Comportements en 2D

Ecole

Comportements humains en 2D

Préambule

Vous trouverez peut-être à la lecture de cette partie que nous décrivons beaucoup de comportements qui vous paraîtront “négatifs”, qui “ne sont pas à l'honneur de ces gens-là”... Et vous auriez raison d'observer cela. Car à ce plan-là de conscience, la conscience dort. L'homme est pleinement “dans la matière” (le triangle rouge) et la matière, c'est l'énergie négative. Les comportement sont donc bien teintés de cette négativité.

C'est une réalité énergétique et vibratoire, point un jugement de valeur. Nous ne jugeons ni ne dénigrons personne dans ces lignes, nous décrivons ce qui est. Si cela vous ennuie que nous décrivions ce qui est, et que ce qui est à ce niveau-là est bien négatif, refermez ces pages, nous ne forçons personne à les lire. Ne vous faites pas plus de mal à vous-même en allant plus loin.

Rendre témoignage de la négativité des comportements humains, et donc de beaucoup d'hommes, car tels sont leurs comportements, et donc leurs œuvres, leurs actes, tant que leur conscience est trop endormie, cela n'a jamais été facile à faire, ni facile à accepter par le plus grand nombre, tant qu'il n'a pas encore atteint un plan de conscience, un état vibratoire, assez élevé et assez stable. Alors si cela vous dérange, merci de ne pas nous faire subir le même sort que ce saint homme qui disait cela il y a 2000 ans, s'il vous plaît.

Si vous trouvez que nous sommes dans le jugement de valeur, c'est que vous l'êtes encore vous-même. Nous ne jugeons personne ici, nous ne dénigrons point les hommes, bien au contraire. Et c'est ok pour nous si vous pensez que nous jugeons. Nous comprenons où vous en êtes. C'est pour cela d'ailleurs que nous décrivons ce qui suit, pour donner des clefs à ceux qui cherchent à se situer sur leur Chemin ainsi qu'à ceux qui cherchent à comprendre les hommes.

Tout le monde ne cherche pas encore à se positionner sur le Chemin, et tout le monde ne cherche pas à comprendre les hommes. Tout le monde ne cherche pas encore à comprendre Dieu non plus. Donc cet ouvrage ne s'adresse pas à tout le monde, il s'adresse à ceux qu'il intéressera.

Par où commencer ?

Les humains qui ont une agilité de conscience 2D ont encore une conscience dite “endormie”. Ils ont été instruits et ont encore besoin d'instruction et d'actions concrètes pour expérimenter la vie afin d'aller dans la bonne direction et d'éveiller petit à petit leur conscience.

Les hommes et les femmes sur ce plan-là d'agilité de conscience partagent une âme-groupe collective de nature animale, qui relie les triangles rouges. Il n'ont pas encore de lien avec l'âme de l'Esprit - le triangle bleu.

Communément appelée “la masse”, car ils sont encore nombreux à avoir une telle agilité de conscience sur Terre. Certains sont plus ou moins dans cette masse, plus ou moins individualisés, ils tentent parfois des échappées et puis reviennent. D'autres ne sont pas loin d'arriver à l'agilité en 3D et d'y rester. Nous l'avons déjà dit, c'est dynamique et il y a une continuité dans l'évolution des consciences.

À ce stade-là, ils n'ont pas encore développé le chakra du cœur, ni les suivants. Ils ont les trois premiers chakras actifs : racine, sacré, plexus solaire.

Ils suivent les modes que leur dicte la société, ne se posent guère de questions autres que matérielles, de l'ordre de se nourrir, se vêtir, se loger, se divertir, se reposer... ou existentielles de l'ordre de leur confort et leur plaisir.

Dualité, pas ou peu d'ambivalence

Ils expérimentent, à ce plan-là, pleinement la Dualité.

La dualité c'est la binarité de ces deux facettes de l'énergie de l'univers, positive et négative, qui dansent ensemble.

Ces consciences en 2D voient donc le monde de manière binaire, manichéenne. Ils n'ont pas ou peu d'ambivalence.

Pour eux le monde est soit noir, soit blanc, soit bien, soit mal. Pas au niveau du visuel, car tous les humains, sauf rares handicaps visuels, voient toutes les couleurs et donc les nuances de gris. Mais c'est au niveau de la manière dont ils appréhendent la réalité, les situations interpersonnelles, la vie.

Ils prennent tout au pied de la lettre : la culture, les règles de la société, la religion...

Dans leur pensée ils sont plus à l'aise avec le “OU” que le “ET”.

“Tu es ma copine OU tu n'est pas ma copine.”, et cela peut changer du jour au lendemain.
“C'est mon ami OU mon ennemi.”
“Tu es pour OU contre ? ”
“Je vote à gauche OU à droite”, rejetant les idées de l'autre bord qui pourraient pourtant être en partie bien aussi.

D'un côté OU de l'autre, mais pas encore les deux en même temps.

Il est bien difficile pour eux de penser qu'une personne peut aimer quelqu'un tout en étant présentement en colère contre lui.

L'ambivalence dans la langue française est souvent exprimée par le mot “mais” qui ajoute une subtilité sur une information difficile à appréhender en 2D.

Les gens en 2D comprennent le “Mais” pour un “Non” de sorte que leur “mais”, invalide tout ce qui précède.

“Je suis d'accord avec toi, mais...” signifie alors en 2D bien souvent : “Il est en train de me dire qu'il n'est pas d'accord avec moi.” Pour eux, être d'accord c'est tout ou rien. Nous illustrerons cela avec d'autres exemples dans le développement de ce chapitre.

Ce qui complexifie les temps et les débats pour trouver un terrain d'entente. Ajoutez à cela, dans un contrat professionnel par exemple, un brin de perversité (dont nous parlerons dans le chapitre sur le côté obscur, et cela devient vite un grand bazar. Coluche caricature dans un sketch un homme politique disant : “Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire !” “Va savoir ce qu'il pense ce mec !”
Les manipulateurs s'en donnent à cœur joie de faire signer des contrats à leur avantage au nez et à la barbe des gens en 2D, qui ne s'en rendront compte que bien trop tard, lorsqu'ils auront, tel le corbeau de la fable, laissé tomber leur fromage tant convoité dans les mains du renard.

Rapports de force et conditionnés

En 2D, les gens ne considèrent les relations interpersonnelles que sous un rapport de force. À l'instar du règne animal : le plus fort, le plus faible.

Intellectuellement ils se lancent souvent, du fait de leur binarité et de ce rapport de force dans des débats de “d'accord, pas d'accord”, “avoir raison ou avoir tort”, “c'est bien ou c'est mal”, “c'est blanc ou c'est noir”, “c'est le jour, ou c'est la nuit”.

Cherchant à imposer à l'autre leur manière de voir le monde. Sans chercher à regarder le monde autrement ou à chercher comment l'autre le voit.

Ils ont l'impression de tout savoir et transmettent leur savoir, en bons sachants, aux autres. On se retrouve alors avec des théâtres d'experts, à la télé par exemple, qui donnent des leçons au monde entier, persuadés de leurs propos, alors qu'il manquent tellement de consistance, de logique. Des observateurs plus agiles qu'eux se demandent alors souvent : “Comment est-il possible qu'on ait pu leur donner ainsi la parole pour raconter autant de bêtises publiquement ?”

Lorsqu'ils ont envie de quelque chose, ils l'imposent, ils forcent, forcent, forcent, insistent, insistent... En répétant, une fois, deux fois, trois fois, n fois la même demande.
Comme un disque vinyle rayé qui répète inlassablement la même boucle musicale.
“Je veux, je veux, je veux, je veux, ...”.

Une communauté a inscrit dans sa charte de bien vivre ensemble leur définition du harcèlement ainsi : “Le harcèlement, c'est redemander une deuxième fois à quelqu'un la même demande, alors que l'autre a déjà répondu 'non'.”

C'est une définition qui peut paraître radicale, mais avec cette simple règle qu'ils se sont efforcés de respecter, eh bien ils ont ainsi pu éradiquer ces insistances incessantes de ceux qui en étaient encore là, et l'ambiance au sein de ce collectif est beaucoup plus saine qu'ailleurs. Cet exemple démontre qu'il est bien possible d'instruire un nouveau geste, même pour ceux qui sont encore à ce niveau-là, de forcer, forcer...

Exemple sans règle qui interdit de demander plusieurs fois la même requête :

  • “Allez ! Viens jouer avec moi !”
  • “Non”
  • “Alleeez !!”
  • “Non, je te dis, laisse moi tranquille !”
  • “Mamaaan ! Il ne veut pas jouer avec moi !!”
  • La mère : “Ah ! Tu n'es pas gentil toi, jouez ensemble ! Je ne veux plus vous entendre !”
  • “Mais !!”, dira celui qui ne veut pas jouer...
  • ...

Vous connaissez bien cette situation.
Regardons maintenant la scène avec la règle de cette communauté :

  • “Allez ! Viens jouer avec moi !”
  • “Non”

    ... la personne se retient, car elle sait que ce n'est pas juste d'insister, elle réfrène son premier geste qui aurait été d'insister... Sacrifie alors ce comportement, ne le nourrit plus, et petit à petit, il disparaît. Car une énergie qui n'est plus nourrie, meurt. Le comportement disparaît, comme par magie.

  • “Ok, si tu changes d'avis viens me voir !”.
  • “Ok ! Salut ! Merci de ne pas avoir insisté, j'apprécie le geste !”

N'est-ce pas plus agréable ?

Reprenons notre sujet.

Si à l'âge de l'enfance, l'adulte peut imposer de force à l'enfant de se taire, à l'âge adulte, si le comportement a été entretenu toute sa vie, il continue : “Je veux, je veux, je veux”... sans plus personne pour lui dire de se taire, tout le monde ayant accepté de le satisfaire - “pour avoir la paix” bien souvent - cela devient : “Je veux, je suis plus âgé, donc cela m'est dû !”

Si cela ne va pas dans son sens, alors les reproches pleuvent sur l'autre : “C'est toi le problème, tu as un problème, tu es faible, tu n'es pas gentil, tu n'es pas serviable, tu n'es pas dans l'amour, tu n'es pas solidaire !!!”

Pour cette personne, la solidarité c'est “être à son propre service, à elle”.

Nous avons observé une telle personne dire, dans une communauté qui prône pourtant “un nouveau monde plein d'amour et de solidarité” :
“Vous n'êtes pas solidaires dans ce groupe ! J'ai demandé qui pouvait me conduire pour faire mes courses et personne n'a répondu ! Vous n'êtes pas dans l'amour ! Mes voisins, eux, sont solidaires, eux ils m'ont conduits faire mes courses !”.

Des reproches... encore des reproches. Elle ? Elle n'est pas solidaire non. Elle ne fait que faire la morale. Elle ne donne pas de Service non plus. Elle est dans le “prendre”, pas encore dans le Don. Elle ne se rend pas compte qu'elle n'est pas autonome, qu'elle n'a pas fait son chemin pour reprendre confiance au volant d'une voiture, alors que c'est une nécessité pour elle. Alors comme elle ne peut plus conduire de voiture, car elle a trop peur, il est bien naturel que des “amis” lui servent de chauffeurs privés et gratuitement... en érigeant en principe “C'est fait pour cela des amis, c'est fait pour se rendre des services !”
Pourtant, il existe des taxis, non ? “Ah, mais c'est cher le taxi !”...
Oui, le problème c'est toujours autre chose chez eux, jamais eux-même. Et si ses “amis” décident de refuser sa requête, alors “ce ne sont plus mes amis !”.
Tout ou rien. Binarité. Dualité. 2D. Et c'est ainsi que bien des “amitiés” s'arrêtent du jour au lendemain, en se faisant la tête, en boudant.

“Tu es ma copine, tu n'es plus ma copine.”. Tiens donc ? C'est la même phrase que dans la cour de récréation en maternelle.
Cela signifie en fait : “Si tu ne me fais pas plaisir, tu n'es plus mon amie !”
C'est toujours le “tu”, le “tu” qui tue, l'autre qui est le problème.
Inversion de la faute sur l'autre.

On retrouve ici le conditionné, “l'amour conditionnel”.
Ce qui n'est pas l'Amour, mais pour eux c'est impossible à comprendre encore précisément.
L'Amour inconditionnel se trouve dans le triangle bleu.
Le triangle rouge, c'est le conditionné. Le “Je t'aime, si...”
“Je t'aime si tu satisfais à mes exigences !”.
Nous avons écrit cet article sur ce sujet.

Hyper émotifs

N'ayant pas encore développé le chakra du cœur et les suivants, ils vivent essentiellement “dans leur plexus solaire”. Leur atome de conscience se trouve à ce niveau-là encore, n'ayant pas pu monter plus haut du fait que la porte du cœur n'est pas ouverte.

Le plexus solaire, c'est le siège des émotions. Ils sont donc ballotés en permanence par leurs émotions, souvent très intensément. Ils sont nombreux à être contrôlés par celles-ci.

Devant un film, par exemple, certains pleurent très souvent lorsque la scène est triste ou émouvante. Pendant les enterrements ils pleurent, ils pleurent.
Un être plus avancé qui maîtrise ses émotions peut rester calme, serein pendant un enterrement d'un proche, même si intérieurement il peut éprouver une grande tristesse à l'idée qu'il a perdu un ami.
Vu par ceux qui sont encore plongés dans leurs émotions, et imaginant donc pour eux-même “que c'est normal de vivre ainsi”, ils diront “qu'il a un problème, que c'est un monstre, que c'est un psychopathe !”.
Et s'il ne pleure pas pendant un tel événement, il pourrait être traité d'insensible, de quelqu'un qui n'a pas de cœur !”
Alors que si, il en a un bien ouvert, ce qui est assez amusant à constater. Ils confondent “plexus solaire” et “cœur”.

Pour un être qui vit dans son plexus solaire. L'amour c'est de l'affection conditionnée.
Pour un être qui vit la conscience dans son troisième œil, son âme qui siège au cœur : l'amour c'est l'Amour inconditionnel. Ce qui n'est pas la même chose du tout, mais ceux qui n'y sont pas encore ne peuvent le deviner, le concevoir, ni l'imaginer même, étant encore dans le conditionné.

Ce qui n'est pas comme eux est un problème... C'est toujours l'autre, le problème... Ils ne peuvent appréhender que puisse exister un tel être sur Terre... C'est ainsi qu'un saint homme passe totalement inaperçu sur Terre. Comme incognito. Comme s'il était recouvert d'une cape d'invisibilité, alors que son corps de chair est bien visible, et on peut même le toucher. En apparence, c'est quelqu'un “comme eux”, mais qui se comporte bizarrement.
Et comme l'inconnu leur fait peur, eh bien ils ont peur du saint homme, qu'ils prennent pour un dangereux psychopathe, car il ne pleure pas aux enterrements.

Là encore, nous parlons d'un exemple réellement vécu, de nos jours.

En passant : ne faites pas le raccourci que quelqu'un qui ne pleure pas pendant un enterrement est un être très avancé, certains êtres en 1D ou 2D également sont totalement insensibles à ce genre d'émotion. N'ayant pas encore atteint le plexus solaire, leur conscience est au niveau du chakra racine ou du sacré. Donc oui, il existe des êtres insensibles encore au sens de l'affection. Ils ne peuvent être affectés n'ayant pas encore en connaissance ce qu'est l'affection. Ils sont “de marbre”, comme le règne minéral. Le personnage Denver dans la série “La casa de papel” illustre bien ce genre-là.

Nous ne pouvons donc nous fier aux apparences uniquement, ni aux apparences comportementales. Un geste peut être le même en apparence, mais à l'intérieur, il ne s'agit pas du même être au sens qu'il n'a pas la même agilité de conscience, ni la même intention qui fait qu'il va faire ou non ce geste-là. Et ceux qui sont les moins agiles ne comprennent pas. Alors ils jugent sur les apparences. Et c'est ainsi qu'il y a des millions d'erreurs judiciaires...

Tant que les différents niveaux d'agilité de conscience ne sont pas intégrés dans les connaissances de la société, ces erreurs continueront d'exister.

La forme, le fond...

La forme, plus que le fond.

En 2D, on est plus attaché à la forme des choses qu'au fond des choses, car plus à l'aise avec concret que l'abstrait.

N'ayant pas encore accès au concept ni au symbolique (au sens grec : ce qui réunit, opposé de diabolique : ce qui divise), ils s'attachent au concret, aux petits détails. Comme le dit l'expression : “le diable est dans les détails”. Ces petits détails qui sont souvent sans intérêt ni importance pour ceux qui sont dans le fond des choses.

Prenons par exemple une femme en 2D et un mari en 3D. Elle, attachée à la forme, et lui, au fond. Lorsqu'il raconte un événement qu'ils ont vécu ensemble avec d'autres personnes, sa femme le reprend systématiquement sur tout plein de micro-détails.

  • Lui : “Nous étions hier vers 11h00 avec...”
  • Elle : “Non ! Pas à 11h, il était 11h15”
  • Lui : ”... avec Untel et deux ouvriers...”
  • Elle : “Non ! Ils étaient 3 ouvriers, Paul, Jacques et Jean, voyons !”

    ... et cela continue pendant des heures, et toute la journée, 40 fois par jour, une correction, telle une petite claque sur la tête, vibratoire... Elle infantilise ainsi son mari, se considérant plus intelligente que lui car, elle, elle se rappelle de ces détails... Alors qu'ils n'ont strictement aucune importance pour ce que cherche à expliquer son mari. Mais pour elle, c'est ce qu'elle a retenu.

La personne à qui il raconte l'histoire, ne connaissant pas personnellement les ouvriers en question, et étant lui aussi intéressé plus au fond, le questionne pour savoir pourquoi il lui raconte l'expérience, son vécu... Effectivement, le mari n'a pas besoin de préciser ces détails qui sont, pour lui et son ami, insignifiants. Ce n'est pas l'objet du propos. L'objet du propos était de discuter de Untel, qui était en train de l'arnaquer en ne respectant pas les termes du contrat et dont la qualité des travaux était médiocre.

Cela, c'est le fond du propos : la fiabilité, l'honnêteté de l'homme, la qualité du résultat des travaux. Tout cela sont des informations utiles pour affiner le discernement mental.

La forme : l'heure du rendez-vous, le nombre d'ouvriers, le lieu même du chantier, la couleur des cheveux, la marque de la voiture de location, s'il faisait beau ou non, si le maître du chantier parlait fort ou non, s'il fumait la cigarette ou le cigare, la couleur des dalles pour la terrasse... Tout cela sont des informations pour affiner le discernement visuel. Qui, dans le contexte de l'exemple, ne sont pas des informations pertinentes à être soulignées, elles sont totalement inutiles dans le contexte.

Oui, en 2D, ils sont souvent de fins observateurs des détails visibles à l'œil nu. N'ayant pas encore activé leur glande pinéale, l'œil de la conscience dort encore et ne leur permet pas d'analyser ce qui n'est pas visible pour les yeux de chair.

Si pour démontrer le non respect du contrat, il était bon d'indiquer que la couleur des dalles livrées n'étaient pas celles qui étaient convenue initialement, là, oui, ce détail aurait eu son importance, son poids et sa mesure à mettre sur la balance de la Justice : faire respecter le contrat.

En passant, un autre sujet sur ce même couple :
Cette femme, en coupant, coupant, coupant, incessamment la parole de son mari, fragmente alors son élaboration, autrement dit sa pensée, son esprit. Ce qui le fatigue énormément... Lorsqu'il lui dit alors, un peu énervé d'un tel comportement :
“Eh bien raconte-là la situation ! Puisque tu m'interromps tout le temps !”
Elle se tait.... Elle est bien incapable de faire un tel récit, n'ayant pas encore un esprit de synthèse bien développé...
Elle micro-harcèle ainsi son mari, 40 fois par jour, 50 fois par jour... en le faisant, malgré elle, passer potentiellement pour “un homme débile qui se trompe toujours sur les détails lorsqu'il raconte une situation vécue”, aux yeux des autres qui seraient aussi en 2D, et attachés, comme elle, aux détails.

Et c'est ainsi que quelqu'un de plus évolué se fait traiter d'inférieur par ceux qui le sont moins, sans qu'ils soient, eux, en mesure de voir que c'est lui qui est plus intelligent. Ils ne peuvent pas reconnaître cette forme d'intelligence qu'ils n'ont pas encore. S'ils pouvaient ne serait-ce qu'entendre et accepter que c'est lui qui pourrait les instruire et les accompagner à développer ce discernement et cette capacité d'analyse des situation, ils pourraient alors à tour muscler leur plan mental supérieur, et évoluer.

Mais... non. Leur orgueil est tel qu'ils s'imaginent qu'ils savent mieux que tout le monde, même lorsque quelqu'un tente de leur démontrer qu'ils se trompent, qu'ils sont “moins intelligents”... Insulte suprême ! Surtout pour les plus haut diplômés, qui souvent se jaugent “en intelligence” par rapport au niveau d'études atteint ; comme si l'apprentissage de toute une vie s'arrêtait à 25 ans... Oui, pour eux, cela semble s'être arrêté là.

La forme : la face visible, le corps de chair. La matière.
Le fond : la face invisible, l'esprit, l'être qui est à l'intérieur, le pilote du véhicule... Celui-ci est invisible, et c'est bien là que ce n'est pas facile de savoir “qui est qui” sur Terre.

Pas d'empathie

Ils n'ont pas d'empathie encore, puisque c'est un des sens de l'Esprit. L'empathie est une capacité interpersonnelle qui permet de ressentir ce que l'autre ressent. Pour eux, s'ils observent quelqu'un qui pleure, ou qui s'énerve, par exemple, sans connaître la cause de cela, ils ne pourront pas “deviner” pourquoi. Certains feront une interprétation du pourquoi il pleure par analogie avec eux-mêmes.
Par exemple : “Moi, je pleure quand on me crie dessus, donc cette personne en face de moi qui pleure, on a du lui crier dessus.”

Ne pas avoir la capacité d'empathie ne signifie pas qu'ils n'ont pas d'attention à l'égard des autres, ni, comme nous l'avons déjà vu, de capacité à ressentir des émotions. Bien au contraire, puisqu'ils sont majoritairement très émotifs.

Les gens confondent souvent “pas d'empathie” avec “monstre en puissance qui n'en a rien à faire de l'humain”. Non, il n'en est rien. Un “monstre” est un être bien noirci ou perverti par bien des souffrances vécues, souffrances qui ont besoin d'être exprimées.

Quelqu'un qui n'a pas d'empathie n'a juste pas cette sorte de “télépathie” qui lui permet de se relier à l'autre et savoir subtilement ce qu'il est en train de traverser intérieurement.
Si les comportements en 2D étaient tous monstrueux, la vie sur Terre serait totalement invivable et impossible.

Or ces personnes cherchent à vivre heureuses sur Terre, avec une famille et des amis autour d'eux. Ils sont pour la plupart d'agréable compagnie.
La Terre est une planète pour apprendre ce qu'est l'Amour, et tout le monde va dans cette direction.

Un autre exemple : Un couple s'aime mutuellement. Ils ont bien des enfants, des petits enfants et se retrouvent régulièrement en famille pour des moments agréables. Ils ne manquent de rien matériellement, ni existentiellement. La famille “idéale” que bien des gens en souffrance ou en difficulté matérielle aimeraient vivre. La majeure partie de cette famille est encore avec une conscience endormie en 2D.

Un jour ce couple fait une randonnée.
Le mari en 3D, sa femme en 2D, ils sont accompagnés d'un de leurs enfants en 5D.

Le mari marche plus lentement que la femme et l'enfant. Étant souvent loin devant, ils font des pauses régulièrement pour l'attendre. Et dès que le mari arrive à leur niveau, la femme repart pour continuer la randonnée. Leur enfant s'en étonne en silence. Il observe ce comportement étrange pour lui... Trois fois la scène se reproduit. À la troisième fois, il dit à sa mère : “Peut-être que nous pourrions faire une pause plus longue pour permettre à papa de se reposer ? Nous nous arrêtons toujours pour souffler et lui ne s'arrête ainsi jamais si tu repars dès qu'il arrive.”

Le mari ouvre des yeux ébahis, la lumière se fait sur son visage :
“Ah ! Ça ! Je n'avais jamais entendu cela de toute ma vie !!!”
Effectivement sa propre mère était aussi en 2D - on épouse souvent en première noce le profil connu de sa mère ou de son père. Donc ni sa mère ni sa femme n'ayant d'empathie pouvaient observer que cet homme était intérieurement las et fatigué, en dépit du fait qu'il continue en silence et à son rythme d'avancer sans faire de pause, ni se plaindre, ni en demander...

Sa femme lui répondit alors avec étonnement et authenticité :
“Mais comment veux-tu que je le devine si tu ne me le dis pas ?”

Lui donnant alors une clef sur son propre comportement à elle. Il est effectivement bien plus simple avec eux de leur dire les choses que l'on vit intérieurement car ils n'ont pas cette capacité de “le deviner”. Car en apparence pour eux, il s'agit de “deviner”. Alors que pour ceux qui ont de l'empathie il s'agit juste d'un sens supplémentaire, comme la vue, mais dans le subtil. Un sens de l'Esprit.

La liste des sens de l'Esprit est ici. Les personnes qui n'ont pas encore relié l'Esprit ne les possèdent pas.

Notez le mot posséder dans cette dernière phrase. Les possessions de l'Esprit existent et ne sont pas des possessions matérielles.

Comme tout ce qui est en bas est comme tout ce qui est en haut, il y a ceux qui ont beaucoup de possessions matérielles et ceux qui ont beaucoup de possessions spirituelles. Les triangles rouges amassent souvent des possessions matérielles, et lorsqu'il est l'heure de faire son chemin spirituel, il est nécessaire pour eux de s'alléger du matériel pour faire l'équilibre avec les possessions de l'Esprit.

Donc pour conclure sur cette absence d'empathie et des autres sens de l'Esprit.

Un aveugle qui n'a pas de sens de la vue, un des sens du corps matériel, diriez-vous que c'est un monstre ? Certes sa vie est plus difficile pour lui, mais est-il un être agréable ? Heureux ?
Est-ce que la vue lui manque s'il est né aveugle ? Non. S'il vivait dans un monde où tout le monde était aveugle, eh bien la vue ne manquerait à personne et personne ne pourrait dire ce qu'est la vue.

Eh bien c'est pareil pour l'empathie. Dans une famille où tout le monde est en 2D - et il y en a beaucoup de telles familles - eh bien personne ne se dit “nous n'avons pas d'empathie ! c'est terrible !”, non car ils ne savent pas ce que c'est. Cela ne leur manque pas. Et cela ne leur empêche pas d'être heureux et agréables et serviables dans le quartier, la paroisse, leur entreprise, etc.

Alors quand dans une telle famille arrive un être qui a une conscience éveillée en 5D, pour sûr la vie va être bien difficile... pour celui en 5D. Car n'ayant pas en mémoire cette différence d'éveil, du fait de l'amnésie à la naissance et que ce n'est pas encore enseigné largement dans la société, eh bien il s'imagine que les autres sont comme lui, et sa famille d'accueil biologique s'imagine qu'il est comme eux... Puis ils verront rapidement qu'il est différent, et essayerons de le faire revenir “dans leur monde”, ce qui sera l'enfer pour l'enfant en 5D, repris en permanence par ses congénères pour faire comme ceci, comme cela, faire faire faire... Alors que lui, à leurs yeux, aura “la tête dans les étoiles”, a besoin d'espace pour être, pour déployer son êtreté.

Deux mondes qui coexistent mais qui ne se comprennent pas. Nous espérons que ces pages permettront de mieux coexister ensemble sur cette belle et merveilleuse planète Terre.

Aucune culpabilité

Les êtres en 2D n'ont pas ou peu de sentiment de culpabilité. Ils vont rechercher la cause de leurs problèmes à l'extérieur d'eux-mêmes. Autrement dit, chez l'autre, qu'ils rendent coupable et responsable. Avec une manière de raisonner qui démontrera bien que c'est toujours de la faute de l'autre, que le problème est chez l'autre, pas chez eux. Là où un être en 5D se remettra en cause, remontera à l'origine du problème pour le régler et surtout cherchera des solutions et non des coupables.

Par exemple : Une personne en 2D perd son calme en discutant avec un autre et jette un verre par terre qui se brise au sol.
Elle dira : “C'est de ta faute, c'est toi qui m'a poussée à bout !”. Au lieu de se rendre compte et d'admettre que c'est elle qui a perdu les pédales.

C'est parfois vrai que certaines personnes perverses en 3D s'amusent de cela et vont faire en sorte de “les pousser à bout” ainsi, par jeu pervers. Mais les personnes en 2D n'ont pas besoin de cela pour casser toutes seules une assiette par terre, lorsque la discussion ne va pas dans leur direction, et sort de leur capacité d'appréhension. En 2D, ils ne peuvent “aller en 3D”, encore moins en 4 ou 5D, donc lorsque l'autre est plus agile, ils ont bien du mal à le suivre, et cela peut vraiment les perturber.

Prenez l'image de quelqu'un qui débuterait l'escalade en falaise, et un expert en la matière qui croise son chemin, mais qui ne sait pas que c'est un débutant. Pensant qu'il est aussi agile que lui, il l'invite à monter une paroi qui est facile pour l'expert et bien difficile pour le débutant. Le débutant va bien galérer, il pestera, se blessera même, et dira que c'est de la faute de l'autre. Plutôt que d'admettre qu'il n'a pas le niveau requis pour monter la paroi.

Nous avons observé un jour une fille en 2D qui ne savait pas encore bien nager, à un âge où la plupart des jeunes de son âge le savait déjà. Ses parents, en 2D également, laissent la fille partir jouer dans un bassin ou elle n'a pas pied, avec un autre adulte et un enfant. Dans le jeu, sur un tapis flottant, elle perd pied et commence par peur à couler, boit la tasse. Si l'adulte n'avait pas une bonne vigilance de bons réflexes, elle serait peut-être morte quelques secondes plus tard. Une fois sur le tapis, saine et sauve, elle engueule l'adulte en disant qu'il n'a pas fait attention à elle... Un comble, non ?
Elle ira ensuite se plaindre à ses parents qui feront des invectives à celui qui a sauvé la vie de leur fille, n'ayant point observé la scène et ne pouvant juger de ce qu'il s'était réellement passé. Voilà ce pauvre homme crucifié sans procès. Alors que ni cette enfant ni ses parents ne l'avaient averti qu'elle ne savait pas encore bien nager.

Non, pour ces gens-là, en 2D, le problème c'est toujours l'autre. Point de culpabilité en eux.

Il n'y a pas de perversité dans leurs propos, ils disent vrai, à leurs yeux.
Dans cet exemple de noyade évitée : “Vous auriez pu faire plus attention !”, disent ces parents au sauveteur. Pour eux ils sont persuadés que les paroles de leur fille est vraie et leur fille aussi dit vrai en décrivant ce qu'elle a vécu. Elle n'a pas perçu la réalité avec tous les paramètres, à commencer par ne pas avoir pensé à avertir qu'elle ne savait pas encore bien nager. Ils ne voient “qu'en 2D”, ils leur manque donc une large palette d'informations.

Comme le mot culpabilité est connu intellectuellement, ils confondent souvent “culpabilité” avec le “remords”.

Un Exemple : Un homme en 2D lorsque nous lui avons expliqué ces différents modèles de comportements, il s'est demandé où il se situait, signe déjà d'une assez grande ouverture d'esprit, du fait qu'il se pose des questions sur lui-même.
À la question : “As-tu un exemple de culpabilité que tu aurais ressenti en toi un jour ?”
Il répond : “Oui, un jour je voulais aborder une femme. Je l'ai regardée, elle attendait une amie. J'ai hésité, j'avais juste échangé deux mots une heure plus tôt avec elle... J'ai hésité. L'amie est arrivée quelques minutes après, et elles sont reparties ensemble. Là ! Je me suis senti coupable ! Là, oui, j'étais coupable.”

Alors que ce n'était pas de la culpabilité, mais du remords. Il “s'en voulait”, de ne pas avoir osé faire le pas vers elle, et peut-être vivre alors une grande histoire d'amour, car tel était son espoir. Il en éprouve des regrets. Ce qui est différent de la culpabilité.

La culpabilité est autre chose. Quoi ? Ceux qui l'éprouvent le savent, ceux qui ne l'éprouvent pas, ne peuvent pas savoir de quoi il s'agit.

Approximations et erreurs linguistiques

Nous voyons ici comment le mot “culpabilité” et “regret” ou “remords” peuvent être confondus, mélangés, alors qu'ils n'ont pas la même signification.

Il y a bien d'autres mots que ces personnes ne peuvent appréhender pleinement, soient des concepts abstraits, soit des sensations intérieures qu'elles n'ont encore jamais vécues. Elles utilisent bien souvent ces mots, ces concepts à mauvais escient, ou les comprennent “de travers” notamment lorsqu'elles se retrouvent face à quelque chose d'inconnu.

Comme intellectuellement, le mot existe dans le dictionnaire avec une définition, elles peuvent “connaître l'existence du mot”, en avoir une vague compréhension surtout lorsqu'il est couramment utilisé dans les discussions, mais ne pas connaître son sens, ni savoir vraiment de quoi il s'agit. Si on leur faisait remarquer, les plus honnêtes diraient “effectivement, je ne sais pas exactement ce que cela signifie, je ne saurais pas le définir précisément ”, et ceux qui le sont moins, prenant cela comme une attaque personnelle, feront des reproches à celui qui tente de lui expliquer...

Connaissez-vous l'expression “un dialogue de sourds” ?
Lorsque deux personnes parlent avec les mêmes mots, d'une même situation... en ajoutant un zeste de déni et d'oubli (voir plus loin). Vous comprendrez peut-être mieux ici en quoi effectivement, on peut parfois avoir l'impression que l'autre est totalement à côté de la plaque, et vice-et-versa. Chacun pensant que l'autre est à côté de la plaque. Et cela est parfois inextricable, si on ne comprend pas alors qu'il est nécessaire de trouver d'autres mots, voire “d'élaguer” des parties des propos, pour celui qui est plus agile, afin d'arriver à simplifier sa pensée pour la rendre perceptible et compréhensible par l'autre moins agile. Ce dernier n'étant pas en mesure encore de se mettre au niveau de celui qui vibre sur des fréquences plus hautes, de monter sur les plus hautes branches de l'arbre de vie.

Peu de remise en question

Il est bien difficile pour les personnes en 2D de se remettre en question.

“C'est hors de question !” ...que je me remette en question. Signifie souvent cette phrase.

Prendre du recul, prendre de la hauteur, respirer... Pas facile pour ces personnes. Si elles se retrouvent prises dans leurs émotions et dans un rapport de force, voire “d'une charge”, à l'image d'un bélier voire d'un taureau, celui qui est le plus agile, le plus souple, aura plutôt mieux à faire d'esquiver le bolide.

“Tu vas dans la mauvaise direction ! Attention ! Tu vas te prendre un mur ! Tu ne pourras pas dire que je ne t'ai pas prévenu !”
“Mais ouais ! C'est ça ! Prends-moi pour un gamin, pour un con !”...
.... et quelques instants, jours, semaines, mois, années, plus tard : bam ! Le mur. Là, 36.000 chandelles plus tard, il pourra peut-être reconsidérer le conseil de son ami ... s'il s'en souvient encore. Mais même s'il ne s'en souvient plus, ce conseil mis par amour en l'autre qui n'a pas envie d'écouter, se rappellera à lui et lui permettra de faire une prise de conscience. De le réveiller un peu plus.

À l'image de l'amnésique sur lequel on tape sur la tête afin qu'il retrouve la mémoire. C'est souvent cela que ces êtres vivent, des grands coups dans la vie.

Ils le feront souvent lorsqu'il vivront un grand stress. Un stress positif, celui qui permet d'évoluer. Ces stress sont essentiels, et la vie les apporte souvent quelque soit l'évolution d'un être incarné sur Terre, qu'il soit en 1D ou en 5D, car, comme le gel sur un rosier qui est nécessaire pour faire fleurir au printemps suivant une rose encore plus belle que l'an dernier, l'être humain a aussi besoin de stress pour lui permettre de faire des prises de conscience et de se libérer de ses propres chaînes. C'est ainsi.

Pour une personne en 2D par exemple, qui n'écoute rien ni personne, qui n'écoute pas son conjoint qui tente de l'instruire, de l'écouter, d'arrêter de “pousser”, “pousser”... L'autre annonce, à bout de souffle, qu'il divorce.

“Divorce ! Quoi ! Non ! Reste !”
Là, une prise de conscience, parmi toutes les remarques du conjoint, qu'il a déposé en elle, des bénédictions, certaines éclosent d'un coup, et la personne réalise alors :
“C'est vrai ! Je ne l'ai pas écouté !”,
“C'est vrai ! Mon comportement insistant est bien pénible en fait !”

“Reste ! Je vais changer !”, dira-t-elle alors...

Là, avec une grande, immense, volonté, la personne pourra changer, sans pour autant faire un bond directement en 5D. Il y en a du chemin avant d'arriver à faire un si grand écart facial en agilité de conscience, à commencer par maîtriser ses émotions.

Bien souvent, le stress passé, “le naturel revient au galop”, et ils retombent dans leurs comportements habituels qui ont “poussé” l'autre à avoir choisi le divorce. Ainsi “contrainte et forcée” par son conjoint qui ne pensait pas mal faire, et qui a alors bien du mal à comprendre, lui “qui a fait tant d'efforts.”...

Sans pouvoir se remettre en question, la personne abandonnée cherchera une interprétation à sa convenance, que son intellect est en mesure d'appréhender, d'accepter : “Il a rencontré une autre, plus jeune, plus belle...”, “Il est devenu fou, un séjour à l'hôpital lui ferait du bien.”, etc.

Il n'y a que dans les films où souvent, histoire de créer une fin heureuse, une telle personne apprend de ses erreurs, se remet finalement en question. Et le couple se remet ensemble “et ils vécurent heureux ad vitam aeternam...”. Il y a beaucoup de films qui présentent des chimères, des personnages qui mélangent des comportements de plusieurs agilités de conscience. Si l'histoire est plaisante à regarder, elle n'est en aucun cas réaliste. Malheureusement, pour le happy-ending, ces histoires d'amour finissent souvent bien plus mal dans la réalité, et nous allons vous donner des clefs ici pour comprendre et améliorer cela.

La perplexité

Lorsqu'une telle personne se retrouve face à une argumentation qu'elle arrive à comprendre et qui défie sa propre “logique” (oui, vous avez bien lu : qu'elle arrive à comprendre et qui défie sa propre “logique”, autrement dit, qui la met face à son manque d'ambivalence et son manque de logique). Ce qu'elle a compris et qui heurte de plein fouet ce qu'elle avait en tête comme compréhension jusqu'alors, son propre sens pré-établi, la version “qui lui allait bien”, elle affiche alors une posture de grande perplexité.

Son visage se fige souvent, regarde dans le vide devant elle, comme si elle se demandait “qu'est-ce que je viens d'entendre là ?”. Cela dure quelques secondes, assez longtemps pour donner à l'autre l'impression que la personne est comme bugguée, comme on le dirait pour un ordinateur qui se serait bloqué, “freezé”, quelques instants.

Un ange passe, comme on le dit, grand silence...
Intègrent-ils l'information qui les a pris à contrepied ?
Quelque part en eux, oui, parfois-même consciemment, c'est l'occasion d'une prise de conscience, ou sinon d'un ensemencement de cette information en elle, une bulle de Lumière, qui fera son chemin, éclora en elle plus tard. La vérité éclatera alors.

Vous trouverez un exemple dans le film, “Anatomie d'une chute”, au moment où le personnage de la juge, en 2D, finit d'entendre le témoignage de l'enfant, qui lui a une agilité d'esprit en 5D. Il apporte un contrepied à tout le fil de l'enquête... Bug. Perplexité.

(Note : lorsque nous parlons de personnages “en 2D”, “en 5D”, dans un film, nous ne parlons pas des acteurs qui jouent ces personnages. Un acteur “en 2D” peut jouer un personnage “en 3D” ou “en 5D”, en répétant les mots écrits par celui qui a écrit le scénario et les dialogues. Et un acteur “en 5D” pourrait aussi jouer un personnage “en 3D” ou “en 2D”, etc.)

Problèmes complexes hors de portée

Les personnes en 2D ne peut pas appréhender un problème trop complexe avec beaucoup de paramètres à manipuler en même temps. De fait, elles font de piètres enquêteurs, et il y a beaucoup de juges en 2D dans les tribunaux... Le nombre d'erreurs judiciaires sont légions de ce fait. Elles ne savent pas non plus, tant mieux, faire de crimes parfaits, puisqu'elles ne peuvent pas penser à tout.

Un exemple classique pour illustrer cela :
Une mère en 2D a deux enfants, un en 3D pervers injuste, un en 5D dans l'amour, juste. L'agilité de conscience n'est pas portée par la génétique mais par l'âme, donc c'est ainsi que dans une même famille on peut voir des être avec différents niveaux d'agilité, et des enfants plus agiles, plus évolués, que leurs parents biologiques.
L'enfant pervers s'est rendu compte que sa mère ne comprenait rien, et s'amuse souvent à provoquer son frère pour qu'il s'énerve... L'enfant en 5D s'énerve, crie, la mère qui entend cela, entre dans leur chambre. L'enfant pervers dit alors : “c'est lui !”, avec un petit air innocent. L'enfant en 5D est éberlué de ce mensonge, lui qui ne ment pas, ayant l'Esprit de Vérité en lui sans en être conscient encore, il ne peut pas mentir aussi aisément. La mère lui dit alors : “Arrête ça ! Laisse ton frère tranquille !”...

N'ayant pas d'empathie pour ressentir le désarroi de son fils, elle ne peut comprendre que ce qu'elle voit. Elle voit un enfant qui crie sur son frère d'apparence innocente et calme, et “ce n'est pas bien de se mettre en colère”, alors elle donne une leçon à la victime de la perfidie de son aîné, qu'elle ne peut imaginer perfide ne l'étant pas elle-même. Le perfide, lui, rira bien dans sa cape une fois son frère puni et sa mère repartie dans la cuisine. L'enfant en 5D souffrira en pleurant dans sa chambre face à tant d'injustice, sans comprendre pourquoi sa mère ne le comprend pas, ne sachant pas qu'elle est différente de lui. Et ce théâtre se reproduira encore et encore dans cette famille, la mère n'étant pas en mesure de voir au-delà des apparences.
Heureusement pour ce jeune homme en 5D, il a depuis la clef de cette maturité des consciences et peut pardonner à sa mère et à son frère, en silence, car ni l'une ni l'autre sont en mesure d'entendre qu'ils sont moins évolués que lui.

Projetez ce théâtre dans un tribunal, avec un avocat pervers, un juge en 2D qui ne peut voir au-delà des apparences, un jury statistiquement majoritairement en 2D la masse étant nombreuse... Vous comprendrez alors pourquoi il y a tant d'approximations et d'erreurs judiciaires.
Si tous les juges et jury étaient tous en 5D, les pervers ne pourraient plus se cacher et la justice serait juste. Mais nous ne serions pas sur Terre à cette époque-ci.

Oubli et Déni

Un être avec une conscience endormie n'a pas encore la faculté d'être parfaitement présent, “en pleine conscience”, lorsqu'il vit un événement.

Comme le disait Jésus, ils sont dans le fleuve de l'oubli.

Sans être parfaitement présent et à l'écoute, n'ayant pas encore réveillé leur observateur intérieur capable de s'observer soi-même, eh bien ils vont vite oublier beaucoup de choses.

C'est ainsi que certains vont prendre beaucoup de photos pour garder des souvenirs de ce qu'ils ont vu ou vécu, là où d'autres plus agiles vont juste avoir la capacité de se reprojeter en conscience dans l'événement pour l'observer à nouveau, avec une mémoire infaillible ou presque.

Donc ils oublient beaucoup de choses au fil de la vie, sauf ce qu'ils auront appris par cœur, leurs gestes quotidiens, leurs lectures qui les intéressent pour les plus musclés intellectuellement.

Un exemple : Une femme en 2D raconte à une amie en 5D ses vacances chez sa soeur. Elle est revenue fatiguée, a mal au dos, pourtant elle apprécie sa soeur. La convivialité en famille c'est leur univers. Son amie lui explique que sa soeur est toujours aussi violente verbalement et son mal de dos démontre qu'elle lui a pris beaucoup d'énergie. Abordant ainsi des concepts qui défient son entendement, à savoir qu'il y a des échanges d'énergie invisible entre êtres humains, même entre gens qui s'apprécient mutuellement, elle reste perplexe et finira par dire : “Ah oui, ah oui !? Tu as raison...”

Et l'année d'après elle retournera chez sa soeur, et... elle reviendra encore plus fatiguée, encore plus mal au dos, et mettra plusieurs semaines à s'en remettre, devra aller faire une radio de son dos, faire des séances chez son kiné... Pourtant elle aime bien sa soeur... Son amie lui dira : “Je te l'avais dit d'arrêter d'y aller, tu vois, elle a besoin de ton énergie et elle t'est encore rentrée dedans.”
Elle répondra sincèrement : “Ah ? Oui... j'avais oublié.”

Ce genre de personne qui ne veut pas voir le mal dans le monde, met de côté, dans le déni, toute information qui irait dans cette direction. Se privant alors d'éléments importants qui pourraient pourtant lui permettre d'être en meilleure santé et vivre plus longtemps.

“Mais... Tu vois le mal partout !”
Tout ou rien, partout OU nulle part.
Son amie en 5D, elle, voit aussi “le Bien” comme “le Mal”, ou tout simplement les réalités énergétiques du monde et les transferts énergétiques entre êtres humains, car pour une personne en 5D les notions de “bien” et de “mal”, le manichéisme binaire, ne sont plus que des outils permettant d'expliquer le monde aux plus jeunes, elle sait bien que ce “bien” et ce “mal”-là n'existent pas.

La mécanique du déni pour eux est aussi une défense pour ne pas sombrer dans la folie. Leur esprit n'étant pas encore en mesure d'admettre des réalités qui dépassent leur propre entendement. Si par exemple un démon affreux apparaissait devant une personne en 2D et disparaissait quelques secondes plus tard, elle ne se rappellerait pas de la scène. “Non, je n'ai rien vu.”.

En cette époque de révélation, les malversations du monde sont révélées partout, et bien des choses atroces et cruelles passent alors sous les yeux du monde.

Une personne en 2D dira alors : “Si c'est ça le monde, je préfère ne pas le savoir. Car c'en est trop pour moi. Merci de ne plus m'en parler.”

Ce qui est très authentique et humble de le reconnaître ainsi. Beaucoup en 3D les critiquent alors en disant “Mais non ! Il ne faut pas fermer les yeux ! Comment voulez-vous qu'on s'en sorte si vous ne faites pas circuler l'information !”

“Âmes sensibles, s'abstenir”, oui. Il est parfois préférable de ne pas aller dans des endroits qui pourraient blesser les âmes sensibles.

Respectons leur limites, chacun évolue à son rythme.

Dogmes et Discrimination

Ces mécanismes mis bout à bout amènent ces personnes pas ou peu éveillées à créer des dogmes.

“Ce que je ne peux appréhender je ne veux pas le voir.” est déjà une sage et noble observation. Les plus bornés diront : “Cela n'existe pas !”

Cela ne sert alors à rien de tenter de leur expliquer qu'ils sont dans le déni - ce serait pour eux “leur manquer de respect”. Ils n'écouteraient pas.

Ainsi, ce qu'ils ont a appris par cœur devient leur référence implacable, leur réalité. Ils en font alors souvent un dogme.

“Tout le monde sait cela, voyons !”
Tout ou rien.
Tout ce que j'ai appris est vrai, le reste non.

Face à une information qui leur arrive, un nouveau livre qu'ils n'ont pas lu encore sur un domaine sur lequel ils ont des connaissances, par exemple, ils garderont ce qui convient à leur “connu”, à leur dogme, et jetteront aux oubliettes ce qui ne leur convient pas.
Ce sont eux qui décident alors de donner ou non une valeur, une légitimité à quelque chose, aux avis d'une autre personne.

Autrement dit, ils font de la discrimination. Passant ainsi bien souvent à côté d'une information qui est pourtant plus avancée, plus juste, plus précise, ou tout simplement vraie, que leurs propres dogmes.

“C'est intéressant ce que tu dis, mais je ne lui donne pas de légitimité.”
Le “mais” veut dire “non”. Merci, mais non merci. C'est une phrase toute faite, une formule de politesse qu'ils ont apprise par cœur.
Autrement dit ici : “Cause toujours tu m'intéresses !”
Ce n'est pas du tout intéressant pour eux.

Ce qui perturbera quelqu'un en 5D car lui lorsqu'il dit : “C'est intéressant ce que tu dis”, il exprime un réel intérêt et ajoutera ces nouvelles informations dans son système, en aucun cas il ne le jettera à la poubelle ou dans l'oubli. Il intègre tout, jusqu'à ce qu'il puisse valider ou invalider scientifiquement l'information, ou la rectifier, etc.

Donc nous voyons ici en quoi une phrase “C'est intéressant.” peut avoir deux sens opposés :

  • “Cela ne m'intéresse pas” : c'est juste une formule de politesse. Les commerciaux qui font de la prospection le savent bien.

    ou

  • “Cela m'intéresse vraiment” : Et là, les commerciaux qui sont tellement habitués à entendre la première version, peuvent penser que leur interlocuteur n'est pas intéressé, et manquer une opportunité de faire une affaire.

Une autre formule de politesse : “J'espère que tu vas bien.”
La personne en 5D qui reçoit cela va penser de prime abord que la personne s'intéresse à elle, à sa santé, physique ou psychique. Mais la personne en 1 ou 2D ne s'inquiète pas vraiment de l'autre.

Le dialogue suivant pourrait s'ensuivre :
La personne en 5D : “Merci, je vais bien, ne t'inquiète pas pour moi.”
Ce qui a pour intention et attention d'alléger l'autre d'une potentielle inquiétude.
La personne en 2D répondant alors : “Quand je demande à quelqu’un comment il va, je ne fais que prendre de ses nouvelles, comme on le ferait pour n’importe qui.”

Il n'en a rien à faire de l'autre, ce n'était pas l'objet de son email de s'inquiéter de sa santé.

Deux mondes, deux planètes différentes presque... N'est-ce pas ?

Notez bien le mot “prendre” dans cette phrase ci-dessus, sans transition nous passons à la partie suivante.

Prendre et Avoir

Le triangle rouge, qui si on le regarde en volume et non à plat, est une pyramide pointe en haut, à base carrée. Cette pyramide c'est la pyramide de la Matière donc du “Prendre”.

La pyramide bleue, c'est la pyramide de l'Esprit donc du “Donner”.

Le comportement des êtres humains qui n'ont pas encore relié, par l'ouverture du cœur, la pyramide de l'Esprit sont donc dans le “Prendre” par défaut.

Je “prends” de tes nouvelles.
Je “prends” ce qu'il y a à prendre.
Un tiens vaut mieux que deux, tu l'auras.
Avoir, oui. C'est le monde matériel, celui des possessions matérielles, de l'Avoir.

C'est le principe de la matière, et donc le mode de fonctionnement des matérialistes qui fonctionnent selon la Loi de “l'Avoir” et du “Prendre”.

Dans leur mode d'appréhension de la réalité, pour “avoir” il faut “prendre”. C'est leur monde, leur état d'esprit, leur manière de voir le monde, de l'appréhender et de le vivre.

L'instruction permet d'apprendre à donner.
Non instruit, un être en 2D est naturellement par défaut très égoïste. Il ne donne jamais rien, prend tout ce qu'il veut et tout ce qu'il peut, sans se soucier des autres et de ce qu'ils pourraient en penser, puisqu'il n'a pas d'empathie.

En apprenant à donner, le geste de la générosité qu'ils n'ont pas intrinsèquement encore pour beaucoup, ils s'équilibrent.

D'où le geste des offrandes dans les temples, par exemple. Pour apprendre à donner.

Donner aux maîtres dans les temples de la nourriture matérielle, eux nourrissant l'esprit des hommes de choses immatérielles. Là il y a une réciprocité qui crée un équilibre matière-esprit.

S'ils ne donnent pas de la matière, ils ne peuvent pas recevoir de l'esprit. Cela favorise le terrain pour que le dialogue “Esprit-Matière” puisse un jour avoir lieu.

C'est totalement différent de l'échange matériel, marchand, du “donnant-donnant” des purs matérialistes qui ne laisse pas de place pour recevoir l'esprit. On échange de matière à matière.

La société individualiste et matérialiste a basculé dans une overdose de “Prendre”, du “toujours plus”, au détriment de la Terre et de ses habitants. Les conséquences planétaire sont désastreuses. L'humanité en 2D a besoin de vivre les extrêmes pour en toucher les limites afin d'apprendre par l'expérience, par le vécu, que si tout le monde ne fait que Prendre et prendre beaucoup plus que le nécessaire, sans jamais Donner, eh bien c'est la catastrophe assurée.

Alors jusqu'où ira l'humanité dans “le Prendre toujours plus” ? La question est pour vous... Regardez vos possessions matérielles, regardez l'éventuel surplus...

Nous avons observé le printemps dernier des personnes qui cueillaient de l'aïl des ours pour leur consommation personnelle et familiale... Elles en prenaient beaucoup, des sacs entiers... pour les congeler et pouvoir en manger toute l'année.
Il n'y a pas que les gros industriels qui font de la pêche intensive qui prennent plus que nécessaire. Cela commence chez nous, dans nos comportements individuellement.

En faisant ce geste d'apparence anodine, de s'alourdir avec de l'aïl des ours qui pousse en abondance quelques mois dans l'année, elles continuent à alimenter ce geste de “Prendre toujours plus de peur de manquer demain”.

Ne vous inquiétez pas de ce que vous mangerez demain, la Nature est là pour vous donner tout ce dont vous avez besoin. Les pénuries n'existent pas, ce sont les hommes qui ont créé cela avec leurs comportements délétères et irrespectueux.

Les êtres invisibles de la nature qui étaient à leur service eh bien, avec leurs forêts coupées, leurs sols arrosés de produits chimiques, leurs fleuves pollués... ont déserté ces lieux dénaturés et dévitalisés, au risque de mourir.

“Orgueilleux humains qui pensent qu'ils peuvent se débrouiller tous seuls ! Voyez comment vous vous en sortirez sans nous !”

“N'importe quoi ! Ces petits êtres invisibles cela ce sont des contes pour les enfants ! Vous croyez vraiment que les salades cela pousse tout seul dans le jardin ?!”

Oui. En 2D. L'invisible n'existe pas, et comme à l'école on apprend par cœur que les fées, les gnomes, les elfes, et les autres créatures merveilleuses ce sont des histoires pour les enfants, eh bien on continue de détruire leurs maisons, leur environnement... Et même, de toute façon, les animaux qui sont visibles et aussi au service de l'homme sont tout autant maltraités... Visible ou pas, cela ne change rien.

L'irrespect est naturel chez l'homme qui démarre sa vie égotique et négative par nature. Il doit l'apprendre ce respect, qu'il n'a pas, comme l'empathie, cette générosité, qu'il n'a pas à la naissance non plus.

L'empathie ne s'apprend pas mais on peut apprendre à être attentionné. Le respect et la générosité cela s'apprend également, et ensuite une attention est nécessaire à chaque instant, cela nécessite des efforts... Et les efforts...

“pfiou... c'est fatiguant... Alors laissez-moi prendre de l'aïl des ours, j'ai fait 2h de marche pour arriver ici, j'ai bien le droit de le congeler non ? C'est que c'est fatiguant de revenir toutes les semaines...”

Mais pourquoi est-ce qu'il faut aller si loin pour trouver de l'aïl des ours ? Car les petites fées et les gnomes qui le font pousser avec amour et abondance se sont réfugiés dans des endroits encore sauvages et reculés et loin des hommes qui ne respectent rien.

Commencez à respecter la planète et votre prochain et les fées et les gnomes reviendront dans vos jardins, et plus aucun humain ne manquera jamais de nourriture.

Vous n'y croyez pas ?
Vous n'avez probablement alors pas cru tous les lanceurs d'alertes humains qui ont dit “arrêtez de tout prendre, arrêtez de couper les forêts par millions d'arbres, arrêtez de toujours prendre plus, ...”
Vous avez cru : “Prenez ce que vous voulez, cela rapporte plus d'argent, vous donne un travail, un salaire, prenez, prenez, regardez la publicité, prenez encore de cela, prenez braves gens ! La morale ? L'éthique ? Bof ! C'est pour les cons. On ne vit qu'une fois, ce serait dommage de ne pas en profiter !”

Voyez-vous le résultat ?
Beaucoup pleurent de ne pas avoir assez...

Alors nous vous invitons à nous croire ici sur parole, histoire de voir si nous avons raison. Si ces petits êtres invisibles à vos yeux existent bien et qu'en respectant la Nature ils vont revenir plus près de vous et vous offrir des fruits et des légumes en abondance pour que vous puissiez arrêter de trimer dans les champs et vous consacrer à votre chemin spirituel... À quoi ressemblera le monde demain ?

C'est votre choix, vous avez toujours eu le choix. Ce que l'humanité vit aujourd'hui est la conséquence des choix que vous avez fait hier et que vous faites aujourd'hui.

Alors de “Prendre”, nous vous invitons ici à faire le chemin de “Donner”. Car si ce n'est pas naturel en 2D, cela s'apprend. C'est un comportement à répéter, comme un pianiste apprend à jouer du piano, il répète encore et toujours les mêmes gestes. Alors ceux qui sont encore trop dans le Prendre, répétez le geste de donner, donner, donner.

Quantité

Dans le “Prendre”, le poids et la mesure se fait sur la quantité. C'est le règne du quantitatif.
J'ai ou je n'ai pas. En quantité.
La qualité ou l'approche qualitative n'est pas encore dans leur mode d'appréhension au sens où elle n'est pas leur priorité, n'est pas recherchée, ni appréciée pour beaucoup.
Le prix le moins cher, les packs familiaux... Tous les arguments des grandes surface les ciblent. Pourquoi payer plus cher un produit similaire ?
...

Toujours plus, plus de matière, matérialisme, quand tu nous tiens !
Qui tient le plus l'autre ? Celui qui possède tant de choses ou les choses qu'il possède ?

La quantité, c'est aussi “la loi du plus grand nombre”, nous en reparlerons en détail plus loin.

Peur de la mort

La peur, l'angoisse de la mort est présente chez les personnes en 2D, parfois omniprésente même. Consciemment ou non.

L'angoisse du lendemain les prive souvent d'initiative, de mouvement. Préférant ne rien changer (au risque de retomber en 1D) même si cela est difficile à vivre comme situation, “au moins je ne suis pas mort ici”. “On sait ce qu'on quitte, mais on ne sait pas ce qu'on gagne”... “Je préfère ne pas prendre le risque de vivre encore pire ailleurs”... Plutôt que de “risquer” d'aller vers l'inconnu, elle préfèrera rester sur place et mourir à petit feu.

La promesse de la vie éternelle n'est pas une vaine promesse, non, c'est en évoluant qu'on y accède. Donc pour effacer cette angoisse de mort, la meilleure option, c'est de se mettre en mouvement et de vivre pleinement sa vie.

Ces personnes sont, de ce fait de cette crainte, souvent attachées pour ne pas dire accrochées à leur maison, à leur foyer, qui les rassure, entourées des gens qu'elles aiment, très proches d'eux, elles se sentent en sécurité.

Cette peur de la mort est bien réelle, car effectivement, à leur mort, c'est un moment guère agréable à vivre.

Ce qui n'est pas le cas d'un être qui est relié à son Esprit. Un tel être plus évolué continue de vivre “de l'autre côté”, il quitte juste son véhicule de chair, comme on enlève un costume, et continue son service sur un autre plan de réalité invisible aux yeux des hommes. Un tel homme n'a donc aucune angoisse à l'idée de la mort, sans savoir vraiment pourquoi du fait de l'amnésie à la naissance. Dès tout petit, il se demande “mais pourquoi donc ont-ils si peur de la mort ?” Et à quoi peut ressembler une telle angoisse chez ceux qui l'ont. Jusqu'à ce qu'il comprenne qu'ils sont différents de lui, en lisant cet exposé par exemple.

Cette peur de la mort, et de beaucoup de choses d'autres que la mort, fait qu'ils préfèreront se conforter dans l'inertie plutôt que dans le mouvement de la vie.

Or le mouvement, c'est la Vie. L'inertie, c'est la mort.

"Laisse les morts enterrer les morts, et viens plutôt avec moi, suis-moi, mets toi en mouvement, et tu découvriras la vie.”

Équilibre, inertie et mouvement.

La stabilité appréciée et recherchée en 2D c'est l'équilibre stable.

L'équilibre stable c'est le creux de la vallée, et l'équilibre instable c'est le sommet d'une montage.

Si on pousse une balle sur les pentes de la vallée, la balle revient en bas sans risque, et s'arrête de rouler, c'est l'inertie.

Si on pousse une balle de l'équilibre du sommet, elle tombe alors bien vite, sans espoir de remonter, c'est le mouvement perpétuel. Comme des montagnes russes dans une fête foraine, on monte chercher l'équilibre instable, et on redescend, on arrive au creux, mais on ne s'y arrête pas, surtout pas, on remonte tout de suite pour redescendre de plus belle... Lorsque cela s'arrête, c'est bien triste, cela ne dure jamais assez longtemps.

Le surfeur rêverait d'être sur une vague en perpétuel effondrement, ainsi il surferait toute sa vie, en équilibre instable, mais ôh combien plus vivant pour lui, que rester sur la plage à regarder cette même vague, en équilibre stable, bien assis sur une chaise.

Les habitudes

Cette inertie, au niveau de leurs comportements, se traduit par un enfermement dans les habitudes.
“Le dimanche c'est le repas chez mamie.”
“Le mardi soir, c'est ciné.”
“Chaque soir, tu m'appelleras pour me donner des nouvelles.”
etc.

Une personne en 2D sera souvent déstabilisée si quelque chose venait la perturber dans ses habitudes ou dans ce qu'elle a planifié, qui pour elle est “gravé dans le marbre”. Parfois elle fera de grande crise d'angoisses. Gare au retour à la 1D, au minéral !

Connaissez-vous les Shadoks ?

Ils naissent et meurent souvent non loin du même endroit géographique. Certains même habitent toute la vie au même endroit, dans la même maison, celles de leurs parents, ou dans la même rue s'ils déménagent.

Si leurs parents étaient des globes trotteurs et qu'ils vivaient en nomade dans un camping car, alors, habitués à ce mode de vie, et l'ayant appris, ils seraient alors ravis de continuer eux-même à vivre ainsi, dans le même référentiel connu.

Ces deux derniers exemples, l'extrême sédentaire et l'éternel nomade, démontrent simplement qu'on ne peut faire de généralités. Comme nous l'avons déjà dit, la diversité est de mise partout.

Acquisition des connaissances

Ils n'ont pas beaucoup de connaissances intrinsèques à la naissance, si ce ne sont les habitudes d'ordre collective, les instincts, ce qui est présent dans la mémoire de l'âme-groupe. C'est l'âme qui porte la mémoire de vie en vie.

Ils ont donc besoin d'apprendre beaucoup, et de manière différente que ceux qui ont déjà une âme individuelle, reliée à l'Esprit.

Apprendre par cœur leur convient bien, même s'ils ne sont pas tous égaux à cet endroit-là. Les corps n'étant pas tous les mêmes, les capacités cérébrales diffèrent, leurs capacités intellectuelles donc aussi.

Ils développent donc leur intellect, en mémorisant, en répétant et relisant les mêmes choses, les mêmes gestes. Ils se spécialisent donc souvent, font le même métier, le même geste, toute leur vie parfois. Ils sont à tous les niveaux de la société, du travail le plus mécanique, comme un balayeur par exemple, jusqu'à la direction d'une entreprise, après avoir fait des études émérites.

Pourtant, ils ne sont guère intelligents, car l'intelligence se développe avec l'individualité et l'âme individuelle. “L'intelligence du cœur”, comme certains la désignent.
Ceux qui ont un diplôme émérite et même des palmes académiques, n'aimeraient pas qu'on leur disent : “Vous avez un intellect bien rempli, et vous faites de bien belles choses, mais vous n'êtes pas encore bien intelligent.”. Ceux qui sont intelligents comprennent parfaitement ce que nous disons ici, et l'approuvent, même s'ils restent silencieux, parce que “cela ne se fait pas”, ou parce que les représailles seraient violentes à leur égard. “Crime de lèse majesté ! Au cachot !”... C'est radical, “Mais au moins, plus personne ne dira que je ne suis pas intelligent !”. Cela ne changera rien au fait qu'il ne l'est pas encore, bien au contraire, il continue en agissant ainsi de démontrer sa bêtise. L'intelligence ne se décréte pas, comme nous l'avons déjà dit, elle se développe avec son agilité de conscience.

L'histoire “Les habits neufs de l'empereur” de Handersen, illustre bien ce phénomène. L'empereur, au sommet de son empire, se croit intelligent, et se fait berner par un homme réellement intelligent, qui ne pouvait faire autrement, l'empereur l'aurait tué sinon. Tout son peuple voit qu'il s'est effectivement berné, du fait qu'il se pavane nu et fier dans la rue, pensant porter la plus belle robe du royaume taillé dans un tissu rare et cher “que seul les hommes des plus intelligents peuvent voir”. Et c'est un petit enfant qui lui fait remarquer qu'il est bel et bien nu, et donc bien bête et bien ridicule. Tous les autres n'ayant pas osé lui dire qu'il était bien ridicule de se croire ainsi si intelligent, de peur de perdre la tête...

Certaines vérités dérangent l'ordre établi, oui. La vérité est ce qu'elle est, et pas ce qu'on aimerait qu'elle soit.

Au niveau cognitif, l'agilité de conscience permet d'aller rechercher dans le savoir des données acquises pour les utiliser à bon escient mais ne permet pas encore de gérer un grand nombre de données ensemble simultanément, afin d'en analyser les liens, de faire des correspondances, et émerger des nouvelles idées, des nouveaux contenus...

Si vous continuez de penser qu'apprendre par cœur comment on fait une opération chirurgicale c'est être intelligent, c'est votre choix. Il s'agit pourtant du même geste qu'apprendre à découper un carré avec un ciseau en maternelle, ou un cutter en primaire : il suffit de suivre les pointillés. Ce sont deux chirurgiens qui nous ont expliqué cela, nous n'inventons rien, comme nous vous l'avons déjà dit.

À ce genre de démonstration, un médecin chirurgien orgueilleux en 2D et sa cour réagiraient en s'offusquant de nos propos en disant que nous leur manquons de respect. Sans prendre le temps de réfléchir à ce que nous venons de leur dire. Car la réflexion est un signe d'intelligence, le premier et principal geste à faire pour la développer. Tourner 7 fois la langue dans sa bouche avant de parler. C'est en primaire que nous avons reçu cette bonne idée pour temporiser une réponse, une pulsion, une éventuelle réaction.

Les personnes en 2D ont bien du mal à transposer un geste appris dans un contexte pour l'appliquer à un autre contexte, même si le geste est fort similaire dans les deux cas.

Ils transmettront ensuite à leurs enfants, ou leurs élèves, ou d'autres, le geste de la même manière qu'eux-même l'ont appris. Nous avons déjà vu ce qu'à l'extrême cela peut donner.

Ainsi un parent en 1D ou 2D tentera d'imposer une manière de faire à un enfant plus agile que lui en conscience et dont l'âme a déjà en mémoire une autre manière de faire et qu'il sait retrouver intuitivement. Ce qui insupportera l'enfant dont le parent ira parfois jusqu'à lui prendre les mains pour corriger son geste afin qu'il fasse exactement comme lui, au millimètre près... Ce qui est une forme de harcèlement, bien qu'il ne soit pas porté par une mauvaise intention.

Harcèlement

C'est souvent par inconscience ou ignorance que le harcèlement est effectué par des êtres en 1D ou 2D.

Le parent, par exemple, harcèle alors malgré lui ses propres enfants plus agiles que lui en pensant sincèrement bien faire, pour instruire. N'est-ce pas un bel élan que de vouloir transmettre ?

Et pourtant, ce beau geste a bien des conséquences, parfois désastreuses, sur les enfants plus agiles. Pour les enfants en 2D cela ne pose pas de problèmes, ils sont ravis d'apprendre ainsi un nouveau geste. Pour les autres, c'est une torture, qui peut faire basculer certains enfants dans la perversion.

Car à force de se retrouver ainsi coercisé, micro harcelé toute la journée par ce parent, l'enfant plus évolué va devoir trouver des stratégies pour avoir un peu d'air, un peu d'espace pour lui. Le mensonge et la manipulation seront souvent sa seule issue. Comme le parent en 2D ne ment pas, il ne se rendra pas compte que son propre enfant lui ment pour avoir la paix et la liberté... Un cercle vicieux est favorisé alors chez l'enfant, et petit à petit, “le diable” fait ainsi son nid. Le parent en 2D est bien ignorant de ce qu'il fait vivre et induit chez son enfant, pourtant par amour pour lui. C'est un véritable empoisonnement à petite dose mais répété.

Comment corriger cela ? En instruisant tout le monde sur ces agilités de conscience différentes, même au sein d'une même famille. Si tous les parents en 2D, qui aiment leurs enfants, savaient cela, ils pourraient adapter leur manière de faire avec leurs enfants. Laisser plus de liberté à ceux qui sont déjà en 5D et accompagner de plus près ceux qui sont en 2D.

De même pour l'école, elle devrait s'adapter pour offrir plus de diversité de cadres qui conviendraient aux différentes formes d'esprit des enfants et agilités de conscience, plutôt que d'imposer un seul cadre d'apprentissage par cœur, qui ne convient pas du tout à tout le monde.

Nous l'avons vu également précédemment dans le cas de l'insistance permanente “je force, je force,...”, qui est une autre forme de harcèlement, qu'il est possible d'instruire que ce geste est inadéquat pour vivre ensemble en harmonie, et de créer cette règle simple à respecter : "non, tu demandes une seule fois à quelqu'un, s'il répond non, tu n'insistes pas.”

Règles bien difficiles à respecter

En parlant de règles, face à un mode d'appréhension binaire de la réalité, les règles sont souvent bien difficiles à être respectées pour les personnes en 2D.
Si les règles vont dans “la bonne direction”, c'est-à-dire leur direction, celle qui leur convient, tout va bien.
Si elles vont à l'encontre de leur direction, elles se heurteront au rapport de force. Et si le mental n'est pas assez puissant, eh bien elles choisiront de ne pas les respecter.

Exemple : Deux étudiantes ont décidé de s'installer en colocation. Elles trouvent un bel appartement, chacune leur chambre, un salon confortable. Une fois le bail co-signé et les clefs dans la poche, l'une des deux, en 2D, dit à l'autre en 4D : “Génial ! Maintenant on va pouvoir inviter pleins d'amis pour faire la fête tout le temps !”
Surprise, l'amie en 4D réalise qu'elle ne connaissait pas ce tempérament de son amie en 2D. Elle, qui n'est pas du tout dans la même vibration qu'elle, apprécie les moments calmes lorsqu'elle revient chez elle et préfère faire la fête à l'extérieur.
N'auraient-elles pas mieux fait que de s'en parler avant ?
Elles se posent alors ensemble et décident d'écrire une règle de vie ensemble. Elles se mettent d'accord pour cela : “Si l'une désire faire une fête et inviter ses amis, elle doit en parler d'abord à l'autre et si l'autre est d'accord, c'est ok. Si l'autre n'est pas d'accord, la fête n'a pas lieu.”. Bonnes amies, elles sont satisfaites de cela.

Le week-end suivant, des amis débarquent ! La plus calme n'avait pas été prévenue. La règle n'avait pas été respectée... Son envie de faire la fête était plus forte que sa capacité à respecter la règle, et n'ayant pas d'empathie pour l'autre, elle dira qu'elle n'est pas fun... “Boah” ! C'est pour la crémaillère ! T'es rabat-joie toi !”
Le problème, c'est toujours l'autre, pas le fait qu'elle n'ait pas respecté la règle. Non.
Ta règle ! Je l'ai signée car tu m'as poussée à le faire !”.
Non, l'autre ne la pas poussée, elle ne considère pas les relations selon un rapport de force, mais selon la recherche de l'harmonie entre les hommes. Cette jeune fille qui dit : “Tu m'as poussée”, parle de son propre comportement, par analogie avec elle-même, elle pousse effectivement les autres lorsqu'elle veut obtenir quelque chose.
La colocation ? Elle s'est arrêtée là. La festive a gardé l'appartement et a pu faire la fête selon sa volonté.

En cas de conflit, paradoxalement, si la règle avait été dans son sens, elle aurait pris la tête à l'autre au moindre faux-pas. Ces personnes sont promptes pour faire remarquer aux autres qu'ils ne respectent pas une règle. Mais les concernant... déni, oubli.

“Si tu vois la paille dans l'œil de ton frère, préoccupe toi d'abord de la poutre qu'il y a dans le tiens”. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?

C'est tout le chemin d'un être en 2D qui désire évoluer, d'arriver à se regarder soi-même.

Il y a d'autres comportements de contournement de la règle, mais qui sont ceux des manipulateurs. Eux sont moins “frontal” et “brutal”, n'étant pas sur un rapport de force, mais un rapport de pouvoir. Nous en reparlerons dans un autre chapitre (👉 voir “Le Côté Obscur”) .

Parfois les comportements apparents se ressemblent, mais il ne sont pas sous-tendus par la même vibration, par les mêmes intentions, comme la toile de la peinture dont nous parlions en introduction. Ne fiez-vous donc pas aux apparences, elles ne sont pas suffisantes pour discerner le niveau d'agilité de quelqu'un.

En couple ?

Quelqu'un avec une agilité en 1D ou 2D risque de continuer ce micro-harcèlement quotidien avec son conjoint, et ces problématiques de règles plus ou moins bien respectées, selon les moments, les humeurs, les rapports de force.

Ce qui n'empêchera pas le couple de vivre des moments agréables et conviviaux. Surtout s'ils sont du même niveau de conscience et alignés dans la même direction, même en 2D. Il est d'ailleurs préférable d'être en couple avec quelqu'un de la même agilité que vous-même, tout le monde s'en portera mieux.

“Tu ne commettras point d'adultère !”, pourrait évoluer et se dire aujourd'hui ainsi :
“Tu te mettras en couple avec un partenaire de même agilité de conscience que toi et qui regarde dans la même direction que toi.”. Il y aurait ainsi probablement moins de souffrance à la surface de la Terre.

S'ils ne regardent pas dans la même direction, l'attitude “tout ou rien” et leur considération des relations sous l'angle du rapport de force conduit souvent à des échanges du type :
“C'est ta collection de figurines ou moi !”
“Tu es libre d'aller à l'étranger si tu le souhaites, ce sera sans moi.”
Ce qui n'est pas du chantage (nous en parlerons plus loin), mais juste une affirmation factuelle.
Peu de recherche d'un terrain d'entente qui soit à l'équilibre pour les deux.
“C'est mon équilibre qui prévaut... L'autre n'a qu'à trouver son équilibre tout seul.”
Cherchez ici l'erreur de raisonnement.
Comment peut-on en couple trouver un équilibre, si seul l'un des deux est satisfait de ce qu'il impose à l'autre qui le subit ?

Nous observons que, bien souvent à ce niveau-là d'agilité en 2D, la personne n'est pas autonome, elle n'a pas toutes les compétences ni les qualités requises pour être autonome. Donc elle va chercher dans le couple ce qui lui manque. Si elle se met en couple avec quelqu'un d'autre qui a ces mêmes manques, aucun des deux ne pourra satisfaire l'autre, et ils se reprocheront mutuellement ce qui manque à leur couple, le problème étant toujours l'autre.

Si un être ayant atteint un plan de conscience supérieur se met en couple avec un être en 2D, alors il y aura un déséquilibre. Le plus agile est souvent déjà dans le Don, et celui en 2D dans le “Prendre”. Celui dans le Don sera vidé de son énergie plus rapidement, et devra aller chercher en dehors du couple, dans un travail qui lui plaît par exemple, de quoi recharger ses propres batteries. Ce qui fait qu'il rentrera probablement tard du travail, ce qui sera l'occasion pour l'autre de lui reprocher... et de lui vider ses batteries encore plus vite.
Une seule solution viable : la séparation pour éviter que celui qui est dans le Don y laisse sa santé physique et mentale.

La relation dans le couple peut changer du tout au tout avec la venue d'un premier enfant.

Le manque d'ambivalence du parent - disons la mère pour illustrer le propos, mais c'est pareil chez le père, chez l'homme - fait qu'elle aura parfois bien du mal à être la mère de son enfant ET la femme de son mari, en même temps.

Elle pourra osciller entre la mère de OU la femme de, mais pas les deux en même temps. Pendant des vacances sans les enfants par exemple, où ils se retrouveront enfin tous les deux, seuls, en couple. Là, elle pourra revenir la femme de son mari. Mais lorsque, de retour au foyer, les enfants sont de la partie, alors elle remettra son rôle de mère en priorité sur le devant, et considèrera alors son mari... tel un enfant. Et le critiquera sans cesse pour le moindre mauvais geste : “il faut faire comme ceci, comme cela, comme moi je fais, car je sais faire...”.

Cela pourra avoir aussi une autre conséquence. C'est que la mère ne faisant pas l'amour avec ses enfants, eh bien elle arrêtera de faire l'amour avec son mari. (Ou le mari arrêtera de faire l'amour avec sa femme.) Beaucoup de personnes découvrent alors leur conjoint ou conjointe différemment, et sont surpris, puis frustrés et malheureux d'un tel changement de comportement.

Un être avec une conscience plus éveillée, pour qui l'acte de faire l'amour est divin, sacré, une communion indescriptible par des mots, une voie royale... Un tel être si c'est un homme, se sentira alors castré. Oui, ni plus, ni moins que castré. Et un homme dont le pouvoir créateur, car lié au chakra sacré, est castré, s'enfonce dans un cauchemar, que sa femme en 2D ne pourra pas comprendre. L'homme peut alors devenir violent, s'énerver. La femme dira alors probablement que c'est un homme qui ne sait pas maîtriser ses pulsions, puisque le problème ne peut être de son fait, n'ayant pas une once de culpabilité en elle. Donc “c'est toi le problème”, et cela revient encore et toujours.

Si c'est une femme plus évoluée qui est en couple avec un homme en 1 ou 2D ayant encore une sexualité de reproduction d'ordre animale, mécanique par défaut. Pour lui l'acte est assez rapide et souvent il ne connaît pas la femme, ne sait pas comment vit une femme sexuellement. Il a besoin d'être instruit. S'il ne l'a pas été, il ne pourra pas le deviner. Il fait “son affaire”, “trois petit tours et puis s'en va”. La femme, qui se retrouve alors incomprise et frustrée, insatisfaite, vit aussi la castration.

Les couples “en 2D”, peuvent aussi se lasser de faire l'amour avec leur partenaire. Dès études démontrent que les rats de laboratoire, se lassent de leur partenaire après un certain temps et retrouvent une vivacité sexuelle avec une nouvelle partenaire.

C'est un indicateur important de l'agilité de la conscience, donc du niveau d'évolution d'une personne, de regarder comment cela se passe dans le couple et au lit. Pour ceux qui n'ont connu qu'un partenaire, ne vous dites pas “que c'est partout pareil”. Loin de là !

Comme en 2D les énergies manipulées par une personne sont principalement négatives, eh bien, pour un être très positif le couple devient alors souvent un enfer. Car cela ne devient plus que scène de ménage sur scène de ménage. Invivable. Même s'il y a encore une sorte d'amour entre les deux partenaires, car il y a les enfants, car il y a ces bons moments vécus hier, il ne s'agit plus que d'une cohabitation dans un même foyer.

L'heure du divorce n'est alors souvent pas très loin, et salutaire, pour tout le monde. L'homme, la femme, et les enfants. Même si cela crée de la souffrance et bien des difficultés de tous ordres. Le regarder comme une épreuve initiatique permet de relativiser bien des choses.

Vous trouverez peut-être que ce passage concernant le couple est bien négatif, que tous les couples, même en 2D, ne vivent pas forcément cela. Oui.

Rappelez-vous que pour démontrer quelque chose qui est Bien, Beau et Vrai, pour les esprits humains à cette heure-ci sur Terre, il est nécessaire de décrire d'abord ce qui n'est pas Bien, ni Beau, ni Vrai.

Il est tout à fait possible de vivre un couple harmonieux, et cela, tout le monde sait à quoi il ressemble, et nous avons partagé déjà dans nos écrits ce que cela est.

Nous cherchons ici à apporter des clefs pour résoudre des problèmes dans la vie des hommes et des femmes sur Terre, quelque soit leur agilité de conscience. Pas à décrire un monde merveilleux idéal, beaucoup le font déjà, et, parmi eux, beaucoup le font sans le vivre pour autant.

“Vivement la nouvelle ère ! où tout le monde sera beau et heureux !”. C'est devenu un mantra... Et ce monde beau et heureux dont vous rêvez tous n'arrivera pas si des êtres en 2D continuent de séduire des êtres en 5D qui n'ont pas encore assez de discernement ni assez de vécu pour savoir dans quels draps ils sont allés se mettre. Alors que s'ils avaient pu lire ce que nous écrivons ici, jamais ils n'auraient choisi leur partenaire de vie avec une conscience encore endormie alors qu'eux en ont une déjà bien éveillée... et nous n'avons pas encore parlé de la perversité.

Prenons une autre image, une personne, même adulte, avec une conscience endormie en 2D est à l'image d'une petite fille ou d'un petit garçon, et une personne avec une conscience très éveillée est un adulte dans la pleine puissance de son être. Est-ce qu'un adulte fait l'amour avec un enfant ?

C'est ce qui fait que souvent, ces êtres en 2D (et aussi souvent en 3D) vont rechercher pour “faire” un couple une personne plus évoluée, parfois une figure de l'ordre du père ou de la mère, au lieu de chercher une relation d'adulte à adulte, puisqu'au niveau du mental, il n'est pas encore à ce niveau-là.

La société d'ailleurs est globalement tiraillées par ces relations de l'ordre “parent-enfant”.

Cherchez autour de vous des réelles relations d'adulte à adulte, libres et responsables. Nous n'en observons vraiment pas encore beaucoup sur cette planète, ce qui est statistiquement tout à fait logique et cohérent - car tout est cohérent dans l'Univers - vu le nombre actuel de consciences endormies sur Terre. Rappelez-vous que la Terre est une planète école, et donc qu'il y a encore beaucoup de jeunes enfants dessus.

Il est plus équilibré de vous mettre en couple avec quelqu'un de même agilité que vous. Alors pour un couple en 1D ou 2D, cherchez quelqu'un qui regarde le monde dans la même direction que vous, qui soit “en phase” vibratoire avec vous, cherchez l'harmonie. Comme dans la nature, des chats ne se mélangent pas avec des souris, des aigles ne nichent pas avec des tortues, pourtant les deux pondent des œufs. Personne ne peut être en couple avec tout le monde, non. Certains, tout les oppose, ils ne sont pas venu expérimenter sur Terre le même chemin. Comme c'est plus facile de faire le chemin en couple, on avance bien plus vite, eh bien trouvez le bon partenaire.

En 1D ou 2D, souvent ce n'est pas du tout la préoccupation encore, de fait, de faire son chemin spirituel. Nous avons croisé des couples, les deux en 2D, dont seul l'un des deux avait envie d'avancer, l'autre non. “C'est ton truc, fais ce que tu veux, mais pas moi.”. Alors celui qui veut avancer est triste, mais comme il y a de l'affection entre les deux, eh bien... il y a un choix à faire. Souvent la personne qui veut avancer reste “car il/elle l'aime.”, en espérant qu'un jour l'autre ait envie d'y aller. Celui qui a l'appel d'y aller attend alors... eh bien il peut attendre longtemps, car son partenaire ce n'est peut-être pas dans cette vie qu'il s'y mettra, fort probablement. Que ne voit pas, ou ne veut pas voir, le déni est puissant ici, la personne “qui l'aime” et qui reste ? Qu'elle est face à une épreuve : celle du dépouillement. Choisir de faire son chemin spirituel, ou choisir le monde de son conjoint. Souvent, les deux ne sont pas conciliables, sauf lorsque les deux ont envie d'avancer ensemble, et, là, c'est un chemin merveilleux.

Intense mais merveilleux, en mettant un zeste d'ambivalence.

Autonomie

Nous avons déjà abordé cette notion un peu plus haut. Revenons dessus ici, car c'est un sujet important et essentiel l'autonomie, pour tout être sur Terre, tout au long de son évolution.

L'autonomie matérielle. Avoir tout ce dont il est nécessaire matériellement et en nourriture terrestre pour vivre avec un corps physique bonne santé.

L'autonomie émotionnelle. Maîtriser ses émotions, ne pas être pilotées par elles.

L'autonomie affective, être bien seul.

L'autonomie existentielle. Savoir se débrouiller seul dans la vie, en toute circonstances, en harmonie avec les autres. Ce qui ne signifie pas y arriver seul, nous avons tous besoin des autres pour avancer. Comme un enfant a besoin de ses parents pour grandir, un jour il quitte le nid et vole de ses propres ailes.

L'autonomie mentale. Savoir penser par soi-même, élaborer ses propres idées, ne plus être manipulable ni influençable.

L'autonomie énergétique, rayonner sa propre Lumière vers l'extérieur, la donner,

L'autonomie thérapeutique, nettoyer son âme sans ennuyer les autres avec sa propre noirceur.
L'autonomie spirituelle... Retrouver son propre nom. S'auto-nommer. Découvrir qui nous sommes.

L'autonomie créative, créer son propre Univers...

...

En 2D les êtres ne sont pas autonomes, n'ayant pas relié la pyramide bleue et développé les chakras supérieurs, ils sont encore fortement dépendants des autres.
Leur chemin en conscience devient initiatique lorsqu'ils décident de faire le pas vers plus d'autonomie, pour être moins dépendant des autres.

Acquérir les compétences qui leur manquent pour ne pas toujours se reposer sur les autres.

Un premier pas, dans un monde où certains peuvent finir par penser que tout leur est dû, est d'apprendre à demander plutôt que de prendre, et de ne pas considérer le “non” d'un autre comme de l'ingratitude ou de la méchanceté.

Souvent dans un couple, ils laissent à l'autre des compétences que l'autre possède sans jamais faire l'effort de les acquérir soi-même se disant : “Il le fait très bien. Moi je n'y arrive pas.”

Pour des compétences usuelles utilisées quotidiennement, il ne s'agit pas ici des compétences de l'ordre dite professionnelles dont nous parlons ici.

Par exemple, à notre époque :

  • savoir cuisiner,
  • savoir conduire une voiture,
  • savoir configurer son ordinateur personnel ou son téléphone,
  • savoir ranger une maison, faire le ménage, ranger,
  • savoir demander son chemin,
  • savoir faire sa déclaration d'impôts,
  • ...

Souvent ils ne font pas l'effort pour acquérir tout cela. Car acquérir une nouvelle compétence demande un effort, de l'énergie, etc.

Ce qui fait que, dans le couple, ils créent une dépendance vis à vis de l'autre. Un lien fort, parfois très puissant. Sans le préméditer.

“Tu sais bien que je n'ai pas le permis !”
Oui, l'autre le sait bien, et s'il devait en venir à devoir divorcer, car la cohabitation peut devenir impossible à vivre, eh bien celui qui a le permis et qui aime toujours l'autre - divorcer ne signifie pas toujours “ne plus aimer l'autre”, en dépit des apparences - verra bien tout ce que l'autre aura bien du mal à faire seul, et cela le freinera souvent dans son acte de libération.

Exemple : Une mère n'a pas le permis. Elle a peur à l'idée de conduire et n'a jamais tenté d'apprendre à conduire. Ne la critiquez pas, ne la jugez pas. Il est préférable de connaître ses limites plutôt que de prendre le risque de mourrir ou de faire mourrir l'autre dans un accident de voiture.

Elle a donc toujours été dépendante des autres, ses parents, son frère plus tard. Tout en étant à l'aise dans les transports en commun. De fait elle organise sa vie ainsi, restant proche d'une station de métro ou de bus.

Elle se marie avec un homme qui a le permis, a un enfant. L'homme choisira de divorcer et ce sera compliqué pour lui de “la priver” de cette agilité de conduire, aller en vacances dans des endroits où il n'y a pas de transports en commun, etc. Une fois le divorce effectué, son enfant ayant déjà le permis, elle lui dit : “Eh bien maintenant c'est toi qui m'emmènera en voiture lorsque j'en aurais besoin.”

Et elle sera sincèrement surprise lorsque son enfant dira : “Hors de question, si tu as besoin d'une voiture, tu prendras un taxi.”
Son enfant n'avait pas envie de se charger d'une telle dépendance vis-à-vis de sa propre mère.

Un autre exemple : Une mère demande à sa fille de l'appeler tous les soirs. Elle est en dépendance affective. Sa fille ne se rend pas tout de suite compte que cela est problématique, cela devient une habitude chez elle, puis en grandissant, elle se retrouve tellement intriquée avec cette dépendance, qu'elle aura bien du mal à trouver un homme.

“Quoi ? Tu appelles ta mère tous les soirs !! On n'aura jamais une soirée tranquille alors ? Bye bye ! Lorsque tu seras sortie des jupons de ta mère, peut-être que tu trouveras un homme !”

Cette femme vivait dans le même quartier que sa mère qui la sollicitait très régulièrement pour aller à la pharmacie lorsqu'elle n'a pas la force de se lever, parfois lui faire des courses, venir l'aider à résoudre un problème chez elle... Elle était l'esclave de sa mère, s'en était rendue compte mais n'arrivait pas à s'en défaire... Face à cette épreuve, qui pour elle est initiatique, elle n'y arrive pas.

Alors elle fuit et part loin en vacances, faire “des voyages initiatiques spirituels”, alors que son épreuve est juste sous son nez, dans sa vie quotidienne : se libérer du joug de sa propre mère. Mais cela étant trop difficile elle remet à plus tard.

Eh bien, reliée ainsi énergiquement et existentiellement avec sa mère, un lien qui se trouve au niveau de son plexus solaire, là où il y avait son cordon ombilical, elle aura bien du mal à rencontrer un homme, ou alors aussi esclave de ses parents qu'elle-même... Pourtant elle rêve d'un beau chevalier... et dans son esprit, ce beau chevalier n'appelle pas son père ou sa mère tous les soirs, n'obéit pas instantanément aux caprices des autres pour avoir la paix...

Le chevalier, libre lui, ne la regardera, elle, que lorsqu'elle se sera libérée. Jusqu'alors elle reste, même à 45 ans, la petite fille de sa maman.

Matérialité - Négativité

La Matière, c'est la polarité négative.
L'Esprit, c'est la polarité positive.
Un être équilibré est donc 50% Esprit, 50% Matière.
50 % Yang, 50% Yin.

Or avec une conscience encore endormie, le lien avec l'Esprit via l'âme de l'Esprit, n'est pas encore en mesure d'apporter cet équilibre énergétique de manière autonome en l'être humain en 2D qui va donc avoir une tendance naturelle a exprimer la négativité, celle de l'égo-inférieur, celle du plan mental-inférieur, le mental-concret.

C'est pour cela qu'une “jeune personnalité” a besoin d'être instruite, avec notamment les valeurs morales et religieuses dont nous avons parlé précédemment, qui sont devenues des valeurs sociétales et inscrites dans les lois des nations.

Comme nous l'avons vu plus haut, non instruit, l'égo n'exprime que la négativité, l'égoïsme, la violence, le crime... Instruit, il est alimenté alors de choses positives, et trouve ainsi un certain équilibre. Et garder cet équilibre à ce stade demande un effort constant.

D'où l'importance de nombreux rituels qui avaient été donnés, comme faire le bénédicité avant de manger et manger en silence, afin de créer un cadre de paix pour ne pas médire autour du repas, ce qui pollue les aliments et les corps en train de manger.

Concret et mental-concret ou inférieur

“À un problème concret, nous avons une solution concrète !”
Oui, c'est bien le monde tel qu'appréhendé en 2D : la concrétude.

En 2D les humains n'ont pas encore accès aux concepts, à l'abstrait. C'est lorsqu'ils accèdent au plan mental supérieur qu'ils accèdent au subtil, à la partie invisible.

Pour quelqu'un en 5D par exemple, les choses de l'Esprit sont de fait “très concrètes”, pour ceux en 2D et aussi encore en bonne partie en 3D, “c'est du vent !”, c'est “parler pour ne rien dire !”. Oui car cela ne leur parle effectivement pas, donc ils ont cette impression que nous parlons pour ne rien dire.

Lorsque par exemple un être plein d'amour et de conscience déclare : “Aimez-vous les uns les autres, et tout se passera bien pour vous.”, un homme encore exclusivement dans le mental-concret dira, s'il est de surcroît encore bien négatif : “Ce ne sont pas avec de belles paroles en l'air que nous allons résoudre notre problème, que le dictateur qui est en face de moi va abdiquer et nous laisser mettre en place une nouvelle société plus égalitaire !”. Voire il ajoutera : “Sur quelle planète vis-tu ? Je ne sais pas, mais en tout cas, pas sur Terre !”

Et donc il continuera de chercher une solution concrète à ce problème à ses yeux concret, alors que non, la dictature n'est pas un problème concret, donc il ne risque pas de trouver de solution avec juste un regard concret sur la situation. Il ne pourra trouver de solution qu'en “prenant de la hauteur”, comme le dit l'expression.

Autrement dit, quitter le plan (x,y), à plat, en 2D, du sol, et monter le long de l'axe vertical (z), en 3D.

Tenter de résoudre les problématiques d'une société juste en cherchant des solutions avec son mental-concret, c'est comme si un mathématicien cherchait à résoudre un problème dans l'espace des nombres réels uniquement avec des nombres entiers et négatifs de surcroît. Il ne trouvera jamais de solution.

Eh bien c'est la même chose dans la société, ce n'est pas juste avec son mental-concret que l'on peut trouver une solution a un problème qui intègre une dimension abstraite. Et ce, sans parler de la dimension invisible du monde, des forces occultes, de la réalité vibratoire de la matière et des pensées et des intentions, du pouvoir créateur, etc.

Alors aux prochaines élections, allez-vous voter pour un homme orgueilleux et égotique qui propose, avec une grande assurance, des solutions concrètes ? Ou pour un être doué d'une grande intelligence capable d'une agilité de conscience aussi bien dans le mental-concret que le mental-abstrait ? Capable de logique formelle et de vision systémique ? Savez-vous discerner cette forme d'intelligence en l'autre ? Saurez-vous choisir le bon candidat ? Celui qui sortira le pays des ténèbres de la concrétude absolue et des formules simplistes, capable d'appréhender toutes les réalités du monde tout en étant au Service du peuple pour l'intérêt général ? Saurez-vous le reconnaître ? Sinon... Irez-vous prendre la responsabilité d'aller voter en sachant que vous n'avez pas encore le discernement nécessaire pour cela ? Vous avez le choix.

La plupart des gens en 2D et encore beaucoup en 3D, donc une écrasante majorité, ne sont pas en mesure de comprendre ni de reconnaître cette intelligence-là dont nous parlons ici... Alors, le “suffrage universel” ? La majorité qui vote et qui demande des solutions concrètes à leurs problèmes concrets ! Voyez-vous le cercle vicieux et involutif qui est alors ainsi entretenu ?
Donnons le pouvoir au peuple dont la majorité a encore une conscience endormie ! Vive la révolution ! Guillotinons les nobles et les chevaliers, qui étaient à notre service... Ils disent être plus intelligents que nous ? Nous allons leur montrer que nous aussi nous sommes intelligents !”

Eh bien c'est tout vu. Non ?

“Laisse les aveugles, guider les aveugles...”, voyez-vous la taille de ce trou béant ?

Le problème principal, donc, de la société que beaucoup de gens déplorent aujourd'hui, c'est qu'un peuple encore bien endormi et manipulable a été séduit par des hommes pervertis (nous en parlerons plus loin), plutôt que d'écouter les paroles des êtres intelligents et plein de Lumière, qu'ils ont passé des siècles et des siècles à crucifier, ou harceler, c'est plus moderne et plus discret mais c'est le même geste, tout en les traitant d'orgueilleux, et incapables d'apporter “des solutions concrètes à leurs problèmes concrets”.

Problèmes inventés de toute pièce par ces quelques poignées de puissants pervertis et pervertissants qui continuent de rire à leur nez et à leur barbe, tout en tirant les ficelles de ce théâtre, de tous ces Pinocchios.

Le plan “en 2D”, c'est donc la concrétude et la matérialité, très terre à terre.

Comme l'histoire de Thomas qui ne croit que ce qu'il voit et qui a besoin de toucher les plaies de Jésus pour admettre que c'est bien lui, et qu'il n'a pas la berlue, face à quelque chose d'aussi édifiant pour lui que de voir son ami ressuscité des morts en chair et en os.

Ils prennent les choses “au pied de la lettre”, et ce qu'ils ne comprennent pas, ils l'interprètent avec leur prisme. Les plus sages parmi eux se retiendront de faire des interprétations et diront simplement : “Je ne comprends pas pourquoi, je ne fais pas d'hypothèse.” Si tous agissait comme eux, le monde irait déjà beaucoup mieux.

Réinventer le passé

Un être qui n'a pas de culpabilité, qui vis-à-vis de lui-même ne peut pas être responsable des galères qu'il vit lui-même, va avoir une capacité assez étonnante de réinventer le passer à sa convenance. Mais sans mauvaises intentions, sans préméditation, juste naturellement.

Ceci est la conjonction de plusieurs paramètres :

  • l'oubli : la faculté à oublier rapidement bien des choses,
  • le déni,
  • l'incapacité à vivre pleinement en présence, en pleine conscience, ce qui est vécu,
  • et l'absence de culpabilité.

Un exemple :

Une personne en 2D entend parler d'un pique-nique qui est organisé par des connaissances à elle. Elle dit : “Moi aussi j'aimerais venir !”.
Les organisateurs lui donnent toutes les informations pour les rejoindre, c'est un endroit pas facile d'accès, il va falloir marcher, chacun apporte sa part, etc.
“Oui oui, super ! J'en suis !”, dira-t-elle.
Le jour J, elle ne vit que des galères.
Elle n'avait pas pris le poids et la mesure de la difficulté du chemin, elle n'a pas pris les bonnes chaussures. Habituée plutôt à des piques-niques en sortant de la voiture au bord de la rivière, donc pouvant s'accommoder de choses lourdes à apporter, elle en a trop pris, son sac est trop lourd pour une marche si pentue, elle a oublié son chapeau et prend des coups de soleil, ses récipients ont coulés dans le sac... L'enfer pour elle !

Elle se plaint à l'arrivée. N'aime pas l'endroit, il fait trop ci, trop cela, elle avait prévu de la salade pour tout le monde, et personne n'a envie d'en manger, puisque chacun apportait sa part... Elle avait oublié ce détail.

Elle finira par engueuler les organisateurs : “C'est vous qui m'avez demandé de venir ! C'est de votre faute ! Si j'avais su, je ne serais pas venue.”

Or les organisateurs lui avait donné toutes les informations en détail, qu'elle n'a pas bien écoutée, elle était focusée sur l'image d'un de ces pique-niques champêtre au bord de la rivière. Ils l'avaient notamment mise en garde sur la difficulté du chemin, mais elle leur avait répondu qu'elle savait bien marcher, et que ce serait bien d'arrêter de la considérer comme une petite fille... Qu'elle est, au regard de sa maturité d'éveil de conscience, soit dit en passant.

Et, surtout, en aucun cas ils l'ont invité à venir, c'est elle qui s'est invitée, c'est elle qui a fait la demande et qui a choisi de venir.

Mais voilà, elle a oublié et réinventé cette version, sans s'en rendre compte. Totalement inconsciemment.

Le conflit commence :

  • “Non, c'est toi qui a voulu venir. Nous t'avions tout expliqué !”
  • “N'importe quoi, c'est vous qui m'avez invitée, je m'en souviens très bien !”

Impossible, strictement impossible qu'elle puisse se rappeler la version initiale des faits. D'autres qui ont la mémoire ce qu'il s'est passé initialement diront qu'elle est “de mauvaise foi”, pensant qu'elle ment - pensant qu'elle est comme eux, capable de mentir si ce genre de situation leur arrivait, projetant leur propre capacité de mensonge sur elle. Mais non, elle ne ment pas. Aussi étonnamment soit-il.

Un jour nous avons croisé une femme qui disait en serrant les poings, avec une grande souffrance : “Je veux que ma mère reconnaisse qu'elle m'a fait du mal ! Je lui ai donné un exemple précis, elle m'avait fait ceci, cela, à cet endroit, à telle date, telle heure, et c'était récent ! Et elle me répond en boucle “Non, tu mens, je ne t'ai jamais fait cela, je ne t'ai jamais fait de mal !”.”

Oui, cette mère qui avait effectivement fait du mal à sa fille, confrontée par sa fille active un canal dans son cerveau qui ne semble pas exister encore, à savoir la culpabilité d'avoir fait du mal à quelqu'un d'autre, alors elle active un autre chemin, le Déni, oubliant la scène.
En plus, elle ne pensait pas lui faire du mal, juste l'instruire à la dure, comme elle-même a été instruite. Certains donnent alors des coups de ceinture, “pour que cela rentre”...

Les enfants punis et humiliés dans les coins des classes avec des oreilles d'ânes... Ce n'était pas pour leur faire du mal, c'était “pour leur bien”, “pour leur apprendre”... Heureusement que la société, petit à petit, évolue. Non ?

“Ah mais aujourd'hui, les jeunes, c'est le laxisme ! C'était plus rigoureux hier, je regrette moi le temps des oreilles d'ânes et des coups de règles sur les doigts ! Au moins il y avait la discipline !”.

Oui, d'un extrême à l'autre. Trop de discipline violente, puis de l'autre côté, le laxisme, le “je m'en fous de tout”, le “laissez moi enfin respirer tout mon saôul”...

Un jour, l'homme trouvera l'équilibre. Comprendra la juste mesure entre le respect qui n'est pas l'autoritarisme, et la liberté, qui n'est pas “faire tout ce que je veux”.

La juste mesure ?

D'un poids, deux mesures, ou la naissance de l'injustice.

L'être en 1 ou 2D a beaucoup de mal avec la logique formelle. Il ne l'a pas encore en lui spontanément. Il est à l'aise avec ce qu'il a acquis, maîtrisé parfois même à la perfection, et beaucoup moins avec ce qui ne va pas “dans son sens”, n'étant en mesure que de se déplacer sur un plan en 2D (x,y) et pas encore à l'aise dans toutes les directions planes. Alors prendre de la hauteur...

Or prendre le poids et la mesure, n'est possible qu'en maîtrisant les deux côtés de la balance. La balance qui est dans les mains de la Justice.

Un être qui n'a pas encore atteint l'équilibre, et donc l'agilité suffisante pour se déplacer dans toutes les directions, même dans son plan (x,y), va rechercher l'équilibre en allant visiter les extrêmes.
Parvenir à cet équilibre sur cette “dimension” est nécessaire pour pouvoir apprendre “à voler” en 3D, sur l'axe (z). Et ainsi de suite en 4D, puis 5D, etc...

Quelqu'un en 2D et pas encore assez équilibré sur ce plan risque souvent de faire d'un poids, deux mesures différentes. C'est là que naît l'injustice.

La notion d'avoir un enfant “chouchou” par exemple. J'ai deux enfants, je devrais donc leur apporter la même attention. Mais non, j'en préfère un des deux, ce qui est un jugement de valeur personnelle, et je vais délaisser l'autre.

“Un poids” : l'enfant
“Deux mesures” différentes : je donne plus d'attention à l'un, je délaisse l'autre.
C'est profondément injuste.
Pour certains enfants, ceux qui ont déjà atteint l'équilibre de la Justice, que l'on nomme “les Justes”, c'est insupportable.

Si on rajoute à cela qu'en 2D les rapports sont considérés uniquement sous l'angle du rapport de force, un frère plus musclé qu'un autre et dénué d'empathie, d'attention pour l'autre, ira par exemple bousculer son frère pour lui prendre de force son chocolat, ses crayons, son papier...

Il pourrait dire, si on lui faisait remarquer son comportement : “C'est juste, puisque je suis le plus fort. Tu n'as qu'a être plus fort pour être en mesure de garder ton chocolat.”

Logique ? Nous vous laissons réfléchir quelques instant à cette question.

Les plus logiques et justes diront : “Il y a une certaine logique, mais comme elle est injuste, cela créé un déséquilibre.”

Oui, ce déséquilibre est bien là, mais certains ne savent pas le voir. Et il y a plein d'autres exemples plus subtils que juste un rapport de force physique. Il y a le rapport de force dans les idées... Si bien que les plus logiques diront parfois : “mais... tu n'es pas normal toi... il y a quelque chose qui cloche chez toi”, ce qui n'est pas bien “gentil” pour celui qui se prend cette remarque.

Nous avons observé un jeune enfant de quelques années, déjà en 5D, dire régulièrement à sa grand-mère : “Mamie, c'est pas logique ce que tu dis là”. Et sa grand-mère de le regarder d'un air étonné... Car n'ayant pas la logique encore acquise... elle est comme un aveugle qui n'a jamais vu.

Comment comprendre qu'on peut manquer de logique sans savoir ce qu'est la logique ?
“Ça, c'est logique !”, dira ce jeune enfant.
Sa grand mère cherchera encore longtemps à comprendre cette phrase, qui ne veut pas dire grand chose pour elle.

Planifié, figé.

Les personnes en 2D sont à l'aise dans l'équilibre stable, nous l'avons déjà dit. La balle se retrouve alors au creux de la vallée et elle ne bouge plus. Autrement dit, elle est figée.

Les êtres en 1D et 2D ont des habitudes souvent bien planifiées, répétitives : “métro-boulot-dodo”, les anniversaires se font toujours en famille, avec papi et mamie, à Noël c'est comme-ci, à Pâques c'est comme cela, qu'il vente, qu'il neige, qu'il fasse 40° à l'ombre, que la maison se soit effondrée même, “surtout on ne change rien !”. Et gare à celui qui viendrait proposer une alternative à ces mœurs et coutumes, “ces traditions !”, fort établies. Ils sont bien dans la routine, dans cette petite roue de la vie qui se répète en boucle, comme le hamster dans sa roue.

Le hamster peut faire 10.000 kilomètres dans sa roue, il n'aura pas avancé d'un centimètre pourtant. Vu d'en haut, un aigle qui le regarde dirait de ce hamster qu'il est totalement figé, qu'il fait du sur-place.

Ce qui pose des problème de cohabitation, avec ceux qui sont plus agiles.
Par exemple, les êtres en 5D sont beaucoup plus à l'aise dans l'improvisation, l'émergence. “Planifier ? Si c'est possible autrement, je préfère toujours ma liberté.”. Comme on le dit, qui peut le plus, peut le moins, alors celui en 5D s'adapte en permanence aux exigences de ceux moins agiles que lui. Ce qui est juste, mais souvent bien fatigant pour lui. Dure la vie de Sacrifice, n'est-ce pas ?

Par contre, cela ne pose aucun problème pour tous ceux qui apprécient cette stabilité, cette planification, et la cohabitation est de fait simple et conviviale.

Ils diront même des autres “qu'ils ne tiennent pas en place”, “qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent”, “qu'ils changent d'avis tout le temps”, “qu'ils ne sont pas fiables”, “qu'ils ont du mal à les suivre”...

Oui, suivre un être avec une grande liberté d'Esprit, dans des axes qui vont au-delà même de l'espace géométrique (x, y, z), c'est totalement impossible, encore moins de le comprendre.

“Je ne comprends pas...”, diront-ils alors souvent.

Exemple : Un anniversaire était prévu, planifié, à date depuis l'an dernier. Impossible pour l'heureuse élue que cela ne se déroule pas comme prévu. Mais voilà, imprévu. Les températures trois jours avant, montent en flèche, et cela serait insupportable pour ceux qui accueillent, qui ne supportent pas bien la chaleur.

Elle ? L'heureuse élue n'a pas de problème avec la chaleur.
“Il faisait 50° sur ma terrasse (au soleil), cela ne m'empêche pas de l'avoir nettoyée hier ! Ne vous inquiétez pas pour moi, cela va bien se passer.” Elle supporte 50° au soleil. Les autres ? Pourquoi ne pourraient-ils pas le supporter ?
Eux n'ont pas envie de rester enfermés dans la maison toute la journée avec elle. Elle ne connaît pas la région et ne peuvent supporter une balade en plein soleil à 50°, 38° à l'ombre, lourd, orageux... S'inquiète-t-elle qu'eux ne puisse pas le supporter ? Non, comment le pourrait-elle ? Elle n'en a aucune idée, ne peut se le représenter dans son esprit, de ce que cela signifie pour eux, car elle fonctionne uniquement par analogie par rapport à elle, par rapport à son propre vécu, son prisme.

“Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer.”...
Combien d'enfants se sont ainsi retrouvés dans des lieux, des endroits, des situations, insupportables pour eux et que ses parents pouvaient supporter.

Nous connaissons une petite fille qui rien qu'à l'énoncé de cette phrase “Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer.”, commençait à s'inquiéter, sachant par expérience que le pire, inévitablement, allait lui arriver.

Et ces enfants ont eu beau s'en plaindre, le dire, cela ne changeait rien. Les parents, figés, les forçaient systématiquement en leur disant : “Sois fort !”, “Soit parfait”, “Fais des efforts !”, “Fais moi plaisir !”, “Dépêche toi !”... Tous ces ordres qui formatent, de force, ainsi tant de comportements sur Terre.

Pensez-vous que cet exemple est exagéré ? Une femme qui ne s'imagine pas que ses enfants ne puissent pas supporter la chaleur comme elle ?

Non, tous nos exemples sont des exemples vécus, observés. Nous vous disons ce que nous avons vu et vécu, observé autour de nous dans nos vies. Nous n'inventons rien.

Elle finira par dire : “Je ne comprends pas...”
Puis : Vous êtes fatigués ? C'est cela ? Vous êtes trop fatigués pour me recevoir ? Cela me rend bien triste, moi qui me réjouissais de venir...”.

“Moi, moi, moi” ou autrement dit : ”Me, myself and I

Comportement bien égoïste, de ne se préoccuper que de sa propre joie ou de sa propre tristesse, sans comprendre que les autres eux vivraient une mauvaise expérience, très désagréable pour eux. Mais c'est là où elle en est. Ne la jugeons pas.

"Cela me rend bien triste...”, mais... Ne serait-ce pas du chantage ?

Chantage ? Non...

Ces mots “Cela me rend bien triste, moi qui me réjouissais de venir.”, tirera sur une corde invisible : sur le sentiment de culpabilité de celui qui possède cette faculté.

Tirer sur le sentiment de culpabilité chez l'autre en permanence, le rendre “coupable” et “responsable” de la situation.
S'en rendent-ils compte ?
Posez-leur la question : “Est-ce que tu te rends compte que tu es en train de tirer sur mon sentiment de culpabilité ? Fais-tu cela exprès ? As-tu cette intelligence ?”

Ce qui est très paradoxal, c'est qu'ils n'ont pas eux-mêmes ce sentiment. Comme nous l'avons vu plus haut, ils n'ont pas accès à la culpabilité et pourtant ils parviennent à culpabiliser l'autre.

Est-ce du chantage affectif ?

Le chantage implique une préméditation et bien souvent, chez eux, il n'y en a aucune.
En apparence, cela ressemble à du chantage, mais... ce n'est pas : “Si tu ne viens pas, je pleure.”

C'est spontané et vrai, ils décrivent ce que la situation leur fait vivre et ressentent émotionnellement à l'instant T. Au lieu de voir que c'est la situation extérieure qui les rend triste (dans notre exemple : la température qui monte), ils vont inconsciemment charger l'autre, le rendant responsable de la situation extérieure.

Ce serait donc la faute de l'autre si il fait chaud d'un coup ? Poussé à l'extrême, cela pourrait aboutir quasi formellement à cela.
Ils disent alors à l'autre : “C'est toi le problème, tu ne veux pas être au soleil à 50°, tu es une petite nature...” et dans notre exemple l'heureuse élue dont c'est l'anniversaire pourrait fini par dire à l'autre : “Tu n'es pas gentil ! Tu ne penses qu'à toi ! Tu es un égoïste !”.

Projetant ainsi son propre égoïsme sur l'autre, n'ayant pas d'autre référentiel que le sien (le triangle rouge, soit l'égoïsme) et ne pouvant pas appréhender le référentiel de l'autre (ici celui du triangle bleu, soit de l'altruisme, de la générosité).

L'autre, l'empathe, cela lui fait bien de la peine, oui, car il sait bien qu'elle sera triste.
Et alors il est tiraillé, lui, par le fait que son amie pleure car il aimerait qu'elle soit heureuse tout le temps. Alors pour ne pas lui faire de la peine, il va accepter ce qu'elle veut.

C'est mécanique alors, le Pinnochio, en 2D, se rend compte que lorsqu'il pleure, quelqu'un vient pour satisfaire son plaisir, donc lorsqu'il est frustré, il pleure, mécaniquement, et quelqu'un vient. Le jour où les gens arrêteront de venir lorsqu'il pleure, là, il se sentira vraiment mal, abandonné. Mais il ne fera pas forcément le lien entre la cause et l'effet.

Donc peut-on parler de caprice ? Peut-on parler même de chantage affectif prémédité ?

Un jour une femme disait à son mari qui lui annonce qu'il divorce, qu'il la quitte : “Je vais me suicider.”

Beaucoup diraient : “C'est du chantage affectif, elle dit cela pour le garder.”
Oui, les apparences peuvent être interprétées ainsi.
Mais n'interprétez pas ! Jamais ! Sans avoir toutes les informations.
Non, elle disait juste la vérité. Sa souffrance était telle qu'elle se disait tout à fait simplement, justement, honnêtement, authentiquement, sans arrière pensée, sans chantage : “Je vais me suicider, je souffre trop. Je ne peux plus faire face à ce que devient ma vie.”

Non, ce n'est pas du chantage. Même si vous pourriez penser que cela l'est, car vous aurez alors en vous cette capacité intersubjective qui vous permet de préméditer un tel acte :
a) J'ai envie qu'il reste.
b) Si je lui dit que j'ai envie de me suicider, alors cela va créer en lui de la peine (empathie) et tirer sur son sentiment de culpabilité (encore faudrait-il savoir ce que c'est).
c) Je le dis : “Je vais me suicider”
d) Yes ! J'ai obtenu ce que je voulais...

Non, cela n'est pas un comportement en 2D, c'est un comportement au moins en 3D avec de l'empathie et de l'intelligence... ici un peu pervertie, de fait. Car effectivement, ce n'est pas conforme d'utiliser ainsi la souffrance de l'autre pour obtenir ce que l'on veut. Non ? Si ? Qu'en pensez-vous ? Il y en a qui l'assument totalement, ce sont des êtres avec des comportements pervers, totalement assumés. Mais nous en reparlerons plus loin.

Une telle personne qui annonce donc qu'elle va se suicider parce qu'elle souffre trop, décrit juste la vérité de ce qu'elle vit.

Face à cette situation, qu'elle ne peut dénier, qu'elle ne peut oublier, à laquelle elle ne peut pas faire face, se créé en elle une souffrance terrible, inimaginable pour ceux qui ne l'on pas vécue. Pour sortir de cette grande souffrance, elle ne voit pas d'autre issue que de se tuer. Certains vivent cela au moment de la perte de leurs proches... Ils rentrent alors dans la phase du deuil, et, bien accompagnés, ils s'en sortent. Esseulés par contre, ils peuvent effectivement passer à l'acte.

Pour un être en 2D, de telles blessures peuvent laisser des souffrances indélébiles, des traumatismes que le temps ne semble pas pouvoir atténuer. Même le déni ni l'oubli ne fonctionnent. C'est pourquoi certains experts émettent aujourd'hui l'hypothèse que ces personnes en 2D n'auraient pas la capacité de refoulement. Le refoulement serait-il une capacité de l'âme de l'Esprit uniquement ? Faudrait-il un minimum de force d'âme pour activer le refoulement ?

Le déni et le refoulement ne sont pas tout à fait similaires, mais nous ne développerons pas ce sujet ici en détail. Nous dirons juste qu'en apparence, les deux mécanismes font que la personne ne se souvient pas de ce qu'elle a vécu, la protégeant de quelque chose d'insurmontable alors pour elle.

Manipulable, influençable

Donc que dire d'une personne, telle cette grand-mère, qui n'a pas encore une agilité comme celle de ce jeune enfant capable de déceler à 4 ans l'absence de logique chez sa grand-mère ?

Face à un manipulateur qui va la brosser dans le sens du poil, dans son sens, en lui disant ce qu'elle a envie d'entendre, elle va probablement se faire avoir. N'ayant pas encore le discernement suffisant pour s'en rendre compte, ni la capacité de réflexion logique pour analyser ce que l'autre est en train de lui dire. Un manipulateur ayant de plus une logorrhée débordante afin de noyer son poisson, justement, avec de belles “paroles, paroles, paroles”. Elle se laissera séduire alors et tombera dans ses filets, qui pourrait abuser d'elle, de son compte en banque en lui vendant un produit dont elle n'avait pas besoin, de sa naïveté, de son absence d'intelligence, de sa bêtise, oui, les mots sont justes et ils ne sont pas très “gentils”...

Ou plutôt, avec de l'ambivalence, c'est plus juste de dire : “Ces mots sont justes, mais ils ne sont pas très gentils.”. Voyez-vous la différence ?

“Ces mots sont justes et ils ne sont pas très gentils.”
“Ces mots sont justes mais ils ne sont pas très gentils.”

Le “mais” ici ne s'oppose pas à ce qui précède. Il ajoute une information complémentaire qui précise le propos, une subtilité.

D'autres exemple
“Il fait beau et chaud.” C'est génial. Positif et Positif, tout le monde est heureux.
“Il fait beau mais chaud.”, la chaleur ici ajoute un poids négatif, indiquant subtilement qu'il fait “trop” chaud.
“J'en ai marre de votre comportement présentement, mais je vous aime aussi.”

Il y a bien des subtilités linguistiques, et beaucoup de gens en 2D ne sont pas à l'aise avec. Lié avec leur difficulté face à un problème qui intègre de nombreuses informations, un beau parleur aura vite fait de les perdre et de les emmener dans la direction qu'il souhaite.

Tel des moutons qui suivent le berger qui prend un seau dans lequel il met des cailloux pour leur faire croire qu'il y a des graines, un chien derrière pour leur faire peur, et ils suivent... S'il y en a un qui hésite, qui sort du troupeau, quelques instant plus tard, il revient dans la masse. Pour lui, faire comme tout le monde c'est ce qu'il faut faire.

“Qu'est-ce que les autres vont penser de moi, si je ne fais pas comme eux ?”, “Suis-je normale à penser ainsi ?”... Alors les moutons suivent le stratagème, et au bout, ils se font tondre.

Lorsque la masse humaine aura marre de se faire tondre par les manipulateurs, alors ils décideront de suivre un autre chemin.
Soit celui d'un autre manipulateur (“je votais à droite, je vais maintenant voter à gauche”... ce qui revient changer le sens dans la roue de hamster, mais reste dedans et on continue de faire du sur-place).
Soit de dire “Stop ! J'arrête de tourner en rond, vers la droite, vers la gauche. Je sors de ma petite roue, de mes petites habitudes figées, répétées. Je décide de marcher dans une autre direction...

Alors ils sortiront le nez dehors, découvrir le monde. D'autres manipulateurs les attireront alors dans leur filet, tel le joueur de flûte, tel le renard de la fable, tel le diable qui propose un avantage en échange de son âme, des êtres qui cherchent à les pervertir, les emporter dans les ténèbres, corrompre leur âme, toutes ces voies de perdition. Il y aura aussi des Jiminy le Criquet, des gens vraiment bien intentionnés, qui seront là pour les guider dans le bon chemin. Il y a bien des situations qui leur permettront d'affiner leur discernement, jusqu'à comprendre par eux-mêmes ce qu'est la bonne direction, celle du Bien, du Beau, du Vrai. Avec un tel discernement, ils ne retourneront plus jamais dans le troupeau, ils deviendront à leur tour un berger, un Jiminy, pour guider d'autres brebis à sortir de la masse à leur tour.

Autorité

L'être en 2D est souvent autoritaire. Dû aux rapports de force.

Il s'impose, tout lui est dû.
Et si on ne lui obéit pas, il dit que l'autre n'est pas gentil.

La mère ou le père en 2D fait un enfant qui ensuite lui doit respect et obéissance. Autrement dit son esclave, à son service
. Impensable pour un être plus évolué qui sera, à l'inverse, au Service de l'enfant.

Une mère en 2D capable de résister aux fortes chaleurs a un enfant plus sensible, en 5D la sensibilité est extrêmement développée.
La mère ne se préoccupera pas de savoir si son enfant est différent, pensant qu'il est comme elle, et il vivra certainement plusieurs insolations.
Elle dira “c'est une petite nature !”, et pensera qu'avec de l'exercice “à la dure”, en restant sous le soleil qu'il va “en prendre de la graine” et deviendra résistant au soleil, comme elle.
Ainsi elle pourra continuer de faire des marches en plein soleil qui lui plaisent, “car tel est son plaisir”.

L'enfant tombera malade à force d'insolations... Mais ce ne sera pas de sa faute, puisqu'elle n'a pas de sentiment de culpabilité. C'était juste qu'il n'a pas supporté le soleil. Un faible, une tare de la nature... Oui... Cet enfant venait du Ciel, pas de la Nature, de la Terre.

“Mais cela, ce n'est pas possible, cela n'existe pas ! Des enfants qui viennent du Ciel ! N'importe quoi !”

Et pourtant : “Je suis en ce monde, mais je ne suis pas de ce monde...”, ne l'avait-il pas déjà dit ?

Ce qui est assez paradoxal, car tout est paradoxe dans l'Univers, c'est d'observer qu'un enfant qui vient du Soleil est très sensible aux coups de Soleil sur son corps de chair, alors qu'il est le plus lumineux intérieurement et capable de manipuler directement les énergies invisibles de ce même astre.

Protégez-vous, en passant, des coups de Soleil, ils ne brûlent pas que le corps de chair, le corps éthérique aussi en souffre terriblement.

La crème solaire et ses produits chimiques ? Regardez comment ceux qui traversaient le désert s'en protégeaient, prenez en... de la graine !

Ils se créent tout seul leur propre malheur

À force de ne voir le monde que dans leur direction, ils s'enferment tout seuls dans leur propre fermeture, leur propre monde, un système fermé.

Ils interprètent donc le monde à l'aune de “tout ce qui m'arrive est de la faute de l'autre”. Subissant ainsi la vie, les événements, ils ont l'impression “de ne pas avoir le choix, que c'est la fatalité, qu'on a qu'une vie, que je n'ai pas eu de chance, je suis pauvre, l'autre est riche, ce monde est injuste...”

La recherche du bonheur ?
Certains en 2D disent à ceux qui le cherchent : “Ne cherche pas le bonheur, tu ne le trouveras jamais, et tu seras toujours malheureux.”
Alors que c'est la recherche du Bonheur qui permet de découvrir ce qu'est la Vie.

Alors en ne le cherchant pas, c'est certain, pas besoin d'être un grand devin, ils ne le trouveront pas.

Cherchez et vous trouverez.

Alors ils restent dans le malheur, dans leur propre ténèbre qui paradoxalement les rassure.

La ténèbre n'engendre que la ténèbre.

Nous nous rappelons d'une jeune fille qui n'était jamais partie de chez elle, jamais partie en vacances, ses parents n'avaient pas assez d'argent. Elle vivait dans une des cités la pire de son pays, pourtant un des plus riche de l'occident. Sa cité était une “cour des miracles” où même les policiers ne rentraient plus. Violence, trafics, armes, drogue... L'enfer quoi... Eh bien elle a refusé de sortir pour aller en colonie, gratuitement offerte par la mairie pour les familles les moins aisées. Elle avait peur d'aller en vacances, croyant que le monde en dehors de sa cité était encore pire que l'enfer dans lequel elle vivait et qu'elle voyait bien. Elle était dans les ténèbres et avait peur de la lumière. Elle est restée, bien emmurée dans sa propre peur, dans ses propres ténèbres. Et si elle a des enfants, elle les fera probablement grandir dans cette cité ténébreuse en leur enseignant ses propres dogmes, à savoir que le monde dehors est encore pire, engendrant alors toujours plus de ténèbres. Ses enfants finiront dealers et mafieux, et rejoueront ainsi dans cette petite roue ténébreuse, tels des petits hamster ténébreux, dont les canines se sont allongées, allongées, et dont les yeux sont devenus rouges sang.

Il y a beaucoup de personnes qui, face aux paroles d'un être très lumineux, disent : “Là, tu me fais peur !”, “Tu m'inquiètes !”...

Qu'est-ce qui a aveuglé tant les hommes pour arriver à cette extrémité-là ?
D'avoir peur de la Lumière ?
De dire que le Bonheur n'existait pas sur Terre ?
Alors qu'il est pourtant bien là sous leur nez... qu'il leur suffirait d'ouvrir la porte de chez eux et d'oser sortir leur nez et leurs fines moustaches de hamster dehors...

La Loi du plus grand nombre

Rapprochez-vous d'un pré dans lequel broutent paisiblement des moutons. Ils ne se marchent pas les uns sur les autres, ils ont chacun de l'espace autour d'eux et avancent pas à pas chacun dans leur direction, tout en restant assez regroupés dans une même grande zone du pré. À votre approche, ils s'arrêtent de brouter, ils préfèrent s'écarter de vous, fuir ce danger potentiel inconnu.

Cela créé alors un mouvement de masse, qui rassemble le plus grand nombre de moutons.
Certains, curieux, vous regardent, ils ne partent pas tout de suite... Vous pourriez-même déceler en eux une envie de venir vous rencontrer, d'aller vers vous. Ils vous regardent, regardent le troupeau qui part au loin, ils vous regardent, regardent le troupeau...
Pensent-ils : “Qu'est-ce que les autres vont penser de moi ? Suis-je normal moi, de vouloir aller à leur rencontre ? Suis-je normal de ne pas vouloir faire comme tout le monde ?”
Ils vous regardent une dernière fois, et puis... ils repartent, préférant faire comme tout le monde... Comme si c'était “plus fort que lui”. Tout le monde dans le même sens, ensemble, au chaud, c'est plus prudent.

C'est ainsi que “la loi du plus grand nombre” fonctionne et permet aisément aux manipulateurs de manipuler les masses. Ils n'ont pas grand chose à faire. Un peu de grain à donner à manger, un chien pour faire peur derrière, et tout le troupeau va dans la même direction. Pas un seul ne change de comportement. Un homme devant, un chien derrière, et des centaines, des milliers de moutons suivent. Si sur un milliers, ne serait-ce que trois moutons décidaient de quitter le troupeau et partir en courant dans trois directions différentes, ni le berger, ni le chien, ne pourraient les en empêcher. Il est simple pour un mouton de prendre ainsi sa liberté... Mais non, il reste, emprisonné par son propre comportement.

Ce ne sont pas les dictateurs et autres gouvernements, qui sont certes des puissants manipulateurs, qui ont fabriqué une société où il y a si peu de liberté, où tout est contrôlé, où il n'est pas possible de choisir son chemin, depuis l'école obligatoire à trois ans... Tous dans le même pré, tous le même programme, pour programmer les séquences d'ADN avec le même programme : Produire, consommer, mourrir...
Non, ce sont les moutons qui n'ont fait aucun effort pour changer de comportement et sortir du troupeau.

“Suis-je normal de vouloir penser différemment ? Ne suis-je pas en train de devenir fou ? On va me prendre pour un fou...”... Le “fou” s'enferme alors lui-même dans sa propre prison, dans sa propre dictature. Alors que si tous les moutons décidaient d'aller chacun dans leur propre direction, les dictateurs et leurs agents ne pourraient jamais les en empêcher. Pourquoi ? Parce qu'ils sont bien trop nombreux ! Vous imaginez le troupeau entier qui s'échappe ? Que pourraient bien faire le berger et son chien ?

“Mais, c'est dangereux, eux, ils n'hésitent pas à tuer ! Ils ont des armes ! Ils sont méchants ! C'est facile à dire ça !”.
Oui, facile à dire, car en ne faisant rien, en restant dans la masse, les moutons se font tondre toute leur vie à leurs dépends, et à la fin ils meurent, s'ils ne finissent pas en méchoui à mi-chemin, prématurément. Alors mourrir à 80 ans ou prendre le risque de se libérer et de trouver, au bout de ce chemin, la vie éternelle, faites votre choix.
Chacun a le choix. Chacun a toujours eu le choix.

Nous récoltons chacun les conséquences de nos propres choix d'hier.
Chacun récolte ce qu'il a semé.

Un dernier mot sur la Loi du plus grand nombre.

Un jour un homme est arrivé dans un pré, avec plein de moutons, et quelques chacals qui leur disaient comment vivre bien. Ces derniers entouraient le champ pour s'en nourrir tout au long de leur vie. Les moutons pensaient être bien heureux et protégés ainsi par les chacals, qui sont si gentils de les protéger ainsi. Ils ne se rendaient pas compte que certains disparaissaient de temps en temps, n'ayant pas encore d'empathie ni d'intérêt pour leur prochain.
L'homme leur dit : “Vous n'allez pas dans la bonne direction en écoutant les chacals.”
Les chacals ont alors dit : “Menteur ! Tu es un menteur ! Ne l'écoutez pas ! Vous finirez en enfer ! C'est le diable en personne !”.
Que s'est-il passé ? L'homme a fini crucifié.
Qui l'a attrapé pour l'accrocher sur la croix ? Les chacals ? ...
Non. Point. Ce sont tous les moutons, qui ont organisé une grande procession, un grand chemin, qu'on appelle aujourd'hui un chemin de croix. Tous les moutons le long de ce chemin formant une longue haie d'honneur de chaque côté l'ont hué, hué, injurié, molesté, torturé, en lui posant cette lourde croix qu'il a dû monter lui-même en haut de cette colline mortuaire.

Les chacals ? Ils regardaient en riant les moutons. Ils n'ont pas bougé le moindre petit doigt. Un mouton avait plus de pouvoir que les autres alors, il a fait se poser des questions aux moutons. “Mais il n'a rien fait cet homme ? Que lui reprochez-vous ?”...
La masse n'a rien répondu, n'étant pas encore assez intelligente, n'étant pas encore en mesure de penser par elle-même... Le troupeau de moutons se sont regardés, perplexes, ce petit instant de bug... Un des moutons a alors ouvert la bouche en premier : “Crucifions-le !”, et, la Loi du plus grand nombre faisant Loi, tous les autres montons on repris en cœur : “Crucifions-le !”...
Le mouton qui avait le pouvoir, qui était plus intelligent alors qu'eux, puisque lui posait une question... leur a alors répondu : “Faites ce que vous voulez, moi, je m'en lave les mains.”

Regardez autour de vous. Qu'est-ce qui a changé aujourd'hui ? Est-ce que les humains depuis ce temps-là ont changé ? Ou est-ce que ceux qui ont la possibilité de faire changer les choses, après avoir été décriés par les chacals dans leur tours d'ivoires grâce à la télé, se font ensuite toujours houspiller en masse par les moutons, si bien que ceux qui ont la possibilité de faire changer les choses finissent par s'en laver les mains ?

Vous savez ce que se disent les chacals depuis ce temps-là ?
“On ne change pas une recette qui gagne !”

Vous voulez du changement ? C'est à vous de changer.

Regardez comment agissent les moutons contemporains.
Ils disent qu'ils en ont marre du système, qu'ils désirent autre chose. Ils font des manifestations, sous les fenêtres des chacals.
“Emmenez-nous dans une autre direction ! Sinon gare !”.
Les chacals font semblant d'avoir peur, et proposent alors... de nouvelles élections. Un président à droite, à gauche, au centre... Les moutons ne se rendent pas compte qu'ils sont toujours dans le même pré, qu'ils continuent de se faire tondre, et que certains disparaissent, de temps en temps...

Parmi eux, tous ne se font pas dévorer, non... Il y en a qui osent changer de chemin, ils trouvent la clef des champs, et découvrent alors la Liberté et un tout nouveau monde s'ouvre alors devant eux.

De temps en temps, l'Homme revient, il tente un petit : “N'écoutez pas les chacals, suivez une autre direction !”... Pensez-vous que les moutons l'écoutent aujourd'hui ?

Nous vous laissons réfléchir à cette question.

  • Un mouton : “Attends ! Attends !”
  • L'homme : “Oui, quoi ?”
  • “J'aimerais avoir la clef des champs, je veux sortir moi aussi !”
  • “Ah ? Oui, il n'y a pas de secret, il n'y en a jamais eu. La voilà. Ceux qui se libèrent de ce pré, eh bien ils passent par le même chemin que les moutons ont créé pour l'homme qu'ils ont molesté alors qu'il leur montrait le bon chemin.”
  • “Comment ça ?”
  • “L'Homme Libre s'est opposé au chacals. Il a osé ouvrir sa bouche pour parler aux moutons afin de leur expliquer qu'ils faisaient fausse-route, que les chacals se nourrissaient sur eux. Les chacals ont dit de lui aux moutons que c'était un vilain homme, puis ils ont détruit sa réputation avec des mensonges bâtis de toute pièces. Les moutons ont alors hué et harcelé l'Homme Libre, qui a alors parcouru seul un long chemin de croix. Il s'est fait crucifié, mais comme la peine de mort a été abolie, il a vécu le procès, la prison, la garde à vue, l'internement, ce ne sont pas les formes de crucifixions qui manquent aujourd'hui. L'Homme Libre a tenu, il a traversé ces épreuves et a enfin réussi à sortir du pré. Libre. Ressuscité. Il vit aujourd'hui éternellement.”
  • “Quoi ? Il a dû refaire le même chemin ? Ce sont les moutons qui ont créé cela pour eux-même ?”
  • “Oui, on récolte toujours ce que l'on sème... Vois-tu ?”
  • “Je vois, je comprends... Ouh la ! Ce n'est pas une vie facile ça... C'est trop terrible ! Qu'est-ce que je regrette ! Qu'est-ce que je regrette ! Si j'avais su !”
  • “Mais tu le savais, tu n'as pas écouté hier les paroles de l'Homme Libre ! Tu as préféré le molester !”
  • “Oooh ! Oui... Je comprends maintenant ! Reviens Homme Libre, reviens ! Je comprends pourquoi tu as divorcé ! Ma vie est trop terrible, reviens ! Je ne te molesterai plus, je t'écouterai ! Cette fois, c'est promis, reste... Je vais changer !”

    Mais l'Homme Libre ne croit pas aux promesses, il n'y a jamais cru. Il sait, lui, que les promesses n'engagent que ceux qui y croient.

  • “Tu veux changer ? Eh bien, c'est à toi de suivre ce chemin, celui que je viens de te décrire, celui que tu as créé pour toi...”
  • “Oulah... mais c'est trop difficile... Je préfère rester encore un peu dans mon pré, finalement on y mange bien, et puis j'ai de bons amis, je m'y amuse bien, et tous les chacals ne sont pas si terribles, il y en a même qui me font bien rire... Je verrai demain... Je verrai plus tard...”
  • “C'est ton choix, c'est ta vie. Vois-tu ? Tu as toujours eu le choix.”
  • “Ok ! Merci pour l'échange, c'était très riche ! À bientôt peut-être ! Je retourne dans mon pré, faire comme avant !”
  • “Tiens, c'est étrange...”
  • “Quoi donc ?”
  • “N'avais-tu pas dit que tu me promettais, cette fois, c'est promis, que tu allais changer ? Et vingt secondes après, tu retournes faire comme avant... Vois-tu ?”
  • ... Silence. Arrêt sur image... Plongé dans la perplexité.
  • ...

Et vous ? Allez-vous rester dans le pré ?

Le Bonheur est dans le pré

“Le Bonheur est dans le pré.
Cours y vite !
Cours y vite !
Le Bonheur est dans le pré.
Cours y vite !
...
Trop tard...
Il a filé !”

Paul Fort avait raison de le dire, un sage homme.

Alors oui, pour expérimenter ce qu'est le Bonheur, il est nécessaire pour les hommes d'expérimenter ce que n'est pas le Bonheur, autrement dit, l'inverse du Bonheur, soit le Malheur.

C'est ainsi que nous pouvons dire qu'il y a du divin en toute chose, même en les plus noires de la vie.

En 2D on va donc trouver des personnes qui expérimentent le bonheur béât, et qui dénient que le malheur existe, qui ne regarderont jamais de leur vie dans cette direction. Et d'autres, qui expérimenteront le malheur sans imaginer que le bonheur soit vivable sur cette planète, en disant que ce monde est bien injuste.

Le mal, le bien, ce sont des réalités pour les hommes à ce niveau-là.
Comment peuvent-ils arriver à considérer un jour que ce bien et ce mal n'existent pas ?
La réponse est simple : en évoluant, en acceptant de sortir de l'inertie, de se mettre en mouvement, et en affrontant les épreuves que leur présente la vie. Pas juste intellectuellement, mais dans le réel, l'éprouvé, dans le stress, dans le dépassement de soi, dans le malheur, dans le bonheur, dans l'angoisse, dans la paix, dans le chaud, dans le froid, dans l'âcre, le doux, le sucré, l'épicé, dans toutes les saveurs du monde !
Goûter à tout, être curieux, retrouver cette âme qu'ont les enfants, cette agilité, plutôt que de sombrer dans la facilité, dans le quotidien, dans le mécanique répétitif.

Non, l'homme n'est pas destiné à vivre tel un hamster dans sa roue, l'homme est Dieu qui doit faire le chemin de se rappeler qu'il l'est lui-même. Vous imaginez Dieu rester à tourner sans fin tel un hamster dans une petite roue à faire du sur place ?

Alors quand allez-vous, toutes les personnes qui se reconnaissent dans ces comportements, choisir de sortir de ce carcan, de cette 2D, ? Qui vous fait voir la Terre en 2D, la “Terre plate” - petit clin d'œil en passant aux “platistes” qui sont une excellente illustration de ces êtres qui voient encore le monde “à plat”, en “2D”, car ne pouvant observer à l'œil nu la courbure de la Terre... C'est mignon, tout plein, vu d'en haut... Dieu vous aime, et il rit, il aime rire. Il ne se moque jamais, quoique vous en pensez du rire l'autre sur vous-même. Oui, Dieu, le maître de l'harmonie des sphères, rit bien lorsqu'il voit ses jeunes enfants s'entêter à vouloir démontrer que la sphère est en fait un plan... Qu'un objet en 3D est en fait en 2D...

Car non, l'homme n'est pas en 2D, c'est juste une vue de l'esprit, un modèle, qui explique qu'il y a une petite flamme quelque part à allumer en l'homme, afin qu'il réalise qu'il n'est pas ce qu'il croit être, qu'il n'est pas coincé dans ses dogmes, dans cette vision binaire et plate, dans la dualité, dans le plus ou dans le moins, les extrêmes...

Mais qu'il est l'inverse. Il est un feu d'artifice de Lumière qui s'est éclaté dans toutes les directions de l'Univers, et qu'il a encore bien des mystères à découvrir, bien des choses à vivre, le Bonheur, l'Amour, la Paix, la Solidarité, le Respect, la Tempérance, la Puissance, la Confiance et la Volonté Inébranlable, l'Incorruptibilité, la Prescience, le Divin, la Création....

Quel chemin merveilleux s'ouvre alors devant lui, regardant la Vie dans cette direction !

Oui, il y a des êtres plus intelligents que ceux qui sont en 2D, mais ce n'est pas parce qu'ils ont été plus doués pour apprendre par cœur à l'école des connaissances livresques qu'ils ressortent à bon escient, ou pas.
Non ! C'est juste parce qu'ils sont plus évolués.

“Juste” ? Facile à dire... La vie est si injuste alors ! Moi je ne suis pas intelligent, je vois bien que je ne suis “qu'en 2D” après avoir lu tout cela ! Je me sens nul, minable !”

Minable ? Non ! Au contraire, si tu vois que tu es “en 2D”, c'est que tu commences à te voir toi-même, autrement dit que ta conscience est en train de s'éveiller, car c'est un observateur ta conscience ! Réjouis-en toi ! Fini le temps de la marionnette manipulable, du petit Pinocchio. C'est l'heure de vivre pleinement, en conscience, chaque pas de ta vie ! Sortir du troupeau des moutons qui font tous la même chose, enfin presque, il y a ceux qui voient le monde en noir, et les autres en blanc, et ceux qui basculent de l'un à l'autre... Sortir de cette binarité, découvrir, tel un grand voyageur, tel le premier marin qui part au large, dans l'infiniment grand de la mer bleue, en se demandant si un jour il trouvera une île, une nouvelle Terre quelque part.

La “Nouvelle Terre”, vous pensiez que c'était un nouvel endroit géographique ?
Mais non, elle est là, sous vos pieds, c'est votre belle planète Terre !
Ne cherchez pas à aller sur Mars, ni sur la Lune, avec une fusée, quelle idée !
La Terre, c'est le Logos de l'Humanité, c'est vous-même.
Imaginez qu'une seule brebis, qu'un seul terrien, se retrouve sur Mars... C'est comme si vous vous coupiez un doigt. Allez vous vous couper un doigt en disant “je n'en ai pas besoin !” ?

Non... Bien évidemment !
Eh bien il y a d'autres évidences à découvrir devant vous, juste sous votre nez.
Il vous suffit, oui, suffit. Il vous suffit d'ouvrir un œil, et pas n'importe quel œil. Pas le droit, ni le gauche... Non... Celui du milieu, celui qui est au centre, à la position d'équilibre... L'œil de votre propre conscience, qui, si elle dort, n'a qu'une seule envie, c'est de se réveiller, de se révéler, de voir le monde par vos propres yeux... Lui prêterez-vous alors ?

Le cas idéal ?

Face à une telle modélisation, de 1D à 7D... “le cas idéal” c'est “bien entendu” le plus avancé, vu depuis le prisme de la culture actuelle de l'humanité. Culte de la personnalité, compétition, toujours plus grand, toujours plus haut, dépassement de soi, etc. etc.

Le cas idéal est donc : “le plus grand”, “le plus avancé”, “le plus évolué”...

Donc “le cas idéal”, c'est “la 7D”

(jusqu'à ce que l'on entende parler de 8D ou plus, mais pour en parler il faudrait probablement plus de brins d'ADN, le corps humain a ses limites, même pour Dieu qui s'y révèle lui-même, dans un corps humain il a les mêmes limites que les autres. Troublant, n'est-ce pas ?).

L'expérience humaine se vit dans un corps de chair avec une personnalité. Ces personnalités qui nous permettent de rire ensemble et de partager une bonne table, ces personnalités ont un égo, qu'il soit “bien négatif” encore, ou “bien positif” et bien sage, un de ces grands êtres, ces grands initiés...
Et c'est bien naturel, l'égo aimerait bien se dire que, ça y est, j'y suis, enfin, je suis “en 7D”... et “les plus jeunes” ne se diront pas “j'aimerais y être”, mais “j'y suis déjà !”...

Prenons un exemple concret :
Faisons une analogie, un être en 2D ressemblera parfois à un enfant de 5 ans très fier qui, entendant le mot “aigle” dans une conversation, dira à tout le monde : “L'aigle royal c'est un rapace !”. Car il l'a appris récemment. Pensant peut-être que les autres ne le savent pas et qu'il est le seul dépositaire de cette information cruciale et indispensable à transmettre. Ce qui part d'une bonne intention : celle d'instruire son prochain.
Or il se trouve qu'autour de lui, tout le monde le sait déjà. Cet enfant n'a pas encore le discernement, la capacité mentale suffisante, pour se dire que lui a 5 ans, que les autres autour de lui sont des adultes, et qu'il est entouré, de surcroît, de passionnés d'ornithologie, et que donc tout le monde a déjà cette information. Si on lui explique tout cela, il pourrait dire alors : “Moi aussi, je suis un grand ornithologue !”.
Les adultes le regarderont avec amour et un grand sourire, sans le blesser. Ils ne le rabaisseront pas en lui disant que tout le monde le sait déjà. Ils savent que son comportement changera en grandissant.
Si des adultes le flattent en disant : “Ouiii ! Tu es un grand ornithologue ! Bravooo !”... eh bien ils ne feront que renforcer son orgueil.
Il serait plus juste de lui dire simplement la vérité : “Tu t'intéresses à l'ornithologie, il te reste encore beaucoup de choses à apprendre avant de devenir un grand ornithologue. Avec ton sens de l'observation et ta bonne mémoire, tu as tout le nécessaire pour aller dans cette direction.”

Certains ne changent pas de comportement en grandissant, en toute logique puisque personne ne les a accompagnés pour améliorer leur geste, ni pour leur expliquer ce qu'est, en vérité, l'intelligence, puisque beaucoup seraient bien en mal de le faire, ne l'étant pas encore, mélangeant donc intellect, instruction et intelligence.

Les personnes en 2D, n'étant pas dénuées d'intellect, face à cet essai sur les différentes agilité de conscience, diront souvent : “Je suis le cas idéal” - celui présenté idéalement. Donc souvent, le dernier étage. Ce qui est le cas de notre document qui va jusqu'en 7D.

“Ouah ! Encore mieux que 5D !”

Beaucoup pourraient se dire alors spontanément, avant même la fin de la lecture de ce document : “Je suis en 7D.” (et même le dire autour d'eux, et leur dire aussi “Vous êtes en 7D, tout le monde est en 7D ! C'est la fête !”.)

Comme l'enfant de 5 ans dira : “Moi, je suis un grand !”, bien que celui-ci sait qu'il doit encore physiquement grandir, car il en existe des plus hauts que lui, dans son esprit, il pourrait rester à ce stade d'un jeune enfant bien ignorant et orgueilleux : “Je suis grand, je suis grand, je suis grand !”. Et certains parents de lui dire alors fièrement : “Ouiii ! Tu es le plus grand ! Bravo !”... De quoi en faire des mégalomanes lorsqu'ils seront adultes. Chaque geste compte. Ces gestes-là alimentent la virtualité. “Tu n'es pas ce que tu es.”.
Fractale contradictoire, chemin de perdition.

Nous vous rappelons ici en passant que la fractale la plus puissante pour avancer c'est : “Je suis ce que je suis.” Donc si vous dites à quelqu'un quelque chose qu'il n'est pas, vous lui compliquez grandement le chemin.

Tout le monde en conviendra, cet enfant de 5 ans, de la classe maternelle, ne va pas directement aller en classe préparatoire scientifique. Il n'en a bien entendu pas le niveau, il ne comprendrait strictement rien. Donc il n'est pas l'heure de dire à cet enfant : “Tu es un grand mathématicien !”, alors qu'il n'a pas encore commencé le chemin de le devenir, et si cela se trouve, il n'aime pas les mathématiques, son chemin de vie n'est pas dans cette direction. Ce serait donc lui compliquer la vie de lui imposer le projet, de le “pousser” dans cette direction.

Eh bien c'est pareil en spiritualité, une personne qui a une agilité en 2D n'aura pas le même chemin pour acquérir l'agilité en 3D. Et quelqu'un en 5D n'aura pas les mêmes épreuves pour découvrir la 6D.

Donc se dire “Je suis en 5D”, alors qu'on n'en est pas encore là, ne permet pas de faire le chemin correctement.

En 2D, ce sont des épreuves qui sont concrètes qui lui permettront d'avancer. C'est avec une attitude de disciple que l'on se positionne sur le chemin, et lorsqu'une épreuve se dessine devant soi - dans la vie quotidienne - on y va... La plupart des êtres en 2D ne s'en préoccupent pas, ce n'est pas leur affaire, ni leur heure de le faire. Alors, comme pour les mathématiques de l'exemple ci-dessus, on ne le pousse pas à faire le chemin spirituel.
En 5D, les épreuves sont plus difficiles, nécessitant d'être à l'aise avec les notions abstraites, globales, locales, d'avoir déjà un bon discernement, de savoir se fier à son intuition, déjà bien développée, une force mentale bien ancrée pour pouvoir affronter ses peurs les plus profondes, jusqu'aux racines les plus profondes du mal...

Les épreuves de vie qui se présentent à ce niveau-là, ceux en 2D ou 3D les fuiraient en courant le plus loin possible pour ne jamais revenir, ou se trouveraient tellement misérables d'échouer qu'ils dépériraient dans les limbes de la honte et de l'oubli. C'est comme s'ils montaient sur une scène d'un concert avec le meilleur guitariste du monde, il vient de finir son morceau le plus technique, en grand virtuose, applaudi par toute la foule venue le voir, et eux jouent ensuite maladroitement un morceau à 5 notes, appris lors de leur première année de cours... Comment vous sentiriez-vous ?

Le Chemin n'est pas une affaire de compétition, encore moins une course.

Chacun a le même potentiel divin en lui, ce minuscule atome de conscience contient toute la puissance divine. Qu'il dorme encore en 1D ou qu'il soit très éveillé en 7D. En 1D c'est une toute petite graine, qui vient juste d'être soufflée par le vent sans savoir où elle va atterrir, en 7D c'est un arbre magnifique, qui n'a pas oublié qu'il était une petite graine, fut un temps lointain. Sous forme humaine, que ce soit une petite graine qui vient d'être posée sur la terre pour s'y enraciner, ou un arbre-maître qui domine toute la forêt pour capter de la Lumière Céleste, pour la faire descendre par son corps, jusqu'au plus profondes rivières souterraines dans les grottes les plus obscures de la Terre, la vie est une expérience fabuleuse !

Le Chemin pour chacun c'est d'actualiser en soi ce potentiel, pas à pas, à son rythme, en allant toujours de l'avant. Il suffit pour cela d'avoir de la bonne volonté, du courage, de la persévérance, l'envie de s'y mettre, et de se mettre en mouvement.

Donc pour chacun, ce “cas idéal” c'est soi-même !

Et “le” cas idéal, celui qui est au bout du Chemin, si vous croisez quelqu'un qui y est arrivé, qui est “arrivé en 5D”, voire “en 6D”, voire “en 7D”, eh bien, vous en aurez bien de la chance, car ces êtres-là sont au Service de ceux qui ont le désir ferme d'avancer. Alors écoutez-le, posez-lui des questions, regardez-le, c'est un exemple à suivre pour le devenir vous-même. Si vous savez voir un tel être, alors c'est que vous êtes prêt, c'est que vous êtes en Chemin, car, tous les initiés et les maîtres le savent bien : c'est lorsque le disciple est prêt, que le maître apparaît.

2D Comportements en 3D

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