donne l'absolution, il ne fait pas simplement que extérioriser de vaines paroles, il manipule des mots de pouvoir et c'est ce qui a fait la puissance de l'Église pendant si longtemps. Et c'est ce qui faisait de l'Église un réel pouvoir initiatique et occulte. Il manipule des mots de pouvoir.

En manipulant ces mots de pouvoir, il y a des créations vibratoires qui vont se loger dans le corps astral, dans le corps éthérique et qui nettoient l'individu.

Avec un corps éthérique propre, l'âme peut plus facilement redescendre dans son corps physique, parce qu'elle n'est plus prisonnière dans ce demi-rêve. Il y a d'un seul coup, en bas, en dessous d'elle, un trou. Et ce trou-là, c'est justement la purification qui a été opérée sur le plan astral et éthérique. C'est un peu comme lorsqu'un avion vole dans les airs et qu'il y a un trou d'air. L'avion redescend.

Si donc le corps astral et le corps éthérique de l'être plongé dans le coma continuent à entretenir une vie quotidienne, eh bien l'âme reste à son altitude et elle fournit l'énergie et elle vit l'histoire. Si au contraire, on nettoie, cela crée le trou d'air et l'âme redescend.

Ensuite, il faut sur un plan médical intervenir complètement différemment. Il faut stimuler en envoyant des cellules fraîches, il faut stimuler la conscience de la glande pinéale, car la conscience objective, l'objectivité de l'âme se situent là, dans cet endroit très précis, dans cette glande précieuse, la pinéale. Il faut donc pouvoir réactiver la cellule, réactiver le réseau vibratoire qui est tout autour de la pinéale.

Lorsque quelqu'un est entré dans le coma, c'est un peu comme si la glande pinéale a [...]

[...] l'essence, jusque dans la chair, jusque dans les cellules.

Mais tout ceci ne tient pas parce qu'il y a incarnation, comme lorsque l'on met un liquide dans une bouteille et puis on met le bouchon et on est sûr que le liquide va rester là bien prisonnier. Non. Le corps n'est pas du tout une bouteille vide, au contraire, vous vous rendez compte que c'est une bouteille pleine. Il y a des organes.

Il faut donc créer des points d'ancrage. Et ces points d'ancrage, ce sont les glandes. Et lorsqu'il y a coma ou inconscient, cela veut dire que le point d'ancrage de la pinéale a été sectionné. Et dans la mesure de la gravité de cette coupure, le coma sera définitif ou le coma ne sera vécu que comme une inconscience partielle. Et l'on pourra en revenir.

Si la coupure est légère, il n'y a qu'un conscience et l'on revient.
Si la coupure est assez grave, il y a un coma profond, mais l'on peut toujours en revenir.
Et si la coupure est vraiment très grave, il y a un coma définitif. Et il faudra alors attendre l'épuisement du corps éthérique pour qu'il y ait une mort clinique.

Parce qu'il n'y aura que quand le corps éthérique sera réellement épuisé, dévitalisé parce que l'âme n'habite plus son corps, que la mort clinique pourra être observée.

Alors vous allez me demander : "Mais est-ce que l'on a le droit de perpétuer la vie de ces gens plongés dans le coma depuis parfois plusieurs années ?"

Eh bien, je vous dirais que oui, si cela est votre désir. Et je vous dirais que non, si vous étiez clairvoyant et que vous pouviez voir la vie déjà détachée de l'homme qui est dans le coma.

Seulement cette vie qui est déjà détachée, qui ne souffre pas, qui ne souffre plus de la souffrance commune des hommes, accepte volontiers de rester un temps attaché encore à son corps. Si l'étude que le coma permet va déboucher sur une découverte et sur plus de compréhension de la nature humaine et du fonctionnement du corps et des glandes.

C'est en quelque sorte le coup de chapeau qu'il vous lance : "Eh bien voilà, perpétue-moi, d'accord ! Pour que tu découvres quelque chose, je fais ce sacrifice."

Et il ne vous en veut pas, il n'est pas en train de penser : "Mais est-ce qu'ils ne vont donc pas me laisser partir ?". Non, dans la mesure où il y a utilité, ils acceptent ce sacrifice. Un homme qui commence à comprendre un peu ce qu'est la vie réelle accepte tous les sacrifices même à ses dépens.

Donc dans le coma, il y a un fonds de recherche primordial à opérer, justement à propos des glandes.Et si l'on s'attachait davantage à l'étude du cerveau lorsqu'il y a coma, eh bien l'homme aurait déjà trouvé comment dépasser ce stade-là, comment donc rétablir le pont de conscience à l'intérieur de la pinéale.

Je vous écoute.

Question 4 (retour liste 👆)

Oui, voici une question qui concerne la Belgique.

La Belgique était divisée à cause du problème linguistique.

Une double question se pose à ce sujet, d'autant établir un parallèle entre ce conflit linguistique, qui frappe également l'autre pays, et celui qui oppose des communautés religieuses, comme par exemple en Irlande, en Israël, en les pays arabes, etc.

Et malgré la division actuelle de la Belgique, il est probable qu'elle ait un rôle spécial à jouer au sein de l'Europe, placée comme elle l'est au confluent entre deux cultures, la germanique et la latine.

Donc la question c'est, doit-on établir un parallèle entre ces conflits linguistiques et d'autres conflits religieux, qui opposent des communautés religieuses dans différents pays ?

Réponse

Vous savez, ce qui manque le plus à l'homme, pour départager ce genre de situations épineuses, c'est l'humour. Ce n'est pas plus que cela. Mais l'homme est trop entiché de ses principes, de ses valeurs, de ses croyances, trop entiché de ses idées.

Parce que tant qu'il n'a pas découvert les réelles valeurs de la vie, il est obligé de s'en fabriquer. Et comme il ne peut pas du jour au lendemain ne plus être quelqu'un s'il abandonne ses valeurs, alors il va forcer tous les autres à croire dans ces mêmes valeurs, quitte à abîmer plusieurs personnes qui sont en face, quitte même à détruire un pays, à détruire une économie.

Car le problème en fait, dans le pays que vous citez, et puisque vous m'accueillez en Belgique, le problème est économique.

C'est un leurre de croire qu'il est linguistique, c'est un leurre de croire qu'il peut avoir des rapports avec la religion. Lorsqu'il y a un problème économique, on utilise tout. On utilise la langue, on utilise la religion, on utiliserait même les vaches du voisin si on pouvait les prendre comme prétexte. Autant il y aura de prétextes et d'arguments et autant on parlera du problème, mais en fait il n'est qu'économique.

Quel donc est le problème de ce pays que vous citez ?
Et Dieu sait que je ne veux absolument pas le juger. Je ne suis pas là en tant que juge des nations. Je suis là juste pour indiquer à l'homme de quelle manière il peut penser et doit penser pour atteindre la Liberté et le Bonheur. Donc je ne suis pas un juge des nations.

Mais je dis simplement que si la nation veut débattre de son problème avec lucidité, avec compétences, sans tourner trois fois autour des arbres et aller taper sur le voisin, il faut tout simplement que l'on se mette d'accord pour comprendre que c'est économique.

Et qu'est-ce que je veux dire par économique ?

Je dis tout simplement qu'il y a à la tête de tout pays ou de toute fraction de pays, de régions, donc par exemple, des familles. Et ces familles sont les familles de l'argent. Et les familles de l'argent veulent prédominer sur d'autres familles qu'elles comptent manger pour avoir toujours plus d'argent, pour détenir toujours plus de pouvoir et établir leur volonté.

Le prétexte donc même économique, là, disparaît fondamentalement. Il n'est lui-même aussi qu'une conséquence. Le problème est une relation de pouvoir entre des gens qui veulent détenir un organe de production et d'autres qui se le disputent.

Ce genre de conflit ne trouve jamais de fin sinon dans la destruction complète et totale des individus en présence qui nourrissent le conflit.

Et ce conflit ne se retrouve pas uniquement dans ce pays-ci, il existe dans tous les autres pays du monde. Mais les autres pays ayant d'autres déterminismes, ayant d'autres aspects, d'autres défauts, d'autres expressions, eh bien ce problème de rapport de force, ce problème de domination prend complètement d'autres allures. Mais à la base c'est exactement le même.

Dans un pays il aura des allures beaucoup plus politiques, pour citer un pays fort voisin du vôtre. Et là-haut, là-bas on ne parle pas des problèmes de langue, on ne parle pas des problèmes de partage de région, de limite, d'invasion de celui-ci, de désertion de celui-là. On parle au contraire de victoire. On parle au contraire de la capacité à séduire pour obtenir des votes et des participants. Parce que le tempérament de ce pays est d'être extrêmement spéculatif au niveau mental. Donc il ne va pas pouvoir s'arrêter à discutailler à propos des langues, à propos des terres. Il va discuter sur le mot « pur », et le mot « pur » dans une activité nationale c'est le mot de la politique, c'est la politique.

Dans d'autres pays eh bien le problème connaîtra d'autres extériorisations. Ailleurs ce sera par exemple une véritable guerre du dollar, pour citer celui-là aussi. Et ainsi les gens feront bataille pour détenir les endroits d'où se matérialise le dollar et notamment les puits de pétrole. Alors il y a grandes guerres autour des puits de pétrole, des circuits de la route du pétrole, jusqu'à favoriser même les conflits que l'on connaît au Moyen-Orient parce que c'est l'endroit par lequel se matérialise le dollar et la puissance du dollar.

Alors que l'on comprenne que dans tel pays le problème est celui-ci, dans tel autre celui-là, etc. En fait fondamentalement le problème c'est celui de la puissance, de l'orgueil des hommes, d'une poignée d'hommes suffisamment fous d'orgueil pour vouloir prédominer sur des millions d'autres hommes et les obliger à vivre selon les principes que eux établissent en grands dictateurs.

Votre problème n'a rien à voir avec la langue.

En fait entre vous, vous êtes tout près à vous aimer les uns les autres, fondamentalement. S'il n'y avait pas quelqu'un au-dessus dans la classe politique qui vous dit : « Mais celui-là est ton ennemi, celui-là ne t'aime pas, celui-là ne te veut pas ! », vous seriez tous prêts à vous asseoir autour d'une table pour parler en toutes les langues, pour parler aussi avec l'esprit.

Seulement depuis longtemps, politiquement, eh bien l'on insinue qu'untel ne vaut pas grand-chose ou qu'untel a tel défaut ou qu'un tel a tel caractère et qu'il faut l'éviter parce que c'est insupportable. Et donc il faut se retrancher et vivre entre nous. Il faut absolument délimiter aussi la zone où l'on va être entre nous et où ils seront entre eux. Et c'est comme cela que pour un petit problème vécu dans de hautes sphères, cela devient un problème général vécu dans la sphère humaine.

Alors que peuvent faire les hommes ?

Eh bien les hommes doivent devenir responsables, même si cela n'existe pas dans le pays, ils doivent se réunir.

Si le référendum n'existe pas dans le pays, il faut qu'ils le créent. Il faut qu'ils obligent les politiciens à créer ce genre d'intervention de la part du peuple.

"On ne veut plus de vos salades, c'est terminé ! Je ne veux plus avoir à sacrifier ma vie, à sacrifier mon esprit pour me prémunir contre les attaques d'un tel, contre l'avancée d'un autre. Je ne veux plus avoir à me sacrifier parce que tel autre, qui est favorisé, va passer devant moi parce qu'il est de telle région. Tous ensemble nous voulons l'égalité, nous voulons être intelligents, se partager ce que le pays a à offrir à ses habitants et vivre, enfin vivre !"

Et si le peuple se décide, s'il se soulève, mais dans un cri de joie, pas dans un cri de guerre, s'il se soulève et qu'il crée un mouvement pour contrarier le mouvement politique, pour aller à l'encontre du mouvement politique, à partir de ce moment-là, non pas qu'il deviendra révolutionnaire, mais il sera la voix de la sagesse qui réglera les affaires que ces grands ministres n'arrivent pas à régler lorsqu'ils mettent le nez dans les dossiers sur leur bureau.

Parce qu'un problème politique ou un problème humain ne se règle pas en mettant le nez sur un dossier, les pieds sous un bureau, c'est impossible. Et c'est pour cela que la politique est incapable de régler la plupart des drames humains, des problèmes sociaux, des problèmes économiques. Parce qu'il faut aller sur le terrain et il faut faire participer le peuple à l'avancement ou au redressement.

Et faire participer le peuple, le groupe humain, eh bien, ce n'est pas en prenant des idées, ce n'est pas en édictant des lois depuis un bureau. Pas du tout.

La politique ne doit pas être comme l'occultisme qui n'est vécu que sur le plan mental. Et puis finalement à l'intérieur on n'est rien. On prend de grandes décisions, on imagine de grandes choses et fondamentalement, eh bien, il n'y a rien, on ne fait rien et le peuple s'abîme.

Parce qu'un peuple qui ne peut pas bouger, qui n'évolue pas, c'est exactement comme les cellules d'un corps qui ne serait pas en état d'évolution. Il y a des maladies qui s'installent. Et ces maladies, eh bien, que ce soit les problèmes des agriculteurs, que ce soit les problèmes des femmes au foyer, que ce soit les problèmes des camionneurs, les problèmes de langue, ils n'ont pas d'importance car ce ne sont pas véritablement les problèmes du peuple. Ce sont les maladies qui s'extériorisent.

Le problème fondamental est à ce niveau-là, au niveau de la politique.

Que peut donc faire un peuple ?

C'est prendre la décision que ces hommes politiques ne peuvent pas prendre.

Ils ne peuvent pas prendre la décision de la paix, eh bien que le peuple la prenne. Pour eux, c'est simple. Et tout un peuple qui dit oui à la paix, tout un peuple qui dit oui à l'alliance, ne pourra jamais se laisser dominer par des politiciens ou des économistes ou des familles régnantes, qui veulent la guerre ou la dispersion ou la séparation. Ils devront se retirer et emmener leur cancer ailleurs.

"Tiens ! En Belgique, on ne peut plus faire d'argent, on ne peut plus régner comme on veut. Eh bien, je vais déplacer mes capitaux ailleurs."

Et ainsi, le peuple belge, ou n'importe quel peuple que ce soit, peut aller vers un progrès.

Car voyez-vous le problème de tous ces conflits. Ce n'est pas qu'existe un problème, c'est qu'il empêche le progrès. Il sclérose le progrès parce qu'il est retardateur. Et ensuite, à la maladie, s'ajoute alors la décrépitude. Et d'un problème né dans les hautes sphères. Un des problèmes de relations de pouvoir, s'ensuit un problème économique, s'ensuit un problème idéologique, et s'ensuit la haine du peuple.

Et quand la haine s'installe, c'est que le cancer est en phase terminale.

C'est que le peuple va devoir réellement alors faire un choix et s'anéantir, les uns les autres. Que ce soit par un pouvoir économique, un pouvoir idéologique ou par vraiment le pouvoir des mains.

Donc pour ne pas déclencher de phase terminale, il faut toujours que le peuple lui-même réagisse. Même si les politiciens et les gens de pouvoir continuent, en haute sphère, à se battre. À s'envoyer des crêpes, parce que finalement c'est ceux-là qu'ils font. À s'envoyer des tartes à la crème, c'est ceux-là qu'ils font. Et ils voudraient faire croire aux autres que le problème est sérieux. Eh bien il faut les laisser faire dans leur cabinet. Il faut les laisser s'envoyer des reproches, des mots, les laisser se tendre des pièges, construire des idées.

L'important c'est que vous, vous sachiez vous comporter.

Quelles personnes donc doivent absolument savoir se comporter ?

Car si vous demain, en allant dans la ville, vous essayez de vous comporter différemment, peut-être vous allez vous confronter aux obstacles et vous n'arriverez pas à changer la situation. Ce qu'il faut donc c'est inspirer aux hommes clefs de la société, ou des entreprises, des syndicats, etc., le changement.

Et si eux-mêmes sont transformés, eh bien tout ce qui est sous leur pouvoir de gestion sera transformé. Et ainsi si un syndicat se crée pour que justement l'alliance soit, et qu'à ce syndicat adhèrent divers chefs d'entreprises, divers chefs de syndicats, divers chefs de groupes, eh bien quel que soit le conflit des hommes politiques, l'alliance aura lieu. Mais il faut pour cela découvrir l'alliance avec des personnes clefs des divers postes sociaux. Ça c'est capital.

Donc il y a toujours un travail de recrutement en quelque sorte. Exactement comme cela se passe lorsque l'on veut lancer un nouveau mouvement politique. Il faut toujours aller dans la rue, crier et essayer de plaire, faire connaître l'idée. Et puis lorsque l'idée est lancée, il faut laisser faire l'énergie.

Votre problème se réglera sous peu de toute manière, car, je ne veux pas dire que les Maîtres, que le Plan ou que l'énergie s'investissent réellement dans toutes ces choses. Je ne voudrais pas faire croire cela car l'homme a la liberté de faire tout ce qu'il veut. Mais je dirais que cela ne convient pas du tout au Plan et que donc l'énergie se déverse pour régler le problème, coûte que coûte.

Car, de la même manière que dans certains autres pays, si les problèmes ne se règlent pas, ils deviendront retardataires. De la même manière, la Belgique, si elle ne règle pas ce conflit, si elle ne crée pas l'alliance, c'est le mot sur lequel je voudrais vous faire réfléchir. Ce mot Alliance car il veut dire beaucoup de choses, pas simplement pour la Belgique mais aussi pour beaucoup d'autres pays à travers la Terre.

Si donc la Belgique ne peut pas créer l'Alliance, beaucoup de choses ne pourront pas avoir lieu. Donc il faut que l'Alliance soit.

Et pour cela, et bien s'il le faut, et bien des hommes seront écartés. Des hommes périront, comme je l'ai déjà dit pour d'autres pays.

Il y a un temps où les maîtres laissent la liberté. Puis un temps où ils disent, tu as une liberté conditionnée. C'est-à-dire que pendant un certain temps, tu peux encore faire ce que tu veux mais tu dois prendre le temps de t'améliorer.
Et il y a un temps où il n'y a plus de liberté du tout.
C'est ceci et ce n'est pas autre chose.

Et à ce moment-là, lorsque cette heure sonne, lorsque cette épée s'abat, celui qui est au milieu est fracassé. Qu'il soit président de la République, qu'il soit ministre, qu'il soit grand pharmacien, grand chirurgien, qu'il soit même un grand spirituel. Du moment que ces idées ne sont pas dans l'axe du nouveau monde, il périt.

Et il faut vous attendre à ce que beaucoup d'hommes, de la finance surtout, périssent d'ici les prochaines générations pour que l'Ère du Verseau soit.

Le monde de la finance, comme je l'ai déjà dit si souvent, doit périr et périra. Il ne restera plus un sou dans la poche de tous ces gens qui, à l'heure actuelle, sont les plus riches du monde. Il n'y aura plus un sou dans leur poche et c'est pour cela que certains en viendront à se supprimer. Parce que la folie les prendra et ils ne pourront pas supporter cet état de choses.

Pourquoi est-ce que tout l'argent leur sera retiré ?

Eh bien il leur sera retiré, non pas parce qu'étant de vicieux avares, Dieu descend et les châtie en leur prenant leurs cassettes. Non.

L'argent leur sera retiré parce que le processus qui leur permet de faire de l'argent va s'éteindre. Donc le Maître, le Plan, n'édicte même pas de loi.

Les maîtres ne disent même pas, eh bien celui-là qui est riche deviendra pauvre.

Non, simplement il dit :
"Eh bien pour l'ère du Verseau il faut une société nouvelle. Il faut des moyens de production nouveaux, il faut un système nouveau. L'argent aussi sera nouveau."

Parce que l'argent est la base, c'est le sang de la société. Alors si l'on veut une société nouvelle, eh bien il faut une circulation du sang qui soit elle aussi nouvelle. Donc les moyens de production d'argent vont complètement se transformer. L'argent ne sera plus du tout la même chose. N'étant plus la même chose, il ne pourra plus fructifier. Et c'est pour cela que la finance va s'écrouler, la spéculation plus exactement.

Et pour comprendre cette nécessité, il faut savoir qu'à l'heure actuelle, les gens ne sont pas riches parce qu'ils travaillent. Les hommes réellement riches, c'est-à-dire ces grandes familles du monde qui détiennent des masses immenses d'argent congelés dans des banques, eh bien ce qu'il faut savoir c'est que ces gens-là ne l'ont pas amassé par le travail mais par la spéculation. Et que la spéculation ne s'établit pas, ne se fonde pas sur le travail. Car si la spéculation se fondait sur le travail, ce serait une bonne spéculation. C'était la spéculation jusqu'aux années 60 justement. Et c'était une bonne spéculation.

Maintenant, l'on fait de l'argent avec de l'argent en déplaçant des fonds, en créant des leurres, en créant même des peurs. Car ce que l'homme ignore généralement lorsqu'il appartient surtout au peuple, mais que nous ne pouvons pas ignorer puisque nous voyons pratiquement tout. Ce que l'homme crée pour pouvoir s'enrichir, c'est de véritables états de crise. Et c'est là où véritablement il contrarie le Plan et les idées divines. Et c'est là où ils attirent la foudre de Dieu sur eux.

C'est que non seulement ils font de l'argent, mais encore cela est compréhensible. Cela fait partie de l'aventure humaine sur la Terre. Ce qui ne fait plus du tout partie de l'aventure humaine, c'est de créer un état de crise chez l'autre pour pouvoir s'enrichir. De créer jusqu'à la guerre chez l'autre pour pouvoir s'enrichir. De fomenter des conflits pour pouvoir tirer de l'argent ou de la puissance. C'est cela qui n'est pas permis.

Et c'est à ce moment là qu'une civilisation signe son arrêt de mort.

Quand je dis arrêt de mort, je ne parle pas de cataclysme. Je parle de cessation d'un système. Ainsi que de tous les êtres qui ne veulent pas se défaire de ce système.

Car voyez-vous, s'ils voulaient se défaire de ce système, il n'y aurait pas de problème pour eux. Le pardon, la tolérance du plan sont tellement grands, qu'ils seraient même investis, ayant de grandes connaissances à propos de la finance. Ils seraient même investis ces gens-là, pour pouvoir être les acteurs, les fondateurs du nouveau système.

Et ceux qui sont capables de faire cette mutation seront inspirés pour créer le nouveau système. Car la finance est un domaine très spécialisé où il faut avoir réellement les qualités et les énergies pour pouvoir y régner.

Donc notre but pour l'instant n'est pas encore de déstabiliser ces hommes, ni de les anéantir, mais de trouver parmi eux des gens suffisamment ouverts pour pouvoir les permuter et les inspirer pour qu'ils créent le nouveau système.

Car nous ne pouvons pas créer une nouvelle société en abolissant la finance. C'est impossible. Sinon cela veut dire que du jour au lendemain, eh bien l'homme va se retrouver simplement avec un lopin de terre et il devra travailler la terre pour manger. Tout le progrès social qu'il y aura eu entre temps n'aura servi à rien.

Il ne faut pas perdre cette avancée. Il faut transformer. Tout se transforme dans l'Univers. Il y a des petits moments de destruction, mais de grandes transformations. Rien n'est anéanti réellement.

Donc ces hommes qui seront suffisamment ouverts pour se laisser inspirer et être les acteurs, les fondateurs de la nouvelle société ne seront pas du tout châtiés.

Tandis que ceux qui coûtent que coûtent s'attacheront à l'ancien système, ceux-là, oui, seront éliminés. Le mot est plus exact.

Pour donc vous quitter sur les problèmes de votre pays, je vous assure que votre pays ne connaît pas de réels problèmes.

Si vous tous, vous avez la force, si vous arrivez à créer cette Alliance, cette égalité, le problème restera dans les sphères politiques, pas du tout au niveau du peuple.

Mais je vous le dis, il ne durera pas pendant encore longtemps Cela est impossible. Il faut absolument que l'Alliance se fasse.

Bien sûr, quand cette Alliance aura lieu, il y aura pour certains un goût de défaite. Mais avec le temps, cela ne se passera plus comme une défaite. Cela plutôt prendra des allures de fraternité. Mais il faut pour cela que votre monnaie chute un petit peu. Quand votre monnaie va commencer à chuter, il ne faudra pas vous affoler. Il ne faudra pas penser que votre économie s'écroule. Il ne faudra pas avoir peur et tout de suite faire des économies ou rentrer dans la ferme de grand-père et de grand-mère pour avoir chaud et avoir à manger.

Il faudra savoir que c'est un moment de crise qui va au contraire sensibiliser toute l'opinion. Et lorsqu'il y a un ennemi commun, les deux frères ne se battent plus. Ils font alliance pour aller écraser l'ennemi.

Quand il y aura donc le problème économique, qui ne sera pas un gros problème, mais quand même, cela créera du souci. Il faut le dire. Cela créera une tension surtout. Lorsqu'il y aura donc ce problème, cet ennemi commun, les deux frères se réuniront.

Et vous verrez que vous aurez plus d'amour entre vous que vous n'en avez jamais rêvé d'avoir.

Je vous salue.

  • Nous vous saluons et vous remercions.

Date de la conférence : 27 05 1988

☀️ Conférence 64 Conférence 66

Partager

 

11-08-24 18:18