"Savoir comment lâcher est la véritable force"
Lao Tseu, "Tao Te King" (Le Livre de la Voie) - VIe siècle avant J.-C.

Durant mon parcours, j'ai souvent lu et entendu parler du lâcher prise. Nombreux sont les exercices, les méthodes et les recettes qui m'ont été proposés pour apprendre à lâcher prise.
On m'a souvent dit : "tu devrais lâcher prise !".
Parmi ces personnes, très peu parvenaient elles-mêmes à lâcher prise.
Au contraire, j'observais que nous nous accrochions collectivement encore et toujours à nos privilèges, nos acquis, que ce soient nos possessions matérielles ou bien les personnes auxquelles nous "tenions" comme à la prunelle de nos yeux ("mon" mari, "ma" femme, "mes" enfants, "ma" meilleure amie...), ou bien encore nos façons de penser, de faire ou d'appréhender le monde, et enfin, surtout, nos émotions, nos croyances, nos habitudes.

Et puis un jour, me vient une évidence.
Je me vois tenant une corde par un bout, l'Autre tenant l'autre bout. Et là, je lâche la corde et tout lâche. Je réalise alors que depuis tout ce temps c'est moi qui faisais tenir cette relation qui me faisait souffrir au sens où en m'y accrochant je la faisais vivre.
Prise de conscience considérable qui change tout pour moi.
Pendant tout ce temps, j'attendais quelque chose de l'Autre, de mon travail, du système, etc... Alors qu'en vérité, je n'avais qu'à lâcher cette relation, lâcher ce travail, lâcher l'ancien système.
C'était en réalité un jeu d'enfant : lâcher la corde. Ouvrir ma main et lâcher ma prise, la laisser partir.

Je lâche, aussi simplement que cela.

En lâchant, je me rends compte que je me libère, moi, de chaînes qui m'entravent et dont je n'étais pas consciente encore. Je comprends que paradoxalement, je tenais et j'étais également tenue puisque nous étions deux à tenir la corde. Nous nous tenions mutuellement.
En lâchant, je libère l'Autre aussi. Lâcher initie un mouvement de libération vertueux pour tout le monde.
Après avoir lâché, je découvre une force méconnue et puissante, qui m'ouvre la porte d'un monde merveilleux qu'il nous reste à découvrir.

Dans l'ancien monde matérialiste, nous fonctionnions selon la loi qui régit la matière, à savoir la loi du prendre - la "prise" était donc de mise. Nous étions habitués, éduqués, conditionnés à "prendre", à s'accaparer au lieu de demander et/ou de donner, ce qui est la loi qui régit l'Esprit.
Réciproquement, nous étions nous-mêmes "pris" dans la matière, sans cesse hameçonnés, harcelés par le bruit, la publicité, la propagande. Nous étions soumis à un flux incessant d'informations, de tentations, de propositions, d'injonctions paradoxales ou contradictoires ayant pour finalité de nous conditionner et de nous contraindre de bien des manières à obéir, à se conformer et à travailler pour produire puis consommer, depuis notre naissance jusqu'à notre mort.
C'était comme si nous étions collectivement et individuellement englués dans une toile, un tissage au-dessus de nous, pris au piège, tenus par toutes sortes de contraintes familiales, professionnelles, sociétales, sociales, culturelles afin de nous maintenir, coûte que coûte, dans un système fermé programmé pour la séquence linéaire : produire-consommer-mourir.

Cela vous parle ? Prendre ou être pris, pas d'autre choix quand on était enfermé dans ce monde matérialiste ayant mis la Terre sous contrainte et nous avec, alors que la liberté est notre droit de naissance en tant qu'être humain.

J'observe que vous êtes de plus en plus nombreux à ne plus être heureux dans ce monde matérialiste mais vous avez peur de le voir s'effondrer car vous vous dîtes que vous allez perdre votre argent, vos possessions, vos avantages, votre statut social, etc. Plus vous vous accrochez à ce qui ne vous convient plus et plus cela continue d'exister par et à travers vous.
Vous souffrez dans votre couple, votre famille mais vous avez peur de les quitter, peur de vous retrouver seuls, alors vous choisissez de vous y accrocher.
Vous êtes en souffrance éthique, relationnelle dans votre travail, qui ne fait plus sens, dont vous ne voyez plus l'utilité, dans lequel vous vivez des relations conflictuelles mais vous avez peur de vous retrouver sans emploi, alors vous restez et vous tenez.

Quand une situation, un lieu, une personne ou une organisation, une activité nous fait souffrir, n'est- ce pas le signe que c'est le moment de le/la lâcher ?
N'est ce pas absurde de s'y accrocher pour souffrir encore ?

Vous avez compris ?
Alors c'est simple comme un jeu d'enfant : nous avons toutes et tous collectivement et individuellement à lâcher. Lâcher tout ce qui vous entrave depuis si longtemps.
Lâchez, laissez aller, laissez être et advenir... pas d'autre voie, en vérité pour pouvoir choisir autre chose.

Réjouissez-vous car vous allez enfin pouvoir vivre autre chose, autrement !

Vous êtes prêt ? Alors c'est parti ! :

🕊A quoi vous accrochez-vous encore ?

Par exemple :

• Vous teniez depuis longtemps à avoir raison sur ceci ou cela : lâchez.
• Vous ne teniez pas cette personne en estime, vous lui reprochiez ceci ou cela, vous lui en vouliez depuis longtemps d'avoir fait ceci ou cela : lâchez.
• Vous tenez cette personne à bout de bras : lâchez.
• Vous tenez à ce travail mais il vous fait souffrir : lâchez.
• ...

🕊Visualisez tout ce que vous tenez à l'autre bout d'une corde puis lâchez la corde. Regardez ce qu'elle fait.

🕊Comment est votre vie une fois que cela est fait ?

🕊️Dans la Paix, la Joie et l'Amour de nos cœurs 💕