Conférence 4

Pastor

Conférence de Pastor - 4

Question 1

Il nous a été dit que nous pourrions travailler en petits groupes, ou groupes plus importants, et voilà, la question globale est :

Le groupe que nous sommes ce soir, disposé à vouloir aider, dans ce sens, que pouvons-nous faire, comment devrions-nous nous organiser ?
C'est la première question.

Réponse de Pastor

Avant tout, il faut savoir, mais avant de parler, je voudrais vous saluer tous.

Avant tout, donc, il faut savoir ce que veut dire guérir. Que veut dire guérir ?

L'humanité a des maux. Guérir, c'est justement soigner les maux de l'humanité, mais que sont les maux de l'humanité ? Et si on répond à la question : "que sont les maux de l'humanité ?", alors, on répond à la question et à l'énigme :

Qu'est l'Humanité ?

Parce que selon ce que tu es, les maux sont équivalents.

Si tu es, par exemple, de l'électricité, la seule maladie que tu puisses avoir, c'est un court circuit. Si tu es, par exemple, de la terre, la seule maladie que tu puisses avoir, c'est l'inondation ou la sécheresse. Si tu es un nuage, la seule maladie que tu puisses avoir, c'est de disparaître et de ne jamais renaître.

Donc, ne vous éloignez jamais, tout en essayant de porter aide dans la chair ou dans l'esprit ou dans l'âme ou dans tout ce que vous voudrez, quelle que soit votre motivation, lorsque vous voulez porter aide et soin à quelqu'un, ne vous éloignez jamais de la pierre primordiale : la connaissance de l'autre et la connaissance de vous-même, la connaissance exacte de votre situation.

Ce chapitre-là, je ne voudrais pas le développer grandement, mais il faut toutefois que j'y aille assez en profondeur. Cela prendra un certain temps.

Pourquoi on ne peut pas dissocier la connaissance de l'acte de guérison ?

Parce que si on dissocie la connaissance de l'autre - c'est-à-dire de ce qu'il est dans sa nature, de ce que sont ses enveloppes, de ce qu'est l'évolution, où il en est dans son évolution, ce qu'est la Terre, à quel niveau d'évolution est la Terre - Si on dissocie cette connaissance de l'acte de guérir, alors l'acte de guérir n'est pas un acte de guérison.

Il est l'acte d'ignorance qui essaye, par une certaine exaltation d'émotivité, à porter secours à un autre, qui est encore plus aveugle.

Donc, le seul qui puisse mener un aveugle, comme il a été dit, hors des ténèbres, ce n'est pas celui qui est aveugle lui-même, aussi bien intentionné soit-il.

Celui qui pourra aider, c'est celui qui a, ou une bougie, ou une lanterne, ou un phare, ou qui est la Lumière lui-même.

C'est pour ça que j'ai dit que, quel que soit l'œuvre entreprise, il faut toujours faire l'œuvre en connexion avec, ou la hiérarchie, ou le maître que vous aimez et auquel vous vous dévouez.

Parce que si, au bout de votre entreprise, il n'y a pas une source de lumière, une source d'énergie, alors vous ne ferez rien qui puisse être, justement, d'un bénéfice pour quelqu'un, ou même pour vous-même. Et selon votre état, vous deviendrez désespéré parce qu'il n'y aura pas de fruits.

Pourquoi il n'y aura-t-il pas de fruits à cet arbre que vous essayez de faire pousser ? Parce qu'il n'y aura pas eu d'eau. Quelle est la seule eau du ciel ? La Lumière, justement, la Bénédiction, l'Énergie, tout ce que vous voudrez, le Feu Sacré, ..., tout ce que vous voudrez. Qu'importe l'image, qu'importe les mots, qu'importe le principe même ! Ce qu'il faut, c'est donner la main au plus grand.

Et non pas parce que le petit ne peut rien faire et que seul le grand peut faire. Non. C'est tout simplement un problème énergétique.

Cela n'a rien à voir avec le fait que le petit est inférieur et que le grand soit supérieur et qu'il faut "que le petit marche aux bottes du plus grand, et se tienne bien serré, surtout qu'il ne bronche pas, qu'il fasse par A plus B, égal C, et que, surtout, il ne dédit pas". Ce n'est pas cela, ce n'est pas de l'esclavage qu'on vous demande.

Ce qu'on vous demande, c'est pendant un temps encore, c'est-à-dire pendant un moment de la vie de la planète, encore, de nous donner la main comme vous l'avez fait depuis des milliers d'années. Pourquoi ?

Pourquoi ?
C'est tout simple, c'est presque de la mécanique, je dirais, sauf que nous, nous l'appelons : un phénomène vibratoire.

Parce que vous n'avez pas encore la potentialité énergétique d'effectuer par vous-même toutes les matérialisations, toutes les concrétisations, tous les miracles qui vous ont été promis et que vous possédez à l'état potentiel en vous-même.

Pourquoi ces choses-là ne peuvent pas être manifestées ? Même si votre émotion est exaltée, même si votre foi est exaltée pour porter bonheur à l'autre, pour sauver le monde, même si vous deviez vous-même encore une fois monter sur la croix, comme j'entends dans la pensée de certains. C'est parce que même si votre sacrifice, si votre cœur vous poussait à cela, cela ne servirait à rien.

Sinon, on aurait eu beaucoup de prophètes depuis que les temps sont temps et qu'ils sont nés. Et pourtant, il n'y en a toujours que peu quand on fait le compte.

C'est parce que donc, il y a un problème vibratoire, un problème de circuit énergétique, un problème de préparation. Cette préparation s'acquiert donc comment et par quel système, par quelle ascèse presque ?

Cette ascèse-là, elle n'est pas du monde physique, elle est du monde de l'esprit. Parce que si l'esprit déjà, lui, devient, alors sa projection dans le monde qu'est le corps, devient aussi.

C'est pour cela que j'ai toujours essayé, depuis que je vous connais tous, de faire réveiller, dans votre esprit, la flamme et pas simplement dans ce qui vous sert d'intellect et qui appartient à votre corps.

Parce que l'intellect appartient au corps.

La pensée est quelque chose qui est physique, pratiquement dans ses lois. Et dans ses fonctions, elle est physique, elle peut être comparée à un doigt qui s'articule. Ce sont des données qu'on y met, les souvenirs, les appréhensions, les peurs ou les choses que l'on a apprises. Ce sont des données qui s'articulent dans une mémoire presque électronique.

Donc il faut faire la différence, naturellement, toujours entre l'intérieur et l'extérieur. Et je reviens à mon discours initial.

Que veut dire guérir ?

Vous venez tous ce soir et vous me dites :
"Grand frère, on a bien réfléchi et surtout on est tout content.
On vient te proposer nos mains pour que tu guérisses.
Tu te rends compte ?
Tu n'as qu'à venir, tu n'as qu'à descendre.
Tu mets tes mains dans nos mains comme tu les mettrais dans des gants.
Tu n'as qu'à toucher les malades, tu n'as qu'à toucher les pauvres, tu n'as qu'à toucher les malheureux.
Et tout le monde deviendra content et tout le monde deviendra gentil."

Naturellement, ce n'est pas exactement ce que vous avez pensé, mais dans vos espoirs, c'est l'image qui a jailli, parce que c'est votre côté émotionnel qui a été suscité.

Lorsque vous voudrez guérir, la première des choses qu'il vous faudra avoir, c'est justement tout le contraire, une forme de dureté.

Pourquoi ?

Pour savoir accepter que l'autre doit souffrir s'il ne peut pas ou s'il ne doit pas guérir.

Alors, est-ce avec le cœur exalté que vous me présentez ce soir que vous pourrez endurer cette loi ? Non.

Vous m'accuserez-moi.
Vous me direz :
"Mais tu n'as pas guéri ce soir, regarde comme cette personne souffre ! Mais tu n'as pas guéri hier non plus celui-là, et il en est mort ! Et rappelle-toi sa mort comme elle était douloureuse ! Et celui-là tu n'as rien fait, tu n'as pas dit un mot pour le soulager, alors qu'il n'attendait qu'un mot de toi pour venir dans tes bras ! "

Vous me direz ces choses-là, si je ne vous apprends pas d'abord à vivre comme les maîtres vivent, et comme les maîtres guérissent.

Parce que nous sommes là-haut, mais croyez-vous que nous sommes insensibles à vos souffrances ?

On vous voit mourir, on vous voit pleurer, certains corps on les voit pourrir alors que l'esprit est encore à l'intérieur. Croyez-vous que cela nous plaise ? Croyez-vous que cela nous fasse une quelconque réjouissance pour laisser les choses aller ainsi ?

Non, cela ne nous fait aucun plaisir, et pourtant la chose continue depuis des milliers d'années et cela durera encore. Pourquoi ?

Parce qu'avant d'être un cœur plein de compassion, nous sommes La Loi. Et qu'avant d'être un cœur plein d'émotion, plein d'amour émotif, plein d'humanité, nous sommes La Vérité.

L'humain est un être merveilleux, mais il a aussi quelque chose qui fait de lui, je dirais presque, un objet difficile à manipuler. C'est qu'il a justement de l'humanité.

Lorsque l'on met le poids de son humanité face au poids de la Vérité, alors la Vérité, qui elle est toute Lumière, toute légèreté, ne peut pas justement contrecarrer le poids de l'humanité de l'homme, qui justement est émotion, peur, crainte, douleur, ignorance.

Il faut que l'homme devienne aussi léger que la Lumière.

Alors la maladie, que vient-elle faire là ?

Eh bien justement, la maladie, pour beaucoup, pour beaucoup, je vous le dis, c'est justement ces scories que la Vérité vient enlever autour de sa propre enveloppe, pour redevenir ce qu'elle est en vérité.

Certes, toutes les maladies n'ont pas cette origine. Cela, je le reconnais, mais il ne faut pas oublier que dans la masse humaine, maladie veut dire aussi ignorance, veut dire aussi karma, veut dire aussi dette, paiement donc.

Je ne veux pas dire que le karma ne doit donc pas être enlevé, ni soulagé, ni écourté. Les maîtres sont là pour cela justement, pour que le karma devienne quelque chose qui serve, sans que ce soit une épreuve dure à supporter, mais qu'elle serve comme un éclair de prise de conscience dans l'âme, dans l'esprit de l'individu. Les maîtres sont là pour ça, les guides sont là pour ça, la Lumière est là pour ça, Dieu est là pour ça, et ceux qui le servent aussi.

Mais il ne faut jamais oublier que la Vérité passe d'abord.

Il est venu, et qu'a-t-il fait ? Il a guéri, oui, mais a-t-il guéri sans arrêt comme son pouvoir lui permettait ? A-t-il guéri tous les lépreux ? A-t-il guéri tous les aveugles ? A-t-il ressuscité tous les morts ? Et Dieu sait s'il y en avait à cette époque !

Non. Mais il s'est servi de cela pour montrer ce qu'il y avait encore de plus précieux que la guérison et que la vie sur la Terre : la Vérité et la Réalité de l'homme dans son essence.

Il ne faut pas oublier les témoignages qui ont été donnés, et vous instruire toujours à leur source.

Guérir, comme je vous ai entendu le dire, c'est naturellement très bien, c'est naturellement très beau, c'est naturellement très bon de votre part. Et pour nous, c'est aussi une bonne chose de pouvoir l'exercer par vous.

Mais nous ne voulons pas que notre lumière, nous ne voulons pas que notre voix, que notre pouvoir, que notre énergie soit dénaturée par votre humanité, celle qui est en vous, celle qui vous constitue.

Si un jour je ne lève pas la main sur celui qui vient rampant et qui est en train de mourir, il ne faut pas me demander pourquoi. Il ne faut pas me le reprocher. Il ne faut pas même se demander ce qui se passe si le phénomène n'arrive pas.

Vous pourrez naturellement ensuite me demander quel était le cas de cet individu pour qu'il puisse être dans cet état-là et qu'il ne mérite pas que j'intervienne ou que nous intervenions.

Mais il ne faut pas me demander les choses face à lui. Attention ! Parce que lui doit rester conscient de son problème et le vivre comme s'il n'avait jamais rencontré quelqu'un pouvant l'en libérer.

Il ne doit pas prendre rage après l'éventuelle manne, il doit continuer à supporter.

Parce que alors, me direz-vous, et certains le pensent, mais alors, si c'est une âme christique qui nous parle, comment pouvons-nous envisager que le faible venant à cette âme christique, que le malheureux venant à cette âme christique ne puisse pas trouver justement dans cette âme christique de quoi être soulagé ?

"C'est une âme, me répète-t-on, c'est une âme, Seigneur, pourquoi ? Et c'est ton enfant, pourquoi ne la soulagerais-tu pas ? "

Alors là vient encore et toujours et déjà le premier dilemme. Celui qui va agir, ce n'est pas une énergie tirée par la volonté de l'homme, si vous voulez faire cela vous n'avez pas besoin de moi et ne m'appelez pas. L'homme peut créer des cours de guérison, l'homme peut créer des séances de guérison, comme il peut créer bien d'autres choses puisqu'il a des formules, puisqu'il a des livres et qu'il a sa volonté et la puissance de sa volonté. Alors avec ce matériel il peut faire ce qu'il veut, il peut faire ce qu'il veut pour aller tirer de la substance cosmique, pour la rendre manifestée et lui donner l'expression et lui donner le travail que lui l'homme désire que cette substance accomplisse.

Mais si vous voulez travailler avec moi, moi je ne suis pas une substance, on ne presse pas comme le pis une vache en attendant que tous les pots-à-lait soient remplis, non.

J'ai des Lois, j'ai la Lumière à respecter, j'ai aussi la Vérité à faire jaillir.

Moi, après tout, mon travail, comme je l'ai déjà dit, on voulait que j'écrive un livre mais je ne suis pas un écrivain, on veut que je guérisse mais je ne suis pas un guérisseur, je suis un porteur de flamme. Je suis un porteur de flamme. Alors si vous avez compris ma nature, vous comprendrez qu'il faudra donc faire avec ma nature, avec notre nature puisque je ne suis pas seul.

Donc n'attendez pas que je sois comme cet interrupteur qu'on allume et qui fait descendre la Lumière sur tous les malades de la Terre ou sur tous ceux que vous avez rencontrés. Non.

Vous allez, en travaillant avec moi, travailler avec la Loi, travailler avec la Vérité et les exigences de la Vérité.

Alors forcément, cela demande une toute autre structure et cela demande une toute autre organisation que celle que justement un classique groupe de guérison pourrait échafauder.

Pourquoi ?

Parce que ce n'est pas un groupe de guérison que vous allez monter, ce n'est pas un groupe de sauvetage des pauvres bras cassés ou des pauvres âmes en perdition. Non.

Vous n'allez pas faire un groupe comme cela. Vous allez être comme nous sommes. Vous allez être comme Celui qui est descendu était.

Souvenez-vous de Lui et vous me comprendrez, non pas que je suis son égal, mais parce que je dois obéir à ce qu'il a fait.

Parce que ce qu'il a fait, c'était le plus grand, et que si je ne respecte pas et que si je ne fais pas à l'image de ce qui a été fait de plus grand par un des plus grands, alors je ne ferai rien.

Alors vous aussi faites pareil.

Est-il venu en grand guérisseur du monde ? Non.
Il est venu en Rédempteur du monde.
Est-il venu en grand guérisseur du monde ? Non.

Il a dit : "Je Suis la Lumière du monde, Je Suis le Chemin. Croyez en moi, suivez-moi et vous irez au Père par-devers moi."

Donc ce qu'il faut, c'est ne pas dépenser de l'énergie à essayer de construire quelque chose pour guérir. Non. Jésus lui-même ne l'a pas fait.

A-t-il décidé de grandes universités ? A-t-il donné à ses apôtres le pouvoir d'ériger ces universités afin que ces universités aient le seul rôle de guérir l'humanité ? Pourtant à cette époque, les maladies étaient encore bien plus terribles, bien plus nombreuses et la souffrance encore bien plus atroce. Et il était un des plus grands incarnés à cette époque. Mais qu'a-t-il donné ?

La Loi, l'Amour et le Chemin.

Il a donné ces trois choses parce qu'elles sont les trois pierres fondamentales de l'évolution de l'homme et justement du Chemin vers la parfaite santé.

Donc je ne vais pas faire autre chose que ce qu'il a déjà fait, parce que ce qu'il a fait était parfait. Alors je ne vais pas inventer un autre visage à la perfection. N'attendez pas cela de moi. Et moi, qui attends beaucoup de vous, je ne vais pas vous faire marcher sur ce chemin d'erreur.

Non. Je ne vous ferai jamais faire un seul faux pas. Jamais ! Et si quelquefois les décisions prises ou l'enseignement donné parait un peu dur ou un peu froid, c'est parce que c'est avant tout la Loi et c'est avant tout la Vérité et ce n'est pas l'humanité qui me guide.

Pour en revenir à la structure même du groupe de guérison, il ne faut pas songer à faire un groupe. Non.

Songez avant tout à être et à faire un groupe de porteurs de flammes, comme nous.

Songez d'abord et plutôt à sensibiliser les gens à, ou soit écouter nos messages, si vous le désirez, ou à écouter ce que vous aurez à transmettre du message.

C'est-à-dire que je ne veux pas exactement que ce soit ma voix qui soit entendue et mes mots. Si vous vous absorbez ces mots et que vous sachiez les redire pour donner votre propre essence de l'enseignement transmis, cela sera aussi bien. Vous n'êtes pas obligé d'être tous inactifs et de mettre en marche vos appareils pour que seule ma voix aille percuter les hommes.

Ces mots-là, vous pouvez les faire vôtres et dire qu'ils sont vôtres, parce qu'ils sont vôtres, puisque je vous les donne, ils sont à vous.

Ils sont votre bâton de pèlerin et votre lanterne et votre cape. C'est tout ce que vous avez. Alors vous avez à le donner et vous n'avez qu'à parler pour cela.

Et quand dans la foule... parce qu'il ne faut pas ouvrir d'un seul coup, et je vais vous expliquer pourquoi.

Vous ne pouvez pas bâtir "la salle de la guérison", mettre en gros : "Guérison au nom du Christ et de tous les apôtres", par exemple, pour rire un petit peu ce soir dans cette affaire trop sérieuse. Vous ne pouvez pas marquer cela et puis, comme font tous les docteurs qui ont mis leur petite affiche, leur petite plaque médicale et attendent que le premier client arrive, puis le second, puis le troisième et ainsi ça gonfle, ça gonfle, ça gonfle, ça gonfle !

Vous ne pouvez pas faire cela parce que le monde à tant de problèmes, qu'il vous faudrait alors bâtir non pas une seule salle de guérison mais des milliers et des millions. Et que se passera-t-il ?

Vous allez en guérir d'autres, mais certains ne seront pas guéris et pourtant ils seront passés près de vous, qui avez plus que la guérison à leur donner.

C'est-à-dire que vous auriez pu leur donner plus que l'espoir d'être guéris, puisque pas tous ne peuvent être guéris. Vous ne leur avez pas donné la Lumière.

Donc ce qu'il faut mettre comme pierre de base ce n'est pas la guérison, le groupe de guérison, ce qu'il faut mettre comme pierre de base, d'action, c'est : Porteur de Flamme.

Les apôtres des temps nouveaux, c'est cela que je vous propose et n'ayez pas peur.

Alors certains se disent : "Mais moi je ne saurais jamais parler mais moi je ne suis pas assez grande pour dire cela ! Et je n'ai pas tout compris encore et si on pose des énigmes je ne saurais pas répondre !"

Alors là je te dis : "arrête, arrête, ne dis plus cela, ne pense plus cela."

Parce que si tu fais ces choses là, a-t-Il dit : "Oh non !" ?
Non.

Alors l'Esprit même qui les a fait à travers Lui, les feront aussi, ces choses-là, à travers vous. Il faut avoir la Foi.

Vous ne pouvez pas vous, c'est certain, du jour au lendemain vous déclarer apôtre de la hiérarchie. C'est certain, vous allez à un moment donné vous sentir petit, vous sentir trop ignorant. Et alors, que va-t-il se passer ? Alors vous ne direz rien, alors que le monde est en train de mourir parce qu'il ne sait rien ? Non ce n'est pas comme cela qu'il faut faire, il ne faut pas avoir peur.

La peur est un grand obstacle, il ne faut pas avoir peur.

Vous êtes des gens de foi, vous êtes en plus des gens d'amour, vous voulez aider, vous voulez sauver. Vous croyez dans les maîtres, vous croyez en Christ, vous croyez dans la Puissance Cosmique. Vous avez déjà quelques connaissances. Que vous faut-il de plus pour vous mettre au travail ?

Celui qui commence à faire quoi que ce soit est-il un spécialiste dès le début ? Non. Le fait qu'il devienne un virtuose, ce fait là ne s'accomplit que parce qu'il exerce la chose.

Aujourd'hui vous n'êtes pas apôtres, demain vous ne le serez pas non plus, mais après demain vous le serez. Parce que ce qui compte c'est que demain vous commenciez, ce qui compte c'est que demain vous commencez à faire couler l'eau du ciel à travers vous.

La rivière a-t-elle creusé son lit en un seul passage ? Et le fleuve, lui aussi, a-t-il creusé son lit en un seul passage ? Non. Il a fallu plusieurs passages, des dizaines de passages, des centaines de passages, et la rivière est née et les poissons ont commencé à être retenus dans son ventre, pour nourrir les hommes qui avaient bâti village autour de cette retenue d'eau. Regardez un peu ce que cela peut donner.

Vous vous entraînez et en même temps que vous vous entraînez vous devenez la nourriture des affamés. Et en même temps que vous êtes la nourriture des affamés, vous êtes reconnus de votre Père et vous êtes bénis par lui, donc nourris par lui.

C'est certain que du jour au lendemain, je ne peux pas vous demander de faire comme ceux qui ont déjà commencé depuis longtemps. D'aller louer des salles et de répandre notre enseignement, notre parole. D'aller dans la rue et puis de planter un drapeau sur le trottoir et de dire :
"Au nom du Christ, rependez-vous !
Au nom des maîtres, venez à la hiérarchie !
Au nom de la nouvelle ère, devenez lumineux !"

Non, vous ne pouvez pas, je le sais, et puis ce n'est toute façon pas ce qu'il faut faire.

Mais si déjà vous-même, vous développez la responsabilité, que vous êtes le lit de cette rivière céleste, de cet esprit divin, de l'esprit des maîtres, de l'esprit de la hiérarchie. Alors demain, vous commencerez, parce que cela aura déjà porté des fruits, vous commencerez à parler à une personne, et après demain à deux personnes, et encore le lendemain à trois personnes.

Et, au bout de quelques temps, vous aurez foule à votre porte, parce que les gens qui ont faim savent où il y a du pain, ils ne sont pas bêtes.

Alors naturellement, il y a le difficile, ça je vous le dis en passant pour sourire un peu. Il y en a qui veulent le pain blanc, il y en a qui veulent le pain de seigle, il y en a qui veulent le pain complet. Alors il leur faut, ou les écoles ésotériques, ou bien des choses parapsychologiques, ou alors carrément religieux, tout ça, après c'est du détail, ne vous en occupez pas.

L'important, c'est que vous ayez été cette nourriture, cette première nourriture. Ne vous occupez pas des détails, votre Père s'en occupe pour vous, et les maîtres aussi.

Et ceux qui finissent par réclamer trop de détails, de toute façon on leur apprend comment il n'y a que de l'informe, et qu'ils aillent chercher dans l'informe le petit détail qui leur convient si bien. Et ils sortent des temples, de quoi s'étonner, non ?

Bon, j'arrête de sourire pour ce soir. Je reviens à ce que j'attends de vous.

Tout d'abord, il faut que vous travailliez ensemble, c'est-à-dire que vous appreniez, avant que justement cette masse ne vienne vers vous pour toutes les réparations qu'ils vont vous demander d'effectuer sur eux, il faut que vous appreniez à vous connaître, mais pas à vous connaître en tant qu'amis, à vous connaître en tant que frères.

Le premier devoir, la première chose qui doit être effectuée lorsque l'on veut travailler avec nous, c'est de composer une fraternité. L'amitié ne tient pas dans ces choses-là, parce que, un jour tu me plais, se dit l'un, un jour tu ne me plais pas, se dit l'autre. Alors ça ne va pas !

Voyez-vous notre temple, sans cesse ébranlé par le va-et-vient de vos humeurs, de vos appréciations, qui un jour sont bonnes, le lendemain mauvaises. Donc il faut une autre fondation à ce temple, et une fondation solide parce qu'elle sera neutre, il faut la fraternité.

La fraternité ne s'occupe pas de savoir si tu me plais, je te plais, je t'aime bien, tu m'aimes bien, olé ! Non.

Les choses ne doivent pas être vécues, à la base, comme un rassemblement amical. Puisque vous voulez que j'en parle, je vous en parle.

Rien de bien et de durable et de fonctionnel ne peut être créé si la base humaine que constitue justement l'équipe de travail se réunit soit sur un grand coup d'espoir, nous allons faire des merveilles, soit sur l'amitié. Parce que les hommes changent, un jour ils s'aiment, un jour ils ne s'aiment plus, un jour ils sont d'accord, un jour ils ne sont plus d'accord, un jour ils croient, un jour ils ne croient plus.

Donc il faut, dans votre esprit, échafauder les choses autrement, sur du ciment.

La fraternité. Je veux vous apprendre à devenir universel, parce qu'à moins que entre vous, vous tous, vous n'ayez des relations universelles, vous ne pourrez pas faire écluse à l'universel.

Si vous voulez faire de la guérison, moi je ne vous en empêche pas, comme des milliers déjà en font. Je ne vous en empêche pas du tout, la guérison peut se faire sous mille techniques. L'homme peut faire ça avec n'importe quoi, avec sa pensée, avec des bougies, avec les esprits de la nature, avec même la magie, avec n'importe quoi. Il a trouvé déjà les solutions.

Alors que me demandez-vous à moi ?

Ce que je vous propose c'est quelque chose au contraire de plus approchant de la Vérité. Ce n'est pas un exercice que je vous demande, c'est tout autre chose. C'est un nouveau monde, un nouveau monde que je vous demande d'être et de manifester. Alors ce n'est pas facile.

Certains me diront :
"J'ai des défauts. Ah je me rappelle, cette femme-là, il y a des années je l'ai mal traitée et puis celui-là, l'autre soir encore, je lui ai dit des méchantes choses et puis je me souviens de cette grand-mère que je n'ai pas aimée."

Alors je vous le dis, lorsque l'individu, quel qu'il soit, entre à l'église, il secoue sur le parvis de l'église son habit s'il est trop poussiéreux, parce qu'on ne rentre pas dans l'église avec un manteau sale. Il faut le secouer. Et qu'est-ce que c'est justement ce geste ? Est-ce justement d'aller se confesser ou est-ce encore, je ne sais pas quoi, d'aller voir la personne et de lui avouer la faute pour qu'en plus elle devienne en colère ?

Non, c'est faire dans son esprit la part des choses, c'est se voir avec Responsabilité, c'est se concevoir avec Responsabilité.

Vous vous analysez comme si vous étiez une tierce personne.

"Bon, ce soir, je fais le point avec ma vie.
Qu'est-ce que j'ai fait ?
Qu'est-ce que j'ai pu faire de conscient ?"

Parce que l'inconscient ne vous est pas porté en dette.

"Qu'est-ce que j'ai pu faire de conscient, qui était contre les Lois Universelles, qui était contre les lois de l'Amour, qui était contre le Chemin, qui était contre la diffusion à travers moi de l'Universel ?"

Alors à ce moment-là, il ne faut pas vous flageller vous-même, vous mettre la tête dans la baignoire jusqu'à ce que la noyade arrive en se disant : « Seigneur, regarde comme j'expie !». Non. Simplement le fait d'être adulte, d'être responsable de son âme, consciemment, et de lui dire :
"Attention, toi, depuis des années tu me fais faire cette chose-là, toi, l'esprit. Et puis toi, la chair, n'en parlons pas. Ça fait des années et des années que tu m'entraînes à cette autre chose. Maintenant je suis devenu grand, je suis majeur spirituellement. Alors j'ai dit « Ces choses-là ne m'arriveront plus et tu devras obéir, petite coque de chair, petit esprit.»."

Devenir responsable de la spiritualité qui vit et qui ne cherche qu'à s'éveiller en vous, être responsable de ce potentiel, c'est justement le faire grandir en le déblayant et le donner aux autres. Parce que si vous ne donnez pas, alors vous ne vivez pas non plus.

Parce que ça c'est presque une Loi, comme j'ai dit tout à l'heure, presque mécanique.

Celui qui a un grand champ et qui plante tant qu'il fait beau, il plante, ça pousse, il cueille, récolte et puis il met dans sa cave parce qu'il a une grande cave, n'est-ce pas ? Et puis il laisse tout ça en se disant : "c'est ma réserve".
Et que se passe-t-il ? Un jour le Seigneur envoie la grande pluie et sa réserve, elle pourrit.

C'est exactement pareil, c'est le même phénomène qui a lieu en vous si vous ne donnez pas ce que vous êtes, si vous ne donnez pas ce que vous savez. Un jour il vient la grande pluie. Qu'est-ce que c'est la grande pluie ?

C'est une épreuve, qui vous fait aller dans le doute et qui vous fait renier presque vos maîtres. C'est par exemple une maladie, qui vous fait aller loin des choses spirituelles que vous aimiez et qui vous fait tomber de plus en plus dans le matériel et le quotidien. C'est encore, je ne sais pas, une déception, un divorce, un décès, qui vous plonge alors dans tout ce qu'il y a de plus humain et de plus astral comme réaction.

Ne mettez pas dans votre cave ce qui est à l'état de germe et qui doit être, sitôt cueilli, replanté pour donner encore plus et nourrir encore plus. Ne soyez pas un épargnant vis-à-vis du Ciel et de la Vérité qui vous est donnée. Non.

Soyez la rivière, le lit de la rivière. Soyez le véhicule physique de votre propre divinité et de la divinité céleste. Soyez l'instrument, soyez la terminaison manifestée et manifestante de tout le cosmique qui vous compose et qui vous entoure, pour les aveugles.

Avant de vous envoyer sur les chemins de la guérison, je dois vous dire tout cela.

Parce que si vous voulez travailler avec moi pour cette œuvre-là, la guérison, vous ne travaillerez pas selon vos idées mais selon les Lois. Vous ne travaillerez pas selon votre ouverture de cœur aimant et humain mais selon les lois.

Et la Loi, ce n'est pas simplement dire à celui-là : "C'est ton karma, tu n'as qu'à assumer mon brave garçon, si tu veux on fera des prières, on brûlera des cierges pour toi, ta mort sera très douce, ne t'inquiète pas avec nous, l'enterrement est garanti sans souffrance."

Ce n'est pas que cela aussi la Loi. La Loi c'est aussi être justement d'un tel amour que malgré l'inactivité qui vous sera demandée, vous sachiez déborder la Lumière sur cette âme pour que dans son esprit la maladie ne revienne plus jamais.

Donc il ne faut pas être des guérisseurs, il faut être des apôtres et seulement si vous êtes des apôtres vous serez des guérisseurs.

Parce que celui qui guérit la verrue du petit copain d'à côté ou qui ralentit la tumeur de la femme du voisin ou qui fait encore bien de braves et jolies choses parce qu'il soulage, celui qui fait cela mais qui n'est pas apôtre, c'est à dire qu'il ne pense pas d'abord à la Vérité, alors il ne répare pas le problème chez la personne.

Parce qu'aujourd'hui son énergie a suffi pour enlever la verrue, pour diminuer le cancer, pour enlever je ne sais pas quoi d'autre, un problème dans le cerveau, mais au niveau de ses corps subtils, si la chose est d'origine énergétique ou karmique, la source ne s'en va pas et dans d'autres vies la maladie reviendra, et peut-être encore plus forte, parce qu'une première fois elle avait été expérimentée et arrêtée. Alors c'est comme une vanne qui est sans cesse sous pression parce que l'eau arrive très fort et la vanne c'est justement l'énergie qu'a mis le guérisseur pour empêcher à cette eau de se manifester en donnant la verrue ou le cancer.

Il a mis sa vanne, sa barre énergétique mais la chose qui demande à s'extirper du corps subtil ou du corps astral ou du corps éthérique, elle elle est jugulée et elle continue à forcer, à forcer pour passer et le jour où elle passe alors c'est l'explosion et c'est une maladie encore plus grave.

Donc les guérisseurs il y en a dans le monde, j'en suis conscient, nous en sommes tous conscients nous là-haut, comme vous dites là-haut mais il y a une chose qu'il faut que je vous dise c'est qu'il y en a beaucoup à qui nous préférerions retirer tout ce qu'ils ont comme manifestation parce qu'ils font plus de mal que de bien et ils perpétuent l'ignorance du monde.

Alors il faut savoir faire les choses comme le maître les fait.

Est-ce que les maîtres descendent de leur montagne disant :
"Je suis plein d'amour, je veux sauver le monde, je vais guérir tout le monde ainsi ils auront la preuve que quelque chose de gigantesque dans le cosmos existe et ils croiront !" ?

Mais l'origine de la maladie ce n'est pas cela. L'origine de la maladie c'est toute autre chose donc ce n'est pas de la manifestation du pouvoir divin qu'il faut faire.

Il faut manifester le pouvoir divin comme un scalpel, pas comme une baguette magique, pas comme une démonstration, pas comme un spectacle, pas non plus comme justement une force de persuasion, non. C'est comme un scalpel.

Que fait le chirurgien ? Il ne vous dit pas d'abord : "Crois en moi, le dieu chirurgien, et mon scalpel ira jusque dans ton mal et l'extirpera." Non. Le chirurgien, il vient, invisible presque puisque vous dormez, tout masqué parce que anonyme et seule sa dextérité existe, seules les lois de son métier existent, seules, justement, les lois de son adresse font les choses.

Travailler avec nous c'est exactement ce même principe.

Nous ne demandons pas que les gens aient absolument la foi en nous, c'est à dire qu'il ne faudra pas leur dire ou les obliger à écouter les messages pour qu'ensuite ils soient sauvés ou guéris, qu'ils passent d'abord au bon lavage de cerveau et ensuite on s'occupera de ta chair, non.

Cela, cela dépend de nous.

C'est pour ça que quoi que vous fassiez, il ne faut pas le faire d'après votre jugement mais d'après votre inspiration. Donc avant quoi que ce soit, mettez-vous en connexion avec nous.

Cela ne veut pas dire que chaque travail devra se faire avec une longue méditation de préparation. Ça c'est une chose que vous devez développer en vous même et ça se fera très vite. Très vite, parce que, justement, nous aussi nous voulons maintenant oeuvrer et qu'il est temps.

Donc nous développerons l'inspiration en vous, autant que vous pourrez les démarches pour être développées aussi. C'est à dire, sitôt que vous aurez décidé d'être des apôtres.

Si vous voulez travailler tout seul, avec vos petites techniques, pour pouvoir soigner les gens qui vous intéressent, pour pouvoir exercer la gamme d'activités qui vous intéressent, alors pas besoin de moi, pas besoin de nous, pas besoin du contact, pas besoin d'apôtres, pas besoin de rien.

Juste ce que, déjà, les choses vous ont apporté est votre force.

Mais avec nous c'est autre chose et ce n'est pas quelque chose de plus compliqué ou de plus exigeant, c'est au contraire la Vérité.

Alors je vous le dis, pour résumer en des points clairs maintenant :

Premièrement, ne construisez rien qui pourrait ressembler à un centre, sur la pierre de base du groupe de guérison.

Deuxièmement, avant d'exercer quoi que ce soit au niveau de la guérison, connaissez-vous entre vous, c'est à dire élaborez entre vous l'édifice de la fraternité et ayez un comportement universel de frère à frère.

Alors c'est la partie la plus dure, parce que l'humain est humain et qu'il a des attitudes et qu'il a des réactions et qu'il a des émotions.

Mais si vous voulez travailler avec l'universalité, avec les maîtres, avec le Christ, il faudra devenir comme ses serviteurs étaient devenus. Parce qu'il faut bien comprendre, que par notre canal vous allez utiliser une énergie sacrée.

Alors allez-vous l'utiliser en faisant n'importe quoi ou allez-vous l'utiliser en faisant les choses justes ?

Donc ce qu'il faut avant tout, c'est aussi faire une introspection en vous même, enlever les toiles d'araignée, faire un lavage, un bon lavage, et renaître. Et renaître non pas en tant que quelqu'un de dévoué, qui va faire un gentil petit travail avec les braves maîtres de la hiérarchie, mais non. Il faut que vous renaissiez en tant que disciples responsables, disciples mûrs et adultes dans les rangs de la hiérarchie. C'est tout différent.

Alors est-ce trop lourd ? Je vous le demande.

Si c'est trop lourd, je vous comprendrai et nul ne pensera ici à vous en vouloir un instant, ni à vous critiquer, ni à vous trouver faible ou petit.

Cette pensée-là est loin de nous, n'ayez pas honte de ce que vous êtes, si quelqu'un n'a plus envie, si quelqu'un est d'un seul coup fatigué par ce qu'il vient d'entendre, et qu'il ne peut pas, qu'il sache que nous continuons, nous, à l'aimer, à le sécuriser, à l'instruire, à veiller sur sa vie, ce n'est pas parce qu'il part, que nous aussi nous détournons. Absolument pas ! Qu'il soit sûr que nous sommes les mêmes parce que nous sommes inchangeables, nous avons une forme qui est inchangeable, parce que Nous Sommes Vérité.

Donc ceux qui restent parce qu'ils veulent, parce qu'ils veulent renaître, parce qu'ils veulent être responsables, dans ce monde de fous, dans ce monde en décadence, dans ce monde en perdition, en maladie, si, lui, il se lève, quel qu'il soit petit, quel qu'il soit ignorant, quel qu'il soit faible, quel qu'il soit pêcheur même, comme vous le dites, si lui il se lève et qu'il dit :

"J'accepte, grand frère, j'accepte, je vaux pas grand chose mais je me donne, et si avec ça tu peux faire du travail, travaille bien, je reconnais que c'est chacun pour toi."

Il faut rire un peu avec nous aussi, on parle de choses tellement sérieuses ce soir !

Donc si un seul d'entre vous, quel qu'il soit, il se lève et qu'il accepte, et qu'il devient l'apôtre, alors ce sera fait à travers lui, ce qui compte c'est d'être avec nous, c'est de travailler avec nous, mais pour travailler avec nous, il faut devenir apôtre, et j'insiste parce qu'il faut que votre esprit sorte de cette pièce en étant déjà devenu apôtre.

Il ne faut pas réfléchir toute la nuit : "Vais-je devenir ou ne vais-je pas devenir ?". To be or not to be, a dit aussi une certaine phrase - excusez-moi mais j'ai vraiment envie de rire parce que c'est trop sérieux ce soir... non, je ne vais pas quand même vous amener jusqu'aux éclats.

Donc il ne faut pas vous demander, comme si c'était la question philosophique de la semaine et "à mille francs", comme disent certains.

  • (rires)

J'aime vos rires, si on rit c'est déjà la fraternité qui commence, parce que l'Amour ne s'installe que dans la Joie, ne l'oubliez pas.

Sitôt qu'un de vos frères va être triste, il a un problème, quel qu'il soit. Il peut contaminer tout le monde. Si la tristesse le pousse à être agressif et que vous, vous n'êtes pas suffisamment fort ou que c'est pas votre jour, comme certains disent, alors cela va déclencher la tristesse, aussi l'agressivité sur vous et ainsi toute la chaîne va être contaminée.

Et ce jour-là qui allez-vous guérir ?
Vous serez à peine capable d'éviter d'écraser un verre de terre en vous déplaçant sur la pelouse, c'est tout, vous aurez si peu de conscience éveillée.

Donc, pensez toujours à détendre l'autre.
Vous aurez des problèmes, c'est humain, mais que celui qui remarque le problème de son frère, qu'il vienne à son secours et qu'il le fasse rire, qu'il le détende, qu'il le sécurise, parce qu'il n'y a que dans la joie que l'amour peut naître, que l'amour peut solidifier une fraternité, mettez un seul élément triste dans une communauté et en peu de temps tout le monde va se battre, parce que celui-là seul va déclencher l'agressivité. Donc il faut toujours penser à détendre l'autre.

C'est pour ça qu'avant d'aller aider les autres, il faut que vous ayez en vous-même réglé aussi tous vos problèmes et fait le clair entre ce que vous voulez être et ce que vous ne serez plus, et faire, justement, cette part des choses.

C'est devenir l'apôtre que je vous propose.
C'est devenir responsable de la spiritualité qui est en vous.
La donner et la vivre aussi, la rayonner, en donner à tout le monde et par là les choses seront faites. Que votre esprit soit conscient de sa tâche, parce que c'est par l'esprit que les choses arrivent, ce n'est pas parce que la force de votre pensée va aller puiser l'énergie, la tirer, par n'importe quel moyen que ce soit, les efforts, d'autres avec des sceaux, d'autres en appelant les esprits ou d'autres encore je ne sais pas par quoi, vous avez tout inventé... Je me demande même ce qu'on vient vous apporter, n'est-ce pas ? Bon, je reviens.

Ce qu'il faut c'est savoir avec qui vous allez travailler, comme j'ai dit au début, et seulement que vous comprendrez qui je suis, alors vous saurez tout de suite ce que vous devez être, ce que vous avez à faire, je n'aurai plus rien à dire à partir de ce soir.

Quand vos esprits auront compris clairement. Je ne suis pas un guérisseur, je ne suis pas un écrivain comme j'ai déjà dit, je ne suis pas le Rédempteur du monde, eh non ! Mais par contre, j'ai la Puissance, j'ai la Vérité et ces choses là, quand elles sont mises en marche, par l'action et la manifestation des hommes, elles créent le nouveau monde. Alors j'ai beau ne pas être guérisseur, ne pas être écrivain, ne pas être même le rédempteur, à mon grand regret pour vous, si, vous, vous faites un accord avec nous et la Loi, alors c'est plus que le Livre, alors c'est plus que la guérison qui vient, c'est la graine du nouveau monde.

Il ne sert à rien de guérir les hommes, qui appartiennent à l'ancien monde, il faut amener les anciens à être des nouveaux et, à l'occasion, si leur corps ont des problèmes, alors soignez-les. Mais uniquement centralisez votre puissance, centralisez votre esprit, centralisez votre effort, votre vie, dans l'avènement du nouveau monde, la construction du nouveau monde et la diffusion de l'enseignement et du feu sacré.

Parce que, qui dit apôtre, dit initiateur, n'oubliez pas, et qui dit initiateur, dit baptême. Si vous pouvez baptiser, vous pourrez guérir. Quelqu'un qui ne sait pas baptiser, ne peut pas guérir, c'est impossible, je vous l'ai dit tout à l'heure. Par son énergie, il va faire obstacle à la manifestation de la maladie mais la source de la maladie sera toujours là.

Parce que qu'est ce que c'est qui guérit ?

Est-ce l'homme à la grande technique, aux mille et une techniques ? ...je dirais même. Parce qu'ils ont tout inventé, il faut les voir ! Depuis la chose matérielle, comme le scalpel, en passant par les piqures, les médicaments, jusqu'aux sons et couleurs, tout y est, la gamme est complète et pourtant il n'y a qu'un seul guérisseur : l'esprit de Grâce, il n'y a que cela.

Donc il faut savoir baptiser pour savoir guérir, parce que celui qui baptise donne le Saint-Esprit et il n'y a que le Saint-Esprit, comme par hasard, qui guérit.

C'est pour cela que je vous ai demandé d'être avant tout des apôtres, parce que vous pourrez baptiser, donc vous pourrez guérir réellement. Je ne parle pas de la petite poudre qu'on met comme ça, je parle de la Véritable Libération !

Et d'ailleurs, sur ce mot, la guérison, je vous demande de ne pas l'employer, parce que les gens pensent n'importe quoi à ce propos. Employez justement "Libération", parce que c'est cela qui a lieu, c'est la Libération.

Quelle que soit la source du problème, c'est la libération du problème.

Et comment un homme devient libre ? Eh bien, il devient libre parce qu'il est béni, il devient libre parce qu'il est baptisé, il devient libre parce qu'il comprend et que son esprit grandit. Il n'y a que cela qui crée la Liberté, la vraie, la Liberté Cosmique, spirituelle.

Pas la liberté de retrouver sa jambe pour courir après encore un peu dans le champ, c'est pas celle là de liberté qui nous importe. Naturellement c'est important, quelqu'un qui souffre, c'est important, il crie en nos oreilles, mais il faut savoir quelle douleur est la moindre. Est-ce que son âme souffrira moins lorsque le mal physique sera parti ? Et je vous le dis, quelquefois l'âme souffre plus, il faut savoir de quelle douleur on parle, de quelle maladie on parle, donc vous saurez de quel guérisseur aussi il faut parler. N'est ce pas ?

Allez, pour revenir encore à ces choses là et pour qu'elles soient bien entendues et que je n'aie plus de questions, parce que ces choses là sont tellement sérieuses - alors que je voulais un peu parler avec vous gentiment ce soir, depuis si longtemps que l'on ne s'est pas vu - donc pour redire les choses et pour encore une fois percer vos cœurs : il faut faire une base de fraternité, méditez ensemble. Regroupez vous !

Vous n'allez pas d'un seul coup, parce que le local est trouvé, arriver avec votre plus joli pantalon, votre plus jolie robe, vos meilleures intentions. "Allez ! On s'aime bien, on va guérir et c'est parti, grands frères du ciel !" Non.

Il faut une harmonie.

Vous êtes un groupe, c'est délicat un groupe, c'est très délicat.
Pourquoi la Terre est-elle si difficile à mener ? C'est parce que l'humanité c'est quelque chose de délicat, parce que ce sont des hommes, des individus si différents les uns des autres. Ça sectionne, ça se met en duel, c'est la séparativité.

Vous, donc, vous voulez faire quelque chose. Un travail et surtout avec nous. Ce qu'il faut donc créer c'est l'harmonie, c'est l'union parfaite. Donc apprenez à vous connaître, réunissez-vous. Pas pour parler forcément de grandes choses ésotériques, non. Décidez d'avoir des relations fraternelles, réunissez-vous un jour pour faire, comme vous appelez dans les champs lorsque vous mettez la nappe, le pique-nique, et décidez d'aller parcourir la nature et d'échanger des petits rires et des plaisanteries, des poignées de mains et appelez-vous frères et sentez en vous ce que cela veut dire. Au début utilisez ce mot parce que c'est comme un mantra.

Tous les mots sont comme des mantras. Vous regardez un homme droit dans les yeux et vous lui dites : "Tu n'es qu'un abruti ! Je ne peux pas te voir et je m'en vais sur ce pas !"

Quelle réaction cela va-t-il créer chez lui si c'est un homme normal ? Il va avoir exactement la même réaction et avant que vous ayez passé la porte : "Dis donc ! J'ai la même chose à te dire pour toi, je ne peux pas t'encaisser, j'attendais le moment pour te le dire, merci de m'avoir présenté l'occasion !"

Donc ce qu'il faut c'est, avec le début, faire avec les mots, utilisez les mots pour qu'ils déclenchent en vous la situation et la réalité qu'ils expriment.

Il faut bâtir une fraternité, alors pour que vos esprits deviennent fraternels, appelez-vous frères, sœurs, et puis lorsque la fraternité sera installée dans vos cœurs, lorsque vous aurez cette universalité, alors nommez-vous par vos prénoms, mais utilisez comme un instrument d'abord les mots que votre langue peut vous donner pour vous aider à former, conditionner votre esprit dans cette voie.

Alors, je vous dis "frère", mais vous pouvez utiliser un autre mot qui veut dire la même chose si cela vous plaît ou vos noms initiatiques si vous le désirez, si cela éveille en vous l'idée que vous êtes une partie vivante du temple, qu'importe ! L'important c'est que vous décidiez de l'instrument en commun de façon à ce que tout le monde utilise pour que le même cliché mental soit développé à l'intérieur du groupe.
Primo.

Alors apprenez à devenir des frères pour que l'harmonie existe, pour qu'en réalité, vous ne soyez plus que un, un seul être, mais un être tellement puissant, à cause de toutes les énergies qui le composent, que pratiquement vous n'aurez pas besoin de nous pour travailler.
Vous aurez besoin simplement de quelques conseils au début et puis, après, vous pourrez faire tout seul, parce que vous serez Un.

Pourquoi le Ciel est-il Ciel, si ce n'est parce qu'il est Un et Unique ?

C'est justement lorsque l'on descend dans le physique que les choses deviennent séparées, qu'elles entrent dans la dualité, donc si vous voulez être un morceau du Ciel sur la Terre, devenez semblable au Ciel et créez l'unité entre vous.
Et cette unité se crée dans le calme. La fraternité apporte ce calme, cette paix. La paix c'est la chose primordiale pour bâtir quoi que ce soit de céleste ou que ce soit, la paix. La paix, l'harmonie. Alors vous serez de véritables frères et en même temps que vous êtes frère entre vous, pour les autres, vous serez père et mère, parce que vous serez devenu responsables des plus petits et manne pour les plus petits.

Alors, je vous le dis, si vous ne voulez plus, croyez-moi ça m'est égal, mais si vous le voulez alors faites le bien, et si vous voulez bien le faire, faites le comme je vous ai dit et, de temps en temps, reprenons ce sujet ensemble, si vous le désirez, sous d'autres formes.

Par exemple, comment devenir un apôtre actif, comment avant tout répandre la parole, par quel moyen, comment faire les conférences par exemple, comment les animer et face à qui les faire et sous quel chapiteau, devons-nous prendre une église, devons-nous prendre une salle de conférences, devons nous attendre l'été pour que tout le monde soit au contact de la nature dehors ? Toutes ces choses-là, après, nous le discuterons, mais d'abord pour rentrer dans la structure de ces choses, il faut que votre esprit soit.
Et je dis bien : que l'esprit soit !

Alors, ce soir, je vous ai donné une grande page, en la longueur, je dis, mais en vérité il y a peu de mots parce que si vous résumez tout ce que je vous ai dit, il y en a peu :

Connaissance, Fraternité, Harmonie.

Et celui qui comprend ces trois mots, n'a plus besoin d'entendre la cassette, ni d'aller lire quoi que ce soit ailleurs à ce sujet. Il saura immédiatement ce que ça veut dire, ce qu'il faut faire, ce qu'il doit devenir, ce que nous sommes, comment il doit travailler avec nous.

Alors maintenant, si vous le voulez, à moins que vous n'ayez encore des questions, je vous laisse.
Mais si vous en avez je vous écoute.

Question 2

Peut-on apporter la Lumière pour libérer les malades mentaux ?

Réponse de Pastor

La question, je dirais, contient sa propre réponse. Parce que tu as cité le guérisseur, en même temps que tu as démontré le malade. Lumière, maladie mentale.

Forcément, comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est par la lumière, j'ai dit le Saint Esprit, mais il faut comprendre les mots.

C'est la Lumière, c'est ce que d'autres appellent dans d'autres pays encore la shakti, l'énergie divine, ou encore d'autres mots, peu importe.

Dans mon vocabulaire, des fois, je voudrais bien retirer cette richesse que vous possédez pour qu'il n'y en ait plus qu'un, afin que les hommes se comprennent entre eux, au moins cela. Mais ça, ça fait partie de la fameuse tour qui fut déchue, nous y reviendrons.

Alors tu parles des malades mentaux et de la lumière qui doit leur être donnée. Il faut d'abord que je te dise que les malades mentaux ont plusieurs origines.

Dans la manifestation de la maladie, il y en a beaucoup qui ont besoin d'un exorciste, le sais-tu ?
Et il y en a de ces gens qui travaillent pour les soigner, qui risquent beaucoup à leur contact. Qu'ils y perdent même leur vie, qui meurent prématurément, parce que il y a de ces gens qui sont uniquement des possédés et qui ont besoin, plus que d'un hôpital, d'une église ou d'un exorciste ou d'un rédempteur.

Donc là, de toute façon je te précise, lorsque tu as affaire justement à la maladie, tu ne peux pas avoir recours à un jugement médical, tu ne peux pas avoir recours à un jugement scientifique, tu n'as recours, si tu veux être dans la Justice et dans la Connaissance, qu'à :
Soit la clairvoyance, alors, par les moyens qui te sont appropriés, que tu peux découvrir. Certains c'est en visualisant la personne, d'autres c'est avec le pendule, d'autres encore avec autre chose.
Soit être en contact et inspiré par un esprit guérisseur. Ce qui se passe assez souvent quand l'individu est prêt, parce qu'il faut supporter cet esprit guérisseur en tant que vibration permanente.

Donc je reviens.
Pour soigner toute maladie quelle qu'elle soit, il faut savoir qu'est ce que cette maladie.
Alors dans son aspect manifesté, on dit "c'est la maladie mentale", comme dans une autre grande maladie on dit "c'est le cancer, de tel ou tel type, mais c'est le cancer".

Savoir ce qu'elle est dans son aspect extérieur ne suffit pas. Si tu veux la soigner, il faut savoir ce qu'elle est dans son origine. Vois-tu ?
Dans l'oeuf. Pas ce qu'elle va devenir - j'ai envie de sourire - en tant que poule. Ce qu'elle est dans l'oeuf.
Donc si un malade mental, tu arrives à diagnostiquer qu'il lui faut un exorciste. Plus besoin de toutes ces choses, plus besoin de toutes ces préoccupations, de tout ce temps perdu, de tout temps perdu, ce précieux temps de ta vie. Donc, tu vois, il faut toujours de la connaissance, comme j'ai dit tout à l'heure au commencement.

Maintenant pour les maladies justement classifiées comme mentales mais qui ont d'autres origines que le problème justement du mental.
C'est à dire que ça peut être une mauvaise incarnation, quelqu'un qui refuse son corps, quelqu'un qui n'en veut plus, parce que, comme fait justement certaines fois la médecine, on avance lors de la naissance avec des produits chimiques, mais c'était pas l'heure qui était prévue pour l'enfant, c'est pas la situation astrologique qui lui était prévue, ce sont ce sont donc pas les données qui lui conviennent, alors l'être veut partir. Il n'en veut plus de ce corps, c'est pas le sien ! Mais comme il s'est suffisamment avancé pour que la Loi de la vie et de la mort fasse sur lui pression, alors c'est comme s'il était entre deux mondes et on dit qu'il est fou.

Et puis il y en a d'autres, qui sont uniquement des problèmes psychologiques.
Si tu connaissais la peur humaine tel qu'elle se manifeste dans ses plus grands désastres, il y aurait plus de la moitié de vos fous qui ne seraient pas fous. Parce qu'il faut comprendre une chose. Je vais te parler un peu longuement peut-être, mais tu en as besoin, tu appelles, il faut que tu comprennes une chose.

Soigner les malades mantaux, c'est soigner la peur du monde, le savais-tu ? Pourquoi devient-on malade mental, à part les causes que je t'ai dit tout à l'heure ? Pourquoi.

Il y a des gens qui naissent normaux, qui ont un développement jusqu'à un certain âge qui est normal, et d'un seul coup ça chavire ! C'est la peur. Si tu savais ce qu'est la peur humaine, tu comprendrais ce que je veux dire.

Il se joue une comédie pour beaucoup, mais une comédie tellement sincère, malheureusement, que, justement, ce que nous nous appelons leur ordinateur cérébral, qui est pure logique et analyse, ne peut plus ne peut plus vivre selon justement cette confusion que l'esprit, qui a peur, que ce corps astral qui a peur, lui impose.

Alors c'est le court circuit. Il n'y a plus de logique, il n'y a plus d'analyse, il n'y a plus justement de contact avec la réalité.

Pourquoi ?

Ce n'est pas que le cerveau à un moment donné n'était plus fonctionnel. C'est son corps astral qui a fait le court circuit, dans ce qui en lui, dans ce qui dans son corps justement et dans son système cérébral, lui permettait d'avoir contact avec la réalité. Cette réalité qu'il ne veut plus et dont il a peur. Alors il faut vite couper l'élément qui donne contact avec la réalité, c'est la conscience au niveau cérébral.

Je te le dis. La plupart de vos fous sur cette terre n'existerait plus, si l'homme n'avait pas aussi peur.

Alors la peur ça peut prendre n'importe quand, ça peut prendre lorsque l'être a 2 ans, 3 ans, 4 ans, 30 ans, 60 ans, n'importe quand. Il suffit qu'un enfant, parce que l'enfant, si tu connaissais l'enfant, tu comprendrais aussi pourquoi un enfant peut avoir si peur qu'il devienne fou.

L'enfant est hyper conscient du monde, il n'est pas inconscient, c'est pas le petit bébé, bébé, bébé, dans ses langes bleus.
"Dis bonjour à papa ! C'est ton papa. Papa Joseph ! Dis bonjour à maman ! C'est ta maman ! Maman Thérèse !"
Non. Il n'a pas besoin, il vous connaît, il sait exactement qui vous êtes, il ne peut pas parler parce que son corps est tellement neuf qu'il a besoin d'apprendre la pratique physique, mais tout ce que son esprit peut percevoir, il n'a pas besoin de quoi que ce soit pour apprendre, l'enfant, lorsqu'il naît est hyper conscient.

Il se souvient même beaucoup de son incarnation précédente, c'est à force de s'enfoncer dans ses chairs qui composent son corps, qu'il devient inconscient de ce qu'il est, en tant que réincarné, qui devient inconscient de ses parents tel qu'il les voyait sur le plan de l'aura.

Il devient inconscient de toutes ces choses-là parce qu'il s'enfonce de plus en plus dans la matière. Tant qu'il reste un peu au dessus de la matière, alors c'est son esprit qui voit les choses, c'est son être subtil, et lui il voit tout, il sait ses parents, il connaît ses parents, il sait s'il va être aimé, s'il est déjà aimé ou pas. Donc à cet âge-là c'est toute une gamme nombreuses de peurs qui peuvent l'assaillir.

C'est pour ça que l'enfance doit d'être traité avec douceur, doit être sécurisée, éduquée, fermement, mais avec amour aussi, pour que justement tous ces problèmes-là n'arrivent pas. Parce qu'à propos de maladies, il y a des gens qui ont ces peurs là, qui d'un seul coup refusent, parce quelque chose ne leur va plus, mais ils sont suffisamment encaissés dans leur corps pour ne plus pouvoir en ressortir, et avoir l'apparence de ce que, vous, vous nommez "fou".

Et alors cela fait des problèmes dans l'aura et cela peut créer aussi des maladies physiques, parce qu'alors ils sont à côté de leur corps, partiellement. De temps en temps ils viennent, lorsque la vie ça leur redit un peu, et puis ils repartent. Ils paraissent rêveurs. On dirait qu'ils ne sont pas là, ils n'ont de mémoire à rien, de goût à rien, ils n'aiment personne, ils ne sont pas vivants.

Il y a tant de choses, tant de causes, c'est pour ça qu'on ne peut pas avoir recours à des diagnostics édifiés sur une médecine, même spécialisée ou sur une technique, même élaborée, ou sur un diagnostic purement venu du constat intellectuel, c'est à dire de l'évidence de la chose sur un plan physique. Il faut toujours, comme je le dis au début, avoir recours à la connaissance ou à l'inspiration par un guide, un guide guérisseur.

Vois-tu c'est pour cela que quiconque entreprend la guérison s'attaque à un édifice de taille, parce qu'il s'attaque à sa propre ignorance.
Tu comprends maintenant ?

Alors, pour répondre véritablement à ta question, parce que je ne veux pas te désespérer, je ne veux pas que demain tu quittes ton bureau en disant : "j'ai plus rien à faire ! Finalement ils sont tous fous ! Eh bien tant mieux pour eux, au moins, ils sont contents, et moi j'ai plus rien à faire et je n'ai assez et je vais partir garder le mouton au moins je serai au contact avec la nature et je verrai les dévas !", par exemple. Donc je ne veux pas te désespérer, pour que ta réaction soit destructrice. Je veux simplement te ramener, comme je l'ai dit tout à l'heure, dans la réalité des choses.

Alors pour répondre en vérité à ta question, je ne te dirai pas : "oui on peut soigner par la Lumière", je ne te dirai pas : "non on ne peut pas soigner par la Lumière". Je te dis : tu peux soigner par la Lumière, si l'individu qui est fou mérite ou nécessite le traitement par la lumière.

Alors commence à voir s'il nécessite. Ça c'est ton travail, entraîne-toi, développe des "perceptions extrasensorielles", comme disent certains. Ah, ces terriens, ils sont marrants !
Alors développe en toi, justement, tout ce qui peut te donner accès au monde de l'inspiration, et, à toi, je dis, puisque ta concentration est forte et que ta persistance existe, et que tu as une certaine forme de magnétisme très actif - heureusement d'ailleurs, parce que sinon tu ne saurais pas repousser la maladie de tes malades, justement, tu serais déjà contaminé, peut être fou toi même, tu te rends compte ?

Donc il faut que tu utilises cette énergie, qui est là en tant que potentiel magnétique, que tu l'utilises comme le lien pour faire un contact subtil. Comment ?

Quand on a ce type justement de magnétisme, ce type de force, de concentration, de persistance, le meilleur pour avoir un diagnostic rapide c'est le pendule.
Utilise le pendule, travaille le pendule, fais-le, apprends, achète-toi un pendule qui te plaît vraiment, le plus beau que tu veux, même s'il est simple, qu'importe.
Même fais-toi le toi-même si tu es bricoleur. Mais il faut qu'il te plaise, il faut qu'il te parle, il faut que tu l'aimes, c'est ton objet de travail.

C'est comme celui qui va exercer un métier, il aime son métier, alors il le fait bien.

Avec ton pendule c'est pareil. Trouve le beau, gentil, développe lui même une certaine nature, parce qu'il faut que la communication soit réelle. Tu comprends ?
Il faut pas que l'impression de secouer un petit bout de fer ou un petit bout de bois : "Allez, quelle est la nouvelle ce soir pour celui là ?" Il faut que vraiment tu sentes la chose comme étant une communication avec un être. Naturellement, ne personnifie pas le pendule, mais considère le comme une vie.
Si tu le considères comme une vie, alors ta foi dans cet objet et dans ce moyen de perception va être énorme et tu pourras avoir la réponse, et en même temps, je te le dis puisque tu y es, puisque tu as la réponse, demande leur aussi des nouvelles techniques.

Par exemple avec le pendule tu peux tout faire et puis, si tu veux, nous aussi on pourra t'aider, mais puisque tu aimes travailler, tu aimes construire, toi, tu es un constructeur, alors tu peux faire les choses toi-même. D'autant plus que tu es en pensée avec nous, tu peux te mettre en relation avec nous, nous le demander et ensuite attendre la réponse par ton pendule. Tu peux faire cela.

Cela ne veut pas dire que tu pourras avoir la réponse tout de suite, parce que même si on t'envoie la réponse tout de suite, ça ne veut pas dire que tu seras dans l'humeur de la recevoir, tu seras dans la condition vibratoire de la recevoir.

Tu travailles durement et tu as une vie comme tout le monde, donc ne sois pas impatient non plus, mais médite la chose, l'énigme.

Nous, nous lisons sur le fil de toutes les pensées, parce que pour nous les pensées c'est un peu, vois-tu, comme un moyen de vous connaître, de vous aider en même temps.

Alors lorsque tu nous demandes, lorsque tu nous poses l'énigme et qu'après tu te mets dans la réceptivité médiumnique nécessaire pour avoir l'inspiration, le déclic, ou carrément la réponse en tant que voix, ou alors en tant que mouvement par le pendule, lorsque tu es prêt cette chose vient, la réponse vient.

Sois patient, je te l'ai dit, parce qu'au début quand ce phénomène se développe, il faut de la patience, parce que l'individu n'est pas toujours prêt à nous entendre.
Il faut le développer. Alors c'est comme quelqu'un, qui a un tout petit bout d'oreille, qui dit "je sais que l'oreille a une capacité, c'est l'ouïe. Donc dès demain je vais entendre."
Mais non. Il faut un petit moment pour bâtir l'oreille, faut être un petit peu patient, mais après avec l'exercice, avec la communion développée, ton pendule te dira tout de suite ce qu'il faut faire. Ta petite voix intérieure te dira tout de suite ce qu'il faut faire.

C'est pour ça que, partout où je passe, je dis toujours aux gens : "pratiquez, pratiquez, pratiquez, pratiquez". Si vous pratiquez, vous devenez vivants, vous devenez la chose. Si vous ne pratiquez pas, vous ne devenez pas la chose.

Donc pour répondre à ce que tu me demandes, je ne peux pas te dire : "Tu vas guérir tes malades par la thérapie de la luminosité et de la fréquence de la luminosité."
Parce que quand on guérit par la lumière, il faut savoir qu'est-ce que c'est qui guérit dans la Lumière.

Est-ce que c'est le fait de faire jour ? Même si c'est derrière une certaine couleur, à une certaine fréquence, une cadence ? Non.
C'est le fait d'émaner une vibration, qui est l'équivalent dans l'esprit de l'individu à soigner d'une décharge subtile. C'est à dire que c'est une sorte d'électrochoc mais à un niveau subtil. C'est pour ça qu'il soigne ce phénomène. C'est pas pour autre chose.

La lumière c'est une vibration réelle. Elle envoie une décharge sur le plan subtil et, selon là où tu la diriges, elle envoie sa décharge et elle crée justement, comme toutes les décharges, un réveil, une activation, une résurgence, un mieux, et si c'est pas l'endroit pour que cette thérapie soit exercée, elle ne crée rien du tout.

Parce que si c'est un esprit qui possède l'individu, tu pourras le mettre sous les phares les plus violents, sous les infrarouges, sous tout ce que tu veux, ça ne fera rien du tout. D'où l'importance de la connaissance. Rien n'est aussi précieux que la connaissance. C'est pour ça que lorsque je suis arrivé parmi vous je ne vous ai pas dit :
"Très chers intellectuels, tout ce que vous avez appris c'est du papier froissé, demain il faut mettre les robes de moine, prier tous les jours, donner tout ce que vous avez, parce que le papier ça brûle et ça ne vaut rien". Non.

J'ai même dit, un jour, que la connaissance était même une des conditions primordiales pour entrer dans le temple de l'initiation. Parce qu'il ya beaucoup de membres qui prient, ça veut pas dire qu'ils rentrent dans le temple, même s'ils font des millions et des millions de mantras. Tant qu'ils ne sont pas suffisamment, justement, éduqués pour qu'ils soient fiables, pour qu'ils aient un quelconque rôle sur la Terre, ils n'entrent pas, ils n'entrent pas.

C'est une des conditions de l'entrée dans le temple de l'initiation : la connaissance.

Donc, quoi que tu veuilles faire, toi l'enfant débordant, calme toi un peu et développe en toi ce que je t'ai dit. Si tu es quelquefois un peu, je dirais, pressé, dans la manifestation du phénomène, ne laisse pas la colère, ni le doute t'envahir, non. Prie-nous, pas religieusement, on n'en a rien à faire, profondément, sincèrement, avec communion. Prie-nous et va voir tes frères, ceux qui peuvent te redonner du courage et de la foi et de la confiance. Et exerce-toi. Le chemin de Vie est un chemin de croix. À toi de savoir si cette croix doit être bâtie en bois et appartenir à la Terre et disparaître quand tu rentreras dans la Terre ou si elle doit être faite de Lumière, pour qu'elle devienne ta couronne quand tu rentreras au Ciel.

Alors, si tu choisis la vie chemin de croix en bois, continue comme tu fais et tu auras déceptions, souffrances, et tu diras : "Ce monde, ce monde est une torture Seigneur ! Pourquoi nous as-tu fait naître dans un monde si dur !"
Mais puisqu'il faut l'épreuve, et ne soit pas ignorant, fais de cette croix une croix de Lumière, pour qu'elle soit ta couronne et qu'elle éclaire aussi les autres.

Dans son ignorance, l'homme croit que l'épreuve qu'il rencontre dans le monde est une torture ou un châtiment ou un oubli de Dieu face à ses enfants. Dans son ignorance, il ne sait pas que c'est la Nature, la Nature avec un grand N, son seul initiateur, qui vient l'initier, qui vient le dépouiller, qui vient le purifier, pour que, justement, il entre dans le temple.

Alors, tu vois tout ce que tu peux entendre de ma bouche, ce ne sont que des paroles comme ça, parce que tu n'auras pas de moi un discours de spécialiste sur le soin par la lumière. Non.

Je sais très bien que la lumière ne peut pas guérir, cette lumière dont tu parles, elle ne peut pas guérir. Non. Je te le dis, en vérité, elle ne guérit pas c'est ton intelligence qui va guérir. La seule c'est celle-là qui va guérir, parce que elle, elle va savoir, elle va dire : "Celui-là a besoin d'un exercice. Celui-là, il a besoin tout simplement d'une bonne fessée et de rentrer dans un groupe, qui lui redonne confiance dans le monde, qui lui enlève ses peurs, qui lui restructure son mental en tant que moralité et action, et puis celui là il lui faut la grâce."
La grâce afin que, justement, son problème soit enlevé.
La grâce afin que, justement, si c'est un problème karmique, si c'est un problème qui est survenu en tant qu'accident, parce que ça arrive, il ya des accidents qui provoquent ces choses-là, ça existe. Comme des accidents imprévus provoquent aussi plein de maladies, ça existe. Et, là, il faut que tu fasses le canal ou que tu l'amènes vers ceux qui font le canal, pour que ce soit la grâce qui enlève le problème.

Donc tu vois, les choses ne sont pas aussi simples que cela. Elles sont compliquées, tant qu'on n'a pas accès à l'intelligence. Mais sitôt qu'on a accès à l'intelligence, c'est réglé, parce que c'est la Lumière, parce que c'est la Vérité.

Allez. Si tu veux on reparlera de ces choses là, de toi à moi, par exemple, si tu le désires, mais n'attends pas un autre discours de moi. Tu le sais très bien. Maintenant tu fais la chose que je te dis, avec le pendule et tu arrives à t'attirer un esprit guérisseur près de toi, alors tu pourras faire des choses et des choses, qui seront performantes parce que l'esprit guérisseur sera actif et opérationnel. Mais il faut que tu lui ouvres les portes. Si tu restes avec justement tes diagnostics, avec ta spécialité, tu ne pourras pas lui ouvrir la porte. Il faut que tu lui proposes cette connaissance que tu as, comme un matériel de base, qui doit être sublimé par son intelligence à lui et son action à lui. Afin que cela fasse quelque chose d'unique dans son action rédemptrice. Tu me comprends ?

Encore une question ?

Remerciements

  • Merci pour les informations que vous avez donné ce soir.

C'est très gentil de me remercier mais n'oublie pas que dans le temple, personne ne se remercie, on s'aime, on se sourit, et le seul que l'on remercie, c'est Celui qui nous a tout donné, là-haut, le véritable Maître. Alors si tu veux remercier quelqu'un, ce soir en prière dit merci à ton âme et dit merci à Dieu par exemple.

  • C'est ce que nous allons faire.

Bonsoir tout le monde, au revoir.

Date de la conférence : 18 04 1985

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04-02-24 20:20