Je me réveille dans la nuit...

Mon attention est focalisée sur le concept de dépouillement de son ancienne vie, de son ancienne peau.

J'ai une famille... comme tout le monde ici sur Terre.

Se dépouiller, ils en sont loin.
C'est Ok. Comme une grande partie de l’humanité, ils vivent encore dans le bas astral, ils font comme tout le monde, ils obéissent, ils ne sont pas libres. Il y a encore du chemin pour eux avant de penser par eux-mêmes. S’ils venaient vers moi afin que je les accompagne sur ce chemin là, comment pourrais-je faire pour leur transmettre ces clefs, ces concepts ?
Ce ne serait pas une mince affaire, alors je me réveille sur ce sujet pour tenter de trouver les mots qui pourraient leur parler, qui pourraient éveiller en eux quelque chose.

Je pourrais leur dire :

"Je ne suis pas votre fils, je ne suis pas votre frère, je ne suis pas ton père..."

Pour leur permettre de se dépouiller de moi, en tant que principe social.
En se dépouillant de moi, ils feront alors le chemin de se dépouiller eux-mêmes de leur propre statut familial, de ces identités. Comme ils sont encore beaucoup à regarder à l'extérieur d'eux-mêmes, cela sera peut-être plus facile pour eux de faire ce premier pas : se dépouiller de moi.

Se dépouiller passe par se défaire de tous les conditionnements inculqués par la société, quels qu'ils soient, "bons" ou "mauvais".
Le plus fort conditionnement aujourd'hui c'est peut-être bien celui de la famille, depuis notre naissance. Je suis le fils de mes parents. Vous êtes l'enfant de vos parents.

Vous avez un enfant ? Plusieurs ? Eh bien faites le chemin de considérer que ce ne sont pas vos enfants.

Vous avez des parents ? Faites le chemin de considérer que ce ne sont pas vos parents.

Vous avez des frères et sœurs ? Faites le chemin de considérer que ce ne sont pas vos frères ni vos sœurs.

Et à chacune de ces personnes, dites-leur également que vous n'êtes pas leur parent, leur enfant, leur frère ou leur sœur. Ainsi ils commenceront peut-être leur propre dépouillement, en commençant par se dépouiller de vous-même.

Certains y verront un concept philosophique, et s'arrêteront peut-être à cela, s'ils le disent déjà à toute leur famille, ce serait déjà une belle avancée.

Allons plus loin.

Que signifie de ne plus considérer ces liens familiaux ?
C'est se défaire de ces liens.
C'est se défaire de toutes les conditions que la société a mise sur ces liens familiaux.
Tous ces conditionnements.
Et il y en a des paquets, n'est-ce pas ?

Se dépouiller sur ce registre là c'est se défaire de ces costumes familiaux.
Pourquoi se dépouiller ?
Pour élever son niveau de conscience et découvrir qu’il y a tout un nouveau monde qui s’offre alors à nos yeux émerveillés, un monde d’Amour, un monde d’Amour sans condition, inconditionnel, un monde de Paix.

Tant que ce dépouillement n’est pas réalisé, c’est encore votre égo-inférieur qui dirige votre vie.

Je me rappelle d'une discussion avec un homme, un proche, houleux alors à mon égard, qui me disait : "Tu parles mal à tes parents ! Tes parents seront toujours là pour toi ! Tu dois leur montrer plus de respect !"

"Falloir", "devoir"... soyez vigilants désormais lorsque vous utilisez ou entendez ces verbes, ils révèlent bien souvent un conditionnement. Arrêtez-vous alors dessus et réfléchissez-y pour trouver de quel conditionnement il s'agit, afin de l'identifier, de le voir, puis de vous en libérer.

Retour à cet homme : il se défendait ainsi à mon égard d'un jour où il était devenu violent contre son fils parce qu'il avait osé lui dire un simple "non" à une de ses requêtes. Il estimait que son fils, jeune collégien, lui "manquait alors de respect". Confondant alors, comme beaucoup de gens, sans s'en rendre compte, "respect" et "obéissance". Il attendait que son fils lui obéisse. Comme il ne lui obéissait pas, il ne pouvait le supporter et il est alors devenu monstrueusement violent et il m'a fallu m'interposer entre eux pour qu'il ne risque pas de faire du mal à son fils physiquement (verbalement et vibratoirement c'était déjà fait, naturellement). Limitons la casse !

Oui, le respect est un bon concept, vital même. Lorsque tous les humains respecteront tout, eux-mêmes et les autres et tous les règnes, alors nous aurons ensemble fait un beau chemin et le malheur aura disparu sur Terre. Mais le respect n'est pas l'obéissance.

Le respect n'est en aucun cas : "taper sur son fils qui aurait, lui, manqué d'obéissance (nommé abusivement "manque de respect") à son père". Père que je ne juge absolument pas ici. Je sais bien pourquoi il a cette difficulté, cette violence en lui dans cette situation précise :
Cet homme avait reçu une éducation culturelle qui disait qu'un enfant devait "respecter" ses parents, mais ce n'était pas réciproque, du fait que lui-même et son frère avaient été cognés, battus, régulièrement, par leur propre père, mandaté par leur mère qui se servait de cela comme menace lorsqu'elle estimait qu'ils n'étaient pas sages, lorsqu'ils était enfants, lorsqu'ils n'obéissaient pas. Tout cela "pour leur bien", vous connaissez la formule. Et je ne juge pas non plus ces parents violents car effectivement c'était "par amour" et ils pensaient sincèrement que c'était bien de faire ainsi, de conditionner ainsi leurs enfants pour qu’ils obéissent, les préparant ainsi à devenir de bons citoyens obéissants.

À l'âge adulte, cet homme est un bon citoyen qui "respecte" ses parents il me dit qu'il ne leur en veut pas, il dit que c'est normal dans "la culture de son pays" de faire ainsi, qu'il n'y a pas de mal... Il protège ses bourreaux, c'est souvent le cas, et se retrouve en position de bourreau à son tour vis à vis de son propre fils... mais le jeu pourrait bien s'arrêter à cette génération là, son fils pourrait bien être celui qui transmutera cela, si son père n'y arrive pas avant. Peut-être est-ce déjà résolu ?

Car cet homme lutte intérieurement contre ce conditionnement tenace, il en souffre, je le vois bien. Sa lutte intérieure c'est entre son ego-inférieur qui lui dit "continue d'être violent si on te manque de respect, ne te laisse pas marcher sur les pieds, c'est toi le patriarche aujourd'hui !" et son ego-supérieur, plus sage, qui l'encourage à mettre fin à ces pratiques archaïques et violentes alors qu'il aime tellement son fils.

Il m'a servi ces reproches car c'était son égo-inférieur qui se défendait en me reprochant ma manière de considérer mes propres parents, qui n'est pas celle de sa culture, de ses conditionnements et ceux habituellement en usage aussi dans mon propre pays et dans bien d'autres :

"Tu honoreras ton père et ta mère, et les enfants devront obéissance à leurs parents, même violents."

Avec des variantes :
"Tu honoreras ton professeur d'école, et les élèves devront une obéissance à leurs professeurs, même violents."

"Tu honoreras ton patron, et les salariés lui devront obéissance, même si ledit patron est violent."

"Tu honoreras ton maître, et les esclaves lui devront obéissance, même si ledit maître est violent et les fouette." ...
Ah, pardon ! On me souffle à l'oreille que l'esclavagisme aurait déjà été aboli. Je vous demande pardon pour cette erreur. 🤣

"Tu honoreras ton gouvernement, même face à un abus de pouvoir. Tu lui devras une obéissance aveugle et soumise, sous peine de prison."

En un mot : c'est le joug de l'autorité supérieure.
La sacro-sainte autorité supérieure, qui n'est jamais à remettre ni en cause, ni en question. Un concept bien archaïque et pourtant encore bien en place dans notre société, n'est-ce pas ?

Se dépouiller de ce conditionnement d’obéissance, de ce qui nous a conditionné à obéir, depuis notre naissance, à l’école, et après, jusqu’à aujourd’hui encore.

Reprenons la relation parent-enfant.

À mes parents : "Je ne suis pas votre enfant. Je ne suis en rien obligé envers vous, ni vous envers moi."

Ah ! Mais vous allez me dire que la Loi de nôtre pays inscrit que nous avons des obligations envers nos enfants (tant qu'ils ne sont pas autonomes financièrement) et les enfants envers leurs parents également (lorsqu'ils deviennent vieux et impotents notamment), et que de fait je ne peux pas vous demander de vous défaire de ces liens parentaux. Ce serait être dans l'illégalité !

Oui. Vous auriez parfaitement raison.
Je serai même potentiellement cloué au pilori pour avoir osé tenter de vous orienter dans cette direction. Traité de perturbateur de l'ordre public... J'en connais un qui a été crucifié pour cela, les archaïsmes ont la peau dure, hein ? 🤣

Je ne vous invite pas ici à être hors la loi, d’ailleurs ces lois sont bonnes non ? Accompagner l’enfant jusqu’à son autonomie et soutenir ses parents âgés s’ils on besoin de vous, sont des actes plein d’amour, n’est-ce pas ? Je n’ai personnellement pas besoin de cette loi pour "y obéir", je le fais spontanément, naturellement, car j’aime mon enfant et j’aime mes parents.

Par contre, si on me brandit la "loi" pour me dire "tu es obligé de", là c’est dissonant, là il y a coercition, là ça coince, surtout que souvent ce sont des êtres qui ne sont pas dans l’amour qui brandissent ces "idéaux", ce "civisme", cette "morale", et qui voudraient alors "contrôler" le reste du monde à commencer par leurs enfants, et on entre dans un jeu d’obligations : "tu m’appelleras tous les jours pour me donner de tes nouvelles, car sinon tu ne seras pas un bon enfant ! Et c’est la loi qui t’oblige à t’occuper de moi, que ça te plaise ou non !"

Trouvez d’abord l’Amour en vous, et mettez l’Amour dans vos relations, alors il n’y aura plus de problème pour être en accord avec les lois de la nation. Mettez d’abord les lois de la nation, "l’Ordre Public", en guise de guide d’obéissance, et il y a de fortes chances que vous ayez bien du mal à trouver un jour l’Amour dans vos relations.

"L’Ordre Public" qui permet à des parents de violenter leurs enfants, impunément, "pour leur bien"… Alors on pourrait dire que c'est bien nécessaire aujourd'hui de faire de la désobéissance civile, mais ce n'est pas l'objet de mon propos, car même si les lois de la nation étaient les plus justes, pures, dans l'amour, etc., et que tout le système judiciaire était en parfaite harmonie et en accord avec ces lois pour qu'il n'y ait jamais un homme "puissant" qui puisse recevoir un traitement de faveur que les "petites gens" n'ont jamais, eh bien je recommanderai la même chose, et je continuerai de dire : "Je ne suis pas votre enfant, je n'ai aucune obligation envers vous, ni vous envers moi."

D'ailleurs un système judiciaire plus moderne et plus avancé dans le registre spirituel (sans retomber encore dans le concept de religion dogmatique et archaïque) pourrait écrire ceci dans ses textes de loi : "Les enfants ne sont pas des possessions de leur parent auxquels ils doivent obéissance." Les lois peuvent évoluer, mais une société qui a trouvé l’amour n’aura pas besoin d’écrire de telles lois pour régir les "bonnes relations" entre membres d’une famille.

Car l'Amour des parents pour leurs enfants et réciproquement n'a pas besoin d'une loi administrative pour exister.
Donc si l'Amour était présent entre les parents et l'enfant accueilli en leur sein, il n'y aurait jamais besoin de recours à une loi nationale car il n'y aurait jamais de conflit inter-générationnel dans cette famille.

Si l'Amour était présent entre frères et sœurs, jamais ils s'entredéchireraient lors du décès de leurs parents pour se battre pour savoir qui récupère les couverts en argent.

C'est bien parce que les humains sont encore bien jeunes sur l'âge de l'Amour qu'il y a ces lois qui sont bien archaïques sur bien des aspects. Les dix commandements datent d'une période lointaine déjà...

Se dépouiller c'est pour pouvoir mettre l'égo-inférieur en sourdine afin de découvrir alors une autre facette de soi-même : le Soi supérieur. Ce dernier n'a rien à voir avec l'ego-inférieur car il est plein d'amour.

Ce que l’égo-inférieur n’est pas. Il est souvent tout l'inverse, et son amour, ce qu'il pense être de l'amour, est en fait bourré de conditions, de diktats, issus de ces conditionnements sociétaux.
Il dit : "Je t'aime, si...", "Je t'aime, à condition que..."

Regardez autour de vous, vos parents, vos enfants, vos frères et sœurs, vos cousins et cousines, votre conjoint, est-ce que vous les aimez inconditionnellement ? Et eux, est-ce qu'ils vous aiment inconditionnellement ?
Ou est-ce que vous ou eux attendez quelque chose de la part de l'autre sans laquelle vous ne les "aimeriez" pas ? Sans quoi vous estimeriez de l'autre qu'il ne serait "pas gentil"...

Des exemples de conditions ?

• Qu'ils vous appellent (ou mail, sms, message...) régulièrement, voire quotidiennement pour vous donner des nouvelles.
• Qu'ils n'arrivent pas les mains vides lorsque vous les invitez pour déjeuner chez vous.
• Qu'ils viennent au repas familial au moins à Noël, juste une petite fois par an, c'est peu attendre.
• Qu'ils payent vos études,
• Qu'ils doivent garder un bon salaire,
• Qu'ils ne disent jamais "du mal" de vos fans (de l'église, d'un chanteur, d'un président, d'un prof... n'importe qui que vous adulez).
• Qu'ils ne vous disent jamais "non", qu'ils soient obéissants,
• ...

Complétez cette liste en y mettant tout ce que vous attendez des membres de votre famille.

Je connais beaucoup de personnes qui sont "aux ordres" de leurs parents, même bien adultes. Ils les appellent plusieurs fois par semaine, doivent toujours répondre à leur caprices, etc.
Ils sont bouffés par ces conditions, ils en souffrent, et n'arrivent pas à s'en défaire. Ils n'osent pas le faire de peur que...

... De peur que quoi ?

Avez-vous une idée de la réponse ?
Êtes-vous aussi dans cette situation ?
Continuez-vous à obéir aux demandes et caprices de vos propres parents ?
De peur que ... ?

De peur de vous faire engueuler ?
De peur de vous faire frapper ?
De peur qu'ils ne vous aiment plus ?
De peur de leur faire de la peine ?
De peur du regard de l'autre, du regard des autres ?
De peur de perdre votre réputation ?
De peur de ne pas être approuvé ?
De peur qu'ils se jettent sous un train ?
De peur de perdre de l'argent ?
De peur de perdre la moitié de la maison acheté ensemble ?
De peur de perdre du confort ?
De peur d'être déshérité ?

Il y en a bien des réponses qui viennent lorsque je creuse avec ces personnes.

Auriez-vous peur des conséquences de ne pas obéir à ces conditions, à des conditions qui sont bien souvent des menaces. Menaces explicites et bien souvent implicites.

"Je t'aime, si"...
Est-ce vraiment de l'amour ?
Non. Des menaces et des peurs ne sont absolument pas de l'amour.

Combien de fois un tel parent s'est mis à pleurer pour obtenir les faveurs de son enfant ainsi conditionné ? Combien de fois cet enfant a-t-il reçu de phrases du type : "Si tu ne réponds pas à mes besoins c'est que tu n'es pas gentil !" ? Combien de fois cet enfant s'est-il fait réprimander, engueuler, battu pour avoir désobéi, pour avoir perdu un objet, abîmé un vêtement, ou même gambadé dans un parc sur une pelouse autorisée (si si, j'en ai vu un hier que sa mère interdisait de le faire alors que son chien y courait joyeux, le chien avait plus de liberté que l'enfant) ?

Conditionnements...

Ces conditionnements sont comme une chape de plomb sur vous, un plomb bien épais qui vous emprisonne.

Si vous désirez avancer dans la vie, se libérer de ces chaînes est un passage nécessaire. Car l'Amour c'est la Liberté.
Combien de personnes ne vivent plus leur propre vie ainsi enchaînées par ces conditionnements familiaux, ces obligations, ces "devoirs" ?

L'ego-inférieur souhaite vous garder enchaîné dans ces conditionnements, le Soi supérieur ne se découvre qu'en s'en libérant. L'ego-inférieur redoute plus que tout votre libération car il serait alors dissout, c'est son instinct de survie qui vous fait vivre cet enfer. Il sera dissout car une fois que vous aurez découvert votre Soi supérieur vous n'aurez plus trop envie de cet ego-inférieur pénible et archaïque, votre vie sera tellement plus simple et agréable sans lui ! Vous rirez même d'avoir été si longtemps sous son joug et votre si grande difficulté à vous en défaire vous semblera alors juste un mauvais souvenir.

Maintenant que vous savez qu'il y a quelque chose de plus grand, est-ce que vous désirez le découvrir ? Ou est-ce que votre vie chargée de conditions et de souffrances vous suffit bien ?

Il n'y a pas de mauvaise réponse, je ne juge personne. Je connais une personne qui me répond ainsi à cette question : "Je vis bien ainsi, à chaque jour suffit sa peine ! Y'a des hauts, y'a des bas... c'est comme ça."
Oui, je ne juge personne, ma question est factuelle, j'aimerais juste savoir si j'ai réussi à attirer votre attention sur ce point et si vous avez compris de quoi je parle, ou est-ce que ces mots ne vous parlent pas, ou est-ce que vous êtes déjà sur vos grands chevaux, le sabre au clair, pour me pourfendre pour crime de lèse majesté. Je suis habitué à ce genre de réactions 🤣, surtout de mes proches. Comme un ami l'a dit il y a bien longtemps déjà : "Nul n'est prophète en son propre pays." Aujourd'hui avec la société mondialisée et l'athéisme, qui a transposé la religion sur la science qui elle est devenue dogmatique, ce n'est plus trop facile aujourd'hui d'être un prophète, nulle part. 🤣

"Je ne suis pas votre enfant, je n'ai aucune obligation envers vous, ni vous envers moi."

Réaction ? Êtes-vous en train de réagir ainsi à l'encontre de mes propos ?
Dans ce cas, je vous invite à changer de posture et de Réfléchir sur votre propre réaction. Pourquoi réagissez-vous ainsi ? Qu'est-ce que dans mes propos vous fait réagir ? Dans quel état intérieur êtes-vous ?

Je serai enchanté de vous écouter à mon tour, je me sentirai moins seul, même si la solitude n'est plus un problème pour moi aujourd'hui, cela me fait toujours plaisir d'échanger avec autrui.

"Je ne suis pas votre frère." ... Mais, vous allez peut-être me dire "et pourtant nous sommes tous frères !"

Oui, vous avez raison, mais n'en faites pas un conditionnement ! 🤣

🕊️Dans la Paix, la Joie et l'Amour de nos cœurs 💕