Comportements en 3D

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        Ecole

        Comportements humains en 3D

        3D

        Prenons cette image géométrique, dans l'espace matériel :

        • En 2D on se déplace à plat, sur le sol, sur le plan (x, y), devant, derrière, droite, gauche.
        • En 3D on se déplace également à plat et aussi de haut en bas, verticalement, sur l'axe des z, dans le volume (x, y, z).

        Or l'humain n'a pas d'ailes, et beaucoup en sont particulièrement frustrés, donc vous pourriez-nous demander : comment fait-on pour se déplacer verticalement ?

        S'agissant de la conscience, nous ne somme pas dans l'espace matériel. Donc elle peut se déplacer "verticalement", en développant son agilité elle passe de la 2D à la 3D, ce qui ouvre pour l'être humain un nouveau plan et un nouveau champ de possibilités.

        En 2D, les êtres considèrent les relations avec les autres que sous l'angle d'un rapport de force. À l'image de deux lutteurs, qui doivent se pousser hors d'un cercle dessiné à plat sur le sol. Le plus fort, le plus agile sur ce terrain plat, l'emporte.

        En 3D, il y a une prise de conscience supplémentaire : l'on est pas obligé de pousser l'autre qui veut nous pousser hors du cadre. On peut, disons, sauter par dessus, afin de laisser passer l'autre qui voulait nous pousser.

        "Eh ! Mais ! Il ne respecte pas la règle lui ! Il triche !", dira celui qui, pris de court par cette manœuvre qu'il ne pouvait imaginer de lui-même, n'ayant pas cette agilité-là, étant encore en 2D.

        C'est ainsi que "la triche" est née.
        Alors qu'il ne s'agissait que d'une personne qui découvre en évoluant, qu'on peut éviter de se pousser ainsi mutuellement, et éviter la bagarre. C'était probablement quelqu'un de maigrichon, qui en avait marre de perdre les bagarres, qui se demande alors comment il va pouvoir faire pour s'en sortir... Il réfléchit, et en réfléchissant, il muscle son plan mental, et il gagne un niveau d'agilité de conscience.

        Ce faisant le "tricheur", qui n'est pas tricheur, mais juste quelqu'un qui veut sauver sa peau (c'est celui en 2D qui l'accuse de tricher. Pour quelqu'un qui a du mal à respecter les règles c'est paradoxal), découvre alors un nouveau concept, une nouvelle dimension : le Pouvoir.

        Ayant acquis la capacité mentale de se mouvoir dans une autre direction, alors que tous les autres sont encore en 2D, celui en 3D développe de l'intelligence, et accède ainsi, en montant en vibration, à plus de pouvoir. Plus on monte en vibration, plus on ressent en soi du pouvoir, de la puissance. Il se rend compte que cette intelligence lui permet de se sortir de cette binarité "avec ou contre", et qu'il peut guider ces êtres plus rustres et moins intelligents que lui dans une direction.

        Reprenons cet exemple : le lutteur veut absolument attraper cet homme qui se moque de lui en lui sautant par dessus. L'homme en 3D saute de-ci, de-là, et à un moment donné, utilise la vitesse de l'autre pour l'amener devant un trou, qu'il aura maquillé, caché par des branchages par exemple. Il sautera par dessus, et l'autre en 2D tombera dedans. Sans comprendre ce qui lui est arrivé. Transi de peur à l'idée de retomber dans un tel trou, il se soumettra à ce que lui dira dorénavant cet être plus agile que lui. La domination est née.

        Rapports de Pouvoir

        En 3D, les hommes découvrent qu'il y a un autre rapport inter-personnel que le rapport de force, c'est celui du rapport de pouvoir.

        À cet endroit, nous pourrions comme séparer les êtres en deux catégories :

        • Ceux qui utiliseront ce pouvoir pour eux-mêmes au détriment des autres, quitte à les faire tomber dans un trou si cela sert leurs propres intérêts.
        • Ceux qui utiliseront ce pouvoir sans l'utiliser au détriment des autres, pour faire avancer la société dans un monde où tout le monde mangera à sa faim. Autrement dit, pour l'intérêt général.

        Les premiers, forts égoïstes, tout le monde en conviendra, au regard de l'humanité et de son chemin spirituel, emmènent l'humanité dans la mauvaise direction. Le juste terme pour désigner quelqu'un qui emmène un autre dans une voie de perdition, c'est "pervertir". Ce sont donc des êtres pervertissants, eux-même pervertis par ces comportements de manipulation, mensonges, tricheries. La société les a nommés "pervers", les plus célèbres étant les "pervers narcissiques", dont tous ceux qui les ont côtoyés se souviennent avec amertume. Nous ferons un chapitre dédié sur les comportements de ces êtres pervertis.

        Quant aux seconds le juste terme pour désigner quelqu'un qui accompagne un autre dans la bonne direction, celui de la Lumière, de l'Amour, c'est "convertir".

        Il ne s'agit donc pas de "convertir" quelqu'un à une quelconque religion, mais de guider les hommes dans la bonne direction, celle de l'évolution. La mauvaise direction étant donc l'involution.

        • 🙋‍♀️ "Quelle est la différence entre le rapport de pouvoir et le rapport de force ?"
        • "Prends l'image d'un combat de chef de meute animal - chez les loups ou les cerfs notamment - il y a un chef de meute, et celui-ci est défié régulièrement par un autre pour prendre sa place. Ils font alors un combat pour savoir qui est le plus fort. Le plus faible s'en va, le plus fort prend la direction de la meute. Donc il y a bien une notion de 'pouvoir', le chef, mais il se joue sur un rapport de force. Les mots "oppression", "répression", sont des mots sur le registre du rapport de force. Un chef d'un groupe ou d'une nation peut donc imposer (poser, de tout son poids, sa force gravitationnelle) son pouvoir par la force.
          Le 'rapport de pouvoir' dont nous parlons à ce niveau plus agile de conscience est plus subtil. Il n'utilise pas de prime abord la force. Prenons un exemple :
          Un agriculteur nous a partagé que pour faire aller ses moutons d'un pré à un autre il n'avait pas besoin de grand chose : un seau qu'il tient dans sa main, dans lequel il a mis des cailloux pour donner l'illusion qu'il y a des grains dedans et son chien pour leur faire peur derrière. Il les mène ainsi où il veut, en marchant devant le troupeau. Il a les plein pouvoirs sur ses moutons, étant plus intelligent qu'eux et ayant compris leur fonctionnement.
          Nous voyons bien avec cette image la recette de ce que font les dirigeants de bien des nations : promesses, peur, et les moutons suivent. Pas besoin de force pour mener les gens par le bout du nez.
          Comment un patron fait-il pour avoir des salariés bien obéissants ? Il leur promet une augmentation qui n'arrive jamais : le seau de pierres de l'agriculteur. La peur pour les salariés de perdre leur emploi derrière. "Tu n'es pas content ? Il y a des chômeurs qui seront ravis de prendre ta place !" Et tout est alors permis au patron dans son entreprise. Les moutons dociles et apeurés le protègent même d'un salarié qui viendrait leur expliquer qu'ils se font manipuler.
        • "Merci, je vois bien la différence maintenant. Cela est effectivement beaucoup plus subtil que la force brute et bien plus efficace pour celui qui s'en sert. Il économise même de l'énergie."
        • "Oui. Après, en 3D, celui qui s'en sert en cherchant à dominer les autres est inévitablement dominé par quelqu'un d'autre, nous en reparlerons plus loin."

        Dualité

        À ce niveau de conscience, l'homme est encore au niveau de la dualité, considérant le monde d'un point de vue duel : "le bien contre le mal".

        L'homme y est encore emprisonné, aveuglé bien souvent. Il ne pourra s'en sortir qu'en découvrant une nouvelle agilité de conscience, en 4D, dont nous parlerons plus tard.

        Le triangle rouge est relié avec le triangle bleu

        En 3D, le triangle rouge est relié avec le triangle bleu. L'être sorti de la masse découvre qu'il y a quelque chose de "plus haut" que lui, que sa personnalité qui marche au sol, avec son égo.

        Il développe ainsi le lien avec son âme individuelle, en délaissant l'âme-groupe animale.
        Ce n'est pas une opération instantanée, car le triangle rouge a encore bien des peurs, nous pourrions dire qu'il a peur de se faire anéantir par le triangle bleu.

        Donc il va se retrouver intérieurement encore à "lutter contre", le rouge contre le bleu. Et ses luttes intérieures, il les manifestera aussi dans ses comportements vis à vis des autres, à l'extérieur de lui.

        Le poids et la mesure

        En 3D, on prend de la hauteur et on peut percevoir la "binarité" de la 2D, le noir, le blanc, le yin, le yang, le bien, le mal, etc.

        À l'image d'une balance ⚖️ à plateaux.

        En 2D on est "soit" sur un plateau, "soit" sur l'autre, et difficilement "en même temps sur les deux". Ce que nous expliquions avec ce manque d'ambivalence. Le OU plutôt que le ET.

        En 3D la balance est complète, en plus des plateaux il y a la potence et on peut jauger si la balance penche d'un côté où de l'autre, et de commencer à chercher l'équilibre entre les deux.

        En 2D dans des rapports de moi "contre" l'autre, on va chercher à mettre le plus de poids de son côté, en cherchant des alliés à mettre sur le même plateau que soi, y mettre plus de "masse".

        En 3D on commence à prendre le poids et la mesure.
        De quoi ?
        Des événements, des relations, des équilibres, de la justice, de l'injustice, l'éthique, etc.

        Souvent pour son intérêt personnel d'abord, l'ego inférieur a encore beaucoup de place à ce niveau-là. Ce n'est pas encore l'heure pour tout le monde d'être pleinement au Service de l'humanité ou de l'Univers tout entier. Chaque chose en son temps.

        En utilisant le mot agilité, imaginez-vous un pied sur chaque plateau de la balance ⚖️, voyez que c'est stable d'avoir tout son poids soit d'un côté, soit de l'autre, et c'est plus délicat d'arriver à trouver comment positionner son corps en parfait équilibre entre les deux, cela nécessite plus d'agilité.

        Réagir

        En 3D, face à quelque chose qui nous arrive, le comportement qui est le plus naturel c'est la réaction. Il est aussi habituel en 2D, il est encore bien présent en 3D, avec une subtilité.

        C'est qu'en 3D le sentiment de culpabilité est naissant ou déjà bien présent selon les personnes, et étouffant parfois-même pour bien des gens. Nous en reparlerons plus loin.

        La séquence face à une réaction est alors souvent :

        1. Je me sens agressé de l'extérieur (en 3D on a encore bien des peurs),
        2. Je réagis plus ou moins violemment,
        3. Et en même temps (ambivalence présente aussi), je me rend compte que j'ai eu tort de tirer trop vite, mais c'est trop tard, les émotions me submergent (pas encore totalement maîtrisées) et l'engueulade continue...
        4. Ensuite je me trouve bien bête, voire malheureux, d'avoir perdu un ami, d'avoir fait du mal à quelqu'un, d'avoir cassé un objet, etc. Je me sens coupable, responsable.

        Alors que quelqu'un totalement dénué de sentiment de culpabilité ne se dira jamais ou très rarement qu'il est en tort. Il réagira et rentrera dans l'autre, pour toujours avoir le dernier mot.

        En 3D, avec la force d'âme (l'âme individuelle) qui grandit, il peut petit à petit arriver à maîtriser ses émotions, sortir du plexus solaire et monter sur les chakras supérieurs. Respirer, se maîtriser, et arrêter de réagir... "bêtement", car la réaction, oui, c'est "bête", c'est la part animale qui réagit.

        C'est la part animale qui a peur. L'égo est la somme de toutes nos peurs. Et la peur n'est pas une sensation agréable, loin de là. Donc personne n'aime vivre cette grande émotion. Mieux vaut réagir pour chasser loin de nous la peur.

        Le chien qui a peur alors aboie violemment, voire mord s'il en a l'occasion, c'est pour cela qu'on le tient en laisse, car ceux qui réagissent encore violemment face à leurs peurs sont effectivement bien dangereux.

        Bien des hommes réagissent encore violemment lorsqu'ils vivent une telle peur, et mordent bien violemment, verbalement, vibratoirement, leurs pairs.

        Ces peurs maintiennent dans la 3D. C'est ainsi que le chemin pour passer à l'agilité supérieure nécessite de maîtriser ses peurs, d'arrêter de réagir ainsi.

        La réaction c'est une reproduction prévisible et mécanique issue du passé, un simple programme, des séquences d'événements, de gestes, qui tourne tout seul, en mode répétitif et automatique. La conscience étant encore bien endormie en 3D, il n'y a pas de conscience dans ces réactions. C'est le propre des habitudes. Quand on commence à se rendre compte que ce sont justement des habitudes, on peut les questionner, les remettre en question.

        Lorsqu'on est ainsi agi par un tel programme, on est tel un pantin, un Pinocchio, avec sa conscience endormie.

        Sortir de la réaction, c'est passer à l'action.

        Passer à l'action c'est poser un acte, en pleine conscience de le faire. Faire un choix.

        En 3D, un être n’a pas encore l'agilité de conscience qui permet de poser un acte. Ainsi, la plupart des gestes, des comportements, qu'un tel être pense être des actes sont en réalité des réactions.

        Un acte, ou une action est nouvelle, imprévisible puisque nouvelle.

        Donc en 3D on réagit à un instant T pensant agir. Et si la conséquence de l'acte n'est pas positive et que l'on s'en rend compte, et que l'on a la capacité d'en prendre le poids et la mesure (vous vous souvenez la balance), eh bien on peut se remettre en question a posteriori, et se demander : "Comment pourrais-je faire cela différemment d'hier, pour éviter de me remettre dans une telle situation ?"

        Ce questionnement, est un bon exercice que nous vous invitons à faire régulièrement, pour casser vos propres habitudes, vos programmes, vos réactions. Que le résultat de vos actes soient positifs ou négatifs pour vous, prenez le temps de vous revenir sur vos pas et de vous poser systématiquement la question : "Comment pourrais-je faire cela différemment d'hier ? Qu'aurais-je pu faire de différent ?"

        Par exemple :
        J'ai l'habitude d'aller au restaurant tous les mardis.
        Comment pourrais-je faire différemment ?
        Décaler d'un jour ? C'est différent. C'est un premier pas.

        J'ai l'habitude de planifier le lundi tout ce que je vais faire dans la semaine.
        Comment pourrais-je faire autrement ? Ne plus rien planifier ? En voilà une idée qui permet d'aller expérimenter l'extrême opposé (qui est un bon exercice pour trouver le juste équilibre).

        Agir ainsi devient imprévisible aux yeux de ceux qui vous connaissent bien. Ils observent alors un changement dans vos habitudes. Au mieux, ils ne le comprendront pas. Au pire, ils vous jugeront ou vous prendront pour un fou.

        Vous pouvez vous poser pour faire la liste de vos habitudes et chercher ainsi comment faire différemment. Ne plus faire est également une option, l'infinité des choix est possible. Nous pouvons tout expérimenter sur Terre.

        En s'exerçant dans cette direction, en gagnant en agilité et en équilibre, petit à petit, on parvient à maitriser ses peurs, qui nous maintenaient tétanisés dans la 3D.

        Identification

        En 3D, la plupart du temps, on s'identifie à plein de notions.

        On s'identifie à ses réactions, ce qui fait de nous un simple programme.
        "J'ai toujours fait comme cela ! Je ne vois pas pourquoi je changerai."

        On s'identifie à son métier : "Je suis médecin, ingénieur, femme au foyer, professeur, agent immobilier..."

        On s'identifie à son statut social et ses possessions : "Je suis le mari de Unetelle, la femme de Untel. Nous habitons dans ce beau quartier, dans ma maison, celle de mes ancêtres, de ma famille, celle que j'ai construite, celle que j'ai achetée. Regardez ma belle voiture, mes beaux enfants, l'aîné va faire de grandes études..."

        Des histoires, des images, qui n'ont aucune véritable valeur, que celle que la société et nous-même veulent bien leur donner.

        Ces images, ces histoires, ces identifications, définissent un véritable monde virtuel. Virtuel au sens où il repose sur à peu près rien de tangible, si ce n'est de socio-culturel.

        On peut s'en rendre compte aisément en allant rencontrer d'autres cultures dans différents pays. On peut alors observer que ce qui est valorisé dans une culture ne l'est pas dans une autre.

        Comment sortir de toutes ces identifications virtuelles pour revenir au Réel ?

        En se posant la principale question essentielle qui nous emmène activement sur le Chemin spirituel, au-delà de ma profession, de mon statut social, de mes possessions, de la couleur de ma voiture :

        Qui suis-je véritablement ?

        Est-il alors facile de se dépouiller de ces diverses identités ? Là est une porte nécessaire à franchir pour sortir de la 3D.

        Principes & Traditions

        Un petit mot rapide sur les Principes et les Traditions. La société en est bourrée, gavée, remplie. Beaucoup de monde en 2D et 3D aiment brandir ces principes à tout bout de champ, surtout lorsque cela les arrange. Ce qui freine énormément les initiatives des plus agiles, qui s'en exaspèrent alors souvent.

        Rien de plus pénible pour ceux qui prennent des initiatives pour faire avancer le navire dans la bonne direction, que d'entendre quelqu'un lui dire : "Ah non ! On ne peut pas changer cela, nous avons toujours fait cela. C'est la tradition !"

        Une phrase pour vous apporter un nouveau geste si besoin :
        "Au diable les principes !"
        "Au diable les traditions !"

        Pour avancer, il est juste de les mettre aux oubliettes et de regarder de l'avant. Pour construire quelque chose de nouveau, se délester de l'ancien est souvent bien nécessaire. Tout en gardant ce qui fait du sens, faire le tri entre ce qui est juste et ce qui freine. Tout n'est pas forcément à mettre à la poubelle. Ne nous faites pas dire ce que nous n'avons pas dit.

        Cela ne signifie pas non plus qu'il faut changer tout et tout le temps, "par principe" justement. Car ce genre de comportements, sans réfléchir, peut mener bien souvent à des situations encore plus catastrophiques qu'hier. Nous ne donneront pas d'exemple à ce sujet, il y en a déjà largement tout autour de vous.

        Peur de la Lumière

        Avec la 3D se développe pleinement la conscience de soi, par le renforcement de l'ego de la personnalité. Nommons-le l'ego-inférieur, en opposition avec l'ego-supérieur, le moi-supérieur. Ce "quelque chose de plus grand".

        Cet ego inférieur, a peur de se faire engloutir et dissoudre par la Lumière. Cela va se retrouver dans bien des comportements en 3D. D'un côté, une part de la personnalité va être inspirée par aller plus loin, vers la Lumière, de l'autre cette même personnalité va être attirée par un mouvement contraire, de rester bien au chaud sur Terre, dans l'Ombre, dans le bas-astral.

        Beaucoup parmi les personnes en 3D, les plus endormies, seront véritablement apeurées par la Lumière.

        Un jour une femme en 3D a répondu : "Là, tu me fais peur !", à un homme qui lui partageait avec joie qu'il avait "vu la Lumière".

        Cette même phrase nous l'avons aperçue sur un échange sur Internet, lorsque nous avons indiqué qu'il y avait une autre option à vivre sur Terre que la séquence "produire-consommer-mourir" et qui était "créer - résonner - vivre éternellement".
        "Là, tu me fais peur !"
        Nous l'avons alors questionnée : "Rassurée à l'idée de mourir et apeurée à l'idée de vivre éternellement ?". Elle n'a malheureusement pas répondu alors pour étayer ce qui lui faisait peur. Probablement plongée dans soit une grande perplexité, soit elle pensait "restons loin de ce grand malade !".

        En fait ce qui leur fait peur souvent à ces personnes, c'est qu'ils pensent alors que celui qui parle de la Lumière ainsi, du Divin qui se vit sur Terre, est devenu fou.

        Le Divin, ces personnes peuvent y "croire" ; en 3D on est souvent plongé dans bien des croyances. Ces deux personnes qui disent "Là, tu me fais peur", vont à la messe, mais leur croyance est erronée. Elles ont appris au catéchisme que "Dieu est tout là haut, les hommes sont de petites choses sur Terre. Ils le découvriront une fois qu'ils seront morts en entrant alors au Paradis, si Saint Pierre les en laisse passer la porte, sinon ils iront en enfer. Mais l'enfer, c'est bien entendu pour les autres qui ont été bien vilains.".

        Croyant, consciemment ou non, que ce n'est pas possible de vivre le Divin sur Terre, celui qui en parle, ils le prennent alors pour un fou, et lui recommandent d'aller consulter un psychiatre.

        Psychiatre qui, s'il n'y a pas accès lui-même, ou si son ouverture d'esprit n'est pas encore assez large pour entendre cela, sera alors souvent totalement enfermé dans ses dogmes, qu'il soit en 2D ou en 3D, et il expliquera alors effectivement en quoi l'intrus qui parle de Dieu et des anges est bel et bien fou.

        Le film "Un monde plus grand", qui retrace une partie de la vie d'une femme qui découvre en elle un don de chamanisme, illustre un échange avec une psychiatre en 2D qui la prend de haut en lui expliquant bien que c'est fort dangereux... Alors que quelques années plus tard cette femme chamane soignera bien plus de gens que ce médecin diplômé... Mais le chamanisme c'est "pratique illégale de la médecine", cherchez l'erreur...

        Oui, un monde encore bien apeuré par la Lumière fera tout pour dire que la Lumière est quelque chose de dangereux.

        Alors que nous pouvons considérer que ceux qui prennent pour folles les personnes qui ont "vu la Lumière", ce sont eux qui le sont. Leurs comportements à l'égard des personnes qui vivent des expériences qu'ils décrètent eux-mêmes de "paranormales" peuvent alors avoir des conséquences dramatiques sur leurs vies (camisole chimique, internements...).

        Un être humain, figé en 3D, dans un monde qui s'éveille de plus en plus autour de lui, se sentira de plus en plus menacé par les vibrations de l’amour, de la solidarité, de l’enthousiasme à retrouver un mode de vie libre et souverain. Face à cette menace, ses comportements pourraient venir à l'encontre de ceux qui "se libèrent".
        Nous abordons ce phénomène dans l'Ascension vers le Divin

        Maladie, folie ? Ouverture d'esprit.

        Oui, pour beaucoup d'hommes et de femmes, ceux qui parlent de Dieu, des Anges, du Divin, de l'Amour inconditionnel pour tous ses frères et sœurs sur Terre, sont pris souvent pour des fous, des "grands malades".

        Reprenons la géométrie en 3D, facile à appréhender puisque c'est le repère de la matière. Prenons les trois axes (x, y, z). Ce sont trois droites infinies. Si l'on met des limites sur ces trois axes, disons [-50, +50] sur chaque, ce qui délimite un cube dont les arêtes mesurent 100. L'homme qui est à l'intérieur de ce cube est limité dans ses déplacements. Il est "borné".

        Pour lui, ce qu'il est en mesure d'appréhender de la réalité c'est l'intérieur de ce cube. L'extérieur pour lui n'existe pas, ce n'est "pas possible".

        La taille de ce cube grandit tout au long de l'évolution, de l'éveil d'une conscience qui se passe en deux temps. Tout d'abord, instruire la personnalité, afin d'élargir son "ouverture d'esprit". Puis l'être se reliant de plus en plus à la Lumière développe sa propre spiritualité, se rapprochant de plus en plus de l'Esprit, de sa véritable nature divine.

        Si on mettait une échelle en 10 points sur ces deux notions :

        • ouverture d'esprit
        • spiritualité

        Quelqu'un qui aurait une toute petite ouverture d'esprit, 1/10, serait dans un petit cube. Ce qui est normal pour lui est à l'intérieur du cube. Ce qui est anormal, paranormal, pour lui, c'est l'extérieur du cube.

        Sa normalité, c'est, disons : Je suis un homme, sur Terre, qui a besoin de respirer, boire, dormir, travailler pour gagner de l'argent. Ce que je vois et touche existe. Le reste n'existe pas.

        Si sa spiritualité est 1/10, pour lui : On est poussière et on retournera à la poussière. On a qu'une vie. Ceux qui s'intéressent à la spiritualité, c'est n'importe quoi, ils perdent leur temps avec des choses inutiles, mais bon, chacun fait ce qu'il veut avec sa vie.

        Tant que cette personne croise des choses qui correspondent à son petit cube, tout va bien.

        Si elle est confrontée un jour à quelque chose qui est à l'extérieur de son cube, alors c'est là qu'elle sera "mise en situation" :

        • d'avoir une grande peur, car l'inconnu lui fait peur,
        • d'activer le déni ou le refoulement : "Non ! ce n'est pas possible ! Je n'ai rien vu !"
        • Si la chose persiste devant elle, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour la détruire, la mettre hors d'état de nuire, sinon, elle fuira au loin.
        • Si elle ne peut ni détruire, ni fuir, alors elle risque bien de sombrer dans la folie, perdra connaissance pour se protéger de quelque chose qui le dépasse, ou de faire une crise cardiaque.

        Prenons maintenant un être qui vit avec une plus grand ouverte d'esprit et une grande spiritualité, de la Connaissance de par son vécu des réalités invisibles de la vie. Si celui-ci parle des choses invisibles à cette personne qui vit dans son tout petit cube, elle aura vite fait de lui dire : "N'importe quoi ! Tu es fou ! Tu es malade ! Tu m'inquiètes, tu devrais aller consulter !". Se protégeant ainsi en fait de sa propre faiblesse d'esprit qui la ferait, elle, tomber dans la folie.

        Quelqu'un qui a 10/10 en ouverture d'esprit est dans un cube infiniment grand, sans aucune limite sur les trois axes (x, y, z). Qu'un démon se matérialise devant lui, qu'un vaisseau spatial se pose dans son jardin, qu'un ange vienne lui annoncer une bonne nouvelle, que des ailes lui poussent matériellement dans le dos, qu'un lutin lui parle dans une forêt... Même s'il ne savait pas encore que cela existait, il ne le rejetterait pas, il ne le dénierait pas. Il se dirait avec Joie : "Chic ! Voilà que je découvre une nouvelle expérience de vie."

        Si votre cube est tout petit, vous pouvez toujours vous mettre sous une douche de Lumière pure, elle ne fera que passer autour. Alors la prochaine fois que vous vous entendriez dire ou penser que l'autre est "un grand malade", relativisez. Prenez du recul. C'est l'heure d'apprendre quelque chose de nouveau et l'occasion d'ouvrir encore plus votre ouverture d'esprit, donc d'agrandir votre cube, pour pouvoir ensuite le remplir d'encore plus de Lumière, d'encore plus de Spiritualité, et donc de quitter cette 3D limitée pour découvrir un monde plus grand.

        Normalité ?

        La Loi du plus grand nombre est bel et bien de mise en 3D. La "normalité" c'est ce que vit le plus grand nombre, ce que vit la minorité est donc "anormale" à leurs yeux.

        Comme la majorité de l'humanité est en 1D, 2D et 3D. Ceux qui ont les comportements associés à ces niveaux d'agilité de conscience, sont considérés par la société comme "normaux et en bonne santé psychique". Mises à part quelques maladies mentales extrêmes comme la schizophrénie, la mythomanie, la paranoïa, le psychopathe, etc...

        Ceux qui disent en boucle, par exemple, "Aimez-vous les uns, les autres, comme je vous aime.", sont considérés comme anormaux.

        Ce qui complexifie grandement la vie de ceux que nous nommons les initiés, qui font un chemin spirituel initiatique en conscience sur Terre, et qui ont accès à ce monde plus grand incluant l'invisible. Pour eux, l'invisible est bien Réel puisqu'ils y ont accès au plan et niveau de réalité atteint par leur conscience. Minoritaires sur Terre, ils ne peuvent pas en parler, car ils ne sont pas compris, ni entendu et que cela n'est pas "entendable" par la majorité. Ils font alors comme si ils étaient normaux, tout en regardant les autres continuer leur vie profane. Espérant un jour trouver d'autres personnes avec qui ils pourront partager sur ces autres plans et niveaux de réalités.

        Nous avons croisé une telle femme en chemin. Elle était en couple depuis quelques mois avec un homme qu'elle pensait éveillé, et elle lui a parlé de sa volonté de vivre autrement, de sortir des codes de la société où tout le monde fait pareil... Il lui à répondu : "Là, tu m'inquiètes... Tu devrais aller consulter."

        Amusant de voir toujours ce même réflexe. La masse semble inconsciemment être branchée sur le même disque rayé. Semble ? Non, c'est une réalité. Ils partagent la même âme-groupe, c'est donc tout à fait "normal" qu'ils réagissent tous de la même manière avec les mêmes types de phrases, sans même les avoir apprises à l'école.
        "Là, tu m'inquiètes... Tu devrais aller consulter."
        ou encore : "Ne serais-tu pas tombé dans une secte ?"

        Au pays des consciences endormies, les consciences bien éveillées sont prises pour des folles.

        La Guerre

        Comme en 3D, la personnalité est intérieurement en conflit avec cet intrus bleu qu'il craint, ses comportements vont être souvent emprunt de la guerre.

        Que ce soit la guerre sur un champ de bataille, ou tous les conflits qu'il y a dans les entreprises, les quartiers des villages, dans les familles...

        La 3D est donc le terrain privilégié de la Guerre, mais une guerre moins rustre que "moi" contre "toi". On va aller chercher "un autre" pour faire des alliances... et rentrer dans ce fameux "triangle de la persécution".

        Dominant - Dominé

        Découvrant le pouvoir, l'égo découvre qu'il est "plus grand" que l'autre qui n'a pas encore découvert la 3D et qu'il peut donc le manipuler.

        La hiérarchie, qui est une réalité énergétique dans la Lumière, est manipulée à ce niveau-là par une personnalité encore bien négative. Nous pouvons alors parler de hiérarchie inversée.

        La hiérarchie de Lumière, c'est l'entraide afin d'aider tout le monde à évoluer.
        La hiérarchie inversée est donc celle de l'involution.
        C'est ce que nous observons dans la plupart des entreprises encore. Bien qu'il y en ait de plus en plus qui inversent la vapeur, nous voyons encore majoritairement ce type de comportement : "Je veux monter, moi, et tous les moyens seront bons.... donc si je peux me servir d'un collègue pour mon propre intérêt, je vais le faire. En haut, je les dominerai tous."

        Avec cette considération de "pouvoir dominant", il y a donc toujours un double rôle pour celui qui domine, qui considère les relations interpersonnelles ainsi : il est toujours dominé par quelqu'un ou quelque chose d'autre que lui-même.

        Le Dominant est toujours Dominé également. Et, tout en haut de sa pyramide, il risque bien d'avoir peur de perdre ce pouvoir, et risque de basculer dans la perversion dont nous parlerons plus tard. Basculer dans la perversion, autrement dit : passer du côté obscur...

        Dualité : côté clair, côté obscur.
        Comment garder l'équilibre entre les deux ?

        Triangle de la persécution

        Dans ce référentiel de Dominant-Dominé, en prenant de la hauteur, l'être en 3D réalise qu'il y a "moi", et "2 autres". 3D = 3 personnages.
        Là où en 2D c'était "Moi" contre "l'Autre" : 2 personnages dans une relation.

        En 3D, l'homme peut manipuler plus de paramètres simultanément.

        Voyez en passant l'usage positif du mot "manipuler". La manipulation n'est pas uniquement quelque chose de négatif.

        Alors ce triangle célèbre, nommé "Triangle de la persécution", ou "Triangle dramatique de Karpmann", du nom de ce sociologue qui a découvert que tous les petits jeux relationnels des hommes pouvaient se modéliser avec ce triangle, c'est le terrain de jeu privilégié de la 3D. Tout le monde adore, inconsciemment ou non, y jouer, inlassablement. Même ceux qui sont en 2D entretiennent ces comportements.

        Décrivons-le rapidement, nous vous laissons approfondir dans des ouvrages spécialisés sur ce sujet si vous le désirez.

        Il y a trois rôles :

        • Une Victime (V)
        • Un Bourreau (B)
        • Un Sauveur (S)

        Le triangle est pointe en bas, la victime en bas. Et, cela est contre-intuitif, mais c'est bien la victime qui tient tout le système, car sans victime, pas de jeu, pas de persécution. Alors tous ceux qui aiment se victimiser, attirent ainsi les autres dans ce triangle.

        La Victime se fait persécuter par un Bourreau (que ce soit vrai ou non), un Sauveur apparaît donc pour sauver la Victime.
        Si le Sauveur sauve la Victime du Bourreau, tout le monde sort du jeu, et éventuellement, chacun peut se dire qu'ils arrêteront ce jeu et qu'ils évolueront ensemble pour arrêter cela. Mais bien souvent, c'est le drame.

        Le drame arrive lorsqu'une des trois personnes intriquées dans ce triangle change de rôle.

        Exemple : Alain (B), Bernard (S), Jean (V)

        • Alain dit à Jean : "Eh oh ! Tu vas te dépêcher oui ! Cela fait 3 jours que tu es en retard sur ta livraison !"

        Bernard qui observe la scène, sans connaître précisément la situation et sans se demander si c'est légitime qu'Alain s'énerve ainsi sur Jean - pris lui-même dans un principe en 2D que "crier sur quelqu'un c'est mal", pensée manichéenne, binaire - se permet d'interpréter qu'Alain est un Bourreau et Jean une Victime.

        • Bernard (S) dit à Alain (B) : "Eh oh ! Ce ne sont pas des manières ça ! Veux-tu bien laisser Jean (V) tranquille !"
        • Jean répond à Bernard : "Dis donc, toi ! Tu te mêles de quelque chose qui ne te regarde pas ! Reste à ta place !"

        Là, Jean est pris à contrepied. Bernard vient de changer de rôle à ses yeux : il passe de Victime à Bourreau. Et lui, le bon Sauveur, se retrouve la Victime de celui qu'il était venu sauver.

        • Jean à Bernard : "Eh oh ! C'est comme ça que tu me remercies !"
          Jean prend le rôle de Bourreau en prenant Bernard pour Victime.

        Le conflit intriquant les 3 commence, la guerre est dans le bureau. Y aura-t-il un cessez-le-feu ? Une porte qui claque ? Un ordinateur de cassé ? De la vaisselle cassée par terre ? Des pleurs dans toute la maison ?

        Si en plus cet Alain est un manipulateur pervers qui se nourrit du conflit des autres, il en profitera pour mettre de l'huile sur le feu, afin de faire durer le plaisir de voir ses deux collègues se batailler ainsi.

        Et ainsi va le monde, depuis des millénaires.

        "Nous sommes tous en 5D ! Youhou !"...
        Non, en 5D ces conflits ne sont plus possibles, ils ne sont plus joués. Car en 5D...
        ... Un être en 5D (et même plus) était venu il y a 2000 ans pour donner une clef pour sortir de ce jeu-là... Vous rappelez-vous de son conseil ?

        Donc si vous voulez passer en 5D, alors que vous alimentez encore ces jeux, vous saurez ce qu'il vous reste à faire comme premier pas : ne plus rentrer dans ce triangle infernal, et en sortir dès que vous vous rendez compte que vous y êtes encore tombé.

        Et pour ce faire, allumer son propre observateur, sa propre conscience, pour s'observer soi-même... et surtout : ne pas réagir au quart de tour.

        Comment faire pour en sortir ? Inverser les rôles. Nous en reparlerons plus loin.

        Culpabilité

        En 3D, naît le sentiment de culpabilité. Il est apporté par l'âme individuelle et la conscience qui s'éveille.

        "Faire un acte que sa conscience réprouve."
        Nous pourrions dire que c'est la forme la plus rustre de l'intuition. L'âme individuelle s'exprime à travers l'intuition, quelqu'un qui laisse totalement sa vie guidée par son âme, en 5D, se fie intégralement à son intuition. La personnalité n'étant alors que l'outil de son âme.

        En 3D, la personnalité est encore bien présente et n'a pas du tout envie de laisser la place à quelqu'un d'autre. La lutte intérieure est donc encore grande.
        "Non, moi, je, l'égo, laisse-moi faire ce que je veux ! Tu ne vas pas me dicter ma vie quand même ! Toi, là haut ! Et le libre arbitre alors !"

        La 3D c'est un peu l'âge de l'adolescence. Un ado conscient qu'il y a l'âge adulte après, mais pensant en savoir assez pour se passer de ses parents... Et lorsqu'il fait une grosse bêtise, il rentre la queue entre les jambes, la tête entre les épaules, et il dit à ses parents : "Je reconnais que j'aurais dû vous écouter.". Il sait se reconnaître coupable, responsable de ses propres erreurs.

        Le sentiment de culpabilité s'éveille souvent au préalable ainsi :

        • L'âme : "Attention, tu vas dans le mur."
        • La personnalité : "Eh oh ! Tu ne vas pas me dicter ma vie !"
        • L'âme : "Je t'aurais prévenu... Et je te tiraille un peu le ventre quand même, car je n'ai pas envie que tu me blesses, moi, ton âme, au passage, je ne suis pas là pour cela. J'ai une autre mission..."
        • La personnalité : "Arrête, laisse-moi tranquille !"
        • L'âme : "Je t'aurais prévenu."

        L'âme se retire et la personnalité a alors tous les pouvoirs. C'est effectivement la Loi du Libre Arbitre qui prévaut sur Terre... La personnalité se prend le mur, inévitablement, car l'âme est bien plus évoluée et elle est doté d'une capacité de prescience qui lui permet d'anticiper les conséquences des actes. Ce n'est pas un pouvoir magique de voir l'avenir, non, c'est juste la conséquence logique de ce qui est en train d'arriver si la personnalité continue d'agir sans changer de direction, intégrant de multiples paramètres autour de la situation.

        Au moment où la personnalité se prend le mur, elle pourrait dire ainsi à son âme :

        • "Ok, ok... Tu avais raison, je t'écouterai dorénavant... J'en ai fait qu'à ma tête et je mérite bien des oreilles d'ânes."

        Ceux à qui c'est arrivé bien souvent, se blâmeront alors en disant :

        • "Argh ! Encore une fois, je savais que ça allait finir comme ça ! J'aurais dû écouter mon intuition !"

        Apprenant ainsi, effectivement, à l'écouter de plus en plus. Cela fait partie du Chemin.

        Revenons au sentiment de culpabilité.

        Certains qui sont encore en plein dans leurs émotions, et qui commencent à avoir un sentiment de culpabilité, sont souvent étouffés par ce sentiment. Si bien que dès qu'il se passe quelque chose autour d'eux, ces personnes se disent :
        "Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Est-ce de ma faute ?"

        Alors que souvent, non. Ce sont juste les autres qui continuent autour d'eux de faire n'importe quoi, qui s'énervent tous seuls, qui critiquent tout, etc.

        Cette question spontanée : "Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ?" démontre bien que la personne s'observe pleinement, que sa conscience s'éveille. Elle se remet en question et veut aller dans la direction du Bien, soit "faire son chemin de rédemption".

        À cette heure-là, on arrête de parler fort sans se soucier des autres, on se fait tout petit, discret, presque insignifiant, on arrête de traverser une ville avec sa moto cross qui fait du bruit pour être vu. On commence à se préoccuper des autres à un degré tel que la moindre cuillère qui tombe alors qu'il fait nuit nous plonge dans un grand effroi : "Et si j'avais réveillé mon voisin ?". Voisin qui dort trois murs plus loin, et qui ne risquait pas d'entendre cette cuillère tinter sur le carrelage en pleine nuit.

        L'apprentissage de la culpabilité est tout un programme qui s'ouvre alors devant soi. Et ce n'est pas en l'éradiquant, non, c'est en faisant le nettoyage de son plexus solaire, de ses peurs et de toutes ses émotions que nous ne maîtrisons pas encore.

        Quelqu'un qui n'éprouve pas encore de sentiment de culpabilité pourrait se dire que finalement sa vie est plus simple, et qu'il serait préférable pour lui de rester ainsi insensible à ce feu qui dévore parfois de l'intérieur... Oui, c'est certain. Leur vie est bien plus facile. Ceci étant, ce feu qui dévore de l'intérieur... c'est le feu de l'âme, c'est la force de l'âme qui s'éveille, donc s'il désire faire son évolution et sortir du règne végétal (2D), voire minéral (1D), eh bien... il va bien falloir qu'il y aille !

        Mais en général ces gens-là ne se posent pas encore de telles questions. Non. Leur conscience totalement endormie ne les tracasse pas du tout :
        "L'autre ? Quel autre ? Faire du bruit à 1h du matin avec ma moto-cross sur des kilomètres à la ronde ? Quoi ? Je fais du bruit ? Oui, et alors ? Je l'ai bien payée cette moto, j'ai bien le droit de rouler avec non ? Je respecte le code de la route ! Cela dérange les autres ? C'est qu'ils ne sont pas bien tolérants... Tss, Tss !"

        En passant sur ce genre de comportements, un homme nous a partagé un jour que sa voisine faisait des prières assez bruyantes à 2h du matin, dans un immeuble où les murs ne sont pas bien épais. Cela le réveillait, lui qui devait se lever à 4h pour aller à son travail.
        Il va voir sa voisine pour lui demander de ne pas faire ses prières la nuit, car cela le réveille. Il le fait gentiment, avec tout l'amour du monde. Sa voisine lui répond alors :
        "Quoi ? Tu me demandes d'arrêter mes prières ? Tu dois être possédé par un démon pour me demander cela !".
        Déranger son voisin en faisant du bruit ? Ce n'est pas quelque chose d'appréhendable pour elle, même lorsqu'on lui demande gentiment. Pas de sentiment de culpabilité, aucune considération pour son voisin, déni... Bienvenue en 1D. Je fais mes prières toutes les nuits à 2h du matin, je ne change strictement rien. Point. C'est une serial-réveilleuse de voisin. Toujours le même modus operandi.
        Notre ami a déménagé depuis, rassurez-vous, il dort bien mieux aujourd'hui !
        ...
        Tiens en passant, vous êtes-vous demandé si quelqu'un l'avait remplacé dans son appartement ? En souffrant à distance sachant qu'il souffre lui-même d'avoir une voisine si égoïste et bruyante ? Ces questions sont pour vous.

        Oui, leur vie est plus simple, bien plus simple. Tout comme un enfant de 3 ans, insouciant des difficultés de la vie. Sa vie est bien plus simple. N'est-ce pas ?

        Un dernier mot sur cette culpabilité.
        Le mot Coupable signifie littéralement ce qui peut être coupé.
        Qu'est-ce qui peut être ici coupé ?
        C'est ce lien avec l'Esprit. L'âme de l'Esprit qui fait le pont entre le triangle rouge et le triangle bleu.
        Ce qui serait alors un drame pour celui qui en est ainsi doté. Se retrouver coupé de son âme...

        "Père, pourquoi m'as-tu abandonné ?"

        Ceux qui n'ont donc aucun sentiment de culpabilité n'ont donc pas encore d'âme de l'Esprit. Pas ce lien entre le triangle rouge et le triangle bleu.

        Ce qui est paradoxal c'est que, consciemment ou non, ce sont ces êtres-là qui vont souvent tirer sur cette corde de culpabilité en l'autre. Avec leurs caprices, avec leurs pleurs, avec leurs "tu n'es pas gentil !"... De quoi méditer longuement sur ce sujet et cette réalité.

        L'autre ? C'est encore bien souvent lui le problème.

        Si en 3D le sentiment de culpabilité est présent, c'est encore bien souvent l'autre le problème des soucis rencontrés.

        Les êtres en 3D perdent souvent une énergie et un temps phénoménal à accuser les autres de ne pas créer ce qu'ils pourraient créer eux-mêmes.
        "Le système est corrompu, nous voulons une autre société !". Et cela dénonce, dénonce, dénonce, dans tous les sens, depuis des années.
        Et concrètement ? Que font-ils chacun pour changer leurs propres comportements ?

        Si tu vois la paille dans l'œil de ton frère, enlève d'abord la poutre qu'il y a dans le tien. Après seulement lorsque tu y verras clair alors et tu pourras aider l'autre à se dépoussiérer le sien.

        Jugements

        Juger l'autre, au sens d'avoir une pensée jugeante, souvent dénigrante, sur l’un de ses semblables, ou même sur un objet ou une situation, c'est la même vibration, la même intention que la guerre. Comme nous l'avons déjà dit, la 3D c'est le royaume de la guerre.

        Pour en sortir, observez-vous, et dès que vous vous surprenez à avoir une telle pensée sur quelqu'un ou quelque chose ou une situation, c'est que vous êtes "en 3D", ou "retombé en 3D" pour les personnes qui ont déjà acquis une agilité plus grande. On peut toujours retomber plus bas que son niveau déjà atteint.

        Sachez que tant qu'il restera une personne "plus basse", eh bien les autres pourront retomber à son niveau. C'est une réalité vibratoire.

        Soyez vigilants. C'est un peu comme s'il restait des trous dans un plancher, il faut faire attention où l'on doit mettre les pieds. Le jour où tout le monde arrêtera de juger ainsi son semblable, alors le plancher sera fini, il n'y aura plus de trous dedans, et plus de rechute en 3D.

        Vous voulez "passer en 5D", que tout le monde "passe en 5D" ? C'est à vous d'en prendre la responsabilité, et de faire en sorte que les autres finissent leur propre plancher également, c'est une réussite collective, l'entraide. En 5D tout le monde s'entraide, donc commencez à le faire dès aujourd'hui, systématiquement, vous y arriverez plus vite si vous n'y êtes pas déjà. Ce n'est pas le monde qui va opérer le changement, ce sont les hommes.

        Subir ou Choisir ?

        En 3D, on a l'impression de toujours subir la vie.
        On subit ses parents... Pas le choix.
        On subit ses frères et sœurs... Pas le choix.
        On subit d'avoir un mauvais professeur à l'école... Pas le choix. On espèrera mieux l'an prochain.
        On subit d'aller à l'école obligatoire... Pas le choix.
        On subit de faire des études après le bac... Pas le choix.
        "Si la vie était gratuite, ça se saurait" ! "Faut bien gagner sa vie" ! Pas le choix...
        On subit d'avoir un président et des puissants qui ne nous laissent pas de choix. Qui entretiennent les inégalités... Pas le choix.
        On subit d'avoir un mauvais patron, de toute façon, c'est pareil dans l'entreprise d'à côté... Pas le choix.
        "Je ne vais pas prendre le risque de changer d'entreprise, je pourrais finir à la rue si je ne passe pas la période d'essai"... Pas le choix.
        On subit même d'être sur Terre, dans ce monde injuste... Pas le choix.

        Dès qu'on envisage un autre chemin, nos peurs ressurgissent, et nous ramène là où on subit.
        "À chaque jour suffit sa peine !", dirons-nous parfois alors. "Allez, il y en a de plus mal lotis que moi. Je me contente de ce que j'ai. C'est sage. Pas le choix de toute façon..."

        On se rassure ainsi qu'il est préférable de rester enchaîné que de tenter de prendre un chemin de traverse, et pourtant... on aimerait bien un peu plus de liberté.

        La fable "Le Chien et le Loup" illustre bien cela. Le Chien est conscient qu'il est emprisonné, il est conscient que le Loup est plus libre que lui, mais il choisit de rester enchaîné car il a une vie bien confortable et ne manque de rien, il a à manger chaque jour. Le Loup ne peut concevoir de vivre enchainé, pour lui sa Liberté est plus sacré que tout le reste, quitte à mourir de faim.

        Les plus éveillés en 3D sont souvent tiraillés avec ce choix, ce non-choix apparent, ces peurs qui les enchaînent dans cette société qui leur apporte ce qu'il faut pour vivre... en échange de bien des soumissions, dominants-dominés, subir, subir, subir...

        Une fille nous disait : "J'ai le choix de partir, quitter le foyer de ma mère où je ne manque de rien, sans savoir où j'irai, improvisant ma vie... OU de rester, et de subir (les engueulades récurrentes de sa mère) pour qu'elle m'aime". Et garder ce confort imparfait connu, l'inconnu est un grand pas à faire.
        En réfléchissant ainsi, elle démontre qu'elle a en elle un fort potentiel pour "passer en 4D", mais tant qu'elle ne l'actualise pas, elle reste, en 3D, vibratoirement plus bas que ce qu'elle peut vivre, pleinement et d'être enfin une femme libre.

        Désinvestissement de sa responsabilité

        En 3D, restant ancrés dans la croyance que les choses « nous arrivent », l'homme se désinvestit alors souvent de ses propres responsabilités. Les laissant alors à d'autres... dont les puissants qui en profitent alors.

        Nous l'avons déjà écrit, la Liberté est indissociable de la Responsabilité. Donc pour avancer vers la 4D, eh bien il est primordial de faire face à ses propres responsabilités. Dire que c'est de la faute de l'autre, c'est malheureusement inutile, si ce n'est continuer d'entretenir la dualité, la guerre.

        "Rendez-nous notre liberté, rendez-nous l'argent que vous nous avez volé !", c'est exactement comme si quelqu'un demandait à un vampire de lui rendre le sang qu'il lui avait pourtant donné à cœur joie, tendant la jugulaire en échange de bien des conforts ou des pouvoirs.

        Plus on donne de responsabilité à quelqu'un d'autre, plus on se décharge de sa propre responsabilité, plus on s'enchaîne soi-même au lieu de se libérer.

        Des exemples :

        • "Je ne souhaite pas passer le permis de conduire, mon conjoint l'a déjà, il me conduira." : délégation de responsabilité, je deviens dépendant de mon conjoint, lui donne du pouvoir sur moi.
        • "Je ne vais pas me battre pour une augmentation de salaire, les syndicats s'en occuperont pour moi." : délégation de responsabilité...
        • "Je ne vais pas ramasser mes déchets, il y a les balayeurs qui s'en occupent pour moi" : délégation de responsabilité.
        • ...

        À chaque délégation de responsabilité, la personne s'ajoute une chaîne de soumission à la personne à qui elle délègue ce qu'elle aurait dû faire elle-même.

        • "Ah ! Une épreuve difficile à affronter sur mon Chemin spirituel ! Quelqu'un d'autre pour le faire pour moi ?"
        • Le Maître : "Ah ça ! Non ! C'est bien la seule chose que personne ne peut faire à ta place. Mais comme tu as tellement eu l'habitude de te décharger de toutes tes responsabilités, eh bien tu vas en avoir des difficultés pour le faire ce Chemin spirituel. Et sans le faire, eh bien tu ne risque pas de devenir un homme libre. Tu resteras enchaîné dans tes propres filets, dans cette "matrice 3D" que tu as tissée tout seul autour de toi."

        Diviser pour mieux régner

        La phrase est bien connue, nous la glissons rapidement ici.
        Dans ces petits jeux de guerres, ces triangles infernaux, il est facile de se diviser, et ceux qui aiment en profiter le savent bien, et font tout pour vous diviser encore plus.

        Donc lorsque vous vous retrouvez face à une division, que vous ne considérez plus l'autre comme un frère, un compagnon de route, un coéquipier, voir même le Maître que vous avez pourtant suivi hier, eh bien rectifiez le geste, car vous êtes encore en 3D ou moins.

        Diviser, c'est aussi couper, couper ce lien entre le corps et l'esprit... Couper, coupable, cherchez là où vous pourriez encore être coupable, au sens d'être coupé.

        Développement de la réflexion

        En 3D se développe la réflexion, qui pourrait être la conséquence de : "J'en ai marre de subir ! Comment pourrais-je vivre autrement ?"

        Avec la réflexion se muscle l'intelligence, soit le lien avec son âme, car c'est elle qui porte l'intelligence.

        Donc si vous ne savez pas quoi faire de vos journées, réfléchissez.
        En "allant à la salle", vous musclez votre corps de chair.
        En réfléchissant vous musclez votre intelligence.

        Et nous pouvons vous l'assurer, face à l'expression "un esprit sain dans un corps sain", quelqu'un qui muscle son intelligence et qui arrive à retrouver ainsi l'Esprit Saint en lui, aura un corps sain sans être allé une seule fois à la salle.

        Une petite histoire pour illustrer cela :
        Un oncle se promenait avec son neveu et sa nièce, plus jeune que son frère de 2 ans. 9 ans et 7 ans. Il portait un chapeau et les enfants jouaient à lui retirer de la tête et ils riaient ainsi tous les trois. En passant près d'un mur en pierres, une poutre dépasse et l'oncle y accrocha le chapeau. Hors de portée des enfants.
        L'aîné saute et saute, il se dit qu'en sautant plus haut il devrait pouvoir le faire tomber. Il saute encore et encore, gagnant parfois un centimètre ou deux, mais en vain.
        Sa sœur saute une seule fois. Voyant que ce n'est pas possible ainsi. Elle prend du recul et regarde autour d'elle. Elle voit le bâton de marche de son oncle. Sans un mot elle tend la main, son oncle lui donne. Et elle décroche alors facilement le chapeau avec, au nez et à la barbe de son frère...
        Et les rires continuent, son frère n'étant pas mauvais joueur, ni mauvais perdant.

        Sa sœur, lorsqu'elle était encore plus jeune était mauvaise perdante. Son frère abusait souvent de sa taille et de sa force pour la faire perdre à des jeux de balles. Elle s'énervait beaucoup alors... Ayant marre de perdre, de subir ainsi cette injustice, elle a développé, plus vite que son frère, son intelligence. Autrement dit, l'arroseur s'est retrouvé arrosé. Mais comme elle n'est pas perfide, elle ne se vengera pas de son frère, et, bien des années plus tard, ces deux adultes s'apprécient aujourd'hui encore beaucoup.

        Cet exemple illustre une notion essentielle en spiritualité, c'est que l'Autre est souvent notre maître, souvent inconsciemment. Ici le frère abusant avec joie de sa force avec sa petite sœur, lui a permis de vivre une épreuve qui lui a permis, elle, de développer, d'actualiser sa propre intelligence.

        Générosité & Donnant - Donnant

        En 3D la générosité se développe.

        La Pyramide du Don c'est celle qui descend du Ciel, donc la générosité se développe chez les êtres en 3D.

        Encore emprunte de matérialisme, cette générosité est souvent teintée d'un échange marchand, matériel. C'est le "donnant-donnant" qui est souvent de rigueur.

        Je te donne quelque chose en échange d'une autre chose, de préférence matérielle ou existentielle.

        "Je te paye en fin de mois, si tu travailles en échange pour moi dans mon entreprise."
        "Je paye le prix d'un repas dans un restaurant, qui va me nourrir de matière. "
        "Je te prête mon jouet, si tu me prêtes le tien en échange."
        "Je t'offre un cadeau, si c'est ton anniversaire."

        On est ici encore beaucoup dans le conditionné.

        Exemple :
        Quelqu'un en 5D dans l'inconditionnel propose un jour l'idée du revenu universel autour d'amis en 3D : "Que diriez-vous que la société donne une somme mensuelle d'argent à chacun afin qu'il puisse avoir de quoi vivre dignement, une maison et son alimentation énergétique, de quoi manger chaque jour, sans avoir besoin de travailler ?"

        Un tel être part du postulat que personne n'a envie de ne rien faire dans sa vie, et donc qu'ainsi libéré de l'esclavagisme salarial, la société s'organisera harmonieusement autour de ce qui fait réellement sens, utile, orienté vers le Bonheur et non plus vers le productivisme...

        Les autres réagissent alors instantanément : "Quoi !!! Tu veux dire qu'ils seraient payés à ne rien faire ?! Et puis quoi encore ? N'importe quoi... Tu vas nous en faire des fainéants !"

        Il aura bien du mal à trouver des arguments pour leur expliquer... Eux diront alors qu'il essaie de les convaincre...

        Convaincre

        Continuons cet exemple. Celui qui apporte l'idée tentera alors diverses explications pour étayer son propos : que des économistes et des sociologues se sont déjà penchés sur le sujet, que c'est bien viable, même si c'est contre intuitif, etc.
        Les autres, bornés dans un cube plus petit que lui, diront à un moment : "Arrête donc ! Tu ne nous convaincras pas avec ton idée !"

        Nous nous retrouvons bien là dans le royaume de la guerre. Vaincre, con-vaincre.

        Ces personnes disent alors ce qu'ils auraient fait eux-mêmes pour "imposer une idée". N'ayant à leur disposition que le rapport de force et le rapport de pouvoir. Lorsqu'ils arrivent sur le registre plus subtil des idées, des pensées, ils reproduisent ces schémas guerriers.

        Ils parlent alors de convaincre l'autre, de débats d'idées, d'opinion, d'avis, ils font des commentaires, des appréciations.
        "J'aime", "Je n'aime pas", "C'est bien", "Ce n'est pas bien."

        Ce qui pourrait parfois exaspérer quelqu'un en 5D qui essaiera "d'élever le niveau des échanges", sans comprendre pourquoi il n'y arrive pas...

        "Ils sont bouchés ou quoi ? Ils sont tellement bornés !", se dira-t-il alors, parfois tout haut... Ce qui lui vaudra de vives réactions de ceux qui, effectivement, le sont... Car ces propos ne sont guère flatteurs.

        "C'est toi qui est borné avec tes idées fumeuses ! Tu ne nous convaincras pas ! Nous ne te convaincrons pas non plus. Restons-en là !", lui diront-ils...

        Oui, ils en resteront bien là, en 3D, en refusant d'élargir leur ouverture de conscience avec une idée nouvelle, qui mérite toujours d'être approfondie.

        Ce monde en 3D est encore bien dogmatique par bien des aspects, ce sont les limites des ouvertures d'esprit.

        Alors parfois arrive un Messie qui vient casser ce petit cube, cette maison de carton, pour tout ébranler, leurs convictions, leurs certitudes, leurs croyances, tout en sachant qu'il risque la lapidation à chaque confrontation... C'est ainsi.

        Croyance & Savoirs

        Dans un monde de croyances, avec l'intelligence qui se développe, il y a un risque que les réflexions entraînent encore plus loin dans une croyance.

        En 3D on est encore inconscient que l'on "croit".

        Mis à part le vocabulaire "croire en Dieu", qui est à ce niveau-là souvent utilisé dans le même registre que "croire au Père-Noël", que tout le monde comprend dès la 1D dans notre société. Que signifie dire que quelqu'un est inconscient qu'il croit ?

        Reprenons "Croire en Dieu", qui signifie "Croire en l'existence de Dieu."

        Est-ce que Dieu existe ?
        C'est un grand mystère pour beaucoup, n'est-ce pas ?
        Si on interrogeait des personnes diverses dans la rue, nous aurions probablement ce panel de réponses :

        • "Non, il n'existe pas.
        • Oui, je crois en Dieu, je suis croyant, il existe.
        • Non, je ne crois pas en Dieu. Il n'existe pas.
        • N'importe quoi ! C'est fini les religions, faut passer à autre chose les gars !
        • Je ne sais pas s'il existe.
        • Oui, il existe, je le sais."

        Tout le monde serait d'accord pour dire qu'il existe si quelqu'un pouvait le démontrer scientifiquement, matériellement... Dans une société matérialiste, c'est ce qui est attendu.

        Quelqu'un qui dit : "il existe, je suis croyant !", croit en Dieu, sans savoir s'il existe bien. Il a reçu un enseignement religieux et est persuadé que cela est vrai. En face de lui, quelqu'un d'autre pourrait dire "Je n'y crois pas.". Aucun des deux ne pourrait faire changer d'avis l'autre. C'est là qu'ils finiront par se dire mutuellement : "Arrête d'essayer de me convaincre, je ne changerai pas d'avis et tu ne me feras pas changer d'avis.". Sur ce sujet là, si difficile à démontrer, nous pouvons dire que tout le monde est conscient de croire ou de ne pas croire en Dieu.

        Il y a d'autres sujets que Dieu, beaucoup moins mystérieux, prouvés scientifiquement depuis des lustres, qui permettent d'observer cette mécanique cérébrale de "croire", qui se mélange alors dans les pensées avec le verbe Savoir.

        Il y a des gens qui pensent "savoir" quelque chose alors qu'ils ne font qu'y "croire". Et on aura beau tenter de leur expliquer que ce n'est pas un savoir mais une croyance, ils ne comprendront pas, et retourneront que c'est l'autre qui est coincé dans un dogme... Nous en avons déjà parlé précédemment, en parlant des "platistes". Ce phénomène qui intrigue tant les astronomes et les astrophysiciens qui mettent régulièrement en orbite des satellites autour de notre belle planète sphérique. Ces scientifiques instruits et intelligents à qui l'on dit que "finalement non, la Terre est bien plate, que Galilée et Copernic avaient tort et que les équations de Maxwell sont fausses..." sont bien surpris également de voir que ce phénomène s'étend de plus en plus, comme une épidémie.

        Cela est dû au fait que ces personnes avaient fait confiance à un système, qui a mis en place une école obligatoire et unique pour tous, au sein de laquelle ils ont appris moult informations, dont la sphéricité de la Terre. Puis, avec la Révélation en cours, certains "ouvrent les yeux" et découvrent que le système est corrompu et les a manipulés depuis des siècles voire des millénaires. Ils se disent : "Mais alors, ils ne nous ont appris que des mensonges ?!".

        Ceux en 2D rejettent alors tout d'un bloc, et certains en 3D se posent des questions, et réalisent qu'en fait ils n'ont pas assez de recul sur les sujets qu'on leur a enseignés à l'école.

        Ils pensaient savoir, en fait, ils avaient cru ce que l'école leur avait enseigné. Les professeurs n'étaient pas de grands manipulateurs, ils pensaient également que ce qu'ils enseignaient était vrai, et transmettaient les programmes avec la meilleure intention du monde... Tout le monde croyait que le programme scolaire était vrai. De la même manière que ceux qui croyaient que ce que l'église leur enseignait était vrai.

        Car leur forme d'esprit est ainsi. Ils croient.

        En plongeant dans une société athée qui a délaissé Dieu pour se consacrer à développer la rationalité et sortir de la superstition, développant ainsi le mental-supérieur de l'humanité. Il reste encore ces fonctionnement cérébraux chez certains qui n'ont fait que croire, pensant apprendre quelque chose de vrai, sans être en mesure, par eux-même, de faire tout le chemin pour savoir si c'était bien vrai ou non.

        De quoi déboussoler bien des personnes qui réalisent qu'elles ont été manipulées, mais jusqu'où ? À l'école, ils ont appris également que 2+2 = 4, alors est-ce faux également ? Qu'est-ce qui est vrai ? Qu'est-ce qui est faux ? Que croire ? Que ne pas croire ? Qui croire ? Qui ne pas croire ?

        Vu d'en haut c'est comme si quelqu'un avait tapé sur une fourmilière, créant le chaos. Les fourmis s'agitent alors dans tous les sens, afin de remettre de l'ordre dans leur construction. C'est un travail alchimique nécessaire lorsqu'une société est trop cristallisée. Le "coagula" bien trop dense et bien sale également est dissout, c'est la phase de "solve". Ce qui détruit l'édifice, afin de pouvoir en reconstruire un nouveau. Les forces chaotiques de l'Univers sont alors à l'œuvre pour détruire. La société s'effondre, et on ne sait plus à quel "système se fier", comme on le disait hier : "on ne sait plus à quel Saint, ou à quel Dieu se vouer"...

        Il n'est plus l'heure de se vouer à quelqu'un d'extérieur à soi, ni de remettre sa propre responsabilité à quelqu'un d'autre que soi-même et encore moins de se soumettre à une nouvelle autorité supérieure, à un quelconque système.

        Il est l'heure de reprendre sa propre vie en main, et donc de développer son intelligence, donc se remettre en question.

        Le modèle "Terre Plate" arrive donc à point nommé pour permettre à chacun de prendre du recul, de remettre en question tout cela.

        C'est un excellent exercice pour vider sa coupe pleine de ces choses apprises par cœur à l'école pour avoir une bonne note, et les félicitations du maître.

        Réfléchir.

        Réfléchir, mais avec la bonne attitude, pas celle en 2D qui rejette en bloc qu'elle est ronde/sphérique pour ne garder que les modélisations plates, non. Développer son esprit scientifique, ouvrir ses yeux, repartir d'une page blanche, être prêt à n'importe quel résultat. Plate ? Sphérique ? C'est le bon moyen de développer son agilité et sortir des croyances.

        Une femme a croisé notre chemin et elle nous a dit : "Je ne veux plus croire en rien !".
        Elle démontre par cette phrase qu'elle a pris conscience qu'elle croyait hier, elle est donc sortie de cette phase "inconscience de croire", à "consciente qu'elle croyait", et la marche d'après c'est effectivement "Je ne veux plus croire en rien !", et faire le Chemin pour chercher le Savoir, la Connaissance. Une fois qu'elle aura démontré par elle-même, ce qu'elle cherche à savoir, rigoureusement, scientifiquement, personne ne pourra alors lui retirer la Connaissance qu'elle aura découverte par elle-même.

        Nous parlons de science, mais comme il y a beaucoup de scientifiques en 2D et en 3D, eh bien ce n'est pas parce qu'un "scientifique diplômé" le dit que c'est vrai. Beaucoup pensent savoir et en fait sont inconscients qu'il croient vrai ce qu'ils ont appris sans avoir fait le chemin par eux-même de démontrer si cela est vrai ou non.

        Remontez à la source des informations, cherchez les postulats sur lesquels reposent ces informations.

        La Terre est plate ? Sur quel postulat cette information repose ? Des dessins trouvés sur Internet ? C'est un peu maigre, non ? Sur le fait que les puissances nous manipulent et que tout ce que nous avons appris à l'école est faux ? 2+2=4 est vrai, donc ce postulat ne tient pas. Quoi d'autre ?

        La démarche scientifique est rigoureuse, l'Esprit est rigoureusement scientifique.

        Science - Conscience, l'un ne va pas sans l'autre. Donc développer un raisonnement scientifique rigoureux est un excellent exercice pour développer son agilité de conscience.

        Et pour éviter de polluer le champ informationnel de ceux qui cherchent, si vous n'êtes pas certain qu'une information est vraie, si vous ne savez pas la démontrer, eh bien dites-le : "Je vous partage cette information, je ne sais pas encore démontrer si elle est vraie ou non. Je cherche à savoir si cela est vrai, pourriez-vous m'aider à démontrer si cela est vrai ou faux ?"

        Et si quelqu'un vous démontre que cela est faux, alors que vous auriez espéré que cela soit vrai, ne rejetez pas sa démonstration en bloc, ce serait manquer une occasion d'agrandir votre ouverture d'esprit.

        Orgueil & Humilité

        Avec le développement de la réflexion et de l'intelligence, l'égo-inférieur se renforce et développe son orgueil. "Je sais, moâ, je suis intelligent, moâ.", si bien qu'il y a un grand risque de rester bloqué en 3D si on ne fait pas taire cette pensée bien orgueilleuse.

        Plus le "système" nous a permis une belle réussite. D'avoir beaucoup d'argent, d'avoir une belle maison dans le plus beau quartier de la ville, d'avoir une belle femme, un beau mari, d'avoir une bonne situation sociale, de voir que nos proches nous envient, voisins, famille, collègues, amis... Plus le risque de devenir bien orgueilleux est grand, et de rester alors figé en 3D à se comparer ainsi avec les autres.

        Pour sortir de cette boucle, le pas est à faire dans l'autre sens, dans la direction de l'humilité, qui est la même énergie que l'orgueil mais utilisée dans la polarité opposée.

        Quelqu'un qui est très orgueilleux a donc un potentiel d'humilité équivalent, s'il décidait d'aller dans l'autre polarité. Soit, du négatif aller dans le positif.

        Celui qui est bien orgueilleux se dira qu'il ne va quand même pas s'humilier, que c'est pour les faibles, qu'il ne va pas s'abaisser à cela... En pensant savoir, croyant inconsciemment, que l'humilité c'est s'humilier, "avoir la honte", devant quelqu'un. En considérant ainsi le monde sous un rapport de pouvoir, il reste coincé en 3D, emprisonné dans sa pyramide, dans son petit cube, dans sa petite boîte.

        • "Quoi ? Tu m'insultes là, en me disant ces choses ? N'est-ce pas toi l'orgueilleux ?"
        • "Non. Point, c'est encore une projection de ton propre orgueil sur l'autre. En trouvant en quoi ces mots sont des mots de Vérité et d'Amour, alors tu auras trouvé le chemin de l'Humilité."

        Horizontalité - Verticalité

        Dans le monde matériel dans lequel nous sommes sur Terre, le pouvoir s'exprime matériellement, avec le verbe Avoir.
        Dans le monde spirituel, le pouvoir s'exprime avec le verbe Être.

        Le pouvoir matériel, c'est l'image de l'homme qui rampe. L'homme horizontal.
        Le pouvoir spirituel, c'est l'homme qui est debout. L'homme vertical.

        Le chemin de la 3D à la 5D, c'est de passer de rampant à debout.
        Donc de diminuer son pouvoir matériel pour augmenter son pouvoir spirituel, immatériel.

        Concrètement ? Qu'est-ce que cela signifie ?

        Il y a 2000 an un homme en 3D avait croisé le chemin d'un homme en 7D. Celui en 3D était très riche matériellement, il avait beaucoup de possessions matérielles, il avait commencé son développement spirituel, se connectant en lui à quelque chose de plus grand qui l'appelait. Il dit à l'homme en 7D : "J'aimerais te suivre !". Ce dernier lui répondit : "Alors laisse toutes tes richesses, toutes tes possessions, là est ton épreuve."
        Mais pour cet homme c'était trop difficile, il est resté en 3D.

        Cette phrase célèbre alors sera gardée dans les mémoires : "En vérité, je vous le dis, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le chas d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu."

        En passant, en écho avec les démonstrations scientifiques, une question pour faire réfléchir : En quoi ce qu'il dit est vrai ? Savez-vous le démontrer ?

        Modélisons le pouvoir matériel, l'homme horizontal, sur une échelle de 1 à 100. Cet homme riche possède beaucoup de matière, beaucoup de pouvoir social associé. Comme il est conscient qu'il y a une part spirituelle à développer, il n'est pas totalement matériel, disons. Sur un poids et mesure de 100, disons qu'il a 90 d'horizontalité, et 10 de verticalité.
        90% de son corps rampe au sol et sa tête est levée avec une agilité suffisante pour regarder autour de lui. Cette petite tête c'est 10% en verticalité.

        Il occupe donc au sol, dans le système, une grande place, et en général, le système lui rend bien. Il possède beaucoup de richesses et beaucoup de pouvoirs.

        Il y a plus de pouvoir accessible sur Terre dans le matérialisme que de pouvoir spirituel, invisible et impalpable. Cet homme debout, en 7D, ne possédait rien. Il n'avait aucune possession matérielle.

        "Un looser" aux yeux des puissants horizontaux, qui ne possède pas de terres, pas d'armées. Il ne peut exercer son pouvoir sur les autres, les asservir dans une entreprise pour s'enrichir, acheter pleins de maisons, dont la plus belle, avec piscine et beau jardin, pour soi, et d'autres moins confortables, à louer pour les autres et s'enrichir encore et encore, ces locataires qui triment et qui jamais ne pourront s'acheter un jour une aussi belle maison...

        Cet homme debout c'est 10% d'horizontalité, debout sur une toute petite case, la taille de nos pieds, et 90% dans la verticalité, vers le Ciel. À l'image de la morphologie d'un être humain. Voyez-vous ?

        Aux yeux des matérialistes, un homme debout, oui, est "un looser". Un homme qui n'a rien compris, qui n'a pas su saisir sa chance, qui a tout loupé...

        Oui, un homme horizontal a bien de la puissance et du pouvoir sur les autres hommes. Mais il exerce son pouvoir sur les autres - maximalisant son pouvoir horizontalement - car il n'arrive pas encore à se verticaliser et trouver en lui sa propre puissance.
        Il abaisse sous son pouvoir un tas de gens, car il n'arrive pas, lui, à monter, à trouver la force de se redresser, de marcher debout.

        Marcher debout, pour cet homme riche d'hier, et encore d'aujourd'hui, c'est de passer de 90% en richesses et en pouvoir social, à 10% de richesses et de pouvoir social. Voyez-vous l'épreuve ? Il risque alors de voir cela comme une grande perte, ou un "prix à payer", et s'il y arrive, de se voir considéré par ses pairs d'hier comme... "un looser, un moins que rien" à son tour.

        Le chemin pour arriver à développer son agilité au-delà de la 3D, c'est de lâcher.
        Nous avions vu que pour évoluer de la 2D à la 3D, il était nécessaire d'apprendre la générosité et entreprendre à commencer à s'autonomiser.

        En 3D, c'est de lâcher, lâcher du matériel pour pouvoir recevoir du spirituel.

        Lâcher sa belle maison, lâcher son succès, lâcher l'image de ce couple si parfait qui reçoit dans une si belle villa. "The Great Gatsby" découvre que cela ne lui procure aucun bonheur finalement. Lâcher le pouvoir que l'on impose sur les autres, quelque soit la taille du groupe "les autres", que ce soit toute une nation, une entreprise, une famille, une administration... N'être plus "rien" dans la matérialité, dans ce pouvoir asservissant, pour être "tout" ailleurs. 10% ici bas, un looser...

        "Partez sur les chemins avec une seule tunique ! Même pas une de rechange."
        Êtes-vous prêt à lâcher tout cela et vous retrouver aux yeux de ce monde comme "un looser". Êtes-vous prêt à aller voir tous vos amis, collègues, voisins, et leur dire : "J'arrête tout ! Je quitte ce monde, je pars sur les chemins de la vie, développer ma spiritualité, ma verticalité !"... ?

        • "Euh... Oui, je veux bien, mais c'est quoi ce que je vais gagner en échange de la perte de mon pouvoir matériel et social ?
        • En échange ? Tu es encore dans le donnant-donnant, vois-tu ? Mais il s'agit bien de vases communicants. En lâchant le pouvoir et la puissance matérielle, tu vas découvrir en toi un grand pouvoir, ta pleine puissance. En lâchant l'Avoir, tu vas découvrir l'Être. En découvrant l'Être, tu n'auras plus besoin d'imposer ton pouvoir sur les autres, tu n'auras plus besoin des autres pour avoir l'impression d'exister. Oui, lorsque l'on est dans sa pleine puissance on n'a plus besoin d'imposer un pouvoir sur l'autre.
        • Mais, à quoi cela sert-il alors ?
        • Dans ton monde matériel ? De ton point de vue, à rien. À strictement rien. C'est du vent, des paroles en l'air... Dans le monde spirituel, à tout. Mais ce qui te parlera le plus, c'est que lorsque tu seras debout, tu découvriras le Bonheur et la Liberté, et tu découvriras en quoi le verbe Être n'a jamais eu besoin du verbe Avoir pour exister.
        • Mouais, pas totalement convaincu là... C'est de la philosophie ton truc... Cela n'a jamais mené à rien la philosophie. Du vent !
        • Je ne cherche pas à te convaincre. Tu peux rester là à ramper dans le monde matériel, cela ne changera pas ma vie d'homme debout. Par contre, cela pourrait changer la tienne. Toi qui manques de tellement de choses immatérielles... D'amour vrai, non conditionnel, de paix, de sérénité...
        • J'en ai moi, de la sérénité dans ma belle maison et de l'amour dans mon couple. Je ne manque de rien... Tu te trompes !"
        • Je vais te démontrer peut-être bien le contraire. Imagine que ta maison brûle. Par malchance, ton entreprise fait faillite en même temps, plus de revenus, plus moyen de reconstruire ton domaine. Tu te retrouves à la rue, tu découvres alors que tes amis d'hier que tu recevais dans ton petit palace, te délaissent, car ils ne peuvent plus profiter de tes belles soirées, tu ne leur est plus d'aucune utilité... Tu es devenu à leurs yeux un "has been", un "looser". Tu dois revendre pour une bouchée de pain ce terrain en ruine. Histoire de te refaire une garde robe, un sac, un parapluie, un duvet, les nuits sont fraiches... une tente peut-être bien, ou alors tu pourrais dormir dans ta voiture. Est-ce que ta femme resterait alors avec toi ? Dans quel état serais-tu si tu découvrais qu'elle irait dans les bras d'un autre riche, toi étant devenu pauvre ? Si elle te disait : "Dormir dans une tente ou dans ta voiture ! Ça ne va pas non ? Nous n'avons pas les mêmes valeurs ! Pff... Non merci, j'ai une réputation, moi. Une image à préserver !"... Une image, oui, comme celle que tu gagnais à l'école lorsque tu étais un enfant sage, en échange de 10 bons points de conduite... Une petite image qui vole dans l'incendie de ta maison et qui te tombe devant les pieds. Une photo brûlée d'un mariage en grandes pompes avec les notables de ta région... Es-tu serein à cette idée-là ? Es-tu serein à l'idée même de tout perdre ainsi ? Ou est-ce que cela te plonge dans une grande panique, une grande angoisse ? C'est cela la sérénité, c'est être en paix en toute circonstance, quelque soit ce qu'il t'arrive. L'Homme debout est ainsi, en paix, quelque soit ce qui pourrait lui arriver. C'est cela que tu gagneras en échange de ta matérialité, tu seras un homme en paix. Et un tel homme qui peut continuer de marcher avec un manteau brûlé juste après l'incendie de son petit palace, celui-là est un homme totalement libre. Plus aucunes chaînes ne pourront jamais le retenir. C'est cela, 90% en verticalité, c'est être un homme totalement Libre."
        • ...

        Il arrive que des personnes en 3D découvrent des êtres libres, et cela les intrigue. Ils sont hors des codes de la société, ne font pas comme tout le monde. Ces personnes cherchent alors "à les saisir", mot qui a un double sens : "comprendre" et "attraper". Mais elles ont bien du mal à les saisir. Car la Liberté est, effectivement, insaisissable.
        Saisir, c'est encore Avoir. On ne peut pas comprendre l'Être avec le verbe Avoir.
        Avoir est saisissable.
        Être est insaisissable.

        Libre comme l'air, libre comme le vent. L'Esprit Saint est ainsi Libre.

        Vous voulez Être ainsi ? Eh bien faites le chemin de vous libérer. Nous vous avons même donné un guide pratique pour cela. Il est gratuit, il n'a aucune valeur matérielle. C'est du vent.

        « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. »

        Retour à la masse

        En 3D, l'être sort de la masse et s'individualise. Malgré cela, il semble bien difficile pour la plupart des hommes et des femmes en 3D d'arriver à sortir de cette masse, ou du moins, de ne pas y retomber. Car tant qu'il y a des êtres qui sont encore "plus bas", cela laisse la porte ouverte pour retomber, nous en avons déjà parlé.

        Vous connaissez l'expression : "Je suis à la masse.". Voyez-vous ce qu'elle peut signifier ?

        Lorsqu'on sort de la masse, on est confronté à ce mouvement de masse. Et il y a le choix entre "faire comme tout le monde", et "faire mon propre chemin".

        Bien des expériences sociologiques ont observé comment bien des gens n'hésitent pas bien longtemps à changer d'avis pour se rallier "au plus grand nombre", respectant cette Loi du plus grand nombre, qui n'est pas la plus juste, dont nous parlions précédemment.

        Il est plus facile alors pour beaucoup encore en 3D de se taire et retourner faire comme tout le monde, plutôt que d'assumer et d'affirmer son individualité, sa singularité, et d'en assumer les conséquences dans l'existence. En retournant faire comme tout le monde, ils retournent "à la masse" oui, faisant cela, ils n'œuvrent pas dans la bonne direction, mais dans la direction totalement opposée.

        Un exemple concret et récent qui a concerné tout le monde ou presque :

        Il n'était pas facile il y a quelques années d'affirmer officiellement, dans certains milieux professionnels ou familiaux, qu'on avait choisi de ne pas se faire injecter un produit expérimental, pourtant plébiscité par les campagnes nationales. Affirmant ainsi sa singularité, alors que la masse avait très majoritairement accepté les injections.
        Les conséquences furent révélatrices du niveau réel de "tolérance" des êtres humains.
        Les accès aux lieux publics, aux restaurants étaient alors impossibles aux non injectés.
        Bien des conséquences donc dans l'existence à assumer pour ceux qui avaient fait un choix différent de la masse.

        Voyez-vous ici l'épreuve spirituelle qui était proposée à tous les habitant des pays concernés ? Combien l'ont réussie ?

        Pierre animale, Pierre philosophale

        En 3D, relié avec l'Esprit, avec une âme de l'Esprit, une âme individuelle, débute alors l'œuvre alchimique, qui a pour objet de créer l'Essence. Celle qui alimente toute vie, celle qui alimente la Source, la fameuse Source que beaucoup connaissent intellectuellement de nos jours.

        Le chemin consiste donc à aller "vers le Ciel", vers le triangle bleu, pour permettre à l'Esprit, via l'âme, de faire son œuvre alchimique, sa pierre philosophale. Il a besoin d'un corps pour cela.
        Corps - Âme - Esprit.

        En retournant à la masse, un être évolué avec une telle âme, se trompe totalement de direction. Il retourne, la tête en bas, pourrait-on dire, faire une autre pierre, dans le triangle rouge, une "pierre animale". Toute son énergie de vie est alors gaspillée.

        Faisant cela, il se convainc lui-même, puisque c'est sa manière de penser le monde encore, comme nous l'avons déjà dit, que c'est la bonne direction, alors qu'il est totalement la tête à l'envers, à 180°.

        Ainsi à l'envers de 180°, si quelqu'un vient lui dire qu'il a la tête en bas, il rigolera et dira que c'est l'autre qui a la tête en bas... Et nous retombons alors dans un dialogue de sourds, sauf qu'un des deux a la Conscience bien éveillée et qu'il se tape la main sur le front en se demandant bien comment faire comprendre à l'autre qu'il s'est retourné, malgré l'intelligence qu'il a déjà développé.

        Ceux qui ont tenté bien des choses pendant le grand épisode évoqué plus haut savent bien de quoi nous parlons ici. Impossible, même en face des plus intelligents, parfois même avec une conscience bien éveillée, de les remettre à l'endroit... Alors ils ont arrêté. Recevant parfois même un ordre intérieur puissant : "Arrêtez, ce n'est plus l'heure d'essayer, lorsqu'il n'y a plus rien à faire, ne gaspillez pas votre énergie. Elle est précieuse."

        Une histoire de bon grain et d'ivraie résonnait alors sur toute la planète.
        L'heure de la Moisson ? De la pesée de l'âme ? Du Jugement Dernier ?

        Conditionnements comportementaux

        Nous les avons rapidement évoqués précédemment, la société actuelle est agie et régie par des "moteurs comportementaux" souvent appelés "drivers" qui peuvent se synthétiser en 5 points.

        Ce sont des ordres, des injonctions, tellement répétées, qu'on y obéit sans trop y penser. Face à ces injonctions, cela allume en nous comme un moteur qui nous pousse à agir. Souvent même on est persuadé que c'est "bien" d'aller dans cette direction.

        Ce qui est subtil, car effectivement ces points ne sont ni "bien", ni "mal". Mais si on y est soumis et qu'on y réagit sans réfléchir alors "c'est mal", si on est maître de soi et qu'on choisit a bon escient ces directions, alors "c'est bien".

        Autrement dit, pour sortir de ces filets, il est nécessaire de se soustraire de ces réactions à ces injonctions, à ces programmes qui s'activent spontanément et auxquels il est bien difficile de se soustraire.

        Les voici :

        • Sois Fort !
        • Sois Parfait !
        • Fais Plaisir !
        • Fais Effort ! / Fais des Efforts !
        • Dépêche toi !

        Cadeau.
        De quoi méditer sur chaque ligne pour trouver dans quelles situations et comportements ces injonctions ne sont pas justes, et dans quelles situations et comportements elles sont justes.

        Vous observer alors quotidiennement dans chacun de vos actes pour identifier où vous y êtes soumis, et voyez comment trouver en vous la stratégie pour vous en libérer... Bon courage !

        Rappel pour vous aider dans votre réflexion : l'obéissance, la soumission à un ordre infantilisant est un crime contre l'Esprit.

        Autre élément à prendre en considération : Se forcer soi-même à obéir à une telle injonction, c'est identique à obéir face à une injonction d'une autre personne.

        Souvent un ou deux de ces drivers est plus présent en nous.

        Se libérer de ces 5 chaînes est nécessaire pour évoluer.

        Inversion, se remettre à l'endroit

        C'est bien gentil tout cela, mais comment on en sort de cette 3D, surtout lorsqu'on a la tête inversée sans le savoir, pour aller plus haut et être plus agile ? Et surtout œuvrer dans la bonne direction ?

        Tous nos écrits vont dans ce sens. Vous l'aurez peut-être compris si vous nous lisiez déjà avant la publication de cet ouvrage sur les comportements humains, et si vous nous découvrez avec cet ouvrage, eh bien nous vous invitons à lire nos autres publications sur notre site.

        Nous avons rassemblé tant de clefs pour vous permettre d'ouvrir les cadenas des chaînes que vous vous êtes attachées à vous-même depuis des millénaires et depuis toutes ces années de votre vie présente. Des chaînes que d'autres ont pu mettre sur vous, sans oublier les chaînes que vous avez mises, vous-même, sur les autres, à commencer, si vous êtes parents, sur vos propres enfants.

        Soulignons encore ici ce concept d'inversion.

        Reprenons le schéma du triangle dramatique évoqué plus haut et qui illustre bien ces fonctionnements maladroits en 3D.

        En fait, les trois rôles ont la tête en bas. La Victime, le Bourreau, le Sauveur.

        Inversez la proposition, inversez les rôles, et vous pourrez repartir du bon côté.

        La Victime se blâme souvent, et se dégage de ses responsabilités, afin de ne pas être responsable, de se défiler, et même mieux, de pouvoir se plaindre de ce que l'autre a fait de mal. Lui qui l'a regardé sans rien faire depuis sa chaise longue. Vous connaissez cette image, n'est-ce pas ? Il est tellement plus facile alors de ne rien faire, pensant, à tort, croyant inconsciemment, que ne rien faire c'est ne pas faire de mal. Alors que parfois, ne rien faire est bien pire que le mal, car c'est en ne faisant rien qu'on laisse le mal agir en toute impunité.

        Alors comment inverser ce rôle, ce personnage, de Victime ?

        Nous vous invitons à le faire vous-même de votre côté, cet exercice de réflexion, avant de continuer la lecture.

        ...

        L'inverse de la Victime, c'est le Souverain.

        Le Souverain ne se plaint pas qu'il est faible, il ne se dessaisit pas de ses propres responsabilités. Il ne "s'en lave pas les mains", non plus. Se dessaisir, se décharger, de ses propres responsabilités, c'est donner son pouvoir au personnage du Bourreau, qui s'en donnera à cœur joie d'entretenir le personnage de la Victime, qui lui donne ainsi les plein pouvoirs.

        Le Souverain prend ses responsabilités, il les assume. Il est grand, digne, ne se plaint pas, même des pires souffrances qu'il sait endurer ou apprendre à endurer. Il ne dénigre pas les autres, il ne les juge pas, il est magnanime. Il est autonome sur tous les plans, et il est au Service de l'humanité.

        Donc la prochaine fois que vous vous retrouvez à jouer la victime, arrêtez-tout. Mettez une couronne de Roi souverain, et retournez-vous, redressez-vous.

        Passons au rôle du Sauveur. Le Sauveur dans ce jeu infernal intervient souvent trop vite, il "veut sauver" l'autre, quitte à tirer dessus s'il n'a pas envie de venir. Cette phrase est bien connue : "on ne tire pas sur un grain de blé pour le faire pousser plus vite". Le Sauveur aime bien les médailles, "Tu vois, je t'ai sauvé !". Il y en a même, des médailles pour ceux qui sauvent les gens dans notre société, qui entretient ce jeu maladroit.

        Un jour, un garçon en CM2 a sauté dans un lac pour sauver une petite fille qui était tombée dedans et qui ne savait pas nager. Le journal local en a fait un héros, photo en première page. Le maire de la ville lui a offert une belle médaille, en grandes pompes avec sa belle écharpe. Un policier est venu dans son école, parler à toute sa classe de son exploit, et d'inviter tous ses camarades à le prendre en exemple. Le jeune garçon, gêné de toute ce folklore et de toute l'attention qu'on lui accordait ainsi a juste dit : "Je ne suis pas un héros, j'ai juste fait ce qu'il y avait à faire." Et si toute la ville n'en avait pas parlé, il n'en aurait jamais parlé à personne. Car il n'était pas un vantard. Non. Il était déjà bien plus évolué que cela.

        Alors le Sauveur ? Comment on l'inverse ?

        Le Sauveur devient un Soutien. Il est là, vigilant, observateur. Il sait agir si nécessaire, il sait ne pas s'interposer pour ne pas interrompre un processus qui n'a pas besoin de lui. Il se fait connaître si besoin, comme un sauveteur secouriste au travail, qui informe ses collègues qu'il connaît les gestes de premiers secours, et qu'en cas de besoin, il suffit de l'appeler. Lui aussi est au Service de ses pairs, de ses frères.

        Reste le Bourreau. Comment l'inverser celui-là ?
        Sans Victime à taper ? Sans Sauveur à renvoyer dans ses pénates ?
        ... Avez-vous une idée ?

        Reprenons l'exemple choisi ci-dessus. Le Bourreau c'était celui qui sermonnait quelqu'un qui était en retard, qui ne respectait pas ses engagements. En fait, il n'était pas un bourreau, c'est le Sauveur qui trouvait qu'il n'était pas bien gentil en le sermonnant ainsi. Erreur d'interprétation ! Ce "bourreau" rappelait donc l'ordre. Il trouvait cela injuste que l'autre se permette de ne pas tenir ses engagements, et cela à répétition, créant beaucoup de problèmes au sein d'une équipe et d'une œuvre collective. Cet homme était bien courageux d'oser dire "ses 4 vérités" à un cancre à répétition. Loin de lui l'intention d'être un bourreau, tout en sachant que oui, son action ne va pas faire du bien, et que oui, certains vont penser "qu'il va trop loin"...

        En inversant ce jeu, en remettant la tête en haut, le Bourreau devient l'Instructeur et également le bras armé de la Justice. Celui qui sait faire respecter l'Ordre et la Loi. Lui aussi est au Service, même s'il n'a pas le rôle le plus agréable. Car il va s'attirer les foudres de bien des personnes.

        L'instructeur et le bras armé de la Justice et de l'Ordre, autrement dit : le Maître.

        Souverain, Soutien et Maître.

        Voici un nouveau triangle que nous vous proposons. De belles pierres pour un nouveau modèle de société, une société "en 5D". Où chacun reprendrait alors son œuvre alchimique dans la bonne direction, celle de la Pierre Philosophale.

        Un dernier mot ici : ne vous arrêtez pas à seulement 3 rôles, il y en a bien plus pour faire tourner une société. 3 rôles seulement, ce serait comme rester en 3D. Donc voyez si vous trouvez d'autres rôles en inversant ce triangle infernal. Jouez avec tout cela. La vie est un grand jeu !

        Autres comportements ?

        Nous pourrions écrire encore certainement des paragraphes supplémentaires ici, la vie à ce niveau-là étant bien riche.
        Nous le ferons peut-être bien, nous écrivons comme cela vient, en résonance avec nos rencontres, nos échanges, nos observations, nos propres vécus.
        Tout est en mouvement dans la vie. Nous ne figeons rien, et la société évolue également donc peut-être que d'ici quelques temps tous ces comportements seront obsolètes, si par exemple tout le monde quitte la 1D ou la 2D nous n'observerons plus ces comportements, qui seront alors de l'ordre de photos d'archives que trouveraient dans une vielle boîte des archéologues dans notre futur terrestre :

        « Hé ! Tu as vu ça ?! Comment ils pensaient à cette époque-là ? Incroyable ! Ils étaient bloqués et bornés à considérer le monde que sous la perspective d'un rapport de force ! Incroyable ! À quoi pouvait bien ressembler leur société ? »

        Nous laissons donc ici pour le moment ce développement des comportements en 3D pour passer aux chapitres suivants.

        Comportements en 2D Le Côté Obscur

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