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On remarque les transformations profondes dans l'Europe de l'Est et ailleurs. Transformations sur le plan politique dues suite aux énormes difficultés économiques rencontrées par ces pays d'une part, et par une sorte de soulèvement populaire d'autre part. Jamais la volonté populaire ne s'est plus fortement manifestée qu'au cours de ces cinq dernières années. (1985-1989)
Ces manifestations d'indépendance affectent également les pays asiatiques et un certain nombre de pays sud-américains.
Est-ce que ces manifestations ne sont que des préludes à des changements beaucoup plus importants, affectant la manière d'exister les peuples de la Terre dans son ensemble ? Et comment pourront-nous envisager les ramifications et le développement de la conscience de l'interdépendance de tous les peuples de la Terre ?
Je vous salue et je vous souhaite la bienvenue dans ce nouveau dialogue.
Il se trouve que la question qui m'est posée touche à l'organisation concrète de la Terre, l'organisation politique et son développement. Bien que la question n'est pas une réelle résonance avec les intérêts premiers de la salle, j'essaierai tout de moins de faire quelques petites analogies avec la question tout en répondant, en fait, à ce qu'est l'Homme ou qu'est-ce que peut être l'organisation politique à l'intérieur de l'Homme.
L'Homme et l'organisation Politique
Politique avec un grand P lorsque l'on regarde que le président ou le chef de la nation de l'homme n'est pas un homme ou son ego inférieur mais bien son âme ou sa monade, et plus loin même Dieu.
Donc c'est en essayant de découvrir comment l'Homme lui-même est organisé que nous arriverons à découvrir ou à expliquer comment la Terre vécue comme un seul et grand être elle-même est organisée.
Car il n'y a pas de petites organisations parallèles, parallèles à la grande organisation que l'on pourrait appeler le Plan. Le Plan de Dieu ou le Plan des Maîtres ou le Plan de la Hiérarchie.
La question était fort longue et j'organiserai mon discours autour de ce qui est d'abord dans votre esprit, dans votre propre Quête et ensuite autour de ce que la question révèle.
Donc je vais dans un premier temps parler de l'organisation de l'Homme.
Ce qui en vient à se poser la première question : Qui est l'Homme ?
Qui est l'Homme ?
Si l'homme est un être organisé que l'on étudie pour se faire et pour le comprendre, son corps physique ou son corps psychologique ou son corps émotionnel ou tout simplement ses corps occultes comme la somme d'un seul corps, si donc l'homme est un être organisé c'est bien qu'il est la somme de plusieurs énergies. Et l'Être Planétaire ou l'Être qui s'exprime à travers l'humanité est lui aussi la somme de plusieurs énergies.
Ces énergies ne sont pas multiples par imitation de ce qu'est le petit homme, mais ces énergies dans le Grand Être de l'Humanité sont multiples parce que les nations et les familles d'âme qui composent le grand être elles-mêmes sont multiples.
On parle de 7 familles majeures dans l'Univers, ou de 7 Kumaras aussi, l'on dit.
7 familles d'âmes, 7 notes clefs pour le champ de l'âme.
On parle aussi des 7 rayons pour ceux qui sont habitués avec ce langage.
Cela veut dire que pour constituer un entier du point de vue de l'alchimie cosmique il faudra que tout soit créé de façon septénaire.
Et ainsi lorsque l'on essaye d'analyser le monde, lorsque l'on essaye de comprendre que ce soit la politique, la science, les institutions, la religion ou même quelquefois aussi le type de science ésotérique qui anime une civilisation à un moment donné, eh bien on s'aperçoit que chacune de ces institutions est elle-même constituée de 7 énergies.
Ce qui veut dire que à l'intérieur de quelque chose d'unique il y a 7 plans et qu'à l'intérieur de ces 7 plans chaque fragment de ces 7 plans, chaque fragment contient aussi 7 subdivisions. Et ainsi à l'infini jusqu'à ce que l'on trouve dans l'infiniment petit quelque chose qui ressemble à l'atome.
Et si l'on remonte pour retrouver une sorte d'origine, on retrouve aussi cette façon septénaire de se répartir mais chaque fois les paramètres sont de plus en plus grands.
Ce qui veut dire que l'Unité, telle que l'homme la conçoit, cette Unité n'existe pas. Ce qui ne veut pas dire que l'Unité est une rêverie ou une illusion. Je dis tout simplement que dans la mesure où tout ce qui est manifesté, dans la mesure où tout ce qui est en mouvement dans l'Univers s'exprime par une Trinité qui devient ensuite un Septénaire, pour découvrir l'Unité il faudra aller autre part que dans le manifesté.
Dans le manifesté il n'existe aucune Unité.
L'Unité
Nulle part on ne pourra trouver l'aspect Un, l'aspect Un du Père, l'aspect Un du Christ, l'aspect Un de la Vierge Cosmique, cela n'existe pas. Cependant on ne peut pas renier l'existence de l'Unité.
Et si cette Unité existe, il faudra donc la chercher ailleurs que dans le manifesté, ailleurs que dans le mouvement des mondes et le mouvement de l'Être. Et c'est ce que vous vous appelez la spiritualité.
Quand vous cherchez ce point d'unité, c'est là que vous commencez un mouvement spirituel.
Chaque fois que vous êtes à la Quête de ce point d'unité, même sans le savoir, vous démarrez votre vie spirituelle.
La recherche de l'Unité, la recherche de ce point suspendu, que rien ne peut toucher, où aucun mouvement n'a lieu, où aucune division n'a lieu. La recherche de ce point, c'est ce que l'homme appelle la spiritualité.
C'est pourquoi, lorsque l'on comprend que l'on est à la recherche de ce point suspendu, indivisible, il est tout à fait facile de conclure que l'on ne pourra pas trouver cette unité dans les différents mouvements de la spiritualité qui sont des aspects divisés.
Je veux dire en ce sens que si l'homme pense trouver cette Unité en étant à l'intérieur d'une religion, comme si la religion allait pouvoir le porter vers l'Unité, il ne trouvera rien. Si l'homme pense qu'à l'intérieur du rituel il va rencontrer l'Unité et que le rituel va l'y porter, il ne trouvera rien. S'il pense se mettre à l'intérieur de la prière pour que la prière le porte vers l'Unité, il ne trouvera rien non plus.
Tout simplement parce que tous ces mouvements-là, même si ce sont des mouvements spirituels, tous ces mouvements appartiennent à la division du Cosmos. Ils appartiennent au mouvement du Cosmos, donc ils sont capables d'attirer une énergie, mais pas d'attirer l'Esprit. Ils sont capables de faire descendre des divinités, des entités, d'attirer donc, encore une fois, une puissante substance vibratoire, mais ils ne peuvent pas offrir l'Esprit.
Et c'est ce que chaque individu doit comprendre lorsqu'il est sur le chemin et qu'il pratique une religion ou une ascèse quelconque, il doit comprendre que ce qu'il pratique lui permet d'ajouter de l'énergie à sa vie, lui permet d'obtenir donc plus d'esprit combatif, puisqu'étant beaucoup plus vitalisé, il sera plus à même de devenir fort, que ce soit pour remporter ses épreuves ou tout simplement pour laisser tomber en lui tout ce qu'il doit périr. Mais qu'au bout du compte, ce qu'il doit découvrir, ce qu'il doit vraiment intégrer, cela n'appartiendra plus du tout aux rituels qu'il fait ou à la prière qu'il dit ou à la méditation qu'il fait. Cela n'appartiendra qu'à sa puissance d'abandonner ce que l'on appelle l'ego inférieur.
Et le drame dans la spiritualité d'aujourd'hui, c'est que la spiritualité, ou en tout cas les divers mouvements de la spiritualité, offrent des identités et des moyens d'identification.
L'identification
Je veux dire par là que aujourd'hui les temples sont connus et sont ouverts à tout le monde. On peut devenir franc-maçon, on peut devenir ou rester catholique, on peut appartenir à d'autres écoles, diverses écoles de la Rose-Croix par exemple, ou même à d'autres institutions qui naissent spontanément de la part de certains auteurs que l'on ne connaît pas planétairement. Chacun peut se dire : “J'appartiens à tel mouvement, j'appartiens à tel initiateur, j'appartiens à telle philosophie. Et je me reconnais dans cette philosophie, je me reconnais dans cette énergie, je me reconnais dans cette ascèse. Ceci est moi et ceci est mon chemin.”
Notre regard - et il ne se veut pas sévère lorsque je dis cela - notre regard qui contemple ce genre d'individu est un regard d'épouvante.
Parce que l'on voit immédiatement un individu qui au lieu d'avoir mis le pied sur la route de la spiritualité pour se libérer, met les deux pieds sur le chemin de l'identification pour mieux s'étouffer.
Il n'y a aucune libération possible lorsque l'on s'identifie à une philosophie, à un rituel, à une église, à un prêtre, à un pape, et pape de n'importe quelle église ou n'importe quelle philosophie ! Et il n'y a même aucune liberté possible si l'on s'identifie aussi à un Dieu, à un gourou salvateur.
Dès que l'homme met le pied dans la spiritualité, il transporte dans la spiritualité tout le phénomène des identifications qu'il connaît et qu'il vit dans le monde de la Matière. Or la spiritualité est l'endroit où le phénomène de l'identification, toutes les projections, ne doivent plus avoir lieu. Tout simplement parce que sinon ce n'est plus de la spiritualité.
La spiritualité est l'endroit où le phénomène de l'identification, toutes les projections, ne doivent plus avoir lieu. Tout simplement parce que sinon ce n'est plus de la spiritualité.
C'est de la rêverie collective, par exemple, ou c'est du fantasme collectif, ça sûrement, mais ce n'est pas de la spiritualité ! Ce n'est pas de la purification, ce n'est pas de l'ascension.
Celui qui veut véritablement travailler à son ascension, à la purification des éléments qui le constituent pour n'en faire plus qu'un seul, qui soit simplement l'Esprit dominant la Matière, il faut que cet homme-là décide de ne plus jouer aucun jeu dans quelque groupe que ce soit, et de ne plus jouer aucun jeu non plus vis-à-vis de lui-même. De ne plus se vêtir, par exemple, pour le désir de paraître.
Comment décoder le plaisir de paraître, ou le désir de paraître en soi ?
Paraître
Parce que lorsque je soulève ce concept, les individus pourraient me dire : “Oui mais moi je m'habille bien parce que je ne veux insulter les yeux de personne, parce que je veux tout simplement respecter celui qui est en face de moi en lui offrant quelqu'un de propre et quelqu'un qui sait se tenir.”
Bien sûr, j'admets tout à fait ce genre de comportement, et je le favorise. Donc, comment décoder, ou comment comprendre, trouver lorsqu'en soi on s'habille de par le désir ou le plaisir de paraître ?
Eh bien il y a une note très facile à entendre qui vous indiquera tout de suite si c'est par respect pour vous-même et pour les autres, ou si c'est par désir de jouer une image.
Tout simplement dans votre esprit il y aura à un moment donné une petite voix qui vous dira : “Non, si je mets ce pantalon là, ou si je mets cette robe là, comme ce vêtement ne me va pas assez bien, j'aurai l'air cloche ! Je n'aurai pas l'air à mon avantage, je ne pourrai pas bien être vue !”.
Donc dès qu'il y a souci du regard de l'autre, automatiquement vous pouvez déduire que votre intention de bien vous habiller n'est pas une intention pure, qui veut que par exemple, comme un prêtre fasse un bel autel, propre, impeccable, pour honorer son Dieu, le Dieu qui est à l'intérieur de lui-même et le Dieu qui est à l'intérieur des autres qui vont venir à l'endroit de cet autel.
Donc dès que vous avez souci du jugement dans le regard de l'autre, sachez que ce n'est pas par amour pour vous-même, ni pour les autres que vous vous habillez, mais c'est par amour pour l'image que vous projetez de vous-même.
Dès que vous avez souci du jugement dans le regard de l'autre, sachez que ce n'est pas par amour pour vous-même mais c'est par amour pour l'image que vous projetez de vous-même.
Et si vous voulez faire une méditation extraordinaire, je ne vous conseille pas de réserver chaque jour à une même heure un moment pour la méditation. Je ne vous donne pour cela aucun nom de Dieu à répéter, aucune technique, aucun moyen de brûler l'encens ou de lever la bougie ou l'épée, ou de s'asseoir avec les jambes derrière le dos ou sous les fesses. Je ne vous donne aucun moyen. Pourquoi ?
Non pas que ces moyens soient inutiles, mais simplement ils restent morts tant que vous n'aurez pas pris soin de tuer cette image dont je parle.
Ce qui fait que si vous voulez accomplir sans épée, sans encens, sans mantra, une méditation extraordinaire, eh bien faites-le à l'instant où vous vous habillez devant votre glace.
Et dites-vous : Est-ce que je m'habille pour Dieu ou est-ce que je m'habille pour mon image ?
Et faites un choix !
Et vous verrez que si votre esprit s'habille pour Dieu, à l'instant où vous enfilerez la robe, à l'instant où vous mettez le pantalon, automatiquement vous sentirez un état de conscience différent vivre en vous.
Vous n'aurez pas simplement vécu comme vivent les fourmis, les papillons, les ours, les crocodiles et tous les autres hommes. À cet instant-là précis, vous êtes la Divinité. Et cette Divinité, pour partir dans le monde, s'apprête comme un bel autel. Cette Divinité met un tissu propre, un tissu agréable à regarder. Cette Divinité pose sur sa peau un parfum agréable, subtil, qui rappelle la danse des étoiles ou bien la chute des torrents sur la montagne. Et puis cette Divinité embellit son regard. Et quand cette Divinité est féminine, alors la femme ajoute un nuage de couleur sur ses yeux ou un nuage de couleur sur ses ongles.
S'embellir
Si s'embellir est vécu pour ce prétexte-là et par ce prétexte-là, alors s'embellir est une belle chose. S'embellir devient un rituel.
Et c'est un rituel de troisième rayon pour ceux qui connaissent ce langage. C'est-à-dire que c'est le rituel du Saint-Esprit, le rituel de la purification et de l'élévation de la Matière.
Pourquoi est-ce que tout le monde cherche à s'embellir ?
Depuis le premier jour, chacun a essayé soit par des poudres, soit par des plumes, soit par des feuilles, puis plus tard avec différentes étoiles, avec différents parfums, chacun a essayé d'embellir la Matière, d'être plus beau, plus agréable.
Pourquoi ?
Essayez de réfléchir à ce mouvement-là de la nature humaine et vous verrez que vous aurez chaque jour des occasions de mieux comprendre le mouvement de la Divinité et son mouvement d'évolution. Sans pour cela aller lire des livres compliqués d'occultisme ou d'ésotérisme, réfléchissez aux mouvements naturels qui sont en vous et ils vous découvriront ce que vous êtes.
Pourquoi est-ce que chacun, depuis toujours, essaye de s'embellir ?
On peut me rétorquer que c'est par souci de mieux paraître. C'est vrai, bien sûr. C'est la première raison, c'est la raison la plus profane et la plus physique, la plus terre-à-terre. Mais si cette raison profane, physique et terre-à-terre existe, c'est bien parce qu'il y a dans l'invisible un motif encore plus grand qui, sur le plan physique, à l'intérieur d'une conscience peu évoluée, ne peut s'exprimer que par le désir d'être beau ou d'être belle physiquement. Mais le grand motif invisible, quel est-il ?
Eh bien ce grand motif invisible qu'est le motif de l'âme ou le mouvement de l'âme, c'est la purification. Et que dit l'âme ?
L'âme qui a voulu et accepté son séjour dans la Matière pour sa propre régénération. Cette âme-là a donc sur sa peau, à l'extérieur, une Matière, une Matière qui vient du monde et il ne faut pas oublier cela. Cette Matière, elle vient du monde.
Elle ne vient pas, par exemple, de l'Univers. Elle ne vient pas de la sixième ou de la septième dimension du Cosmos, où la Matière là est très pure. La Matière de l'Homme vient du monde.
L'homme est un enfant du monde. Et aussi un enfant du ciel, mais aussi et avant tout un enfant du monde.
Donc sa matière ou du moins les éléments qui constituent sa matière vont devoir être spiritualisés de nouveau. Vont devoir être donc purifiés, extraits de la poussière du monde. Exactement comme on extrait un diamant de la roche, un rubis de la roche ou le feu de la bûche. De la même matière, l'homme va devoir extraire l'esprit, son esprit de sa matière. Et cela ne peut avoir lieu que par la purification.
Purification
Purifier donc les éléments qui constituent l'homme.
Ce désir de purification ou plutôt ce mouvement de purification, c'est comme un code qui existe dans la mémoire de l'âme et qui s'articule depuis l'âme jusque dans l'être humain, dans la psychologie de l'homme et le désir de l'homme.
Ce qui fait que pour un homme qui vit encore beaucoup de par les lois du monde profane, de par les lois du désir et du plaisir, eh bien cet homme-là va recevoir l'impact du motif de la purification qui vient de l'âme. L'homme va recevoir cet impact mais l'interpréter du point de vue unique de la matière.
C'est-à-dire qu'il y a dans l'invisible l'âme qui dit : “Purifie tes éléments pour en dégager le feu, le feu spirituel.”
Et l'esprit concret de l'homme qui reçoit cette impulsion n'entend pas que le discours vient de l'âme et que l'âme essaye d'inspirer une spiritualité. Son esprit concret entend le désir et l'interprète au niveau de la vie physique. Et l'homme naît un jour et il se dit : “Je dois être beau, je vais tout faire pour être beau ! Alors si je suis trop petit, je vais mettre des talons hauts. Si je suis trop grand, je n'imiterai pas les autres, je garderai les talons plats. J'essaierai d'avoir des vêtements qui cachent mon corps ou qui révèlent la beauté de mon corps. Je ferai en sorte que mes cheveux soient séduisants. Je composerai mon regard pour qu'il soit inoubliable et que les hommes le reçoivent droit dans le cœur ! Même si je ne m'amuse pas à aller avec tous les hommes, mais j'essaierai d'être inoubliable pour tous ceux que je croiserai, même dans l'autobus.”
Et de la même manière, l'homme aussi se dit : “Je vais composer ma force, je vais composer un brillant pour que chaque femme me désire, même si je ne la consomme pas.”
Et ainsi de suite, l'homme interprète l'impulsion de la Beauté qui vient de l'âme en termes de beauté autour du corps. Et comme le corps, en prenant ce genre d'homme qui réagit de la sorte, et comme le corps est en fait un être de la Nature, c'est-à-dire un animal. Et quand je dis un animal, il ne faut pas imaginer cela avec une consonance péjorative. Je dis animal tout simplement pour exprimer que c'est un élément de la Nature, élément natura.
Le corps est donc un animal, soit un élément de la Nature, qui, s'il est vécu du point de vue de la Matière et de la Nature, aura des impulsions pour que cette Nature en lui se perpétue.
La Loi de la Nature est une chose et la Loi de l'Esprit est une autre chose, bien que les deux servent le même but.
La Loi de la Nature est une chose et la Loi de l'Esprit est une autre chose, bien que les deux servent le même but.
Cependant, il faut savoir que la Terre a mis au point un certain nombre de Lois pour qu'elle puisse se perpétuer. C'est son rôle et c'est l'ordre qu'on lui a donné.
Lorsque l'Esprit a flotté au-dessus des eaux, comme il est dit dans la Bible, eh bien l'Esprit a aussi distribué les ordres à la Matière.
Il a dit à la Matière « soit » et le monde fut, comme il est écrit.
Mais il ne fallait pas que le monde « soit » de n'importe quelle manière et pendant n'importe quel temps. Il fallait qu'il y ait un ordre précis à cette Matière pour que le but soit atteint et il fallait que le temps soit indiqué pour que le but soit atteint.
Donc, non seulement la matière a été programmée pour être ce qu'elle est aujourd'hui, mais elle a été aussi programmée pour l'être jusqu'à un certain temps. C'est ce que l'on appelle aussi les cycles.
Les Cycles
Les cycles planétaires, les cycles galactiques, les cycles cosmiques, imaginez ce que vous voulez. Mais il y a une horloge. Une horloge qui ordonne tout simplement les mouvements des différentes énergies qui doivent avoir lieu sur la Terre.
Les sept énergies majeures et primordiales qui correspondent aux sept chakras de l'homme, aux sept plans de l'Univers, ces sept énergies doivent tour à tour venir initier l'homme individuel et l'Homme Planétaire qui est la somme de l'Humanité. Et chacune à son tour, les sept énergies viennent et réveillent un chakra dans l'humanité.
Ce qui fait que les hommes qui vivent en collectivité, c'est-à-dire les hommes qui n'avancent que parce que l'humanité avance, et qui en vivant de la sorte bien sûr éprouvent tous les malheurs du monde, ils font partie de tous les malheurs du monde. Dès qu'il y a un tremblement de terre quelque part, on sait très bien qu'un tel homme, un homme collectif donc, en mourra. Il va bien sûr vite se réincarner, mais dès qu'il sera réincarné, sitôt qu'il y a un ras de marée à tel endroit, il en mourra. Et il va de nouveau vite s'incarner et dès qu'il y aura un orage quelque part ou un accident quelque part, il en mourra.
C'est l'être collectif à l'intérieur duquel il évolue et duquel il n'arrive pas à s'extraire qui conduit alors son évolution parce que tout simplement l'être collectif évolue avant lui.
Mais en évoluant de la sorte, il faut comprendre que la cellule que représente l'individu, la cellule évolue un petit peu à retardement par rapport à l'Être Planétaire, mais évolue surtout par soumission et en subissant l'évolution du Grand Être collectif qu'est l'Humanité.
Ce qui fait que c'est comme si vous connaîtriez le nombre exact de cellules et d'atomes qui composent votre corps. Et puis vous décidez d'être le messie de vos cellules. Vous décidez de faire descendre votre conscience à l'intérieur du plan de vie et d'entendement de vos cellules. Et vous vous compactez, vous vous densifiez, vous vous cristallisez pour pouvoir descendre et vous incarner en tant que petite cellule de Lumière qui va voyager dans le corps entier, dans tous les organes pour apporter la Bonne Parole, par exemple, et l'initiation. Et ainsi vous circulez dans le foie, dans l'intestin, dans le sang, dans la peau, dans les cheveux, dans les yeux, partout et chaque fois vous vous arrêtez et vous parlez aux cellules.
Et vous leur dites : “Écoute, il y a à l'extérieur de ce monde-ci un être fabuleux, un être extraordinaire qui est capable d'une expression sublime, qui a une puissance énorme, un amour énorme, un pouvoir énorme ! Si tu essaies de faire sa volonté, si tu essaies de suivre son Plan, automatiquement tu reçois son intelligence, son amour, son pouvoir. Et au lieu de te perpétuer en tant que petite cellule du foie ou petite cellule des cheveux, tu deviens l'initiateur des autres cellules du foie qui ne connaissent pas encore le Grand Architecte.
Et puis un jour tu arriveras à t'extraire de la localité de vie que représente le foie ou le cheveu et tu iras à l'endroit de la tête où il y a la couronne, où il y a donc le chakra coronal, la glande pinéale et là tu vivras dans une intense joie, dans une intense Éternité, dans un immense Bonheur, parce que c'est à l'endroit où tu seras le plus près de ton Dieu. Et c'est la porte par laquelle ton Dieu lui-même viendra te reprendre du manifesté pour te loger en son sein d'éternité.”
C'est ce que vous diriez aux cellules de votre corps. Et, comme par hasard, c'est ce que tous les sages vous ont dit. C'est ce que Jésus vous a dit il n'y a pas si longtemps et c'est ce que d'autres sages et d'autres illuminés vous diront encore, pour ceux qui n'auront en tout cas pas compris ou pas entendu. C'est exactement la même image, c'est exactement le même travail qui a lieu, selon le même schéma.
Donc quand vous essayez de prendre conscience de ce qu'est Dieu, de ce qu'est votre divinité, de ce que peut être l'Éternité, de ce que peut être l'Amour Absolu, il faudrait que vous essayiez de comprendre que vous êtes localisé à l'intérieur d'un Grand Être.
Vous êtes localisé à l'intérieur d'un Grand Être
En étant localisé à l'intérieur de ce Grand Être, vous pouvez faire soit la volonté du Grand Être et faire simplement votre travail. C'est-à-dire si vous êtes une des cellules du foie, vous pouvez faire votre travail comme il faut, en purifiant bien toutes les énergies qui entrent dans le corps du Grand Être qu'est l'Humanité.
Si vous faites partie des cellules qui composent l'activité cérébrale, donc le cerveau, eh bien vous pouvez vous dire : “Je vais faire désormais encore mieux mon travail !”
Et ainsi si vous êtes un scientifique, vous pouvez décider d'être le meilleur des scientifiques, non pas parce que vous allez résoudre toutes les énigmes, mais parce que vous allez accomplir votre travail comme un véritable Service.
Le Service
De la même manière, tous ceux qui sont par exemple des exorcistes ou des purificateurs de l'humanité peuvent se dire : “Eh bien désormais je serai, grâce à mon engagement total, un meilleur exorciste, un meilleur purificateur de l'humanité ! Que ce soit au niveau de son aura ou au niveau de son esprit.”
Et ainsi on s'aperçoit que chaque famille de cellules, même si ces cellules sont dispersées dans le corps de l'Humanité, donc si ces cellules ne sont pas localisées aussi avec autant d'évidence et aussi physiquement que, par exemple, les cellules de votre propre foie ou de votre propre cerveau, eh bien on s'aperçoit que même, donc, si ces cellules ne sont pas localisées, elles ont chacune leur travail. Et chacune accomplit son Service.
Chacun a son travail, chacun accomplit son Service
Alors il y a des cellules qui n'accomplissent pas un travail avec la notion d'Amour, la notion de Service, la notion de participer à un grand mouvement qu'est l'expression de la vie du Grand Être.
Et on pourrait appeler cela la cellule cancéreuse.
La cellule cancéreuse
De la même manière, dans votre corps, dès qu'il y a une cellule qui ne fait pas son travail, qui ne veut pas s'aligner, qui ne veut pas être ce qu'elle doit être, ce qu'il est attendu d'elle qu'elle soit et qu'elle fasse, elle devient marginale, elle colle sur son visage n'importe quel masque. Et à partir du moment où ce n'est pas le masque divin, c'est forcément le masque des ténèbres, un masque hideux et elle devient une cellule cancéreuse. Une cellule qui apporte donc les ténèbres dans le corps et qui entraîne la mort.
Dans le corps du Grand Être qui est l'Humanité et que nous appellerons Logos, dans le corps du Grand Être, il y a de la même manière des cellules qui, parce qu'elles sont trop endormies, encore trop dans le mirage de la Matière, mais un mirage soporifique. Parce qu'elles sont encore trop endormies, n'acceptent pas d'accomplir leur œuvre, n'acceptent pas de s'aligner pour recevoir l'Ordre et fonctionner.
Automatiquement, ces êtres-là, ces individus-là deviennent des cellules cancéreuses dans le corps du Logos.
Et que se passe-t-il ?
Eh bien le Logos devient malade. Le Logos commence à se gratter à droite, à gauche, il se dit : “Mais ce n'est pas possible, j'ai de l'eczéma !”
Et l'homme, qui est en fait une cellule de ce Grand Être, l'homme se dit : “Mais pourquoi est-ce que ça va mal sur la Terre ? Pourquoi est-ce qu'il y a eu du remuménage à droite, une révolution à gauche, une mauvaise politique là-bas, une rébellion dans un tel pays, un ouragan dans tel autre pays, une épidémie dans tel autre pays ?”
Lorsque la Terre est malade, il faut comprendre que c'est l'Homme qui est malade.
Et qu'en étant lui-même malade, il crée la maladie chez le Grand Homme qu'il compose. Donc il crée la maladie chez le Grand Être qui est la somme de l'Humanité.
C'est pour cela qu'à un moment donné, tout ce qui est envoyé vers le Ciel redescend sur la Terre, tout ce qui est envoyé vers le Grand Être redescend dans la Matière. C'est donc un cercle fermé.
Et c'est pour cela qu'à un moment donné, eh bien, de nombreuses maladies semblent accabler l'Humanité, semblent accabler les cellules.
Les hommes sont les cellules du Grand Homme.
Il ne faut pas oublier cela. Si vous voulez comprendre ce qui vous arrive, comprenez une bonne fois pour toute que vous êtes les cellules du Grand Homme qui est l'Humanité.
Les hommes sont les cellules du Grand Homme qui est l'Humanité
Et ce Grand Homme qui est l'Humanité est lui-même un Dieu qui est à naître. Un Christ qui va naître du ventre de la Terre. Et chaque homme qui est vivant sur la Terre est une de ces cellules.
Le Christ
Et lorsque chaque cellule aura compris cela, alors chaque cellule s'alignera avec ce qu'elle est déjà en essence. Et en prenant conscience de cette essence, elle dépassera le fait d'être une simple cellule.
Son action sera tout simplement le travail qui est demandé à la cellule, tandis que la cellule aura complètement basculé dans la Conscience Christique.
Ce qui fait qu'il n'y aura plus pour cet homme là, il n'y aura plus pour lui le moyen de se dire : “Je suis Pierre et je sers Dieu. Je suis Jacques et j'ai la foi donc je sers Dieu.”
Non, il y aura tout simplement un homme qui ne sait plus qu'il est un homme. Tout ce qu'il sait c'est qu'il est la Divinité. Il sait qu'il est le Christ. Et sur un plan manifesté il accomplit un travail à un moment donné grâce à une incarnation. Car c'est ce travail-là qui lui permettra d'aller plus loin, non seulement dans l'état de Christ, mais aussi plus loin dans la purification des autres cellules qui ne savent pas encore quelles sont la Substance Cosmique Christique.
Donc quand un homme essaie de trouver sa place dans la spiritualité, quand un homme essaie de savoir à quelle initiation il en est, à quel groupe il devrait s'affilier, vers quelle énergie il devrait aller, vers quel gourou il devrait aller, vous comprenez bien maintenant que toutes ces petites interrogations ne sont que fêtus de paille, illusion, perte de temps, mirage !
Tu as déjà tout en toi.
Les outils
Pas simplement parce que tu es Dieu et que je te le dis et que d'autres te l'ont dit. Mais simplement parce qu'il y a en toi tous les outils. Tu es né avec tous les outils autour du cou.
Et que tu penses aux outils tels que le compas, le marteau et l'équerre ou que tu penses à d'autres outils parce que tu appartiens à une autre école et que tu me dises : mantra, méditation, yoga. Tu es né avec ces outils. Il suffit simplement que tu arrives à ne plus t'identifier à un quelconque mouvement. Et, automatiquement, les outils qui sont les tiens vont apparaître.
Tu n'auras pas besoin d'aller les chercher, d'aller les prendre à l'extérieur. Les outils vont apparaître à l'intérieur de toi. Et automatiquement tu verras que le plus beau des compas dont tu disposes c'est ton intelligence.
Alors que fais-tu à l'intérieur de certains groupes qui ont entre la main encore un compas physique ?
Prends le compas de l'Esprit une bonne fois pour toutes !
Que fais-tu dans ces groupes qui ont encore à la main un marteau, un marteau physique ?
Prends une bonne fois pour toutes ta propre Force entre les mains !
Arrête de t'identifier à tout ce que tu vois dehors ! Arrête de chercher le sens à propos des choses que tu vois !
Et on te donne des symboles et tu passes tout ton temps et tu utilises toute ton énergie à réfléchir sur le sens de ces symboles, alors que tu devrais réfléchir à l'intérieur de toi-même, à propos des symboles qui sont en toi.
Mais tu réfléchis à l'extérieur de toi dans un mouvement d'extériorisation parce que tu as commis la faute de t'identifier.
S'identifier - La Séparativité
S'identifier implique tout de suite que l'on se sépare de la divinité.
Tout phénomène d'identification propulse l'homme dans la séparativité.
C'est ce qui fait donc chuter l'homme idéal du jardin d'Eden, du Paradis. Dans ce Paradis il n'y avait aucun moyen d'identification parce que tout simplement l'âme était dans une contemplation à propos d'elle-même et sur elle-même. Puis le manifesté est apparu, comme un autre jardin, comme un autre territoire, celui où l'on allait pouvoir prendre les choses en main, celui où l'on allait pouvoir regarder.
Et qui dit regarder dit que la contemplation s'est arrêtée.
Si je regarde ce qui est dehors, je ne contemple plus ce qui est dedans. Immédiatement je me sépare, je crée le Bien et le Mal, le noir et le blanc, le Diable et le bon Dieu, le Maître et le Disciple, l'Ignorance et la Connaissance.
Donc quand vous envoyez au ciel toutes vos réclamations, quel que soit le groupe auquel vous appartenez, la philosophie sur laquelle vous vous appuyez.
Et quand vous envoyez toutes vos réclamations au ciel en disant : “Montre-nous le chemin ! Tu dis que l'homme doit se sortir de la matière, très bien grand frère. Alors descend et montre-nous comment on fait ! Sois là pour nous initier !”
Lorsque vous nous lancez de tels défis, nous avons envie de vous dire :
Mais nous sommes déjà là ! En toi, dans l'unité de ton être, nous sommes tous là dans un collège unique et parfaitement uni, parfaitement révélé, accessible. Nous sommes tous là, debouts, en toi !
Et ceci non pas parce que nous devons agir de la sorte, non pas parce que cela est la Loi ou que cela est ta nature. Cela est ainsi parce qu'il n'y a pas d'autre existence.
Cela est ainsi parce que l'existence qui est en toi est la même que celle qui est en moi et qu'à partir du moment où nous nous mettons ensemble dans cette existence qui est la même, nous nous rencontrons.
C'est un peu, vois-tu, comme lorsque des hommes très éparpillés sur la surface de la Terre se téléphonent les uns aux autres en imaginant qu'ils puissent tous se réunir et se parler parce qu'ils vont à la rencontre sur un standard unique. Ce standard unique est construit par la technique, alimentée par l'énergie électrique.
Dans la spiritualité, c'est la même chose.
Ce standard unique, il est la constitution occulte de chaque individu et il est alimenté par l'énergie christique, qui est la seule image vis-à-vis de laquelle je vous autorise une identification.
Toutes les autres images, je les veux mortes, dissoutes ! Je veux que vous les chassiez ! Il faut les traquer comme de la vermine ! Il faut les traquer comme des voleurs de grand chemin ! Parce que c'est ce qu'elles sont. Ces images sont des voleurs. Elles vous volent tout. Elles vous volent votre bonheur. Elles vous volent votre énergie, votre richesse.
Que fait un homme pour avoir de beaux vêtements ?
Il dépense tout son argent, même celui qui aurait dû lui servir pour la nourriture. Il dépense tout l'argent qui aurait dû lui servir pour une bonne œuvre, par exemple. Ou qui aurait dû servir à son épouse, un jour, qu'elle serait tombée malade. Pour faire vivre ces images, pour alimenter ces images, l'homme est capable de devenir très pauvre ! Et il s'appauvrit, en vérité. Et il meurt...
Parce qu'ayant distribué toute son énergie en nourrissant ses furies de bas étages, automatiquement il arrive un jour où il est affamé et où il n'a plus rien à se mettre sous la dent. Même pas la grâce de Dieu !
Car à ce moment-là, la grâce de Dieu, ce serait comme un grand repas après une grande famine, ce serait le meilleur moyen de le faire périr. Parce qu'un estomac qui n'a pas mangé depuis longtemps ne peut pas tout d'un coup faire un immense repas.
Donc, si vous voulez comprendre quoi que ce soit à la spiritualité, si vous voulez faire quoi que ce soit avec l'ésotérisme que vous étudiez, ou avec les instruments auxquels on vous donne accès dans les temples que vous fréquentez, si vous voulez m'avoir croisé et ne pas m'avoir fait parler pour rien dire, interrogez-vous à propos de l'identification.
L'Unité
Sachez qu'à l'intérieur, il y a cette Unité dont j'ai parlé au début.
Mais cette unité n'est pas à l'intérieur de vous comme il y a le pépin à l'intérieur de l'orange. Ce n'est pas quelque chose que l'on peut rejoindre parce que l'on se propulse vers l'intérieur du fruit.
C'est vrai que l'on peut rencontrer le pépin de l'orange si on pointe le couteau jusque dans le cœur de l'orange. Si, donc, on arrive à franchir tout l'espace qui va de l'écorce au cœur.
Mais pour trouver le cœur de l'homme, il ne s'agit pas de franchir un espace. Il ne s'agit donc pas de dilater le corps astral, de le purifier, puis de développer le corps mental, puis plus loin de développer le corps bouddhique, le corps causal, jusqu'à ce que finalement on arrive en haut du sapin de Noël et que l'on est capable de décrocher l'étoile.
“Voilà, j'ai parcouru la distance qui va de la Matière à Dieu !”
Même si, j'admets qu'il peut y avoir des abstractions et qu'entre-temps on se dise : "Eh bien, la distance est immatérielle, ce sont des dimensions.” Eh bien même cette abstraction-là que tu fais est encore trop dense, elle est encore une illusion.
Pour que tu comprennes comment tu peux basculer dans cette étincelle qui est en toi, qui compose ton cœur et qui est hors de portée de tes désirs et de tes efforts personnels, il faut tout simplement que tu admettes qu'il n'y a ni temps, ni espace, ni corps, ni évolution, ni alchimie, ni devenir.
Tu ne deviens pas Dieu.
J'entends dans l'esprit beaucoup de personnes qui disent à travers la planète : “Je veux devenir Dieu ! Je veux devenir un Maître ! Je veux devenir un initié !”
Et moi je lui crie : “Eh bien tu ne fais que devenir un âne quand tu dis cela !”
Plus tu deviens et moins tu deviens ce que tu cherches.
Le devenir est quelque chose qui a lieu dans le temporel et dans la dualité des énergies.
Regarde ce que tu deviens dans la dualité des énergies, regarde ce qui s'est passé, regarde ce qui a eu lieu en toi.
Dualité
Tu es devenu la Matière, ça oui ! Ah tu l'es devenu ! Et tu as découvert d'un seul coup le Diable et le bon Dieu. Tu as passé des générations à tuer ton voisin, à étrangler ton frère, à violer ta sœur, à voler ta mère, à cracher sur la face de Dieu !
Tu as passé des générations à essayer de te faire pardonner, et puis dès que le réflexe de ton mental ou dès que le réflexe de ta bonne volonté s'effaçait, tu redevenais mauvais !
Et lorsque tu retrouvais tes esprits, tu allais voir Monsieur le curé et tu essayais de te confesser.
Ce qui fait que sans arrêt, tu allais d'une colonne à l'autre à l'intérieur du temple. Sans arrêt, tu oscillais entre le noir et le blanc. Mais il fallait tout ce temps pour qu'en zigzagant, à gauche, à droite, tu arrives à remonter l'espace qu'il y a depuis les colonnes jusqu'à l'autel. Et au moment où tu es à l'autel, il n'est plus question d'aller à gauche ou à droite. Tu restes au milieu. Là où il y a la Présence, là où s'effectue le mystère.
Alors tu peux imaginer et tu peux choisir librement, pendant encore des générations, d'aller à droite et à gauche. Tu peux le faire ! Je n'ai rien contre ce genre d'itinéraire. Je ne vais pas te plaindre et je ne vais pas t'encourager. Sitôt que tu te tapperas contre la colonne noire, tu feras toi-même tes pansements. Et sitôt que tu t'embelliras grâce à la colonne blanche, eh bien tu seras le seul à crier des louanges.
Nous ne disons rien, ni quand tu as mal, ni quand tu es beau. Parce que tout cela n'est que mirage.
Par contre, là où nous t'attendons, c'est dans le milieu.
Et c'est cette voie dont je veux te parler. Ce n'est pas celle qui te fera sans cesse aller de gauche à droite.
Il y a une multitude de voies qui vont comme cela de gauche à droite.
Et pas parce que dans les sens, elles sont constituées pour aller de gauche à droite, mais tout simplement parce que l'habitude a été prise par les anciens qui sont venus après l'initié, après le fondateur, et qui étaient moins purs que lui, et qui, tout en préservant le verbe, le mot, l'initiation, le mantra ou le rituel, se sont amusés aussi à aller de gauche à droite.
Alors, si tu suis leur mouvement, tu seras quelqu'un que l'on dupe. Parce que tu auras l'impression de travailler pour ton évolution, de travailler pour obtenir le baptême, et tu seras pris, tu seras ficelé dans un duel.
Le duel qui est lui-même en train d'assassiner le temple.
Alors quand tu vois des temples qui fonctionnent de cette manière-là, ne te dis pas : “Eh bien je vais rester parce qu'il faut bien qu'il y ait un dernier homme qui soit là pour tout récupérer quand cela va s'écrouler, afin que ce dernier homme puisse prendre les outils et aller tout rebâtir ailleurs.”
Ne reste pas ! Ne te dis pas cette chose ! C'est un mirage ! C'est le mirage de ton mental, c'est le mirage de ce mauvais ange qui est à l'intérieur de tout homme, et qui cherche tous les moyens pour retarder l'éveil de la Lumière, la venue de l'Ange de la Présence.
Et ce mauvais ange-là, il est capable de mettre toutes sortes d'idées dans la tête, dans l'esprit. Il est capable d'éveiller toutes sortes de faux désirs. Il est capable d'éveiller toutes sortes de fausses contemplations.
Le Bien et le Mal n'existent pas dans l'Univers mais en toi, et le seul moyen de t'en sortir, ce sera toujours, toujours ton discernement, ton intelligence.
Le discernement - l'intelligence
Donc, comment savoir si c'est par exemple l'obscur qui motive en toi certains désirs, certaines pensées, et qui en apparence sont revêtues d'un motif juste et nécessaire ? Comment faire le tri ?
C'est comme si en fait il n'existait pas un Mal et un Bien mais un Vrai Bien et un Faux Bien.
C'est plutôt comme cela qu'il faut imaginer le Bien et le Mal : le Vrai et le Faux.
Ce n'est pas comme s'il existait quelque chose qui soit contraire à la Vérité, mais plutôt quelque chose qui masque la Vérité et qui se fait prévaloir comme étant une vérité supérieure à celle que l'homme devrait contempler.
Ce n'est pas comme s'il existait quelque chose qui soit contraire à la Vérité, mais plutôt quelque chose qui masque la Vérité et qui se fait prévaloir comme étant une vérité supérieure à celle que l'homme devrait contempler.
Et c'est comme cela que les temples sont abattus, vois-tu ?
Quand un temple doit mourir, on ne se dit pas : “Tiens ! Il faut aller dans la montagne sacrée, aller dans la cave de la montagne, ouvrir les grilles derrière lesquelles se cache le Diable et le titan. Et puis nous allons lâcher ce titan et ce titan va ravager pour nous tout ce qui n'est pas bon !” Nous ne nous y prenons pas de la sorte. Nous laissons tout simplement les mirages avoir lieu.
L'homme sait mieux que tous les diables être son propre assassin. Nous n'avons pas besoin d'en fabriquer un. Nous laissons tout simplement les mirages avoir lieu. Et plus les mirages ont lieu, plus le temple s'oriente vers un faux-dieu. Et dès qu'ils se raccordent, se connectent à ce faux-dieu, le temple cesse d'exister.
Alors je te le dis, ne reste pas dans ces endroits-là. Prends ce qu'il y a d'essentiel, prends toute la richesse que tu as pu acquérir, c'est certain, mais va très vite à ta manière avec la nouvelle jonction que toi tu es capable de faire, grâce à la vision pure et claire qu'il y a en toi, va très vite construire une autre église ! Même si tu utilises les mêmes instruments.
N'hésite pas dans ton jardin à arracher ce qui ne va pas. Ne laisse pas les vieilles herbes se perpétuer, c'est inutile ! Elles t'envahiront et un jour elles seront ta tombe !
Tu coupes, tu arraches, tu balayes, tu brûles et tu rebâtis, tout simplement.
Donc, quand un homme veut discerner en lui-même ce qui est un clair motif, de ce qui est un motif obscur, il faut toujours qu'il essaye de tester ses motifs vis-à-vis des grands principes. Et s'il voit que le Grand Principe pour exister n'a pas besoin que l'homme se prostitue de telle ou telle manière - par exemple une tolérance excessive qui n'amène à aucun changement ou par une patience excessive qui ne peut que servir à la mollesse et la décadence - à ce moment-là tu sais tout de suite faire le tri et faire le choix.
Il n'est pas nécessaire que l'on te dise : petit A dans tel cas, petit B dans tel cas, petit C dans tel cas. Compare avec les grands principes !
Les Grands Principes
Les grands principes c'est l'Amour, la Force, l'Unité.
Donc, partout où il n'y a pas l'Amour, la Force, l'Unité, décapite ! Fais tomber les murs ! Cherche de nouveaux partenaires et construis de nouveau. Et si dans ce nouveau temple il y a encore, à un moment donné, une brique qui commence à créer des mirages, eh bien de nouveau décapite, brûle, démolis et reconstruis !
C'est ce que Dieu en personne fait, c'est ce que tous les Maîtres font.
Ils permettent la création des temples, que ce soit l'église catholique ou des annexes beaucoup plus occultes, comme des annexes par exemple maçonniques ou autres, qui sont en fait l'expression occulte de l'énergie christique de cette Ère des Poissons. Et lorsque cela ne va plus, la Loi vient et décapite.
Donc fais en de même. Et à l'intérieur de toi pour ta propre évolution, accomplis aussi la même chose.
Regarde de quelle manière tu construis des religions.
Construire des religions
Tu reproches au monde extérieur de construire des religions.
L'homme a toujours la bouche ouverte pour crier : “Ça ne va pas ! Ça ne me plait pas ! Pourquoi il y a ceci ? Dieu ferait mieux de créer autre chose ! Et les Maîtres ! Ils devraient venir pour donner autre chose, quelque chose de nouveau, de fort, de clair, de vrai, de puissant !”
L'homme est toujours prêt à revendiquer et il ne voit pas qu'en lui-même il crie exactement ce qu'il reproche qu'il voit dans le monde.
Par exemple beaucoup d'hommes reprochent au monde d'être à tendance religieuse. Ils disent : "C'est inadmissible que la religion soit devenue si forte et qu'elle se perpétue ! D'autant plus que, j'en suis sûr, dans les prochains siècles l'homme trouvera encore le moyen de faire des religions ! Quel que soit le nouveau culte qui soit apporté par un nouveau messie.”
Certains pensent que c'est dans la nature humaine et dans la faiblesse humaine que de créer des religions.
Alors très bien, j'entends ce que tu dis. Tu reproches l'existence de la religion sur la Terre, mais regarde en toi, une seconde.
Regarde en toi toutes les religions qui existent !
Lorsque par exemple tu t'habilles pour plaire, c'est une religion.
Lorsque par exemple tu te voues et te dévoues à un vice, c'est une religion.
Tu es soumis à un principe, comme le dévot est soumis au principe de Dieu le Père et du Pape.
Ton Pape à toi, dans ce cas-là, c'est ton vice, ou ton illusion, ou ton ambition, ou ton orgueil ! Et d'un seul coup tu te vois toi-même comme étant ta propre religion, parce que ton ego inférieur se veut être ton Pape et il essaye de te soumettre et de te soumettre à un culte ignoble ! Il faut que tu le pries, il faut que tu le vénère chaque matin.
Et comment est-ce que l'ego inférieur se débrouille pour que tu le vénères chaque matin ?
Tout simplement en te culpabilisant.
L'ego inférieur te culpabilise pour que tu le vénères chaque jour.
Il met dans le cerveau une petite case qui s'appelle l'image et il se dit :
“Je vais appuyer sur cette image et je vais culpabiliser l'image. Comme ça le matin dès qu'il va se lever. S'il trouve que son ventre est flasque et disgracieux, il va se culpabiliser et il fera tout pendant toute la journée pour rentrer le ventre. Même si pour cela il doit s'étouffer toute la journée. Comme ça moi, l'image, comme cela moi, l'ego, je vivrai. Je serai vénéré !
Avec un tel idiot il n'y a aucun problème pour jouer la soumission. Il croit tout ce que je lui dis ! Je lui dis ton nez est trop large, il le croit et il en souffre ! Alors, après, je viens et je le console et je lui dis : mais écoute, il y a mille façons d'arranger cela. Regarde cette méchante nature, ce qu'elle t'a fait !
Alors je vais t'indiquer où il y a un bon esthéticien. Je vais te dire où il y a un très bon chirurgien. Je vais te dire comment on peut se maquiller. Je vais te dire quel cache-nez tu dois prendre l'hiver pour mieux le dissimuler parce que quand il est rouge il devient encore plus gros. Et puis surtout je vais t'expliquer comment orienter ton profil pour que sur les photos il n'apparaisse pas. De cette manière-là, sur le passeport, sur la carte d'identité, tu auras le plus beau visage que l'on puisse souhaiter !”
L'ego essaie de vous soumettre à son culte par tous ses moyens-là.
Et ainsi celui qui veut être fort, celui qui veut être quelqu'un dans la société, celui qui veut avoir un poste important, que ce soit grâce à l'argent, grâce à la politique ou grâce à l'occultisme. Chaque fois que quelqu'un veut être, donc, d'une quelconque manière, important, c'est l'ego qui essaie de favoriser son culte.
Donc vous êtes religieux.
C'est dans votre nature inférieure de toujours se soumettre à un principe. Parce que vous l'avez admis, que vous l'avez accepté et que vous jouez le jeu.
Donc comment faire en sorte ... ?
Même si nous étions des milliards et des milliards de Maîtres, tous ensemble réunis autour de la Terre, essayant de faire un baptême splendide pour l'Humanité, même si nous étions ce nombre immense, nous ne pourrions tuer l'esprit de religion sur la Terre ! Parce que vous le transportez comme un nombril sur le ventre, comme des cheveux sur votre tête. Vous transportez la religion parce que vous vous soumettez toujours à cet ego.
Donc pour ceux qui perdent trop facilement leur énergie dans la critique et qui disent :
“Oui, oui, oui, il y a la franc-maçonnerie mais ça ne vaut plus rien, c'est terminé. Oui, il y a les catholiques mais c'est terminé, les curés, il ne faut plus m'en parler. Ah oui, puis il y a d'autres groupes qui naissent comme cela spontanément mais ce n'est pas le nouveau culte, il ne faut pas m'en parler !
Moi, je reste dans mon coin, je me fais ma petite méditation et j'attends que l'on soit vraiment entré dans l'Ère du Verseau pour rencontrer le messie qui lui donnera le vrai rituel et à ce moment-là, je m'engagerai.”
Il y a beaucoup de gens qui parlent de la sorte et qui se disent : “Je ne vais pas m'asseoir entre deux chaises, j'attends que le fauteuil arrive !”
Bien sûr, ce n'est pas pratique d'être assis entre deux Ères : l'Ère des Poissons, l'Ère du Verseau.
Ce n'est pas facile de savoir si l'on doit lâcher un rituel au profit duquel que l'on ne connait pas encore. Et beaucoup de gens se disent : “Mais qu'il est difficile ce siècle à vivre ! Parce que tout s'en va qui appartenait à l'ancienne Ère et rien n'apparaît encore qui appartiendra à la nouvelle Ère ! Alors, si tu es Jésus ou si tu es un prêtre de Dieu, je t'en prie, dis-moi où je dois aller ! Ne me laisse pas dans cette torture !”
C'est ce que disent souvent les disciples.
Et que répond le Maître ?
Le Maître dit : tu sais, si tu comptes éclairer ta route en laissant de côté la vieille lanterne qui s'éteint pour prendre une autre lanterne qui s'allume, la route ne sera toujours pas plus éclairée.
Bien sûr, tu auras une autre bougie entre les mains. Bien sûr, le peu de lumière qu'elle peut te donner, tu l'auras de nouveau. Mais ce n'est pas pour autant la Lumière, ce n'est pas pour autant le Grand Jour qui doit avoir lieu et qui doit se lever sur ce paysage qui entoure la route pour que tu le contemples.
Donc, quel que soit ce qu'il y a de désagréable à vivre lorsque l'on est coincé entre deux Ère, une qui meurt et une qui essaye de naître, quel que soit ce déséquilibre, dis-toi bien qu'il n'y a pas de déséquilibre.
Il n'y a pas de déséquilibre.
Celui qui attend que la Nouvelle Ère soit bien en route pour que Maitreya ou que le nouveau Messie soit venu et qu'il ait donné la nouvelle énergie, le nouveau rituel, le nouveau culte. Tous ceux qui attendent ça sont perdus autant qu'ils le sont aujourd'hui et qu'ils l'étaient hier parce qu'ils n'ont pas compris.
Ce sont encore des gens qui pensent que : “Très bien, le train arrive dans une gare. Très bien, à cette gare-ci, il faudra changer de train.”
Ils descendent tout leur bagage, ils se mettent sur le quai et ils attendent le nouveau train. Et le train ne vient pas. Parce que le train, celui qu'ils doivent prendre, est en train de passer dans une autre gare qu'ils ne soupçonnaient pas. Automatiquement, ils ratent le train. Non seulement, ils restent à l'endroit où ils sont descendus et, en plus, alors que leur désir les motivait dans ce sens, ils n'arrivent pas à entrer dans le nouveau train.
Donc, quand tu sais qu'un train va arriver à échéance dans une gare et qu'il faudra en descendre, ne descends pas avec tes valises ! Première erreur. Pourquoi ?
Parce que tout simplement, dans la gare, il y a un gardien, un gardien du bon Dieu. Il est très malin ce gardien ! Il regarde les gens qui descendent avec leur bagage. Et chaque fois qu'il voit quelqu'un descendre avec les bagages, il dit : “Celui-là, il n'est pas bon pour le train du bon Dieu.”
Et automatiquement, celui qui est descendu avec des bagages reste là sur le quai avec ses bagages, comme je vous l'ai dit. Tandis que celui qui descend en laissant ses bagages dans le train, qu'il descend tout nu sur le quai, en fait, celui-là est comptabilisé comme pouvant partir dans le train du bon Dieu.
Et alors que l'ange apparaît invisible à tous les autres, l'ange est visible à celui-là, celui qui est descendu sans bagage. Et l'ange lui dit : “Suis-moi, je vais t'emmener vers la nouvelle gare où il y a le train pour le bon Dieu.”
Et les autres qui n'ont pas vu l'ange se demandent pourquoi est-ce que le train n'arrive pas. Et ils commencent à piétiner. Ils commencent à essayer d'improviser la vie. Ils commencent à faire des pique-niques, à rapporter par exemple des branchages ou de la paille pour faire des couchettes. Et ainsi sur le quai s'organise une nouvelle vie, une vie précaire.
Et c'est ce que font généralement, à l'heure actuelle, toutes les communautés, tous les groupes qui spontanément se créent et essayent de servir le bon Dieu, mais sans avoir le souci de faire valoir la Libération de l'Homme avant tout.
Les communautés
Je mets donc dans cette classe-là tous les mouvements, tous les groupes, toutes les communautés qui essayent de créer un nouveau culte, que ce soit en prenant des cultes anciens et en les rafraîchissant un peu ou que ce soit en créant leur propre culte. Mais ces cultes-là n'iront nulle part, ils vous feront rester sur le quai.
Quand vous passez à l'intérieur de ces organisations, tout ce que vous pouvez faire donc, c'est non pas de détruire et de dire : “Attention, Pastor m'a dit que toutes ces choses sont illusoires, alors je viens et je brise votre table pour vous libérer de votre bêtise et vous emmener à l'endroit où l'ange m'a conduit.”
Vous devez passer et dans l'oreille glisser le mot : “Tu sais, la Vérité, c'est la Liberté, ce n'est pas le culte !”
La Vérité c'est la Liberté
Et celui qui t'entend, celui-là, tu le prends par la main et tu l'emmènes à la nouvelle gare où tu as été amené toi-même avant lui.
Donc, dans tout ce que je viens de dire, dans toutes ces images que j'ai utilisées, ce que je veux vous faire comprendre, ce que je veux rendre vivant en vous, et absolument vivant - et si cette chose-là n'est pas vivante, ce n'est pas la peine que tu restes jusqu'à la fin du discours ! Pars ! Tout de suite ! Je ne veux pas de vieilles casseroles accrochées après moi ! Je ne veux pas ces marmites sonores qui font tant de bruit lorsque on les bouscule sur le sol de la Terre !
Je veux des cierges derrière moi ! Derrière Lui ! Derrière le Maître ! Je veux des cierges allumés !
Tous ceux qui sont derrière Lui en disant : “J'ai compris, j'ai entendu, je vais faire, maintenant je médite, maintenant je prie !” Tous ces gens-là qui, forts de leur culture ésotérique ou de leur culture religieuse, se mettent à juger les uns, les autres, à classifier le monde dans le septième rayon, dans le troisième rayon, à déterminer si Sirius frappera la Terre à telle heure alors que le Soleil sera couché derrière la Lune ! Tous ces gens qui de cette manière-là organisent le monde et jugent le monde sont des grosses marmites vides qui font un vacarme insupportable !
Ils s'accrochent à la locomotive de la connaissance, à la locomotive de la Lumière uniquement pour faire leur propre tapage ! Et que fait la locomotive du bon Dieu ?
Eh bien, à un moment donné, il y en a assez de ce tapage ! Parce que d'abord, cette locomotive elle-même ne fait aucun bruit et elle traverse un pays sans bruit. Donc il faut balayer toutes ces marmites au ventre vide qui ne font que raisonner le tapage.
Et ces disciples-là se retrouvent un jour sur le bord du chemin et ils font le bilan de leur spiritualité. Et ils se disent : “Mais il y a quelque chose qui n'a pas marché, ce n'est pas possible ! Voilà vingt ans que je prie, vingt ans que je médite ! Voilà vingt ans que j'essaye de remporter toutes les épreuves ! Vingt ans que je supporte ma femme ! Et Dieu sait que, là, c'est la plus grande des épreuves ! Et tout ça en silence, patiemment ! Et rien n'a changé en moi ! Je n'ai pas vu Dieu, je n'ai pas entendu ou pressenti sa voix ! Je n'ai pas vu ma Kundalini monter ou mon arbre de vie être envahi par tout ce Feu et être secoué ! Je ne reçois pas des prières fantastiques comme certains médiums ! Je n'arrive pas à dilater mon cœur parce que mon cœur n'existe pas... Qu'est-ce qui s'est passé ?”
Et ce genre de disciple s'assoie et ne fait plus rien. Il reste là à reprocher au Maître de l'avoir négligé, de ne pas avoir eu pitié de lui. Il reproche au bon Dieu d'être trop loin et de ne pas s'occuper suffisamment de l'Humanité. Il reproche à la Vie d'être trop dure et de l'avoir mangé, noyé.
Et il regarde une dernière fois le ciel en disant : “Tu comprends Seigneur ? C'est si dur de gagner sa vie, c'est si dur de travailler huit heures et de penser à toi malgré tout !”
Et le bon Dieu le regarde et lui dit : “Oui je te comprends, bien sûr c'est dur de travailler huit heures et de penser encore à moi. Mais c'est dur uniquement parce que quand tu travailles, tu ne fais pas ce travail pour moi ! Si tu le faisais pour moi, tu penserais à moi, tu le ferais sans cesse en me l'offrant. À ce moment-là, je t'habiterais pour pouvoir l'accomplir puisque il deviendrait mon travail, puisque tu me le donnes, puisque tu me l'offres. Mais voilà, avec ta maladie de la séparativité, tu crois toujours qu'il y a toi, le Fils, l'incarné, qui doit travailler huit heures pour gagner ton pain et qu'il y a moi le Père, l'Esprit, qui doit t'attendre à la sortie du travail pour entendre ta prière.
Sitôt que tu me rejettes hors de ta vie, je ne peux donc pas y être !
Sitôt que tu me rejettes hors de ton travail, je ne peux pas y être !
Si tu me mets loin de ton foyer, je ne peux pas y demeurer !
Mais si tu m'accueilles dans ton travail, si tu m'accueilles dans ton épreuve, si tu m'accueilles dans ton chagrin, là je suis et je t'aide, je t'améliore presque malgré toi !
Je suis ton courage à ce moment-là !
Je suis ton espoir que l'on ne peut éteindre !
Je suis ta force que l'on ne peut détruire !
Je suis tout cela en toi, si tu me laisses exister !
Mais si tu te dis : il y a la société d'un côté qui n'a pas compris Dieu et il y a Dieu de l'autre qui ne comprend décidément pas la société, alors entre les deux il y a moi qui essaye d'être disciple, comment veux-tu que je fasse Seigneur ? Il est normal que je doive attendre d'avoir fini mon travail pour te prier, pour penser à toi, pour te louer, pour me rappeler ton nom !
Eh bien moi je te dis non ! Tu auras beau me trouver tous les prétextes pour me faire admettre que lorsque tu es au travail, tu n'as pas le temps de penser à Dieu, je te dis : tu te trompes, tu n'es pas dans l'erreur ! Tu es le disciple le plus absurde que la Terre ait jamais porté ! Et tu ne mérites même pas que je t'indique comment rendre Dieu vivant dans ton travail ! Parce que si tu es à ce point matériel, matérialiste, ignorant, aveugle et sourd, je ne peux plus rien pour toi ! Sors d'ici ! Allez sors, va-t'en !”
... On dirait que tout le monde reste...
J'ai beau vouloir chasser tout le monde, on dirait que finalement ils me trouvent intéressant. À moins qu'ils soient tous masochistes ?
Vous avez de la chance, il n'y a en moi aucun plaisir à faire mal, aucun plaisir à faire des moqueries, je veux simplement soulever en vous des mouvements, des énergies.
Exorcisme d'énergies
Quand je te crie : “Va-t'en, va-t'en, sors, meurs !” Quand je te crie ces choses tu trembles ; quelque chose en toi veut malgré tout partir mais tu n'oses pas prendre ton manteau ; quelque chose en toi veut vraiment partir alors qu'en même temps une autre partie de toi veut rester. Eh bien laisse partir la chose qui veut partir. Lâche, fais sortir hors de ton esprit cette énergie qui était coincée, ce n'est pas à ton corps que je dis : soulève toi et sors de la pièce ! C'est à une multitude d'énergies qui sont en toi et qui doivent disparaître.
Toutes ces énergies doivent mourir, se dissoudre, sinon je parle pour rien et tu es là pour rien.
Je suis très économe, je ne veux ni être là pour rien, ni te faire être là pour rien donc je te le répète : sors ! Va-t'en ! Et laisse tomber, laisse sortir !
Quand je dis : “Sors !” Pense à la chose qui doit sortir hors de toi.
Tu as un chagrin ? Propulse ce chagrin hors de toi !
Tu as une haine ? Propulse cela sur le seuil !
Tu as un orgueil ? Mets-le à la porte et laisse-le s'échapper au moment où je dis : “Sors !”. Et tu verras, il partira.
N'est-ce pas qu'il est parti ?
Maintenant que tu es plus léger, je peux te dire, comment mettre Dieu partout, comment comprendre que cette existence est partout.
Dieu est partout
Une fois que tu enlèves hors de toi, tout ce qui t'empêchait de voir Dieu, Dieu apparaît parce qu'il a toujours été là !
Donc quand tu viens dire au Maître ou quand tu dis à ta propre conscience : “Eh bien tu sais, aujourd'hui je n'ai pas eu le temps de méditer parce qu'il a fallu que je travaille et que je suis débordée et que maintenant j'arrive devant toi et je n'ai plus d'énergie et je suis tellement énervée qu'il ne faut plus rien me demander !”
Quand tu dis ces choses-là, c'est tout l'obscur qui est en toi qui essaye de t'éloigner de la vérité et un voile se dresse qui t'empêche encore plus de voir Dieu.
Comment faire alors ?
Dans un premier temps, tu dois essayer de détruire les images comme je te l'ai dit. Plus tu détruiras les images et plus tu brûleras les voiles qui t'empêchent de voir que Dieu existe en toi. Et qu'il existe à l'instant où tu es en train de taper la machine à écrire, qu'il existe à l'instant où tu es en train d'accoucher, et où il te semble que ce n'est vraiment pas le moment pour faire une méditation.
Et pourtant si ! Et pourtant si ! Tout peut être méditation !
Lorsque tu donnes la vie, est-ce que ce n'est pas le plus beau des cadeaux, la plus belle des imitations de la vie de Dieu ?
Et lorsque tu es en train de mourir, c'est la même chose. Cela devrait représenter la plus belle des méditations, la plus grande !
Et que font les humains, ils se terrent, ils se recroquevillent de terreur. Et ils disent : “Non, non, non, non, je ne veux pas partir ! Aie pitié de moi ! Laisse-moi vivre encore quelques jours !”
Je ne veux pas de cette grande méditation.
C'est cela qui fait peur à l'homme. C'est de méditer une bonne fois pour toute. Et pourquoi cela lui fait peur ?
Cela lui fait peur tout simplement parce qu'il sait qu'il ne pourra plus incarner les images.
Alors toutes les images se ruent en lui et crient : “Nous voulons vivre ! Il ne faut pas mourir ! Nous voulons exister !”
Peur de la mort
Alors sache que ta peur de la mort ce n'est pas la tienne.
Comprend-le ! Exorcise une bonne fois pour toute cette peur, cette réticence, cette crainte ! Car même si tu es un disciple, tu as quand même l'appréhension quelque part. Alors tu t'inventes une somme immense de fausses raisons.
Tu te dis : “Je veux vivre suffisamment pour évoluer. Je veux que l'on me laisse le temps le plus long possible pour avoir toutes les occasions d'évoluer ! Je veux vivre longtemps pour pouvoir faire du bien longtemps !”
Et moi je te dis : tu veux vivre longtemps pour perpétuer ta bêtise ! C'est cela, oui, surtout, ton motif ! Toutes ces fausses raisons qui semblent être des raisons et que tu acceptes justement parce qu'elles paraissent être des raisons de vérité.
Je te le dis, le discernement serait facile s'il y avait un diable vraiment noir et un dieu vraiment blanc. Mais il n'y a pas un Diable et un Bon Dieu, il y a un Vrai Dieu et un Faux Dieu. Comprends-le et tu arriveras beaucoup mieux à discerner après.
Et surtout tu arriveras mieux à dialoguer avec toi-même et aussi tu arriveras à t'aimer toi-même à ce moment-là.
Quand tu comprends que c'est ta fausse divinité qui de temps en temps te donne des prétextes, ceci ou à ne pas faire cela, alors tu ne te culpabilises plus.
Tu ne détournes plus l'énergie pour te haïr toi-même et te dire : “J'ai échoué ! Finalement je ne suis pas si bon que ça, si beau que ça, si évolué que ça, je ne suis pas si engagé que ça vis-à-vis du bon Dieu !”
Au moment où tu te dis ces choses, sache que c'est encore la fausse divinité qui est en toi et qui voyant que peut-être ce jour-là tu aurais pu décoller suffisamment pour contempler Dieu et qu'elle ne pouvait tolérer cela, alors elle envoie une image de culpabilité.
Et de la même manière tu as peur de la mort.
Sache donc que la peur de la mort n'est pas la tienne.
Tu n'as pas peur de mourir ! Tu as peut-être peur d'exister, ça c'est autre chose. Mais en tout cas je te garantis, tu n'as pas peur de mourir parce que tout simplement tu le sais au fond de toi qu'on ne meurt pas.
Par contre, il peut persister une peur psychologique de la mort, mais ce n'est pas encore la peur de La Mort, c'est plutôt la peur de toutes les morts.
De quelles morts s'agit-il ?
Il s'agit là de la mort de ton orgueil, la mort de ta jalousie, la mort de ton ego inférieur, tout simplement. Et à l'intérieur de lui, la mort de ton avarice, la mort de ton rêve, la mort de toutes tes illusions ! La mort même de ton désir d'évolution, de ton désir d'être un initié et d'empoigner la Lumière du Ciel ! Toutes ces morts-là doivent avoir lieu.
Spectres
Mais comme les spectres que ces illusions agitent avant de mourir, comme ces spectres-là, eux, sont bien vivants - Grâce à toi ! Grâce à l'honneur que tu leur fais de les perpétuer et de les nourrir ! - comme ces spectres-là sont bien vivants, ils deviennent autonomes, exactement comme lorsque un magicien crée dans l'astral un esprit.
Il prend l'énergie d'un élément, par exemple l'eau, il prend un certain nombre de particules de cette énergie, il entoure ces particules dans un cercle magique, il fait résonner, grâce à l'épée ou au bâton, au centre de ce cercle magique il fait résonner un son qui est généralement le nom d'une hiérarchie d'anges inférieurs.
Et automatiquement, cette boule, constituée uniquement par des atomes d'énergie en provenant de l'élément subtil, eau, terre ou feu, cette boule devient un être. On l'appellera plus tard « élémental », entre autres. Et cet être devient très obéissant. Il vit, il existe, à sa manière même, il pense un petit peu, et il peut être manipulé. Le magicien peut l'envoyer à droite, à gauche, répandre le mal ou forcer la richesse, ou forcer la séduction, par exemple. Et tout de suite, l'élémental ramène tout ce que le magicien a désiré.
Et pour tuer ce genre d'élémental, il faut être un magicien soi-même ! Et il faut casser la coque avec l'épée. Mais casser la coque ne suffit pas. Il faut aussi brûler l'énergie qui en sortira. Et cette énergie, comme elle a appris à vivre, comme elle a appris à être un petit peu indépendante, à avoir des désirs, les mêmes que les désirs de son maître, comme cette entité a appris à avoir des ambitions, les mêmes que les ambitions de son maître, alors il se passe un véritable combat entre le magicien blanc et cette larve puissante, ce fantôme puissant.
Mais l'éclair de la Vérité finit toujours par dissoudre cette illusion, heureusement.
Ce qui fait que dans un monde, lorsque l'on veut créer un nouveau baptême, donner une initiation à l'Humanité, avant de pouvoir joindre cette Humanité, il faudra épurer tout le Ciel qu'il y a autour d'elle, et toutes les formes fantomatiques qui se trouvent à l'intérieur de ce Ciel.
Purification
C'est pour cela qu'avant qu'il y ait la purification en vous-même et dans l'Humanité, il y a la purification dans le Ciel.
Et quelquefois, pour que cette purification dans le Ciel ait lieu, il faut malheureusement - et je dis bien malheureusement, on ne peut pas faire autrement - quelquefois il faut faire se manifester sur un plan physique, une de ces entités qui ont été créées et qui ont été amplifiées par des générations et des générations de gens qui ont prié la même divinité. Mais cette divinité est diabolique et un jour apparaît un être qui semble tout droit sorti de l'enfer et on se dit : “Mais qu'est-ce qui lui prend au bon Dieu de nous envoyer un individu pareil ?! Il ne pouvait pas le tenir dans la cave ! Mais qu'est-ce qui leur prend aux Maîtres d'autoriser l'incarnation d'un tel sanguinaire ! C'est pas possible !”
Et pourtant, c'est la seule manière, c'est la seule manière de nettoyer le Ciel et la Terre. Quelquefois il faut que cette entité s'incarne, pourquoi ?
Parce que tout simplement, cette entité n'a pas été créée par l'action d'un ou deux magiciens mal intentionnés, mais c'est à travers les âges, plusieurs peuples qui ont renforcé cet être, qui ont nourri cet être par leur haine, leurs fantasmes, leurs illusions, leurs ambitions, leur orgueil... Ce qui fait qu'en même temps, un jour, s'incarne un peuple qui doit faire face au diable qu'elle a engendré pendant des générations et des générations ! Le peuple s'incarne et son diable aussi, et d'un seul coup, sur le terrain qu'est la Terre, les deux sont face à face.
Et le peuple, qui ignore toutes ces lois occultes, implore le bon Dieu de venir le soulager, de venir le sauver. Et les disciples de ce peuple regardent Dieu et lui disent : “Mais pourquoi as-tu permis cela ? De quel droit ? Est-ce qu'il n'y a vraiment pas d'autre moyen ? Moi qui n'ai pourtant que l'amour d'un disciple, je sais que je me sacrifierai ! Je donnerai ma vie pour que ce diable n'existe pas ! Et toi qui es Dieu, qui n'as même pas besoin de te sacrifier, tu permets qu'il s'incarne pour nous faire tous périr, pour nous faire tous souffrir ! Je ne peux pas comprendre ça. Il y a quelque chose qui ne va pas dans ta divinité ! Excuse-moi de te le dire, mais il y a sans doute quelque chose qui ne va pas dans ta divinité !”
C'est ce que pensent souvent les disciples, et je les comprends fort bien, mais ce qui motive ce genre de réflexion, c'est uniquement l'ignorance.
D'accord, c'est vrai, c'est vrai, Dieu peut éviter la chose, mais en même temps il ne peut pas, parce que ce n'est pas lui qui l'a créée. Il pourrait l'éviter s'il en était le Créateur, parce qu'il est responsable de ses œuvres. Mais quand c'est toi qui crée quelque chose, c'est toi qui es responsable de ton œuvre.
Quand c'est toi qui crée quelque chose, c'est toi qui es responsable de ton œuvre.
C'est à toi de t'en débarrasser. C'est à toi de comprendre comment ne plus jamais créer ce genre d'entité.
Et c'est pour cela qu'à l'intérieur de la spiritualité, les sages essaient toujours de vous apprendre à avoir une pensée pure, un cœur pur. Tout cela pour ne pas créer de tyran qui un jour s'incarnera et qui vous fera tous mourir. Car il vous fera tous mourir le jour où il s'incarnera. Mais c'est toi qui l'a créé.
Alors si tu veux avoir un petit peu de patience et accomplir ta vie selon les conseils des sages : surveille ton cœur, surveille tes pensées !
Cette science-là n'est pas simplement valable pour avoir bon cœur et bonne pensée. Car, si tu veux mon avis, je me moque complètement que tu aies bon cœur et bonne pensée. Tant que tu n'es pas Dieu, le reste ne m'intéresse pas ! Tu auras beau être un bon serviteur, c'est une bonne chose, mais tant que tu n'es pas Dieu, tu ne m'intéresses pas ! Donc ne cherche pas à être joli, gentil, bon et bien fait, ça ne m'intéresse pas ! Tu ne me séduis pas plus, tu ne m'intéresses pas plus, tu ne m'attires pas plus que celui qui fait le mal.
Tu dois trouver cela odieux et tu as sans doute envie de secouer ta chaise. Mais c'est pour que tu arrêtes de t'identifier.
Ne t'identifie pas plus à un disciple qui écoute la voix de Dieu qu'à un homme qui n'écoute pas la voix de Dieu.
Parce que dès que tu t'identifies même au bien, tu deviens une image et l'image est le contraire de Dieu.
Dès que tu t'identifies, même au bien, tu deviens une image et l'image est le contraire de Dieu.
Donc tolère que je te dise ces choses et que je détruise en toi toutes les images !
Tolère ! Parce qu'en fait ce que je refuse ce sont tes images mais toi je t'attends, toi je te veux, toi je t'espère !
Je ne prie que pour cela d'ailleurs.
Reçois cette invitation-là, mais pas une autre !
Tu ne m'entendras pas dire que je veux être un bon disciple. Combien de fois ai-je dit que je préfère un disciple désobéissant ? N'est-ce pas que je te l'ai dit ? Combien de fois je t'ai dit que je préférais l'originalité, la fantaisie même si elle frise la désobéissance et la désorganisation. Mais au moins tu es vivant !
Si tu savais comme cela ma triste de voir des curés en rangs d'oignons qui défilent le matin dans l'église. Moi je ne suis pas ce genre de jardinier fait pour venir cueillir tous ces rangs d'oignons !
Moi Je Suis la Vie et je suis là pour que tous ces êtres qui s'amusent à être des légumes, les légumes parfaits du bon Dieu, les légumes parfaits de Koot Humi, les légumes parfaits de Morya, je suis là pour qu'ils deviennent des anges. Moi et d'autres, nous ne sommes là que pour cela.
Nous sommes là pour que tu te déracines, pas pour que tu t'enracines, même si c'est au nom de Dieu. Nous sommes là pour que tu te déracines.
Mais c'est dur de se déraciner ! Comme c'est dur, comme c'est douloureux ! Ça fait mal jusque dans la racine du dos, jusque dans le profond des rêves, ça fait mal !
Quoi ? Tu me dis que désormais il ne faut même plus croire en Dieu ?
Eh bien oui, c'est une façon de te déraciner ! Pourquoi crois-tu en Dieu ?
Idiot !
Pourquoi crois-tu en Dieu ?
Et quand je dis cette chose, est-ce que je veux détruire les églises ? Non, je ne veux pas détruire les églises, je respecte, je couve, je protège l'église, mais je détruirai ton église, celle que tu fais à l'intérieur de l'église, la tienne.
Celle que tu fais quand tu es chez toi dans ta chambre et que tu dis : “Oh ! Dieu ! Que ta volonté soit faite !”. Mais qui te dit que Dieu est une volonté ? C'est plutôt toujours la tienne qui est en travers !
Alors que Dieu a une volonté très simple, que l'on pourrait assimiler à aucune volonté, c'est tout simplement : ainsi soit-il !
Mais toi tu dis “que ta volonté soit faite !”, comme s'il existait Dieu le Père, le général des armées, son plan d'attaque, et puis toi le petit soldat au bout de tout cela qui essaiera tant bien que mal de manipuler les armes et qui portera le drapeau aussi longtemps que possible. Même à l'instant de sa mort ! Parce que des fois tu es même pris de lyrisme dans ta prière et tu te dis : “Seigneur, s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !”.
Je connais tout le fond de tes pensées. Ce n'est pas compliqué. Et ce n'est pas compliqué pourquoi ?
Parce que j'ai joué la même histoire, vois-tu ?
Il y a des millénaires de celà. J'ai joué la même histoire. Et j'ai été le même soldat que toi. Et je me suis dit : “Il y a une bataille sur la Terre entre le Diable et le bon Dieu, entre les bons disciples et les mauvais disciples. Alors je mets ma cuirasse et je porte mon drapeau et sur le drapeau je mets le nom de Dieu. Et je fais mon église. Et à l'intérieur de cette église je fais mes disciples et je leur dis : il faut faire comme cela !”
Et puis une autre fois j'ai été un moine et je disais : “Je ne me bats plus, je ne m'investis plus dans le monde, je reste face au nom de Dieu et je le répète. Et je serai parmi ces élus et j'abandonnerai la nef de la Terre derrière moi très loin !”
J'ai été aussi, comme toi, quelqu'un qui ne croyait qu'à l'amour !
J'ai été aussi, comme toi, quelqu'un qui ne croyait qu'au vêtement, qu'à la force de l'épée !
J'ai été aussi quelqu'un qui a cru les images !
Alors quand je te regarde vivre, je n'ai pas besoin d'être un grand philosophe pour te comprendre. Je n'ai pas besoin d'être quelqu'un d'immensément intelligent et illuminé - car c'est comme cela que souvent on m'apprécie.
Souvent on dit : “Que ce frère-là est instruit et qu'il est illuminé ! Il sait tout de la nature humaine !”
Et pour cause ! Je suis passé dans les mêmes ruisseaux que toi, dans les mêmes caves que toi. Je suis monté dans les mêmes greniers que toi. Et comme toi, j'ai dû aussi mourir et j'ai été mis à mort. Et ce que je peux te garantir mon frère, c'est que cette mort-là est vraiment précieuse ! Elle vaut vraiment le coup, comme tu dis toi-même. Elle est vraiment extraordinaire.
Et en même temps qu'elle est une mort, elle est la poche de la Vie, de la Vraie Vie !
Tu meurs à ton égoïsme, tu meurs à tes images, tu meurs à ton orgueil, tu meurs à tout ce qui est ton ego inférieur, ton ego de Matière pour naître à l'Esprit.
Et là tu t'aperçois que tout ce que l'on t'avait enseigné est des millions de fois plus beau et plus extraordinaire que ce que l'on t'avait raconté. Cela dépasse l'imagination !
Quand je te parle quelquefois de l'Amour, tu peux essayer de supposer que c'est l'Amour, mais quand tu le sentiras, là au creux de ta poitrine, quand tu le verras soulever ton Esprit sur une grande paire d'ailes de plénitude, alors tu verras que, bien que j'ai essayé de t'en parler avec exactitude, cela ne valait rien.
Alors, de la même manière, j'essaie de te dire maintenant ce qu'est la Liberté. La Liberté est quelque chose qu'il te faut absolument conquérir si tu veux aller vers cette naissance. Et tu es là pour ça, n'est-ce pas ?
J'espère que tu n'es pas là simplement pour entendre un beau discours philosophique parce que tu sens que ta matière mentale peut jongler avec plaisir avec tous les concepts que j'énonce. Si tu es ce genre de jongleur, va voir dans la franc-maçonnerie si j'y suis ! Là-bas, on philosophe beaucoup avec tous les symboles. Va voir aussi chez les Rosi-cruciens si j'y suis ! Je ne peux pas t'envoyer dans l'église, c'est toi-même qui me diras : “Là-bas il n'y a plus rien, ils ne disent plus rien.”
Si tu es donc ici, ce n'est pas pour entendre et ce n'est pas pour écouter.
Je ne suis même pas un très bon parleur. Tu peux me rétorquer que non, mais moi je te dis que si. Je ne suis pas un bon parleur. Cela n'est pas mon travail ni mon essence. Mais de temps en temps, il faut ce qu'il faut.
Sais-tu quel est mon travail ?
Sais-tu quel est mon essence ?
Eh bien, je suis la mort. Je suis cette mort que tu redoutes.
La mort
Voilà qui est troublant ! Tu es venu ici dans une grande flambée de joie avec un bouquet d'amour dans le cœur en te disant : “Je vais découvrir le frère Pastor dont on m'a tant parlé ! C'est sans doute un être merveilleux ! Il doit avoir une bonne mine ! On doit avoir envie de l'embrasser si on le rencontre de l'autre côté !”
Eh bien non. Mon pauvre petit frère, comme je te déçois ! Comme tu es triste soudain... Comme tu as peur !
Si tu veux me voir, ne regarde pas un être d'Amour. Ne regarde pas non plus un homme jovial ou un ange délicat. Regarde la mort et regarde-la bien en face !
Car plus tu me regarderas en face et plus tu connaîtras ma vérité, qui est de te tuer !
Mais aie confiance ! Car l'épée que je glisse doucement dans ton sein, l'épée que doucement j'amène en toi pour te tuer, cette épée-là n'est pas une épée de haine ou d'obscurité, c'est une épée d'Amour.
Cet Amour-là même que tu imagines et dont tu m'habilles quand tu essaies de projeter ce que peut être mon image. Cet Amour-là même que tu imagines qui doit exister dans le cœur de Dieu, dans le cœur de tous les Maîtres, dans le cœur de tous les humanistes incarnés sur la Terre. C'est cet Amour-là qui est dans cette épée.
Et cet amour se manifeste en une épée de mort et alors tu te dis : “Mais je ne comprends pas. Si c'est l'amour, ça ne peut pas être la mort ! Parle-moi de résurrection si tu me parles d'amour ! Parle-moi de purification, d'ascension mais ne me dis pas que c'est la mort !”
Eh bien je te l'affirme : l'Amour, c'est la mise à mort.
Et tu n'arrives pas à découvrir le véritable Amour parce que tu n'arrives pas chaque jour à te mettre à mort.
Tu essaies chaque jour de t'améliorer.
Alors tu te dis : “Eh bien là j'ai été un peu plus gentil que d'habitude ! Là, tu as vu Seigneur ? J'ai été patient ! Remarque-le ! Note-le dans le carnet ! Là, tu as vu ? J'ai été tolérant ! Je n'ai rien dit, alors que je bouillonnais, j'avais envie d'arracher tous les cheveux et tous les poils un à un sur son corps. Dans tel ou autre cas, tu as vu ? J'ai su me contraindre à la méditation, à l'ascèse ! Je suis restée huit jours sans manger pourtant Dieu sait que je rêvais d'une banane, d'une pêche ou d'une grappe de raisin. Tu as vu tout ce que j'ai fait en ton nom ? Tu as vu de quelle manière je me suis amélioré ?”
Et en pensant toutes ces choses, l'homme se met à créer une image qu'il peut enfin aimer. Alors qu'il n'aimait pas du tout l'image qu'il regardait autrefois quand il trouvait qu'il n'était pas assez maître de lui-même. Quand il trouvait qu'il mangeait trop, qu'il était trop gourmand, quand il jugeait qu'il se vautrait trop sur le ventre des femmes, ou les femmes sur le ventre des hommes, et toutes sortes d'autres choses. Alors ces êtres-là, quand ils se propulsent dans la spiritualité, croient que pour être spirituel il faut remplacer la mauvaise image par une bonne image.
Comme à l'école. Il faut avoir des bons points, il faut bien apprendre sa leçon, il faut être tous en rang, bien alignés, bien écouter le professeur. Dis : “Bonjour, monsieur le professeur ! Au revoir, monsieur le professeur ! Vous voulez que j'efface ce tableau, monsieur le professeur ? Vous avez vu ? J'ai amené des fleurs, monsieur le professeur. Ma maman vous invite dimanche après-midi pour manger une tarte, monsieur le professeur.”
Et c'est ce que font les disciples avec le Maître :
“Regarde Maître, là j'ai bien fait ! Regarde Maître, là je t'ai invité dans ma vie ! Il y a toujours à table une bougie qui brûle pour toi ou une chaise qui est vide pour toi, je t'attends ! Il y a toujours dans ma vie une place pour toi !”
Et quand Dieu entend cela, il éclate de rire !
Et il répond à son disciple : “Ah ! Tu dis qu'il y a toujours une place pour moi. C'est très intéressant à savoir. Très intéressant ! Comme si toi tu ignorais que je suis toute la place dans laquelle toi tu es. Alors tu ne crois pas que tu inverses un peu les rôles ? C'est moi l'endroit dans lequel, toi, tu es. Ce n'est pas toi qui dois me faire un peu de place dans ta vie, un peu de place dans ton amour !”
Comme par exemple beaucoup de couples qui font l'amour se disent : “Eh bien Dieu, il y a une part pour mon plaisir et au dernier moment je penserai à toi et je t'enverrai l'énergie !”
Vous riez et je l'ai fait exprès, mais pourtant c'est la vérité. Il y a toujours la moitié de la carotte pour toi et la moitié pour moi. C'est très bien d'avoir pensé à donner au moins la moitié de la carotte. Je ne me moque pas de l'humanité en ces termes-là, au contraire j'encourage !
Si au début tu ne veux donner que 10% de ta pomme, Dieu est déjà très content. Il garde précieusement cet immense cadeau ! Il le garde à l'endroit de lui où il y a toute l'éternité. Comme ça ton cadeau ne périra jamais et à travers les incarnations il te sera toujours rendu. Et le jour où tu veux donner 20% de ta pomme, Dieu est encore plus content ! Il se dit : “Voilà il a compris, il me donne 10% de plus que la dernière fois !”
Et en fait ce n'est pas l'homme qui donne à Dieu. Non !
Beaucoup de disciples commettent l'erreur intellectuelle de penser qu'ils se donnent à Dieu, qu'ils donnent deux jours de leur semaine à Dieu, ou bien une heure par jour pour la méditation, ou bien dix ans les dix dernières années de leur vie pour le Service. Ils regardent Dieu et puis ils lui disent : “Voilà maintenant je te donne cela !”, comme on lancerait quelques pièces à un mendiant.
L'Homme ne peut rien donner à Dieu. L'Homme ne peut qu'accepter que Dieu vienne en lui.
C'est le mouvement inverse que tu dois faire !
Mais tu es tellement égocentrique ! Tu tellement imbu de ton ego ! Que tu dis : “Regarde Dieu ! C'est moi qui te donne !”
Alors que c'est tout l'inverse qui a lieu. Tu es incapable de donner quoi que ce soit à Dieu, si ce n'est ta bêtise pour qu'il t'en débarrasse et lui la remplace par la Lumière.
Fais le mouvement inverse !
Décentralise-toi de cet ego qui sans cesse te fait dire : “Dieu je fais ; Dieu j'ai fait pour toi ; Dieu je t'ai donné ; Dieu je t'octroie !”
Mais quelle orgueil ! Quelle bêtise ! Quel égoïsme !
C'est un peu comme un père et une mère qui travailleraient tout le jour pour amener l'argent à la maison. Et puis le père et la mère déposeraient l'argent gagné sur la table et leur enfant arrive, s'appropriait tout l'argent et dit : “Voilà maman, pour la semaine je te donne 100 francs. J'ai bien travaillé tu vois, j'ai bien compris tout ce qui m'était demandé à l'école, j'ai gagné ces 100 francs, je te les donne.”
Cesse de contempler Dieu depuis ton petit moi, ton moi d'enfant.
Contemple Dieu depuis ton âme, comme un adulte, comme un être qui est debout, comme un être logique, limpide, clair. Et comprends que tu n'offres rien à Dieu.
Même si quelquefois pour la poésie il est facile d'employer cette image : tu n'offres rien à Dieu.
Mais c'est Dieu qui peut, selon ton abandon, venir de plus en plus t'enrichir.
C'est Dieu qui peut, selon ton abandon, venir de plus en plus t'enrichir.
C'est cela qu'il faut comprendre.
Alors concrètement dans ta vie qu'est-ce que tout cela veut dire ?
Comment vas-tu vivre désormais ?
Pour quelle raison vas-tu vivre ?
Car c'est bien cela qui souvent chiffonne le disciple.
Celui qui m'écoute depuis un certain temps, sait très bien que j'ai dit : le Maître se moque de l'humanité.
Alors le disciple rentre chez lui, il se dit : “Très bien je ne peux plus vivre donc pour trouver mon Maître. Il viendra quand il voudra comme un ascenseur descend en rez-de-chaussée.”
Et puis il m'a entendu dire encore que Dieu n'existe pas.
Alors le disciple rentre chez lui et il se dit : “Bon bah maintenant je ne peux même plus vivre pour Dieu, ce n'est plus possible puisqu'il n'existe pas. Ou du moins plus comme une cause, je me trompais.”
Alors soudain le disciple se retrouve tout nu dans sa maison et il se dit : “Mais si on me retire tout, pour qui vais-je vivre ? Pourquoi ? Pour quel but ? Même si on me retire la Quête spirituelle, alors pourquoi est-ce que je serai en vie plus longtemps ?”
À un moment donné du chemin, c'est ce genre d'énigmes qui apparaît.
Parce que le sage vient et lui dit : “Le Maître n'existe pas, il est à la limite un initiateur mais il n'est pas un Maître. Parce que tu n'es pas le disciple soumis, obéissant. Et il ajoute Dieu n'existe pas. Pendant tous ces âges, tu as aimé une divinité que tu as conçue toi-même, mais Dieu n'existe pas.”
Et puis l'illuminé surajoute : “Rien n'existe !”
Alors à ce moment-là c'est terminé, le disciple s'écroule, il tombe, il ne peut plus tenir debout, il n'en peut plus, il vient d'apprendre ce qui vient de le mettre à mort.
“Rien n'existe !? C'est une plaisanterie ?! Répète ! Je n'ai pas entendu !”
Je te le dis : rien n'existe !
Et dans la tête du disciple, il se passe un véritable cyclone accompagné d'un ouragan, d'un ras de marée, d'un tremblement de terre, il ne sait plus où il en est. Et il essaie de comprendre ce qu'on lui dit et plus il essaie de comprendre et plus l'ouragan se déchaîne et le tremblement de terre a lieu. Et il croit que le Dieu qu'il vient de rencontrer est un diable qui avait la mission de tout détruire, un peu comme dans une épreuve finale avant de rencontrer la vraie vie.
Tu as beau te construire ce genre de raison, il n'empêche pas que le Dieu que tu rencontres à ce moment-là est le seul Dieu qui soit.
Et ça te surprend tellement que tu n'arrives pas à l'accepter et ça se comprend. Ça se comprend très bien. Parce que pendant des âges tu as toujours vécu pour quelque chose.
Quand tu étais profane, tu vivais pour les sens, pour le plaisir, le désir, la joie et la haine.
Puis tu as vécu pour ta famille, tu as évolué, tu t'es responsabilisé un petit peu, alors tu vivais pour les autres.
Puis tu es devenu un disciple et tu vivais pour le Plan, pour que le Plan s'accomplisse.
Puis tu as encore grandi, tu es devenu un initié et tu vivais pour que l'Humanité se perpétue.
Puis tu as encore grandi et puis tu t'es dit : “Mais, et pourquoi je viens ?Pourquoi je vis après tout ? Quelle est la raison ? Quelle est ma raison ? Qu'est-ce que c'est qui me fait vivre ?”
Et dès que cette interrogation naît en toi, comme une méditation - pas comme une question intellectuelle, mais comme une méditation - alors là, tu es entraîné dans le non-être et tu disparais.
Mais tu disparais pour mieux être.
Ce qui fait la complication de cette compréhension, ce qui fait que le disciple n'arrive pas à comprendre ou à s'imaginer ce qu'est cette autre vie. Et c'est pourtant la seule vie qui soit.
Toutes les autres vies que tu auras ne seront que de pâles imitations. Même à l'instant où tu seras un Maître - oui, même à cet instant-là - tu ne seras qu'une pâle imitation de la Vérité et de l'Essence.
Tant que toi, tu n'as pas disparu en entier, tu ne peux pas jurer avoir rencontré la Vérité. C'est impossible !
Car vois-tu, dans la Vérité, il n'y a pas place pour celui qui peut dire « je l'ai rencontré ».
Lorsque celui qui peut rencontrer la Vérité est sur le point d'intégrer la Vérité, il n'y a plus personne pour même se rendre compte qu'un jour il y a eu l'ignorance, une certaine connaissance et que grâce à cette certaine connaissance, à ce moment-là, on peut intégrer la Vérité et que l'on devient immensément connaissant. Il y a d'un seul coup la Connaissance. Il y a d'un seul coup cet être et ce non-être, qui est les deux en même temps.
Donc, lorsque nous vous entendons prétendre comprendre, prétendre connaître, alors que nous, quel que soit le niveau que vous nous donnez, que ce soit d'être des Maîtres ou des Chohans, ou des archis-archis-archis-Chohans, cela m'est égal ce que vous pensez. Mais disons, imaginons que nous sommes quand même au-delà du voile grossier de la Matière, donc dans une certaine Vérité. Dès que nous, qui prétendons ne pas connaître la Vérité, ne pas savoir la Vérité. Lorsque nous vous entendons prétendre l'avoir rencontrée, on sourit. On sourit et en même temps on devient le plus faible des agneaux.
Parce que je te le dis : nous n'avons pas rencontré la Vérité. Nous y allons. Nous y allons mieux que toi, c'est certain. Nous y allons en nous ayant débarrassé de tout ce qui fait le mirage grossier de la Matière et du Cosmos.
C'est pour cela que nous pouvons avoir tout l'Amour dont je t'ai parlé.
C'est pour cela que nous pouvons vous comprendre.
C'est pour cela que régulièrement, même l'un d'entre nous peut se sacrifier.
Parce que nous sommes les mêmes, dans le même bateau, attachés aux mêmes rames, et c'est ensemble que nous irons au but.
Ce n'est pas en imaginant que le Maître est arrivé et qu'il est allé là-bas chercher la Vérité et qu'il revient sur la Terre avec la Vérité. Ce n'est pas en imaginant cela que les choses vont avancer !
Si tu imagines cela, tu es toujours cet enfant capricieux, ignorant et stupide qui se dit : “Papa a fait tout le travail, moi je n'ai plus qu'à m'amuser !”
C'est ensemble que nous irons vers la Vérité.
Nous ne pouvons pas y aller si vous ne venez pas avec nous ! C'est impossible !
Pourquoi ?
Parce que je te l'ai dit tout à l'heure au début du discours, et tu ne comprends pas toutes les conséquences de ce que j'ai dit au début du discours. Parce que tu ne réfléchis pas encore de par la logique.
Tu es encore soumis à une multitude de voiles : ce que tu as lu, ce que tu n'as pas lu, ce que tu es capable de comprendre ou ce que tu estimes que tu n'as pas la capacité de comprendre.
Sois logique !
Qu'est-ce que je t'ai dit tout à l'heure ?
Trouve-le avant que je le dise ! Trouve !
Qu'est-ce que je t'ai dit tout à l'heure ?
Je t'ai dit : chaque homme est une cellule du Grand Être.
Les Maîtres qui ont évolué depuis la Terre sont aussi des cellules du Grand Être.
Ce Grand Être a un destin, un destin plus grand que celui de l'homme, mais le même, c'est-à-dire basculer dans la Vérité après s'être plongé dans la Matière dans laquelle il est maintenant.
Donc, pour que ce Grand Être, qui est la somme de tous les individus qui existent, pour que ce Grand Être bascule dans la vérité, y entraînant ainsi tous ceux qui ont pu monter dans le bateau, eh bien, il faut que toutes ses cellules se soient réveillées, soient capables de ramer, soient capables de voir même qu'il y avait un bateau.
C'est ensemble que nous irons au but.
Ce n'est pas les Maîtres d'un côté et les perdus de l'autre ! Le Cosmos ne fonctionne pas comme cela !
Tout est constitué de manière telle que tous les groupes construisent un Être.
Un Être
Il y a en vous des millions et des millions de cellules et cela construit quoi ? Cela construit votre corps.
Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, vous a dit le sage.
Alors, grâce à l'analogie, essayez de comprendre les plus grands mystères simplement en regardant votre corps, puisque tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.
Vous êtes, pour exister en tant que corps, la somme de millions de cellules. Puis, à l'intérieur de ce corps, il y a différents organes qui sont eux-mêmes la somme de divers groupes de cellules. Et lorsque l'on prend une cellule, on s'aperçoit que cette cellule est un atome constitué avec une multitude d'autres corps satellites.
Il en va de même avec l'expression de l'infiniment grand que vous appelez Dieu.
Vous êtes la cellule d'un Grand Être qui est un être, qui s'appelle le Roi du Monde.
Et ce Roi du Monde qui est un être a un Père et une Mère, comme vous.
Ce Père, c'est celui que l'on appelle en ce moment Sanat Kumara.
C'est le Logos ou le Roi du Monde, le roi père, qui prend en ce moment ses responsabilités face à la préparation et à la naissance de son fils.
Et il y a aussi la Mère qui s'appelle la Terre.
La Terre donne toutes ses énergies, sa Matière et le Père qui est Sanat donne toute son âme, toute sa Lumière et fait l'éducation de ce futur roi.
Et ce futur roi, au fur et à mesure qu'il avance dans sa gestation, à l'intérieur du ventre de la mère qui est la terre, ce futur roi prend peu à peu conscience de ce qu'il est.
Et ainsi, s'éveillant, il essaie d'y éveiller toutes ses cellules, exactement comme lorsque vous, vous essayez de purifier chacune de vos cellules par une ascèse ou par du yoga.
Parce que vous savez en tant que disciple que si la Matière n'est pas lumineuse, si la Matière n'est pas purifiée, vous n'arriverez pas à tel ou tel résultat initiatique.
Eh bien lui, ce futur Roi du Monde fait la même ascèse, la même alchimie.
Et il dispose, pour faire cette alchimie, de tous les êtres Lumineux, de toutes les molécules Lumineuses qui se sont déjà réveillées à la Lumière. Et ces êtres-là composent les glandes à l'intérieur du corps du Grand Être.
Et on appelle cela les temples.
Les Temples
Si bien que ce que l'on appelle Shambhala, ou le Temple de la Hiérarchie, représente la pinéale du Grand Être qu'est l'Humanité.
Et c'est par cette pinéale que rentrent les énergies qui seront ensuite distribuées par les divers temples, puis à travers ces temples par les diverses religions ou cultes ou écoles ésotériques en manifestation sur la Terre.
[...] la glande qui compose le chakra de la gorge.
Et c'est pour cela que le Maître est celui qui semble être en recul, alors qu'il envoie tous ses initiés pour travailler. Parce que justement l'action vient de ce centre-là.
Et tous ceux qui sont dans ce centre-là du Grand Être qu'est l'Humanité sont donc, à ce moment-là, pourvus d'un moyen d'action et d'une action à accomplir.
Une fois qu'ils se propulsent hors de ce chakra, hors de ce temple-là, ils intègrent la couronne et ils sont utilisés pour recevoir l'énergie du Soleil, les ordres du Soleil.
Le Soleil qui lui-même est une entité plus grande que l'entité de la Terre et qui contient toutes les entités du système solaire.
Ce Grand Être, donc, qui est le système solaire, contient le petit être qui est l'être de la planète Terre ou de la planète Mars ou de la planète Jupiter. Et le petit être de la planète Terre contient des êtres qui s'appellent Pierre, Paul, Jacques, Marie, Evelyne, Nicole.
Et que fait Pierre ? Et que fait Nicole ? Eh bien Pierre et Nicole regardent la voûte du ciel et se disent : “Que c'est beau quand même cette planète. Et si j'essayais de la conquérir, j'essayerais de voler dans ses airs, de traverser ses mers. J'essayerais de voyager sur ses routes le plus vite possible pour connaître tous les continents, je vais essayer de faire de cette planète ma planète !”
Et Pierre comme Nicole s'approprient la planète, alors que la planète ne représente qu'un chakra infime et inférieur de l'être qui vit par le Système Solaire. Pierre et Nicole décident de s'approprier ce chakra, de s'approprier cette Terre et d'y faire leurs lois.
Pauvres pitres ! Pauvres acteurs ! Toujours soumis aux mêmes rôles, subissant toujours les mêmes revers ! Après la joie, le malheur ! Après la naissance, la mort !
Quitte la scène !
Et c'est pour cela que tu es ici, c'est pour cela que tu m'écoutes et c'est pour cela que je te parle : pour que tu quittes la scène.
Que très vite tu montes l'échelle du corps, du Logos de ta planète. Que très vite tu ne sois plus la cellule de l'orteil. Mais que tu montes et que tu sois la cellule du genou et que Dieu puisse donc marcher avec toi et non plus te fouler aux pieds.
Je suis là pour que tu montes encore et que tu sois la cellule de son ventre.
Pour que tu alchimises Dieu et que tu puisses l'offrir aux hommes ou à toi-même.
Et puis que, très vite, tu t'annoblisses encore et que tu sois la cellule d'une de ses glandes. Et que tu puisses contempler, commencer à contempler la Réalité et que tu ne t'arrêtes pas là !
Que très vite tu montes dans le haut de sa tête en même temps que tu montes dans le haut de ta propre tête et que tu sois la Divinité.
Ce que Lui est depuis toujours et ce que Toi aussi tu es depuis toujours.
Comment marcher sur cette voie ouverte, cette Voie de Liberté ? Cette voie qui casse toutes les images, qui casse tous les porches, qui brûle toutes les conditions, qui avale toutes les épreuves et qui se propulse en un seul pas à la porte de Dieu !
La Voie de Liberté
Comment faire ?
C'est très simple et tu ne vas pas l'accepter quand je vais te le dire.
Tu me dis que non, tu dis : “Non c'est pas possible ! J'aime trop ce que tu viens de dire. J'ai lu assez de livres pour savoir que ça ressemble à peu près à ce que j'ai lu. J'ai eu assez de substances philosophiques dans mon esprit pour savoir que ce que tu dis, même si c'est un peu différent, favorise quand même la compréhension de tout ce que j'ai lu. Alors ne me dis pas qu'il y a quelque chose que tu me dirais que je n'accepterai pas !”
Eh bien, même si tu me rétorques de la sorte avec ton esprit, je peux t'assurer que ce que je vais dire tu auras du mal à l'accepter.
La voie est simple, mais sais-tu ce qui en toi ne va pas l'accepter ? Ce n'est pas ton esprit qui n'acceptera pas. Ce n'est pas ton désir d'évolution qui n'acceptera pas. Mais plutôt la somme de toutes tes résistances, qui, d'un seul coup, deviendra tellement évidente que tu me diras : “Oui. Bien sûr c'est la voie mais je ne suis sans doute pas prêt encore pour cette voie-là. Alors il faudra que tu m'attendes !”
C'est ce que de nombreux esprits me répondront quand je dirai ce qu'est la voie.
Mais je vais vous faire encore patienter quelque temps.
Je vous fais patienter pour que vous essayez de comprendre vous-même, d'approcher le concept. Comme cela il y aura moins de résistance quand j'en parlerai. Ou ce ne sera en tout cas pas simplement une acceptation intellectuelle, mais ce sera aussi l'acceptation du cœur et ce sera plus alchimique.
Qu'est-ce que la voie ?
Que tu sois un catholique ? Ce n'est pas la voie.
Que tu sois un franc maçon ? Ce n'est pas la voie.
Que tu sois rosi-crucien ? Ce n'est pas la voie.
Que tu suives un maître personnel qui soit aux Indes, au Japon ou ailleurs ? Ce n'est pas la voie.
Que tu n'appartiennes à aucun de ces groupes et que tu te fasses ta propre ligne, tes propres prières, ta propre méditation ? Ce n'est pas la voie.
Alors tu me dis : “Mais si toutes ces choses ne sont pas la voie qu'est-ce que La Voie ?”
La Voie, écoute bien : La Voie c'est le Silence.
Le Silence
Alors tu peux me dire : “Mais avec le silence on ne fait pas des méditations ! Avec le silence on ne fait pas un rituel ; avec le silence on ne lève pas une épée pour que l'énergie soit ; avec le silence on ne fait pas un baptême ; avec le silence on ne fait pas monter l'énergie dans la Kundalini ; on ne réveille pas les chakras ! Il ne faut pas plaisanter Pastor, quand même ! Je t'aimais jusqu'à présent mais maintenant, quand même, tu déménages !”
Et pourtant je te le dis et je te le répète : La Voie, c'est le Silence.
Mais si tu savais de quel Silence je parle, tu serais d'accord avec moi et tu n'aurais pas eu ce mouvement dans l'esprit et ce remue-ménage dans tes émotions.
Quel est le Silence qui constitue La Voie ?
Ce Silence c'est le dépouillement.
Ce Silence c'est l'abnégation.
Ce Silence c'est ton sourire, chaque fois que quelque chose te tentera et que tu diras : “Non, merci. Dieu est en moi, ça me suffit.”
Le Silence c'est chaque fois que tu seras vexé, humilié, combattu et que tu diras :“Pour que la Justice soit, je ne fais rien ou je laisse le monde faire sa loi, sa justice.”
Ce qui ne veut pas dire que tu ne dois pas prendre part dans le monde, mais prends part sans qu'il y ait le sentiment de la justice, le sentiment de la compensation, le sentiment de rétablir le bien, le sentiment de rétablir Dieu, la Lumière, sa Vérité. Dès que tu as le sentiment de rétablir ces choses, tu ne rétablis rien, tu ajoutes dans le grand défilé des spectres macabres, tu ajoutes ton propre spectre ! La seule différence c'est que celui-là sourit mieux que les autres alors que les autres spectres ont un sourire de ténèbres et tu n'es toujours pas dans la Vérité.
Qu'est-ce que le Silence encore ?
Le Silence c'est marcher nu dans la vie.
Et qu'est-ce que je veux dire par là ?
Est-ce que je dis que désormais vous devez aller sur le lieu de votre travail ou aller à l'endroit où vous vous réunissez avec vos amis et tout accepter, devenir un ventre mou, accepter les humiliations, les contraintes, le chômage et toutes ces autres choses sans rien dire ? Dieu m'a dit que je devais tout abandonner alors je lâche tout ?
Non, ce n'est pas cela que je veux dire et c'est la grave erreur qui a été commise par les chrétiens !
Quand on te frappe sur la joue droite, tend la joue gauche.
Tendre l'autre joue
Et les hommes pensent : “Eh bien si l'on me bat une fois, je dois accepter aussi la deuxième et je ne dirai rien ! Et si les envahisseurs arrivent, je ne dois pas me défendre ! Je dois simplement me mettre à genoux et prier Dieu pour qu'il reçoive mon âme.”
Ce n'est pas cela que Jésus a exprimé, ce n'est pas cela le Silence. Cela veut dire quoi ?
Cela veut dire lorsque l'on frappe ta personnalité, tend ton âme ! Et tu verras que cette Lumière-là personne ne pourra la frapper.
Tu verras que cette Lumière-là sera comme un bouclier. Et celui qui se prépare à envoyer la deuxième gifle, justement, se fracassera le poing contre ce bouclier et tu n'auras pas eu besoin de faire quoi que ce soit. Tu n'auras pas eu besoin de te défendre.
Sors ton âme.
Alors concrètement, qu'est-ce que cela veut dire ?
Demain, quelqu'un vient, t'insulte et t'humilie. Quelle réaction as-tu ?
Si tu ne m'as pas compris comme il faut, tu vas dire : “Eh bien je fais comme si je n'avais rien entendu !”
Ou dans un deuxième cas mais sans m'avoir toujours compris, tu dis : “Eh bien j'ai entendu mais j'essaye d'alchimiser, j'essaye de transporter mon énergie d'un chakra à l'autre alors je transforme sa parole d'imbécile en frère. J'ai entendu en vérité tu es mon frère, tu es mon frère, tu es mon frère et j'essaye de me persuader de cela et comme ça ma journée reste positive.”
Si tu ne m'as pas compris, forcément tu vas essayer l'une ou l'autre des méthodes et cette méthode tu verras qu'elle marchera une fois ou deux et puis un beau jour tu vas t'asseoir et tu vas me dire : “Écoute frère Pastor, j'essaye, tu vois, c'est de bonne volonté mais ça ne joue pas ! Il suffit que j'aie mal au foie, eh bien je n'ai plus envie de penser qu'il est mon frère et qu'il m'a dit je suis ton frère. Si je suis malade je n'ai pas l'énergie pour essayer de comprendre toutes ces choses et de les dépasser.”
Alors moi qui suis un frère, je m'assois avec toi sur le bord de l'église et je te dis en te tapant sur l'épaule : très bien, t'as un problème n'est-ce pas, tu n'as rien compris pas vrai ? Alors écoute ma parole ! Qu'est-ce que je veux dire lorsque je te dis si on te frappe sur la joue droite tu tends la joue gauche, demain matin donc si on t'insulte dans ta famille, qu'est-ce que tu dois faire ?
Tu ne dois pas essayer de te persuader que tu dois oublier la parole comme si elle n'avait pas existé car elle existe ; tu ne dois pas essayer de te persuader que l'homme est ignorant et qu'en fait s'il savait qui tu étais et s'il se connaissait lui-même, il dirait “tu es mon frère”.
Tu dois simplement, lorsque tu entends cette chose, rester à l'endroit où rien ne remue en toi, arrête ta respiration, arrête, ne respire plus. Suspends le souffle. Concentre-toi autant que tu le peux, mais sans forcer. Concentre-toi autant que tu le peux à l'endroit de ton troisième oeil ou à l'endroit de ton centre cardiaque et immerge-toi complètement dans la Présence.
Tu verras que la première fois ce ne sera pas très facile à faire. Et que, comme un écho qui persiste, ta tête entendra l'insulte que l'on t'a fait. Ta tête répétera : “Mais il t'a dit... Mais bouge, remue un peu ! Tu n'entends pas ce qu'il t'a dit ? Qu'est-ce que tu as là en train d'essayer d'être tolérant ? Qu'est-ce que tu as là en train d'essayer d'être calme ? Qu'est-ce que tu fais là en train d'essayer d'être Dieu en personne !?” C'est ce que dira ton mental inférieur, ton mauvais ange. Il te dira : “Mais tu ne vois pas que tu es stupide ! Tu t'es laissé faire ! Tu t'es encore laissé marcher dessus ! Mais bientôt, au nom de Dieu, on viendra même te mettre des pissenlits dans la bouche et tu ne diras rien !”
C'est ce qu'essaiera de dire le mental. Et vous savez très bien, pour avoir essayé d'être tolérant plusieurs fois, que c'est ce que le mental vous a dit : “Mais je ne peux pas quand même me laisser marcher sur les pieds de cette façon-là ! Je veux bien croire en Dieu mais je ne veux pas être un tapis !”
C'est pour cela qu'il ne te faut pas employer la tolérance, la compassion, pour systématiquement recevoir dans les bras tout ce que les mauvais hommes t'envoient.
Simplement : ne reçois pas !
Ne reçois pas !
Si tu as les bras tendus dans la vie, les mauvais hommes mettront tout ce qu'il y a de mauvais en eux, ils te chargeront. Et alors tu seras chargé de la voie de celui qui te dit : “Tu es idiot ! Tu es incapable ! Tu es laid ! Tu es impuissant !”, et tu seras aussi chargé d'un autre qui te dit : “Mon Dieu comme je t'aime ! Mon Dieu comme tu es mon ami ! Mon Dieu comme on se ressemble ! Mon Dieu comme nous sommes bien ensemble !” Ce qui fait que d'un côté ton bras sera très chargé, il te fera mal et de l'autre ton bras sera léger et il te fera du bien. Et de cette manière-là l'homme est écartelé : un bras qui va en bas, un bras qui va en haut, et lui entre les deux qui essaie de les tenir !
Alors je te donne un conseil.
Si tu veux suivre La Voie à l'intérieur de toutes les autres voies dont j'ai parlé tout à l'heure et qui sont des instruments alchimiques, si tu veux suivre la voie à l'intérieur de toutes les autres voies : ne reçois pas, ne tends pas les bras dans le monde.
Tu tends les bras dans le monde, parce que tu demandes au monde : “Mais qui suis-je ?” Tu es là, tout bras dehors, dans le monde et tu lui demandes : “Mais qui suis-je, dis-le moi !” et comme un enfant qui est là pour attraper son père ou sa mère, tu as les bras ouverts dans le monde. Mais dans le monde il n'y a pas Dieu, il n'y a pas les Maîtres, mais il y a les autres hommes.
Il y a un mauvais homme qui passe et qui t'entend dire : “Mais qui suis-je, quelle est mon image ?” Et celui-là se dit : “Ah tu ne me reviens pas ! Tu n'as pas des vibrations qui me conviennent ! Tu n'as pas une tête qui me convient ! Alors je dirais aujourd'hui que tu es un idiot et travaille sur cette image-là !” Et voilà le premier poids qui se met à ton bras.
Puis passe un autre homme qui dit : “Mmmh ! Toi tu es à mon goût ! Je trouve que tu as de belles vibrations, que tu t'exprimes bien. Alors je te le dis : tu es mon ami ! Voilà l'image sur laquelle je te donne à travailler.” Et voilà une image positive qui lève le bras.
Et moi je te dis : n'écoute pas tous ces gens ! N'écoute pas même ton meilleur ami, n'écoute même pas ton amour, ton mari ou ta femme, même si ton amour, ton mari ou ta femme t'aiment absolument, inconditionnellement.
[...] de projections, d'identifications, de fantasmes ! Comme celui qui croit méditer ou pouvoir méditer parce que il est certain d'être la réincarnation d'un grand pharaon ou de Nefertiti, ou la réincarnation d'un grand prêtre inca.
Mais comment veux-tu méditer quand dans ton esprit il y a un voile aussi épais ? Quand tu gaspilles l'énergie à te croire ceci, à te croire cela, alors, forcément, si tu médites, car tu vas méditer, ce sera sur ta bêtise que tu méditeras ! Et tu grossiras cette bêtise. Ce qui fait que le premier jour, lorsque tu as commencé ta méditation, tu supposais être la réincarnation de Nefertiti, tu supposais gentiment, parce que tu aimes les pyramides, parce que dès que tu fermes les yeux tu vois des pyramides. Ou parce que tout simplement tu aimes ce pays, tu aimes de te maquiller comme les gens de ce pays-là. Et puis à force de cultiver ce mirage, chaque fois que tu vas méditer, l'énergie va se déposer sur cet écran, qui va devenir de plus en plus grand. Ce qui fait qu'au bout de dix ans de méditation, alors que tu n'avais commencé qu'à soupçonner, tu vas créer un groupe en disant : “Je suis la réincarnation de Nefertiti et voici mon culte ! Et c'est par ce culte ancien que j'ai retrouvé que vous serez affranchis !”
Voilà ce qui se passe sur la Terre.
Alors chaque fois que tu entends quelqu'un construire un temple en prétendant être ceci, être cela, fais comme moi, ne perds pas du temps à te battre, ces colonnes ne sont qu'en papiers donc ne perds pas du temps à te battre, souris et va ailleurs.
Va ailleurs ! Là où il y a les fondations à creuser pour les colonnes du temple de ton Dieu, le Vrai Dieu, l'Éternel, l'Innommable, et creuse ! Et tu verras que ceux qui paradent avec des colonnes de papiers et qui sont montés sur des chars bruyants, sur des chars brillants, sur des chars couverts de décorations, de grades, de fleurs, de ceci et de cela ! Tu verras qu'ils ne sont rien.
Bien sûr pour l'œil du profane il y aura interrogation : “Tiens là dans l'avenue est en train de passer un grand maître ou du moins il semble que ce soit un grand maître. Il a un très beau char ! tout le monde l'acclame ! Et les chevaux se tiennent droit, ils ont l'air fiers et majestueux ! Tandis que là bas dans le désert il y a un homme qui est sale, très sale, couvert de transpiration, qui a la faim au ventre et qui est sale parce qu'il creuse nuit et jour sans arrêt. Et on m'a dit que lui était le Maître mais je n'arrive pas à comprendre que le maître soit celui là ! Il passe ces jours et ces nuits à creuser un trou, à creuser deux trous dans la terre. Et il ne dit rien si tôt que des gens s'approchent, il donne des coups de pelle ! Si bien que les gens s'en vont !”
Et le village commence à discuter ainsi à propos du vrai, à propos du faux : “Et pourquoi est-ce que celui qui creuse donne toujours des coups de pelle ?”
Alors dans le village il y en a un qui parce qu'il a vécu un peu plus longtemps que les autres commence à comprendre quelque chose et il dit :
“Écoutez mes frères, si celui-là donne des coups de pelle, c'est peut-être mieux que celui qui envoie des fleurs et des parfums depuis son char. Car j'ai vu ce que cela faisait. Quand j'ai reçu un coup de pelle en moi, une mauvaise idée qui germait est morte et depuis elle n'est plus jamais revenue. Alors que quand j'ai reçu les fleurs et le parfum de celui qui est dans le char, sitôt que je suis rentrée chez moi, je croyais que j'étais un élu, je croyais que j'étais un maître, je croyais que j'étais un chef ! Et je dominais ma femme et j'ai battu mes enfants. Et quand je suis allé à l'endroit de mon travail, je trouvais ignoble que moi, le Grand Élu, moi, l'Initié, on me fasse travailler à ramasser des papiers ! Alors je me suis rebellé... Et à cause de ma rébellion on m'a jeté dehors et j'ai perdu mon emploi et maintenant je suis un mendiant.
Donc je vous le dis, pour avoir reçu la lumière de celui qui est faux, je suis moi même devenu une ombre et pour avoir reçu, après, la Lumière de celui qui est Juste, je suis moi même maintenant devenu la Vérité.”
Pour avoir reçu la lumière de celui qui est faux, je suis moi même devenu une ombre et pour avoir reçu, après, la Lumière de celui qui est Juste, je suis moi même maintenant devenu la Vérité.”
Alors je vous engage et je vous invite à aller recevoir les coups de pelle qu'il vous donne ! Il tue l'erreur qui est en vous ! Il tue l'horreur qui est en vous, le mirage qui est en vous !
Et moi j'ai vu des gens qui avaient reçu tellement de coups de pelle qu'ils se trouvaient vides de toute illusion et de toute erreur. Et savez-vous ce qu'ils font ? Eh bien ils sont allés ailleurs dans un autre village et ils sont eux-mêmes en train de creuser des trous. Et ils se sont eux-mêmes aussi mis à donner des coups de pelle. Ils ont aussi vidé des hommes de leurs erreurs et de leurs illusions, qui sont à leur tour partis dans d'autres villages pour creuser d'autres trous. Et, tous ensemble, ils sont en train de creuser la Terre.
Et moi je vous le dis, moi qui ai un peu compris l'histoire de la Vie : tous ces hommes qui sont en train de creuser la Terre sont tous en train de bâtir le Nouveau Monde.
Tandis que passe, dans son char brillant et bruyant, celui qui est le contraire de la Vérité. Ne le suivez pas.
Attachez-vous à creuser la Terre.
Attachez-vous à poser les fondations du Temple.
Creuser la Terre cela veut dire utiliser votre épée pour couper toutes les mauvaises racines, pour extirper l'Erreur, le Fantasme, l'Irréel, le Mensonge ! Ensuite brûlez tout cela avec le Feu de la Joie et de l'Amour, l'encens de l'Amour.
Et ce qui vous apparaît aujourd'hui être une énigme et qui me fait tant parler - si bien que de parler autant me semble un véritable cauchemar - ce qui est pour vous aujourd'hui une énigme deviendra la Vérité. Et je n'aurai pas besoin d'en discuter. Pour moi, enfin, ce sera le repos. Et aussi pour tous mes autres frères qui discutent et qui envoient de l'énergie et qui essayent de tenir les églises d'un côté, la société de l'autre. Nous pourrons vivre enfin le Grand Partage ! Être tous ensemble assis à la même table, regardant un même pain, le pain de la Vie, qui est l'Esprit de Dieu. Et, le partageant entre nous tous, nous nous élèverons tous.
À ce moment-là le Grand Être que nous formons naîtra et, du ventre de la Terre, jaillira sa Lumière, naîtra son Esprit, comme un enfant né du ventre d'une femme. Et dans les Cieux, à ce moment-là, tous ceux que vous appelez les anges et les archanges se mettront à chanter, se mettront à louer le miracle qui vient d'avoir lieu car c'est un miracle :
Dieu est né encore une fois du ventre de l'Humanité.
Et l'Humanité qui est le ventre dans lequel Dieu renaît, l'Humanité n'a eu que cette fonction-là : être sa Mère et son Père.
Si bien qu'aujourd'hui c'est vous qui cherchez un Père et une Mère alors que vous êtes son Père et sa Mère.
Mais ceci est un autre mystère...
Avant de vous quitter je vous l'expliquerai en quelques idées simples.
Le Fils de l'Humanité
Le sage a dit : “tout ce qui est en haut et comme ce qui est en bas et tout ce qui est en bas et comme ce qui est en haut”. C'est vrai, mais il faut ajouter que tout ce qui est en haut, un jour, devient le bas et tout ce qui est en bas devient le haut.
Et Dieu enfante les hommes et les hommes ensuite enfantent Dieu à leur tour.
C'est pour cela qu'un jour le Ciel est celui qui donne l'Esprit à la Terre et que l'autre jour la Terre est celle qui redonne l'Esprit à Dieu, pour que Dieu se perpétue, pour qu'il soit, parce que tel est son mouvement.
Donc bien sûr vous cherchez un Père et une Mère, mais sans le savoir vous êtes déjà son Père, sa Mère. Et je vous en prie, à ce titre là, l'Enfant que vous portez, soignez-le bien.
Pensez à cette image qui est dans les églises, l'image de la vierge qui porte toujours un enfant. Demandez-vous pourquoi est-ce qu'il y a une vierge qui porte un enfant !
La Vierge à l'Enfant
Qu'est ce que cela veut dire ?
Est ce que l'on veut figurer la vierge Marie qui a donné naissance à Jésus ? Mais non ! On s'en moque de cette histoire ! Ça n'endort même plus vos enfants d'ailleurs et ça fait bailler Dieu ! Donc ce n'est pas pour cette raison-là, ce n'est pas ce symbole-là qui est rendu vivant.
Ce que les initiés voulaient démontrer et marquer de manière indestructible, puisque les livres sont détruits, il fallait donc le marquer ailleurs. Ce qu'ils voulaient dire c'est :
Attention ! La Matière, c'est la Vierge, c'est la Terre. Mais c'est aussi l'Homme, l'Homme de Matière et l'Humanité, l'Humanité de Matière. Et cet Homme, comme cette Humanité, porte l'Enfant et c'est l'Enfant Christ, c'est ce Roi du Monde qui est à naître dont je vous ai parlé longuement tout à l'heure.
Vous le portez chacun à l'intérieur, c'est ce qui me permet de vous dire que vous êtes Dieu mais je dois en même temps ajouter : d'accord vous êtes Dieu c'est vrai, vous êtes Dieu le Père c'est un fait mais vous êtes un Dieu qui est en train de renaître à travers vous. Et, au lieu d'être simplement l'enfant de Dieu, soyez aussi les parents de ce Dieu qui est à naître.
Vous êtes l'enfant du Dieu qui est resté au Ciel, mais vous êtes en même temps le Père et la Mère du Dieu qui est à naître et qui est passé dans la Matière et qui y est en ce moment, avant de retourner au Ciel.
Donc responsabilisez-vous un petit peu et vous ne me demanderez plus comment être disciple !
Si tu sais que tu es le Père et la mère de Dieu, désormais tu sais ce que tu dois faire pour faire naître l'enfant Christ que tu portes !
Soigne ton ventre, ne le prostitue plus !
Soigne ton esprit, ne le prostitue plus !
Soigne ta vie, aligne-là, ne la détruis plus !
Chacun peut trouver la dignité d'être disciple dans le fait qu'il essaiera de cultiver la dignité d'être Père et Mère. Et c'est pour cela qu'il vous a été demandé d'être des Pères et d'être des Mères pour vos enfants. Pour que, dans cette imitation, vous compreniez, vous accomplissiez, petit à petit, le développement des qualités du disciple qui porte Dieu. Un Dieu qui attend de renaître à travers sa Matière.
Je vous envoie donc dans le monde, tous comme des êtres qui sont porteurs de la Divinité ! Comme si vous étiez tous des femmes enceintes de Dieu.
Soyez tous des femmes enceintes de Dieu !
Même si vous êtes un homme, ce n'est pas difficile à imaginer, vous n'avez pas besoin d'imaginer être une femme, mais imaginez que vous êtes enceinte de Dieu et que toute l'Humanité avec vous est enceinte de ce même Dieu, qui, tout en étant un fœtus à l'intérieur de vous, est aussi un Père qui dirige à l'extérieur de vous toute sa reconstruction.
Bien sûr, c'est un grand mystère mais c'est très compréhensible. C'est beaucoup plus compréhensible que les grands principes que vous essayez d'intelligencer dans l'occultisme ou dans l'ésotérisme.
Si vous voulez sentir la Vie en vous, que ce soit la Vie de l'Enfant Jésus !
Si vous voulez sentir cette divinité, soyez responsable de l'enfantement !
Par là même, vous ne pouvez qu'être des disciples conscients, des disciples qui se surveillent, des disciples capables de faire l'alchimie. Et de rire en même temps ! De rire énormément ! De participer à la vie ! Car il n'y a rien de plus gaie qu'une femme enceinte ! Il n'y a rien de plus gai que cet instant de la vie où l'on sait que l'on porte la vie, la Grande Vie, la Vraie Vie !
Et qu'on va l'entendre crier, un jour, dès qu'elle va sortir. Et vous entendrez ce même cri quand l'Enfant Christ sortira de vous, qui ne représentez que l'enveloppe et le ventre. Il sortira en expulsant le même cri que celui de l'enfant et il dira : “Je suis Roi ! Je suis Libre !” Et, comme un immense oiseau, il commencera un vol qui durera toute l'Éternité.
Et cela peut durer toute l'Éternité, parce que l'oiseau n'est plus dans la cage n'est plus enfermé. Donc l'Éternité existe dès que l'on sort de la prison.
L'Éternité existe dès que l'on sort de la prison.
Ce n'est pas qu'il existe d'un côté le temps et de l'autre côté l'Éternité. Le temps n'existe que dans la prison.
Faites toutes ces choses.
Et n'ayez pas peur de m'envoyer vos questions, même si je ne suis pas là.
Poser des questions
Quand vous vous endormez, pensez à toutes les énigmes qui vous assaillent. Pensez aux énigmes qui sont des énigmes spirituelles, pas des énigmes intellectuelles.
Par exemple :
Qu'est ce que l'ego ?
ou
Qu'est ce que l'Amour ?
ou
Qu'est ce que la Libération Spirituelle ?
Endormez-vous calmement en envoyant cette question, comme un gros ballon lancé dans l'Univers. Et pensez à nous à ce moment-là. Et vous verrez que, avec le temps, il sera répondu à vos questions. Non pas parce que nous allons ouvrir le standard et que nous allons répondre à toutes les demandes, mais parce que c'est comme ça. Si l'homme sait envoyer sa flèche dans l'Univers, la flèche fait le tour de l'Univers et revient au lanceur avec l'information sur son axe.
Mais celui qui ne sait pas lancer la flèche, qui tire des flèches n'importe où comme cela, en haut, en bas, sans concentrer sa force, sans se mettre face à l'orient, sans invoquer l'orient, donc invoquer le Maître, penser au Maître, automatiquement il ne peut pas voir sa flèche revenir vers lui en faisant le tour de l'Univers. Sa flèche tombe, et, à l'heure, il dit en secouant le Ciel : “Mais tu dis que si on te prie, tu nous entends ! Et moi je prie depuis des dizaines et des dizaines de jours et tu n'entends rien ! Tu ne réponds pas tu n'as pas changé ma situation !”
Parce que tu as envoyé ta flèche en bas !
Centre toi.
Aligne toi face à l'orient.
Appelle l'orient, l'astre du levant.
Mets sur cet astre le nom du Maître que tu aimes ou du Principe que tu aimes.
Allume un flambeau en son nom.
Concentre ton esprit, exactement comme lorsque tu tends un arc, et envoie ta question, envoie ta soumission, envoie ton amour, envoie ton abandon.
Et tu verras que si tu attends, si tu es un peu patient, la flèche fera le tour de l'Univers et elle reviendra de l'autre côté de ta tête. Parce que ce que tu envoies par là, tu le reçois par là : un petit centre, un tout petit chakra qui est derrière la tête et qui est la porte par laquelle toutes les informations sont envoyées. Par cet endroit-là, donc, tu recevras l'information.
Je ne veux pas favoriser, par ce système-là, la création de toutes sortes de canaux. Quand je vous dis cela, je ne vous propose pas dès demain de devenir des canaux intelligents. Devenez simplement ce que vous êtes. Et c'est déjà beaucoup, c'est déjà énorme !
Il n'est pas nécessaire d'être un canal pour entendre la parole de Dieu. Dieu ne parle pas. C'est pour cela qu'il n'est pas nécessaire d'entendre sa voie, il ne parle pas, il ne dit rien.
Est ce que vous croyez que je dis quelque chose quand elle (la medium) parle ? Est ce que vous croyez que je dis quelque chose quand vous entendez tous ces mots ?
Je n'ai rien dit. J'ai simplement éveillé un concept et le concept a choisi les mots le concept a choisi les images. Et éveiller les concepts c'est quelque chose dont qui peut avoir lieu en vous. Sans vous dire : “Eh bien je dois devenir télépathe, je dois devenir canal. Et je veux désormais faire une ascèse, faire des signes de croix devant derrière sur les côtés, ne manger plus que du riz complet pour être pur et, comme ça, dans deux trois ans je serai aussi un canal.”
Puisque l'essentiel est en vous et que le concept comme une bulle n'attend que de remonter à travers la bouteille pour faire "poup" dans la tête, il est normal que vous puissiez conclure que cela vous arrive, que cela est votre vie.
Donc ne cherchez rien, mais tout simplement libérez toutes les petites bulles qui sont en vous et mettez vous à pétiller comme du champagne ! Et de cette coupe-là, croyez moi, avec vous j'en boirai jusqu'au lever du jour !
Car quand je m'y mets, vous savez, je sais aussi faire la fête ! Mais je ne veux pas boire n'importe quel vin. Je ne bois que le vin de votre Joie, le vin de votre Amour, le vin de notre Communion.
Trinquons mes frères ! Avec ce vin là faisons la fête !
Je vous salue.
(Date de la conférence : 25 11 1989)
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07-08-25 19:19