[...] Est-ce qu'elles sont une forme de la hiérarchie dans le monde <...> ?
Et où se situe notre évolution par rapport à elles ?
Comment un homme peut-il concevoir une communication ?
Je ne veux pas dire que la question engendre une réponse trop vaste, parce que la réponse est possible, même en peu de mots. Mais la compréhension de la réponse, c'est elle qui demande du temps.
En ce sens, je veux dire, comme tu viens justement de le nommer, il s'agit de hiérarchie.
Mais hiérarchie ne veut pas dire degrés, dans le sens des responsabilités vis-à-vis de quelqu'un qui serait haut placé par rapport à quelqu'un qui serait bas placé.
Hiérarchie au sens d'état de Conscience.
C'est ce qui fait que, même si je vous l'expliquais, vous ne pourriez ni concevoir, ni comprendre, celui qui dirige une hiérarchie par rapport à la Terre, ou celui qui est à la tête de la Hiérarchie Terrestre. Parce qu'il ne s'agit pas de comprendre sa fonction, il s'agit de comprendre son état. Parce que de son état, justement, dépend sa fonction.
Ce n'est pas parce qu'il a acquis tel et tel nombre d'initiation, vécu telle et telle réincarnation, que donc il est capable, à cause de cette expérience, de remplir un rôle par rapport à l'évolution terrestre. Ce n'est pas du tout cela.
Ses initiations ont compté d'accord, ses expériences ont compté d'accord, mais ce qui prime avant tout est son état de conscience.
C'est pour cela que, dès que l'on veut expliquer la hiérarchie, automatiquement on ne peut que donner, ou donner à expliquer, justement, aux humains, que le côté visible de cet iceberg.
Parce que dès que l'on veut expliquer la nature de quelqu'un qui est dans la hiérarchie, on ne peut pas, justement, entrer dans la véritable nature de son état par les mots.
Il faut que l'individu rencontre cet être. Que cet individu lui serre la main.
C'est ce qui est proposé d'ailleurs aux disciples à certaines époques de la Lune. Cette rencontre avec celui qui appartient à la hiérarchie.
Plus que justement, durant ces rencontres, plus qu'une alliance avec ces êtres, ce qui est proposé, c'est une sorte d'entrée en amitié, une connaissance. Parce que si tôt que l'on arrive à connaître un de ces êtres, même le plus petit d'entre eux, on comprend déjà beaucoup sur le cosmos, beaucoup sur l'univers.
Parce que dès qu'on a contact avec un tel être, automatiquement l'individu qui vient à lui reçoit une élévation de conscience. Parce qu'on ne peut pas contacter un tel être sans automatiquement être élevé au niveau où lui se situe. Donc immanquablement, c'est forcément un niveau supérieur au vôtre. Donc immanquablement, vous avez une sorte d'illumination.
Alors, t'expliquer ce que sont les hiérarchies, c'est à la fois très facile et très compliqué.
Très facile, si je te parle de leurs fonctions, et ceci ne voudrait rien dire. Cela n'exprimerait pas la nature de chacun. Et c'est très compliqué si je veux t'expliquer l'état de conscience de chacun. Parce qu'un état de conscience ne s'explique pas, il se vit, il se ressent.
Pourquoi la hiérarchie développe-t-elle autant, justement, de relations maintenant avec le public ? Autant de relations avec les âmes ?
C'est parce que justement, la hiérarchie, celle que l'on nomme planétaire, à ce moment-là, veut développer l'intégration de l'humanité à ce que elle, elle est.
Parce que dire "la hiérarchie", quand on parle de la hiérarchie planétaire, cela veut tout dire et ne rien dire.
Parce qu'en fait, il n'y a pas véritablement de hiérarchie planétaire.
Tout simplement, parce que ce ne sont pas des maîtres qui dirigent la Terre. Ce ne sont pas ces maîtres-là. Ce sont des frères aînés qui servent d'instruments à un maître supérieur. Alors, les appeler "hiérarchies", c'est vrai, mais c'est aussi faux. Parce que ce ne sont pas eux qui édifient les Plans, ce ne sont pas eux qui décident des Plans. Ils exécutent les plans au mieux de leurs possibilités, au mieux de ce que vous leur offrez aussi comme action.
Alors, cette hiérarchie, nommée "planétaire", et qui est une sorte d'effusion de la Hiérarchie Solaire, c'est celle-là la Véritable Hiérarchie, il n'y en a pas d'autre, en vérité.
Bien que si on parle d'autres hiérarchies en les nommant hiérarchies, il n'y a pas non plus erreur. Ce n'est pas cela que je veux dire. Mais quand on parle véritablement de la hiérarchie qui dirige, la hiérarchie qui est régie par le maître, alors il faut parler de la Hiérarchie Solaire. C'est-elle la première. C'est-elle la source de tout ce qu'on pourrait appeler les ordres, les plans, les inspirations, les mutations, les rayons aussi. C'est cette Hiérarchie Solaire.
Pourquoi c'est la solaire qui est la directrice de tout ?
Parce que tout simplement dans le Soleil, il y a l'Être Supérieur à l'état le plus pur, à l'état, justement, le plus spirituel et le plus cosmique.
Pourquoi le Soleil ? Comme représentation, comme habitat, disons, galactique de cette entité.
Tout simplement parce que le Soleil n'est pas matériel. C'est la seule planète qui soit planète et qui en même temps n'est pas matérielle. Alors c'est très facile pour l'Entité des entités de pouvoir l'habiter.
Si par exemple cette entité supérieure, qui est encore en elle-même une effusion de ce que l'on pourrait nommer l'Être Suprême, si cette entité supérieure avait voulu, par exemple, choisir la Terre, il aurait fallu que cette entité se condense encore plus pour pouvoir s'exprimer au niveau de la Terre. Et alors là, ça n'aurait pu donner un être solaire, cela aurait donné un être terrestre. Très évolué, très lumineux, d'accord, mais un être terrestre. Parce que chaque planète a son niveau vibratoire, a son cycle vibratoire.
Donc lorsque justement, les hiérarchies de toutes les galaxies, de toutes les dimensions veulent installer - c'est une image que je vous donne - une base pour avoir accès à un système solaire, il faut qu'ils choisissent immanquablement la planète la moins dense.
Parce que même s'ils s'installent dans les autres dimensions, parce que je vous parle du Soleil comme étant une base, si vous allez sur le Soleil, vous n'y découvrirez pas l'Être Solaire. Pourtant il y est. Donc c'est parce qu'il vit dans les autres dimensions de cette planète.
Mais même, même s'il choisissait de vivre dans les autres dimensions d'une autre planète, à partir du moment où cette planète est dense et matérielle, il ne pourrait pas être aussi solaire que ce qu'il est dans le Soleil.
Ça c'est pour le premier point.
Le second point qui fait que le Soleil a été choisi, c'est parce que, justement, le Soleil est la source énergétique cosmique de toute la vie.
Alors, quel meilleur point de diffusion, quel meilleur trône, aurait-il pu choisir que, justement, cette source ? Qui est semblable à l'énergie cosmique, à la lumière cosmique, mais de manière un peu plus densifiée, puisqu'elle est visible, elle est chaleur, elle est atome, elle est même poussière. Parce que le Soleil envoie des poussières dans le cosmos, des poussières solaires, elles existent ces poussières. C'est très très peu visible, mais elles existent comme des nuages. Et c'est, en quelque sorte, le souffle de Brahma à ce moment-là qui se répand dans la galaxie entière.
C'est comme si quelqu'un soufflerait alors que dehors il fait très froid. Ce souffle qui se répand à l'extérieur, si l'air est chaud, reste invisible. Si l'air est froid, il devient apparent.
Comme Brahma souffle à travers le Soleil parce qu'il veut envoyer son énergie dans tous les univers. Puisque son souffle passe à travers le Soleil qui est déjà plus dense que Brahma l'est lui-même.
Puisque ce souffle passe à travers cette planète, qui est plus dense, pour, justement, avoir accès aux denses, alors automatiquement cela crée une condensation de son souffle, qui est pure énergie.
Et c'est à ce moment-là que, justement, son souffle devient semence.
Parce que le souffle de Brahma, je vous dis "le souffle de Brahma" pour vous, que vous puissiez avoir une correspondance dans ce qui est écrit, dans ce qui a été déjà dit. Nous nous l'appelons autrement, mais peu importe, je ne vais pas créer de nouveaux mots, de nouveaux concepts. Utilisons ceux qui existent.
Comme Brahma souffle dans les univers, c'est pour semer, c'est pour engendrer.
Vous ne vous maintenez, justement, que par l'apport vibratoire de ce souffle, qui répand toujours plus et davantage les poussières solaires partout.
Les étoiles à leur tour, après, les transportent, parce que les étoiles sont transporteuses du souffle de Brahma. Les véritables étoiles j'entends, non pas les planètes brillantes, les véritables étoiles. Celles qui ne sont que des feux et des gaz en combustions et qui explosent pour mourir ensuite toute la veine universelle.
Ces étoiles-là sont porteuses du souffle de Brahma, de la semence de Brahma, exactement comme vos globules blancs et vos globules rouges sont porteuses de la vitalité et distribuent la vitalité dans votre corps. Les étoiles sont les globules blancs et les globules rouges du corps de l'univers.
Alors que fait l'Homme dans tout cela ?
Eh bien l'Homme, c'est, justement, la matière grise en quelque sorte. Si on image un corps céleste et si on regarde où se situe dans ce corps l'Homme, il se situe dans tout l'aspect cérébral de Brahma.
Pourquoi ?
Parce que l'homme d'après sa spécificité vibratoire est avant tout un être intelligent. Il est dépositaire de l'intelligence du cosmos. C'est pour cela qu'il a accès à la Connaissance d'ailleurs et qu'il réfléchit, qu'il a la possibilité de réfléchir. L'homme est la tête de Brahma.
Alors je reviens maintenant aux hiérarchies, pour ne pas aller trop loin dans des explications, qui restent trop théoriques.
Que font les hiérarchies à ce niveau-là ?
La hiérarchie se situe, comme je te l'ai dit, au niveau solaire. C'est-elle la véritable hiérarchie. La véritable source des ordres, source des plans, source des énergies et des rayons.
Ensuite pour chaque planète, il y a une sorte de distribution à des êtres évolués de ces ordres à exécuter. Et c'est ce qui constitue après les hiérarchies planétaires. Mais ces hiérarchies planétaires ne s'en arrêtent pas là. À leur tour, elles distribuent des actions et des ordres à des hiérarchies qui sont incarnées sur la Terre.
Et qui peuvent être alors composées par ce qu'on appelle les guides, les illuminés, les maîtres, les gourous, les penseurs, les gens de cette espèce-là. Les initiateurs, les maîtres de temples, par exemple.
Alors la hiérarchie, c'est vous aussi. Tu comprends maintenant ?
Il n'y a pas quelqu'un en haut qui dirige pour essayer de faire monter tout ce bas qui grouille, cette humanité. Il y a toute une succession d'ordres.
Alors assurément, celui qui est à la fin, celui qui est l'objet de tout, justement, de tout cet encadrement. Celui-là pourrait se sentir le sous-fifre, pourrait se sentir "celui qui est dirigé". Mais en vérité, cela n'est pas. Cela n'est pas, parce qu'en vérité, il fait lui aussi partie de la hiérarchie. Parce que lui aussi est solaire. En vérité, il est solaire.
Lui aussi, ce petit homme qui se promène, profane, athée ou matérialiste, il est tout autant solaire que celui qui est dans le Soleil. Pourquoi ?
Parce que, justement, c'est sa nature. D'après le principe divin qui l'habite, c'est sa nature.
Alors, cette structure, qui finalement, toute, est hiérarchie, du début jusqu'à la fin, eh bien je te dirais que la chose a été donnée pour expliquer aux hommes comment à peu près l'univers fonctionne.
Mais n'imagine pas que l'univers soit quelque chose d'administratif ou que l'univers soit géré et que les humanités soient gérées administrativement.
Avec un Dieu qui donne des ordres, un Michaël qui les exécute et les transmet. Un Sous-Michaël qui va les porter à une planète. Et là, un Kuthumi après qui les transmet à quelqu'un qui est dans les Himalayas, qui lui va initier. Cela ressemble à cela. Mais ce n'est pas tout à fait cela.
Pourquoi ?
Parce que le but même de l'univers n'est pas d'être comme cela. Le but même de l'Univers c'est d'être, de se répandre et de jouir de la Vie. D'être, de se répandre et de s'épanouir dans la vie, comme une rose.
Une rose va-t-elle considérer le fait que le jardinier a dû creuser la terre, la mettre en terre, l'arroser chaque matin, surveiller qu'il ne fasse pas trop froid, surveiller qu'il n'y ait pas trop de vent. Va-t-elle considérer tout cela pour savoir à quel moment elle doit s'ouvrir et lâcher son parfum dans le jardin ? Non.
La rose est sous le Soleil. Et le Soleil la nourrit. Et puis un matin elle s'ouvre. C'est tout ce qu'elle connaît la rose. Et l'Univers c'est pareil. L'Univers s'ouvre.
Alors à côté il y a des jardiniers, mais ces jardiniers ne sont pas d'une structure à rigide. Demain il peut ne plus y avoir de structure. Il peut ne plus y avoir tous ces maîtres. Il peut ne plus y avoir tous ces dirigeants.
Pourquoi ?
Parce que, si demain les humanités décident de s'ouvrir comme ces roses, pour ne vivre qu'avec le Soleil spirituel, qu'avec l'Être Solaire, alors aucun maître n'aura de rôle. Parce qu'il ne sera plus nécessaire.
L'humanité existe tant que l'homme a besoin d'être dirigé pour sortir de son ignorance et de sa noirceur.
C'est l'obligation que fait l'humanité vis-à-vis de ses frères aînés.
C'est l'humanité qui engendre une hiérarchie.
C'est l'humanité qui engendre des maîtres.
C'est l'humanité qui engendre un Dieu.
C'est l'humanité qui engendre la justice et la punition et le karma.
Parce que c'est l'humanité, par la loi de la cause et de l'effet, qui envoie, d'après son comportement, des énergies, qui arrivant dans le cœur, au plein cœur des frères innés, ceux qui sont déjà de l'autre côté, dans le cosmos. Cette humanité, qui envoie cette vibration, ces frères aînés qui les reçoivent, alors ils se disent, il faut faire quelque chose. Et ce quelque chose qu'ils vont faire, ça va être la réponse en correspondance avec les vibrations que l'humanité émet.
Si demain l'humanité émet des vibrations complètement différentes, lumineuses, fraternelles, alors tu verras, il n'y aura plus de hiérarchie.
Vous aurez tout simplement des amis célèbres.
Kuthumi ne sera plus un maître à qui on doit obéir. Kuthumi sera votre frère que vous inviterez à votre table. Il viendra. Il pourra se densifier. Manger votre pain, boire votre eau, parler avec vous, échanger les nouvelles de l'univers. Mais tant que vous n'êtes pas assez mûrs, pas assez responsables, Kuthumi, en tant que frère aîné, vient vous diriger. Et je parle de Kuthumi et je pourrais parler de tous les autres.
C'est votre infantilisme qui crée les pères. Ce ne sont pas les pères qui se créent eux-mêmes. Non, pas du tout, parce que ce n'est pas dans le principe même de la vie de l'Univers.
En vérité, il n'y a pas de maître. En vérité, il n'y a pas de Loi, même le principe de la loi. Pourtant, ce mot est utilisé, je le dis moi-même. Mais ce principe-là même n'existe pas.
Ce mot a été donné aux hommes. Ce mot est sorti de la bouche des hommes. Ce mot correspond à des concepts parce que l'homme vit hors, justement, de l'harmonie céleste.
Alors, comme vous vivez hors de l'harmonie céleste, et que de l'autre côté, il y a l'harmonie céleste et que vous en êtes séparés. Comme vous vivez hors de tout cela. Que se passe-t-il ?
Vous vous dites :
"Ha ! Il ne m'arrive que des problèmes, je suis malade. Je n'ai que des catastrophes dans ma vie ! Donc, c'est qu'il y a des lois à respecter. Et si je ne fais pas avec ces lois, je suis malade."
Mais en vérité, il n'y a pas de loi. Aucune loi, je vous le dis. C'est pour cela que je veux faire de vous des gens libres. Que vous n'ayez plus l'impression d'être sous le joug de lois, même si elles sont cosmiques, même si elles sont célestes, parce qu'en vérité, elles n'existent pas.
Il existe tout simplement un état de choses. Je voudrais tellement vous le faire comprendre. Pour que vous n'ayez même pas le comportement du bon disciple que certains ont.
En bons disciples, ils se disent : "je vais obéir à telle loi, je vais obéir à tel dogme, je vais obéir à tel maître." Et ils suivent la loi. Et ils arrivent au bout et on leur dit :
"Mais tu as fait de grands efforts mon enfant, c'est très bien. Tu as tout écouté, tu as tout obéi, c'est très bien. Tu es magnifique et merveilleux, mais il faut que tu retournes."
Alors le disciple est là, affolé, il se dit :
"Mais maître, mais qu'as-tu encore à me demander, n'ai-je pas tout fait ?"
Alors le maître le regarde et il sourit, avec beaucoup de peine dans son cœur.
Il lui dit :
"Fils, tu as obéi mais comme un aveugle, tu as fait tout ce qui était dit, tu as fait tout ce qui était écrit. Mais qu'as-tu fait par toi-même ?
Que pourrais-je te confier, moi, aujourd'hui, que tu saurais donc comprendre, que tu saurais donc exécuter, si tu n'as rien fait par toi-même, rien compris par toi-même, rien accompli par toi-même ? Faudrait-il donc que, moi, j'aille exécuter à travers toi encore quelque chose ? Non, tu n'es pas mûr, tu n'as pas le discernement. Alors retourne et sois moins obéissant peut-être et beaucoup plus actif."
Alors quand on parle comme ça au disciple, le disciple ne comprend pas.
Parce que les époques reculées ont appris aux hommes que pour entrer dans le temple, il fallait s'abaisser, il fallait obéir.
Alors je ne veux pas dire que cette époque n'était pas nécessaire. Pour apprendre aux hommes qu'il existait des lois justement, qu'il existait quelque chose de primordial avec lequel il fallait savoir vivre, il a fallu le lui imposer. Parce qu'à l'homme, si on ne lui impose pas, il le nie, il le renie, il blasphème.
Mais si on lui dit : "Attention fils, ça c'est une loi, obéis !". Alors là, immédiatement, toutes ses énergies, tout son mental essaye de comprendre la chose, essaye de faire la chose.
Il faut bien que vous compreniez quelque chose. Et dans ce que je dis maintenant et ce que je dirai tout à l'heure, comprenez que je ne veux pas renier les concepts qui ont été donnés, les lois qui ont été aimées, les comportements qui ont été demandés aux disciples.
Seulement tout ce que je veux vous faire comprendre, c'est que ces choses-là ont été données par les maîtres, par les êtres célestes, en correspondance avec les nécessités d'une humanité qui était naissante.
Maintenant l'humanité va devenir majeure.
Alors, vous qui êtes parents, avez-vous le même comportement vis-à-vis d'un bébé, puis d'un adolescent, puis vis-à-vis de quelqu'un qui est majeur ? Non.
Votre ton de voix change, votre enseignement change, votre comportement change, tout change, parce que l'être que vous avez en face de vous change, lui aussi.
Alors vous vous adaptez, mais, non pas, vous vous adaptez en rapport avec ce que lui devient, non ce n'est pas une mode, vous vous adaptez à son ouverture.
Plus l'enfant grandit et plus vous pouvez vous révéler à lui tel que vous êtes en vérité, plus vous pouvez lui révéler les vérités telles qu'elles sont en Vérité justement.
Avec l'enseignement ésotérique, les maîtres et l'humanité passée c'est pareil, l'humanité était naissante, les êtres célestes ont adapté les choses cosmiques à la mentalité, aux mœurs et aux civilisations de cette humanité.
Puis à chaque cycle différent, les choses ont évolué, les choses ont changé, les choses ont été interprétées différemment, si bien que maintenant nous avons l'occasion en déracinant tout ce passé, ce qui pourrait faire croire que maintenant nous nous renions et que nous renions les paroles qui ont été dites, mais non. Nous renions tout simplement ce que, vous, vous nous avez fait dire, à cause de l'entendement dont vous étiez capable à ces époques-là. Mais les principes sont immuables, si vous savez lire ce qui est écrit en Vérité, vous ne pouvez que lire la Vérité.
Mais l'interprétation, les religions qui en ont été, justement, conclues de ces choses là, les dogmes qui en ont été tirés, certaines morales sociales qui en ont été tirées, toutes ces choses-là changent.
Et plus, justement, vous grandirez, plus votre civilisation va mûrir et plus les choses vont avoir l'air de changer et plus nous pourrons dire les choses telles qu'elles sont en vérité.
Pour arriver enfin un jour à l'expression exacte et totale, parce qu'il n'y aura plus de conditions. Vous, vous ne serez plus conditionnels. Jusqu'à présent vous étiez conditionnels.
Alors tout a été créé : les images, les dogmes, les religions, les rituels... Tout ça pour que nous ayons la chance de vous passer un peu de flamme sans que vous la refusiez. Et surtout que vous puissiez la comprendre, la manipuler.
Alors, parce qu'un enfant quand il est petit on lui donne une petite assiette et une petite part de nourriture, va-t-on toujours lui donner ce petit peu ?
Au fur et à mesure qu'il va grandir on va changer son assiette, elle sera plus grande et la nourriture, elle aussi, changera.
Quand un bébé vient de naître, toute la nourriture est liquide, puis ensuite vous lui donnez des légumes et de la viande et puis quand il est grand il se prend lui-même sa nourriture. Vous ne lui apportez plus rien et c'est cette dernière étape que je vous propose.
C'est que vous-même vous preniez la nourriture en tant qu'être spirituel, cosmique, et responsable. Tout vous est possible d'accès, parce que les temps sont là, parce que c'est le moment, parce que l'humanité est arrivée à ce summum où l'individu s'est créé une ouverture avec le cosmos, à accès au cosmos.
Et mon travail n'a pas d'autre but que celui-là, il faut que vous le sachiez.
Les questions, très bien les questions ! Mais elles ne sont que prétexte. Prétexte, je vous le dis, pour vous faire comprendre, que vous êtes arrivés au niveau où il faut créer l'ouverture juste, pour que vous deveniez cosmique.
Je l'ai déjà dit, je ne suis ni venu donner un enseignement, ni venu créer un enseignement, ni prolonger un enseignement, je me moque de l'enseignement.
L'enseignement a déjà été donné, il est parfait.
Par contre, là où se situe mon travail, c'est à ouvrir vos esprits, pour regarder ce qui vous a été donné comme étant parfait.
Parce que tant que votre esprit n'a pas l'ouverture juste, des millions de Messies pourront venir et vous dire la Vérité, vous ne la comprendrez pas, vous la déformerez.
Donc maintenant vous avez l'acquis, il vous faut l'ouverture d'esprit pour, justement, ne faire plus qu'Un avec l'acquis. Et c'est dans ce sens, que je n'ai rien à ajouter à l'acquis. Je dois tout simplement déchirer vos voiles et c'est là où je mettrai toute ma puissance et toute mon énergie.
Et où je renierai parfois des paroles qui ont été dites, même par mes frères, parce que je ne les renierai pas eux, mais je renierai ce que vous, vous avez cru qu'ils ont dit. Leurs paroles ne seront pas reniées mais l'interprétation qui en a été faite, celle-là oui sera reniée.
Alors on m'accusera mais qu'importe, du haut de mon ciel, je ne risque rien. Pour une fois il y en a un qui ne risque rien en venant sur la Terre. C'est étrange et ça arrive de temps en temps.
Alors pour en revenir aux hiérarchies, puisque quand même la question était très intéressante et tu comprends maintenant combien elle est vaste. Parce que parler de la hiérarchie, c'est parler du pourquoi de la hiérarchie, et parler du pourquoi de la hiérarchie, c'est parler de l'aberration de l'humanité.
Alors la hiérarchie planétaire, elle change avec les cycles de l'humanité.
C'est-à-dire que selon le besoin d'une certaine vibration, selon le besoin d'un certain enseignement, qui correspond, justement, au niveau d'entendement d'une humanité, des êtres sont choisis, ou parmi le cosmos, ou parmi les illuminés et les initiés terrestres, pour déverser, transporter, justement, sur la Terre cette chose dont la Terre a besoin.
Alors dans la hiérarchie, il n'y a pas que des êtres terrestres. Y a-t-il des extraterrestres ? Mais quand on parle d'extraterrestres, il ne faut pas tout de suite imaginer des engins. Quand on parle d'extraterrestres, il faut comprendre qu'il s'agit aussi de ceux qui sont dans d'autres dimensions. Un jour je vous parlerai si vous voulez d'extraterrestres, mais je ne veux pas trop me disperser aujourd'hui, il y a de tout dans la hiérarchie : des terriens, des extraterrestres, des maîtres, des guides, des illuminés, des hindous, des chinois, des français, il y a de tout. Tout ce qui peut représenter un instrument pour développer, faire comprendre à l'humanité les choses de l'invisible et les choses universelles.
Alors je vous le demande, voulez-vous entrer dans la hiérarchie ?
Demain vous le pouvez.
Comment ?
C'est simple.
Non pas en devenant très illuminés. Nous n'avons pas besoin toujours de gens très illuminés pour faire un travail. Si on attendait que l'humanité soit très illuminée pour lui donner quelque chose, nous n'en saurions même pas à nous parler aujourd'hui. Nous avons besoin du concours de tous, même du plus petit. J'irais même prêcher auprès du hanneton s'il pouvait m'entendre. Oui, parce que parmi les hannetons il y a aussi l'évolution à faire. Si j'avais des temples, des pyramides et un maître initiateur, j'irais prêcher auprès des hannetons. Rien ne me retient, rien ne me fait reculer !
Vous, les terriens, vous devez vous sentir concernés par la chose extraordinaire qui se passe à cette époque. Ce changement de cap radical, qui peut être exercé sur la planète. C'est pour ça que dès demain vous pouvez faire partie de la hiérarchie. Sans être un maître, sans être un guide, vous pouvez être le canal de la hiérarchie.
Parce que la hiérarchie n'est rien si elle n'a pas de canal sur la Terre.
A quoi cela sert-il que Kuthumi soit Kuthumi, s'il est tout simplement comme un ballon ou comme ces objets qui volent dans le ciel et qui n'arrivent pas à se poser sur la Terre ?
Kuthumi est Kuthumi parce qu'il existe des pauvres petits frères.
Les maîtres sont les maîtres parce qu'il existe de pauvres ignorants.
Si vous étiez tous maîtres, le concept de maître n'existerait pas.
Il faut que vous compreniez, chaque fois que vous lisez quelque chose, que le concept même de la chose n'existe que parce que vous êtes hors de ce concept. C'est votre séparativité qui engendre ces choses.
Comme là, de vous dire que Dieu est tout, que vous êtes Dieu. Le fait même de devoir vous le dire prouve que vous ignorez que vous l'êtes.
Si vous saviez que vous l'êtes, vous n'auriez même pas à vous poser la question, vous n'auriez même pas à vous le confirmer à vous-même. Ce serait d'une telle évidence, qu'il n'y aurait pas de recherche, qu'il n'y aurait pas besoin de le dire. Vous seriez, et puis c'est tout.
Donc il faut que vous sachiez que tout ce qui est écrit, quel que soit le livre, ce livre n'existe que comme une illusion, un mirage, qui ne durera pas plus longtemps que durera votre ignorance. Parce que si tôt que la Connaissance sera partie de vous, le livre n'existera plus, parce qu'il n'existe que comme instrument pour vous faire sortir de cet état d'ignorance.
Donc ne vous accrochez pas au livre, ne vous attachez pas au livre, ne vous attachez même pas au concept que le livre exprime. Attachez-vous à vibrer avec le cosmos, à devenir le cosmos.
C'est, là, la seule voie, je vous le dis.
Sinon pourquoi celui qui a été envoyé, et qui était l'un des plus grands, n'a-t-il pas plus parlé ? Qu'a-t-il dit ? Peu de mots en fait :
Aimez-vous les uns les autres, aimez vos ennemis.
Priez le Dieu qui est en vous.
Le Royaume des Cieux est en vous.
Il a dit de simples choses. Mais parce qu'elles étaient tellement simples, justement, elles étaient véritables. Parce que la Vérité est simple. La Vérité n'est pas quelque chose de compliqué, ce n'est pas un mystère.
Tout le monde veut chercher les mystères du bon Dieu ! Mais qu'est-ce qu'ils ont ces humains ? Les mystères du bon Dieu, comme si c'était une alchimie énorme et compliquée et complexe, infinie. Non, cela n'a rien de tout cela, rien !
Par contre, si vous restez dans la séparativité, alors là, oui, il y a mystère. Il y a mystère parce que tout ce qui est au-delà de la limite de la connaissance devient un inconnu, donc. Et c'est l'inconnu le mystère. Et c'est enivrant, c'est grisant. Et les humains passent des réincarnations, des réincarnations à apprendre ce qu'est le mystère de Dieu.
Et nous, on s'amuse bien.
On se dit :
"Tiens, encore un, encore un qui se chatouille pour mieux se faire rigoler lui-même."
Parce qu'en fait, c'est ça qui se passe. Ils prennent plaisir, ils se chatouillent à droite, ils se chatouillent à gauche.
Tiens, t'as l'énergie, mais qu'est-ce que ça veut dire ?
Et puis t'as l'autre aspect, qu'est-ce que ça veut dire ?
Et les ondes de forme, etc., etc.
Alors je ne veux pas dire que toutes ces choses soient inutiles. Là n'est pas mon discours, non. Je vous l'ai dit souvent, je taperais très fort sur la table pour ébranler vos convictions. Ce qui ne veut pas dire que les choses exprimées soient fausses.
C'est parce que je veux déraciner de votre esprit l'interprétation que vous en avez. Et pour déraciner cette interprétation, il faut que je vous fasse trembler dans vos convictions. Que j'ébranle vos convictions. Et que, même, je vous secoue si fort, qu'il va vous sembler que plus rien de vrai alors n'a été dit. Et dans ce chaos qui pourra vous paraître mortel, là, vous pouvez avoir la Révélation.
Pourquoi ?
Parce que sitôt que l'homme, justement, ne se construit plus d'après des concepts, ne se conçoit plus ni lui-même, ni l'univers, d'après des dogmes, d'après des principes intellectuels, là, il a la chance d'être ouvert à la Vérité.
Alors, vous allez me dire :
"Mais pourquoi toutes ces choses nous ont été données finalement, si c'est un attrape-nigaud ? Mais quelle idée est-ce qu'ils ont eu ces maîtres de donner autant d'enseignements et des pages et des pages ! Sans compter qu'il n'y a pas que les Européens qui ont trouvé ça. Et si on comptabilise les musulmans, les hindous, les chinois et peut-être même les autres planètes !"
C'est parce qu'il y a des étapes.
Comme je vous l'ai dit, au début il faut apprendre les rudiments à l'être humain. Et, non seulement lui apprendre mais, en plus, savoir les lui présenter.
La chose difficile, très difficile, c'est qu'il faut - tout en lui disant que cette chose était vaine, illusoire - il faut lui détacher l'esprit de ces choses qui ont réussi à l'amener à ce point ultime.
Alors l'individu ne comprend plus.
C'est comme quelqu'un à qui l'on a donné des jambes, en lui disant :
"il n'y a que de cette façon-là que tu peux marcher." Et d'un seul coup, lorsqu'il est arrivé, à un certain point où il devait arriver, on lui coupe les jambes.
Alors il se dit :
"Mais je n'irai pas plus loin maître ! Tu m'as dit que je ne pouvais marcher qu'avec cet instrument ! Tu m'as dit qu'il n'y avait que ces jambes-là qui pouvaient me mener quelque part !"
Mais c'est là où, justement, maintenant il faut couper les jambes. Et le maître arrive et il tranche. Et le disciple a peur, l'humanité a peur. Mais le maître a autre chose à lui proposer.
Il lui dit :
"Oui les jambes étaient utiles tant que tu voulais être de la Terre. Tant que tu devais fouler la Terre. Tant que tu étais enraciné à la Terre. Maintenant, tu dois être du Ciel.
Regarde tes ailes pousser ! Essaye, vas-y, vole mon enfant ! Lance-toi du haut de la falaise et vole ! N'appartiens plus à la Terre, sois du Ciel !"
C'est maintenant.
Maintenant, c'est ce qui se passe pour vous tous.
Pour vous tous, si vous le voulez.
L'enseignement est bon en lui-même.
L'enseignement vous a apporté beaucoup en lui-même.
L'enseignement vous a permis d'arriver jusque-là où vous êtes arrivés.
Et il est sacré. Parce que les principes qu'il exprime sont véritables.
Mais ce qu'il vous faut maintenant, c'est ne plus prendre, ne plus prendre la structure comme étant, justement, des jambes pour marcher sur le Chemin.
Il vous faut prendre le cœur des lettres.
Pour développer vos ailes d'anges, allez au cœur des lettres.
Non pas dans la structure du langage. Non pas dans la structure de ce qui est écrit. Dans le cœur du temple. C'est là que vous deviendrez des anges.
Ce n'est pas en étant les architectes du temple, que vous deviendrez des anges. Si vous voulez être les architectes du temple, vous resterez toujours des architectes. Ce qui ne veut pas dire que vous ne serez pas heureux. Mais alors vous ne correspondez pas à mon travail, à mon discours.
Moi je vous parle d'après ce que j'ai à créer comme effet sur la Terre.
L'humanité est destinée à être comme le calice, le Graal. Et le Graal, il se pose où ?
Au centre du Temple. Et il attend l'hostie. Et il attend la descente de l'Être Solaire.
Et, autour de ce temple, il y a ceux qui s'acharnent à vouloir taper sur les piliers pour savoir quelle matière c'est. Taper sur la porte, pour savoir quelle est la charpente. Décoller la peinture, pour connaître la teinte. Décoller le carrelage, pour savoir si c'est du marbre. Aller taper en haut sur le toit, pour savoir si l'onde de forme est bien.
Tout ça c'est bon, oui. Tout ça c'est vrai, oui. Mais cela ne donne accès qu'à la structure. Cela ne vous met pas sur l'autel du temple.
Ne soyez pas les techniciens de Dieu. Devenez Dieu.
Comment devenir Dieu ?
Eh bien, par ces choses-mêmes qui sont techniques : ayez accès au cœur.
Que ces choses ne soient pas un obstacle à votre évolution.
Qu'elles soient une dynamique pour votre évolution.
Qu'elles créent en vous des ouvertures.
Et non pas l'appât du mystère.
Les ouvertures.
Alors, bien sûr, la Quête est passionnante ! La quête est quelque chose de fabuleux !Même pour quelqu'un qui le vit très spirituellement. C'est vrai, c'est fabuleux de sentir les changements. D'imaginer les maîtres. D'imaginer la hiérarchie. Et tout cela ... c'est de l'imagination, justement.
Que faites-vous de vous ? Que faites-vous de votre âme ?
Kuthumi est très content de savoir qu'il est connu.
Kuthumi est très content de savoir qu'il est loué.
Mais il serait encore plus heureux si il pouvait vraiment venir vous serrer la main. Et cette chose-là n'est possible que si votre état de conscience chavire et devient cosmique.
À quoi vous sert-il de tout connaître sur les maîtres si vous n'en avez jamais rencontré un ?
Vous pourrez tout savoir. Lui restera dans la peine, le maître.
Parce que vous savez tout de lui et il n'a pas accès à vous.
Parce que vous savez tout de lui et il ne peut venir vous soulager.
C'est comme cela que beaucoup de disciples même, et certains initiés, finissent par douter de la pénétration de la hiérarchie dans le monde.
Parce qu'ils se disent :
"Mais enfin, mais c'est impossible !
Cette hiérarchie si puissante, ces maîtres qui peuvent ressusciter les morts, qui laissent le monde dans cet état-là, qui me laissent moi avec ces problèmes, qui laissent un tel autre, qu'il y ait une seule partie du temps pour mourir d'un cancer, qui laissent un autre avoir un accident et être estropié à vie.
Mais comment cela se peut-il alors que nous marchons vers un temple, que nous allons à l'autel, que nous allons prier dans les églises ?"
C'est parce que, justement, la communication entre le maître ou la hiérarchie et le disciple, ne se crée que lorsque le disciple est en communion avec le maître.
Et cette communion ne peut se faire, que si vous êtes dans un état de conscience supérieur. C'est là où je veux et que j'insisterai toujours, toujours, toujours, même si je ne dois dire que ça, le reste du temps que j'ai à parler, le reste de sa vie.
Tout dépend d'un état de conscience ! Rien de plus ! Toute la clef est là !
Et cet état de conscience, il dépend de quoi ? Il dépend de votre volonté.
Et volonté, non pas à comprendre l'univers, volonté à vivre l'univers.
Il m'est arrivé souvent de regarder la Terre. J'observais comme ça, comme quelqu'un se distrairait du haut d'un balcon, parce que je voulais voir, parce que je voulais savoir ce qu'on pouvait faire.
Et j'ai vu que, même les humains les mieux intentionnés, j'ai vu que même les humains qui savaient le plus de choses sur la hiérarchie, sur les maîtres, sur des méthodes de méditation, sur le yoga, sur tout ce qui est un instrument d'évolution. J'ai remarqué que même ces êtres-là, n'avaient pas compris ce que Vivre l'Univers veut dire.
C'est pour cela qu'il vaut mieux vous envoyer des gens, qui n'ont rien à dire, mais qui sont l'exemple, que des gens qui ont beaucoup à dire et qui ne démontrent rien.
Parce que l'univers, Vivre l'Univers, ça ne peut pas s'apprendre, il faut se lancer.
Comme lorsque vous commencez un métier, on vous apprend les rudiments, comme les rudiments et le théorique vous ont été donnés, et puis après il faut se lancer, se lancer dans la vie, se lancer à exercer ce métier.
Il faut vous lancer à vivre votre faculté d'être cosmique. Et c'est là où, justement, vous devez absolument faire tout ce qui a été dit, je dirais, par Jésus, mais il y en a bien d'autres.
Parce que vivre cosmiquement, ça commence par vivre l'humanité qui est en vous.
Qu'avez-vous en tant qu'être humain ?
De l'Amour, de la possibilité à l'Action, de l'Intelligence.
C'est ce qui vous compose en tant qu'être humain. Donc il faut vivre à fond l'humanité qui est en vous. Être bon, être généreux, aider, soulager, soutenir, aider les autres à comprendre, aider les autres à évoluer, c'est cela vivre cosmiquement.
Toujours plus, ou prier, ou s'ouvrir par la méditation.
Toujours plus, engendrer de la Lumière.
Et automatiquement dès que l'individu devient canal de ces choses-là, s'il est canal dans son humanité, dans sa personnalité, de ces choses, alors son être subtil, qui est le futur initié, va recevoir son initiation.
Mais il faut commencer par le bas, absolument. Si la personnalité n'est pas, elle, mystique, alors son être subtil ne pourra pas recevoir l'initiation. Il faut être mystique, disciple, jusque dans la personnalité.
Alors quand je dis cela, et quand les autres frères aussi le disent, les gens nous rajoutent à la fin du discours :
"Oui, c'est très bien ce que tu dis, c'est même joli, mais dans notre monde, on ne peut pas se comporter comme ça !"
Et alors là, je baisse les bras, parce que je me dis :
"J'ai parlé pour rien ! Depuis 20 minutes, je parle pour rien. Ils n'ont pas compris. Mais qu'est-ce qu'ils ont ces humains ? Ils n'ont pas compris !"
Si, justement, vous ne pouvez être l'exemple, alors rien ne se passera. Tant pis si on vous traite de fous, tant pis si on se moque de vous, tant pis si vous perdez vos amis, c'est qu'ils n'étaient pas de vrais amis. Vous en trouverez d'autres, des meilleurs, des cosmiques.
Mais soyez l'exemple !
Il n'y a qu'en étant cet exemple que vous dégagez de l'énergie, parce que vous mettez en mouvement la spiritualité qui est en vous. Vous la manifestez en étant spirituel dans chacun de vos gestes. Alors, à ce moment-là, l'énergie spirituelle vous traverse et se déploie, et se déverse dans le monde. Et c'est comme ça qu'on peut changer le monde.
Ce n'est pas en allant entendre chaque semaine et puis en restant incognito tout le reste de la semaine vis-à-vis des profanes. Ce n'est pas comme cela.
Cela on l'a trop connu sur la Terre et cela n'a rien arrangé. Dans les temples il y avait les initiés de très haut niveau et puis dehors il y avait les guerriers. Non, c'est fini tout ça. Il faut que cela soit fini.
Parce que le nombre grandit, c'est une question de nombre aussi.
Que se passe-t-il sur la Terre ? Maintenant le nombre de ceux qui sont noirs augmente.
(note : cette conférence est donnée en 1985)
Qu'allez-vous faire, vous qui êtes dans les temples ?
Si cette masse arrive et dirige le monde, vous serez écrasés. Alors je sais que certains accepteraient le sacrifice, ils ont le cœur pour ça.
Mais ce n’est pas ce que nous vous demandons. Ce que nous vous demandons c'est que vous soyez l'extrémité manifestée et vivante de cette hiérarchie, qui a besoin de vous, besoin de votre collaboration, pour créer un changement. Si elle n'avait pas besoin de vous, la hiérarchie aurait déjà changé le monde depuis très longtemps.
Jésus lui-même aurait été vécu comme un roi, adoré comme un roi sur la planète, si la hiérarchie avait tant de pouvoir que cela sur la planète.
C'est pourtant ce qu'elle fait la hiérarchie. Elle a laissé Jésus sur la planète et Jésus s'est débrouillé avec les hommes. Et Jésus a été tué par les hommes.
Donc où est le pouvoir de la hiérarchie ?
Le pouvoir de la hiérarchie est tout puissant, mais il s'abaisse devant la volonté des hommes. Il essaye de commercer avec la volonté des hommes en disant :
"Fais attention, écoute-moi en paix.
Je t'envoie un Messie, écoute-le.
Je t'envoie des prophètes, écoute-les, fais cela."
Alors la hiérarchie a besoin de vous et elle n'a pas besoin que vous soyez tous des Jésus-Christ.
Si vous êtes réellement ce que vous êtes, c'est-à-dire des disciples sages, avoués, des disciples qui aiment leurs maîtres, des disciples qui aiment la hiérarchie, si vous êtes simplement ceux-là, alors vous pourrez faire beaucoup de travail, un travail performant et lumineux.
Il ne s'agit pas d'être des grands initiés pour travailler, je vous le dis. C'est notre travail, la Lumière. Vous, soyez simplement nos canaux, nos instruments. Et pour nous c'est très précieux. Pour nous c'est même primordial.
Soyez comme cela, je vous le dis.
Et ne croyez pas que dans mon discours j'ai remis tout ce qui a été donné. Non. Je veux que vous voyiez ce qui a été donné de façon sublimée. C'est cela que je veux produire en vous.
Je ne vous reprends rien. Je ne vous soustrais rien. Non. Je viens tout simplement essayer de vous faire comprendre réellement ce que vous avez dans les mains et dans l'esprit.
Seulement comme il s'agit, justement, de prise de conscience, alors je dois bousculer le mental.
Et ne vous inquiétez pas, le mental est tellement tordu, que, de toute façon, il y retrouvera son pain quelque part dans ce conflit.
Il y a des endroits sur la planète, qui sont constamment déchirés par la guerre.
Et aussi avec une calamité, une malédiction, qui pèse sur ces lieux.
[phrase non audible, peut-être un exemple de lieu où il y a la guerre.]
Je voudrais savoir s'il existe des causes subjectives à ces situations et s'il existe des solutions éventuelles à ce problème.
Et ensuite, je m'interroge depuis des années sur l'orientation à donner à ma vie. C'est-à-dire le genre de domaine précis de service que je peux rendre à l'humanité. Je ne sais pas de quel côté, si tu as un conseil à me donner à ce sujet.
J'aurais également voulu savoir, si c'était possible, la nature des rayons qui me conditionne.
Il a très faim celui-là ! Par quoi veux-tu que je commence ?
En vérité, tu meurs de commencer par la dernière.
Quatre pour la personnalité, trois pour l'âme. Voici ton rayon.
Ensuite, pour quel type de service tu es fait, en quelque sorte. Tu as encore beaucoup de choses, je dirais, non pas à comprendre, mais à mettre au clair vis-à-vis de toi-même.
Je ne veux pas dire que tu es dans un brouillard par rapport aux compréhensions. Ce n'est pas ça du tout que j'exprime. Je veux simplement dire que tu dois d'abord intégrer les choses qui te sont arrivées. Tu dois les mûrir avant de penser à en faire quelque chose.
Vois-tu, un paysan qui a un champ, ne va pas penser à récolter avant d'avoir semé.
Tu vas labourer. Alors il faut semer.
Il faut semer, non pas comme quelqu'un qui aurait encore des choses à acquérir, mais comme quelqu'un qui a des choses à mûrir.
Quelles sont ces choses à mûrir ? Beaucoup de choses.
Aussi ton caractère. Il doit s'affermir dans sa conviction. Je ne dis pas que tu n'en as pas vis-à-vis de la hiérarchie ou de ton monde professionnel. Ce n'est pas ça du tout. Mais il te faut, tu es jeune, tu comprends ? Il te faut acquérir encore plus de maturité.
Alors non pas que tu sois inutilisable jusqu'à ce que tu sois devenu tel, tel que je le décris, absolument pas. Mais ne va pas trop vite dans l'ambition d'aider.
C'est très beau. C'est l'âme noble.
Mais pour nous tu seras véritablement utilisable, quand tu seras un petit peu plus mûr, comme un bois, vois-tu ? Lorsqu'il sera un petit peu plus dur.
Parce que servir c'est bien, c'est beau, c'est christique. C'est très gentil pour l'humanité. Ça fait très spirituel. Alors les gens ont tendance à vouloir être tous missionnés.
Mais il faut avoir la force.
La force de rencontrer les autres.
La force de supporter les autres.
La force d'endurer même tes propres doutes.
Parce que la mission, la mission ne descend pas sur quelqu'un, simplement parce qu'il la demande.
La force, la force elle vient quand l'individu, non pas qu'il soit suffisamment évolué, mais quand l'individu a suffisamment la conviction de ce qu'il croit. La conviction de ce qu'il sait.
Alors je n'ai pas dit que tu n'as pas cette conviction, absolument pas. Tu as même tendance à vouloir trop te convaincre toi-même. Mais je dis que toutes ces choses doivent mûrir en toi, pour qu'elles soient véritablement ta propre nature.
Pour l'instant ces choses sont un petit peu, pas extérieures à toi, mais elles sont fraîches. Il faut qu'elles deviennent ta véritable nature. Il faut que tu puisses supporter tes propres doutes. Parce que, quand tu auras une mission, cela ne voudra pas dire que tu auras tout compris, même au sujet de ta mission. Tu seras pris parfois d'énormes doutes. Et si tu n'as pas la force, tu vas tout laisser tomber.
Ce qu'il faut donc c'est mûrir ton être. De toute façon, tu travailles déjà dans ces choses où tu voudrais que je te dise d'aller plus loin, plus fort. Alors je ne te dis pas de ne pas y aller, d'avoir du recul, maintenant que je t'ai dit de mûrir. Non. Continue.
Toi, il faut surtout que tu aies des discours avec les gens. Tu es essentiellement quelqu'un qui doit avoir des discours avec l'autre. Non pas que tu aies le Verbe comme on pourrait le croire. Ce n'est pas sur un plan magique, que je situe ton rôle.
Tu es fait pour parler aux gens, pour parler aux foules. Parce que ta perception des choses te donne le moyen d'adapter ce que tu sais intérieurement au niveau des autres.
C'est pour cela que je te dis, attends encore un peu avant d'être au maximum de tes capacités. Parce que, justement, ce que tu as acquis, il faut que cela fasse véritablement partie intégrante et intégrale de ta nature.
Pour que, justement, tu puisses l'adapter, quelle que soit la personne que tu as en face de toi, au lieu de tout simplement le répéter.
Il faut que tu te diriges vers davantage de choses style conférence, animation.
C'est vers l'animation que tu dois aller. Si tu me parles du terrain spirituel, tu véhicules aussi d'une certaine manière une énergie qui rend les gens, si je puis dire, à l'aise et surtout à l'écoute.
C'est une certaine légèreté qui sort de toi et qui crée une détente. Et dans cette détente le langage et le dialogue est possible.
Alors je te le dis : animation, conférence, contact.
Voilà.
Maintenant, puisque le compte est à rebours, nous voici à la première question.
Tu parlais des terrains où il y avait la guerre et éventuellement de la malédiction qui serait tombée, qui se manifesterait à ces endroits là.
Vois-tu, ce serait encore très facile que de dire : "À cet endroit le diable a frappé" ou "les armées involutionnaires ont encore essayé de rattraper du terrain."
Alors je ne dis pas que ces choses-là n'existent pas, ces armées noires, mais elles n'existent que dans la mesure où les humains veulent bien leur ouvrir la porte.
Ces armées noires ne sont pas de votre pays. Comme un Chinois n'est pas de la France. Comme un Anglais n'est pas d'Amérique. Ce sont des êtres d'autres dimensions, qui n'ont rien à voir avec vous, en vérité.
Mais comme tout s'interpénètre, comme tout communique, parce que les vibrations sont toutes en communication les unes avec les autres, alors sitôt que quelqu'un, vibratoirement, vit sur ce plan qui correspond à quelque chose de noir, à quelque chose de diabolique si tu veux, d'involutionnaire, alors immédiatement c'est toute cette zone qui va venir s'exprimer à travers ce pauvre individu, consciemment ou inconsciemment.
C'est pour cela qu'il vous faut être des exemples, pour que les gens changent leur attitude, pour que les gens soient investis par des forces blanches et plus des forces noires.
Alors qu'est-ce que c'est qui déclenche la guerre sur la planète ?
Qu'est-ce que c'est qui déclenche la guerre au Moyen-Orient et dans tous ces pays arabes ? Comme tu cites.
Je te dirais que c'est tout simplement un état de civilisation, rien à voir avec une malédiction ou une sentence divine. Ils ont un enseignement magnifique, un ésotérisme très poussé, ils ont des initiés fantastiques, mais le peuple est resté barbare.
C'est pour cela que la hiérarchie veut aller dans les foules maintenant. C'est pour cela que la hiérarchie veut faire sortir les prêtres du temple et les envoyer en plein dans le public.
Parce que cette armée de gens, cette masse humaine, si elle ne se développe que si lentement, si elle ne se développe pas plus rapidement, si elle ne se développe pas avec plus de spiritualité, que son développement reste social, matériel, scientifique, alors un jour le temple lui-même n'existera plus.
En ce moment c'est, pour le temple, la vie ou la mort. Et si le temple meurt, la Flamme est retirée et les seigneurs qui sont venus la donner auront travaillé pour rien. Et si la Flamme se retire de la Terre, alors l'homme est destiné à un très grand chaos. Parce que rien ne peut être fait sans la Flamme.
La Flamme est tout. La Connaissance, la Vie, la Lumière, l'Amour, l'Harmonie, elle est tout la Flamme. Et c'est pour ça que maintenant, tous ceux qui sont capables de véhiculer ne serait-ce qu'une étincelle de cette Flamme, tous ces gens-là doivent aller embraser la masse humaine.
Alors pourquoi les guerres dans ces pays ? Pourquoi ces atrocités ?
Parce que je te l'ai dit, c'est un problème de civilisation.
Quand une masse est restée barbare, quand une masse est restée moyenâgeuse, que veux-tu qu'il en soit de quelqu'un qui veut la diriger ? Que veux-tu qu'il fasse ?
Quelqu'un qui est issu de cette race, de cet état de barbarisme, cet état moyenâgeux, mais qui vit au niveau avancé, par exemple, d'un blanc, d'un européen, d'un occidental, avec toutes les idées de puissance, avec toutes les idées, justement, de concupiscence aussi ? Que crois-tu qu'un tel être va faire sur sa propre masse ?
Automatiquement, cette masse, il va la fanatiser. Automatiquement, il va en faire un esclave.
Autrefois, cela était banal, cela était commun, tout le monde vivait dans cet état-là, alors il n'y avait pas de problème. Ce type de guerre, par exemple, la guerre et le problème qu'il y a en Iran, le problème en Iran était connu et commun sur toute la planète.
Personne ne venait se dire :
"Mais qu'est-ce qu'ils ont ces gens à se traiter comme cela, à se faire tant de mal, à avoir telle idéologie, tel comportement, à suivre un chef qui est fou ?!"
Les gens ne se posaient pas cette question, parce que toute la planète était comme ça.
Mais maintenant, l'occidental s'est mis au-dessus de ce genre de comportements, tandis que les autres y sont restés. Alors l'occidental se demande : "mais qu'est-ce qu'ils ont ?"
Tu n'as pas à te demander ce qu'ils ont, il faut les laisser mourir, c'est leur choix.
Alors tu vas me dire : "Mais il y a des âmes qui se réincarnent là-bas, doivent-elles toutes mourir, sont-elles toutes de ce niveau, sont-elles toutes dignes de vivre cette chose ? Il n'y a-t-il aucune qui soit initiable ou initiée ?"
Alors je te dis qu'il ne faut pas non plus généraliser, il y en a là-bas qui sont très purs, qui sont bons. Mais le problème, vois-tu, est beaucoup plus scientifique que spirituel quand il s'agit de civilisation aussi.
Un corps est avant tout presque une mécanique, c'est un conditionnement vibratoire. Ce conditionnement vibratoire est donné au corps par l'état d'avancement d'une civilisation, état d'avancement spirituel, moral, institutionnel, scientifique. Tout cela va conditionner l'outil nommé corps, qui va recevoir une âme.
Alors quand cet outil nommé corps est conditionné par des choses qui sont retardataires, qui sont régressives, involutionnaires. Il faut détruire les corps, si on n'est pas arrivé à détruire ces institutions retardataires, parce que les corps ne deviennent plus utilisables à ce moment-là.
Les âmes qui cherchent à s'incarner sur la planète et qui réclament des outils alors plus sophistiqués refusent l'incarnation.
Elles se disent :
"Mais je ne vais pas être dans ce corps qui va me donner un conditionnement social, moral, culturel, scientifique, que j'ai largement dépassé depuis longtemps, je vais régresser si je m'incarne dans ces corps."
Donc automatiquement ces corps sont abandonnés, mais comme la chose est engendrée et que tout ce qui est préparé doit recevoir la vie, alors c'est une âme inférieure qui s'y incarne. Et cette âme inférieure qu'est-ce qu'elle fait ?
Non seulement elle occupe un corps qui n'arrive pas et une civilisation qui n'arrive pas à évoluer, mais en plus, comme elle-même est en manque d'évolution, cela ne fera que faire rétrograder la civilisation en question.
Et n'oubliez pas qu'il y a une loi : Il n'y a jamais d'involution. On préfère détruire plutôt que de laisser des involutions.
Alors, naturellement, on ne peut pas arriver d'un coup et puis avec un énorme ras de marée tuer tous ceux qui sont au Moyen-Orient.
(blanc sur l'enregistrement)
[...] des cycles, tout en continuant à laisser des chances à ceux qui, dans ces peuples, sont dignes quand même de passer la porte.
C'est un travail tellement compliqué tu sais. Éliminer tout en essayant de convaincre et de tirer quand même les gens de ce marasme.
Ah, tu ferais mieux le soir de sortir, plutôt que de t'intéresser à nous. Tu aurais beaucoup moins de soucis !
Ça c'était pour rire naturellement.
Donc ces peuples, ces peuples qui n'arrivent pas à évoluer dans leurs institutions. Parce que c'est une affaire d'institution, vois-tu.
Ces peuples qui n'arrivent pas à faire évoluer leurs institutions, ne donnent aux âmes que des corps qui ne peuvent servir qu'à des êtres, non pas de basse évolution, je ne vais pas parler de manière péjorative, mais des êtres qui ne correspondent plus au niveau évolutionnel de la planète Terre.
Il faut éliminer ces corps, parce que si on les laisse proliférer, bientôt la Terre serait, justement, en régression.
C'est comme cela que des civilisations ont disparu.
Pourquoi des civilisations disparaissent ?
C'est parce que, justement, à un moment donné elles sont arrivées à un summum qu'elles n'arrivaient plus à dépasser, parce que les hommes restaient fermés aux inspirations, fermés aux enseignements, fermés à certains prophètes, fermés à certains scientifiques, à certains savants.
Et, faisant ce refus d'aller plus loin, automatiquement, les corps ne recevaient plus que des âmes de plus en plus inférieures. De plus en plus inférieures !
Si on vous laissait faire comme cela, bientôt vous seriez habillés avec un pagne et pourtant on veut vous habiller de la robe blanche de l'initié, vous couronner du diadème, vous mettre des ailes d'ange.
Alors qu'est-ce qu'un corps quand on vise cela pour vous ou pour vous ? Un corps n'est rien.
On se dit : "vieux corps ? Alors c'est à débarrasser.
Vieille civilisation ? Débarrassons la Terre de cela."
Mais vous qui êtes les spectateurs et les observateurs d'un laps de ce temps, cela est dur à regarder, cela est dur à voir, c'est incompréhensible, mais il faut voir les choses hors de la notion du temps.
Et regardez que dans quelque temps, justement, une nouvelle humanité peut naître quand elle aura débarrassé, justement, toutes ces choses, qui tirent les vibrations de la planète vers le bas. Il faut débarrasser.
Mais cela n'est pas toute la raison de la guerre, non. Il y a aussi d'autres raisons. Il y a aussi le libre arbitre de l'homme. Il y a aussi la folie de l'homme, la folie du dirigeant. Il y a aussi les dirigeants qui, justement, étant pris de cette folie, deviennent investis par les forces involutionnaires.
Tout ça c'est un tout, on ne peut pas dire : c'est comme ceci, c'est comme cela. Il y a un tout parce que, justement, les forces involutionnaires ne vont pas choisir n'importe qui, tu penses bien.
Elles ne vont pas choisir quelqu'un qui, justement, a un esprit équilibré, pour essayer de le séduire, de le faire chuter, de le faire tomber. Elles vont choisir, justement, le terrain où il y a de la barbarie, où il y a de l'archaïsme, où, justement, tout est susceptible de devenir barbare et rétrograde. Alors tout cela donne ensuite ce que vous connaissez.
Mais il y a, quand même, à l'origine la folie de l'homme, cette folie noire, de puissance, de domination : l'Orgueil !
Si au moins l'homme n'avait pas d'orgueil, les guerres n'existeraient pas comme elles existent.
Mais l'homme est orgueilleux. Et si tu savais comme l'orgueil peut être puissant et destructeur, tu ne peux pas t'imaginer le nombre de fois où il est source d'une action et d'un problème néfaste. On ne jurerait pas que c'est lui et pourtant c'est lui.
Alors, je ne veux pas dire, je ne fais pas partie de ces gens qui veulent absolument casser l'humanité des hommes pour qu'il n'ait plus d'orgueil. Non. Parce que des fois, nous-mêmes, nous nous servons de cette dynamique qu'est l'orgueil pour faire avancer quelque chose. Mais nous ne pouvons le faire que dans la mesure où l'individu reste manipulable.
Si cet orgueil devient trop grand et si, justement, par sa grandeur et son énormité il devient noir, alors nous nous retirons de l'individu et nous n'accomplissons plus rien.
Oui, je crois que, à ma question il a déjà été répondu en partie, mais peut-être que je vais la formuler de la manière suivante :
Dans l'enseignement, qui est ma profession, je reste confronté à l'impasse de la construction du savoir et l'impression de participer tellement peu à la construction de la personne, de l'humain que représente chaque enfant.
Comment poser le problème - parce que je pense qu'il s'agit de la manière de le poser - pour ne pas perdre courage et enthousiasme ?
Ta question est simple, tu auras une réponse simple.
Ce qui est de la Terre, essaye de le faire de ton mieux. N'essaye pas de faire quelque chose qui dépasse, justement, la nature d'expression de ta profession. N'essaye pas de faire plus que ce que ta profession te permet de faire.
En ce sens, je veux dire, tu as choisi un métier, qui correspond à quelque chose qui pourrait devenir cosmique, si, justement, les matières choisies n'étaient pas de la Terre.
Mais les matières que ce métier exprime sont de la Terre. Alors contente-toi de faire ton métier bien et à fond. Ajoute-y un petit peu de paternalisme et tout sera bien. Ne te fais pas de problème, c'est un faux problème cela. Ne te demande pas comment faire resurgir dans l'enfant quelque chose de plus. Cela n'est pas, non pas à ta portée, mais cela n'est pas à la portée de l'institution à laquelle tu fais partie.
Plus tard ce sera à la portée de cette institution, parce que l'institution fera partie et prendra en compte, justement, l'enfant aussi en tant que être cosmique.
Actuellement, que se passe-t-il ?
L'individu dans la société est considéré uniquement comme individu, justement, social et professionnel. Alors n'essaie pas de changer l'institution. Tu ne le peux pas.
Mais à côté de l'institution, tu peux vivre ce que tu es en tant que être spirituel. Et tu peux très bien, aussi dans ta profession, essayer d'être spirituel.
Mais n'essaie pas de faire de la flamme avec de l'eau. N'essaie pas de bâtir une maison avec quatre planches. N'essaie pas de traverser l'océan avec une simple paire de pantoufles. Il faut que tu saches utiliser, au maximum, au mieux, l'instrument que tu as entre les mains, sans te désespérer parce que l'instrument n'est que cela.
C'est à toi de trouver les occasions de le sublimer. C'est à toi de trouver l'occasion d'inspirer à l'enfant quelque chose ou de soustraire à l'enfant quelque chose. C'est à toi d'essayer d'être un Père dans ces moments-là.
Mais ne te désespère pas et ne te tape pas sur la poitrine parce que tu ne peux pas faire plus.
Je te le dis, tu ne peux pas faire plus, parce qu'on ne t'en donne pas les moyens, parce que l'état de la civilisation est comme cela. Alors essaye de faire le maximum, mais ne culpabilise pas.
Et si quelque chose te manque, parce que ton expression veut être plus spirituelle, eh bien ne te prive pas. Sois spirituel ! Sois spirituel, mais essaye de l'être comme un prolongement de la chose et pas comme si c'était la principale raison de la chose que tu exerces.
Vois-tu, le monde est comme cela. Il faut savoir jongler avec.
C'est comme quelqu'un qui serait dans une banque toute la journée derrière le guichet, 8 heures, et qui me dirait :
"Mais comment tu veux que je sois spirituel dans ces cas-là ? Qu'est-ce que tu veux que je donne à l'humanité ? 8 heures par jour je suis derrière un guichet, je ne vois que des billets, je ne peux même pas sourire à la personne. Et le soir je rentre, je suis fatigué."
Il faut vivre avec les institutions terrestres. Il faut essayer de faire avec, parce que c'est l'état de la civilisation, mais c'est la chose que chacun a accepté en s'incarnant. Il savait que la planète était comme ça. Il faut faire avec. Mais il faut essayer de sublimer quand même la chose.
C'est-à-dire que, celui qui est derrière son guichet 8 heures par jour, même s'il croit qu'il ne peut rien faire, parce qu'il est coincé derrière ce guichet, qu'il n'a pas accès aux hommes, s'il croit qu'il ne peut rien faire à cause de cela, il se trompe. Il se trompe beaucoup.
Parce que un jour viendra quelqu'un qui aura besoin de son sourire. Un jour viendra une personne qui aura besoin de son conseil, même si c'est un conseil purement commercial. Mais c'est, justement, le canal que les guides de la personne auront choisi pour la sortir d'une mauvaise situation financière. Il sera utile.
Lui se dira : "c'est tout simplement professionnel, j'ai fait mon métier, je ne peux rien faire d'autre, je suis derrière un guichet."
Mais, en vérité, il aura aidé la personne, même si c'était sa profession.
Ce qu'il faut, c'est essayer de voir la chose avec sublimation. Il ne faut pas essayer de rendre la chose différente.
La structure est dure. Mais si, vous, dans votre démarche, à chaque instant, quoi que vous fassiez, si tout est un support pour l'énergie spirituelle, si tout est un support pour faire passer un message spirituel, alors, même si vous êtes balayeur, votre acte sera spirituel.
Imaginez un balayeur, ce qu'il fait, sur un trottoir, il balaie, il enlève les saletés, il pourrait se dire : "Mais quel contact spirituel est-ce que je peux avoir avec la foule, avec ce métier-là ?"
Et je lui dis : "Au contraire, regarde quelle belle chose tu fais, tu nettoies, tu rends propre. Grâce à toi, les gens vont marcher sur des trottoirs qui vont être propres. Dans ton esprit, charge ce trottoir d'énergie spirituelle, de façon à ce que quand les gens vont marcher sur ce trottoir, ils vont recevoir cette énergie que tu vas émettre et qui pourra peut-être changer leur vie."
Que tout soit un support à votre énergie spirituelle, que tout soit un service, mais pour que ce service soit performant, n'essayez pas de rendre le service autre que ce qu'il est.
La civilisation a jeté ses dés, les choses sont établies.
C'est à vous à donner une seconde nature à ce que vous faites, même si c'est quelque chose de matériel et de profane. Et cette seconde nature ne dépend que de votre intention intérieure. Elle ne dépend pas du changement de la chose, que d'un seul coup l'enseignement devienne cosmique. Non.
Cela dépend de votre attitude intérieure à faire la chose.
Tu peux donner une initiation à un enfant, tout simplement en lui faisant apprendre l'alphabet, en lui apprenant le A et le B et le C. Cela peut devenir initiatique. Si quand tu lui apprends le A, tu conçois son esprit comme une Lumière et que tu essaies de lui envoyer la Lumière et que tu te proposes comme intermédiaire entre lui et la hiérarchie. Si tu te branches à ce moment-là, un simple cours, un simple cours, je te le dis, à propos de l'alphabet, devient un prétexte à l'initiation.
Parce que tout le changement est intérieur.
À ce moment-là, apprendre l'alphabet n'est plus qu'un prétexte pour toi pour avoir accès à la conscience de l'enfant. Comme l'ésotérisme est un prétexte que pour avoir accès à votre conscience. Il faut que tu vives la chose comme cela.
Et je te le dis, ne crois pas exercer quelque chose qui n'a pas de valeur ou qui n'a aucun moyen d'action sur l'évolution des gens. L'évolution dépend de toi.
Non pas de ce que tu vas dire. Ils ont besoin de ce que tu vas leur apprendre. Ils en ont besoin pour la vie matérielle. Mais l'initiation, la lumière, l'énergie, tout cela ne dépend que de ton intention et ton attitude intérieure.
Si, tu m'as bien compris
Oh, je ne veux surtout pas que tu dises ce que j'ai enseigné. Surtout ne dis pas ça. Je souhaite tout simplement déchirer les voiles de l'esprit, l'archaïsme des esprits. Alors ne dis pas que j'ai enseigné.
Dis plutôt que j'ai nettoyé, si tu veux. Dis plutôt que j'ai balayé, ça oui. Mais enseigner, ça non.
Je me garderai toujours d'être un enseignant.
Les frères l'ont fait parce que tel était leur mission et le besoin de l'humanité. Et parce que tel était aussi leur nature.
Et tous ceux qui vous ont enseigné reviendront.
Ils reviendront tous pour vous ré-expliquer ce qu'ils vous ont dit.
Afin que vous sachiez, non plus, là, à ce moment-là, le comprendre et l'interpréter, mais que vous sachiez le vivre.
Ils reviendront tous.
Parce que quiconque a commencé un travail, surtout quand un travail a besoin d'être interprété, donc dénaturé, cette personne est obligée de revenir.
Ce n'est pas la loi du karma, qui fait qu'il est obligé de revenir. C'est tout simplement son sens de la Responsabilité.
Chaque initié a un profond sens de la Responsabilité.
Que le vôtre s'éveille.
Au revoir.
Date de la conférence : 27 06 1985
16-02-24 14:41