« Elle éclata en sanglots. Elle lâchait tout. Toute cette maîtrise de soi-même bien masculine qu’il avait fallu contrôler pour jouer un rôle d’homme toute sa vie contrariait profondément sa sensibilité féminine. Elle ne voulait pas se l’avouer, elle ne rêvait que de douceur et de tendresse dans un monde de confrontation, de conquête, de violence qui devenait de plus en plus un principe de vie d’une civilisation en pleine dérive. Au fond d’elle-même, resurgissaient des rêves d’enfants pleins de beauté et d’innocence où s’y abandonner lui faisait retrouver les vraies racines de la vie, un horizon infini d’émerveillement rejoignant une éternité en devenir encore indéfinie. »
  La réalité ultime, Jacques Collin

Je ne sais pas pour vous mais personnellement je me sens comme cette femme. Je n’en peux plus de me comporter comme un homme pour « donner le change ». Je n’arrive plus et je n’ai plus envie d’ailleurs de « jouer les rôles » assignés aux femmes dans la société d’hier (la femme objet, la séductrice, la pécheresse, la vierge, la bonne épouse, la mère) alors que je porte en moi les attributs de la Prêtresse, de la Guérisseuse, de la Druidesse, de la Visionnaire, de la Rêveuse, de la Reine et Souveraine, de l’Amoureuse, de la Magicienne, de l’Alchimiste, de la Muse, de la Mystérieuse, de la Lumineuse, de la Sage, de l’Empathe, de l’Indomptable, de la Sauvage, de la Pure et Innocente, de l’Aventurière, de la Douce, de la Femme Sage, de l’Epouse Divine, de la Mère éternelle,… de la Déesse.

Autant de qualités et d’archétypes féminins et divins universels.

Où sont-ils passés ? Où sont ces mémoires et sagesses ancestrales féminines ?

Alors où est cette femme belle et naturelle, unique, que vous êtes et qui est la magie féminine de son étincelle de vie ?

Alors que je me sentais appelée par mon âme à écrire un article sur le Féminin Divin , j’ai fait mes recherches, notamment pour illustrer cet article, j’ai cherché durant des heures une photo, une représentation de la Femme Divine, de la Déesse et je n’ai trouvé que des représentations et projections des fantasmes des hommes, dont la majorité à caractère sexuel, bien souvent accompagnés de commentaires du type : « machinette est divine dans cette robe moulée qui laisse entrevoir son corps de rêve ».

J’ai vu cet immense chant de ruines qu’est devenu le Féminin Divin et j’ai pleuré, j’ai pleuré, j’ai pleuré. J’ai compris qu’il y avait tout à reconstruire.

J’ai ressenti un profond désespoir, une tristesse immense et incommensurable lorsque j’ai pris conscience que tout ce qui avait attrait au Féminin Divin, Sacré avait été supprimé de cette société. Plus rien. Quasiment aucune trace en Occident. Plus aucune connaissance, recueil, histoire à transmettre.

Sauf en Egypte. Là il y a encore des représentations de déesses, d’Isis par exemple mais quasiment aucune de Marie-Madeleine qui était pourtant également une très grande initiée, une Femme Divine.

En Occident, nous sommes réduites à des corps. Nous sommes divines si nous avons un « corps de rêve », comprenez qui plaît aux représentations et aux fantasmes supposés des hommes. Je dis supposés car en réalité pas tant d’hommes que cela voient ainsi la femme. Les hommes comme les femmes ont subi des milliers d’années de patriarcat ou de matriarcat non conforme.

Alors, si on commençait par le début ?
Décrire cette Femme Divine.

C’est par ici... >

Elle

🕊 Dans la Paix, la Joie et l’Amour de nos coeurs 💕