Bonsoir, nous vous saluons.
Voici la première question :
L'heure est-elle venue pour que soit révélé en langage clair de notre époque, c'est-à-dire scientifique, les enseignements ésotériques concernant l'évolution de notre espèce humaine terrienne ?
Bonsoir, bien qu'il est encore l'heure de dire bonjour.
Votre première question, en fait, si je voulais y répondre de façon tout à fait précise, mériterait que l'on analyse la synthèse que permettent la science et la religion, ou quelque part l'ésotérisme plus exactement.
Si la question évoque deux sciences séparées, il faut que pour entrer dans le nouveau monde, ou plutôt pour entrer dans une science qui soit une vraie Science avec un S majuscule, eh bien il faut que cette séparation n'ait plus lieu.
Science
Science avec les concepts matérialistes ou avec la démarche concrète qu'on connaît à cette théorie aujourd'hui, et science ésotérique avec l'aspect métaphysique qu'on lui connaît, c'est-à-dire l'aspect invérifiable, eh bien ces deux sciences-là doivent devenir une et une seule, sans plus parler plus longtemps des langages séparés.
Lorsque l'on vérifie par la démarche concrète quelque chose qui appartient à l'invisible, automatiquement les savants ou les chercheurs ayant fait la découverte s'approprient et mettent dans le concret la découverte qui a été faite. Or, on pourrait très bien parler d'ésotérisme lorsque l'on essaye de démontrer la réalité, la vérité et l'exercice véritable que fait l'apesanteur. Mais personne et surtout aucun scientifique ne penserait à faire basculer cette vérité et cette force dans l'ésotérisme et dans le répertoire des valeurs et des forces invérifiables.
De même lorsque l'on pourrait essayer de discuter de l'électricité.
Il y a donc une très petite frontière entre ce que l'on pourrait appeler le visible et l'invisible.
Disons donc que tout ce qui appartient à l'invisible, ce qui est communément aujourd'hui appelé invisible, c'est tout simplement la somme des choses qui ne sont pas encore connues.
Et lorsque je dis connues, je ne veux pas dire que lorsqu'elles seront connues, elles pourront être visibles. Car qui a vu l'électricité ? Personne. Qui a vu aussi d'autres forces dont l'on parle tant ? Personne. Et pourtant elles appartiennent toutes donc à un domaine où il faut exercer l'abstraction de l'esprit pour pouvoir approcher ces notions-là.
Ce qui fait la séparation donc entre la science concrète et puis la science ésotérique, ce n'est donc pas le déterminisme ou la nature de ces choses. Puisqu'il y a dans la science concrète elle-même des choses qui appartiennent complètement à l'impalpable et à l'invisible. Ce qui fait donc la différence, c'est tout simplement les moyens d'expérimentation.
Donc on en vient là à tout de suite citer les moyens de sensibilité.
Si l'on peut expérimenter l'électricité c'est parce que nous en possédons les moyens techniques. Et des moyens techniques qui passent même par le corps humain. Lorsque donc vous allez mettre des doigts dans les prises, vous allez recevoir des décharges. Lorsque vous allez vous trouver à l'endroit où tombe la foudre, vous allez recevoir la décharge, l'expérimenter jusque dans votre chair.
Lorsque donc toute la capacité de sensibilité aura basculé dans un degré vibratoire différent, automatiquement la science elle-même va faire un pas en avant.
Parce que ce qu'elle considérait autrefois comme appartenant à l'invisible, ou à l'au-delà, ou à l'impalpable, l'invérifiable, l'immesurable, va devenir tout de suite mesurable et expérimentable. Sans que pour cela, cela soit visible.
Les champs d'expression et d'expérimentation ne passent pas forcément par le visible, c'est-à-dire par la vérification de l'œil, ou l'évidence matérielle. Il y a des organes dont la sensibilité, à force d'être affiné, affuté, permet justement la pénétration dans les degrés plus subtils de l'expression de la Grande Vie.
Et au début, eh bien, dans cette relation, l'on expérimente les degrés les plus bas. Et puis, au fur et à mesure du développement humain, du développement des sensibilités, cette relation s'approfondit et va vers les domaines les plus hauts, que l'on peut appeler les domaines métaphysiques, c'est certain. Mais c'est tout simplement un domaine supérieur de la Grande Vie.
Alors, est-ce qu'il est temps aujourd'hui pour que la science exprime dans ses propres termes les évidences métaphysiques ? Eh bien, je dirais que la place n'est pas tout à fait pour aujourd'hui.
Non pas que la science ne soit pas prête, non pas que les expérimenteurs ne soient pas prêts et que les chercheurs ne cherchent pas dans la bonne direction, ce n'est pas cela. Même si les chercheurs découvraient ce qui est métaphysique, même si donc toutes les tendances allaient dans cette direction, ils auraient beaucoup de peine à pouvoir le faire accepter à la horde de leurs compagnons. Tout simplement parce que ces compagnons-là, n'ayant pas la même vue d'esprit, les mêmes sensibilités, ne pourraient pas accepter, comme ils ne peuvent pas aujourd'hui accepter ce qu'ils catégorient comme appartenant à l'invisible.
Il faut donc, pour qu'une science avance, que les hommes eux-mêmes avancent d'abord.
On ne peut pas faire avancer une science pour que la science tire les hommes d'une limite.
Par contre, lorsqu'un certain nombre de personnes ont suffisamment évolué, notamment une certaine élite, à partir de ce moment-là, la science, oui, va pouvoir tirer des limites le nombre de ceux qui ne sont pas suffisamment évolués. Mais cela doit passer avant tout par une évolution humaine.
Ce qui veut dire que périodiquement, à la tête de chaque grande organisation, que ce soit celle de la science ou de la religion ou de quoi que ce soit d'autre, eh bien il y a une mutation. Les hommes ou les femmes qui sont inscrits à ces postes-là sont différents d'une génération à l'autre.
Bien sûr, dans la mêlée, si je puis m'exprimer ainsi, il y a des gens qui n'ont pas véritablement quelque chose à donner à la science parce qu'en fait, ils viennent pour apprendre. Mais il y a quand même, au fur et à mesure des générations, un certain nombre qui arrive avec des bases nouvelles, avec une âme différente. Et ils font donc évoluer leur science.
Ce qui ne veut pas dire que l'évolution de la science repose uniquement sur ces personnes-là. Car si cette évolution reposait uniquement sur eux, eh bien la science ne serait pas acceptée par l'extérieur.
C'est ce qui a fait vivre de très mauvaises expériences d'ailleurs à tous ceux qui étaient trop en avance sur leur temps. Il n'était pas accepté soit par le collège de l'église, soit par le collège de la philosophie. Il y avait toujours un blocage.
Il faut donc en même temps que les guides, ou disons plutôt que le Plan général qui sous-tend cette évolution et ces mutations, il faut donc en même temps que des foyers d'évolution et des foyers de mutation de pensée profondément philosophiques, et pas simplement mystiques, mais surtout philosophiques, soient réveillés un petit peu partout dans le peuple, tout simplement dans la masse. Car une science aura beau être extrêmement performante, si elle ne peut pas tirer un peuple de sa limite, elle ne sera jamais ni acceptée, et le peuple ne s'y intéressera pas du tout et ne travaillera pas avec, et donc son rôle d'avancement ne sera pas du tout rempli.
À partir du moment où une chose devient stérile, les guides retirent leur énergie, et automatiquement la chose, même performante, meurt.
Pour que donc cette évolution soit comme un tout. Car c'est de cela qu'il s'agit, c'est d'un tout. Ce n'est pas une section précise et délimitée. Non, c'est un tout qui au fur et à mesure d'un brassage des consciences, d'un brassage des théories, arrive à dégager un pas en avant.
Il ne faut donc pas compter spécialement sur une chose, ni sur qui que ce soit. Il faut simplement avoir une vision qui inclut tous les mouvements d'expression.
Il faut simplement avoir une vision qui inclut tous les mouvements d'expression.
Et dans ces mouvements d'expression, il y a la philosophie, il y a la médecine, il y a donc tout le créneau de la guérison, qu'elle soit dans les créneaux classiques ou bien un petit peu paranormaux. Il y a la religion, il y a la science, il y a les mathématiques aussi beaucoup et énormément.
Mathématiques
On oublie trop souvent les mathématiques. Pourtant les mathématiques sont à l'heure actuelle la base d'un schéma de pensée. Même si elles ne sont pas directement liées à une philosophie, elles inspirent une philosophie parce qu'elles forment une démarche de la pensée. Donc, tout à fait directement, elle est la matrice, cette science est la matrice d'une façon de penser, donc d'une philosophie, donc d'une religion.
C'est ce qui fait que l'homme européen est ce qu'il est, parce qu'il est devenu mathématicien.
Il n'est pas donc concret, il n'est pas donc affilié au cinquième rayon parce que tout simplement ce rayon existe sur lui et l'irrigue. Ce cinquième rayon, qui est celui du mental concret, s'exprime à travers des tendances et se nourrit de certaines tendances et prend position sur certains piliers. Et le pilier majeur de ce rayon-là, c'est justement les mathématiques.
C'est un fonctionnement de pensée.
Ce qu'il faut donc concevoir lorsque l'on parle d'une expression d'une science, c'est non pas simplement cette science, mais aussi tous les pôles qu'elle détermine avec les autres sciences. Et non pas parce qu'elle est directement reliée à ces sciences-là, mais parce que dans l'inconscient collectif par rayonnement, cette science va émettre des paramètres de pensée. Donc par là-même décomportement. Des comportements que l'on va retrouver à des kilomètres et des kilomètres de ce paramètre de base. Un comportement qui va être donc tout à fait social par exemple, ou tout à fait affectif.
Allez donc chercher le lien entre les mathématiques et un comportement affectif. Vous allez vous gratter la tête et vous allez me dire : "Mais cela ne peut pas exister !"
Et pourtant si. Mais il ne faut pas chercher le lien direct, il faut chercher le lien direct dans le germe de la pensée.
Ce n'est pas parce que je fais des mathématiques que je me comporte de telle et telle manière affectivement. Mais c'est parce que pour faire des mathématiques, j'adopte tel et tel type de pensée qui va ensuite donc conditionner tout mon comportement social, affectif.
C'est pourquoi on ne peut pas dissocier un homme de sa culture et toute une race de sa culture. On ne peut pas non plus vivre une métaphysique hors d'une culture. On ne peut pas donc vivre n'importe quelle religion ou n'importe quelle métaphysique, n'importe quel ésotérisme sans se plonger complètement dans la culture de laquelle ces choses viennent. Pourquoi ?
Parce que tout simplement si l'on veut aller au bout de la vibration, en quelque sorte, au bout de tout le réseau vibratoire que comporte soit de cette métaphysique, soit de cette religion, soit de cet ésotérisme, eh bien il faut en adopter toute la culture dans laquelle ce mouvement a trouvé jour. Pourquoi ?
Eh bien, parce que tout simplement le comportement est un comportement spécifique qui est à adopter pour suivre le chemin qui mène à un certain but.
Ce qui ne veut pas dire que par là les changements de religion sont une chose néfaste. Il ne faut pas tirer des conclusions extrêmes.
Simplement lorsque vous allez par exemple voir du côté des religions ou de l'ésotérisme provenant de l'étranger par rapport à votre pays, lorsque donc vous allez en Orient ou en Extrême-Orient, eh bien vous ne pourrez pas faire un travail satisfaisant menant sûrement à un véritable travail d'évolution ou à une illumination si vous n'adoptez pas le comportement psychologique, affectif, même social qui va avec cette religion ou soit cet état d'esprit général. Pourquoi ?
Parce que tout simplement lorsque les guides, il y a des milliers d'années, ont commencé à diffuser soit des religions, soit des enseignements, ils les ont canalisés de façon à répondre à chaque peuple, donc à répondre à chacune des différences des peuples de la Terre.
Si dans un endroit X la coutume était de faire une telle chose et si celle-ci n'était pas contrariante, si elle était donc neutre, le guide l'a volontiers laissé et au contraire a essayé de l'instaurer dans une façon de faire générale en esotérisme ou en religion.
Ce qui veut dire que celui qui appartient à une autre race, à un autre système social, à un autre peuple, lorsqu'il va vouloir véritablement entrer dans la philosophie ou la religion du pays étranger en question, et s'il ne fait pas donc selon même les mœurs du pays, il ne pourra pas connaître le cœur de la religion. Et ne connaissant pas le cœur de la religion qu'il est en train d'expérimenter, il ne verra donc jamais l'illumination qui est promise à la fin.
À l'heure actuelle, il y a des ponts qui sont tracés entre les différentes cultures, entre les différentes religions.
Ceci ne veut pas dire que l'homme occidental, pour devenir spirituel, va devoir devenir oriental. Heureusement et Dieu merci les Maîtres ont fait la chose inverse, c'est à dire que pour devenir un meilleur occidental, l'occidental doit intégrer quelque part quelque chose de l'orient et vice versa.
Ce qui détermine donc un plan tout à fait nouveau.
Si l'homme de lui-même ne peut pas aller vers des métaphysiques étrangères, vers des ésotérismes étrangers, par contre, le guide peut dans une certaine mesure et de façon très choisie, il peut prendre des pièces par-ci, par-là, des ésotérismes exprimés ailleurs, pour faire en sorte qu'un meilleur ésotérisme existe quelque part. Et ce quelque part est déterminé, non pas parce qu'un peuple a la faveur des dieux, ou parce que l'heure a sonné, ou parce que l'âge est là, mais il est déterminé tout simplement par une pulsion d'avenir.
Et il se trouve que notamment ce que l'on appelle en fait tout le peuple occidental va servir de matrice, pas seulement au nouveau monde ou à la nouvelle religion, mais surtout à un nouvel homme.
Nouvel Homme
Mais pour que cet homme soit véritablement nouveau, il faut que toutes les carences du peuple occidental soient comblées.
C'est à ce moment-là que les guides essaient de tendre des ponts avec les autres cultures, pour ramener justement les éléments qui manquent à l'occidental.
Le jour où en fait l'ésotérisme sera à ce moment-là complet, on pourra vraiment dire qu'une nouvelle tendance est née. On ne pourra pas véritablement parler de nouveau monde, pas si vite et pas si tôt, ce n'est pas vrai, mais disons que la matrice, la tendance vers le nouveau monde, va pouvoir être à ce moment-là véritablement reconnue, et elle va commencer à travailler, pour, 25 ans plus tard, donner véritablement le nouveau monde.
Car si il faut faire un effort pour rendre une matrice complète, le fait d'avoir la matrice ne signifie pas que l'enfant est né. Il faut lui laisser le temps d'apparaître, de naître et de grandir.
C'est pour cela que si l'on parle de l'an 2000 comme d'un grand cap pour le nouvel homme, il vaut mieux penser à l'an 2000 ~ 2025 voire, pour vraiment situer ce que l'on pourrait appeler un nouvel ordre social, une nouvelle philosophie et une nouvelle métaphysique.
Quelle est la part de la science là-dedans ?
Eh bien comme partout ailleurs, la part de la science sera pour l'occidental quelque chose d'assez considérable. Ce qui ne veut pas dire que la science a un rôle important à jouer là-dedans, ou qu'elle a une place de choix pour démontrer Dieu ou les phénomènes divins ou tout ce que l'on voudra.
Simplement considérant l'état d'esprit occidental, c'est un moyen de vérification qui permettra l'alignement de beaucoup d'esprits face à la nouvelle religion et à cette métaphysique qui ouvre de plus en plus les portes.
Mais la solution ne viendra pas grâce à la science, pas plus que la foi ne sera générée dans les cœurs grâce à la science.
La science n'est pas un prophète. De même que l'ésotérisme lui-même n'est pas un prophète.
Ce n'est pas parce qu'un individu lit dans un livre que tel et tel phénomène a été démontré par les scientifiques que la foi va naître en lui, que ce soit une foi religieuse ou tout simplement un intérêt.
Il faut toujours, en fait, passer par l'expérience et donc stimuler dans les gens à ce moment-là moins la compréhension et sans doute plus le ressentir.
Ce qui fait que si l'on pense sans remettre complètement ou disons d'une manière assez forte aux sciences, qu'elles soient concrètes ou métaphysiques, pour amener les gens à une prise de conscience ou à un intérêt spirituel, ou pour accepter le spirituel, eh bien si l'on pense à ces sciences pour opérer ce phénomène-là, on se trompe. Car quelqu'un qui ne peut pas comprendre ou qui ne veut pas comprendre ne sera pas du tout converti, même si vous développez devant lui des kilomètres et des kilomètres de preuves techniques, scientifiques, véritables. Pourquoi ?
Parce que tout simplement l'intérêt correspond à un degré d'éveil et que ne s'intéresse pas à la spiritualité ou ne croit pas à l'au-delà qui veut bien tout simplement par magie. Il faut pour cela être dépositaire d'un certain taux d'initiation, donc d'un certain taux vibratoire.
Conscience et Taux vibratoire
Conscience et vibration ou taux vibratoire vont ensemble.
Un individu dont la conscience est petite, parce qu'il a commencé son évolution il n'y a pas si longtemps que cela, eh bien un individu qui a donc cette petite conscience endormie ne va pas pouvoir s'intéresser aux choses de l'extérieur. Même si vous venez avec des preuves techniques, même si vous lui proposez de voir, il va regarder et puis il va sourire et il va vous dire : "Bon ben c'est quand même, c'est dans combien de temps que l'on mange ?"
Même si vous l'emmenez voir le Christ en personne, il va trouver que l'individu est agréable, il va se gratter la tête en disant : "Eh bien oui, ça c'est un bon copain que j'aimerais bien voir souvent."
Mais est-ce qu'il fera véritablement une démarche vis-à-vis de cet être ? Non.
Mais il ne va pas déterminer pour cela un engagement, ni même une prise de conscience.
Alors vous allez me dire, mais alors de quelle manière peut-on faire pour faire évoluer les gens ?
Si l'on ne peut pas compter sur des démonstrations, sur des preuves pour déclencher en eux des intérêts ou une foi, comment peut-on donc un jour espérer qu'ils aient un intérêt ?
La chose est simple et c'est pour cela, voyez-vous, que la Terre existe.
Pourquoi la Terre existe ?
La Terre n'existe pas pour que les chercheurs fassent leurs recherches et leurs découvertes.
La Terre n'existe pas pour que Dieu démontre son pouvoir, ou pour que un Kumara porte la vie parce qu'il a envie de la porter. La Terre existe parce que pour que les consciences puissent se développer et obtenir un jour un statut d'être cosmique, il leur faut expérimenter jusqu'à l'intérieur de leurs cellules des mouvements de vie.
Et j'insiste sur ce mot-là, des mouvements de vie.
Lorsqu'un individu s'intéresse à quelque chose, dans son esprit il expérimente un mouvement de la Vie, de sa Vie. De sa Vie avec un grand V, et pas simplement sa vie psychologique ou sa vie cérébrale, mais la Grande Vie qu'il représente. Le fait de s'y intéresser va créer des pôles d'intérêts pour les énergies.
C'est-à-dire que les énergies, qu'elles appartiennent à la Terre ou au Ciel, à ce moment-là, vont se trouver toutes investies dans ce point d'interrogation qu'il est en train de vivre. Et à force comme cela de polariser des énergies - ce qui lui permet d'ailleurs directement de trouver des compréhensions grâce à cette énergie qui arrive - mais à force de polariser, eh bien l'individu est un peu comme un tonneau dans lequel se dépose au fur et à mesure des années un bon vin, l'individu finit par obtenir de plus en plus d'énergie. Et lorsqu'un certain taux de vibration est déterminé, il y a un basculement dans une prise de conscience.
C'est un peu comme si l'intérêt porté sur telle et telle chose, la compréhension acquise par telle et telle chose, au fur et à mesure déposait une lie, un tartre. Chaque dépôt constitue une marche et élève de plus en plus la conscience.
Un premier plafond est atteint et c'est la première initiation, et les dépôts continuent et recommencent. Un deuxième plafond est atteint et c'est la deuxième initiation, et etc. Jusqu'à ce que l'homme se défasse de ce qui est individuel pour trouver quelque part l'Universel.
Ce n'est donc pas grâce à la science, grâce à toutes les sciences que l'homme évolue.
Les sciences en fait ne sont que des expressions nécessaires pour qu'il mentalise sa grande interrogation.
Mais l'homme pourrait très bien évoluer sans jamais avoir connu ce que sont 2 et 2. Il pourrait très bien évoluer sans avoir jamais pensé ce que pouvait être le Soleil, sans jamais avoir philosophé, sans jamais avoir su ce que pouvaient être les Maîtres. Il pourrait évoluer malgré cela, mais il y aurait eu un malaise.
Il ne faut pas oublier que ce qui fait que l'homme est différent de l'animal, c'est justement parce qu'il possède quelque chose ressemblant au mental.
Le Mental
Quand je dis ressemblant au mental, cela veut dire que pour l'instant, la plupart des êtres humains expérimentent une si petite part du mental, ce n'est pas véritablement Le Mental qu'ils connaissent et dont ils se servent.
Étant donc fondamentalement des êtres mentaux, dans son développement, l'homme ne pouvait pas faire autrement que s'interroger. Et donc les religions, les sciences ne sont que des extériorisations de ces interrogations. Car si les sciences possèdent certaines réponses, elles offrent plutôt, elles font découvrir à l'individu la façon correcte de se poser la question plus qu'elles n'offrent la réponse.
Toute vraie philosophie d'ailleurs a cette tendance de se proposer plutôt comme un chemin pour s'interroger que comme une porte qui est ouverte sur la réponse.
Et c'est pour cela qu'il y a un conflit énorme à l'intérieur des disciples débutants.
Ils vont vers les sciences, ils vont vers les organismes, qu'ils soient ésotériques ou pas, et ils cherchent des réponses. Ils accrochent le wagon à cette locomotive et ils attendent que la locomotive démarre et les amène au but.
Or les organisations métaphysiques, si elles sont respectueuses de ce qui est vraiment divin, n'offrent aucune réponse. Elles proposent simplement une façon de réfléchir et de se poser la question et d'entrer dans un dépouillement pour que la révélation ait lieu d'elle-même.
Et c'est aussi à cause de cette raison-là que la science concrète ne peut pas véritablement apporter la foi ou l'intérêt dans le cœur des gens.
La preuve en est que la science concrète a déjà réalisé beaucoup de découvertes, certifie énormément de choses, peut vérifier énormément de choses, et très peu de gens s'intéressent aux objets qui ont été découverts. Et ceux qui ne s'y intéressent pas disent tout simplement que c'est parce qu'ils n'ont pas l'esprit pour la chose, qu'ils ne comprennent rien à la physique, qu'ils ne comprennent rien aux mathématiques, qu'il faut avoir fait des études pour cela. Tout simplement parce que les mathématiques sont encore dans un champ d'expression qui n'est pas véritablement initiatique.
C'est l'homme qui cherche, l'homme qui pose en fait son cerveau face à lui-même et qui le regarde et qui le contemple et qui se pose ensemble leurs questions.
Il ne faut pas attendre des sciences qu'elles apportent quelque chose. Par contre, il faut faire avec les sciences, il faut savoir utiliser les sciences au moment où vous sentez que c'est l'argument qu'il faut pour faire basculer un individu. Car cela existe des fois cette situation.
Mais l'intérêt que vous pourrez susciter auprès de quelqu'un ne va pas venir de la science dont vous allez parler, mais va passer directement de votre cœur à son cœur. Et c'est pour cela aussi que la science ne peut pas être un prophète, parce que la notion vibratoire n'existe pas.
Celui qui est l'endroit où la Parole a lieu, c'est-à-dire lorsque vous parlez à quelqu'un pour essayer de le faire changer, c'est celui-là qui est en fait à ce moment-là l'objet du déclenchement.
La Parole
Et ce n'est pas véritablement ce qu'il va dire. Mais l'énergie, son énergie va s'ajouter à ces mots, à l'argument bien choisi, parce qu'il faut qu'il soit bien choisi. Et c'est cette énergie qui va permettre en fait à l'argument de devenir un porteur de Lumière, d'être une graine qui va germer dans l'esprit de l'autre.
Donc il faut que, vis-à-vis de toutes les sciences, il y ait en fait à la tête des sortes d'initiés ou d'illuminés qui en sont en même temps les porte-paroles pour ajouter le Verbe à ce qui n'est que mot. Parce que sans énergie, l'humanité n'entend rien. Sans énergie, elle reste complètement fermée. C'est l'énergie qui permet à un cœur de devenir sensible.
Lorsque vous dites à quelqu'un « je t'aime », ce « je t'aime » va être vécu non pas parce qu'il est un « je t'aime », mais parce que dans ce « je t'aime », il va y avoir tout l'amour que vous expérimentez pour l'autre à ce moment-là.
Et c'est donc la vibration, cet amour que vous avez, cette vibration qui sort de vous, qui va permettre au « je t'aime » de devenir une flamme, une entité vivante et une entité qui va porter des fruits dans le cœur de l'autre.
Mais essayez d'imaginer que vous puissiez dire « je t'aime » sans qu'il n'y ait aucune vibration dans ce mot. Donc, en fait, aucune présence de votre cœur dans ce mot, eh bien le « je t'aime » ne serait pas entendu, pas reçu, pas reconnu.
Pouvez-vous nous dire plus sur les êtres qui habitent dans le Soleil et notre relation avec eux ? Les effets concrets du travail conscient avec le Soleil sur nos différents corps et la relation du Soleil avec la glande pinéale ? Et l'influence sur nous-mêmes ?
Le Soleil dans le corps, c'est justement la glande pinéale.
Glande pinéale
Seulement voilà, de la même manière qu'un homme ne peut pas vivre face au Soleil, un Soleil qui est d'ailleurs trop fort, même si la Terre en est fort éloignée, eh bien de la même façon, l'homme ne peut pas vivre en complète relation avec sa glande pinéale.
Parce que dans la pinéale, il y a un réseau d'énergie tellement puissant, si l'homme ne s'y habituait pas petit à petit par le processus de l'évolution, eh bien il serait complètement désintégré à l'instant même où il rentrerait en communication avec ses forces.
Dans le yoga et dans l'ésotérisme traditionnel, on parle énormément de la Kundalini, de son pouvoir, de son feu. En fait, le pouvoir de la pinéale à côté de la Kundalini est beaucoup plus grand, parce que justement c'est l'endroit du Soleil spirituel.
La Kundalini est l'endroit de la force, du feu de la Matière, mais ce n'est pas l'endroit de l'Esprit.
Si le feu de la Matière est très important et peut déclencher des pouvoirs immenses, il n'est rien en comparaison du feu de l'Esprit. Là est toute la différence.
Et lorsque ces deux feux entrent en relation, le jour où le feu de la Matière rejoint le feu de l'Esprit, lorsque donc la Kundalini monte et rejoint la pinéale, eh bien ce jour-là l'homme est complet.
C'est-à-dire que l'initié qui est représenté à ce moment-là détient le pouvoir sur les trois mondes, celui de la Matière, celui des éthers et celui de l'Esprit.
Tant que ces feux sont séparés et ne communiquent pas les uns avec les autres, il tient le pouvoir à l'endroit où il se trouve le plus éveillé. Et par exemple, pour ceux dont les feux sont le plus éveillés dans la Matière, eh bien ces êtres-là ont leur pouvoir totalement dans la Matière. Et c'est pour cela qu'il y a des hommes qui détiennent autant de pouvoirs, par exemple sur les foules ou sur les événements du matériel, du quotidien, de la politique, etc.
Le disciple qui regarde la situation depuis l'extérieur se gratte la tête souvent et se demande : "Pourquoi de tels hommes détiennent un tel pouvoir ? Pourquoi la hiérarchie, pourquoi les guides le leur laissent ? Pourquoi est-ce qu'ils n'interviennent pas pour parfois interdire, pour contrecarrer, pour démolir, pour empêcher, en fait, pour protéger les autres ?"
Ce n'est pas que la Hiérarchie ne veuille pas intervenir, ce n'est pas que la Hiérarchie ne puisse pas intervenir, c'est tout simplement que la Hiérarchie connaît exactement ce qu'est l'évolution et ce que signifie l'évolution. Le disciple ne le sait pas et le profane encore moins.
Connaissant donc ce qu'est l'évolution et où se situent les feux, donc où se situent les moments et les pouvoirs de domination, eh bien la Hiérarchie laisse l'individu s'exprimer. Et s'il y a sur la Terre des hommes dont le pouvoir de domination s'exerce sur la Matière, ils sont obligés de laisser ces hommes exercer leur pouvoir sur la Matière.
Et aucun Maître ne peut aller à l'encontre de cela, même s'il venait armé de la foudre, de la force de Dieu en personne, il ne pourrait rien faire. Et non pas parce qu'ils sont impuissants, certes, il pourrait enlever le pouvoir à ces gens-là, les faire basculer simplement par une pensée, même pas besoin de s'en occuper pendant des jours, une petite pensée, cela suffirait. Ce qui les empêche de faire cette chose, c'est tout simplement la Sagesse et la Connaissance de ce qui est absolu et nécessaire. Ils savent que s'ils empêchent tels et tels hommes de vivre leurs expériences, ils empêchent une âme d'évoluer et ils coagulent complètement tout un système d'évolution. À partir de ce moment-là, même en étant bien intentionnés, ils sont aux yeux du Plan l'équivalent du Diable en personne. Pourquoi ?
Parce qu'ils arrêtent le processus de la vie.
Si les Maîtres agissaient de cette façon-là, ils arrêteraient complètement le processus de la vie.
Il est donc important de laisser le processus s'effectuer de lui-même avec naturel. Et l'évolution est un acte naturel. Lorsqu'un homme est méchant et qu'il l'affiche et qu'il l'affirme, c'est un acte naturel. Aussi naturel que d'aller faire vos besoins, aussi naturel que d'aller boire, de dormir la nuit, de respirer pour vivre. C'est naturel. C'est un acte naturel.
Bien sûr, si le naturel des autres vous dérange, parce que cela devient une nuisance, alors il faut prévoir des codes. Et ce code-là, avant que l'homme y pense de manière sociale, de manière juridique, la nature y a pensé elle-même. Et elle a installé un processus que l'on a ensuite appelé le Karma.
Le Karma
Un karma qui peut être direct ou indirect, c'est-à-dire différé dans le temps au travers des incarnations.
Il y a donc une grande part de karma direct que l'individu va expérimenter tout de suite le lendemain, parce que cela est possible, parce que cela appartient à l'évolution immédiate. Et il y a une part de karma différé qu'il devra expérimenter de vie en vie, parce que le sujet est par trop important pour l'instant.
Donc, lorsque l'on analyse ce qui maintient, ce qui sous-tend l'évolution, on se rend bien compte que ce n'est pas la volonté d'une Hiérarchie, ni même sa volonté de bien, c'est avant tout une connaissance profonde des cycles et des phénomènes de l'évolution. Et ce n'est qu'en accord avec ces cycles, ces besoins, ces étapes que le Maître va prévoir un certain programme.
Quand je parle d'un programme, il ne faudrait pas croire qu'il va déterminer lui-même, même s'il appartient à un collège, qu'il va déterminer quelque chose qui va ressembler à des chapitres, à des points A, des points B. Mais tout simplement, les nécessités de l'humanité vont créer ces points.
Ce n'est pas le Maître lui-même qui va se dire : "Eh bien, à partir de telle année, je vais commencer telle diffusion, et je le ferai avec tel nombre de personnes, et cela va donner ceci dans la société, cela dans, je ne sais pas, autre chose. Et ensuite, lorsque les comptes seront réglés, eh bien, nous nous serrons la main entre Maîtres, et nous serons bien contents du travail achevé !"
Ce qui détermine le programme, c'est tout simplement la nécessité. Lorsque donc une humanité est en vie, en cours de vie, en cours d'expression, d'extériorisation sur une planète, par ses gestes, par ses pensées, elle génère des points positifs, des points négatifs. Et c'est la somme de ces points positifs et négatifs qui créent tout de suite un écho dans une matrice.
[...]
[...] un mystique inspiré par ce besoin de paix va vouloir transporter la religion dans le cœur de tous les hommes et inspirer chez tous les hommes une paix religieuse, une paix raccrochée au divin.
Par contre, quand cette inspiration de paix va tomber, par exemple, chez un politicien, eh bien le politicien va tout faire pour que des alliances de paix se signent entre certains pays.
Quand cela va tomber par exemple dans l'esprit d'un homme qui est médecin, eh bien il va tout faire pour transporter le soulagement dans le monde. Et c'est comme cela que des grandes organisations internationales d'entraide sont créées.
Chacun donc d'après ce qu'il est, recevant cette inspiration, va la concrétiser d'après son terrain tout simplement, d'après, en quelque sorte, sa compétence, sa capacité.
Ce qui permet à la Paix, qui est Une, Universelle, neutre en quelque sorte, de prendre tous les aspects de la nécessité humaine.
Si la paix est nécessaire chez le malade, eh bien c'est le médecin qui va transformer cette paix en guérison ou bien en organisation internationale. Si la paix est nécessaire dans le domaine politique, eh bien c'est le politicien, donc, qui va la transformer en traité de paix, etc.
Jusqu'à ce que tous les aspects matériels, ceux-ci tout à fait matériels de la paix, soient complètement comblés. De même pour toutes les grandes notions.
Voyez-vous ? L'évolution ne se passe pas en fait parce que les Maîtres la tiennent, l'imposent. Absolument pas ! Les Maîtres sont un intermédiaire entre un archétype, un archétype humain et aussi social, et les êtres humains qui sont en évolution sur une planète X.
Les Maîtres
Que font-ils les Maîtres ?
Eh bien les Maîtres servent tout simplement de relais. Exactement de la même façon que celui dont je vous ai parlé tout à l'heure et qui est justement l'endroit où le Verbe a lieu. Et c'est ce Verbe qui va permettre d'initier l'individu.
Le Maître sert donc d'écluse, de relais vibratoire, pour que l'archétype puisse, au fur et à mesure, sensibiliser les hommes en évolution et qui sont le contraire, malheureusement, de leur archétype.
En fait l'humanité ne peut pas vivre sans la Hiérarchie, sans les Maîtres. Et non pas parce que le Maître est nécessaire, parce qu'il est un Maître et qu'il sait tout et qu'il dirige les hommes, pas du tout. L'humanité ne peut pas vivre sans les Maîtres parce que les Maîtres sont l'endroit où la vie se déverse sur les hommes.
C'est un peu comme si l'on attendait que la pluie tombe sans qu'il n'y ait de nuages. C'est impossible. Les nuages sont nécessaires, c'est eux qui sont la pluie. De la même façon pour qu'il y ait partout l'eau vive de l'Esprit, l'eau vive de la Sagesse, il faut que le Maître soit présent et rayonne.
Ce qui veut dire donc, pour en revenir à notre première question, que la science, quelle que soit la science, si elle n'est pas en haut à la tête, tenue par un Maître, cette science ne vaut rien et ne représente absolument pas une voie.
C'est pour cela aussi qu'il faut savoir se détourner des voies trop anciennes, des voies, donc, qui n'intéressent plus les Maîtres, parce qu'elles ont été épuisées, parce qu'elles ne représentent plus le modèle à l'intérieur duquel les hommes peuvent évoluer. Il faut savoir s'en départager et donc être toujours, en fait, dans un mouvement qui appartient au présent.
Lorsque l'homme regarde en arrière, et cela il le peut, dans certains cas cela lui est même conseillé, il faut qu'il regarde en arrière avec un œil, non pas de chercheur de la Vérité, mais tout simplement d'archiviste, pour savoir s'il y a des correspondances entre son passé et son avenir. Pour vérifier certaines choses ou pour enrichir son présent, mais jamais pour vivre ou expérimenter un chemin.
Il faut toujours faire ce qui est, en fait, le plus en avant, pour être véritablement dans l'aura des Maîtres.
Si vous pratiquez des services, des rituels qui sont beaucoup trop anciens, vous ne faites pas quelque chose d'inutile, car l'égrégore parfois, selon les rituels, selon les écoles, sont encore vivants, assez forts. Si dans le passé, des êtres suffisamment lumineux ont nourri cet égrégore vous pouvez retirer une certaine énergie. Mais retirer une énergie ne représente pas un moyen d'évolution.
Si vous allez par exemple, dix fois par an vous charger près des dolmens, près des menhirs, vous allez trouver une certaine énergie, c'est vrai, vous allez vous sentir mieux irrigué, peut-être plus fort. Vous allez peut-être perfectionner vos pouvoirs latents. Mais l'illumination, donc la Vérité, ne viendra pas par ce procédé-là. Tout simplement parce que l'énergie elle-même n'est pas suffisante.
L'énergie c'est à comparer avec la Kundalini dont je parlais tout à l'heure. Mais la Kundalini elle-même ne représente pas le feu de l'Esprit. Le feu de l'Esprit est au cœur de la pinéale.
Pour que donc, vous suiviez une voie où vibre le feu de l'Esprit, il faut que vous soyez toujours dans des mouvements très actuels, très présents. Il faut donc toujours être à la pointe en quelque sorte.
Je dis ceci non pas pour vous inspirer d'aller faire demain ce qui est tout frais sorti de la tête d'un inspiré, d'un guide ou d'un groupe. Il ne faut pas pour cela vous lancer tête baissée dans tout ce qui existe et qui est nouveau et qui défraye la chronique. Non. Mais il faut faire ce qui est tout à fait et dernièrement conçu, mais qui appartient à la lignée des Maîtres.
Et quand je dis cela, eh bien tout simplement cela me permet d'éliminer toutes les expressions annexes qui en fait n'appatiennent pas à la lignée des Maîtres. Mais qui sont des expressions nécessaires, qui sont des expressions parfois fort utiles et qui peuvent amener des gens à suivre ce qui est la voie des Maîtres. L'important pour ces gens qui ont été amenés par des voies annexes, c'est de comprendre un jour qu'ils doivent intégrer une voie plus royale et laisser donc tomber les petits chemins.
Et la parole d'un guide ne doit pas juger ces petits chemins, mais au contraire être suffisamment intelligent pour utiliser ces petits chemins, car une voie royale n'intéresse jamais le disciple débutant, jamais ! Parce qu'il ne se passe que des choses trops calmes, trop absolues, il ne comprend pas. Par contre, en marchant quelques temps sur les petits chemins annexes, eh bien il sent à ses pieds des chaussures qui sont à sa mesure. Il entend dans ses oreilles un langage qui est à sa mesure, qu'il comprend et il fait des rituels ou il participe à des méditations qui sont à sa mesure. Et à force de faire ces choses, il se développe. C'est au moment où il est suffisamment assez développé qu'il lui faut savoir quitter les annexes pour entrer dans la voie royale.
Mais revenons au Soleil.
Le Soleil
Lorsque donc l'on parle du Soleil, eh bien l'on parle, tout simplement du cœur de l'univers. Je parle là de l'univers local, c'est à dire du Système Solaire. Un Soleil est toujours l'endroit où le cœur de l'entité cosmique qui contient le système solaire en question. Donc ce cœur bat et rayonne.
Le Soleil est toujours un symbole cardiaque. Pourquoi ?
Tout simplement parce que le cœur, ou si l'on préfère pour parler plus d'ésotérisme, le rayon 2, est l'endroit où la vie à lieu, où la vie est rendue féconde et où la vie est portée, transportée. Donc un Soleil sera toujours l'endroit par lequel la vie a lieu, se diffuse et est transportée.
Ce qui ne veut pas dire que le Soleil est absolument un symbole christique et qu'il est forcément à ranger du côté et exclusivement du rayon 2. C'est-à-dire, Amour, Sagesse, Vie. Le Soleil, pour être justement une vie complète et totale, doit comporter absolument tous les rayons. Et sa couleur est donc le blanc, qui est la synthèse de toutes les couleurs.
Ce qui fait qu'on ne peut pas dire que le Soleil est untel, où on ne peut pas du tout résumer sa nature d'après des clichés. Il faut l'envisager de façon universelle et faire une synthèse à propos de sa nature. Il ne faut pas non plus idéaliser le Soleil, en pensant qu'il est le summum de toutes les expressions de vie et que réside en lui les êtres les plus évolués. Ce n'est pas vrai du tout.
Comme toutes les sphères, le Soleil connaît une hiérarchie immense d'êtres. Une grande hiérarchie vit grâce au Soleil sur le Soleil, tout simplement parce que cela est la nature de l'Univers.
Ces hiérarchies sont connues, et surtout à l'heure actuelle connues des religions. Ces hiérarchies sont exprimées par les noms d'anges, d'archanges, de séraphins, etc. Tous les noms, en fait, qui symbolisent la Hiérarchie Angélique. Ce qui ne veut pas dire que l'Ange donc est quelqu'un d'extrêmement évolué par rapport à l'Homme.
Quand on pense à un ange extrêmement évolué, on pense à des hiérarchies d'anges qui sont très élevés, mais il existe une hiérarchie ou des degrés dans cette hiérarchie angélique, où justement les entités appelées anges ne sont pas forcément plus évoluées que l'homme, l'homme moyen sur la Terre.
Et pour comprendre un peu mieux mon langage, il faut alors s'intéresser à tous les noms d'entités que l'on connaît dans le rituel de la messe, que l'on appelle les trônes, les dominations, les principautés, les séraphins - je le répète, et tout ces petits êtres qui en fait appartiennent à la hiérarchie angélique, sans être forcément des références aux anges les plus hauts.
Pourquoi est-ce que je parle d'anges à propos du Soleil ?
Tout simplement parce que c'est l'endroit par lequel cette hiérarchie a la vie et s'exprime, on ne trouvera pas d'êtres humains dans le Soleil. Tout être que l'on pourrait appeler humain qui vit dans le Soleil n'est plus humain. Il aura été avant fortement divinisé, de façon à, non pas être un ange ou ressembler à un ange, mais de façon à équivaloir à la Lumière des plus grands anges qui se trouvent dans le Soleil.
Donc, lorsque l'on parle du Soleil comme un endroit possible pour la vie humaine, et j'entends là bien sûr pas une vie physique mais une vie spirituelle, il faut bien se dire que seuls les êtres hautement évolués peuvent travailler en relation avec le Soleil. Et donc, petit à petit, être aspiré par le Soleil.
Mais le problème, voyez-vous, c'est que lorsqu'un individu suffisamment évolué commence à travailler avec le Soleil, il ne peut malheureusement plus beaucoup travailler pour les hommes. Tout simplement parce que le dégré de vibration, le degré de conscience réclamé et nécessaire pour faire synthèse avec le Soleil ne permet plus à l'individu de faire synthèse avec l'humanité et de rester proche des hommes, proche d'un plan physique. Et sitôt qu'il fait une synthèse absolue avec le Soleil, eh bien l'initié en question disparaît complètement de la Hiérarchie planétaire. On n'entend plus du tout parler de lui. Il n'appartient même plus à ce système solaire, c'est-à-dire à l'extériorisation de la vie du système solaire.
C'est un peu comme si le Soleil représentait une porte entre le visible et l'invisible. Mais non pas le visible exclusivement matériel, le visible qui appartient à l'extériorisation de la vie. Et quand j'entends extériorisation de la vie, il faut comprendre là, même les degrés subtils de la vie.
Il faut ici que je fasse une petite parenthèse.
Constitution occulte de l'Univers
Il faut comprendre que dans la constitution occulte de l'Univers, le plan sur lequel vit l'univers local, c'est-à-dire votre système solaire, eh bien ce plan-là, tout en comptant le plan physique, le plan astral, le plan éthérique aussi, et puis plus haut, le plan mental, le plan causal, le plan bouddhique, etc., Eh bien, ce plan physique, qui comporte tous les plans subtils dont je viens de parler, est un plan extrêmement concret pour la vie de l'Univers. Même si l'on tient compte des plans très subtils dont je viens de parler. C'est un peu comme si la vie de l'humanité par le système solaire, malgré les subtilités que j'ai citées, représentait malgré tout un plan tout à fait concret et physique.
On parle du plan physique matériel, mais en fait le plan physique Universel correspond donc à tout le plan physique matériel que connaissent les hommes, plus tous les plans spirituels qu'ils connaissent. Et ce plan physique qu'il connait, plus le plan physique spirituel avec tous ses degrés, eh bien ces deux plans-là constituent le Plan Physique Universel.
Et le Soleil est donc l'endroit par lequel ce Plan Physique Universel s'exprime avec tous ses sous-plans subtils. Et tous ses sous-plans qui sont donc uniquement des sous-plans, constituent pourtant pour l'homme des gros problèmes d'évolution.
Donc quand l'homme évolue, quand il passe de notions purement physiques à des notions astrales, puis un jour à des notions de mental supérieur, et puis un jour à des notions de plan causal, eh bien ces efforts-là qui lui paraissent surhumains, ces efforts-là qui lui demandent énormément de sacrifices, se situent pourtant tout entièrement sur le Plan Physique du Cosmos.
C'est pour vous dire le chemin qui reste à parcourir une fois que l'on a passé le Soleil ! Il faut conquérir le plan éthérique de Cosmos, qui lui-même connaît tout autant de sous-plans que ceux que je viens de citer.
Donc le Soleil est une porte, une porte qui a permis l'extériorisation de la vie. On ne peut pas vivre dans le Soleil, on passe à travers le Soleil pour retourner dans le plan invisible, celui-là complètement invisible et vraiment invisible, puisqu'il s'agit de l'éthérique Cosmique, mais on ne peut pas rester dans le Soleil.
On peut, par contre, travailler avec la périphérie du Soleil. Et là, dans la périphérie, on peut rencontrer encore toute une génération d'individus qui restent là dans la périphérie pour continuer à aider les hommes, pour être justement un relais entre les énergies du Soleil, les différentes hiérarchies, et les humanités qui sont en expression.
Cela arrive, mais ces individus sont peu nombreux parce qu'il n'est pas nécessaire qu'ils soient nombreux. L'important est que l'Entité qui est dans le Soleil, ce que l'on pourrait appeler aussi "le Père" en quelque sorte, l'important est que cette entité puisse rayonner sur des points focaux qui se trouvent sur chaque planète. C'est-à-dire en fait que plus important que le Soleil, on trouvera les kumaras, soit les entités des planètes.
Vous allez me dire : "Mais, le Soleil est tout de même une planète maîtresse !".
Oui, c'est certain, c'est une planète maîtresse. Mais le Soleil lui-même ne pourrait rien, ou ne pourrait rien être, s'il ne possédait pas des réflecteurs. Et ces réflecteurs sont tout aussi importants, donc, que le Soleil et composent, je dirais même, l'âme du Soleil, la réalité du Soleil, son rôle en quelque sorte. Et comme chaque chose n'a de réalité que dans la mesure où chaque chose a un rôle, donc ce sont plutôt les instruments qui permettent au Soleil d'effectuer son rôle qui sont importants, plus que le Soleil lui-même.
Chaque chose n'a de réalité que dans la mesure où chaque chose a un rôle.
C'est pour cela que dans l'ésotérisme traditionnel, généralement l'on cache complètement l'entité solaire, les hiérarchies solaires, on se soucie très peu du Soleil. Bien sûr, on y fait référence. On dit : le Soleil est important, dans le Soleil il y a une entité fantastique, le Soleil est la source de la vie, etc. On peut dire énormément de choses, mais c'est de façon symbolique. Rien ne permet de véritablement concevoir le Soleil, travailler avec le Soleil. Parce que ce n'est pas le point important pour l'humanité.
Le point important pour l'humanité, c'est de savoir capter le Soleil à travers les divers kumaras qui se trouvent sur les planètes du système. Et qui sont, justement, comme des morceaux du Soleil qui se serait éclaté et qui aurait pris siège dans chacune de ces planètes.
Pour l'homme donc, il est plus important de regarder le grain de sable qui est à ses pieds et de bien le concevoir, que de regarder la Lune et de rêver d'y aller, parce que l'homme qui est sur la Terre et surtout sans moyens, ne pourra jamais aller sur la Lune. Par contre, il va pouvoir trouver le pouvoir immense qui est dans un grain de sable s'il sait correctement le regarder.
C'est pour cela aussi que dans toutes les religions connues à l'heure actuelle, dans tous les exercices, les rituels que l'on connaît à l'heure actuelle, les solstices ont été complètement abandonnés. On ne pratique plus les fêtes solsticiales. Et même si de façon morale ce jour-là est encore célébré, on ne pratique plus le rituel qui y correspond. Parce qu'il faut que l'homme, dans cet instant d'évolution, se concrétise davantage, dans sa matière, dans ses convictions. Et ceci se fait uniquement d'après les astres et pas d'après le Soleil.
Le Soleil de toute façon vous êtes en rapport avec lui, puisque c'est à l'intérieur de la glande pinéale que vient se loger toute l'essence solaire qui est votre archétype.
Vous ne pouvez pas rencontrer le Soleil si vous n'êtes pas passé d'abord par la rencontre avec votre propre archétype, parce que c'est la même chose. Donc il est important que vous ayez, au fur et à mesure de l'évolution, intégré les énergies des différentes planètes. C'est elles qui composent petit à petit votre figure terminale, qui permet justement peu à peu de constituer votre archétype. Et quand je dis constituer, il ne faut pas croire que ce sont ces planètes qui vous constituent, mais ce sont elles qui vous permettent de retrouver le souvenir. Vous êtes déjà constitué. Par contre, vous ne pouvez pas prendre conscience de ce qu'est votre constitution. Et ces planètes, peu à peu, vous permettent de construire un système de conscience qui vous permet de vous contempler.
Quelle relation existe-t-il entre la Terre et la planète Vénus ? Quelle aide peut apporter Vénus à l'évolution des hommes de la Terre ?
Vénus
Voici, justement, une planète beaucoup plus importante que le Soleil à l'heure actuelle. Même si l'on accorde au Soleil toutes les vertus dont j'ai parlées. Vénus est pourtant beaucoup plus porteuse de vie et d'évolution. Pourquoi ?
Parce que tout simplement, Vénus est l'endroit où la planète Terre rencontre le plus d'échanges magnétiques.
Quand je parle de magnétisme, on va plutôt penser à des satellites, à cause de la proximité. Pourtant, il y a des magnétismes qui s'échangent sur de très longues distances et qui appartiennent, bien sûr, à des abstractions.
Qu'est-ce qui fait que Terre et Vénus échangent un magnétisme particulier ?
Tout simplement parce qu'à l'origine, ces deux planètes n'en étaient qu'une seule. C'est un peu comme - et là je fais référence, du moins il faut faire référence à la Genèse - c'est un peu comme si autrefois existait un monde idéal. Je ne dirais pas parfait, parce que la perfection n'existe que dans une conscience éveillée.
Quand je parle d'idéal, je parle tout simplement d'un monde où les créatures, où les hommes donc, ne connaissaient pas le pouvoir, pas la violence, ni le besoin de gagner son pain, il était automatiquement généré par la Nature. Cet univers, ce monde idéal ne pouvait pas continuer dans l'idéal, parce qu'il ne permettait pas à l'homme de découvrir sa propre puissance, puisque la nature générait absolument tout ce dont l'homme avait besoin.
Un peu comme les parents assistent sur tous les plans un enfant jusqu'à ce qu'il soit capable de s'assumer lui-même. L'enfant n'est pas mûr comme ses parents, parce, justement, il n'a pas à se confronter aux mêmes problèmes que ses parents. Il est porté par ses parents, protégé par ses parents.
De la même manière, l'humanité quand elle est naissante, à ces stades-là, ne peut pas se lancer dans la vie tout de suite et toute seule. Il lui faut une matrice et cette matrice au début c'est la Nature.
Il faut donc pour cela que la Nature soit déterminée d'après des Lois qui ne puissent jamais être en relation avec l'homme, mais directement en correspondance avec le mental des Maîtres. Donc la nature tire les ordres, tire l'énergie, tire la régénération dans l'énergie des Maîtres, de la hiérarchie qui va créer justement ce monde-là.
Au fur et à mesure des temps qui passent, et que l'on estime l'homme suffisamment mûr, prêt pour devenir un être conscient et autonome, les Maîtres dépolarisent la Nature. Ils la retirent en fait de leur aura et ils la branchent, en quelque sorte, sur les pôles que représentent l'homme. Et c'est à partir de ce moment-là que l'homme devient responsable de la Nature et que la Nature rappelle à l'homme ses responsabilités. Et c'est de là que naît le karma, car si la nature continue à être polarisée dans l'énergie des Maîtres, eh bien le karma lui-même n'existerait pas. Tout serait tellement parfait d'après la Loi, que la Nature ne penserait pas à générer un karma et l'homme pourrait faire absolument tout ce qu'il voudrait de bien ou de mal. Jamais personne, ni aucune Loi, ne viendrait jamais le redresser.
C'est parce que cette Nature a été dépolarisée et qu'elle est fixée maintenant en étroite relation avec l'homme, que l'homme a trouvé par là-même, vis-à-vis de lui et en face de lui, la notion du karma.
Qu'est-ce qui s'est passé donc de façon cosmique et matérielle ?
Système Solaire - Univers
Eh bien il faut prendre l'Univers, ou disons un système solaire naissant comme une immense boule, pas du tout séparée en planètes et en Soleil. Simplement une immense boule de vie. Dans cette boule de vie, il y a tous les plans matériels, c'est-à-dire déjà toutes les particules matérielles, tous les atomes, tous les gaz, même des poussières, même des choses aussi concrètes que la roche. Mais tout ceci est dans un amalgame unique. Et au-dessus de ce plan matériel, eh bien il y a aussi la Conscience Une et Unique que représentent toutes les hiérarchies qui vont exister, que ce soit les hiérarchies angéliques, les hiérarchies humaines, ainsi que toutes les individualisations qui vont être faites dans le règne angélique et dans le règne humain. Et ainsi que les grandes entités qui vont avoir le rôle et la responsabilité d'animer cette création. Des êtres qui vont, depuis le Logos lui-même, le Logos Cosmique lui-même, en passant par le Logos solaire et tous les kumaras.
Tous ces êtres-là sont réunis en une seule et même conscience, ce qui ne veut pas dire que c'est une conscience mêlée et mélangée. Le kumara vit à côté de cet être humain qui ne connaît pas encore même ce que c'est que l'individualisme. Est-ce qu'il le sent nécessairement près de lui, comme vous sentez votre voisin près de vous ? Non, pas du tout. Car grâce au degré de conscience, tout en étant imbriqués les unes dans les autres, eh bien les consciences ne rentrent pas en rapport les unes avec les autres. Exactement comme les bandes sonores sur une radio. Toutes les gammes, toutes les modulations de fréquences existent dans une seule et même entité, si je puis dire, qui s'appelle tout simplement la fréquence radio, qui sont les ondes hertziennes. Il n'empêche qu'à l'intérieur, eh bien il y a différents degrés et ces ondes-là ne rentrent pas en relation les unes avec les autres.
Donc cette grande vie, cette grande conscience, qui est dans l'Univers au jour de la première expression, en quelque sorte, de la première extériorisation, va se défaire petit à petit avec le temps, un temps qui est cosmique et qui n'a rien à voir avec l'heure mais qui est plutôt une succession de cycles, avec donc les cycles, ces consciences vont se défaire, et, exactement comme des notes qui ont été mises en boule dans un sac, vont peu à peu se mettre, s'ordonner, sur leur portée, pour constituer le chant qu'il faut chanter à ce moment-là dans le Cosmos. Eh bien, ces consciences, petit à petit, se déroulent et puis intègrent leur plan de vie, leur fréquence de vie.
Ce qui par là-même va constituer des royaumes, et c'est à l'intérieur de ces royaumes que les différentes hiérarchies vont avoir lieu, vont trouver leur rôle, vont recevoir leurs ordres et vont exécuter ces ordres-là.
Qu'est-ce qui se passe donc par rapport à cette Vénus et cette Terre à l'origine ?
Eh bien à l'origine, le magma, la boule d'argile qui pouvait grossièrement constituer Vénus et la Terre, eh bien cette boule d'argile, les contenait toutes les deux. Ce qui ne veut pas dire que la Vénus et la Terre étaient séparées et déjà différenciées, par du tout. Ce qu'il faut savoir c'est que dans le plan de vie, dans le plan qui anime la Création, tout est déjà déterminé de façon précise. Et une vie physique ne peut pas avoir lieu sans connaître un pôle qui soit, lui, spirituel, métaphysique.
Regardez la Terre, il y a un pôle Nord, il y a un pôle Sud, et grâce à l'échange magnétique de ces deux pôles, la vie peut avoir lieu partout sur la planète.
Si les énergies ne pouvaient pénétrer le pôle Nord, qu'il échange ensuite avec le pôle Sud, que ce soit par l'intérieur ou par l'extérieur, la vie générale sur la planète ne pourrait pas avoir lieu. De la même façon, lorsque l'on pense à une vie évolutive que représente une entité nommée Humanité, eh bien si son pôle physique se trouve être la Terre, il faut lui déterminer un pôle spirituel. Et ce pôle spirituel, pour la Terre, c'est Vénus. Donc cette relation s'est inscrite au tout premier jour de la Création, parce qu'ils se trouvaient exactement dans le même voisinage. C'est en fait un peu comme si au jour de la Création, tout ce qui existe et qui est Un, petit à petit est allongé, étiré, et celui qui possède la vibration la plus haute, devient le pôle spirituel de celui qui possède la vibration la plus basse.
Ensuite, lorsque l'Univers prend l'apparence que vous lui connaissez, lorsque le Soleil existe, lorsque les planètes existent, se rangent, tournent et jouent leur rôle, eh bien ces rôles continuent d'exister d'après le jeu qui a été tiré à l'origine.
La Terre ne pourra jamais se séparer de Vénus. Et le jour où la Terre sera suffisamment évoluée, subtilisée pour être vraiment un Royaume, eh bien elle ira à la rencontre de Vénus, et ceci tout à fait physiquement. Il ne s'agit pas simplement des consciences qui vont se transporter dans Vénus, l'attraction se fera de manière tout à fait concrète. C'est à ce moment-là d'ailleurs qu'il faudra éliminer le satellite qui s'appelle aujourd'hui la Lune, car la Lune n'aura plus aucun rôle à jouer à ce moment-là et sera un obstacle. Les deux planètes vont se rapprocher et personne ne va être le satellite de l'une ou de l'autre. La Terre ne sera pas le satellite de Vénus, ni Vénus le satellite de la Terre. Elles vont se rapprocher toutes deux et faire une synthèse.
Alors vous allez me dire : "Mais concrètement comment est-ce que cela peut se passer ? Quand deux planètes se rencontrent, il y a forcément une grosse catastrophe qui en découle !"
Bien sûr, mais ce n'est pas une catastrophe dont les hommes seront témoins à l'état physique. Lorsque ces planètes vont de nouveau s'accoupler, pour en fait former un androgyne, à cette époque-là les hommes n'auront plus rien à voir avec le plan physique. Ils auront depuis longtemps dépassé le plan physique et réintégré une unité de vie qui est hautement éthérique.
C'est pour cela qu'il faudra en fait mêler les civilisations vénusiennes et terriennes, parce que la rencontre sera possible.
Qui sont donc les Vénusiens ? Car c'est la question qui peut surgir.
Les Vénusiens
Les Vénusiens ne sont pas à comparer avec l'humanité telle qu'on la conçoit sur la Terre. Il ne faut pas non plus penser aux extraterrestres ou forcément et uniquement à des Maîtres. Mais ils sont fondamentalement différents des êtres humains, parce qu'ils ne connaissent plus, et depuis longtemps, l'aventure humaine sur un plan physique. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne peuvent plus cohabiter avec un plan physique, ce n'est plus du tout une nécessité.
Ils sont devenus ce que l'on appelle des Fils. Et quand on lit les termes de la Bible, ou les termes de l'ésotérisme traditionnel, les Fils sont ceux qui sont nés de l'Esprit. Ceux qui sont nés de l'Esprit sont des individus qu'on ne peut plus comparer à un stade humain, à un état humain, c'est une offense. Le souvenir n'est pas offensant, ils connaissent leur racine, mais l'humain ne peut pas se permettre de comparer le passé de ces êtres à son passé.
Le Vénusien est donc ce que l'on appelle le Porteur de Flamme. Car ceux qui sont nés de l'Esprit sont Porteurs de Flamme.
Porteurs de Flamme
Qu'est-ce que la Flamme alors ? Et qu'est-ce qu'un Porteur ? Et qu'est-ce que cela veut dire que Porter la Flamme ?
Un Porteur est, comme je l'ai dit tout à l'heure, l'endroit par lequel une chose a lieu. Que ce soit un acte initiatique, que ce soit n'importe quoi, du moment que la chose qui a lieu appartient à quelque chose de spirituel, mais de hautement spirituel. Pas simplement l'activité spirituelle traditionnelle, que les êtres humains d'ailleurs sont tout à fait capable d'exercer eux-même. C'est donc toujours l'endroit d'une alchimie. Et c'est avec grande erreur que le règne humain a souvent appelé à tort les vénusiens : "les anges". Car dans la vision trouble qu'avaient les êtres humains dans les temps passés, ils ont souvent confondu le Fils de Vénus avec un ange, parce que la nature de celui qui est né de l'Esprit, paraît tellement subtile, tellement divine à côté du règne humain, que l'humain comparait volontier le vénusien à un ange et se trompe complètement.
Bien sûr les anges ont une grande part d'intervention dans le développement des êtres humains, aussi on les voit dans toutes les aventures des mystiques qui ont jallonés la Terre, des prophètes, etc. Mais il y a aussi une très grande présence vénusienne, et cela a été confondu.
Que viennent faire les Vénusiens ?
Toujours et encore, telle que la Flamme l'indique, apporter une semence, mais une semence qui va être vécue de manière complètement différente.
Un prophète va pouvoir parler, un saint va pouvoir parler et initier, c'est certain, mais un Porteur de Flamme va faire quelque chose de beaucoup plus invisible. Dans les royaumes du subtil, qui appartiennent à l'humanité, le Porteur de Flamme va être un moyen d'opérer dans les chakras des tels hommes. Et c'est pour cela qu'on a souvent confondu l'ange et le vénusien, parce qu'ils opèrent tous les deux au même niveau.
Que fait un Vénusien lorsqu'il vient ?
Il travaille avant tout dans les plans subtils de la conscience des hommes. Pour cela il va utiliser tous les moyens, si ces moyens sont prévus d'ailleurs. Parce qu'il ne peut pas lui-même improviser ou déterminer les moyens. Il s'inscrit complètement dans les lignes de la nécessité, comme les Maîtres. Et quand je parle des Maîtres, je fais allusion à ceux qui sont d'origine terrestre. Automatiquement ces entités-là, ces êtres-là, sont donc intégrés au Plan et réagissent d'après le Plan. Et même s'ils viennent d'une autre planète, comme Vénus, ils en réfèrent quand même à la hiérarchie terrestre, qui de toute façon est composée en grande partie par les Fils de Vénus. Mais ces Fils de Vénus ont tendance à l'heure actuelle à se retirer de plus en plus, pour laisser la prédominance aux Fils de la Terre. Tout simplement parce que c'est le rôle des Fils de la Terre de diriger la Terre.
Tant qu'il n'y avait pas d'entité suffisamment évoluées, pas assez de Maîtres en provenance directe de la famille terrestre, eh bien les Fils de Vénus assumaient la tâche. Et c'est ce qui a favorisé justement toutes les apparitions que l'on connaît dans les livres saints. Parce que ces êtres-là ne prenaient pas forcément des corps physiques, ils préféraient apparaître à des membres de la famille de la Terre, et que ce soit depuis le buisson ardent de Moïse en passant par toutes les autres apparitions, eh bien, toutes ces apparitions sont le fait des Fils de Vénus. Cela leur était plus facile d'utiliser ce moyen que de descendre péniblement dans la matière et d'être tellement différents et étrangers aux autres que les autres ne leur auraient jamais obéi et qu'ils n'auraient jamais écouté ni entendu ces paroles.
Plus la hiérarchie deviendra une hiérarchie d'origine humaine, la hiérarchie de la Terre j'entends, et moins les manifestations auront lieu. C'est ce qu'il se passe déjà à l'heure actuelle.
Que se passe-t-il pour les disciples assez avancés aujourd'hui ? Ils se plaignent parce qu'ils ne rencontrent pas le Maître, ils se plaignent parce qu'ils n'ont pas de visions, ils se plaignent parce qu'ils ne voient pas apparaître ou les anges ou je ne sais quoi. Ils se sentent seuls, isolés, aveugles. Mais ce n'est pas qu'ils soient aveugles, ce n'est pas qu'ils soient isolés, seuls, abandonnés... Tout simplement les cartes changent de mains. Le Plan maintenant est restitué à la famille humaine terrestre. Donc tous ceux qui constituaient les pôles spirituels et qui venaient de Vénus se retirent.
Et pourquoi avec ce retrait des vénusiens les apparitions disparaissent aussi ? Tout simplement parce que les Maîtres issus de la famille terrestre ont des moyens plus efficaces de rentrer en contact avec les disciples à l'heure actuelle, des moyens tout à fait concrets. Donc les apparitions ne sont plus nécessaires, parce que dès que quelque chose doit être fait le Maître envoie sa pensée, le Maitre guide l'inspiration, exactement comme s'il tenait un tuyau, un geyser, n'importe quoi, il tient sa pensée et l'envoie dans un rayonnement qu'il détermine pour toucher un certain nombres d'individus.
Qu'est-ce qui fait qu'autrefois, il fallait qu'une image apparaisse et qu'une voix soit pratiquement audible par tout le monde. Ce qui détermine cette nécessité, c'est parce que l'individu que l'on choisissait pour être l'endroit d'un travail, l'endroit d'une révélation, ne possédait pas des corps suffisamment subtils pour être une réceptivité intuitive.
Ce qui veut dire que quel que soit donc le développement spirituel d'un individu, il sera toujours conditionné par le développement de la race dans laquelle il vit et par laquelle il vit. Même si potentiellement un individu a des initiations qui lui permettent d'être très haut dans les degrés de conscience, il ne disposera pas des instruments qu'il faudrait disposer pour, par exemple, être intuitif, si la race n'a pas ces instruments-là.
C'est pour cela qu'on ne peut pas attendre non plus des grandes séries d'initiations dans l'humanité ou dans les humanités à n'importe quel moment. Ce n'est pas possible parce que les âmes sont toujours en fait conditionnées par l'état d'une race. Et cette race n'est pas à considérer comme un joug, comme une misère, la race est toujours en correspondance avec le degré d'expression aussi d'une âme. Et il ne sert à rien que les Maîtres créent un plan ou improvisent un plan pour des âmes, leur faire une race performante, si ces âmes ne savent pas utiliser les subtilités de cette race-là.
Il ne faut pas imaginer donc l'évolution comme une chose séparée du grand tout et de la matière elle-même. On ne peut pas imaginer donc évoluer soi-même sans faire évoluer les autres et sans faire évoluer la race jusque dans ses gènes, jusque dans ses cellules.
Bien sûr, vous pouvez développer des plans de conscience, c'est certain. Mais vous n'aurez pas forcément les extériorisations qui vont avec ces plans de conscience. Et de toute manière, un jour, à un moment donné, à un certain plan de conscience, vous serez retenu. Parce que tout simplement, il y a derrière vous des hommes, une humanité qui n'en a pas fini avec certains concepts, avec certains degrés de conscience, avec certaines initiations. Et comme vous appartenez à ce tout, eh bien il vous faut attendre que ce tout passe lui aussi certains degrés.
Un homme n'évolue jamais de façon solitaire. Il va jusqu'à un certain point, c'est certain. Il peut se propulser même très haut, mais il ne peut pas complètement réintégrer sa source de façon solitaire. C'est impossible, cela n'existe pas.
Parce que pour réintégrer la source, il faut en même temps que le cycle cosmique ait lieu, c'est-à-dire que toute cette grande vie qui s'est extériorisée, qui est sortie de cette boule primitive, primordiale, eh bien il faut que toute cette grande vie ait terminé ces cycles d'expression et se recontracte de nouveau en une boule. Et là, oui, la grande conscience que l'homme est devenue, elle va pouvoir basculer dans l'Unité, dans l'Universalité. Mais avant, il va continuer avec les autres le chemin d'évolution. Mais cette fois-ci, il aidera les autres à évoluer.
Lorsque l'on parle donc des planètes, cela oblige immédiatement le discours à se positionner de façon cosmique. Parce que cela détermine l'homme non plus dans sa condition terrestre, mais dans sa condition cosmique. Et c'est là où l'on voit que sa vie ne dépend pas uniquement de son instant terrestre, mais que sa vie dépend et est en relation avec un grand cycle cosmique.
Alors vous pourrez me dire : "Mais quel âge j'ai ? Si j'ai commencé de vivre au moment où tout n'était que dans cette boule, et si je vivrai encore si longtemps, si longtemps pour attendre que cette boule redevienne une boule, quel âge est-ce que j'ai ? Depuis combien de temps je vis, et jusqu'où je vais vivre, et est-ce que je vivrai encore au-delà de cet âge-là ?"
Eh bien votre âge ne peut pas être compté. Vous êtes depuis toute éternité. Vous serez à l'intérieur du cycle, et vous serez après le cycle. Exactement comme la Vie, la Grande Vie elle-même.
La Vie en fait est une unité qui ne connaît pas d'âge ni d'instant.
Il y a seulement au cours de son extériorisation, de son expression, de son geste, parce que telle est sa nature, il y a un instant que l'on connaît et qui s'appelle Création.
Création
L'instant que l'on connaît et où la conscience, où votre conscience s'incarne, descend dans un plan physique, connaît le problème du plan physique. C'est un instant seulement. Ce n'est pas l'entier de votre vie, ce n'est pas le but de votre vie, l'aboutissement de votre vie. Pas du tout ! C'est un instant. Mais durant cet instant, il y a des lois. Parce que cette création n'existe pas par magie, ou pour rien, ou selon n'importe quel plan. Il y a un développement très précis. Et ces précisions fragiles ont besoin d'être respectées. Et ce besoin de respect peut s'appeler Loi.
Votre vie, donc, n'a pas de fin.
Mais l'instant que vous connaissez, à l'intérieur d'un moment qui s'appelle la création, cette vie-là, oui, paraît avoir une fin. Parce que vous obtenez une multitude de formes, des visages différents, des expériences négatives, positives. Il vous semble avoir un but : évoluer. Il vous semble avoir un devoir : grandir, obtenir des initiations, connaître le maître, devenir votre image divine.
Et alors la conscience s'attache à ce but, s'attache à cette comédie, s'attache à ce jeu, se prend au jeu : "Et se dit si je n'évolue pas, je ne serai rien. Je ne serai pas parmi les élus. Je vais être emporté dans les catastrophes. Et je connaîtrai la profondeur de l'enfer !"
Mais en fait, tout cela n'a pas d'importance.
L'important, la seule chose qui soit importante, éventuellement, c'est de ne pas commettre d'actes contraires à l'ordre de la Vie, donc contraire à tout ce qui maintient cet instant de création. Mais en fait, à l'intérieur de la création, que vous évoluiez ou pas, cela n'a pas vraiment d'importance. Pourquoi ? Parce que votre conscience existe de toute façon.
Mais lorsque l'on considère les buts, les petits cycles donc, évoluer alors devient très important. Parce que même si vous n'évoluez pas, à la fin du cycle, votre vie continuera à vous appartenir. Seulement si vous n'évoluez pas, vous ne pourrez pas être porteur de la Vie. Or le grand jeu de l'Univers, c'est de devenir un porteur de Vie. Et c'est pour cela que les âmes acceptent la descente dans cette matière.
Croyez-vous que fondamentalement cela vous a plu de descendre dans la Matière ? Croyez-vous que l'idée vous a charmé ? Pas du tout !
Il fallait donc un intérêt puissant. Il fallait donc un motif supérieur. Et ce motif supérieur pour accepter d'être des gens remplis de problèmes, d'être un jour des malades, d'être un jour des infirmes, d'être un jour éventuellement des fous enfermés dans des asiles. Eh bien pour supporter toute cette chose-là, l'âme s'est trouvée un motif. Et elle ne se l'est pas trouvée parce qu'il fallait s'en chercher un. Mais la Vie cosmique lui a mis en apparence ce motif.
Porter la vie.
Porter la Vie
Qu'est-ce que ça veut dire porter la vie ?
Ce qu'il faut comprendre donc, c'est que la vie physique sur une planète et à l'intérieur d'un système solaire n'est que l'anticembre de la Vie véritable. Donc tout ce que vous expérimentez ici, tout ce que d'autres expérimentent ailleurs, n'est pas du tout une réalité fondamentale. Exactement comme la vie de l'enfant qui est dans le ventre de la mère n'est pas la vraie vie, ni la réalité fondamentale de sa vie. Sa vraie vie va commencer le jour où il va sortir de ce ventre.
La Terre, le plan physique quel qu'il soit, malgré toutes les initiations fantastiques ou soi-disant fantastiques qu'il permet, eh bien le plan physique n'est en fait que la matrice d'un Dieu qui est à venir.
Le plan physique est la matrice d'un Dieu qui est à venir.
Et ce qui a décidé l'âme à accepter cette descente dans la Matière, c'est justement ce but de devenir un Dieu.
Pourquoi ?
Quel est l'intérêt de devenir un Dieu ? Ou pourquoi est-ce que l'âme, ou l'homme, ou tout simplement l'unité de vie que vous représentez, pourquoi est-ce qu'elle a le but, la possibilité de devenir un Dieu ?
Il faut imaginer, pour bien comprendre ce que je vous dis et donc savoir véritablement vous positionner dans l'Univers et dans votre démarche spirituelle, il faut imaginer deux mondes.
Imaginez un monde où existent des hommes radieux, qui créent automatiquement selon leurs pensées, qui ne connaissent pas le souci mais pas parce qu'ils sont insouciants mais tout simplement parce que le souci n'existe plus. Mais qui sont pourtant dépositaires de la grande force qui est un Principe beaucoup plus grand que eux et qui pourrait s'appeler Dieu.
Comme si en fait pour vivre Dieu, le Grand Principe se déposait à l'intérieur de chacun de ses hommes, de chacune de ses entités et ainsi il se trouverait par la même, lui-même constitué. Un peu comme des cellules, par leur nombre et par l'ordre qu'elles suivent, constituent finalement votre corps.
Et à côté de ce monde, il faut imaginer un monde qui est tout le contraire, qui est peines, soucis, guerres, problèmes, où l'on doit être malin, où l'on doit réfléchir, prévoir, où l'on doit évoluer. Et il faut imaginer un instant, un moment cosmique, où les hommes qui appartiennent à ce royaume idyllique basculent dans ce royaume apparemment ténébreux.
Il faut comprendre que pour être l'endroit où Dieu vit, ces hommes doivent apprendre à être puissants.
Apprendre à être puissant
Même si leur royaume était idyllique et fantastique, il n'était pas l'endroit de la Puissance, il était l'endroit de la Vie, de la Béatitude, du Bonheur. Une sorte de perfection c'est certain, mais une perfection vécue au niveau de l'Esprit et pas du tout au niveau de la Force.
Pour déclencher la Force, la vie cosmique a compris qu'il fallait descendre dans les niveaux vibratoires.
Lorsque l'on reste très haut dans les niveaux vibratoires, paradoxalement, c'est comme si le pouvoir ne se manifestait pas. Il existe, car on pourrait croire que celui qui a une conscience complètement divine possède tous les pouvoirs, c'est certain, mais parce que cette conscience est passée dans la Matière.
Autrement dit, finalement, Dieu est l'être ou l'entité la plus dépourvue de l'Univers parce que Dieu ne peut pas aller dans la Matière.
Alors vous allez me dire : "Mais cela m'arrache la tête maintenant, je ne comprends plus ! Soit-disant, Dieu est l'être le plus puissant de l'univers, c'est lui qui nous a créé, c'est lui qui a créé l'Univers, qui tient les mondes, qui tient la Loi. Alors pourquoi est-ce qu'il ne serait pas puissant s'il a fait toutes ces choses ?"
Il est puissant au niveau de l'Esprit, mais pour ce qui est de la Force, il a besoin de passer dans la Matière.
Et cette Matière, alors il la crée et il entraîne avec lui d'autres créateurs qui sont proches de devenir comme Lui mais qui ne sont pas encore Lui, et que l'on appelle les kumaras, par exemple, dans certaines philosophies. Automatiquement, en créant un univers qui soit très inférieur en énergie à l'Univers Spirituel, il y a condensation des particules qui composent la Conscience Spirituelle. Et c'est pour cela que de nombreuses philosophies disent que tout est Esprit, que le rocher est Esprit et qu'il est du même Esprit que la conscience de Dieu, parce que c'est vrai. Le plan physique, tous les plans physiques, sont simplement une concentration intensive des atomes de conscience.
Conscience de Dieu, conscience d'un logos, conscience d'une humanité, conscience d'un ange, toutes les créatures qui sont capables d'être à ce moment-là de la création.
Et en créant cette concentration intense des atomes de pensée, il y a fabrication des atomes véritablement physiques, ceux qu'étudient justement les physiciens.
Et si l'on crée donc cette boule de matière, en ayant pris soin de choisir bien sûr auparavant des unités de conscience qui vont rester dans le domaine spirituel - parce que l'erreur à ne pas commettre, mais bien sûr Dieu ne la commet pas, mais pour compléter le discours, je vous dirais que l'erreur à ne pas commettre, c'est de condenser toute l'unité de conscience, à ce moment-là, l'Univers entier deviendrait une grosse boule dure, compacte, rocheuse et il n'y aurait pas d'âme pour la vivifier ou pour l'habiter.
Il faut donc d'abord soigneusement faire un choix entre les particules qui vont servir à la manifestation de la matière et les particules qui vont devenir un jour des âmes ou des anges, des unités de vie et de pensée, en quelque sorte.
Lorsque ce choix est fait, on concrétise les unités qui visent la Matière et l'on essaye avec les âges de faire un rapprochement des unités de Conscience avec ces unités de la Matière. Et c'est à ce moment-là que commence l'Humanité, que naît l'Humanité et tout le processus de la Création.
Quel intérêt donc pour ces êtres, pour vous, de venir dans la Matière ?
Parce qu'en venant dans cette concentration d'atomes que j'ai expliquée, automatiquement vous vous trouvez face à un phénomène qui n'existe pas dans l'Univers, qui n'existe que dans l'Univers Concret, dans la part donc de création : c'est-à-dire le feu de la Kundalini, comme je l'ai cité tout à l'heure.
La Kundalini
Il n'y a qu'en rentrant dans cette partie-là très concrète de l'Univers que l'homme trouve à sa disposition ce que l'on pourrait appeler le feu de la Matière, le feu de la Terre, c'est-à-dire la Kundalini. Et ce feu est créé en condensant les particules de l'Esprit. Exactement comme lorsque, dans le cas contraire, on coupe l'atome, on fissure l'atome, il dégage une énergie fantastique. Nous, nous opérons l'effet inverse.
Pour mettre à la disposition une puissance toute divine, eh bien, l'on rend compacte des unités de conscience, qui sont des atomes de pensée dans le mental de Dieu, dans le mental d'un Logos. Et au fur et à mesure de l'alignement avec sa matière, l'homme déclenche le travail de ce feu et il apprend la Puissance.
Et c'est pour cela que la Puissance a toujours été le plus gros problème de l'humanité. Et c'est pour cela que vous connaissez les problèmes qui sont si fréquents sur la terre, la domination des uns sur les autres, la violence, le besoin d'être chef, le besoin d'être roi, le besoin d'être vedette, star, etc. D'être donc sur les autres, de dominer.
Parce que le pouvoir, c'est justement ce que l'homme est venu chercher.
Donc lorsqu'il est peu évolué, lorsqu'il est maladroit, lorsqu'il est comme un enfant qui ne comprend pas comment s'écrit l'alphabet, eh bien au début il s'approprie le pouvoir de façon maladive. C'est une urgence. Et il l'exprime avec tous ses défauts, avec toutes ses maladresses.
Au fur et à mesure de son évolution, rendue possible grâce au karma, donc au reflet de la Nature, l'individu comprend ce qu'est le Pouvoir. Et puis il comprend ce qu'est véritablement le Pouvoir de l'Esprit. À partir de ce moment-là, il devient un initié. Et il réintègre en fait la famille originelle, ce pays d'où il vient.
Et là il commence, tout en étant dans son pays originel, même s'il est incarné sur la Terre, mais en étant en tant que âme, dans sa famille, basculé en tant que conscience. Dans cette famille originelle, il continue à s'approprier les feux de la matière.
Et c'est pour cela qu'il y a un moment très important dans toute l'évolution, dans toutes les initiations qui sont offertes sur la Terre. C'est le moment de la quatrième et de la cinquième initiation majeure. Parce que ce n'est plus le moment où l'individu travaille des états de conscience, c'est le moment où l'individu s'approprie tous les feux de sa matière.
C'est pour cela qu'en même temps il doit dire au revoir à tous les intérêts que représente la Matière. Et là la croix lui fait exactement saisir ce qu'on lui demande. Et une fois que cela est compris, il intègre toute la puissance qui fait de lui un dieu. Et il est véritablement un dieu à ce moment-là. Même s'il reste près des hommes, même s'il va parmi les hommes, il est un dieu.
Il n'a rien fait de spécial pour être un dieu. Comme vous, vous n'avez rien à faire de spécial pour le devenir. Il a tout simplement, avec le temps, su s'approprier les feux de la matière. Le feu qui manquait à son Esprit. La puissance qui manquait donc à sa conscience.
Dieu est une conscience.
On peut faire énormément de choses avec la conscience, c'est certain. La conscience paraît avoir tous les pouvoirs mais cela n'est pas vrai, du moins pas vrai exactement comme l'homme l'imagine.
Il ne faut donc pas attendre que Dieu, par un pur phénomène divin dû à sa nature, vienne demain créer dans le ciel des orages et des coups de tonnerre pour prouver qu'il est vivant.
Car même si je vous déçois, même si je vous arrache la tête et les conceptions : Dieu en est incapable.
Alors qui vient tonitruer pour lui ? Les anges. Eux oui, ils sont rois et maîtres dans les éthers, dans les nuages, partout. Alors ils viennent créer la foudre et le tonnerre et ils disent : "C'est de la part de Dieu." Mais ce n'est pas Dieu.
Je sais que cela paraît difficile de concevoir que Dieu soit impuissant, parce qu'il a tant créé. Mais cette création, voyez-vous, c'est là où vous faites l'erreur, ne dépend pas du pouvoir. Pour créer un rocher, il n'y a pas du tout besoin d'user d'un pouvoir. Pour créer une fleur, le pouvoir n'a pas besoin d'exister. Par contre, si l'homme veut soulever ce rocher, il lui faudra être puissant. Parce que le rocher à partir du moment où il est créé, il existe en tant que entité immuable, compacte, dure, indétournable dans la Loi qui le fait être rocher. Mais ce qui a précédé sa naissance, l'ordre donc qui est parti vers lui, n'a pas eu besoin de puissance, c'est un jeu.
Lorsque Dieu descend dans sa création ou crée sa création, il se dit simplement « je vais être » et il est. Mais à partir du moment où Il Est, alors plus rien ne peut changer cet état d'être. Et c'est pour cela que ce qu'Il Est devient une Loi, et si cela devient une Loi, alors là il faut un pouvoir pour défaire cette Loi.
Le pouvoir donc est un problème humain, pas vraiment un problème divin lors de la création. Mais une fois que la création est en place, oui. Parce que l'homme lorsqu'il va se trouver face au rocher et qu'il va vouloir soulever le rocher, il aura beau se dire, à la manière de Dieu : « Eh bien, je suis la puissance, rocher soulève-toi ! ». Le rocher ne se soulève pas. Pourquoi ?
Parce que le rocher connaît une loi et une seule loi et il se répète comme un mantra « je suis rocher, je suis rocher, je suis rocher ». Dieu qui est à l'intérieur en quelque sorte répète « je suis rocher, je suis rocher ». Et comment est-ce que l'homme peut aller à l'encontre de ce mantra, de cette répétition, de cet état de choses, de ce bloc, de cette conscience ? Il lui faut donc prendre une conscience supérieure, une volonté supérieure, un feu supérieur pour défaire le mantra qui est en train de se répéter. Défaire donc le « je suis rocher » et ordonner à ces atomes, même s'ils sont Dieu en personne, ordonner à ces atomes qu'ils ne sont plus rocher, qu'ils sont nuage, qu'ils sont nuage, qu'ils sont nuage... Et à ce moment-là, le rocher perd son poids car les atomes changent de veste.
Ils tournent leur veste tout le temps d'ailleurs. Il suffit de leur dire : « Maintenant change, tu n'es plus l'atome du rocher, tu es l'atome de ce qui n'a pas de poids ». Et automatiquement, le rocher s'élève. Il en est de même vis-à-vis de toutes les institutions que représentent les différents règnes, que représentent toutes les formes de la Nature.
Donc, la puissance n'est pas nécessaire à l'instant de la création. La création a lieu par effusion, par diffusion du grand principe de Vie. Et pourquoi est-ce que cela peut avoir lieu aussi simplement ?
Parce que tout simplement, ce qui est Dieu et que l'on peut quelque part aussi appeler une grande idée, si cette grande idée ne possède pas de pouvoir authentique, un pouvoir donc électrique, un pouvoir de feu, possède cependant le pouvoir de s'identifier aux choses qu'elles conçoit.
Il y a conception, identification.
Et vous-mêmes, vous êtes l'endroit de cette identification, de ce jeu. Votre âme est en train de répéter un mantra. Votre âme est en train de s'enfermer dans son jeu d'âme et d'être humain. Votre âme répète : "Je suis Cela, Je suis Cela, Je suis Cela..." Et Cela est quoi ? Cela est le symbole de l'âme.
Donc Dieu, qui en fait n'est ni âme ni esprit, Dieu est à considérer comme au-delà de tout ce qui peut être conçu. Dieu s'atrophie et répète : "Je suis une âme, Je suis une âme, Je suis une âme.". Et il descend au niveau de concrétisation que représente l'âme. Et à ce moment-là, l'aventure humaine a lieu.
Il n'est plus Dieu, il est une âme. Il n'est plus exactement cosmique, il devient un être humain, capable de retrouver cependant sa Lumière cosmique. Et c'est à ce moment-là que le disciple va devoir faire le chemin inverse. Il va devoir prendre contact avec son âme et découvrir le « Je suis Cela ». Mais ce n'est pas suffisant, parce que rester au niveau de l'âme, ce n'est toujours pas rencontrer Dieu. Et il va devoir se dépersonnaliser complètement, même au niveau de ses initiations, pour retrouver véritablement son Entité Spirituelle.
C'est pour cela qu'il y a un grand paradoxe pour le disciple durant son chemin d'évolution. C'est que pendant un certain temps, il lui faut se concrétiser, s'individualiser pour ne plus appartenir à la conscience collective. Il lui faut donc apprendre à devenir une entité qui pense de façon autonome, qui réagit de façon autonome, qui a son discernement. Ceci pour constituer en fait une Individualité avec un grand « i », et pas du tout une personnalité, une individualité, séparée de l'inconscient collectif.
Et à partir du moment où ce point a été atteint, il faut que le disciple fasse complètement le contraire. Il faut que le disciple devienne un Principe Universel et qu'il laisse derrière lui tous les objets qui lui ont permis de devenir individuel.
S'il lui a fallu, par exemple, apprendre à penser de par lui-même, pour penser de façon correcte, avec discernement, avec sagesse, pour ne pas commettre les mêmes erreurs que les autres, arrivé à ce point d'individualisation, il va lui falloir abandonner toute pensée personnelle. Il va donc falloir qu'il abandonne le jugement, l'analyse, le mental, ce mental qui est si difficile pour certains à obtenir, il va falloir qu'il l'abandonne pour justement basculer dans tout simplement l'idée, car l'idée n'a rien à voir avec le mental, avec la pensée.
L'idée
L'idée est un Principe et elle se meut d'après les mêmes principes d'ailleurs que l'inspiration.
Il est intéressant d'ailleurs à ce point d'essayer d'imaginer ce qu'est la pensée d'un Maître, pour comprendre vers quelle pensée vous devez tendre vous-même.
La Pensée d'un Maître
Un Maître dispose bien sûr de son mental concret. Il peut l'utiliser quand il le veut. Mais ceci uniquement lorsqu'il est en rapport avec le mental concret des autres, c'est-à-dire lorsqu'en fait il est en rapport avec les humains en évolution, avec des disciples en évolution.
Lorsqu'il se trouve sur son propre plan, il n'a pas besoin d'utiliser le mental concret. Il ne pense pas. Il est mu par une idée, il est l'endroit d'une idée, il est le point de rayonnement d'une idée et il rayonne cette idée.
Et c'est pour cela que le Maître est celui par lequel l'évolution des hommes a lieu. Parce qu'il est le point par lequel une idée, une idée cosmique, avec toute l'énergie qui est dans cette idée, il est donc le point par lequel ces deux choses vont transiter et vont passer sur les hommes.
Un Maître ne pense pas.
C'est pour cela que, au fur et à mesure de votre évolution, vous devez pouvoir concevoir cette étape de ne pas penser.
Ne pas penser
Mais de quelle manière s'y prend-t-on pour ne pas penser ?
Pour ne pas penser, eh bien, il faut ne plus avoir de matière à penser. C'est-à-dire qu'il faut en fait avoir fait le tour de toutes les énigmes. Et c'est pour cela que ne pas penser n'arrive pas n'importe quand.
Si vous ne connaissez pas telle et telle énigme, automatiquement votre recherche va avoir lieu. Votre pensée va naître. La pensée est donc quelque chose qui est fabriquée par un point d'interrogation, donc par un point d'ignorance, donc par l'ignorance elle-même. La pensée n'est donc que l'ignorance qui cherche.
La pensée n'est donc que l'ignorance qui cherche.
Si les hommes savaient, si les hommes avaient La Connaissance en naissant, la pensée n'existerait pas. Ils seraient une idée, par exemple, mais il ne penseraient pas. Or il y a un certain nombre de choses qu'ils ne connaissent pas. Alors la pensée a lieu.
Ils ne connaissent pas l'arbre, par exemple. Et l'enfant qui naît regarde l'arbre et il dit : "Papa, c'est quoi ça ?" Et le père explique : "C'est un arbre, il a des racines, il a un tronc, de la sève. Il donne des fruits au printemps et puis il reprend toutes ses énergies en hiver.". Il explique toute la vie. Et l'enfant, s'il peut comprendre, ensuite range sa pensée. Il ne pense plus à propos de l'arbre, il connaît l'arbre. Et quand il voit l'arbre, il n'est plus en train de penser à tout ce que le père lui a expliqué, il connaît l'arbre et il le regarde et il l'intègre à sa propre vie. La pensée n'a pas besoin d'exister.
À propos de tous les mystères divins, le processus est le même. Lorsque vous étudiez, lorsque vous cherchez une réponse, vous ne faites que contempler votre ignorance. Et c'est pour cela que l'étude n'est pas le moyen de vous illuminer, de trouver la Vérité.
Parce que étudier, ce n'est en fait que le moyen de se poser, de façon meilleure, la Question.
Et la Question c'est quoi ?
Eh bien c'est le Mystère Divin.
Qu'est-ce que Dieu ?
Que sont les énergies ?
Que sont les plans ?
Et on a beau vous expliquer : "Eh bien il existe tels plans, il y a tel nombre de couleurs, qui opèrent telles gammes de sons, qui opèrent tels phénomènes.". Tout cela vous le comprenez de façon cérébrale, c'est certain. Mais cela ne vous donne pas véritablement la vérité à propos de ces choses. Parce que le fait de répondre n'implique pas forcément une Connaissance.
Pour obtenir la Connaissance, il va falloir donc dépasser l'endroit où se trouve votre interrogation. Donc ne plus du tout faire appel au cérébral, au mental concret.
Étudier est une bonne façon de construire le discernement. C'est absolument nécessaire pour vivre dans un conditionnement physique, au milieu d'une multitude de phénomènes.
Mais le discernement ne peut vous permettre de vous départager que dans l'endroit où il y a des phénomènes. Que ce soient des phénomènes uniquement matériels, ou des phénomènes qui viennent de l'invisible et qui s'effectuent quelque part dans le matériel. Comme par exemple l'existence des esprits, etc.
Lorsque l'on veut obtenir vraiment une Connaissance, il faut donc quitter ce territoire du discernement - pourtant si important au cours de l'évolution - et basculer tout simplement dans ce que l'on pourrait appeler un état d'ouverture. Et cet état d'ouverture, à partir du moment où le discernement l'a précédé, cet état d'ouverture va permettre une expérience. Et là, la Vérité aura lieu. Uniquement grâce à cette expérience.
Ce qui n'empêche pas que le discernement aura été primordial. Parce qu'on ne peut pas grimper une échelle en sautant des barreaux. Impossible. Les Maîtres veillent. Ils connaissent la Loi. Ils savent très bien que quelqu'un qui veut trop sauter les barreaux, qui veut aller trop vite au sommet, va mal au sommet. Et ils se cassent la figure. Ils tombent, immanquablement. Donc ils vérifient à ce que chaque marche ait été bien expérimentée. Même s'il faut pour cela éventuellement obliger le disciple à certains reculs, à certains retours en arrière.
Et combien de gens l'on voit comme cela, très développés sur un plan cérébral, connaissant énormément de choses, mais devant, malgré tout, retourner à certaines choses qui sont, pour certains débutants, le B à BA de la spiritualité. Parce que ces débutants-là ont commencé par là, mais pas les autres. Et il leur faut retourner au début, par exemple, de l'Amour. Il leur faut retourner au début, par exemple, de ce qui est intuitif, réceptif, ouverture. Même s'ils connaissent énormément de choses, ils ont sauté des barreaux.
Comment est-ce que l'on peut sauter des barreaux, si pourtant les Maîtres sont là pour veiller à l'ordre des choses ?
Eh bien l'on peut sauter des barreaux, ou "faire comme" en tout cas, tout simplement par le phénomène des rayons. Selon le rayon auquel un individu appartient, il va favoriser une démarche ou une autre. Et tout le travail des guides va être justement de réharmoniser les rayons entre eux à l'intérieur d'un individu qui est plus spécialement typé à propos d'un rayon, à propos donc d'une expression de la Grande Vie. Que ce soit la Force, que ce soit l'Amour, que ce soit l'Intelligence et tous les autres rayons, les quatre autres qui viennent après.
Il va falloir donc au cours de l'évolution que le Maître rectifie pour harmoniser tous les rayons qui cependant, malgré le rayon majeur, tous les rayons qui vivent à l'intérieur de l'homme, puisque l'homme est un dieu entier et total.
Et c'est à ce moment-là que l'on voit justement ce qui ressemble à des petits sauts en avant et des petits sauts en arrière, de celui qui, donc, a plus développé, par exemple, sa conscience vis-à-vis de l'ésotérisme, la connaissance des principes, mais qui ne sait pas du tout se recueillir en lui-même, fusionner avec le voisin, être capable de l'aimer et de rentrer profondément en communion avec sa conscience et de savoir qui il est jusqu'au fond de l'âme.
Cela ne veut pas dire que ces hommes-là, ces êtres-là ne sont finalement pas évolués et que tout ce qu'ils savent, "bof ma foi, cela se situe au niveau du cérébral". Il ne faut pas les taxer, parce que c'est une erreur. Ils sont développés, mais typés par le rayon, ils ont de façon naturelle développé beaucoup plus la tendance dans laquelle ils leur paraissaient avoir plus de facilité.
Ce qui n'empêche qu'ils doivent revenir à ce qui leur fera défaut un jour ou l'autre et qui, pour certains, est l'Amour et qui, pour d'autres, peut être justement la Connaissance. Car si certains sont capables d'être énormément l'Amour, ils manquent complètement de Connaissance. Ils manquent complètement d'analyse, de mental concret.
Et c'est au Maître justement, à travers les âges, de rectifier ces tendances pour faire de l'homme une Unité, un soleil justement, et d'afficher dans son aura la plus belle des couleurs. Et non pas le bleu, non pas le violet, non pas l'or, non pas le rose, mais le blanc tout simplement, et encore une fois le blanc solaire.
Quand l'homme devient à ce point une Unité et qu'il a pu intégrer toutes les tendances de l'Univers en lui, à ce moment-là, au niveau de la hiérarchie planétaire terrestre, il commence quelque part à ressembler à un Vénusien, à ressembler à son frère de Vénus en quelque sorte. À ce moment-là seulement, le Vénusien peut commencer une relation avec cet homme évolué. Avant, il ne le peut pas, il ne le veut pas. Même si autrefois, les êtres de cette planète ont fait jusqu'à des apparitions, des manifestations pour aider les hommes, aujourd'hui ils ne le veulent plus, ils ne le peuvent plus. Ce n'est plus l'heure, ce n'est plus le moment, cela n'a plus de sens. Les Maîtres en provenance de la famille humaine assument cette charge à la place.
Donc maintenant, pour un être humain en provenance de la Terre, rencontrer un Vénusien va réclamer une grande évolution. Condition qui n'existait pas autrefois, parce que le jeu était différent.
Aujourd'hui, il lui faudra une grande évolution parce que le Vénusien maintenant essaie de réintégrer sa planète et de vivre d'après les lois de sa hiérarchie et de son plan de vie. Il faut donc que l'être humain puisse s'accorder avec le plan de vie du Vénusien. Et ça ce n'est pas facile, ce n'est pas du tout facile.
Il faut avoir une grande capacité pour se subtiliser, et pas simplement pour faire des voyages en corps astral. Il faut pouvoir sortir par un des corps les plus subtil de l'âme et le corps astral n'a rien à voir là-dedans. Il faut pouvoir sortir par le troisième œil et utiliser donc là le corps de l'âme, le corps mental de l'âme.
Ceux qui utilisent le corps astral sortent par le plexus solaire et ils voyagent au niveau où se situent toutes les manifestations de l'Astral. Ils connaissent tout à propos de l'Astral, supérieur comme inférieur et le supérieur à des régions fort appréciables, mais ils ne peuvent pas aller au-delà. Et Vénus ne se trouve pas sur le plan Astral de la Terre, même supérieur.
[...]
[...] La troisième initiation majeure et plus.
À partir de ce moment-là, on peut aller à la rencontre de toutes les entités qui vivent notamment aussi dans le Soleil, parce que l'on utilise un corps de manifestation qui est une sorte de moyen terme entre toutes les autres manifestations, qu'elles soient en dessous ou au-dessus. C'est un peu comme le point de rencontre de tous les degrés de manifestation sur un plan physique.
Tandis que le plan astral est lové dans sa partie astrale et lorsque l'on part du plan mental pour aller vers des plans supérieurs, eh bien, eux-mêmes, même en étant supérieurs, sont lovés dans leur plan de vie. Ce qui fait qu'on ne peut pas utiliser le plan qui est au-dessus du plan mental pour espérer rencontrer toutes sortes d'entités. On ne rencontrera que les entités qui vivent sur ce plan, le plan causal notamment, qui est supérieur directement au plan mental.
Tandis que par le plan mental, on peut aller dans presque toutes les dimensions.
Ce qui ne veut pas dire que l'on va pouvoir converser ou intelligenser une relation avec les entités que l'on va rencontrer. Car si ces entités sont véritablement trop élevées, on ne va pouvoir que constater leur présence, constater leur rayonnement, mais pas du tout l'intelligencer. On ne va pas pouvoir donc avoir une relation, qu'elle soit télépathique ou autre, avec des entités trop évoluées. Il va y avoir un grand feu, il va y avoir la sensation d'une grande présence, d'une grande divinité et puis c'est tout. Mais aucune voix, aucun principe perçu, aucune intuition, rien, parce que le niveau du dialogue nécessite quand même que la conscience monte sur le plan de vie en question.
Vénus donc, pour reprendre un peu l'origine de la question, Vénus donc est sœur de la Terre parce qu'elle fut l'endroit d'où la Terre s'est séparée.
Elle fut l'endroit où les hommes, en fait, ont laissé leur archétype spirituel. Ce qui ne veut pas dire que tous les hommes de la Terre sont des entités Vénusiennes et vont directement rejoindre la maison Vénus dès qu'ils seront devenus parfaits, pas du tout. Mais pour chaque localité, chaque planète, pour chaque localité donc, il faut choisir initialement un foyer de création. Il y a d'abord Le Grand Foyer de Création, cette grande boule originelle dont j'ai parlé et puis il y a des foyers locaux. Et ces foyers locaux peuvent s'appeler Vénus lorsque c'est Vénus qui en est capable.
Avec les âges, donc, il y a eu séparation et les archétypes ont vu peu à peu se développer sous eux un corps, un corps qui pourrait enfin un jour leur servir, une pensée qui pouvait un jour devenir cérébrale.
Au fur et à mesure, ils se sont appropriés ces corps. Et c'est là où il y a la grande séparation, c'est là où en fait Abel et Caïn se sont regardés l'un en face de l'autre et où ils ont fait un choix. Celui qui voulait décidément rester intact d'après les Lois du Père et celui qui a, pour être devenu trop humain et trop terrestre, tué son frère, c'est-à-dire sa partie spirituelle en fait.
Ce qui ne veut pas dire que pour être sur la Terre tous les hommes ont quitté Vénus. Une matrice n'est qu'une matrice, ce n'est pas l'endroit de la vie, c'est la matrice. De la même manière que le ventre d'une femme représente une matrice, ce n'est pas l'endroit de la vie. Et lorsque l'enfant naît, il n'a plus rien à voir avec sa mère, même si la mère continue à être au foyer et le nourrit, le loge, etc. Mais il n'a plus rien à voir avec sa mère, il est une entité séparée.
De la même façon, les hommes sont devenus terrestres et de façon définitive, cependant le lien maternel est resté, et Vénus, pendant très longtemps, a nourri donc de spiritualité, de vie, de rayonnement l'humanité qui était son enfant.
Maintenant, l'enfant devient véritablement majeur et Vénus va pouvoir, en fait, se retirer, se reposer, vivre enfin sa vie, comme une femme fait à quarante ans lorsqu'elle a élevé tous ses enfants et qu'elle peut redevenir elle-même, recommencer un travail ou prendre des cours, etc. Elle ne pense plus à son enfant. Vénus va faire la même chose et la Terre va connaître véritablement un âge adulte.
C'est ce qui va petit à petit arriver avec l'introduction de ce qu'on appelle le Nouveau Monde et où l'homme, en fait, va devenir de plus en plus autonome, un Dieu de plus en plus exprimé.
Il faut faire confiance, à ce moment-là, il faut faire confiance à cet âge-là. Et quand je dis confiance, cela ne veut pas dire qu'il faut s'en remettre complètement au cycle de l'âge qui arrive et attendre que les choses aient lieu. Il faut bouger à l'intérieur de ce cycle, il faut bouger à l'intérieur de cette naissance pour que cette naissance ait lieu. Même si les choses peuvent arriver d'elles-mêmes, il y a quand même une grande participation de l'homme qui est attendue. Car même si de façon cosmique le nouvel âge sonne, il faut que les hommes, dans une grande majorité, intègrent en eux ce Nouvel Âge, parce que sinon le Nouvel Âge peut sonner, eh bien il sonnera dans le vide, et les hommes qui attendent quelque chose de nouveau diront :
"Mais où sonnent ces cloches si lointaines, elles ne sonnent pas au-dessus de ma tête, elles ne sonnent pas dans mon pays, elles ne sonnent pas dans ma nation et il ne se passe rien pour mon pays ! Rien ne change, on a toujours les mêmes problèmes, on a toujours les mêmes hommes politiques, on a toujours les mêmes vieux débats et l'argent existe toujours et les maladies aussi !"
Pour que la cloche sonne au-dessus de ta tête, je te le dis, il faut que tu construises un clocher. Parce que la cloche, elle, elle existe dans le vent, dans les airs, là-haut dans l'Univers, tant qu'elle ne voit pas le clocher, elle ne descend pas. Il lui faut donc une maison, un appui, un pilier. Alors elle descend et elle sonne, non seulement pour celui qui est le pilier mais aussi pour tous ceux qui sont autour de ce pilier, et qui éventuellement, eux, n'ont pas réussi à se constituer en tant que pilier. Il faut donc, pour que ce nouvel âge soit, que chacun prenne une part de responsabilité.
Et quand je parle de responsabilité, je ne veux pas dire que demain vous devez tous aller dans les rues, inonder les rues et abreuver les gens même de force à propos du Nouveau Monde, de la Foi, de l'ésotérisme, du paranormal, etc. Il faut être un pilier de façon intelligente, de façon audible. Si vous criez, personne n'entend si vous parlez juste, bien, éventuellement peu, on vous écoute et même on réclame que vous parliez. Donc si vous voulez être une personne active au sein du Nouvel Âge, si vous voulez vous décider à être un pilier responsable, il faut que vous appreniez à être ce pilier. Vous ne pouvez pas demain partir auprès de votre famille, de vos amis, dans les rues, et essayer de raconter à tout le monde ce qui est arrivé de fantastique dans votre vie, que ce soit Dieu, le paranormal ou autre chose. Il faut apprendre à être utile, apprendre donc à être compétent.
De quelle manière est-ce que l'on se rend compétent pour être un canal des Maîtres, et un canal de quelque manière que ce soit et de quelque degré que ce soit ?
Pour être compétent, à l'heure actuelle, considérant la nécessité humaine actuelle, les défauts humains actuels, il faut être très développé au niveau du discernement, c'est indispensable ! À l'heure actuelle, un disciple qui veut se rendre utile auprès de la hiérarchie et des hommes ne peut pas se permettre de parler n'importe comment de la Vérité et des Maîtres. Si quelque part son argument est faible, il met en péril toute la théorie et toute la Vérité. Il lui faut donc en quelque sorte préparer son discours.
Une préparation se fait toujours dans une antichambre : il lui faut apprendre. C'est là où les livres vous seront fort utiles, il faut vous instruire. Vous ne pouvez pas aller parler sans savoir, vous pouvez dire en étalant votre foi, en vous crevant le cœur tellement vous le mettez dehors pour que les autres le voient et soit converti, vous pouvez mettre donc tout ce grand cœur hors de vous avec douleur, pour dire aux autres "Dieu existe !", l'autre va vous regarder et simplement dire que vous êtes en pleine folie mystique et il ne va rien admettre, rien comprendre.
Par contre, modérez votre élan, modérez votre émotion, instruisez-vous à propos de ce qu'est Dieu en tant que phénomène, parce que l'on ne peut pas l'expliquer ni le démontrer en tant que conscience, mais en tant que phénomène vous le pouvez. Vous pouvez parler de ces feux qui le constituent, des rayons qu'il extériorise et de toute la hiérarchie qui maintient sa création.
Et parlez de ces points-là, ces points où justement l'argument peut avoir lieu. Alors que si vous ouvrez et que vous étalez votre cœur pour dire : "Mais je t'en prie crois-moi Dieu existe, les maîtres existent, tu ne vois pas qu'ils existent ? Comment est-ce que tout cela pourrait avoir lieu si les maîtres n'existaient pas." et le matérialiste vous répondra : "Mais pourquoi est-ce que cela n'aurait pas lieu sans les maîtres, montre-moi que Dieu existe." et l'autre répond : "Mais montre-moi qu'il n'existe pas.", et chacun dans son clan en fait avec le même défaut de pensée reste sur des bases ignorantes.
Il faut donc apprendre pour être utile, apprendre à être utile tout simplement et vous former à certains arguments donc obtenir une certaine instruction. Puis quand cette instruction est acquise même si elle est de façon, je ne dirais pas élémentaire car il faut aller un peu plus loin qu'élémentaire, mais même si au fond de vous vous sentez qu'il existe encore beaucoup de mystère, du moment que vous savez que vous pouvez répondre au degré d'interrogation des gens profanes alors vous pouvez passer à une phase de diffusion, vous pouvez parler.
De quelle manière vous allez parler ?
Là encore il faudra non pas vous observer ni vous retenir, il faudra être vigilant et utiliser là non plus le discernement et l'instruction mais le sens de la Justice.
La Justice
Et c'est là où l'on commence à comprendre que le disciple qui veut être un disciple vivant, un disciple actif, ne peut plus se servir seulement de son rayon majeur, mais il doit, quel que soit son rayon majeur, apprendre à utiliser tous les autres rayons, il doit donc à ce moment-là utiliser la Justice.
Pourquoi faire ? Pour savoir réprimander celui qui doit être réprimandé ? Non.
Simplement pour savoir poser le Verbe où il doit être posé et savoir se taire quand il doit se taire. Ceci n'appartient pas au Discernement, cela appartient à la Justice.
Pourquoi ? Parce que le fait de parler génère une énergie, un potentiel qui va pouvoir développer une évolution chez l'autre et le fait de ne pas parler prive donc l'autre de ce potentiel-là. Quel intérêt est-ce qu'il y a à savoir faire le choix entre les deux ?
Il ne faut donc pas exercer ce choix en se disant : "Eh bien, je vais choisir de faire évoluer celui-là et je choisis de ne pas faire évoluer l'autre.", non. Ce n'est pas de cette façon-là que la Justice a lieu.
Mais la Justice, renforcée par un certain discernement, permet de savoir si Untel est en moment d'évolution et si vous devez l'aider à évoluer et si l'autre n'est pas dans un moment d'évolution et vous devez le laisser dans le courant de la vie en attendant qu'il rencontre un jour une porte, un sas, un moment. Et il faut être la Justice pour comprendre cela, pour admettre cela.
Et avec ces choses, en étant ces deux choses, il faut être en même temps l'Amour.
Justice, Discernement, Amour
Aimer tout autant celui que l'on ne va pas faire évoluer que celui que l'on fait évoluer. Trouver tout autant de divinité à celui qui va rester prisonnier du courant encore un peu, que celui qui, justement, va commencer à partir vers la source.
Aimer toujours à propos de tout et sans argument. Aimer parce que c'est le mouvement de la Grande Vie qui vous inspire ce phénomène, comme le Soleil en fait.
Lorsque l'individu donc commence à vibrer avec le Discernement, le sens de la Justice et qu'il est véritablement la nature de l'Amour et qu'il commence à rayonner cet Amour, il devient véritablement l'endroit où l'évolution des hommes peut avoir lieu et se centraliser. Uniquement à partir de ce moment-là.
Est-ce que cela veut dire que je rejette tous ceux qui ne peuvent pas agir de cette façon-là ? Non. Seulement, je dis : si vous voulez aider alors que vous savez que vous n'en êtes pas encore au point que j'ai déterminé, il faut en même temps que vous aidez dans votre spécialisation, il faut que vous continuiez à vous préparer à servir toujours mieux. Vous avez le droit de servir tel que vous êtes, maladroit, inconscient, vous avez le droit. Et peut-être même que malgré ça vous allez servir à quelqu'un quelque part.
Mais pour faire un travail avec les Maîtres, c'est cela dont je parle et là j'insiste : pour faire un travail avec les Maîtres, il faut s'y préparer. Il faut donc développer les points dont j'ai parlé.
Et pour véritablement ancrer la communion avec le Maître, avec la Hiérarchie, avec le Plan, pratiquez la méditation. Parce que si vous vous instruisez, si vous essayez de ressentir la Justice et de l'appliquer, si vous arrivez parfois à être Amour, mais si vous ne faites pas l'alliance avec la Hiérarchie, eh bien toutes ces choses-là, vous les ferez de manière gratuite, mais pas inscrites directement dans la nécessité d'un Plan. Or, ce qui est primordial pour un disciple, c'est de développer les trois points dont j'ai parlé. Mais c'est de s'inscrire aussi dans un Plan. Pourquoi ?
Parce qu'avec votre volonté humaine, vous pourrez faire des choses, accomplir des choses que vous allez juger comme étant nécessaire à l'évolution des hommes ou comme étant une expression du besoin d'évolution, mais cela ne veut pas dire que ce soit vraiment nécessaire. C'est votre idée, c'est votre interprétation, c'est votre façon de voir. Cela ne veut pas dire que c'est une nécessité authentique et véritable.
Pour pouvoir donc s'inscrire dans un Plan, il faut construire la communion avec les Maîtres, il faut faire l'Alliance. Et pour construire cette Alliance, il n'y a pas 36 moyens, il faut s'aligner.
Faire l'Alliance - S'Aligner
C'est très facile de s'aligner.
Il faut d'abord de manière morale, de manière psychologique, avoir et vivre un engagement. Il faut donc faire monter, comme une torche s'élève, faire monter une aspiration.
Lorsque votre aspiration s'est déclenchée, qu'elle commence à monter, exactement comme la foi du mystique monte vers Dieu, il faut passer alors à des procédés techniques et utiliser cette énergie que représente l'aspiration pour faire le crochet avec l'égrégore des Maîtres. Et une fois que ce crochet est fait, alors vous n'avez pas besoin de vous demander ce que demain vous allez faire.
Vous n'avez pas besoin de vous gratter la tête pour vous demander : "Mais dans quel secteur est-ce que je peux le plus aider les Maîtres ? Qu'est-ce que je vais dire à tel homme pour l'aider, pour le faire évoluer ? Je cherche comment je dois servir, mais je ne trouve pas et de toute façon j'ai tellement de travail, il faut gagner sa vie, je n'ai pas le temps. Et puis c'est un travail tellement profane qui est à des lieux et des lieux de la spiritualité ! Comment est-ce que d'un seul jour, est-ce que je pourrais le transformer pour qu'il devienne spirituel ?". Et le disciple comme cela se met des barrières parce qu'il croit à l'évidence et à la réalité de la Matière et il s'enferme parce qu'il se dit : "Il y a la matière et je dois travailler et je dois être un élément social et je dois être le patron, j'ai une charge et je dois être le père de famille ou la mère de famille et je dois m'occuper de mes enfants et mes enfants me prennent tout mon temps et je n'ai plus de temps pour lire, ni pour méditer, ni pour aller aider quelqu'un..." Et souvent le disciple croit qu'il est complètement accaparé par la Matière et le système social, c'est faux, c'est archi faux !
Un système social est exigeant, c'est vrai. Et c'est quelque chose que tout le monde doit partager tant que le système existe comme cela, car c'est quand même le système qui maintient une forme de vie sur la planète et qui détermine des milieux d'expérience, qui ne sont pas du tout négligeables pour l'évolution.
Cependant lorsqu'un disciple fait ce crochet avec l'égrégore des Maîtres, comme je l'ai dit, à partir de ce moment-là toute sa vie matérielle est infiltrée par la spiritualité. Et ce qui était hier vécu uniquement de façon matérielle, devient fortement spirituel.
Comment cela se peut ?
Non pas parce que l'esprit du disciple se transforme et que dès demain, eh bien, je ne sais pas moi, être caissière dans un supermarché devient l'endroit d'une illumination, non cela ne se passe pas comme cela. Seulement il va se trouver que, à l'endroit du travail et grâce à l'exercice de ce travail, certaines personnes vont être mises en relation avec vous. Des personnes qui ne vous auraient pas remarqué si vous n'aviez pas fait le branchement avec l'égrégore des Maîtres, parce que votre aura n'aurait pas contenu la note et n'aurait pas rayonné le cœur des Maîtres. Mais ayant fait le branchement avec les Maîtres, automatiquement vous êtes comme un soleil qui envoie de la chaleur et qui envoie, exactement comme le Maître opère sur ses disciples, il envoie des inspirations, des notes de pensée, des clefs d'idéal. Et lorsque cette clef d'idéal s'enfonce, rencontre l'aura de l'autre, si la personne est dans un moment d'évolution, moment de réception, en utilisant des mots tout à fait quotidiens ou une circonstance tout à fait fortuite, eh bien cette personne va vous regarder et automatiquement elle va vous confier quelque chose ou dire quelque chose qui va vous permettre de commencer à parler de spiritualité, ou de former sa pensée à voir les choses plus divinement, avec plus de grandeur, plus de courtoisie, plus d'élégance morale, etc.
Donc il ne faut pas vous plaindre que vous soyez à des postes dans la société qui sont par trop matériels. Il faut, au contraire, faire en sorte que ces postes matériels deviennent des enclaves pour l'énergie des Maîtres.
Si tous ceux qui doivent servir l'humanité devaient être des moines, parce que être moine c'est très facile, parce qu'on n'a pas à, justement, supporter un poste dans la vie sociale, parce qu'on n'a pas à gagner son pain de façon classique dans la société, parce qu'on n'a pas à supporter une famille, les enfants, etc. Si tous les serviteurs donc devaient être des moines, eh bien l'humanité n'aurait jamais eu lieu, parce que la vie elle même aurait été impossible.
Tout être humain a le devoir d'être un Serviteur. Les femmes comme les hommes, donc les pères comme les mères, et la vie n'a lieu que s'il y a un père et une mère, donc une femme et un homme, et si les deux peuvent fabriquer la vie. Tout le monde donc a le devoir d'être ce Serviteur, et tout le monde peut être ce Serviteur. Et tout le monde doit utiliser le travail qu'il représente, pour être un point d'énergie qui va rayonner dans l'univers du travail qu'il accomplit.
Tout être humain a le devoir d'être un Serviteur.
Pour les personnes qui travaillent dans les banques - beaucoup pourraient penser que travailler dans une banque est quelque chose d'affreusement matérialiste et qu'il ne peut rien se passer de spirituel dans une banque - c'est vrai si le disciple s'enferme dans cette idée, et s'il se dit le matin, se levant : "Oh zut, voilà huit heures qui sonnent, il va falloir que je fasse mes huit heures à la banque, que je sois enfermé dans ce système qu'est l'argent, dans le rendement et supporter les collaborateurs, etc. Et il se dit, je vais redevenir le disciple dès que j'aurai fermé la porte de la banque. Et il faut pour cela que j'attende toute la journée, messieurs dames ! Et je ne suis disciple même pas une fois que la porte est fermée, parce que quand la porte est fermée, je suis fatigué, je rentre à la maison, et à la maison il y a les enfants qui m'attendent, et il faut corriger leurs devoirs, et il y a ma femme qui réclame que j'exerce mes devoirs conjugaux, et j'en ai assez, que l'on ne comprenne pas que je ne veux que m'intéresser à la méditation et plus aux affaires sexuelles.". Et le disciple s'enferme de la sorte dans un monde qui n'est pas un monde réel. Il se ferme toutes les possibilités d'être un dieu en action dans la matière, tout simplement parce qu'il sépare Dieu de la Matière.
Si au contraire en étant à la banque, le disciple en se levant le matin se dit : "Eh bien aujourd'hui je vais apporter Dieu à tous les clients que je vais rencontrer, même si on va devoir parler matière, et parler fort, et parler dur, tant pis je vais apporter Dieu partout.". Et en construisant petit à petit ce pont, en exerçant chaque jour cette compréhension, automatiquement l'individu, le disciple va devenir un point de Lumière.
Et il est capital que, même à l'intérieur de l'univers des banques, des gens qui, justement, détiennent le pouvoir de l'argent, la circulation de l'argent, il est capital que ces êtres-là, donc, soient sensibilisés à un nouveau monde, à une nouvelle structure. Comment les sensibiliser si il n'existe que des moines pour parler de Dieu ? Croyez-vous qu'un banquier va écouter un moine ? Pas du tout ! D'abord parce que par excellence les moines parlent mal de Dieu. Tandis que s'il y a un disciple concret, actif, compétent, efficace, avec l'esprit juste à l'intérieur de la banque, qui démontre que l'on peut vivre la Matière et Dieu en parfaite harmonie, et qu'il y a moyen de construire une société qui concilie ces deux aspects de la nature même de l'homme, la Matière et l'Esprit, il est un exemple vivant de la Perfection. Il démontre la Réalité et il inspire donc les autres, peut-être pas à faire de même, mais en tout cas à essayer de faire mieux que ce qu'ils font et d'être mieux que ce qu'ils sont.
Il est donc important pour tous les disciples à l'heure actuelle d'être enfoncés dans la société. Nous ne voulons pas collaborer avec des disciples qui n'ont pas un poste clef dans la société, ils ne sont pas des gens intéressants.
La plupart des gens qui veulent travailler pour Dieu se disent : "Oh bien, je vais devenir marginale, je quitte mon travail demain, je ne veux plus entendre parler de la matière, ni de la société, ni des fiches de paie. Je vais me retirer dans une bergerie et puis je vais prendre quelques personnes qui sont comme moi, on va se mettre autour d'un feu, on va parler du bon Dieu, on va faire des programmes, des séminaires, et puis on attendra que le bon peuple arrive pour entendre parler de ce bon Dieu."
Et qu'est-ce qui se passe ?
Eh bien ceux qui vont, près de cette bergerie, sont comme les gens qui y vivent, ils sont eux-mêmes irréalistes, pas du tout concrets, pas du tout fiables, mal instruits, marginaux. Et qu'est-ce qui se passe ? Eh bien ce sont des marginaux qui parlent à d'autres marginaux, et celui qui a un mental un peu plus concret, un peu plus fort, parce que justement un peu mieux construit, n'est pas du tout tenté d'aller écouter leur version de la Création et de la Réalité. Ce qui fait que le monde ne peut pas changer.
Par contre, si les disciples qui sont enfoncés dans la société, donc apparemment enfoncés dans la Matière, et la Matière la plus dure, si ces disciples-là vivent consciemment leur état de disciple, vivent consciemment leur alliance avec les Maîtres, et rayonnent cette alliance, même si c'est de façon silencieuse, ces disciples-là vont permettre au nouveau monde de s'effectuer, à toutes les institutions de se bouleverser, de changer, de devenir meilleures.
Nous ne voulons pas plus longtemps d'un monde qui sépare Dieu de la Matière, qui sépare Dieu des hommes, la religion et l'État, la religion et la politique. Non !
Le nouveau monde qui doit avoir lieu est attendu comme étant trop parfait pour permettre une telle maladie. Il faut donc que les institutions elles-mêmes deviennent une expression divine. Il faut donc que l'organisation du monde ressemble, quelque part, même si c'est à un degré très petit, comme un balbutiement, mais il faut que cette organisation, quelque part, ressemble à l'Ordre Cosmique lui-même.
C'est pour cela qu'à l'heure actuelle les disciples ne se rencontrent plus dans les écoles ésotériques, ne se rencontrent plus dans les grandes formations mystiques que l'on connaît, que ce soit la franc-maçonnerie, que ce soit les grandes écoles classiques de l'hindouisme ou d'ailleurs. Les disciples sont dans la Matière et jusque-là - et parfois même ils n'en sont pas contents et ils perdent du temps à ne pas comprendre pourquoi ils y sont. Et jusqu'à parfois 30 voire 40 ans ils meurent du poids de la matière. Et puis soudain quand même, le temps faisant et l'approche de l'âme aussi faisant les choses, ils comprennent. Et au moment où ils comprennent alors ils deviennent des acteurs fantastiques pour l'avancement du nouveau monde !
C'est ce que je veux que vous soyez. Et quand je vous dis je veux je ne vous y oblige pas, mais je le souhaiterai tellement.
Il faut que vous preniez avec Amour et Compréhension votre travail au niveau social. Et que lorsque vous retrouvez votre chambre le soir, vous fassiez cette alliance avec l'égrégore des Maîtres. De façon à ce que le matin quand vous retournez au travail, même si vous n'avez jamais l'occasion de parler des Maîtres, vous puissiez être un point de rayonnement.
Pourquoi est-ce que je dis : "Même si vous ne parlez jamais des Maîtres, que vous puissiez être un point de rayonnement" ? Parce que tout simplement le fait de rayonner, même si personne ne sait jamais que c'est vous qui rayonnez, mais le fait de rayonner peut transformer des gens, même si vous n'avez jamais parlé de Dieu. Le fait dans votre entreprise, dans votre usine, d'être ce point de rayonnement conscient permet à l'entité qui est l'usine ou l'entreprise donc, permet à l'aura, l'inconscient collectif de cette usine, d'être pénétré par une énergie supérieure. Cette énergie supérieure, vous n'allez pas écrire sur un tableau : "C'est moi qui en suis le pôle !". Mais pourtant, le patron, le chef du personnel, tous ceux qui sont en fait les dirigeants de l'entreprise, vont être peu à peu adombrés par cette énergie. Et les mauvaises décisions ne seront pas prises. Ils vont être convertis, peu à peu, au bien sans le savoir, sans le vouloir.
Et ceci est un phénomène sur lequel il faut compter énormément. Parce que c'est comme cela qu'agissent les Maîtres eux-mêmes.
Est-ce que les Maîtres sont parmi vous ? Non. Vous pourrez fouiller toutes les villes, toutes les rues des villes, vous ne verrez aucun Maître en train de parler de Dieu. De la même façon, vous, vous ne pouvez pas arriver dans une entreprise et commencer à spiritualiser les secrétaires et les patrons.
Par contre, comme les Maîtres eux-mêmes, rayonnez une substance divine, une substance d'évolution qui va pousser, pousser le mouvement de l'évolution malgré les hommes, malgré leur inertie. Ce qui fait que vous-mêmes, lorsque vous changez, vous vous dites « j'ai changé » et vous êtes contents de vous-mêmes. Mais vous n'avez changé que grâce au rayonnement du Maître qui est dans l'invisible près de vous. Ce n'est pas vous-mêmes qui avez changé directement de par votre seule volonté. De la même façon, rayonnez cette substance d'évolution dans les entreprises ou dans votre milieu de travail. Et lorsqu'il y a un bon changement, soyez contents de vous, parce que c'est sûrement grâce à vous que cette chose est arrivée.
Et s'il n'y a pas de bon changement, ne vous dites pas « eh bien finalement, je ne suis pas un bon point d'émanation. ». Dites-vous qu'en même temps que vous vous rayonnez, d'autres aussi rayonnent et que eux ne rayonnent pas la même musique que vous. Eux, au contraire, jouent de façon discordante, égoïste, malade. Il vous faut donc de la patience, comme les Maîtres eux-mêmes ont de la patience, pour arriver, malgré tout, à faire changer les hommes.
Patience.
Mais si vous avez la compréhension exacte de ce que vous êtes en train d'accomplir, la patience vous vient automatiquement. Pour aider les Maîtres, il faut que le disciple, donc, apprenne à être discret, patient, silencieux. S'il lui vient l'occasion de parler, de s'afficher, tant mieux, très bien. Mais ce n'est pas du tout une nécessité.
Discrétion, Patience, Silence
Les plus compétents ne sont pas forcément les plus visibles. Et les gens qui ont le plus à dire ne sont pas forcément ceux qui parlent le plus, ni ceux que l'on entend. Il y a tout un travail en sous-sol, il y a tout un travail invisible qui se fait, qui est parfois plus puissant que les extériorisations. Mais il faut de tout.
Il faut une partie invisible et il faut une partie visible, de façon à ce que chacun rencontre le témoignage dont il a besoin et rencontre l'énergie avec laquelle il doit travailler.
Soyez ces pôles-là ! Visibles ou invisibles, peu importe ! Rangez votre volonté et alignez-vous sur la Grande Volonté des Maîtres. Si le Maître veut vous rendre visible, il vous rendra visible, parce qu'il juge que cela est nécessaire, que c'est à vous de le faire. Si le Maître ne vous veut pas visible, c'est que vous valez mieux dans l'invisible, de façon discrète.
Acceptez de rencontrer votre richesse telle que votre richesse existe et pas telle que vous voulez qu'elle existe. Et à partir du moment où vous aurez cette humilité, toutes les choses peuvent aller très vite.
La compétence est le devoir.
Vous rêvez sans doute d'avoir un Service. Ne rêvez pas ! Dès demain, soyez l'endroit où le Service peut avoir lieu ! Et de façon bien concrète, comme je viens de vous l'expliquer, et vous verrez que vous aurez tout de suite quelque chose à faire.
Je ne vous propose pas d'entamer un Service avec moi ou avec nous, car nous ne sommes pas qu'un seul. Nous sommes tout un groupe. Quand nous venons dans des séances, il n'y a pas une entité qui vient, un esprit qui parle, un Maître qui s'avance. Il y a un collège d'intelligences qui essaie d'embrasser toutes vos intelligences et qui essaie de déposer, de façon invisible, un déclic. Un déclic qui va vous servir à devenir soit un meilleur disciple, soit un serviteur si vous ignorez que potentiellement vous en êtes un.
Soyez réceptif simplement à cet échange d'énergie et de pensée.
Ne cherchez pas à travailler forcément avec nous. Non pas que nous ne travaillons pas avec les hommes ou avec tous les hommes et que nous choisissons simplement certains individus, non. Simplement il se trouve que, d'après notre nature, nous ne pouvons collaborer qu'avec des pôles précis d'expression.
Il y a une multitude de guides dans la hiérarchie et dans les hiérarchies, car on prend souvent pour exemple la hiérarchie terrestre dès qu'il s'agit de Service, mais il y a bien d'autres hiérarchies. Donc ne cherchez pas forcément une collaboration avec nous, vous risqueriez de vous tromper de hiérarchie. Simplement mettez-vous dans la tonalité qui convient, celle dont je vous ai parlé, et automatiquement la hiérarchie qui vous correspond viendra vers vous et vous adombrera.
Soyez Conscient, Vigilant et dès demain vous pouvez être un Serviteur.
C'est ce que je souhaite vraiment pour vous car il n'y a pas de plus belle chose que d'être un Serviteur.
Non pas parce que c'est très idéal, non pas parce qu'il est magnifique de servir Dieu et les hommes, mais parce que là est tout simplement la Nature de l'Homme et que l'homme n'arrive à contempler sa grandeur que s'il est le lieu de manifestation de la Grande Vi. Et servir fait partie, en quelque sorte, de cette manifestation. Lorsque l'on sert, l'aura s'ouvre non seulement sur les êtres supérieurs qui utilisent le disciple, mais aussi sur toutes les énergies de l'Univers et c'est un moyen formidable d'accélérer l'évolution.
Vous vous voulez du Bien, comme vous voulez du Bien aux autres, eh bien je vous propose un moyen terme :
En pouvant faire du Bien aux autres tout en faisant du Bien à vous même, soyez Serviteur et automatiquement vous remplirez les deux tâches à la fois.
J'espère vous revoir très bientôt, non pas forcément sous l'organisation d'une séance mais en esprit, tout simplement parce que votre cœur vibrera exactement comme le nôtre.
Je vous salue.
Date de la conférence : 17 09 1988
Conférence 69 Conférences 71 à 80
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