Conférence 45

Pastor

Conférence de Pastor - 45

 

Question 1 (retour liste 👆)

Bonsoir.
La première question concerne le continent africain. Un de nos frères africains s'inquiète de voir son pays, le Zaïre, partir en chute libre, comme il dit, au point de vue économique, au point de vue spirituel.

Et alors, on aimerait savoir quel est le plan pour l'Afrique ? Alors que dans d'autres régions comme l'Ouganda, on assiste à la création de centres spirituels qui ont l'air d'être des centres de Lumière.

Réponse de Pastor

Bonsoir frère.

La question que tu me poses à propos de ce pays, fort ancien d'ailleurs, un pays racine en fait, et racine à bien plus d'un titre, car c'est en même temps une racine aussi pour la culture. C'est un berceau, il ne faut pas l'oublier.

Mais ce qui se passe actuellement dans ce pays est une sorte de retournement définitif.

C'est à dire qu'il faut absolument..., non pas les aider dans le sens d'un paternalisme exercé sur eux ou leur infériorité ou leur manque d'adaptation. Ce n'est pas dans cet esprit-là qu'il faut travailler. Absolument pas. Car personne n'a rien à apprendre à qui que ce soit avec cet esprit de supériorité, c'est entendu entre nous.

Toutefois, les gens qui ont suffisamment d'esprit rationnel, qui ont développé suffisamment de technologie, en fait, qui ont su ériger un système, que vous appelez "social", car toute la technologie vise en fait à produire à son terme une société.

Une technologie ne sert à rien en elle-même, pour le développement de l'humanité. Pour le développement de son aspect cérébral, la technologie ne sert à rien. La spiritualité, la connaissance des prêtres, le temple, la religion, suffit pour cela.

Par contre, une technologie apporte obligatoirement l'édification d'un système. Pourquoi ?
Parce qu'il y a production.

Dès qu'il y a invention de quelque chose, d'un produit, quel qu'il soit, il y a automatiquement production de ce produit. S'il y a production, il faut qu'il y ait acheteur-consommateur et ainsi toute une infrastructure se met en place, qui donne lieu à l'édification d'un système appelé "société".

L'édification de ce système est quelque chose, je ne dirais pas "de capital" pour l'Ère à venir, mais c'est une étape primordiale pour que le système de la synarchie puisse s'établir, tout en donnant des bases concrètes, matérielles.

Ce qui fait que les pays ont développé la technologie, soit ayant la racine de la société, ces pays-là ont le devoir d'aller porter le système dans ces zones-là du monde.

Ce qui ne veut pas dire qu'ils sont "les grands" essayant de développer "les petits", car en fait c'est le rapport de force qui existe à présent, et c'est pour cela que l'ensemencement ne marche pas. Parce que le rapport de connaissance devient un rapport de force, un rapport de personnalité et toutes les indépendances à ce moment-là se réveillent. Au lieu qu'il y ait osmose, il y a au contraire la révolte, le rejet.

Il y a absorption quelque fois de fonds, de capitaux, mais par rapport aux idées, par rapport à un système, cela ne marche absolument pas alors que c'était la seule chose à apporter : l'édification du système.

Ce qui ne veut pas dire que le système social typique de l'Afrique soit quelque chose d'arriéré, quelque chose de nul dont il faut se débarrasser. Non, absolument pas.

Mais il est capital pour l'Ère à venir qu'un système social soit généralisé sur la planète.

Le pays ensuite peut poursuivre sa façon d'être, peut poursuivre sa culture, peut poursuivre ses traditions, même si elles paraissent très différentes de la tradition occidentale, tradition de ceux qui ont la technologie. Ce qui compte, c'est simplement les fondations du système.

Pourquoi ces fondations ?

Parce qu'il est temps maintenant que tout se généralise, que tout devienne Universel. Pour qu'il y ait enfin une seule et même Terre, un seul et même état, il faut que le système soit partout généralisé.

À l'heure où tout devient Universel, justement, il n'est plus bon de voir tel système valoir dans tel coin de la Terre, tel autre vivre dans tel autre coin de la Terre. Essayer de rassembler toutes ces différences ne peut pas faire quelque chose qui tienne. Il faut au contraire que les systèmes, au moins les systèmes, soient semblables, et, ainsi, il peut y avoir un gouvernement commun de la planète. Et pour pouvoir un jour espérer ce gouvernement commun, il faut commencer très tôt à faire des fondations communes.

Les cultures peuvent être diverses, les religions aussi, cela n'a aucune importance. L'Afrique peut rester africaine, elle n'a pas à devenir occidentale. L'Afrique a droit à son sang, a droit à son œil tel qu'elle le possède, sa vision des choses, sa tradition. L'Afrique a droit à sa couleur de peau. Elle doit rester intègre parce qu'elle est belle tel qu'elle est. Elle doit respirer de son poumon africain. Par contre, ce qu'il faut que l'Afrique obtienne, c'est tout simplement un système social.

Alors ce que les Occidentaux essayent d'apporter, en ayant en toute petite intuition ce qu'ils doivent faire, mais qu'ils teintent trop avec la supériorité, qu'ils nomment eux-mêmes "culturelle", alors que c'est faux. La supériorité qu'ils visent comme un canon de la technologie, tout cela vient véritablement parasiter les efforts qui devraient porter, au contraire, un bel accouchement de l'Afrique.

Au contraire chaque pays maintenant, au lieu d'aller vers une planification totale de l'Afrique, vers un continent, un gouvernement continental, se divise entre elle et se divise même à l'intérieur du pays, en tribus qui persistent à vouloir garder sa racine, vouloir garder sa tradition.

Pourquoi ?

Parce que l'homme blanc ou l'occidental en terme général apparaît trop comme l'envahisseur, le colonisateur, encore quelque part. Ou, en tout cas, celui qui va forcément tirer profit de quelque chose, qui va dépersonnaliser cet Afrique, cet africain.

Et à ce titre là il a raison de se battre, il a absolument raison, même, de rester tribal. Car il vaut mieux rester soi-même même si on n'est que paysan, plutôt que de n'être plus personne ou n'être que le fantôme de l'Occident. À ce titre-là, donc, l'Afrique a le droit de se battre, c'est donc à ses dirigeants de comprendre exactement ce qu'ils ont à tirer, non pas du modèle occidental mais de l'essor occidental.

Il faut être juste et analyste.

Lorsque l'on repère ce qui se passe dans un pays, que l'on peut observer depuis l'extérieur le positif, le négatif. Et lorsque la nécessité est là, aux portes de la nation même, de faire le même essor, il est plus facile d'adopter uniquement les côtés positifs. En se mettant en garde contre les côtés négatifs, puisque l'exemple est devant la porte.

L'Occident peut être vécu ainsi, comme le premier cobaye. Et l'Afrique n'aurait donc qu'à tirer la leçon, soit la substance du phénomène, au lieu d'aller à la découverte du mécanisme même de la société et de souffrir de tous les rouages et les injustices, les manquements d'une société.

Je ne dis pas qu'il faut que l'Afrique édifie une économie. Il ne s'agit pas de cela.

Et tant que, justement, l'occidental essaiera d'influencer économiquement l'Afrique, l'Afrique sera contre l'influence occidentale et ne prendra le bon que de cette influence là. C'est à dire l'argent, l'aide en tant qu'argent.

Si au contraire les rapports économiques redeviennent plus classiques, si enfin des rapports sont vécus dignement au sens de l'économie, alors là tout le transfert social pourra avoir lieu. Et non pas parce que l'Afrique va copier l'occident, mais parce que, tout simplement, en lui permettant d'être elle-même, elle va adapter naturellement. Elle va entrer dans le club en quelque sorte. Mais tant que cette entrée dans le club équivaut pour elle à une dépersonnalisation, alors cela ne marche pas.

La crise qui a lieu est une crise qui n'est issue que de la mauvaise volonté des hommes à toujours vouloir tirer profit.

Ce qui fait que dans tout le continent africain les avis sont partagés, les réactions sont différentes. Les pays qui réagissent le plus durement, dans le repli justement de soi, dans l'oubli de certains développements acquis depuis quelques années, ceux là sont ceux qui justement ont le plus de mal à s'adapter à la conscience collective occidentale, car c'est aussi ça le problème.

Lorsque l'on transporte dans un autre pays un système, une économie, une façon de produire et une façon de consommer. Dès qu'on indique à quelqu'un la façon de consommer on lui indique en même temps tout un comportement social. Indiquer à ces africains tout un comportement social à cause de la consommation inspirée, c'est violer leur culture, c'est violer leur intégrité, c'est violer parfois jusqu'aux promesses qu'ils font vis-à-vis de leurs dieux.

Donc pas étonnant du tout que tout soit en méli-mélo par rapport à l'Afrique. Pas étonnant qu'il y ait donc des révoltes, des rébellions, des crises, que tout se passe par convulsions.

C'est un peu comme deux enfants tapageurs qui seraient ensemble dans la même pièce, en train d'exprimer les mêmes désirs, avec la même force. L'un ayant tout simplement un système et l'autre uniquement sa face tournée dans le vent et face au Soleil.

Forcément, à ce moment-là, il y a des antagonismes qui se créent. Et, au lieu de devenir frères jumeaux, ils deviennent frères ennemis. Quand je dis ennemis, naturellement il ne faut pas le voir au sens péjoratif.

Mais quand l'Occident arrêtera de forcer l'Afrique dans un système de consommation, de l'induire dans la même façon de consommer que l'Occident, dans la même façon de produire, il y aura des ruptures et des conflits.

Parce que l'Afrique ne peut pas supporter de passer aussi violemment, aussi brutalement d'un système comme elle l'entretient, et qui était il n'y a pas si longtemps aussi le système généralisé en Occident, à un système de consommation. C'est cela que les gens ne comprennent pas.

Il faut être né dans un système de consommation pour supporter tout ce que cela veut dire et tout ce que cela implique comme agression, comme formation de l'esprit, comme déracinement de certains principes, abattement de certaines lois spirituelles, au profit d'une plus grande matérialité.

Je ne dis pas que l'Afrique est plus spirituelle que l'Occident du fait qu'elle ait gardé ses arrières et ses racines, sa tradition primordiale, mais quelque part, un être qui garde sa tradition est forcément plus près du Ciel que celui qui ne développe que sa technologie.

Si l'on voulait aider ces pays, bien que l'aide soit un mot mal approprié, si l'on voulait tout simplement aligner le pays avec le système occidental, il faudrait pour cela que les politiciens aient d'autres vues sur l'Afrique.

Cette vue-là sera adoptée dans pas longtemps. Il ne faut pas désespérer non plus des politiciens et des intentions occidentales. Non. Il faut tout simplement leur permettre le temps de s'adapter aussi. Parce qu'autant qu'il est difficile à l'Afrique de s'adapter à l'Occident, il est difficile à l'Occident de s'adapter et de comprendre l'Afrique, de savoir en fait quoi donner à l'Afrique.

À partir de ce moment-là, les occidentaux ne joueront qu'un rôle très lointain, surtout dans le système de l'éducation. Et moins dans le système économique, justement, dans le système bancaire, dans le système de production, dans le système de l'agriculture. Davantage dans le système de l'enseignement, qui donnera forcément lieu à une nouvelle politique.

C'est par la racine qu'il faut commencer.

Il ne faut pas planter l'arbre par les feuilles, il faut planter l'arbre par la racine. Et on ne peut créer une nouvelle économie que si l'on crée, d'abord, une nouvelle société. Et créer une société c'est, avant tout, programmer les enfants à l'école. Soit une nouvelle morale et un nouveau comportement.

Donc l'Occidental ferait mieux de penser à éduquer. Ce qui ne veut pas dire que l'Africain n'est pas capable de s'éduquer lui-même, non. A éduquer tout simplement dans un sens technologique, non pas dans un sens culturel. Et, ensuite, il verra l'Afrique se débrouiller elle-même, faire ses transitions elle-même, sans avoir besoin de sponsors, sans avoir besoin d'aide internationale, sans avoir besoin de ceci ou de cela.

D'elle-même, avec ses bras, elle pourra travailler et retrouvera sa fierté.

Car ce qui se passe aussi maintenant, ce qui provoque des replis, et même un certain racisme, c'est parce que l'Afrique, d'une certaine manière, sent qu'elle perd sa dignité. Comme une grande femme, comme une grande dame, elle est bafouée par tous les Occidentaux. On l'humilie, on la rabaisse, on la traite comme un rien, pratiquement. Ou, si on l'estime, c'est toujours dans le but d'aller voir ce qui se passe dans son coffre, dans ses mines, dans ses grottes, dans ses lacs...

Très peu pensent en fait à lui faire la cour, comme à une belle femme, digne d'être une femme. Alors traitez n'importe quelle femme de cette manière, automatiquement elle devient méchante, elle réagit. Et de la belle femme qu'elle aurait pu être, elle devient une affreuse sorcière, qui lance des sorts, qui sort ses griffes, qui essaie de trouver des amis même auprès des groupes politiques les moins fréquentables, du moment qu'on lui promet l'aide, oui, mais l'indépendance. Donc, la conservation de son honneur, de son intégrité.

Il ne faut jamais toucher à l'intégrité d'un homme, même s'il est dans une tribu, qu'il soit un président, qu'il soit un sorcier, ou un paysan. Il ne faut jamais toucher à son intégrité, car si petit soit son esprit, c'est toujours la valeur première qui existe en lui : son honneur, son identité. Sitôt que l'on touche cela, automatiquement il se révolte. Il est très rare de voir des pays qui acceptent comme cela, d'un seul coup, d'être dénaturalisés. C'est impossible !

Cela peut se passer, mais lorsque la société est déjà en place, alors automatiquement, il y a un certain nivellement. Ce qui fait que chacun perd sa personnalité et devient, avant tout, le consommateur, le citoyen, celui qui appartient à tel groupe politique, à tel système de pensée.

Dans des pays qui sont encore justement très proches de leur racine, à cause de leur tradition, il ne faut pas demander ce sacrifice. Car c'est obligatoirement aller contre leur orgueil même, leur intégrité, tout ce qui fait un être humain.

Ensuite, pour chaque pays, eh bien, il se passe exactement ce qui peut se passer pour chaque pays en Europe, partout dans le monde. Chaque pays, ensuite, d'après sa racine. Car il y a mille racines en Afrique. On ne peut pas parler de l'Afrique dans un terme général.

On le peut de l'Europe.
Pourquoi ?

Non pas parce que l'Europe est moins divisée, mais parce que depuis très longtemps, l'Europe apprend à partager ce qui la constitue. Les gens s'échangent leurs données, s'échangent leurs traditions, et c'est souvent ce qui vient de l'étranger, au contraire, qui prédomine en Europe. Que ce soit un système politique, un système social, une nouvelle idéologie, c'est souvent ce qui vient d'ailleurs, qui prédomine soudain dans un pays.

Tandis qu'en Afrique, étant donné qu'ils sont près de leur tradition primordiale, on accepte mal ce qui vient de l'extérieur. Et c'est normal, pour les raisons que je viens de donner. Mais il faut en plus considérer que ces aspects sont multiples. Donc on ne peut pas tracer un diagnostic général, prendre une température générale de l'Afrique. Il faut plutôt aller voir dans chaque secteur. Je ne dirais pas "chaque pays", car beaucoup de pays, en fait, ne pourraient en faire qu'un, d'après leurs traditions qui se ressemblent, d'après la tendance politique qui se rejoint. Ce qu'il faut, c'est prendre les traditions, c'est-à-dire leur culture véritablement. Et à l'intérieur de cette culture, créer, inspirer un développement vers un social, c'est cela qu'il faudrait faire.

Il se passe ensuite, exactement ce qui se passe, comme je disais, pour les pays. Ensuite, chacun a son histoire, chacun choisit son camp et les gens réagissent, agissent, de façon qui leur est propre. Tel pays sera en apparence plus développé, plus souple, plus spirituel ou plus occidental qu'un autre, mais cela ne veut pas dire que l'Afrique va vers un mieux ou retourne à son meilleur ancien.

Elle a un profond déséquilibre, en elle-même déjà, parce que justement cette influence occidentale n'a fait que renforcer les points de tradition primordiale. Tout en apportant un certain système, c'est clair, c'est sûr, mais elle n'a fait qu'enraciner davantage justement la tradition. Ce qui fait que la tradition, au lieu d'avoir évolué, est quelque chose que l'on véhicule sous le manteau, exactement comme une secte secrète.

C'est la petite idée à laquelle on croit, que l'on garde sûrement bien enfermée en soi, que l'on ne partage pas avec l'autre, donc qui n'évolue pas puisqu'on n'en parle pas, qui ne se transforme pas puisqu'on ne la pratique plus, on n'a plus le droit, puisque c'est le système occidental qui prédomine ou qui essaie de prédominer.

Donc, au lieu d'être transformées, de se métamorphoser - et non pas pour devenir occidental, mais selon le cours d'évolution prévu pour le plateau africain - toutes ces traditions, au lieu de se métamorphoser naturellement selon le plan prévu, au contraire, deviennent sclérosées. Sitôt que l'on oblige un individu à changer trop vite, et pas forcément pour un bien qui lui est propre, il y a stagnation, donc il y a production de crise.

Et ce qu'il faut, c'est que l'Afrique dise "Non", une bonne fois pour toute, au modèle Occidental.

Il faut donc que l'Occidental se retrouve dehors de l'Afrique. C'est le seul moyen pour que l'Afrique retrouve son indépendance d'esprit afin de pouvoir intégrer le système social occidental. À moins de cela, elle ne peut rien espérer de l'Occident, et l'Occident ne peut rien apporter à l'Afrique. Il faut, une bonne fois pour toutes, que l'Afrique renvoie complètement l'Occident.

Et ceci non pas dans un grand claquement de porte, mais en lui signifiant, très gentiment mais très fermement : "Non, nous sommes un pays où nous ne voulons pas devenir comme l'Occident. Nous avons une identité. Nous voulons seulement comprendre les rouages d'un système social. Nous voulons des enseignants, nous ne voulons pas une couleur politique que nous n'avons pas choisie."

Car il se passe une véritable exportation de la politique vis-à-vis de l'Afrique et c'est très grave. Pourquoi ?

Parce que l'on ne peut pas demander à un peuple qui n'a aucune habitude de manipuler les concepts politiques, on ne peut pas impliquer le peuple dans un comportement politique. Il faut habituer le peuple à penser politiquement.

Or, l'Afrique, jusqu'à présent, pense d'après un certain critère paternaliste, parce qu'il y a toujours référence au chef du village, au chef de la cité. C'est toujours une référence plus ou moins paternaliste, parce que c'est la tradition primordiale qui veut cela.

Il y a un exemple, un exemple vivant, on peut le voir, le toucher, lui parler, discourir avec lui des problèmes de la cité, du problème du village, du problème de la pluie qui ne vient pas, de l'animal qui est mort, de la vache qui est morte en couche, tout cela se discute avec le chef.

Or, dans un système politique, tout ceci ne peut plus être discuté, il n'y a plus de rapport vivant. Donc on ne peut pas propulser la politique dans l'Afrique. Il faut avant tout préparer l'esprit des Africains à penser politiquement. Et c'est là où je parle, et où je parlais tout à l'heure, d'enseignement plutôt que d'exportation d'une économie. Il faut avant tout les aider à concevoir le système social.

Et quand je dis aider, je ne veux pas dire qu'ils ne sont pas capables.

À chaque ère, il y a un pays, parce que tel est son rôle, il y a un pays, un morceau de la Terre qui découvre quelque chose, parce que cela correspond à son rayon. Et son rayon, à ce moment-là, correspond à un besoin d'évolution générale de la planète.

Et c'est ce que les gens n'ont pas compris parce qu'ils s'imaginent être les seuls à devoir en profiter et ainsi pouvoir exploiter le reste de la planète. Or, si telle ou telle nation a fait la découverte de tel ou tel cycle, tel ou tel processus, son devoir est de faire en sorte que son rayon puisse engendrer d'autres sous-rayons partout sur la Terre.

Ce qui fait qu'au lieu de se prendre pour des leaders, ces pays doivent au contraire se prendre, forcément quelque part pour des pionniers, mais dont le rôle est avant tout d'instruire, et non pas de profiter et de se glorifier.

Et ainsi, à chaque époque, il y a une partie du monde qui éveille un certain rayon nécessaire à la planète. Elle doit l'apporter à tout le reste de la planète. Et ainsi, successivement, toutes les nations apportent quelque chose.

Il n'y a donc pas là l'enjeu de l'orgueil ou de l'humiliation. Il y a tout simplement, universellement, un progrès à découvrir, à mettre en œuvre. Que cela vienne de l'Occident, que cela vienne demain de l'Afrique, peu importe, ce qui compte, c'est qu'à un point, cela est mis en œuvre. Et tout le monde doit y participer.

Mais tant que les personnalités sont à ce point en jeu, forcément, il y a des frictions.

Je vous écoute.
À moins que vous ne vouliez encore parler de ce pays lointain.

Question 2 (retour liste 👆)

Dans une cassette que nous avons entendue, vous disiez que l'homme ne doit pas avoir peur. Ma question, c'est tout simplement : comment faire ? Comment peut-on individuellement et psychologiquement vaincre notre peur ?

Réponse

Ta question a une bonne résonance, car elle est capitale.

Il n'y a pas de produit magique ou de formule même mentale pour vaincre la peur. Pourquoi ?

La peur est une production d'un certain état d'ignorance. Et quand je dis d'ignorance, ce n'est pas par rapport forcément aux connaissances, occultes et ésotériques, mais à l'ignorance du lendemain, tout simplement. La peur est donc une production d'un certain état d'ignorance face à ce qui est à venir.

La peur n'est jamais connue pour l'instant présent. À moins que vous soyez dans une situation telle que cela vous mette corporellement en danger. Mais la peur n'est jamais connue par rapport à une situation présente. C'est toujours plus ou moins par rapport à un acte à venir, par rapport à un jour à venir.

Ce qu'il faut donc, c'est se renforcer. Je ne veux pas parler religieusement, mais pourtant quelque part, cela est religieux. Se renforcer avec la Foi. Et comme je l'avais dit aussi un jour avec l'Espoir. Soit croire au lendemain.

Foi - Espoir - Croire au lendemain

Lorsque l'on a peur du lendemain, à n'importe quel titre, que ce soit à cause de l'argent, que ce soit à cause de sa profession, à cause du devenir de la planète, ou de son devenir par rapport à la Nature, par rapport à la société, par rapport à la guerre, qui couvre tous les devenir confondus. Cette peur du lendemain est une traduction, comme je l'ai dit, de l'ignorance du lendemain. Ce qu'il faut donc, c'est croire au lendemain.

Ne plus imaginer que le lendemain puisse être pire que le présent ou pire même que ce que l'on pourrait imaginer.

Tout simplement avoir Foi.

Les gens qui n'ont pas de Foi... Et quand je dis pas de Foi, c'est aussi simplement pas d'Espoir. Parce qu'ils sont dans un système trop matérialiste, parce qu'ils écoutent trop les choses négatives, etc. Parce qu'ils n'ont pas assez de force et de feu en eux-mêmes. Tous ces gens-là sont avant tout des individus qui ne croient plus au lendemain. Qui s'imaginent que, forcément, l'épée va leur tomber sur la tête dès demain, que tout va s'écrouler demain, que tout va de mal en pis, que de génération en génération tout dégénère. Que ce qui va se passer demain va être encore pire que ce qui avait lieu dans sa propre jeunesse.

Alors que, que nous montre le monde ?

Alors que les hommes pensent toujours que ce qui se passe aujourd'hui est pire que ce qu'il y avait hier et moindre que ce qu'il y aura demain. Tout semble évoluer. Tout au contraire va vers une extériorisation même de la spiritualité.

On ne brûle plus les sorcières en place publique, par exemple.
On ne traduit plus des gens qui sont guérisseurs devant le bûcher, le tribunal, l'Inquisition.
On ne se fait plus le signe de croix dès qu'on voit un chat noir passer.
On se permet de passer aussi sous les échelles.
Des tas de petites choses comme ça qui prouvent que le monde a changé et va vers un bien, va vers une évolution.

C'est ce que les hommes ignorent parce que, soit parce qu'ils ont oublié ce phénomène de l'évolution, soit parce qu'ils sont trop prisonniers de leurs problèmes intérieurs, de leurs problèmes quotidiens, ou qu'ils sont trop matérialistes. Alors, forcément, le lendemain est un point d'interrogation qui les noie, qui les achève.

Alors que s'ils avaient conscience de l'évolution, ils croiraient en demain.

Avoir conscience de l'évolution du monde, c'est justement, en même temps, se sentir responsable et travailler pour ce monde. Et travailler à l'édification de ce monde ne permet plus d'avoir peur. Parce qu'alors on devient conscient de toutes les énergies matrices qui fondent le nouveau monde, de toutes les énergies fantastiques, qui sont en place pour créer le nouvel homme, pour déverser de nouvelles idées, pour concrétiser la fraternité.

Regarde ce qui se passe à l'heure actuelle.
Alors que l'on dit que le monde va de mal en pis. D'une certaine manière c'est vrai, mais c'est faux aussi.

Regarde à l'heure actuelle ce qui se passe avec les organisations internationales. Les groupements qui se cotisent pour aller à l'aide d'un pays sinistré, pour aller aider tel ou tel pays qui souffre de la faim. Cotisation pour aider tel ou tel secteur de la recherche de la science.

Crois-tu que cela était possible ne serait-ce qu'en 1800 de votre ère ?
Crois-tu que cela était possible au Moyen-Âge où l'on égorgeait les gens pour quatre sous au détour d'un bois ? Où le Seigneur était, là, en train d'exercer son droit de cuissage sur toutes les filles de son domaine ?

Il n'y a pas plus de sécurité maintenant, qu'il n'y en avait avant, et inversement.

Pourquoi ?
Parce que tout est en évolution. L'homme crée en même temps de nouveaux dangers.

En même temps qu'il crée une nouvelle situation, il met à jour de nouveaux dangers. Mais sa conscience est là, son libre arbitre est là pour détourner ces nouveaux dangers et, automatiquement, maîtriser l'évolution en question, pour pouvoir aller plus loin de nouveau.

A l'heure actuelle on crie, par exemple, après le nucléaire, après toutes sortes de recherches nouvelles qui mettent en cause, c'est vrai, parfois la vie. Peut-être pas de la planète mais en tout cas de ceux qui cherchent. C'est un fait qu'il faut être prudent. C'est un fait qu'il ne faut pas sacrifier à n'importe quel prix. Mais c'est aussi un fait et une réalité qu'il faut avancer.

Mais lorsque l'on avance avec conscience et sagesse, il ne peut pas y avoir de danger.

Le danger n'est que latent. Il n'est plus un obstacle ou une trappe qui s'ouvre à un moment donné sous les pieds. Au contraire, il devient une hypothèse mathématique maîtrisée. Mais si les choses sont faites inconsciemment, ou bien guidées uniquement par l'intérêt d'un marché, alors là, oui, la trappe s'ouvre et l'humain est englouti, c'est vrai.

C'est pour ça qu'en même temps que l'organisation du monde se développe, que la civilisation, que la technologie se développe, il faut tout autant développer l'esprit. Sinon, à tout moment, la trappe peut s'ouvrir et engloutir l'humanité dans son entier, c'est vrai.

Mais regarde comme chaque chose vient à point : en même temps que tout ce système rationnel se développe - parce que c'est le rayon qui est développé actuellement, qui doit l'être, c'est-à-dire le troisième et le cinquième en concordance.
En même temps que ces deux rayons-là frappent pour donner un jour nouveau à l'esprit, au temple nouveau en fait. Parce que la technologie n'est pas donnée à l'homme pour lui donner le plaisir d'aller dans les étoiles ou de fabriquer artificiellement de la vitamine C ou je ne sais quoi d'autre. Toute la technologie lui est donnée pour simplement édifier le nouveau temple, pour créer un nouvel entendement.

C'est pourquoi il n'est pas question, comme pour le pays dont nous parlions, il n'est pas question de substituer une culture dans ce pays-là. Il faut tout simplement enseigner afin que ensuite ce pays développe son propre entendement, qui va obligatoirement fusionner avec tous les entendements du monde pour créer l'Universalité qui est en jeu.

Une technologie exorcise toujours, une technologie enlève les archaïsmes de l'esprit. On ne peut pas créer un temple pur sur des archaïsmes, c'est impossible.

C'est ce qui s'est passé avec le christianisme. Et qu'a donné le christianisme, il a donné le catholicisme et le catholicisme a donné quoi ? La croisade et l'inquisition. Pourquoi ? Parce que le christianisme dépendait encore à cette époque de l'archaïsme des esprits et de l'entendement.

Un petit coup de technologie, un petit coup de rationalisme, qui pendant un certain temps épaissit la matérialité du monde, mais dans un second temps, au contraire, développe un plus grand entendement subtil.

Il faut voir le monde dans tout son développement, et non pas le prendre dans une section qui ne dure que le temps de votre vie. Il faut le voir donc dans un long terme, après la crise.

La technologie apporte un certain esprit rationnel. Cet esprit rationnel n'est pas en conflit avec la spiritualité, en vérité. Ça l'est actuellement, parce que l'homme n'est pas allé au bout de son esprit rationnel. Il n'est qu'au début du rationnel de l'esprit. Il est au b-a-ba du rationnel.

Lorsqu'il sera allé au bout du rationnel, au bout de la science scientifique en fait, la science même concrète, il va déboucher en plein et en grand sur l'irrationnel. Car c'est ce qui l'attend. Et c'est, là, la grande révolution.

C'est pourquoi il ne faut pas arrêter la science, il faut, à côté de la science, préparer les consciences, tout simplement à faire le pont, pour que la crise ne soit pas trop aiguë. Ce qui ne veut pas dire que tout doit forcément se passer avec une crise. Parfois les découvertes au contraire sont un grand cri de joie. Mais il y a toujours des retardataires, c'est pour eux qu'il faut travailler.

Donc la peur, pour y revenir, se situe dans un contexte, vois-tu ? Elle ne vit pas en elle-même, elle n'a pas de vie propre, ce n'est pas une entité qui vit et qui a droit de vivre. C'est une production, à un moment donné, de la pensée. Pensée qui se sent dans l'insécurité du lendemain, du devenir, de l'hypothèse même, puisqu'on ne peut même plus faire d'hypothèse. On craint un point, c'est tout.

Cette pensée, émettant une crainte, réveille dans le corps astral l'émotion qui lui correspond. Et la crainte mentale se transforme en une peur émotionnelle. Et c'est lorsque la crainte mentale devient une émotion que, justement, elle déstabilise l'individu, peut l'entraîner dans des cauchemars, dans des crises de conscience, dans des dépressions. Et c'est ce qui peut, si cela est généralisé, entraîner de véritables révoltes collectives, entraînant même, à ce moment-là, des révolutions qui tirent alors le pays vers l'arrière. Comme cela se passe pour l'islam.

À ce moment là, il y a retour en arrière dans ce que l'on sait, dans ce que l'on a expérimenté, dans ce que l'on peut toucher, ce dont on est sûr, plutôt que d'aller vers l'inconnu. La peur devient collective, il y a production de la violence pour retrouver la sphère originelle et l'enfant. Cette civilisation redevient un fœtus qui se replie sur lui-même. La nation n'arrive pas à accoucher. Au contraire l'enfant rentre, de par sa volonté, rentre dans le ventre de la mère, qui obligatoirement meurt dans les plus grandes souffrances, comme toute femme qui n'arrive pas à mettre son enfant au monde.

Et à ce moment là, il est question pour le pays en question d'une destruction totale. Ce qui ne veut pas dire qu'il est rayé de la carte, mais en tant que civilisation, il est détruit. C'est-à-dire qu'entretenant la crise en lui-même, il se détruit économiquement, politiquement, culturellement. Et, lorsqu'il est véritablement à bout de souffle, c'est alors que le pays le plus fort ou le plus près vient l'adombrer littéralement et le dépersonnalise. Ce qui fait qu'au lieu d'avoir eu l'occasion de suivre une évolution, il est détruit pour être littéralement programmé par celui qui est, ou le plus fort, ou le plus près.

Pour l'Afrique aussi c'est le même enjeu.

Mais pour revenir à la peur, vois-tu, la peur est une production humaine typique et la peur est quelque chose qui vit en l'homme, exactement comme d'autres sentiments, d'autres émotions, d'autres hypothèses.

Ce qu'il faut c'est la raisonner.

Non pas la contredire, non pas la contrarier, non pas l'étouffer. Rien n'est pire qu'une peur étouffée. Elle devient titanesque à ce moment-là ! Exactement comme un atome que l'on brise, la particule que l'on arrive à briser, il y a explosion. La peur fait de même.

Ce qu'il faut donc c'est non pas se lancer dans des choses spirituelles pour surpasser la peur, en l'aveuglant ou pour croire en quelque chose qui permet d'avoir moins peur, non.

Il faut trouver la voie spirituelle qui permet d'oeuvrer afin de construire le lendemain.

Si tu n'es pas sûr de demain, tu ne peux être sûr que de toi-même. Alors si tu veux être sûr de ton lendemain, comme tu ne peux être sûr que de toi-même, bâtis ton lendemain.

Et quand il s'agit de choses mondiales, de choses universelles, eh bien participe à ces choses mondiales et universelles, participe à leur construction.

Par exemple, les gens ont peur que demain il y ait la guerre. Il n'y a pas de plus belles joues à gifler que les joues de ces gens-là ! Pourquoi gaspiller de l'énergie, pourquoi se rendre malade à gaspiller tant de force physique et mentale en ayant peur de la guerre ? Alors qu'il s'agit, tout simplement, de construire la paix !

Alors réunir tous ces gens qui ont peur de la guerre, transformer leur énergie, transformer leurs efforts, transformer leurs êtres, pour que, au contraire d'avoir peur de la guerre, ils construisent la paix.

Te rends-tu compte de la force fantastique que cela représente ?

Dès demain, essaie d'imaginer que tu puisses regrouper tous ces gens qui ont la peur du lendemain, et dis-leur, puisque vous avez peur de demain : "Eh bien, bâtissons demain pour que vous sachiez ce que demain sera !" Et tu peux bâtir un nouveau monde !

Mais laissez-les à leur inconscient, laissez-les à la peur et alors, toi-même, quelle que soit ta Foi, tu as droit d'avoir peur, et c'est légitime, car tu risques fort de mourir à cause de leur inconscience. Dès qu'un individu te semble avoir peur, dès que toi-même tu as peur, ne perds pas une seconde ! Mets-le et mets-toi, mettez-vous au travail !

Au travail pour construire la Réalité, pour transmettre la Vérité, transmettre la Lumière !

Et c'est comme ça que, quoi qu'il se passe à l'extérieur, vous aurez essayé et vous n'aurez pas peur, même si quand même la mort est là, même si quand même les hommes auront été assez fous pour déclencher un holocauste. Mais la peur n'habitera pas dans ton cœur. Et non pas parce que tu auras foi en quelque chose de divin, non. Ce n'est pas une foi aveugle. Au contraire la Foi est froide, lucide, tempérée.

Mais parce que tu auras cru dans ce monde, tu auras essayé de le construire, ton lendemain ce sera ce monde-là, quel que soit justement la destruction qu'auront déclenché les hommes, ton lendemain t'attend ailleurs, pas forcément sur la Terre qui se sera détruite - imaginons.

Mais étant donné que tu auras construit ton lendemain, ton Royaume, alors tu iras dans ce lendemain que tu te seras construit. Et si c'est un lendemain de félicité, si c'est un lendemain de bonheur, de fraternité, tu iras automatiquement dans la sphère qui correspond. Et ainsi pour tous les hommes de la Terre.

Mais, si tous les hommes de la Terre se rassemblent pour faire en sorte que ce lendemain soit sur la Terre et non pas une autre vie ailleurs, alors je te le dis : en une génération tout peut être changé ici, tout peut avoir lieu !

Il faut justement combattre la peur, par les armes de la Lumière. Et quand je dis les armes, ce n'est pas dans un terme offensif, c'est au contraire, dans un terme tempéré, vois-tu comme un miroir.

Imagine que tu aurais un feu à déclencher dans une forêt. Si tu es un technicien, tu vas te dire, en tant qu'occidental : "Bon, il faut que je trouve une mine de soufre, une production de soufre, il faudra que je trouve une paille ou un morceau de bois, que je trouve le moyen d'amalgamer le soufre, de le coller sur le bois, ensuite que je fabrique un grattoir et que si tout cela fonctionne, je déclenche une braise."

Avec la Lumière, avec l'Esprit, c'est complètement différent.

Il suffit d'avoir un miroir, d'être le miroir du Ciel, d'être le témoin dont je parle si souvent. Tu fais face au Soleil, le grand incendiaire, tu braques ton miroir vers le Soleil, tu l'inclines un peu vers des branches et, automatiquement, il y a le feu partout !

Si tu attends d'avoir trouvé les moyens technologiques de créer quelque chose, comme les gens attendent à l'heure actuelle. Ils espèrent dans une meilleure société, une meilleure couverture sociale. Ils espèrent que la science va trouver tel ou tel remède contre telle ou telle maladie, reculer même les heures et les affres de la mort, reculer la famine, reculer les soi-disant injustices de la croûte terrestre, telles que les tremblements de terre, les séismes, etc. Ils espèrent toujours dans l'intervention de leur technologie, dans l'intervention de leur intelligence, dans leur domination...
Au lieu de penser à faire le miroir.

Si tu te mets dans ce camp ou si tu vois des gens dans ce camp qui n'espèrent qu'en l'homme en tant qu'être technologique, être social, être politique, être économique, automatiquement la peur est générée.

Si au contraire tu es Un avec le Ciel, parce que tu es son miroir, et que tu renvoies sa Lumière. Tu sais qu'à tout moment tu peux créer, même si ce n'est qu'une toute petite partie, un nouveau monde quelque part dans quelqu'un.

Et si tu apprends à ce quelqu'un d'autre lui aussi à être un miroir, à capter le Soleil et à incendier à son tour le monde, il y aura un brasier fantastique de spiritualité, un brasier fantastique de renouveau !

C'est pourquoi on ne peut pas dissocier la spiritualité, l'élan de la spiritualité, de toute la science. Parce qu'il faut absolument apprendre à être le miroir du Ciel.

Il faut la science pour comprendre les lois, utiliser les lois. Mais apprendre à être miroir, il n'y a aucun intellect pour cela. C'est un état d'âme. Et cet état d'âme, lorsqu'il est conquis, lorsqu'il est atteint, efface la peur.

Parce que ta réalité n'est plus dans le monde, elle est dans le Ciel.
Ton lendemain n'est plus dans le monde, il est dans le ciel.

Et même si on doit te trancher la tête, eh bien on verra que ta tête souriait à ce moment-là. Et même si on doit te torturer, on verra que tu imprimais dans le linge un sourire et une expression de paix, comme cela fut le cas pour Jésus.

Sur le linge sacré a-t-il imprimé un visage de souffrance alors qu'il avait été pleinement torturé, non ?

On le voit, il est paisible.
Parce que sa paix n'est pas fonction de tout le traitement qu'on lui a fait subir. Sa paix est fonction de la relation que son âme a avec son Père.

Il a parlé du Royaume. Et justement combattre la peur, dissoudre ce fantôme, c'est apprendre aux gens à créer le Royaume. Il n'y a pas d'autre moyen, je te le dis.

Tu peux les combler avec de l'argent, ils auront peur que tel ou tel homme politique déclenche la bombe. Tu peux les combler avec de l'amour, ils auront peur que tel ou tel produit, parce que maintenant il y a des délinquants, soit empoisonné. Ou que tel ou tel voleur vienne et dévaste tout dans leur maison. Tu peux les combler de tous les systèmes de sécurité. Tu peux les combler de tout l'argent possible, de toutes les assurances pour qu'ils aient une très bonne santé, qu'il ne meurent jamais de maladie. En lui, il y aura toujours à un moment donné quelque chose qui va générer la peur.

Tant qu'un être n'est pas dans le Ciel, tant que son esprit n'est pas du Ciel, son esprit génère la peur. Parce que, dans l'ignorance de sa véritable maison, il se fait peur. Dans la grotte où les ombres sont projetées, les ombres de ses propres gestes, de sa propre pensée, il se fait peur à lui même.

Il faut donc le sortir de cette grotte, de ce sac, de ses illusions, pour lui faire embrasser l'étendue du Ciel. Parler d'un état de sans-peur. Avant cela, cela ne sert à rien.

Tu peux créer un état de sécurité chez quelqu'un qui va durer quelques mois, peut-être même quelques années. Et puis il suffira d'une mauvaise annonce à la radio, à la télévision, d'un coup dans sa famille, la perte de quelqu'un, etc., pour que tout dégringole, que tout se détruise.

Ce qui compte, c'est d'implanter le Royaume, je te le dis.

C'est cela qui chasse la peur.

Celui qui a tué le dragon... Dans toute la mythologie chrétienne, rappelle-toi cette image. Celui qui a terrassé le dragon, en fait, n'a fait que terrasser le sac de ténèbres qui vit à l'intérieur de chaque individu. Celui qui justement génère les ombres sur la grotte et qui affole les habitants. Tuer le dragon, terrasser le dragon c'est terrasser l'illusion et permettre ainsi au temple de s'édifier.

J'espère que tu me comprends.

(retour liste 👆)Je vous écoute.

Question 3 (retour liste 👆)

Comment lutter efficacement contre les fanatismes religieux, les musulmans actuels en particulier ?

Réponse

Vois-tu contre de telles forces déchaînées, tu ne peux pas véritablement lutter. En tout cas pas avec les moyens traditionnels. Et la preuve en est faite que les sociétés existantes et l'Occident notamment n'arrivent même pas à négocier.

Il n'est donc pas question d'envisager une lutte quand la négociation même ne peut avoir lieu. Parce qu'alors, celui-là même qui paraît le plus fort, à cause des armes par exemple, serait forcément le vaincu.

Pourquoi ?

Parce que lorsque l'individu est fanatisé, ça tu le sais, il est capable de n'importe quoi au sacrifice total de son être, de sa vie, de sa famille, de tout. Alors que quelqu'un qui se bat simplement parce qu'il y a un mouvement qui veut créer, par exemple une prédominance, se bat rationnellement. Il cherche à sauvegarder sa vie, même à sauvegarder des intérêts nationaux, alors que l'autre n'a plus rien à perdre.

Donc on ne peut pas envisager une lutte.

Ce qu'il faut c'est d'une certaine manière se protéger avant tout.

[...]

Alors qu'il n'y a plus rien à voir avec la racine religieuse du pays où le mouvement est né. Ce qui marche, ce qui a été contaminé, ce qui s'est transporté, c'est l'état d'esprit. C'est-à-dire tout simplement la perte totale d'un comportement rationnel face à ce qu'ils désirent ou ce qu'ils veulent obtenir.

C'est la définition typique du fanatisme où ils sont prêts à tout.

Alors quelque part ces religieux, ils créent des adeptes qui n'ont rien à faire avec la religion mais qui transforment l'esprit pour l'adapter, par exemple, à la politique.

[..] Et ainsi, la chose essaime, elle crée un véritable cancer.

Ce qu'il faut donc c'est créer une arme de protection. Et c'est en cela que, justement, on pourra arrêter l'hémorragie, arrêter l'épidémie. En protégeant les sociétés, en protégeant les pays, afin qu'ils ne se fassent plus infiltrer et qu'ils ne génèrent plus, dans leur propre sein, des mouvements fanatiques.

Et ainsi, en localisant le foyer épidémique, automatiquement il y a asphyxie. Parce que ce genre d'énergie ne peut vivre que s'il y a développement. C'est justement le système de survie des forces noires. Car il s'agit là bien de forces noires, sans que je veuille naturellement citer "le Diable et tous ses corps", non. Ce n'est pas du tout la question.

Mais lorsqu'il y a, quelque part, une dégénérescence qui arrive, automatiquement toutes les basses fréquences du système vibratoire de l'Univers s'infiltrent à cet endroit. Et puis font leurs trous, se développent. Mais les basses énergies, au contraire des hautes, ne peuvent survivre que s'il y a propagation. C'est-à-dire que leur vie est courte, c'est leur nature.

Une énergie qui est élevée a un prolongement, imaginez-la comme un son, à un son prolongé qui se répercute très très très très très loin.

Un peu comme la Lumière qui est initialement quelque part et qui, parce qu'elle est fluide, parce qu'elle n'est que Lumière, se trouve très vite à un autre point de l'Univers où elle porte ses fruits. Pour la haute fréquence de l'Univers, c'est pareil. Il y a ainsi toute une gamme vibratoire qui dure très longtemps.

Mais plus tu redescends dans la gamme vibratoire, plus la matière est condensée. Donc plus la zone vibratoire, plus le cliché, est court. Ce qui fait que pour vivre, la tonalité, la note vibratoire a besoin d'être répétée. Sinon elle meurt.

Si elle n'est pas répétitive, étant donné que sa vie intrinsèque est très courte, alors elle meurt. Parce que c'est le type de sa fréquence d'être courte, c'est ce qui justement crée la matière. La matière est un formidable réservoir d'énergie condensée parce qu'elle contient, elle force les vibrations, les notes vibratoires à se rétrécir pour créer de la matière.

Et c'est pour cela qu'à partir de la matière, on peut créer par fission, une énergie dite nucléaire, qui en fait est une énergie universelle, une énergie purement spirituelle. Et ce que l'on extrait de cette matière au moment de la fissure de l'atome, lorsque l'on extrait cette énergie, en fait on retrouve la note énergétique dans sa tonalité universelle, donc dans son prolongement de vie universelle.

Mais il faut pour cela briser l'ordre, briser le cercle matériel donc.

Mais revenons à la question.

Ces énergies-là donc pour vivre, survivre, il leur faut être répétées. Si donc on met un système de sécurité en instruisant les gens davantage, mais cela n'est pas possible comme cela en une seule génération. Car lorsqu'il y a un défaut dans un système, une faille dans une construction obligatoirement, tous les insectes ont le grand loisir d'envahir la maison. Ce qu'il fallait c'est veiller à construire sans faille.

Or tu me diras : "L'humain ne peut pas construire comme cela une chose parfaite du premier coup.". Je te l'accorde.

C'est pour cela qu'il ne faut pas juger la société telle qu'elle est maintenant. Mais il faut profiter de ce que ces crises justement mettent le doigt sur les failles du système pour le rendre plus parfait. Donc, en même temps que les pays qui ont généré ces crises ont une véritable remise en question à faire sur eux-mêmes, qu'ils n'arrivent pas à faire, c'est en même temps le moment, pour les sociétés occidentales victimes, c'est le moment pour elles de refaire aussi une mise en question pour devenir plus parfaites.

Donc c'est l'heure du bilan. On regarde où est-ce qu'il y a les failles, pourquoi le microbe est passé, pourquoi est-ce qu'il s'est développé, quel vaccin devrait être en action à ce moment-là, ce qui aurait permis, quelle nourriture aurait permis la protection totale et hermétique. Et c'est toujours une nourriture plus spirituelle qui aurait dû être.

Vous voyez, pourquoi est-ce que des mouvements tels que ceux-là peuvent se perpétuer dans des nations étrangères, en Occident notamment.

Ce n'est pas parce que l'occidental ressemble à l'oriental, non. Il n'a pas la même crise à passer. Mais par contre, il est un homme. Et quand un homme connaît la peur dont nous parlions tout à l'heure, qu'il en est à un point où il est désaxé, parce que seule la peur vit en lui, parce que le système social, le système de vie du pays en question n'a pas donné assez de place à ce qui est moral, n'a pas instruit les gens dans les valeurs véritables. Obligatoirement, l'individu n'est plus un être intègre. Il est, au contraire, un fantôme soumis à toutes les passions elles-mêmes éveillées par la peur qui est en lui.

Donc le fanatisme peut s'implanter dans le cœur de n'importe qui, dans le cœur de ton voisin, dans le cœur de l'enfant que tu chéris, n'importe qui peut devenir fanatique. S'il n'a pas de références suffisantes à des valeurs solides, un homme peut à tout instant devenir fanatique et cela a eu lieu en Europe, à l'époque que vous avez nommé la Seconde Guerre mondiale.

Il y avait des fanatismes et tu me l'accordes, cela.
Le nazisme est un fanatisme !
Les mouvements que l'on connaissait en Italie sous justement, sous la main de cet être appelé Mussolini et qui rejoignait le nazisme, tout cela justement était transporté par la peur du lendemain. Peur qui était alimentée par une société occidentale telle que vous la vivez, qui se détachait du spirituel, qui se détachait des valeurs que l'on pourrait dire vraies et qui n'avait pas encore une assise économique suffisante pour rassurer les gens, au moins dans leur assiette. Et, à ce moment-là, dès qu'un pays, dès qu'une nation se trouve dans ce rapport avec la vie, il génère des mouvements fanatiques pour avoir moins peur.

Il se cache sous une violence. En fait, c'est un enfant qui tremble littéralement de peur.
Il dit qu'il peut mourir pour tout mais en fait c'est faux. Il veut vivre, il veut véritablement vivre et il pleure pour vivre, il crie pour croire en la vie. Mais son désespoir est tellement grand qu'au lieu de prendre le couteau, pour ouvrir comme vous faites à l'inauguration, pour ouvrir en coupant le ruban, ouvrir son cœur sur une nouvelle cité, il le retourne vers lui et s'enchâsse dessus.

C'est ça le fanatisme, c'est le désespoir du monde.

Donc lutter contre le fanatisme ne sert à rien. Il faut éviter que le fanatisme ait lieu. Mais dans le cas où le fanatisme se développe, il faut immédiatement créer un système de protection.

Au niveau national, c'est impossible.

Pourquoi ?

Eh bien tout simplement parce que la politique en place n'admet pas d'abord cette chose. Les relations sont toujours matérielles, elles n'admettent pas que la relation est avant tout d'esprit à esprit, de conscience collective à conscience collective, ce qui fait que les mots se propagent de nation à nation.

Lorsque la révolution a éclaté en France, elle a ensuite été transportée ailleurs. Pourquoi ?
C'est parce que la conscience collective déclenche toujours des systèmes de contagion. Ce qui a été fait quelque part est transporté obligatoirement ailleurs. Ce n'est jamais localisé, pour quoi que ce soit, de bon ou de mauvais.

Mais par contre, si un individu, si une nation a suffisamment de références, de valeurs pour être hermétique aux choses négatives et n'admettre que les choses positives, à ce moment-là, il n'y a que évolution.

Donc contre le fanatisme, à l'heure actuelle, je te le dis, il n'y a absolument rien, on ne peut rien faire. Ni l'Homme sur la Terre, ni Dieu dans les Cieux. Le déclenchement est déjà trop ancien. Ce qu'il faut, c'est tout simplement que les nations comprennent qu'elles doivent se protéger. Et j'espère qu'elles le comprendront enfin.

Mais pour admettre la chose, les intérêts financiers, les intérêts politiques doivent être diminués. Et donc, ils se laisseront contaminer aussi longtemps que leur intérêt politique et pécunier prédominera. Donc, aussi longtemps qu'ils seront, en fait, matériels.

Si tôt qu'ils viseront l'homme comme un être moral, alors ils auront le moyen de se protéger. Et cela peut se faire demain, comme cela peut durer des années encore. Mais il faut qu'il vise la moralité de l'homme.

Lorsque les gens verront que le fanatisme vient s'infiltrer jusque dans la famille même de la nation. Lorsque chacun sera touché auprès de son enfant comme cela l'est pour la drogue à l'heure actuelle. Alors, à ce moment-là, la chose deviendra morale, institutionnelle. Et alors, il y aura des mesures qui seront prises. Et ils n'auront pas peur de perdre des marchés à ce moment-là.

Mais tant que l'homme n'est pas ébranlé jusque dans ce qui le fait être homme, comme nous parlions tout à l'heure pour l'Afrique, alors il ne réagit pas et, au contraire, il essaye toujours de tirer profit de la situation. Tant que l'homme est un peu quelque part un voleur de feu, vois-tu, il aura toutes les maladies du monde. Et il se présentera toujours lépreux face au juge.

Quand il ne vivra plus comme un voleur de feu, alors il aura sa belle face d'ange. Et tant que les politiciens, les économistes ne comprendront pas cela, tant qu'ils ne vivront que pour l'intérêt de la nation, au lieu de pour la moralité du peuple, l'édification de la spiritualité du peuple, alors ils auront comme cela des gangrènes.

Il faut, je te dis, qu'il déclenche l'auto-protection. Et automatiquement tout ça se fixera. Il n'y aura pas besoin de combattre qui que ce soit, pas plus Kadhafi que Khomeini ou qui que ce soit d'autre, la Syrie ou n'importe qui d'autre. Tout s'asphyxie parce que la vibration, automatiquement, va être tronquée.

Je vous écoute.

Question 4 (retour liste 👆)

Ne pensez-vous pas que l'avenir se place dans un véritable métissage, spirituel, culturel, social et même racial ?

Réponse

Exactement.

C'est pour cela que de plus en plus, mais l'homme le fait maladroitement, il y a interpénétration des systèmes, les uns par rapport aux autres. D'une coutume, d'une façon que ce soit une façon de manger, d'une façon de parler ou tout simplement des clichés moraux. Tout ceci s'interpénètre à l'heure actuelle.

Cela est dû en premier, naturellement, à la grande facilité maintenant d'entretenir des rapports rapides, donc de pouvoir voyager.

Les choses, vois-tu, commencent toujours, comme vous dites, bêtement, simplement en fait. Des choses aussi simples que le commerce, que le voyage peuvent changer la face du monde. Et ce n'est pas le hasard qui crée cela, c'est tout simplement les cycles.

Mais par exemple, le fait que maintenant l'on peut voyager si facilement et aller très loin, rapporter une culture, la faire sienne à l'intérieur même de son pays, ce fait-là justement permet d'établir un creuset, donc d'universaliser.

C'est pourquoi il est capital à l'heure actuelle que l'Occident apporte à tous les autres pays ce qu'ils ont de bon et que ces autres pays apportent à l'Occident ce qu'ils ont gardé d'essentiel. Puisque l'Occident perd l'essentiel au profit du développement du rationnel.

C'est ce que l'Occident devait développer. C'est sa croix en quelque sorte, mais pour développer cela, il a perdu un peu le spirituel, la racine première.
Tandis que ces autres pays ont gardé la racine première, mais n'ont pas développé le rayon rationnel scientifique, technologique, etc.

Donc ce qu'il faut c'est, comme tu le dis, métisser le tout.

Mais il ne faut pas métisser n'importe comment, sinon on risque de se retrouver avec une géante cacophonie sans que rien de bon ne soit créé. À tout mélange, à tout orchestre, il faut un chef pour que chaque mélodie ait sa place. Et c'est là où justement la grande vigilance des hommes éclairés est nécessaire au développement du monde.

Parce que les hommes doivent comprendre, et il y en a beaucoup, quoique j'aie pu dire ce soir sur les politiciens, les économistes, les financiers, il ne faut pas croire que cette partie du monde est complètement désertée par les hommes de bonne volonté.

À l'intérieur même de ces organisations, il y a de véritables initiés qui travaillent véritablement pour l'édification du nouveau monde. Mais leur action est quelque peu étouffée pour l'instant. Mais comme une taupe, comme une fourmi, le travail est invisible mais il se fait.

Et quand à la surface, la croûte va se secouer et que le monde va s'écrouler, eux ils auront tellement préparé et creusé les fondations, qu'il suffira d'un peu d'eau pour que le temple pousse comme une fleur. Ils font donc un travail intérieur, un travail de fourmi, un travail de taupe, mais il se fait réellement.

C'est pourquoi croire dans le nouveau monde n'est pas un rêve vain, n'est pas une inutilité, c'est une réalité.

Seulement, vous, vous travaillez dans l'extérieur, c'est ce qui est difficile. Travailler et édifier à l'extérieur forcément c'est se taper contre mille et une austérités, contre mille et un obstacles. Et en même temps que vous bâtissez, la chose que vous bâtissez semble être détruite parce qu'elle n'est pas encore assez parfaite.

Une multitude de groupes naissent et meurent, des religions naissent et meurent et alors on se dit : "Mais même Dieu, quelle réalité a-t-il ?
La religion, quelle réalité a-t-elle ?
Les ordres initiatiques, quelle réalité ont-ils ? Quelles fonctions véritables ont-ils puisqu'ils apparaissent, ils meurent, ils se dégradent, même ils se prostituent quelquefois alors qu'ils étaient nés purs ?"

Tout ce phénomène se retrouve et on le constate dans la vie extérieure du monde, dans la croûte.

Mais dans la vie intérieure, là où travaillent quelques initiés, la plupart des maîtres. Quand vous pouvez en avoir une percée, quand vous pouvez sentir ce qui se passe, alors au contraire tout est réalité, tout est durable, tout se fait sans être détruit.

Il faut donc croire et hâter, même, la destruction extérieure, en fait, pour que la construction intérieure vienne au jour.

Donc il ne faut pas métisser n'importe comment.

Par exemple, il ne faut pas mélanger toutes les cultures et essayer d'en faire qu'une, non. Un métissage, au contraire, c'est une grande harmonie entre les différences, c'est une grande danse de toutes les diversités. Donc il n'est pas question de tirer une seule et même culture. Un seul et même entendement, oui, mais à travers des cultures différentes et même encore des langues. Car l'homme peut perpétuer des langues différentes sur la Terre.

Ce n'est pas parce que l'on attend l'universalité qu'il ne doit plus exister qu'une langue. Il y a de la richesse. Ça parlait même encore le latin. Et si l'homme veut dès demain en reparler le latin, c'est très beau.

Ce qui compte c'est un Entendement Universel.

Entendement Universel

C'est dans ce but-là que l'Universalité surtout est visée.

Qu'il y ait donc demain des rituels divers et même encore des religions diverses, peu importe.

Si untel appelle son Dieu "Brahma", l'autre "l'Éternel", l'autre je ne sais encore comment ou simplement prononce une vibration. Tous ceux-ci l'admettront et ne verront en synthèse qu'une seule et même entité. Parce que l'entendement à ce moment-là est le même.

Donc métisser oui, mais non pas pour mélanger les cultures car cela devient pire encore que d'être sectaire et différent. Mais simplement prendre, de chaque culture, l'escalier qui permet d'aller plus loin, afin d'envisager un entendement universel.

Les races seront toujours diverses.

Il y aura toujours plusieurs races sur la Terre, même à l´heure où viendra la septième, que vous attendez tant. Qui ne fera qu'une race de plus et non pas une race synthèse.

Le problème n'est pas dans l'existence de plusieurs races, de plusieurs cultes, de plusieurs cultures. Le problème est que l'homme, en ayant conscience de ses différences, se bat contre celui qui apparemment aussi est différent.

Donc métissage oui, je te le dis, le mot est correct, mais toujours avec la différence. Le droit à ton intégrité en fait. Ce qui ne veut pas dire que tu ne vas pas pouvoir jongler d'une culture à l'autre.

Celui qui pourra être universel au point d'adopter toutes les cultures, alors oui, celui-là sera véritablement universel. Et, forcément, ceux qui dirigeront ce monde dans cet état-là, ceux qui enseigneront le monde, seront de cette trempe-là d'individus.

Mais pour tous les individus en évolution, il y aura toujours leurs différences. Mais à ce moment-là les différences seront moins des différences de race et de culture, mais plutôt des différences de rayons.

Ce qui fait que très vite chaque race va retrouver son rayon primitif, son rayon d'origine. Celui qu'elle a développé justement à son premier souffle.

Comme par exemple, le pays occidental dans son premier souffle développe le numéro 3 et 5 mais plus spécialement le 3.

Alors à l'heure où il y aura justement ce pays dont nous parlons, cette édification de ce type de monde, l'Occident sera typé par ce rayon-là. Tout en ayant un entendement universel, il sera concentré sur ce rayon-là.

Ce qui fait que les âmes voulant expérimenter tel rayon n'auront plus à choisir avec difficulté dans tout le fouillis, le fourmillement de civilisations, de familles, de courants contradictoires à l'intérieur d'un même pays. Il aura tout simplement qu'à décider de la race. Et automatiquement trouver un foyer ne sera plus un problème.

Les seigneurs du karma auront beaucoup moins de travail et les guides, ceux que vous appelez par exemple "les anges gardiens", seront moins attachés à leur tâche parce qu'ils n'auront plus besoin d'être attachés nominément aux personnes.

Ils deviendront au contraire des guides de groupe et, à ce moment-là, étant détachés de la personnalité des hommes, celui que vous appelez l'ange gardien pourra véritablement collaborer avec l'humain.

Collaboration

Et c'est ce que les hommes attendent, la grande collaboration avec les dévas, avec leur Science, avec leur Esprit, avec leur Puissance.

Ce sera en même temps pour l'homme une sorte de façon de relier un remariage, une nouvelle alliance avec toute la magie de l'Univers. Tout ce que, en fait, ce peuple perdu avait su développer mais qu'il n'a pas su garder. Soit les Atlantes.

Il y aura un certain retour à la façon de vivre atlantéene par rapport au contact développé avec les créatures du type dévique, entre autres. Mais aussi tous les élémentaux de la nature, tous les esprits, même d'un simple quartz, d'une simple roche, d'une simple vague d'eau, d'un souffle de vent. À ce moment-là, la communion est totale.

L'Universalité n'est pas seulement avec les hommes, elle est aussi de l'Homme avec l'Ange.

Homme & Ange

Et le jour où l'homme pourra faire ça, il sera véritablement heureux, véritablement sain dans tout son corps, dans tout son esprit.

Pourquoi ?

Non pas parce que l'Ange est un frère indispensable à l'Homme, non. Mais quelque part l'Ange est le relais dans l'évolution humaine. C'est-à-dire que l'Ange représente un chaînon de liaison, un chaînon indispensable pour aider l'Homme à se brancher intégralement sur le Cosmos et dans le Cosmos.

L'Homme lui-même, de par son évolution, arrive au fur et à mesure à intégrer le Cosmos.

Les Maîtres, sur le chemin, sont là pour l'aider à développer sa conscience, transformer ses différents relais d'énergie, que vous appelez chakra, pour capter ses énergies, travailler avec.

Mais il y a un travail, non pas qui dépasse le Maître, puisque le Maître a tout pouvoir. Lorsqu'il est un Maître véritable, je ne parle pas simplement d'un maître de la hiérarchie terrestre, mais un maître dans la hiérarchie solaire. À celui-là tout est absolument possible, mais cela n'est plus sa section de travail. Il est immédiatement, lorsqu'il a fini de suivre un humain dans ce type d'évolution, il est immédiatement réabsorbé par des préoccupations d'autres humains qui montent.

C'est à ce moment-là où l'homme a le choix, où il peut travailler, suivre une évolution, que vous appelez dévique, et travailler avec les dévas, ou simplement être initié par les dévas.

Ce qui ne veut pas dire que le déva est plus important, plus performant, plus maître que le Maître solaire, non. Mais c'est son travail, à ce moment-là, du croisement des Lumières, de prendre l'âme humaine en charge pour la mener devant le trône.

C'est l'Ange, et ce n'est personne d'autre, qui vous mène devant le trône. Ce n'est pas le Maître.

Le Maître, lui, vous mène devant un autre Maître, vous fait prendre contact avec toutes les entités des hiérarchies, même les plus hautes, mais qui sont toujours ou planétaires, ou solaires, ou galactiques.

Mais lorsqu'il s'agit de dépasser ce qui est manifesté, alors obligatoirement c'est l'Ange qui vous prend en charge.

Pourquoi ?

Parce qu'il est dans la nature de l'Ange, depuis le premier jour, depuis le premier souffle, celui qui l'a fait naître, d'être en rapport serré avec le Père. Soit le trône, soit le sceptre.

Encore une fois, je ne veux pas dénigrer ou rabaisser le Maître, parce qu'à son tour le Maître est pris en charge par un déva et lui-même doit aller devant le trône.

Mais lorsque le Maître, pris par la main par un déva, par un ange de cette envergure, s'agenouille devant le trône et que là il reçoit son sceau, et non seulement sur la poitrine, mais aussi à l'intérieur même de ce que vous pouvez imaginer être le crâne et qui est sa glande pinéale. Car la glande pinéale est véritablement le centre de l'âme, autrement dit, le centre cardiaque, le cœur de l'âme. L'endroit où pulse l'énergie, où vient l'énergie, où elle est distribuée, exactement comme cela se passe dans votre cœur physique, par rapport au corps.

À ce moment-là, il reçoit véritablement le sceau. Soit, il se rend compte, il se réveille à son nom, à sa vibration primordiale. Et à ce moment-là, il ne peut plus même être appelé un Maître, car il devient lui-même le semblable de celui qui l'a amené jusque là.

C'est-à-dire qu'à un moment donné, l'évolution Humaine se confond totalement avec l'évolution de l'Ange. Et qu'il n'y a de séparation entre l'Humain et l'Ange que dans les rouages de l'évolution, et pas au-delà.

Mais on trouve très loin les rouages de l'évolution, même sur un plan solaire. Il faut même sortir de cette évolution-là pour rencontrer véritablement le trône et ne faire plus qu'un avec la Race Unique, avec la Source Unique en quelque sorte. Où Dévas, Anges, Archanges, Maîtres de tous les rayons, se retrouvent et se retrouvent dans leur Essence Une et Une seule et Véritable.

Je vous écoute.

Question 5 (retour liste 👆)

Face à un être visible, les manifestations et les émotions dites d'amour se conçoivent, se ressentent, on arrive à les mentaliser.
Face à Shambhala, à la hiérarchie, quelle doit être notre réaction et comment peut-on ressentir cet amour autrement que dans certains cas, dits de méditation ?

Réponse

La question que tu poses est très profonde et elle relève justement, je ne dirais pas d'un problème chez l'homme car ce n'en est pas un, mais d'une certaine manière une interrogation. Car il s'agit là de passer de l'autre côté du voile.

Et on ne peut pas, comme tu le dis, aimer ou se livrer avec autant d'amour à quelque chose qu'on ne connaît pas, que si on était face à quelqu'un ou en tout cas à une entité, même que l'on peut imaginer très grande, mais qu'on ne peut cerner. Et je dirais que d'une certaine manière c'est très bien parce qu'avant tout, il faut être soi.

Si tu veux aimer Shambhala sous la forme simple d'un temple, mais l'aimer comme si c'était ta maison, exactement comme une enfant peut aimer son foyer, aimer son pas de porte, aimer l'entrée, aimer sa chambre, comme si c'était le corps et l'âme de ses parents. Aime Shambhala de cette manière.

Il faut toujours être soi-même.

Si tu veux, au contraire, représenter tout un cercle de maîtres, tout un cercle d'entités et leur vouer respect, fidélité... Car l'Amour - et surtout chez toi - s'interprète, dans son premier élan, comme fidélité.

Ce qui fait qu'on ne peut parler de l'Amour que par rapport à la personne qui est en face. Si tu veux davantage concrétiser ton amour, il faut que tu te fixes sur le mot Fidélité.

Là, je parle pour toi, car c'est ce qui convient comme déclic mental pour réveiller en toi l'énergie, aussi bien sortant du plexus que du centre cardiaque, entraînant par la même l'activation de ton troisième oeil, donc pouvant permettre une distinction plus précise de cette réalité que tu aurais du mal à cerner quelquefois, ou par rapport à laquelle tu aurais du mal à te situer, surtout dans ton action.

Pense à la Fidélité.

Si tu penses à la Fidélité, tu sens automatiquement l'investissement de l'énergie en toi-même. Et, à ce moment-là, lorsque tu sens l'investissement, l'adombrement de cette énergie, tu n'as pas besoin d'imaginer quoi que ce soit ou de chercher à manifester quoi que ce soit, ne serait-ce que par reconnaissance ou remerciement. Le simple fait de savoir que tu exécutes une œuvre utile, le simple fait de savoir que tu concrétises ta science, te dirigera dans la voie de l'Amour, qu'ils attendent, non seulement de toi, mais de la nature du cœur humain.

Ce qu'il faut, je dirais que ce n'est pas, en fait, créer le contact - parce que lorsque je te parle d'investissement, d'adombrement, je ne te propose pas de créer un contact, parce qu'en fait tu l'as déjà. Ce qu'il faut, c'est davantage dans ton esprit te convaincre concrètement du lien pour être suffisamment imprégnée de la chose afin de la ressentir jusqu'à ta molécule, jusqu'au bout de tes doigts, jusqu'à ta voix lorsque tu parles à quelqu'un avec intuition, jusqu'au bout de tes caresses lorsque tu témoignes quelque chose à quelqu'un.

Et c'est dans ce sens là où il faut créer un contact, non pas personnel - c'est là où je disais tout à l'heure que ce n'est pas véritablement un contact - mais plutôt une intégration de Shambhala.

Aussi bien que tu dois laisser Shambhala t'intégrer, tu dois en même temps intégrer Shambhala. Et c'est lorsque le disciple arrive à ce niveau d'intégration dont il est conscient et qu'il le ressent, qu'il est pleinement satisfait, qu'il est heureux.

Je ne dis pas heureux de ce bonheur que tu peux imaginer, non ce n'est pas forcément une joie émotionnelle, bien que l'émotion ne soit pas à bannir, elle peut naître. Mais c'est une stabilité. Ce sont des fondations concrètes qui s'établissent. Et, à ce moment là, le disciple sent très bien que, quoi qu'il arrive, quoi qu'il puisse lui arriver, que ce soit la mort qui l'attend, dans deux jours, et au nom de cette Vérité qu'il transporte, il a Foi, il est dans la Joie et surtout il ne quitte pas la Réalité. Il ne doute pas donc, à un moment donné.

Mais pour toi le mot-clé c'est Fidélité.

Imagine-le en lettres lumineuses, comme tu veux, reluire dans l'Univers, résonner en toi, traverser Shambhala, revenir en toi, te transporter toutes ces vibrations, t'intégrer. Relie-toi avec la Fidélité. Tu es quelqu'un qui se détermine par ce mot.

Quoi te dire encore sur la relation avec Shambhala ? Sinon que tout être en fait est relié à Shambhala, mais dans la mesure de son degré de conscience.

Le plus petit des individus qu'il soit athée, matérialiste, est forcément relié à Shambhala, ne serait-ce que pour rester en vie. Car Shambhala on en parle souvent un peu comme d'un temple, mais avant tout c'est un énorme plexus. Et que, dans une forme éthérique, une forme extérieure, cela puisse être construit comme un temple, c'est un fait. Mais avant tout, dans l'aura de la Terre, c'est un plexus. Et c'est le plexus qui sert de relais par rapport au plexus de vie du Logos planétaire, lui-même servant de relais par rapport au plexus de vie de Logos solaire, etc. Je ne vais pas remonter la file. Et c'est par ce cheminement, par tout ce relais, que l'homme a pu écrire :

"Celui en qui nous avons l'Âme, l'Être et le Mouvement."
Et je rajouterai aussi la Conscience.
Tout ce qui constitue un être humain.

C'est donc par Shambhala que les âmes se perpétuent dans leur vie, ne serait-ce que éthérique, leur vie primitive. Ensuite tous leurs développements résonnent dans Shambhala.

Il y a des colonnes, douze exactement, à l'extérieur du temple. À l'intérieur il n'y en a que trois. Puis on n'en trouve plus qu'une, c'est ainsi, c'est le chiffre.

Mais à l'extérieur il y a douze colonnes, comme dans tous les temples de la Terre en fait.
Chaque fois que vous voyez un temple extérieur, vous verrez douze colonnes.
Chaque fois qu'il y a un temple initiatique vous verrez trois colonnes.
Chaque fois qu'il y a un temple, un point, c'est tout.
Il n'y a qu'une colonne ou qu'une flamme. Ce qui veut dire la même chose puisque la colonne en fait symbolise le feu, la flamme.

Pourquoi ?

Parce que la colonne fait une synthèse entre l'énergie prânique de l'Univers et l'énergie tellurique de la Terre. Et toutes ces énergies-là, en fait, sont du feu, mais à des degrés de manifestations différentes.

Donc à l'entrée du temple, à l'extérieur de Shambhala, il y a douze colonnes. Ces douze colonnes correspondent à peu près aux douze types d'êtres humains, mais en tant qu'esprit et démarche, en tant que voie en quelque sorte.

Et cela représente aussi le nombre de religions, les religions principales qui doivent avoir lieu sur la Terre et ainsi ces religions drainent des esprits, des états d'esprit spécifiques.

Ce qui fait que chacune des douze colonnes correspond à un Maître. Chacun de ces Maîtres vit en double, parce que c'est ainsi. Et c'est pour cela que de douze, il en devient vingt-quatre - les vingt-quatre dont on parle certaines fois - parce qu'ils se doublent à un moment donné.

Derrière ces douze colonnes, le Maître, imaginons positif, trouve l'inverse de sa vibration, qui est le négatif. Mais non pas d'un sens péjoratif, tout simplement dans la complémentarité. Et ainsi ils sont deux à s'occuper d'une colonne, d'une religion, pour créer une synthèse.

Ensuite les douze tribus, celles dont on parle dans la Bible, soit que les douze colonnes du monde, les douze religions, les douze sectes, les douze temples, se rejoignent face au temple intérieur. Et c'est là la partie intérieure de Shambhala.

Disciple

C'est là où le disciple doit entrer lorsqu'il veut être adombré par une certaine initiation, notamment la première initiation majeure. À ce moment-là, il est obligé de passer par les trois colonnes et de correspondre à toutes les exigences pour le passage de cette porte. À ce moment-là, commence un véritable travail intérieur, un véritable travail d'intégration de Shambhala et de la hiérarchie. Avant, il y a aussi un véritable travail mais c'est un préliminaire pour accéder à ces trois porches.

Ensuite, lorsque ce cycle d'intervention, ce cycle d'initiation est acquis, lorsque les trois colonnes sont incorporées à l'individu et qu'il intègre donc sa Trinité - parce que chaque colonne représente un élément de la Trinité. Lorsqu'au fur et à mesure des cycles il se rend compte et il éveille en lui les trois éléments de la Trinité, c'est ce qui se passe dans le cercle intérieur, il découvre la colonne une et unique, soit il découvre à ce moment-là son Unité.

Et c'est à ce moment-là où il vole vers la hiérarchie solaire, où il y vole en tant que maître ou en tant que serviteur, cela peu importe les dénominations. Il a encore tout un cycle exactement le même, mais avec des degrés différents. Il a encore tout un cycle à y accomplir. Et c'est après ce cycle qu'il a le choix entre l'évolution dévique, typiquement dévique, ou prendre seulement les initiations déviques et continuer dans un cycle solaire pour aider les humains.

Ce qui fait qu'un individu arrivé à ce point d'initiation, qui fait le choix de ne pas devenir un archange, puisque c'est le mot dont vous disposez, soit une Unité Universelle, reste à ce moment-là dans la hiérarchie solaire. Il peut rester dans la hiérarchie solaire de l'univers local où il a évolué, mais aussi aller dans d'autres univers locaux, toutes les interférences ne produisant pas de problème. Mais alors il est attaché à l'évolution des hommes. Sinon il se déconnecte complètement de toutes les hiérarchies, de toute l'évolution de la matière pour ne poursuivre que sa propre réintégration totale.

Mais revenons à toi. Il faut que tu fasses, toi spécifiquement, le travail de visualisation. Il faut que tu utilises les énergies de ton troisième œil, qui marche très bien, et surtout les énergies mentales qui sont à ta disposition, puisque tu as un côté rationnel et un côté mental qui a une certaine force. Il faut donc l'utiliser, il ne faut pas le laisser uniquement au rationnel, car il se trouve frustré.

Si tu l'intègres, au contraire, dans toute cette démarche il va fusionner et grandir. Ce qui fait que le mental va être aiguisé pour devenir ou atteindre le plan que vous nommez intuitionnel.

Tous les plans mentaux, tous les aspects mentaux de chaque individu ne sont pas limités à l'aspect mental ou à l'activité mentale, soit à l'exercice, à l'apprentissage d'une science, à l'application de synthèses, de dogmes, etc.

Tous les états mentaux doivent devenir des états intuitionnels.

C'est pour cela qu'il faut intégrer le mental à la vie, à la discipline spirituelle, l'intégrer absolument à la méditation par exemple, surtout quand il s'agit de voix occidentale. Tu serais d'une autre race, d'un autre pays, d'un autre type, je te dirais autre chose.

Mais là, avec toute cette synthèse, il faut l'intégrer afin qu'il devienne intuitionnel. Et c'est là le véritable canal que tu voudrais, que tu cherches, qui te ferait plaisir.

Ne cherche pas un autre canal que celui-là.

Allie ton mental, aligne-le avec ta personnalité, aligne-le avec ta spiritualité, aligne-le avec ton travail de méditation. Fais-le fusionner avec la méditation, ce qui fait que la méditation devient un travail très lucide.

Ce n'est plus une attente, c'est au contraire une direction donnée aux forces. Exactement comme tu travaillerais un chakra, c'est un travail qui est très mental, les forces sont très dirigées.

Faire fusionner le mental avec le plan intuitionnel qui est son degré supérieur, c'est justement le même travail.

Comment s'y prendre ?

En vérité c'est simple mais naturellement il faut quelques efforts au début.

Il faut être capable d'une grande concentration, c'est là le secret. Il n'y en a pas d'autre, vois-tu ?

Concentration

Et c'est pour cela qu'à la fois c'est si simple et si dur. Il faut s'entraîner à une concentration à toute épreuve. Concentration à l'épreuve du bruit, à l'épreuve de ta propre pensée, concentration totale. Cette concentration donne lieu à ce moment-là à un autre absolu.

Et dans cet autre, le mental s'envole parce qu'il est libéré du système cérébral.

Parce que ce passe-t-il dans un comportement humain normal ?
Le mental est prisonnier du système cérébral et c'est pour cela que, par exemple, la connaissance, la science peut être articulée par vous, peut être engrangée. Mais il faut qu'à un moment donné, dans le vide de cette concentration absolue, il faut que le mental tout en étant là, présent, lucide, froid, intègre, il soit dépouillé de toute pensée. Et c'est à ce moment-là qu'il atteint le point intuitionnel.

Et c'est là où, posant une question ou arrivant avec ton problème ou ayant déjà par avance envoyé la question, tu recevras et tu entendras la réponse.

Et c'est ce que l'on appelle la voix de l'âme. C'est cela la voix de l'âme.

La voix de l'âme - l'intuition

Écouter la voix de l'âme, ce n'est pas écouter ce qui se passe ce soir par exemple (Pastor qui parle en utilisant un médium). Ce n'est pas du tout ça.

Atteindre ce point intuitionnel, c'est créer un canal véritablement intérieur. Ce n'est pas créer un relais par un canal extérieur comme il se passe ce soir, car il s'agit d'utiliser, là, un canal extérieur.

Créer un canal intérieur, c'est tout autre chose. C'est devenir en même temps l'initié. Eh oui !

Initié

Travaillez à développer le plan intuitionnel. Obligez le mental à se concentrer tellement qu'il devient pur comme un cristal éclatant. Et ainsi, découvrant sa divinité, tu deviens l'initié.

Pourquoi ?

Parce qu'étant donné que l'homme n'est qu'une conscience. Lorsque son plan mental, aspect de sa conscience, fusionne avec la pureté et la clarté de son plan intuitionnel, soit plan de l'âme, soit voix de l'âme. Alors, il est automatiquement un initié.

Parce qu'il a atteint un état de pureté, de neutralité et il a créé le pont avec l'âme, soit l'antakarana. Et lorsque cet antakarana est créé, vous ne pouvez être autre chose qu'un initié. Le véritable.

Il y a tous les degrés, toute une hiérarchie d'initiés, qui sont très valables même quand on les prend à leurs balbutiements. Il faut considérer tous les initiés. Mais l'initié véritable, c'est celui-là. C'est celui qui fait le pont. C'est celui qui entend la voix de son âme. C'est celui qui crée un contact intérieur. Et non pas extérieur. Utilisant un relais intérieur.

Et cela ne se développe qu'avec, je te le dis, une concentration absolue.

Exactement ce type de concentration que développe ce lointain pays où se lève le Soleil, appelé le Japon, avec toutes leurs techniques zen et autres. Eux, ils ont mis l'accent, parce que leurs initiés justement étaient conscients de cette alchimie, ils ont mis l'accent précisément sur la concentration. Soit : la limpidité, la purification, la clarté du mental. Car ce pays, que l'on dit justement philosophique, donc on aurait tendance à le rapprocher d'un état cérébral, est en fait très dépouillé de toute cérébralité.

Et c'est pour cela qu'aux heures de son apogée, il a pu aller si loin dans les ordres initiatiques. Car si vous allez chercher des ordres initiatiques dans les lointaines racines de l'Occident, comme par exemple chez les Celtes, ou même chez les Égyptiens, ou même plus loin chez les Atlantes, il y a un ordre initiatique tout aussi valable, réel et surtout flamboyant, dans tous les pays du Japon. Ce qu'il en reste en tout cas, car pour tous les pays, naturellement, tout s'émousse.

Mais il y avait là aussi à l'origine des initiés qui avaient justement compris cette importance du mental et de la clarification du mental, pour qu'il dépasse le cérébral afin de devenir le plan intuitionnel, sans passer par une voie forcément cardiaque.

L'Occident, ensuite, avec les diverses religions, et notamment actuellement avec le christianisme, a développé la voie cardiaque.
L'Orient, au contraire, ne développe pas de voie cardiaque.

Lorsque l'on va dans l'étude, justement, de ces hiérarchies-là, de ces pays-là, de ces voies-là, on s'aperçoit qu'il y a pour très peu en pourcentage, la présence de la voie cardiaque, soit de la manifestation de l'amour, ce qui ne veut pas dire que l'amour est absent.

Mais au contraire, l'accent est mis sur tout le côté mental, qui dans un premier aspect est cérébral, puisqu'il s'agit de science et de philosophie.

Et ce sont justement les pays qui ont, et qui détiennent, qui ont reçu, la racine de l'enseignement. C'est de là que tout est parti au jour du premier temple, il y a si longtemps.

Pourquoi ?

Eh bien parce qu'il faut boucler la boucle.

On est parti du mental et maintenant la civilisation retourne et doit retourner au mental, comme cela se passe.

Naturellement, on ne découvre pas le même mental qu'à l'origine. Il est même plus sophistiqué. Parce qu'à cette époque-là, les maîtres qui sont venus, les enfants de Lumière qui sont venus, devaient créer le mental. Alors que maintenant, au cours des siècles, il a suffit seulement de le développer.

Et maintenant, il y a justement une interpénétration de l'Orient et justement de ce lointain Orient, tel que l'Inde et le Japon, et même quelque part aussi un peu la Chine, mais dans ses textes anciens. Parce que justement, on boucle la boucle, on refait un tour et on arrive au point de départ pour retrouver initialement le mental tel qu'il devait être développé.

On revient à l'Orient pour reprendre tout ce qui a été donné sur un plan mental et l'intégrer à tout ce que l'Occident a pu développer.

Et en faisant cela, l'Orient prend en son tour tout ce que l'Occident a pu développer, c'est le discours que nous avons tenu tout à l'heure.

Que te dire encore sur ce plan-là ?

Sinon que développer une relation avec Shambhala, ce n'est pas simplement développer une relation avec un maître, le maître de ton choix, le maître de ton rayon, le rayon de chacun. Non. Ce n'est pas un vis-à-vis, ce n'est jamais une relation d'élèves à maître. Cela peut en un certain temps paraître cela, mais ce n'est pas du tout cela. Le maître lui-même n'est qu'un intermédiaire en fait, avec l'énergie contenue dans ses colonnes et surtout dans les trois colonnes et l'élève. Il n'est qu'un intermédiaire. C'est pourquoi un véritable maître est toujours ou paraît toujours très humble dans sa démarche.

Ce n'est pas parce qu'il sait s'écraser, c'est parce qu'il a conscience de sa véritable fonction. Il sait qu'il n'est qu'un transmetteur de la flamme qui réside dans le temple, par rapport à la mèche qui est dans ton esprit et dans ton cœur. Il sait qu'à part cela, il n'a rien à dire, rien à faire, qu'il n'est rien du tout. Et toi-même, tu feras la même prise de conscience quand tu seras à ce moment-là et dans cette situation-là.

Donc ne cherche pas une relation qui soit nominale, par exemple "choisir ton maître" ou des choses comme ça.

C'est un conseil qu'il est bon de donner parfois à certains individus, quand cela correspond à un moment donné de leur démarche.

[...]

Car travailler sur cette fixité, cette clarté du mental, sur cette concentration absolue, nécessite que pendant toute la journée, tu aies plus contrôlé tes pensées. Tu verras. Quand tu commenceras l'exercice et que tu veux le faire, si tu iras une journée où tu te seras laissé aller à être humaine. Ce n'est pas un crime.

Et le soir, tu pratiques cet exercice de concentration absolue.

La limpidité invoquée est tellement fracassante, c'est un miroir tellement éclatant, que tout ce que tu auras vécu dans la journée de trop humain, de pas assez détaché, de pas assez initiatique, va resurgir dans ton esprit. Et ce sera donc autant de douleurs que tu auras à revivre, autant de petits exorcismes que tu auras donc à faire sur toi-même.

Dès que l'on commence ce travail de concentration absolue, on déclenche en soi une véritable alchimie de résurgence de tout le côté humain, de toutes les ténèbres en fait.

Car ce miroir que tu commences à tourner, qui normalement n'est tourné que vers le ciel, ce qui fait que tu n'as pas conscience, que vous n'avez pas conscience de ce que vous êtes, de ce qu'est le miroir, de ce qu'est le Ciel.

Mais sitôt que pour pouvoir regarder le Ciel, tu tournes le miroir aussi vers toi pour d'abord te connaître toi-même. Car c'est le premier principe, le premier travail, alors : on se voit tel qu'on est.

Et c'est là toute la douleur, c'est là tout le passage d'épreuve du disciple.

Ce qui fait que lorsque l'individu commence ce type d'ascèse... Car c'est une véritable ascèse, que normalement, je vous l'avoue, on ne donne que dans les temples. En fait, ce n'est pas à donner comme cela dans des salons. Et puisque le cercle est petit, je me permets.

Lorsque l'on commence ce genre de travail, ce n'est pas seulement, comme il avait pu le comprendre, un travail de concentration. C'est une concentration plus poussée. Car il s'agit d'atteindre le plan intuitionnel.

Automatiquement, l'individu se met face à toutes ses carences. Et c'est là qu'on commence le véritable chemin initiatique.

Mais c'est là, aussi, qu'on commence toutes les épreuves.

Épreuve Initiatique

Parce que, dès que vous allez réveiller en vous, voir en vous un certain aspect, qui est ignorance, qui est un manque de discernement, qui est un manque de patience, un manque de tolérance, etc. Je ne vais pas faire la liste. Automatiquement, cette épreuve, vous n'allez non pas la reconnaître ou la reconnaître comme vous êtes capable de reconnaître un de vos défauts et de vivre avec. Mais la Réalité va être tellement hurlante qu'automatiquement, elle va créer l'Épreuve Initiatique afin de vous en débarrasser. Ce qui fait qu'en commençant ce travail, vous devez être conscient que vous commencez, en même temps, un véritable travail de purification.

Purification

Et se purifier, c'est toujours quelque part se crucifier. C'est toujours quelque part souffrir. Ce qui ne veut pas dire que la souffrance est inhérente à la voie initiatique. Non.

Mais le type d'épreuve, selon le temps d'adaptation, selon le temps de compréhension de l'individu, engendre la souffrance.

Si vous voulez réellement commencer un travail initiatique, commencez par ce genre de concentration.

Au début, vous n'allez pas voir les résurgences. C'est-à-dire, vous n'allez pas avoir conscience de vos défauts. Et je ne parle pas de défaut de la personnalité. Je parle véritablement des scories de l'âme. Et non pas l'âme éternelle, mais cette âme qui est là, en tant qu'esprit, et qui doit se développer, être initiée.

Vous n'allez pas en prendre conscience tout de suite. Il va vous falloir un certain temps pour déjà atteindre l'état de limpidité où la chose va pouvoir avoir lieu. Et quand elle aura lieu, quand la résurgence aura lieu, cela ne se fera pas nécessairement durant une méditation. Généralement, cela a lieu pendant justement un de ces travaux de méditation où le miroir est là face à vous. Mais pas nécessairement.

C'est-à-dire que vous pouvez sentir un malaise, un blocage, quelque part quelque chose qui coince, qui a frictionné, mais pas être véritablement conscient de ce que cela signifie. Et vous n'aurez à ce moment-là qu'à observer votre vie quotidienne. Et l'épreuve qui vous attend le jour qui suit, c'est forcément l'épreuve qui correspond à votre malaise afin de vous délivrer de la limite.

Donc, soyez conscient qu'en commençant ce travail, vous entrez, je ne dirais pas "plus", puisque certains sont déjà depuis longtemps sur le chemin, mais "de manière plus expérimentale" dans la voie.

De manière, en même temps, plus accélérée. Car cette méthode permet d'aller beaucoup plus vite. Parce qu'automatiquement, dégageant en vous les anciennes scories, dégageant en vous les limites, automatiquement, vous travaillez sur vos chakras puisque vous les dégagez. Ce qui produit une accélération très favorable de votre spiritualité.

Et en nombre de vies, par exemple, vous pouvez en gagner une dizaine, c'est facilement faisable, tout à fait possible. Vous gagnez une dizaine de vies, je vous l'assure !

Donc il faut avoir une Foi d'acier, une Volonté d'avancer sur le Chemin, et une condition spirituelle. À moins de cela, au contraire, l'individu s'engage dans la souffrance. Car une fois que le processus a commencé on ne peut que rarement l'arrêter.

[...]

C'est pour cela qu'à ce moment-là, l'individu ne risque plus rien. Ou quelle que soit sa destinée, même physique, sa mort, par exemple, n'est plus une mort. C'est pour cela que Jésus a pu manifester le phénomène de la Résurrection. Parce que si, justement, Jésus avait appartenu à cette race d'individus dont la corde d'argent était encore centrée dans le plexus solaire, donc en relation avec la vie physique, la Résurrection n'aurait jamais pu avoir lieu.

Parce que lors de la mort physique, sa corde aurait été coupée et il n'y aurait plus rien eu comme rapport avec le plan physique. Par contre, lorsqu'à un certain degré de l'évolution, de la relation avec le temple lui-même, la corde se transporte depuis le plexus solaire jusque dans le plexus que représente Shambhala et qui, en fait, représente aussi, d'une certaine manière, une partie de l'âme de l'initié. Parce que c'est ainsi que cela se passe. C'est un être vivant Shambhala. C'est une conscience collective des initiés et des non-initiés, qui est totale.

Alors à ce moment-là, quand il arrive, la personnalité ne compte plus. Même si c'est la mort, il y a Résurrection. Il n'y a pas de mort telle que la connaissent les mortels. L'initié meurt consciemment. Il sort tout simplement de son corps. Exactement comme vous sortez d'une auto. Un peu comme un dédoublement. Il est tout à fait conscient.

C'est pour cela que certains initiés ont pu prédire leur mort et dire : "Tel jour je vais partir, je vais vous laisser.". Et ils réunissent leurs disciples, partagent une dernière fois le pain, un repas ou quoi que ce soit d'autre. Ils tournent sur eux-mêmes ou font un tour une dernière fois dans leur jardin qu'ils aiment et on les retrouve souriants, l'âme étant partie de l'autre côté.

C'est parce qu'à ce moment-là, justement, l'individu n'est plus en rapport avec la vie physique. Il ne fait que maintenir son plan physique. Il n'est que partiellement dans le physique. En fait, il est complètement, totalement dans Shambhala et il téléguide sa personnalité exactement comme un guide, une entité peut téléguider un médium. Cela se passe de la même manière.

Et par exemple, si un clairvoyant se mettait à étudier l'aura d'un tel individu, il serait surpris de ne pas voir les chakras tels qu'ils sont, tels qu'ils apparaissent chez un homme traditionnel.

En fait, il n'y a plus de chakras.

Parce que sur le plan physique, l'individu n'existe plus. Sur le plan de la personnalité, il n'existe plus. Donc les chakras du plan astral, du plan éthérique, n'existent plus. La corde d'argent n'est plus en relation avec ce plan-là. Elle est directement dans Shambhala qui représente le premier aspect de l'âme, la première ancrage, la première concrétisation de l'âme.

Et si le clairvoyant peut pousser très loin sa vue, s'il voit un chakra, le seul qu'il pourra voir sur un plan physique c'est le chakra coronal, et pas un autre.

S'il peut encore pousser plus loin sa vue, alors il verra tous les chakras. Mais alors ils seront de la Lumière de l'âme. Ils n'ont plus rien à voir avec les lumières de l'astral, de l'éthérique et les autres.

Encore une fois, pour développer un lien parfait avec Shambhala, concentrez-vous.

Soyez des serviteurs, c'est certain !
Soyez des disciples, c'est certain !
Appliquez toutes les lois que vous connaissez !
Servez, aimez, dans le sens du sacrifice !
Mais surtout, concentrez-vous !

La partie scientifique, en fait, du lien avec Shambhala, c'est la concentration.

En premier temps, visualisez la chose.

Peu importe que vous le visualisez comme un chakra, comme un temple, comme une série de maîtres. Ce qui compte, donc, c'est la clef vibratoire. Quelquefois aussi le mantra.

À l'heure actuelle, le mantra qui a été le plus universalement répandu, c'est le Ohm.

Donc obligatoirement, en prononçant celui-là, vous pouvez avoir accès à Shambhala.

Comme en prononçant n'importe quel autre mantra mais qui vient d'école initiatique. Et qui ne soit pas trop spécifique, trop sectaire. Parce qu'à ce moment-là, vous tombez dans une des douze colonnes et vous ne tapez pas à l'endroit des trois colonnes.

Concentrez-vous, purifiez le mental.

Pensée Pure

Une pensée pure, c'est la clef de l'au-delà.
Une pensée pure, c'est la clef pour le Royaume de l'âme.

Un mental qui est pur, ce n'est pas seulement une activité cérébrale pure. C'est-à-dire positive, penser bien, etc. Non.

Une activité mentale pure, c'est tout simplement un état de neutralité, soit de Paix et d'Amour, absolu. Le tout fusionnant dans une concentration parfaite, qui permet de ne pas se permettre de penser positif. Ce qui veut dire que vous pouvez aussi penser négatif, mais de penser d'après la Pensée de l'âme, d'après sa Connaissance intrinsèque et absolue.

Quand vous avez à ce niveau-là, justement, une question, une ignorance, vous n'avez qu'à créer l'ouverture, soit la concentration, et la réponse arrive.

Une personne que vous ne connaissez pas et vous voulez la connaître ? Concentration... Et toute la connaissance de la personne qui est donnée : son passé, son avenir, s'il est voleur, s'il est menteur, s'il est bon, etc.

C'est ce qui permet au maître d'avoir cette connaissance absolue qui étonne autant de gens, cette clairvoyance absolue. Or, il n'y a pas moins clairvoyant qu'un maître. Un maître n'est pas clairvoyant. La clairvoyance est laissée pour certains états de la médiumnité et du paranormal. Un maître n'est pas clairvoyant. Mais il a ce tel état de degré de pureté du mental, que la Connaissance de son mental est absolue, comme la Connaissance de son âme, et la reflète. Et l'âme en elle-même a toute Connaissance, la connaissance du passé, de l'avenir et de chaque homme. Il est donc facile ayant accès à l'âme, d'avoir accès à tous les hommes.

Un maître n'a pas tous les pouvoirs. Un maître a le pouvoir de l'âme. C'est le pouvoir de l'âme qui semble résumer tous les pouvoirs paranormaux.

En fait, les pouvoirs paranormaux ne sont que des artifices, des degrés très abaissés, très inférieurs par rapport au pouvoir de l'âme qui est Un et Unique.

Il y a Le Pouvoir, Un Principe.

Je vous salue.

  • Nous vous saluons et vous remercions.

Date de la conférence : 27 11 1986

Conférence 44 Conférence 46

Partager

 

24-04-24 11:55