🔥 Conférence 95

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Conférence 95

Bonjour,

Un jour je vous expliquerai tout ce qu'il peut sortir de la manipulation de certains signes que vous me voyez faire régulièrement au début des séances comme au cours des séances.

Je vous indique donc aujourd'hui juste quelques mots à ce propos pour expliquer que vous-même, vous pouvez très bien, en faisant le signe que je fais, vous-même, vous pouvez très bien capter une ambiance, une salle, voire un événement qui est sur le point de s'accomplir.

Quand je dis que vous pouvez voir, ressentir un événement qui est sur le point de s'accomplir, cela ne veut pas dire que vous allez être tout de suite inondé du don de la voyance. Cela n'a rien à voir avec la voyance.

Pressentir un événement

Il y a plusieurs façons de pressentir un événement.

Soit en ayant une lecture qui soit très mentale, et en ce sens la voyance peut aider, c'est à dire que toute la tête est immergée dans un spectacle ou face à une image, face à une circonstance qui est donnée à l'œil par des symboles et que l'homme doit ensuite traduire.

Soit vous pouvez, par quelque chose qui paraît être tactile, mais qui en fait n'est pas tactile du point de vue physique, est tactique du point de vue des organes. Quand je dis tactile qui permet une tactique, je veux dire par la que chaque organe contient une partie inférieure et une partie supérieure. Dans sa partie subtile un organe va permettre l'approche de quelque chose qui est dans la matrice de l'astral ou dans la matrice du mental ou dans la matrice de l'aura.

Dans la matrice de l'astral on va pouvoir par exemple capter un événement qui est à venir.

Dans la matrice du mental on va pouvoir capter par exemple une information ou la pensée d'un autre.

Et dans la matrice de l'aura on va pouvoir lire le caractère de quelqu'un, ses défauts, mais aussi quelque part son avenir, l'avenir immédiat. Et quelquefois même ses maladies et son évolution, si on arrive à suffisamment intelligencer la situation des chakras.

Donc je ne veux pas dire que l'organe que représentent les doigts, que cet organe-là est pourvu d'une voyance particulière. Je dis simplement que tous les organes dans leur vie subtile et supérieure permettent de rentrer en communication avec une substance et cette substance peut être lue.

Donc quand j'utilise les doigts, quand j'utilise la paume de la main, ainsi que tout le poignet, donc en fait toute la main, mais quand j'utilise plus précisément les doigts il faut savoir qu'il y a lecture. Et vous pouvez faire la même chose, vous pouvez lire l'ambiance.

De quelle manière est-ce que cela se passe ?

Eh bien tout simplement, comme des petites antennes, les doigts vont ressentir la vibration, vont ressentir des couleurs et des sons que votre oreille physique n'entend pas. Ces sons-là sont les sons de l'aura.

L'Aura

C'est à dire que votre aura n'est pas simplement composé par ce que l'on appelle des vibrations, des couleurs, mais chaque couleur, chaque vibration émet avant tout un son et le son est plus facilement audible, captable, en fait, que ne l'est la couleur. C'est à dire que si vous pouvez voir la couleur dans une aura, vous pouvez très bien en capter le son.

Seulement il faut savoir que le son de l'aura ne se capte pas par le même organe subtil que la couleur que vous pouvez contempler. Le son en fait se capte comme si le corps entier de l'homme était une oreille géante. Et c'est là où comprendre la subtilité de perception des sens devient difficile, parce qu'en fait il faudrait comprendre que c'est tout votre épiderme éthérique qui capte et qui reçoit, comme un radar, qui capte et qui reçoit la musique de l'aura de l'autre.

En ce sens-là il faut comprendre que c'est votre propre aura, dont les terminaisons ont lieu dans le corps physique par le système nerveux, que c'est donc votre propre aura qui comme un grand radar, comme une grande oreille, capte les ambiances.

En captant ces ambiances il va y avoir un endroit dans le cerveau où le grand pilote, qui est par exemple votre conscience objective, où ce grand pilote-là va déterminer, en jouant sur l'ordinateur, va déterminer une réaction, une parole, un changement de couleur dans votre propre aura, un changement du rayonnement de l'énergie, qui au lieu d'être rayonnement devient tout de suite introversion du rayonnement.

De ce fait, il y a comme cela des coques qui se construisent automatiquement. Ce qui fait que au bout de plusieurs heures un homme ayant comme cela passé plusieurs fois d'une coque à l'autre, au bout de plusieurs heures, eh bien cet individu se trouve rentrant chez lui complètement fermé, fermé à sa femme, fermé à ses enfants, fermé à son voisin.

Pourtant il aime bien son voisin, il aime aussi sa femme, il aime aussi ses enfants, mais quand il rentre du travail il se trouve complètement comprimé à l'intérieur de ses coques qu'automatiquement il s'est construit au cours de la journée, en rencontrant pour la x-ième fois son collaborateur, un collaborateur qu'il n'aime pas, en rencontrant son supérieur, un supérieur qui est un peu agressif ou part trop critique et donc vis-à-vis de lui il faut se protéger.

Si vous, vous voulez vivre des vies libres - car si vous venez m'écouter quelques instants c'est bien pour cela, ce n'est pas pour que je vous raconte l'histoire cosmique. Je vous ai déjà dit mille fois que ce n'est pas de ma bouche que vous entendriez l'histoire cosmique de l'homme ou l'histoire de la planète. Nous allons parler de la Vie. Celle qui se vit à chaque pas, celle qui peut devenir une prison ou une paire d'ailes pour aller dans le Ciel ou pour marcher tout simplement plus librement sur la Terre. C'est de cette Vie-là que nous allons parler.

Donc si vous voulez vous sentir libre et rentrer libre chaque soir chez vous après votre travail, vous devez savoir que, automatiquement, votre aura, par friction avec d'autres auras qui ne lui conviennent pas, d'autres rayonnements qui auraient pu l'agresser, votre aura automatiquement construit des coques, c'est à dire fait des replis. Exactement comme les fleurs tropicales. Les fleurs tropicales s'ouvrent pour prendre le soleil, pour recueillir aussi les insectes et tout ce qu'ils peuvent apporter, et puis au soir elles se referment.

Dans votre vie lorsque vous rencontrez quelqu'un qui, pour vous, symbolise le soir, la tombée de la nuit, parce que son caractère ne vous convient pas ou parce qu'il y a trop d'agressivité ou parce que la personne n'est pas de votre style, eh bien sachez que, comme une fleur tropicale, votre aura commence elle aussi à se fermer en un endroit, l'endroit par lequel vous ressentez le plus la personne.

Cela ne veut donc pas dire que toute votre aura va être fermée mais juste l'endroit par lequel vous avez le plus ressenti la personne.

Par exemple quand vous êtes face à une personne qui est mentale et que vous même vous disposez d'un mental assez efficace, vous allez donc situer tout de suite la relation sur le plan mental avec la personne. Mais si c'est une personne dont le mental ne collabore pas avec le vôtre, c'est à dire si vous n'êtes pas en accord avec ses idées ou si vous êtes en accord avec ses idées mais pas dans le style de l'expression, alors automatiquement c'est tout ce qui est mental dans votre aura, c'est à dire l'aura mentale, qui va petit à petit se replier pour ne plus rayonner puisqu'il n'y a pas de communion possible. Tandis que tout le reste de votre aura va rester dans la même ouverture.

Mais imaginez qu'une heure plus tard vous rencontriez quelqu'un qui vous fait exactement le même effet mais sur le plan émotionnel. Automatiquement c'est le niveau émotionnel de votre aura qui va se replier. Et imaginez, un peu plus loin, que vous rencontriez quelqu'un d'autre qui vous ferme aussi à propos d'autres choses, etc, etc. Ce qui fait qu'à la fin de la journée vous rentrez chez vous complètement replié sur vous-même, complètement enfermé.

Nettoyer son aura

Il y a une manière très simple de réouvrir l'aura au moment où l'on va réintégrer le foyer ou bien au moment où l'on rencontre des amis avec qui le partage est possible. Il faut tout simplement avoir l'impression qu'un grand souffle balaye complètement votre aura et votre corps.

C'est à dire que chaque fois que vous avez une activité, quelle que soit l'activité, qu'elle dure une heure, une minute, une journée, du moment qu'elle va demander de votre part une certaine adaptation, un certain comportement, l'oubli de quelque chose qui est en vous au profit de l'éveil d'autres choses - ce qui veut dire que vous ne serez jamais un entier à ce moment-là - chaque fois que donc vous êtes passé à travers une expression qui ne demandait qu'une part de vous-même et qui, donc, mettait en sommeil une autre part de vous-même, il faut que vous pensiez à ce profond respire qui vient et qui redilate votre aura complètement. De façon à faire peau neuve en quelque sorte. Comme si vous aviez dormi une nuit et que vous vous leviez le matin disponible et libre face à la vie et aux autres.

Il faut faire de temps en temps ce petit nettoyage.

Cela se fait très facilement par la visualisation.

Il est très important de savoir décristalliser la coque de l'aura.

Pourquoi?

Parce que si vous passez plusieurs années de votre vie sans jamais penser à la décristalliser et que vous vivez plusieurs années dans une certaine agression - parce que vous avez des épreuves, parce que vous avez des problèmes ou parce que vous avez trop de compassion vis-à-vis du problème des autres - il faut savoir que si vous passez plusieurs années dans cette coque-là, qui arrive que peu à respirer, eh bien vous allez diminuer votre énergie vitale.

C'est à dire que ce qui n'était un jour que simple repli devient au bout de quelque temps une véritable couche de calcaire. Comme si le prâna s'était solidifié comme un sédiment, car c'est cela qui se passe. Quand il y a repli, le prâna coule, continue à couler, mais il se confronte à cette pellicule qu'est la fermeture. Et comme il continue de vouloir couler et de vouloir imprégner la cloison, il finit par se déposer, par se cristalliser.

Ce qui fait qu'au bout de quelques années on peut voir des individus qui s'acheminent vers une mauvaise santé sans que le karma n'y soit pour quelque chose, ou sans qu'il ait commis des accidents en alimentation ou en je ne sais quoi d'autre. Simplement la cristallisation devient beaucoup trop forte. Et, en même temps que la vitalité diminue, la joie de vivre aussi diminue.

Tout simplement parce que les énergies de l'ambiance, les énergies de l'environnement n'arrivent plus à pénétrer dans le cœur de l'individu, n'arrivent plus à l'animer, à communiquer avec lui. Ce qui fait que l'on tombe par là même aussi dans la lassitude, que l'on ne trouve plus rien d'intéressant à la vie ou à ce qui nous faisait rire il y a dix ans.

C'est pour cela que l'on peut trouver des vieilles personnes qui, en plus d'être légèrement affaissées du point de vue de la vitalité, sont en plus complètement affaissées du point de vue de l'humour, de la qualité de la vie, de la participation à la vie.

Et ces vieilles personnes-là disent simplement que la vie n'a plus de sens, que c'est une mauvaise plaisanterie que de vieillir et qu'après tout, eh bien, les choses ne sont pas si importantes que cela ! Et elles se moquent des jeunes ! Des jeunes qui savent encore rire de la vie...

Il faut comprendre que ces vieilles personnes ayant été agressées toute leur vie, par une vie qui est celle de tout le monde et qui est celle des épreuves, celle du partage, celle de la confrontation avec l'autre qui est différent, avec un système social qui n'est pas parfait, avec des énergies planétaires qui demandent la transmutation. Ces individus-là, à force d'être agressés, se sont repliés. Se sont engagés, donc, dans la cristallisation.

Ce qui fait qu'ils ont construit un œuf, un œuf à l'intérieur duquel plus rien ne peut passer, ni la joie de la vie, ni même la tristesse de la mort. Tout devient à peu près égal. Et c'est dans une parfaite indifférence que ce genre de personnes s'en va vers l'au-delà.

Donc pour ne pas être avant l'heure des vieillards, cristallisés, sclérosés, que ce soit dans le mental, l'affectif ou dans le physique, il faut penser à balayer les énergies.

Respiration de l'aura

Tous ceux qui pratiquent la méditation ou une certaine forme de relaxation font déjà cet exercice, puisqu'automatiquement des énergies descendent sur l'individu et obligent à une autre forme de respiration, de l'aura. Je ne parle pas de la respiration des poumons, je parle de la respiration de l'aura, c'est à dire sa capacité à se dilater, à rentrer en osmose avec les choses de l'extérieur, puis à se recontracter pour revenir à l'intérieur, afin de vivre à l'intérieur. Ce qui n'a pas du tout le même sens que de se replier parce que l'on vient d'être agressé ou parce que l'on est en face de quelqu'un qui est différent.

Donc, ce que je veux dire par là c'est que si vous pratiquez la méditation ou une forme profonde de relaxation, cet exercice y est inclus.

Simplement vous devez ajouter le fait que vous devez savoir balayer ces énergies et ces petits sédiments régulièrement dans la journée quand vous passez d'une activité à une autre afin d'avoir à disposition toute l'ampleur de vos énergies.

Mais si vous ne pratiquez aucune méditation et que vous ne pratiquez pas non plus des relaxations profondes, c'est à ceux-là que je dis : vous devez alors régulièrement dans la journée, quand vous changez d'activité et plus principalement quand vous rentrez chez vous, après le travail, vous devez penser à prendre une douche cosmique sur le seuil de votre porte.

Avant de rentrer prenez quelques secondes pour imaginer que un grand souffle comme une douche descend sur vous, vous nettoie l'aura, vous dilate et vous rend donc disponible à votre vie au foyer.

De cette façon-là, en même temps vous respectez le seuil de la maison, c'est très important. Et quand vous rentrez dans la maison vous êtes alors un individu prêt au partage qui ne ramène pas dans le foyer tous ses problèmes, toutes ses limites, le complexe qu'il n'a qu'au bureau.

Beaucoup d'hommes par exemple sont terriblement complexés mais ne sont complexés que professionnellement dans le bureau, alors que dans le foyer ils ne connaissent pas ce complexe, parce que la femme ne le stimule pas et parce que les enfants l'aiment comme il est et l'aiment énormément et qu'il est assez bien pour leur servir d'exemple. Il ne faut donc pas que ce complexe qui n'est vécu que dans le milieu professionnel soit ramené à la maison car il serait une véritable contamination pour les enfants. Les enfants n'ont pas besoin d'être élevés avec le complexe du père, c'est l'affaire du père !

De la même manière souvent les femmes peuvent être complexées lorsqu'elles sont dans la rue. Tout simplement parce que leurs jambes ne sont pas bien faites ou parce que le visage n'est pas aussi réussi que ce qu'elles souhaitaient. Mais dès qu'elles rentrent à la maison la femme ne connaît pas ce complexe parce que l'enfant l'aime telle qu'elle est, elle est déjà une déesse pour l'enfant et le mari ne stimule pas non plus ce complexe tout simplement parce qu'elle a l'humour, le trait d'humour de se dire : “Eh bien si mon mari me reproche ma laideur j'ai autant à lui offrir pour lui car il n'est pas plus beau que moi.” soit elle dit : “Eh bien il m'aime comme je suis et je sais qu'il m'aime profondément.”

Donc il y a des complexes que l'on vit à l'extérieur et il y a des complexes qui n'apparaîtront jamais à l'intérieur dans la vie que l'on partage avec les proches. Et il faut faire attention de ne pas ramener ces complexes que l'on vit à l'extérieur, ne pas les ramener dans le foyer, c'est pourquoi il faut respecter le seuil.

Respecter le seuil

Le seuil d'une maison c'est un peu comme une frontière entre deux pays. Le pays de la rue et le pays de la famille. Ce sont deux pays différents. Où les hommes d'ailleurs sont très différents eux-mêmes.

On voit par exemple cet exemple chez les bandits dans la mafia. Souvent, les individus qui sont dans la mafia notamment sont capables d'être de très bons pères. Ils ont un sens de la famille, de la responsabilité, du partage qui est très développé. Mais il n'empêche que, sitôt le seuil passé dans le pays de la rue, ils sont des assassins ou des voleurs ou des escrocs ou des terroristes.

Il y a donc la vie que l'on a dehors avec les autres et la vie que l'on a dedans avec les proches. Et généralement ce sont deux vies complètement différentes. Ce qui prouve que dans l'individu il y a aussi la possibilité de deux personnalités : celle qui se défend et celle qui partage sans aucun problème, sans jamais être sur la défensive, qui partage avec les autres.

Si vous voulez bien vous connaître, si vous voulez bien travailler sur vous-même et à votre propre évolution, essayez de faire un bilan sur la vie que vous entretenez à l'extérieur et la vie que vous entretenez à l'intérieur, dans votre foyer ou bien avec vos amis, si vos amis représentent votre famille.

Regardez les différences, regardez les points sur lesquels vous êtes par exemple très dur à l'extérieur et relâché à l'intérieur.

L'autorité et le Pouvoir

Par exemple analysez l'autorité. Regardez de quelle façon vous êtes autoritaire à l'extérieur et que devient votre autorité à l'intérieur, et ainsi vous verrez de quelle manière vous manipulez ce que l'on appelle le Pouvoir. Et s'il y a une très grande différence entre l'autorité que l'on exerce à l'extérieur et celle que l'on exerce à l'intérieur, cela veut dire que le Pouvoir n'est pas réel, n'est pas compris.

Cela veut dire que l'on accepte d'être un certain individu à l'extérieur et que l'on sait qu'à l'extérieur on doit être autoritaire. Cela veut dire donc que l'on a reconnu les codes de la société et de la vie en commun. Cela ne veut pas dire que l'on sait articuler la Puissance ou le Pouvoir. Cela veut dire simplement que l'on a atteint un certain développement mental, psychologique, un certain développement de l'aura pour être capable de comprendre les codes de la société.

On va décoder ces signaux et on va s'apercevoir qu'il y a divers groupes humains et que selon les groupes humains il va falloir là être très sévère et même sortir une grosse voix ; avec cet autre groupe humain il va falloir au contraire ne rien dire mais agir par une hiérarchie ; avec un autre groupe humain il va s'agir d'une autre tactique ; etc. Jusqu'à ce que l'on ait répertorié tous les moyens d'influence et tous les moyens de faire asseoir en fait son autorité, ceci dans le but de faire fonctionner une entreprise ou dans le but de s'ériger soi-même en tant que personnalité dominante.

Donc lorsque l'on a repéré les codes, il est très simple de savoir articuler le Pouvoir dont on est capable et que l'on pressent. Il est simple de savoir l'articuler pour qu'il devienne efficace avec tel groupe, tel groupe ou tel autre groupe. Ça c'est ce que permet l'intelligence.

Maintenant pour savoir exactement quelle est la nature du Pouvoir ou de quelle manière avez vous compris le Pouvoir, de quelle manière vous le rayonnez, il ne faut pas simplement que vous vous arrêtiez à observer ce comportement-là qui est purement social. Il faut que vous regardiez aussi de quelle manière vous exercez cette autorité au sein du foyer ou du groupe d'amis ou dans une fraternité. Et s'il y a, par exemple, une trop grande différence, c'est à dire si au travail je suis autoritaire et qu'à la maison je ne suis pas du tout autoritaire, cela veut dire que le principe qu'est le Pouvoir n'est pas encore compris. Je ne possède pas le Pouvoir. Simplement je peux dire que je suis suffisamment intelligent et observateur pour avoir pu tirer des conclusions du paysage humain que je voyais, des réactions humaines que j'observais, et savoir, par là même, déduire quel serait mon comportement.

Une fois que vous pouvez faire comme cela avec tous les concepts, le concept de l'Amour, de la Patience, de la Générosité, etc., une fois que vous pouvez faire avec tous les concepts le même bilan et voir les différences qu'il y a dans l'expression extérieure ou dans l'expression intérieure, vous saurez par là même sur quel point exact vous devez travailler.

Pour obtenir quoi ? Vous allez me dire.

Pour obtenir tout simplement la qualité que l'on trouve dans le milieu et qui ne se trouve ni à gauche, ni à droite, mais qui se trouve tout simplement dans le milieu.

Le Milieu

Comme je citais tout à l'heure l'autorité. En fait l'autorité est un enfant bâtard du Pouvoir. Et tant que c'est un enfant bâtard, l'individu n'arrivera pas à développer le véritable Pouvoir. Il ne pourra même pas soupçonner ce qu'est le Pouvoir.

Donc il faut qu'il essaye de méditer sur, soit les manquements de son autorité, soit les excès de son autorité, pour découvrir en fait la voie du juste milieu. Car c'est dans le juste milieu que se trouve la vertu.

C'est dans le juste milieu que se trouve la vertu.

Comment s'y prendre donc dans la vie ?

Car je cite cela comme un exemple, comme un principe, mais techniquement comment s'y prendre tous les jours face à n'importe quelle réaction ?

Eh bien pour savoir comment vous y prendre vous devez tout simplement changer les personnes qui sont dans votre paysage.

Par exemple, si à votre travail telle personne suscite constamment un excès de votre autorité, soit parce que la personne est lymphatique, soit parce que vous jugez qu'il faut la tenir de très près, soit parce que vous jugez que si tôt que vous avez le dos tourné il n'y a pas moyen de se faire respecter ou soit parce qu'elle vous semble, au contraire, plus forte que vous mais qu'ayant un poste inférieur à vous, c'est une façon de soulager votre aura de ce complexe. Donc quand vous avez face à une personne un excès d'autorité pour une quelconque raison essayez de superposer sur le visage de cette personne le visage d'un être que vous aimez absolument. Et seulement après réagissez vis-à-vis de la personne.

Et vous verrez à quel point, considérant ce qui est à faire ou ce qui est à dire, car par exemple dans le cadre d'une activité professionnelle ce qui est à dire est à dire, on ne va pas fermer le dossier en pensant que puisque j'ai disposé par dessus le visage de mon enfant et que j'aime mon enfant eh bien je lui pardonne. Non. Ce qui est à dire est à dire. Simplement en superposant le visage d'un être aimé par dessus le sien vous serez plus à même d'agir depuis votre centre de neutralité et votre point d'Amour !

Donc automatiquement ce qui sortira de vous à ce moment-là sera tout empreint de la Grande Justice, du Grand Amour, de la Grande Patience.

Ce qui ne veut pas dire que cela doit vous amener vers des faiblesses. Absolument pas ! Car ce qui est à dire est à dire et ce qui est à faire est à faire. Comme lorsque vous voulez tirer quelque chose au clair à l'intérieur de votre couple ou vis-à-vis de vos enfants, de vos amis les plus chers. Ce qui est à dire est à dire.

Donc si vous avez à reprocher quelque chose de grave à un employé ou à un collaborateur, eh bien vous en viendrez à exprimer la même idée, mais le style et l'énergie qui sortira de vous pour cette expression, ces deux choses seront complètement différentes. Et ce sera grâce à cette différence que vous allez pouvoir alchimiser le comportement de l'autre car l'autre va ressentir ce rayonnement, va ressentir cette capacité d'amour mais en même temps cet absolu de la Justice qui réclame que cela change, que cela devienne autre chose. Et automatiquement évoluant dans ce climat d'amour et de confiance, l'individu que vous vouliez transformer va se transformer.

Alors que si j'arrive avec mon autorité, qui plus est mon autorité de supérieur par exemple, et que j'ordonne le changement ou que je pointe la chose qui ne va pas, à ce moment-là je commets vibratoirement et mentalement un raz-de-marée d'agression et celui qui reçoit ces paroles se sent véritablement agressé. Donc il crée son système grâce à sa coque, il crée son système d'autodéfense, on ferme toutes les portes très vite en une seconde, on bouche les oreilles, on n'écoute plus rien et l'on ne prend pas soin de repérer les indications qui permettraient de transformer ce qui doit être transformé, par exemple, les conseils donnés pour mieux faire un travail. Et c'est ainsi qu'un patron n'arrive jamais à se faire entendre de ses employés.

Se faire entendre.

Voilà une petite phrase qui semble très simple mais qui veut tout dire : se faire entendre.

“Je n'arrive pas à me faire entendre de telle personne.”
Qu'est ce que cela veut dire ?

Eh bien cela veut dire justement que tout ce qui aurait permis à la personne de capter le message pour comprendre le besoin ou l'impératif du besoin qu'exprimait le supérieur, tout ce qui pouvait capter a été refermé. Et donc il n'y a pas d'osmose, pas de transmission.

S'il n'y a pas de transmission possible, il y aura encore moins communication de part le verbe et la langue. Car vous devez savoir que la vibration précède le mot.

La vibration précède le mot.

Vous pouvez très bien préparer quelqu'un à parfaitement comprendre ou accepter ce que vous avez à dire sans lui dire un seul mot et vous préparez votre aura et vous préparez l'aura de l'autre, de façon à ce que lorsque vous vous rencontrez et que vous lui dites : “Attention ceci c'est comme ceci comme cela.”, de façon à ce que toute l'énergie se précipite dans l'aura de l'autre et préfabrique, en quelque sorte, l'état d'esprit propre à s'apercevoir, à comprendre ce que vous dites.

Pour comprendre ce que je dis, il faut que je vous explique comment fonctionne la conscience.

La Conscience

La conscience ne fonctionne pas simplement comme un réseau de télécommunication. C'est à dire qu'il n'y a pas simplement une tête chargée de son inconscient, subconscient, et tout ce que vous voudrez, il n'y a pas simplement une tête qui entend quelque chose, qui le met dans l'ordinateur, qui décide d'une phrase, ou d'un comportement, donc d'une réaction et qui ensuite vous sert cette réaction.

La conscience c'est un paysage et ce paysage est construit par des milliers et des milliers de petites tentacules, comme une petite pieuvre. Et ces tentacules vont à la rencontre d'autres paysages, d'autres tentacules. Ce qui fait que, avant même que vous ayez dit un mot, votre paysage intérieur a contemplé le paysage intérieur de l'autre, c'est à dire que les deux auras se sont frôlées et se sont dit leurs quatre vérités.

“Ah non, hein ! Ta couleur rose ça ne me plaît pas ! Moi je ne suis pas un mystique ! Regarde la jolie couleur bleu marine que, moi, j'ai dans mon aura. Moi je suis un ésotériste !”

C'est ainsi que se parlent les auras. Et c'est comme cela qu'elles s'envoient des coups de coude, des coups de pied et que l'on voit des couleurs se faire comme cela la guerre.

Et si dans l'aura, par exemple, il y a deux couleurs qui vont assez bien ensemble, c'est à dire que même si chez l'un il y a trop de rose alors que chez l'autre il y a du bleu, mais que malgré tout il y a du vert dans l'aura des deux individus qui se font face, alors sur ce plan-là ils vont s'entendre, grâce à cette couleur verte. Sans comprendre pourquoi, dès qu'ils se mettent à parler de Dieu, ils sont prêts à s'arracher les cheveux, alors que finalement ils sont tout à fait d'accord lorsqu'ils parlent des énergies, de la guérison, du magnétisme, etc.

Il faut savoir que ce sont vos couleurs qui, au moment où vous exprimez et même avant que vous exprimiez l'idée, il faut savoir que ce sont vos couleurs qui sont déjà en communication et qui déjà prédestinent la communication à bien se passer ou à mal se passer.

Alors vous pouvez me dire : “Mais alors contre cela on ne peut rien faire ! Si j'ai du vert quelque part et que l'autre a du jaune on ne pourra jamais faire quelque chose de beau, on n'arrivera jamais à s'entendre !”

Bien sûr, vous pouvez en rester là et être conditionnés par vos couleurs et par le son de vos couleurs, vous pouvez très bien rester là. Et c'est ce que font la plupart des gens. Si bien qu'ils forment des groupes. Et si bien que lorsqu'un clairvoyant regarde l'aura d'un groupe, eh bien il voit exactement la même aura que celle qui existe autour du corps de chaque individu qui compose ce groupe, c'est à dire qu'il n'y a pas de mystère.

Si par exemple vous êtes une personne à dominante de violet, et que vous vivez conditionnés par ce violet, vous allez attirer à vous les personnes de la même couleur. Ce qui fait que l'être collectif que vous allez composer aura aussi la même couleur. Il n'y a pas de secret.

Être collectif

Et c'est pour cela encore une fois qu'après s'être fait la guerre sur le plan individuel, les hommes se font la guerre sur le plan collectif !

Et l'on voit ainsi des écoles ésotériques ou des écoles de pensée, puis plus loin des nations, s'affronter comme cela. Parce que l'être collectif rencontre un autre être collectif.

Et ce qui se passe au niveau individuel, lorsque vous rencontrez votre voisin et que vous rejetez son aura et que cela se fait automatiquement, eh bien cet automatisme a lieu aussi entre les êtres collectifs. C'est à dire l'être collectif d'un temple, d'une école, d'une forme-pensée ou d'une nation.

Et c'est comme cela que l'on voit, avant que la guerre éclate par exemple entre deux nations, on voit bien avant l'être collectif des deux nations, on les voit se battre. Si bien que la guerre individuelle qui s'ensuit n'est qu'une conclusion tout à fait normale, une conséquence inévitable.

Vous pouvez me dire que on n'y pourra rien, que puisqu'il y a une telle diversité des énergies et des couleurs, eh bien, il faut tout simplement se mettre avec celui qui permet la meilleure osmose. Eh bien je dis non !

Et je dis non, non pas parce que je prétends que tous les hommes sont frères et que je veux régulièrement reciter les paroles du Christ, et que je veux vous faire entrer ces paroles-là, quoi qu'il advienne et quoi qu'il m'en coûte, je ne suis pas si bête que ça. Je dis non, tout simplement parce que vous avez la possibilité, malgré vos différences, d'expérimenter une très belle alliance !

Alliance

Une alliance de tous les instants, avec le balayeur de la rue ou le grand scientifique, avec simplement un prêtre, qui en fait ne fait que débuter dans la foi, ou avec un grand occultiste qui a le regard complètement plongé dans l'Univers. Vous pouvez établir la même alliance.

Comment cela se peut ?

Cela se peut non pas parce que vous allez vous souvenir que tous les grands illuminés vous ont dit que vous êtes frères les uns les autres. Cela n'aura pas lieu non plus parce que vous allez vous efforcer en allant chercher au plus profond de vous-même à aimer l'autre. Cela ne viendra pas non plus parce que vous allez vous efforcer de vous croire pas plus évolué que celui qui est en face de vous, et donc là vous jouez sur le coefficient d'humilité dont vous êtes capable. L'alliance n'aura pas lieu grâce à ces ingrédients-là. Car un jour si, par exemple, vous êtes un peu de mauvaise humeur, eh bien l'humilité vous n'en voudrez pas. Si un jour vous êtes dans un certain malheur et bien l'Amour Universel vous n'y penserez pas, vous n'en serez pas capable, etc.

Par contre il y a quelque chose qui vous permettra d'être bien avec tout le monde, le temps d'un contact, le temps d'une discussion qui est nécessaire, d'une visite qui est nécessaire, d'un voisinage qui est nécessaire, c'est en rendant votre aura complètement blanche. En superposant par dessus vos propres couleurs un vêtement de neutralité.

De cette façon-là, grâce à ce manteau de neutralité, vous allez pouvoir être patients vis-à-vis de celui qui vous hérissait il n'y a pas une heure. Alors que vous savez très bien qu'au fond de vous-même il y a une grande patience, parce que vous avez pu vous prouver à vous-même que vous aviez été patient dans telle et telle circonstance, vis-à-vis de telle et telle personne. Vous savez donc fort bien que la patience est en vous comme une lame de fond.

Mais, voilà un écueil ! Et la lame de fond se fracasse contre l'écueil. Voilà qu'il existe une personne que vous ne pouvez absolument pas supporter ! Et cela tout d'un coup ruine complètement votre édifice spirituel.

“Comment cela se peut-il ? Comment est-ce que j'en suis capable ? Comment en suis-je arrivé à pouvoir être impatient, être irrité, alors que j'essaye de cultiver la tempérance ? Alors que dans dix minutes, si c'est telle autre personne qui vient me parler alors que je n'ai pas un spécial amour pour elle, je sais que je serai patient.”

Cela veut dire donc qu'il y a des couleurs qui communiquent vraiment très mal et qui font que l'aura finit par se mentir à elle-même, c'est à dire par se trahir à elle-même, par être impatiente alors que dans d'autres cas elle est patiente.

C'est vrai qu'il y a des couleurs qui se marient très mal, des tonalités qui se marient très mal. C'est à ce moment là où il faut vous couvrir de blanc et c'est très facile.

Se couvrir de Blanc

Il vous suffit d'un instant dès que vous sentez que l'écueil approche, dès que vous sentez que la lame de fond va s'abattre et détruire votre bâtiment spirituel, alors couvrez-vous de blanc !

D'un seul coup faites pleuvoir comme vous deviez faire tomber la douche au seuil de votre maison, d'un seul coup faites pleuvoir une belle ondulation blanche, crémeuse, pleine de vie, et vous verrez que vous aurez à disposition toutes vos qualités.

Cela ne veut pas dire que cela va vous créer les qualités que vous n'avez pas. Car si par exemple vous n'avez vraiment pas la patience, la patience ne va pas être créée pour cela. Je parle de créer cette neutralité pour que vous puissiez conserver les qualités que vous avez déjà, afin qu'elle ne se trouvent pas contradites vis-à-vis de certaines autres personnes, qui stimulent en vous le contraire de ce que vous êtes. Je vous donne cela donc pour protéger votre acquis et non pas comme une méthode de création de ce que vous ne possédez pas, ça ne marchera pas.

Si vous ne possédez pas la patience, eh bien il faudra tenter de l'acquérir.

Il y a plusieurs manières pour acquérir les qualités spirituelles.

Acquérir les qualités spirituelles

Soit vous vous efforcez chaque fois de faire systématiquement le contraire de votre défaut.

Par exemple, si vous n'avez pas de patience, eh bien vous vous efforcez chaque fois d'obtenir cette patience. Donc mentalement vous essayez de vous raisonner. Et vous verrez qu'en utilisant cette méthode vous allez dépenser énormément d'énergie mentale, et tout le temps vous serez obligé de vous rappeler : “Bon sois patient, patient deux minutes, tu sais dans un quart d'heure c'est terminé, tu peux bien attendre un quart d'heure !” Et vous apercevrez qu'en fait vous serez toujours en train d'utiliser l'énergie mentale pour détourner votre esprit du point qui stimule votre impatience.

Ce qui fait que si vous faites ça toute la journée et des jours durant, eh bien vous allez rentrer chez vous avec une irritabilité énorme. Parce que tout aura été bloqué dans le mental et le mental lui-même se trouvant surchargé va devoir se décharger quelque part et il se décharge en tant qu'électricité tout le long du système nerveux. Une partie de la décharge va revenir au mental, ce qui fait, que par là même, vous allez vous rendre plus susceptible, ou ne pas supporter un bruit à la maison, etc.

Mais ceci peut être quand même effectué de temps en temps pour obtenir une certaine force de persuasion sur soi-même.

Il faut pouvoir être capable de se persuader soi-même. Il faut pouvoir se sentir capable de se mener soi-même, comme l'on mène un cheval.

Donc de temps en temps il est très bon d'utiliser cette énergie mentale, mais il ne faut pas compter uniquement sur cette énergie-là, car vous aboutissez à l'irritabilité, donc à l'effet contraire de ce que vous souhaitez.

Vous pouvez employer en complément, donc, une deuxième méthode qui est tout simplement le lâcher prise.

Le Lâcher Prise

Je lâche.

Interrogez-vous.

Si telle personne que je vois régulièrement et qui me dit régulièrement la même chose, et que régulièrement cette chose m'énerve, si bien que je voudrais la hâcher menue. Si cette personne arrive à m'énerver c'est parce que je la vois, c'est parce que je l'entends, c'est parce que je participe à ce qu'elle me dit. Même si je ne suis pas d'accord, d'une certaine manière je participe à ce qu'elle me dit. J'écoute trop profondément, j'écoute avec toute mon identité, qui d'un seul coup, contemplant la différence, s'écrie : “Non ! Je ne suis pas d'accord !”.

Mais c'est parce que j'écoute avec toute mon identité, avec tout l'être inférieur que l'on appelle la personnalité et la psychologie, englobant aussi le caractère, etc.

Si donc, je regarde l'autre avec une certaine distance, avec une distance que j'imagine nécessaire pour qu'un train puisse passer. Gardez toujours cette distance, moralement. Imaginez tout le temps qu'un train puisse passer entre vos deux esprits. Si je garde cette distance, au moment où la personne va émettre ce qu'elle emmet régulièrement et que je n'aime pas, automatiquement la chose qui est émise ne trouvera pas un pont direct avec ma personne.

La chose émise va se perdre dans ce vide que j'ai créé entre l'autre et moi, si bien que sa parole, son idée, son geste et même l'énergie de son aura va basculer dans ce vide. De ce fait, je ne suis jamais atteint.

Un homme peut me cracher au visage, il est certain que sa salive ruissellera sur ma joue, je ne peux pas renier l'existence de son crachat, c'est certain, mais mon vrai visage n'est jamais atteint.

Et c'est cela que les hommes appellent le détachement.

Le Détachement

C'est ce qui leur semble si difficile à conquérir et c'est difficile parce qu'ils utilisent la mauvaise énergie. Alors que pour le sage c'est très facile de continuer à être détaché, parce qu'il a compris quelle énergie il devait utiliser pour cela.

Sitôt que vous créez des distances, ce qui ne veut pas dire que vous, vous devez être distancé par rapport à tous les hommes, simplement l'identité que vous projetez, et qui est vous-même, cette identité-là doit toujours garder une distance. De façon à ne pas croire ce que l'autre va dire, ne pas s'identifier avec ce que l'autre va dire. Si bien que lorsqu'un homme se lèvera et vous dira : “Mais tu es le roi des imbéciles ! Tu es l'être le plus bête que j'ai jamais rencontré !” Si votre identité reste dans son cercle et imagine qu'il faut une distance propre à laisser passer un train, eh bien vous n'allez pas commettre l'erreur de rentrer dans le jeu de l'identification.

Vous n'allez pas croire ce que dit l'autre, vous identifiez à ce que dit l'autre et rentrez chez vous à l'intérieur de chez vous complètement ravagé, traumatisé, complexé ! Ce qui fait que par là même vous allez être obligé de vous défendre ou d'agresser quelqu'un d'autre parce que vous avez été agressé.

Il est très facile de créer cette distance, ce qui ne veut pas dire que c'est une distance qui permet de mettre une indifférence entre deux individus. Ce n'est pas cela du tout. Cela n'est pas une distance d'indifférence : “Cause toujours mon petit bonhomme ! Moi, je suis dans mes quartiers, tu ne pourras pas m'atteindre !” Ce n'est pas comme cela que vous devez conclure qu'il s'agit de réagir, ce n'est pas de l'indifférence, au contraire c'est un puissant Amour, pourquoi ?

Essayez de le comprendre pourquoi, avant que je le dise.

Essayez de comprendre pourquoi je dis qu'à ce moment-là c'est de l'Amour.

Captez, recevez !

Je vais laisser traîner ma parole quelques instants pour que vous puissiez sentir.

Essayez de comprendre pourquoi c'est de l'Amour.

De l'Amour et pas de l'indifférence.

C'est de l'Amour tout simplement parce que ce vide - qui n'a rien à voir avec un vide diplomatique, ce qui aboutirait à être de l'indifférence - ce vide est une Grande Liberté.

Amour et Liberté

Je laisse à l'autre la liberté d'être ce qu'il veut être. Je laisse à l'autre la liberté de dire ce qu'il veut dire, de penser ce qu'il veut penser ou de penser tout simplement ce qu'il est seulement capable de penser ! Ce n'est pas forcément toujours et systématiquement une volonté, c'est souvent tout simplement une question de capacité.

Ce vide diplomatique est un geste d'Amour, un geste dans lequel l'autre trouve l'espace pour exister tel qu'il est. Et vous même, par là même, vous vous laissez aussi le même espace pour votre propre existence sans que cela nuise à l'autre. De ce fait, en homme libre, vous pouvez tous penser, dire ce que vous voulez.

Par contre, dès que ce vide diplomatique n'existe plus, dès qu'il y a projection de mon identité - et Dieu sait que lorsque l'on est en incarnation tous les êtres humains tombent dans ce piège : ils se projettent à l'extérieur.

Projection

Je me projette dans la forme, je me projette dans les pensées qu'entretiennent les autres à propos de moi. Et c'est là où tout va mal ! Parce que si les autres entretenaient sans cesse des pensées bénéfiques à mon propos, si tout le monde pensait que je suis beau, intelligent, etc., je serais très heureux sur la Terre.

Mais voilà, il y a ma mère qui m'a dit que j'étais idiote et je n'avais que 6 ans et je l'ai cru et je la crois encore. Même quand j'essaie de me convaincre du contraire, je la crois encore ! Puis, plus tard, il y a eu mon père qui a dit que j'étais peut-être bon à rien, parce que je n'ai pas réussi à mon examen. Depuis j'ai réussi d'autres examens mais il a parlé tellement fort et tellement juste à ce moment-là que je l'ai cru et depuis j'y crois encore ! Ce qui fait que j'ai beau remporter tous les examens du monde, j'ai toujours envie d'une certaine victoire parce qu'il me semble que je suis toujours dans la défaite ! Mais en fait c'est une victoire intérieure que tu cherches, la victoire sur ton père qui t'a donné, à ce moment-là, une fausse image de toi-même !

Et c'est pour cela que quand tu fais tes compétitions, tu n'as pas choisi des compétitions qui puissent t'amener dans un milieu mixte par exemple, tu fais des compétitions systématiquement dans un milieu masculin parce que tu veux remporter la victoire sur ton père ! C'est un exemple que je cite.

Et puis il y a mon premier amour. Ah ça c'est important un premier amour, ça marchait très bien les premiers temps ! Puis au bout de quelques mois, voilà que mon premier amour me dit que je suis laid, très laid, incapable de l'érotisme le plus primaire ! Ce qui m'a percé droit dans le cœur, pensez donc ! Et me voilà aujourd'hui, messieurs, mesdames, à attendre l'autobus et je pense à toutes ces choses. Je pense à cette incapacité dont m'a parlé ma mère, à cette incapacité dont m'a parlé mon père, à cette autre incapacité qui est venue couronner le tout et dont m'a parlé mon premier amour !

Alors ne soyez pas étonné à ce que je sois habillé toujours de gris, avec un manteau trop long pour me cacher, des lunettes étroites pour écourter ma vue, sans compter le chapeau, sans compter les gants, sans compter les épaules que je remonte pour qu'elles puissent mieux me couvrir ! Sans compter aussi la petite voix pour que l'on ne me remarque pas. Ce qui fait qu'au bout de quelques temps la colère vient et me donne envie de casser des tables ! Et comme j'ai un enfant et qu'il est turbulent, eh bien sur lui je déverse mon excès d'autorité. Et sitôt que je l'ai déversé, je me plains à moi-même, je me trouve laid, je me trouve vil...

Et tout ça a commencé quand, quand j'ai cru tout ce que l'on disait à propos de moi-même. Quand j'ai cru que j'étais bête, incapable et impuissant. Quand j'ai cru toutes ces choses ma vie a basculé, est devenu un enfer, un enfer pour moi et pour les autres.

Où est la solution pour toi ?

Retirer la projection

La solution se trouve dans un geste simple, un geste de l'esprit qui consiste à retirer la projection. Si tu as cru toutes ces choses c'est parce que ton esprit, en suivant le mouvement de l'incarnation, ton esprit s'est précipité vers l'extérieur. En se précipitant vers l'extérieur il a rencontré toutes sortes de formes, de sons, donc de mots, d'idées, de comportements, et étant trop à l'extérieur il agissait exactement comme une plaque photo, comme un film photo. Et tout ce qu'il a vu à l'extérieur est venu s'imprimer sur son film. Pauvre esprit ! Lui qui était venu voir le monde il repart avec une triste vidéo à regarder au septième ciel : des coups de poing, des coups de pied, des complexes, des traumatismes, ... Lorsque vous allez retourner au septième ciel et que vous allez dérouler votre bande vidéo auprès de vos amis pour leur montrer ce que vous avez vu sur la Terre, imaginez un peu ce que vous allez leur montrer comme un film !

“J'ai commencé par naître étouffé, ou bien par césarienne, ou bien je suis née en avance et on m'a mis dans une couveuse. Le film commence déjà pas si bien que cela. Et je ne vous raconte pas les gifles, les fessées, les remontrances que j'ai endurées pour être élevé. Sans compter toutes les fois où l'on m'a arraché des cheveux à la récréation. Puis plus tard pendant ma vie professionnelle regardez tous les coups de poing, les coups tordus, les croquants jambes que j'ai expérimentés ! Quel triste film !”

Et comme à ce moment-là vous vous trouverez en quelque sorte au paradis, eh bien les amis ne voudront pas regarder votre vidéo, tout simplement parce qu'ils auront mieux à faire dans le plan qu'ils viennent d'atteindre.

Donc toutes les choses que vous voyez à l'extérieur auxquelles vous vous identifiez et les choses que vous croyez s'impriment sur votre conscience. La conscience agit à ce moment là comme un film, une pellicule photo.

Le Témoin

Si il n'y a pas le Témoin pour décider d'un certain tri qui devra être fait entre ce qu'il est bon d'imprimer et ce qu'il n'est pas bon d'imprimer, tout ira sur vous, tout rentrera et construira des ténèbres et des enfers en vous.

Si au contraire il y a le Témoin, à ce moment-là il y a une douane. Et à cette douane on laisse tous les bagages inutiles de l'autre côté. On ne remporte que l'essence des expériences et des expériences qui véritablement ont un sens et une valeur ésotérique.

Comment créer ce Témoin ?

Eh bien ce Témoin c'est le vide diplomatique dont je vous ai parlé tout à l'heure. C'est grâce à cet intervalle que vous arrivez, que vous vous permettez d'être vous-même. C'est grâce à cela que vous arrivez à regarder l'autre tel qu'il est et non pas l'autre en tant que miroir de vous-même, jugement de vous-même.

Dans cet emportement pour croire trop ce que pensent et ce que disent les autres, il y a, d'une part le phénomène de l'incarnation donc de la projection, mais il peut aussi y avoir quelque part des petits problèmes karmiques.

Problèmes karmiques

C'est à dire quelqu'un qui ayant par exemple commis des erreurs, ayant été nuisible de quelque manière que ce soit dans un passé, cette personne là va naître avec une certaine culpabilité si bien qu'elle va chercher absolument dans le regard de l'autre l'énergie pour la fouetter, l'énergie pour l'exorciser, l'énergie pour lui faire "payer", entre guillemets, le mal qu'elle a commis.

Ces attitudes-là sont beaucoup plus difficiles à traiter et il faut dans ce cas là vous en remettre à un véritable thérapeute, quelqu'un de bon conseil qui vous aide à remonter à la racine du problème, ou qui vous aide à brûler, par accélération du karma en ayant une meilleure compréhension par exemple de votre thème astrologique et de vos énergies, qui vous aide tout de suite en disant : “Eh bien là est le point, mais en utilisant telle énergie tu vas pouvoir brûler cette dette et tu seras libéré !”

Si donc vous faites partie de ce genre d'individus qui vivent une culpabilité, vous n'arriverez pas à en sortir tout seul.

Remettez-vous entre les mains d'un thérapeute. Que celui-ci utilise la remontée dans l'inconscient, la lecture du passé, ou qu'il utilise les balayages d'aura, ou qu'il utilise par exemple les thèmes astrologiques pour voir quelles énergies ne fonctionnent pas et devraient fonctionner dans votre vie.

Si vous ne faites pas partie de cette catégorie, alors, tout de suite, attelez-vous à ce travail ! Ne commettez pas l'erreur de vous projeter sans cesse dans ce que disent les autres, dans ce que pensent les autres, ou face à toute une société. Ce qui fait que, “moi, parce que je suis comme cela et que la société ne l'est pas, eh bien c'est moi qui ne va pas !”.

Bien sûr il y a des repères que l'on peut faire, car il est certain que un certain bon sens est souvent partagé par les autres et qu'à partir de cet exemple le bon sens auquel vous rapporte l'autre est quelque chose à écouter. C'est un conseil à suivre. Vous ne devez pas donc systématiquement ignorer tout ce qui vient de l'extérieur, sous prétexte que vous avez votre vide diplomatique et que vous pouvez faire ce que vous voulez.

La vie est un mouvement d'évolution, vous devez de temps en temps savoir jeter un pont-levis dans ce vide diplomatique pour faire atterrir ce pont-levis dans l'aura d'une personne que vous savez de bons conseils, ou d'expérience plus ancienne que vous, qui peut vous donner quelques indications pour mieux alchimiser les énergies qui se trouvent en vous. Donc il ne s'agit pas systématiquement de s'enfermer sur soi-même et décider de vivre sa vie comme l'on veut.

Il ne s'agit pas systématiquement de s'enfermer sur soi-même et décider de vivre sa vie comme l'on veut.

Dans les premiers temps les individus ne vont pas savoir à quel moment ils auraient dû lancer le pont-levis pour écouter telle personne, pour suivre telle personne, ou tel livre, ou telle société. Mais ceci fait partie de la roue du karma, la roue de l'évolution.

Les endroits où vous n'avez pas su jeter le pont-levis cette fois, l'autre fois vous saurez où jeter le pont-levis, parce que l'occasion reviendra et le manque qu'avait créé dans le passé votre mauvaise réaction, votre oubli, votre mauvaise appréciation, ce manque-là est devenu si important qu'il se transforme en énergie. Énergie qui va rendre absolument impérative la nécessité de jeter le pont-levis, à un moment donné, sur quelqu'un, sur un livre, une religion, un temple, une société, une façon d'être, peu importe. Et à ce moment-là vous allez vous sentir comme étant véritablement propulsé à croire, ou à faire, ou à entrer dans, ou à autre chose. Si bien que vous aurez l'impression que cette énergie est un acquis.

Alors c'est vrai, cela peut être un acquis. Mais il y a deux façons d'obtenir un acquis.

Obtenir un acquis

Il y a une façon positive d'obtenir l'acquis, c'est-à-dire en ayant compris une autre vie et en ayant toujours agi d'après la Loi qui était à remplir.

Mais on peut aussi acquérir l'équivalent de l'acquis, c'est-à-dire son équivalent vibratoire, en n'ayant pas fait du tout ce qui était à faire. En ayant donc accumulé un tel besoin, une telle nécessité, qu'au moment où la circonstance représentant cette même Loi à remplir, au moment où la circonstance se représente, toute l'énergie qui avait été créée par le manque se propulse et ne vous demande même pas votre avis, elle sort hors de vous et vous fait agir dans le sens où vous pouvez remplir la Loi.

Mais il faut pour cela avoir accumulé beaucoup de manque, ce qui veut dire que selon les sujets, selon les qualités à développer, pendant plusieurs vies le manque aura été expérimenté entraînant de grandes souffrances sur soi-même et sur les autres.

Tout ceci c'est du détail mais c'est un schéma que je voulais prendre le temps de vous expliquer pour vous montrer comment s'articulent les énergies et les expressions à travers les Âges.

Deux voies : à droite et à gauche.

Donc vous pouvez aller vers Dieu en faisant le contraire de la voie de Dieu, comme en faisant ce qui est écrit sur la voie de Dieu. Sauf que si vous choisissez la voie du contraire de ce qui est écrit, vous allez accumuler de la souffrance, vous allez accumuler du karma, vous allez accumuler aussi beaucoup de temps et d'incarnations.

Alors que si vous choisissez la voie de faire ce qui est écrit, vous brûlez les étapes, en quelque sorte. Vous construisez plus vite vos différents corps subtils. Vous passez aussi plus vite les initiations et vous économisez de la souffrance. Et vous arrivez au même point que l'autre. Que l'autre qui est passé par une longue spirale dont le fil était très mince, si bien qu'il avait le temps de passer mille fois sur chaque arc de la spirale. Et vous voyez en face de vous arriver un individu beaucoup plus âgé, mais pas plus expérimenté, pas plus Lumineux.

Donc si vous allez à gauche, vous pouvez très bien rouler à gauche, mais si vous allez aller à gauche, il y aura toujours une main pour vous donner la gifle qu'il faut afin de vous faire revenir au centre. C'est une façon de voir les choses. Et si vous allez à droite, vous pouvez rouler à droite, il y aura tout simplement un bâton d'initiation. Et ce bâton, au fur et à mesure des étapes, vous transmettra l'énergie qu'il faut.

Celui qui roule à gauche va faire un long parcours avec sans cesse des gifles, des coups, des coups de pied. C'est ce que l'on appelle le karma, les dettes karmiques. De temps en temps, il va pouvoir aller à droite et faire quelque temps selon ce qui est écrit. Et à ce moment-là, il rencontre le bâton et il reçoit de l'énergie. Mais on ne sait pas pourquoi des fois - par lassitude peut-être ? Je ne sais pas. - des individus reviennent à gauche après être allés à droite. Et, à ce moment-là, le karma devient encore plus fort, le karma s'accélère, il devient un véritable enfer !

Et c'est ce que nous redoutons pour les sections de l'occultisme ! Des personnes qui, ayant suffisamment étudié les Lois, quittent la voie de gauche, se mettent donc quelques temps à droite et, on ne sait pas pourquoi, une certaine folie les prend. L'ego se surdimensionne et il quitte la voie de droite pour retourner à gauche. Et commence à faire de la magie, par exemple, ou commence à vouloir asseoir une gloire personnelle, un pouvoir personnel. Ce qui fait qu'il rencontre à ce moment-là, sur la gauche, un karma exceptionnellement affreux et languissant.

Ce qui fait que parfois en quelques vies, l'individu revient à droite. Mais il faut savoir qu'au moment où il revient à droite, alors qu'il était retourné à gauche, à ce moment-là des comptes vont lui être demandés.

C'est-à-dire que l'individu ne réintègre pas comme cela, comme si de rien n'était, il ne peut pas réintégrer le sein de la Fraternité. Il faut qu'il démontre qu'absolument toutes ses mauvaises tendances, celles qui l'ont reporté à gauche, il faut qu'il démontre que toutes ses mauvaises tendances sont dissoutes. S'il n'est pas capable de montrer qu'elles n'existent plus, alors il ne sera pas accepté. On va le renvoyer sur le chemin de gauche jusqu'à ce qu'il ait fini la purification. Et lorsque celle-ci est terminée, on vient le chercher.

Il y a, à travers le monde, de nombreuses personnes, des quantités de personnes qui ont commis cet écart dont je parle. C'est-à-dire que là je ne vous donne pas simplement un exemple ou un détail, je vous parle de quelque chose qui est concret, qui est vivant, qui est partagé à chaque instant.

Sans cesse vous avez des individus qui vont de gauche à droite. Qui vont le dimanche à la messe et le lundi matin en rentrant au bureau qui se mettent à dire du mal de la secrétaire. Et pourquoi ils disent du mal de la secrétaire ? Parce qu'elle est belle et qu'elle n'a pas cédé ! Ou bien parce qu'elle semble toujours heureuse et que lui est sinistrement malheureux, alors il est jaloux !

Il y a comme cela sans cesse des oscillations entre la voie de gauche et la voie de droite. Et dans la vie d'un homme qui essaye de marcher, cette oscillation est un véritable meurtre spirituel !

Les oscillations entre la voie de gauche et la voie de droite, dans la vie d'un homme qui essaye de marcher, sont un véritable meurtre spirituel !

On ne peut pas être à la fois de la voie de gauche et de la voie de droite. C'est impossible !

Dieu, ou la Hiérarchie si vous préférez, la Hiérarchie aime les comptes clairs et nets !

Et elle préfère à la limite quelqu'un qui dit : “Eh bien de manière irrémédiable je veux rester dans la mafia. Et vous devez savoir qu'il vous faudra monopoliser des armées d'anges et d'archanges si vous voulez effacer le mal que je vais faire !” La Hiérarchie préférera ce comportement-là, même s'il aboutit aux ténèbres, plutôt que le comportement de quelqu'un qui vient à la messe le dimanche, se remplit du regard du prêtre en faisant croire qu'il a réussi à lui ouvrir les portes de l'initiation et qu'en sortant de l'église cet individu recommence les mauvaises pensées, ne prête pas assez d'attention à la vie familiale, est prêt à écraser n'importe qui dans la vie professionnelle, ou néglige complètement ses responsabilités en tant que humain vis-à-vis d'autres humains.

Celui qui va de gauche à droite sera puni plus sévèrement que celui qui reste à gauche.

Cela paraît inacceptable, n'est-ce pas ?

Cela paraît inacceptable mais c'est la Vérité. Pourquoi ?

Parce que celui qui a décidé d'être un malfaiteur, certes on peut lui reprocher d'être un malfaiteur, c'est certain, et la Hiérarchie n'apprécie pas spécialement ce genre d'activité. Il est un malfaiteur mais il ne fait pas de blasphème. Il ignore Dieu et il s'en fout complètement. Il ignore l'amour, il ignore les voisins, il ignore la générosité, tout ce qu'il sait c'est qu'il a des longs fusils et qu'avec ça il compte faire la loi !

Tandis que celui qui va de gauche à droite, lui se met à connaître Dieu, lui il croit en Dieu, il commence à soupçonner Dieu, l'Humanité ne faisant qu'Un seul Être. Et, soudainement, il y a le blasphème. Soudainement, il renie tout ça et il retourne à gauche avec les autres, avec les loups. Ce qui fait que celui-là, pour avoir connu ne serait-ce qu'un tout petit peu Dieu et être retourné au Diable en quelque sorte, celui-là sera sévèrement puni.

C'est pour cela que je vous ai dit, de temps en temps, qu'en vous précipitant dans la spiritualité, en venant m'écouter ou en allant écouter d'autres personnes qui parlent, vous êtes en danger.

Vous devez savoir que vous ne pouvez plus reculer, ni même faire un pas à gauche, vous êtes définitivement classé dans la voie de droite. Et à partir de ce moment-là plus rien ne vous sera pardonné en ce qui concerne les écarts sur la voie de gauche.

On vous pardonnera tout ce qui est dû à votre manque d'initiation, à la limite, à l'ignorance, à la maladresse, tout ce qui part en fait de quelque chose qui n'est pas provoqué ni connu de vous, tout cela vous sera pardonné.

Mais si vous connaissez et que vous faites le contraire, alors là, le Grand Pardon dont on parle - car on dit que Dieu est le Grand Pardon, Dieu est tout pardon, il tolère, il pardonne tout - eh bien vous vous apercevrez avec surprise, avec grand étonnement, en arrivant de l'autre côté que, de temps en temps, Dieu n'est pas le Grand Pardon, car cette oscillation de droite à gauche n'est pas pardonnée. Il vous faut, dans les ténèbres les plus absolues, purger votre karma à ce moment-là. Et personne ne vient vous aider.

Alors que celui qui, en commettant quelques erreurs, mais qui sont dues uniquement à son manque d'initiation et à sa maladresse, alors que celui-là est aidé. Il a autour de lui des guides, puis plus loin un Veilleur, et tout ce petit monde met sa vie en place pour qu'il puisse être aidé, être soulagé, être initié.

Mais l'autre est seul, terriblement seul. Ce qui fait que il a la possibilité de purger son karma et de revenir à droite, soit de devenir encore pire que ce qu'il est. Et en devenant encore pire que ce qu'il est, pour nous il n'y a pas de tristesse, parce que tout simplement il se trouve dissout.

Il vaut mieux dissoudre que mettre en danger le système de rapport qui existe entre la Monade, l'Âme et une personnalité. Il vaut mieux dissoudre un réseau de personnalité, même si ce réseau-là compte de nombreuses incarnations, il vaut mieux dissoudre ce réseau s'il n'a pas pu en sortir quelque chose de bon.

Donc lorsque vous êtes dans la vie et que vous essayez d'être un peu spirituel, d'être un peu l'Amour, la Générosité, la Tolérance, sachez que pour avoir soupçonné une seconde ces principes-là, vous ne pouvez plus leur tourner le dos et cela devient donc une véritable obligation.

C'est comme si vous marchiez à côté d'un train qui avance à grande vitesse. Le train est sans fin, donc tout au long de votre vie, le train va rouler, va se dérouler à côté de vous. Tant que vous marchez à côté du train, à votre vitesse, il vous semble que tout va bien, que tout est cohérent : “D'accord, là il y a le train à côté mais c'est son histoire, c'est sa destinée. La mienne c'est celle de marcher à cette vitesse-là sur ce terrain-là !”

Par contre si, pour une raison quelconque, vous arrivez un instant à attraper la balustrade du train ou la poignée de la porte du train et que vous faites un petit peu de route avec lui, le jour où vous voulez vous détacher de ce train, eh bien vous vous apercevrez que vous n'allez pas tout simplement atterrir sur le sol sur lequel vous marchiez avant, mais vous allez y tomber.

Parce que le train va vite, parce que le train est en pleine vitesse, et que si vous vous décrochez de lui, eh bien vous êtes propulsé à terre. Et les cailloux sur lesquels vous marchiez autrefois et qui n'étaient absolument pas nuisibles pour vous, deviennent, à ce moment-là, de véritables épées, des couteaux, des morceaux de verre qui vous taillent de partout, qui vous déchirent les membres, qui vous rendent aveugle, qui vous coupent les cordes vocales, qui vous rendent infirme... Tout ceci a lieu dès que vous lâchez le wagon, le wagon qui, lui, allait vite.

Qu'est-ce que la voie de Dieu donc ?

La Voie de Dieu

Eh bien, on peut imaginer que un homme qui choisit Dieu, un homme qui choisit la spiritualité, monte dans un train qui va à toute vitesse car c'est la voie d'accélération, la voie de la réintégration. Et il ne peut donc jamais redescendre de cette voie sans s'abîmer énormément, parce qu'il quitte un véhicule qui traverse le paysage de la vie à toute vitesse.

Heureusement, les choses ne sont pas aussi simplistes que ce que je les explique car il y a plusieurs trains.

La Hiérarchie a bien fait les choses. Dieu lui n'a prévu qu'un train parce qu'il est rapide, il est direct, pour lui c'est la Voie du Milieu. Mais heureusement, après le Grand Papa du Ciel, il y a les tontons, les parents, les cousins, il y a toute une Hiérarchie et cette hiérarchie est allée discuter avec le Grand Paternel. Et le tonton a dit : “Tu comprends, si on met le train à grande vitesse sur cette voie-là, il n'y en a pas un qui arrivera à attraper le train. Et si en cours de route, par malheur, il y en avait un qui tombait, ce serait un véritable massacre. Alors laisse-moi construire une seconde voie ferrée. Moi j'aurai un train à moyenne vitesse, pour ceux qui sont proches de te rencontrer, comme ça je les adapterai, petit à petit, à ta propre vitesse. Et, quand ils te rencontreront, il n'y aura pas de problème.”

Et puis en dessous du premier tonton, il y a le deuxième tonton. Le deuxième tonton qui dit aux deux autres : “Eh bien votre histoire elle est très jolie, mais moi je vois l'humanité telle qu'elle est. Je vois bien qu'il y a des gens qui n'arriveront pas à prendre ni le train à grande vitesse, ni le train à moyenne vitesse. Alors je vais faire un train à petite vitesse. Comme ça je vous préparerai les individus pour le train à moyenne vitesse, qui, lui, les préparera pour le train à grande vitesse.”

Et puis après le deuxième tonton, il y a un petit cousin qui dit : “Eh bien vous savez, moi il n'y a pas si longtemps que je suis sorti de l'aventure de l'incarnation. Et peut-être que vous ne vous souvenez de rien, mais moi je m'en souviens très bien. Et je sais combien c'est douloureux, je sais combien c'est difficile ! Même quand on veut y arriver, c'est difficile malgré tout. Alors permettez que je fasse un omnibus. Comme ça je serai l'omnibus qui amènera les gens de Bonne Volonté, même s'ils sont de petit pouvoir, mais je les amènerai au train à petite vitesse.”

Et puis après ce cousin, il y a un deuxième cousin, qui lui est encore à moitié dans l'incarnation et à moitié dans le Nouveau Monde, le monde de l'Esprit. Et lui il dit : “Eh bien vos voies ferrées c'est très joli, mais moi je vois l'humanité et je sais qu'il y a des hommes éparpillés partout dans les cambrouses les plus inaccessibles. Alors je prends un wagon de ton omnibus, mon cher cousin, je lui crée un autre moteur que celui de la locomotive qui fonctionne à l'électricité cosmique. Moi je vais m'inventer une autre énergie, un carburant plus terre à terre, comme ça je pourrais aller partout avec mon estafette, partout dans les petits villages pour essayer d'amener à ton omnibus les gens qui sont éparpillés.”

Et ce cousin qui est encore à moitié dans l'incarnation et à moitié dans le Nouveau Monde, celui de l'Esprit, ce cousin-là va partout dans toutes les villes ou dans toutes les sphères de la vie humaine, c'est à dire la science, l'éducation, la recherche, etc. Ce cousin-là va partout, il parle, il démontre, il essaye d'entraîner, et il fabrique à sa façon d'autres petits cousins qui eux n'arrivent pas à conduire son estafette, alors il est obligé de trouver une méthode.

Et il se dit : "Eh bien, même mon estafette, même cette petite camionnette ne peut pas être conduite par les gens de ce village, alors je vais m'inventer une autre qui soit plus petite, plus maniable et surtout un véhicule qui peut être facilement alimenté par un carburant que l'on trouve sur la Terre elle-même. Et non plus systématiquement dans l'Esprit et dans les Cieux, comme il s'agit d'aller le chercher pendant les grands rituels et les grandes transformations. Ces hommes là n'arrivent pas à monter en communion suffisante pour obtenir cette énergie, donc je vais fabriquer un petit véhicule, un petit rituel. Et je vais utiliser un carburant que fabrique la Terre elle-même, comme ça même les hommes les plus petits auront de la nourriture et pourront avancer dans le véhicule.”

Et c'est comme cela qu'il y a en haut tout en haut le temple de Dieu, plus loin le temple du Soleil, le temple de la Galaxie, le temple de la Planète, le temple des Maîtres, le temple des Initiés, le temple des Disciples avancés, le temple des Disciples sur le chemin, et le temple des profanes. Parce que même les profanes ont des temples.

Quelques fois ce sont les temples vacillants des dernières religions, ils s'en incapacitent et pendant quelques temps encore ils arrivent à vivre avec l'énergie qui y reste. Et quelques fois ils édifient dans une certaine lignée, par traduction ils édifient leur propre temple et c'est comme cela que les hommes édifient leur propre science. Mais en fait lorsque l'on remonte l'énergie qui a impulsé toute cette aventure, on s'aperçoit que la science qui apparaît comme étant matérialiste, par exemple l'astronomie, la physique, eh bien on s'aperçoit que là dedans existe une énergie puissamment spirituelle. Et que celui qui commence par exemple l'astronomie ou la physique à son point le plus bas, s'il sait ouvrir son esprit, s'instruire suffisamment à propos des plans subtils, il arrive à remonter toute la filière de l'expression de cette énergie et aboutira, comme l'occultiste, à Dieu lui-même.

Donc, qu'est-ce que je veux dire par là ?

Eh bien je veux dire que à partir du moment où vous avez décidé de ne plus osciller entre la gauche et la droite, ou de ne plus marcher sur la voie de gauche, vous trouvez sur le chemin exactement le véhicule qu'il vous faut pour aller un peu plus loin.

Vous trouvez d'abord le véhicule qui vous permet de faire quelques tours dans le village, mais cette fois-ci le village est complètement différent parce que vous le faites depuis ce véhicule qui va plus vite. Donc la vision devient différente.

Hier, pour aller de chez vous jusqu'à l'église ou jusqu'à votre ami, il vous semblait qu'à pied vous deviez faire une longue distance, et cinq kilomètres à pied c'est quelque chose ! Mais voilà que le frère, le petit petit petit cousin est passé et qu'il a une estafette. Alors vous montez dans cette estafette et il vous conduit chez votre ami, ce qui fait, soudainement, que cinq kilomètres vous paraissent tout petits.

Et ainsi de suite, toutes les visions que vous aviez changent. Toutes les suppositions que vous faisiez se transforment, que ce soit à propos de Dieu, à propos des chakras, à propos de n'importe quoi, tout se transforme. Ce qui paraissait loin devient très près. Parce que l'on vibre sur un autre plan plus accéléré. Donc on se déplace plus vite, l'esprit peut se déplacer plus vite jusqu'à l'autre compréhension.

Donc, dans un premier temps, vous allez visiter le village et vous allez apprendre à le regarder différemment. Donc dans le premier temps vous ne serez que face à vos propres idées. Mais même face à vos propres idées vous apercevrez qu'elles vont obtenir une grandeur, une dimension différente.

Puis ce petit petit cousin, qui est très malin parce qu'il sait ce qu'il doit faire, ce petit cousin, petit à petit, va vous éloigner du village où vous avez grandi, où vous avez été conditionné. Il va vous emporter plus loin. Et dans les premiers temps vous aurez peur. Parce qu'il faudra quitter la maison, quitter toutes ses affaires, quitter la famille, quitter le lieu qu'on aimait bien avec le grand chêne qui était si joli. Une foule de souvenirs va envahir votre esprit pour vous donner tous les prétextes de rester. Mais le petit cousin va vous emporter quand même et la spirale commence.

De ce centre qu'est le village, l'estafette va partir. Le premier tour est dans le village, pour que vous compreniez à peu près ce qui se passe. Et puis la spirale commence et il sort du village. Et là vous allez apprendre une foule de choses. Vous allez vous apercevoir de ce qu'est votre nation, par exemple, pour continuer la parabole. Vous allez vous apercevoir qu'il y a de grandes institutions, des grands monuments, des grands principes, des grands personnages.

Et pour continuer l'analogie je dirais par exemple, la Hiérarchie, les guides. Vous allez vous apercevoir de ces chefs de la nation du monde. Et c'est là où, vous ayant montré tout le paysage qui était à montrer, eh bien le petit petit cousin qui vous accueillait dans son estafette va vous faire sauter dans l'omnibus de l'autre cousin. Qui lui va continuer un autre arc de la spirale pour vous montrer un paysage encore plus grand, vous rapprocher du Soleil.

Et lorsque vous aurez tout vu, tout compris sur cet arc-là, ce cousin va passer la main au premier oncle. Cet oncle qui a fabriqué le train à petite vitesse et qui vous emportera sur un autre arc de la spirale pour que vous compreniez, pour que vous voyiez tout. Et ayant tout vu, tout compris, il vous enverra sur le train à moyenne vitesse. Et un arc est encore accompli, puis vous débordez dans le train à grande vitesse. Et là, quand le tour est terminé, vous disparaissez.

Où mène le train à grande vitesse ? Vous le saurez un jour ou l'autre, de toute manière. Et si je voulais vous le dire, je serais obligé, paradoxalement, de me taire.

Donc, occupons-nous aujourd'hui de cette petite estafette.

Êtes-vous certain dans votre vie de tous les jours, dans votre quartier, ou sur votre lieu de travail, êtes-vous certain de n'avoir pas négligé une petite estafette qui passait ? Vous savez, les petites camionnettes ne font pas beaucoup de bruit. Et puis, comme ce sont des objets fabriqués de toute main par ceux qui sont capables de faire quelque chose, ce ne sont pas les véhicules les plus reluisants, si bien qu'il y a des bouts de ficelles par-ci, des pots d'échappement par là, un vieux pneu raccommodé par là. Le moteur n'est pas celui d'une Ferrari non plus. La camionnette fait un petit “teuf, teuf, teuf, teuf”.

Mais c'est un petit teuf, teuf, qui est plein d'Amour, plein d'Harmonie. Même si son carburant est vulgaire, parce qu'il est obligé de prendre le carburant de la Terre, l'énergie de la Terre, pour initier les gens. Le tout devient quand même une harmonie.

Donc, avant de demander la présence de Dieu, avant de demander que Dieu mette des blue-jeans et devienne visible sur cette Terre, et qu'il partage tous vos repas et tous vos soucis, ayez souci, avant tout, de repérer où est la petite camionnette, le petit teuf-teuf du bon Dieu. Et faites un bout de chemin avec cette camionnette.

Fraternisez avec le petit, petit, petit cousin qui est là et qui essaye de conduire comme il peut sur la Terre, en évitant les trous mais en prenant aussi les bosses ! En ramassant tout l'orage, si bien que sa camionnette, deux jours sur trois, est remplie d'eau et il vide sa camionnette avec un seau.

Et essayez, vous aussi, de fabriquer cette camionnette, puisque vous y êtes !

Pour ceux qui ont envie de servir et qui ne veulent pas s'envoler sur la grande spirale pour disparaître, essayez de fabriquer votre propre camionnette, pour essayer d'aller encore plus loin, encore plus bas que le petit, petit, petit cousin que vous avez rencontré. Et à votre manière d'être un petit, petit, petit, petit cousin qui ira dans le ruisseau ramasser celui qui est malade.

Il faut toujours penser à descendre de plus en plus bas.

De la même manière que vous devez en même temps conserver ce qui en vous est pure spiritualité. Mais votre Amour, lui, doit descendre de plus en plus bas. Être capable en fait de se donner à celui qui est complètement au niveau zéro de l'échelle de l'évolution. Et arriver, malgré le jugement qu'on peut faire d'un tel être, arriver à lui donner l'étincelle qu'il faut. Avec le même état d'esprit et le même amour que si vous même vous receviez l'ostie de la main de Dieu en personne.

À partir de ce moment-là, votre propre spirale s'accélère. Et vous pouvez très bien être en train de rouler, par exemple, dans le train à moyenne vitesse. Tout en sachant allonger votre esprit, allonger votre amour pour continuer à naviguer dans une petite estafette. Et aller coûte que coûte dans tous les villages pour ramasser les petits petits petits petits cousins.

Et je dirais que, pour l'heure, c'est le geste le plus beau.

Que vous soyez dans un train à grande vitesse, à moyenne vitesse ou à petite vitesse, mais dans un train quand même - puisque le train c'est quelque chose de bien dans l'analogie que j'ai commencé - que vous soyez dans un train et que vous sachiez rouler sur Terre dans une petite estafette, c'est la chose la plus belle qui puisse exister.

Voulez-vous que je vous confie quelque chose ?

Eh bien, nous en avons assez de ces frères qui sont dans les trains de toutes sortes de vitesses, avec toutes sortes de confort possible, avec toutes sortes de voyages possibles, et qui négligent complètement d'aller dans le profond de la brousse, ramasser un enfant qui vient de naître, ramasser un esprit qui vient de naître et le former, ou bien éduquer un homme qui est déjà né, mais lui apprendre à marcher correctement.

Ceux qui savent trop de choses sont parfois les plus grands égoïstes du monde ! Parce qu'ils ne veulent pas aller se salir dans la brousse.

Ils se disent : “Eh bien, si ces êtres-là sont nés là-bas, c'est qu'ils ne valent pas plus cher que cela, donc je ne vais pas m'en mêler. Le jour où ils seront plus évolués, nous pourrons parler.”

Agir de la sorte, parler de la sorte est un puissant blasphème. Et croyez-moi, ils ne sont pas rares, ils sont donc nombreux. Les frères ayant acquis la possibilité de voyager dans le train à moyenne vitesse se trouvent d'un seul coup expulsés dans le train à petite vitesse, avec un coup de pied magistral ! Le guide qui surveille le wagon pour voir s'il n'y a pas de faux-initiés là-dedans, le guide qui surveille le wagon arrive, le prend par les épaules et lui dit : “Toi, tu te moques de nous ! Tu te sers du train du bon Dieu pour édifier ta propre course ! Alors tu seras renvoyé dans le train à petite vitesse !”

Et il est expulsé, et il tombe lourdement dans le train à petite vitesse. À la grande surprise de tous ceux qui étaient là, dans le wagon du train à petite vitesse, mais qui n'étaient pas prétentieux. Alors ils vont autour de lui, ils l'entourent, ils disent : “Mais comment ça se fait, t'es descendu par où, qu'est-ce qui t'est arrivé ?”

Et l'homme ne dit rien, parce qu'il a honte. Pendant quelque temps, généralement, il reste dans ce wagon-là, à ronger son frein, à ne parler avec personne. Puis, si par bonheur il comprend la leçon et ce qui lui est demandé, alors ce genre d'individus, généralement, dépasse toutes nos espérances.

Il se renforce puissamment au niveau du train à moyenne vitesse, et sans même prévenir la Hiérarchie, sans même demander l'avis du bon Dieu, il saute sur la terre, sans même avoir pris le temps de se confectionner une petite estafette, et il se dit : “Pour me faire pardonner, je vais beaucoup œuvrer !”. Et, petit à petit, il va dans les bois chercher tout ce qu'il faut pour construire un véhicule, et il œuvre sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt !

Pour celui qui surveille ce type d'individus, pour le guide, donc, qui a la charge de ce type d'individus, la vie de cet individu devient un paysage fantastique à regarder. Son âme devient un paysage fabuleux ! Et pendant des heures, l'initiateur est là à contempler ce disciple, tant sa beauté l'émerveille ! Tant ce tableau est magnifique ! Puis quand les œuvres sont accomplies, les œuvres qu'il avait décidées, comme un grand, responsable de lui-même, sachant ce qu'il n'avait pas compris et pas fait autrefois, quand ses œuvres sont accomplies, il rejoint son initiateur, qui l'emporte tout de suite dans le train à grande vitesse.

Toutes ces images que je vous cite sont plus faciles pour moi à décrire, que si je voulais véritablement vous prendre l'exemple de madame X et de madame Y. Et vous-même, vous arriverez mieux avec les images, à voir les correspondances qu'offre votre propre vie et la vie des autres.

Nous avons parlé de beaucoup de choses, alors que j'avais commencé simplement à vous parler de l'aura et de la cristallisation de l'aura, mais je voulais vous parler de toutes ces choses, que vous les compreniez dans leur fonctionnement. Pour que vous ne soyez jamais prisonniers, ni de l'estafette, ni de l'omnibus, ni du train à petite, à moyenne ou à grande vitesse, mais que, quel que soit votre moyen de transport pour marcher sur la grande spirale, vous sachiez être des hommes libres.

Et cette liberté, quelle que soit en fait la profondeur de votre ignorance à l'heure actuelle, ce qui vous empêcherait donc d'être libre, mais malgré tout, malgré cette profondeur, cette opacité de votre ignorance, vous pouvez obtenir la liberté quand même. Et c'est une liberté précieuse, car elle vous permettra d'avancer beaucoup plus vite sur le Chemin de l'évolution, de comprendre beaucoup plus vite et de lâcher les choses avant qu'elles ne vous brûlent ou ne vous coupent les mains.

Cette liberté, c'est le Témoin dont je vous ai parlé tout à l'heure, ce vide diplomatique. Ce vide nécessaire qui doit donc vous permettre d'éviter la projection. Si bien que je souhaite pour vous, dès demain, que vous rencontriez quelqu'un qui vous insulte de la pire manière !

Je souhaite que cela vous arrive dès demain pour que vous puissiez tout de suite mettre la chose en application, et pour que vous puissiez voir tout de suite le bien fait de cette application. La liberté que vous pouvez en ressentir et en ressentant cette liberté en même temps la Joie !

La Joie

La Joie vous envahira, c'est inévitable. Pourquoi ?

La Joie vous envahira parce que vous n'aurez pas la tristesse de penser, de croire ce que l'autre vous a dit.

La Joie aussi parce que vous aurez pu être victorieux sur vous-même, victorieux sur l'esclave qui est en vous, cet esclave qui croit tout ce que lui dit son maître.

L'esclave

Mais le problème est que l'esclave, qu'est l'Esprit tombé dans la Matière, ne choisit pas de bons maîtres parce qu'il est enchaîné, alors il ne sait pas choisir ses maîtres. Tout devient son maître et c'est pour cela qu'il reste esclave d'ailleurs.

Si l'autre dit une chose, l'autre devient une vérité. Donc si l'autre m'insulte et que je le crois, cela veut dire qu'il est mon maître. Je ne peux le croire que si je décide qu'il est mon maître. Je ne pourrais pas le croire autrement.

Alors moi je te pose la question, toi qui cherche la Liberté : pourquoi fais-tu des maîtres à tour de bras ? Pourquoi est-ce que tu intronises telle ou telle personne comme pouvant être Le Maître ? Et quel mauvais maître ! Parce que celui-ci est le maître en création de traumatisme par exemple.

Et, bien qu'il te crée des traumatismes tous les lundis matins, tu continues à lui donner son pouvoir ! Tu le sais qu'il est maître tout simplement dans l'art de créer des traumatismes. Alors pourquoi est-ce que tu ne prends pas une distance ? Pourquoi est-ce que tu te rends esclave de sa puissance en jouant le jeu ? Et tu sais bien que cet autre-là, que tu as pris pour maître aussi, tu sais bien que cet autre là n'est maître que dans l'art de l'égoïsme ! Et que donc quand tu vas avoir besoin de lui tu te sentiras très abandonné.

Mais pourquoi prends-tu un tel maître ?
etc. etc.

Observez et faites le compte de tous les mauvais maîtres qui régissent votre vie et vous vous apercevrez de cette façon-là qu'il est tout à fait normal que vous soyez un esclave en piteux état ! Un esclave à qui on ne donne pas à manger, un esclave dans le ventre duquel on donne des coups de pied, un esclave à qui l'on dit n'importe quoi, que l'on laisse dormir dehors !

Puisque vous prenez pour maître n'importe qui, pas étonnant qu'il vous arrive n'importe quoi !

Retirez le pouvoir à l'autre, ne le faites plus maître de quoi que ce soit.

Mais pour arriver à cela il y a un impératif que vous devez écouter, sur lequel vous devez méditer.

Si vous ne pouvez plus suivre des maîtres qui sont à l'extérieur et qui sont souvent de mauvais maîtres, réfléchissez un petit peu.

Trouvez la fin de la phrase avant que systématiquement je vous la donne.

Si vous ne pouvez plus faire référence à des maîtres qui sont à l'extérieur, cela veut dire... que vous... devez...

Qui est-ce qui a trouvé ? ...

Que vous allez devoir construire le Maître Intérieur.

Et bien sûr, pour être logique dans mon discours, je dois vous avouer que si l'individu crée des maîtres sans cesse à l'extérieur, c'est parce qu'il n'a pas encore de Maître à l'intérieur.

De la même façon, un enfant va se remettre complètement sous la protection de ses parents parce qu'il n'est pas capable d'assumer sa propre protection. Alors il va aller complètement sous la protection des parents. Et pour cela, l'enfant sera capable de donner tout son amour pour être protégé, pour être nourri, pour être encerclé. Il va donner tout son amour ! C'est la seule monnaie d'échange qu'il possède. De la même manière, des adultes vivent la Vie.

Ils ne se sentent pas encore véritablement exister. Ils ne leur semblent pas être encore ni véritablement quelqu'un. Alors ils se mettent dans les mains des autres.

“Je me pose dans le regard de l'autre. Je me pose dans les mains de l'autre.”

Mais si l'autre est un mauvais maître, qu'est-ce qui se passe ?

Si l'autre est un mauvais maître, eh bien, il va te renvoyer une mauvaise image de toi-même. Et toute l'éducation, tout l'exemple que tu cherchais va s'écrouler.

Au lieu d'aboutir à la Lumière, tu aboutis dans les ténèbres.

De la même manière, si tu te remets entre les mains de quelqu'un qui n'est pas un bon maître, tu seras complètement broyé ! Et la chaleur, l'amour que tu attendais, tout cela s'est remplacé par la haine, l'abandon, la frustration.

Donc quand tu te projettes et que tu choisis tous ces maîtres, que tu fais l'erreur de les choisir, sache que je te comprends, que je te comprends et que je te plains.

Mais je ne veux pas que tu en restes là ! Ce n'est pas parce que c'est compréhensible que tu dois y rester. C'est compréhensible parce que c'est une chose qui va arriver. Mais nous sommes là pour éviter que cela dure, que cela se reproduise.

Mais pour que cela soit évité, il faut que tu nous entendes !

Entendre

Et là vient un deuxième problème.

C'est que l'homme veut bien regarder tous les mauvais maîtres, parce que ce sont des maîtres accessibles, des maîtres qui quelque part sont comme lui, donc il est crédible.

Mais l'homme ne veut pas retourner sa tête et regarder dans le Ciel pour voir et entendre le Maître qui est capable de lui dire :

Attention tous les autres sont des mauvais maîtres ! Ne les croit pas, ils t'emmèneront vers le traumatisme, les complexes ! Tu as cru ta mère quand elle t'a dit cela, c'était un mauvais maître ! Maintenant regarde dans quel état tu es ! Alors que moi depuis des millénaires je t'ai dit "tu es Dieu" et tu n'as jamais voulu le croire. Tu n'as jamais voulu m'entendre et quand tu fais mine de me répondre tu me dis : "Ben alors, qui c'est Dieu ?", comme pour rajouter une énigme supplémentaire à ma Parole.

Si je te dis "Tu es Dieu" et que toi tu me renvoies la question "Qui est Dieu ?", on ne s'en sortira jamais ! Alors, il faut qu'à un moment donné le silence existe et que tu acceptes simplement la Parole. Ouvre ton coeur, accepte la Parole : "Tu es Dieu. Tu es la Flamme. Tu es l'immortalité."

Et contente toi de la phrase pour découvrir ce que cela veut dire, contente toi de faire raisonner cette phrase pour découvrir ce que cela veut dire, comme ça tu n'auras pas besoin de me poser la question. Si tu perçois bien ma Parole, la Parole contient la réponse à la question que de toute manière ton esprit terrestre me posera. Car il a toujours des questions à poser celui-là !

Sitôt qu'il a vu le Soleil dans l'Espace il ne s'est pas dit que le Soleil est chaud, il s'est dit :"Pourquoi est-ce qu'il tient tout seul dans l'Espace ?". Puis, quand on lui a expliqué quelque peu comment est-ce que le Soleil tenait, de quelle nature il se composait, alors il a posé encore plus de questions à propos de l'être qui est dans le Soleil.

"C'est impossible qu'une entité soit le Soleil ! C'est impossible que son rayonnement fasse toute cette chaleur, toute cette lumière, une fois que son énergie est capturée sur une planète."

Et si je lui parle quelque peu de l'entité qui est dans le Soleil, alors il me pose la question à propos de l'entité qui est dans l'entité qui est dans le Soleil, parce que cela remonte très très loin. Et tant qu'il peut comprendre cela va bien, mais au moment où il ne peut plus comprendre alors ça ne va plus !

C'est pourquoi quand tu veux obtenir des réponses, le seul geste que tu aies à faire en fait, ce n'est pas de poser la question, mais tout simplement de créer la question. Exactement comme tu crées une idée en suspension.

Créer la question

Imagine que tu dois construire par exemple un ballon avec des petites briques. Une à une tu poses les briques et tu obtiens ainsi une sphère. Ça c'est la construction de l'idée.

Puis tu mets cette idée en suspension dans ton espace, dans ta vie intérieure et tu satélises cet objet. Tu fais tourner l'objet lentement autour de toi, qui est le Soleil, le Soleil intérieur. Et en le faisant tourner autour de toi, exactement comme n'importe quelle planète reçoit l'énergie du Soleil, ce satellite recevra la réponse. La réponse viendra de ton Soleil intérieur.

Qu'est ce que je veux dire par là ?

Je veux dire que si tu sais utiliser ta substance mentale correctement, donc ton mercure correctement, tu arrives à obtenir de cette substance mentale exactement la même chose que Mercure l'obtient du Soleil. Parce que le soleil est en toi. Le Soleil est à l'intérieur. Et tu peux créer comme cela une multitude de planètes pour pouvoir capter les différentes vérités qu'il contient.

Mais pour cela il faut que tu prépares tes corps.

Les corps

Chaque corps est une planète. C'est exactement comme une sphère qui va tourner autour du Soleil et capter la lumière du Soleil pour en faire une expression.

Si bien que si en toi, par exemple, il manque le corps de l'intuition, eh bien il te manque la planète de l'intuition. Ce qui fait que ton Soleil, qui lui détient les sept clefs de la Vérité, ton Soleil ne pourra pas te donner sa septième clef, qui sera par exemple la clef de l'intuition. Tu ignoreras complètement la chose.

Donc pour que le Soleil te donne tout ce qui est contenu dans la septième clef, construis ton septième corps !

Ainsi de suite pour que le Soleil te donne tout ce qui est contenu dans la deuxième clef, construis ton deuxième corps.

Qu'est ce que je veux dire par construire ces corps ?

Construire ses corps

Si je parle de la sorte tout de suite il va y avoir des complications. Les gens vont s'imaginer qu'ils devront construire quelque chose.

Quand je dis en fait "construisez", je peux aussi bien dire : vivez mais vivez avec l'Esprit.

En vivant avec l'Esprit, automatiquement vous allez construire tous les corps qu'il vous faut pour obtenir les connexions avec votre Soleil intérieur et voir ainsi toutes les vérités être révélées.

Vivez avec l'Esprit !

Ne soyez pas des esclaves de tous ces mauvais maîtres !

Soyez le Témoin qui regarde le mouvement de sa vie, qui participe à la Joie, qui va aider quand quelqu'un est dans la souffrance, mais qui ne se permet jamais lui-même d'être dans la souffrance.

Un homme qui s'accorde le droit d'être dans la souffrance ne pourra jamais entrer dans le temple ! Jamais !

Un homme qui s'accorde le droit d'être dans la souffrance ne pourra jamais entrer dans le temple !

Il n'est pas un initié. Ou s'il l'est, il renie sa Lumière.

Un homme de Dieu ne doit jamais souffrir !

Ce qui ne veut pas dire qu'il ne doit jamais être conscient de ses problèmes et se dire : “Oh moi je suis un initié tout va bien !”, et ne pas s'apercevoir de la brique qui est en train de lui fendre la tête. Je ne dis pas cela !

Car les hommes sont perfides et, dès demain, pour prouver qu'ils sont des initiés, ils crieront dans la rue que tout va bien tous les jours !

Je parle d'une autre souffrance. Une souffrance qui est toute à l'intérieur et qui ronge l'être par l'intérieur.

Cette souffrance-là ne doit jamais être permise.

Pourquoi?

Tout simplement parce qu'elle est exactement comme la force d'une ventouse, d'un siphon qui tire l'individu vers le bas. Et une fois que l'individu est allé dans le bas, trop dans le bas, personne ne peut aller le chercher.

Il faut attendre longuement qu'il ait décanté sa rogne ou son malheur, pour qu'il remonte jusqu'à l'endroit où se trouve la Vie, où se trouvent les guides, les frères, etc.

Donc ne vous permettez jamais d'être dans la souffrance.

Par contre, soyez lucide de ce qui ne va pas, de ce qui vous induit de temps en temps dans une certaine tristesse, dans un certain déplaisir ou désagrément. Mais la souffrance, ne la permettez jamais ! C'est un suicide spirituel ! Je vous assure !

Alors ayez soin de votre âme suffisamment pour ne pas vous amener vous-même vers ce suicide.

Et comment faire marche arrière si vous y êtes tombé ? Faire marche arrière c'est très simple.

La Foi

Retrouvez la Foi !

C'est parce que vous l'avez quelque part perdue à un moment donné pour un signe quelconque, pour un événement quelconque, pour un manque d'observation ou de conscience quelconque. C'est parce que vous l'avez perdue que vous êtes tombé dans ce trou-là. Le trou même que dessinait votre manque de conscience ou cet événement dans votre vie.

Retrouvez la Foi !

Et automatiquement, comme un volcan qui sort sa lave, vous allez être expulsé de ce tunnel et vous verrez qu'en un clin d'oeil vous serez de nouveau non seulement équilibré mais en plus prêt à aller quoi qu'il vous en coûte encore une fois sur la route du bon Dieu et faire toutes ces croisades. Imaginez ce que vous voulez.

Donc qu'est ce que je vous demande ? Et je vous quitterai sur la fin de cette exposé.

Demande

Qu'est ce que je vous demande ?

Vous qui êtes venu m'écouter sachez que ce n'est pas vous qui me demandez quelque chose mais c'est moi qui vous demande.

Qu'est ce que je vous demande donc ?

Je vous demande, une bonne fois pour toutes, de vous lever sur vos jambes un matin. Au lieu de vous lever sur vos genoux, au lieu de traîner avec vous tous vos boulets, vos manteaux trop longs pour vous cacher.

Je ne remets pas la mode en cause ici, que cela soit entendu, parce que sinon je vois que dès demain tous ceux qui prennent trop au pied de la lettre vont arriver avec des tout petits blousons. Ah oui je connais l'esprit humain ! Je sais les conclusions qu'il tire ! Donc portez encore vos manteaux très longs ce n'est pas cela le problème.

Ce que je vous demande donc c'est de vous mettre debout.

Debout !

Il est dit que le premier homme marchait à quatre pattes. Est ce que vous avez encore envie d'appartenir à la préhistoire ? Je vous le demande ! Est ce que vous avez encore envie de marcher à quatre pattes ? De recevoir les coups de pied dans le ventre, de recevoir les coups de pied dans les fesses, dans la tête, de recevoir les coups de marteau qui sont administrés avec tous ces mauvais verbes, tous ces mauvais mots ?

Si vous voulez être libre, si vous voulez rencontrer le Guide, un frère aîné de la Hiérarchie, si vous voulez rencontrer Dieu lui-même, sachez que vous ne pourrez rencontrer tous ces gens-là que lorsque vous serez debout !

Pourquoi?

Tout simplement parce que eux-mêmes sont debouts !

Bien sûr quelquefois certains d'entre eux se baissent, pour pouvoir croiser vos yeux ou transmettre quelque chose et vous dire : “Viens lève toi maintenant !”

Est ce que ce n'est pas cela qu'il vous a dit?

“Lève toi et marche !”

Est ce que vous croyez que cette phrase est écrite dans la Bible juste pour témoigner que Jésus a sauvé un paralytique ? On n'en a rien à faire du témoignage !

Par contre ce que pouvait dire l'Esprit de Jésus, ça c'est très important ! Ce que pouvait dire le Christ c'est très important parce qu'il parlait à vos âmes !

Lève toi et marche ! Cela veut dire demain sois un homme debout ne te fabrique plus de mauvais maîtres.

Arrache tes boulets ! Et pour arracher tes boulets, ne fais plus de projection ni d'identification, crée ce vide diplomatique, sois le Témoin et tu es Libre !

Toute une voie tracée en quelques mots.

Vos mots à vous, pas les miens !

Je ne suis pas en train de vous dire des mots compliqués, des idées extraordinaires, du sanscrit ou du japonais esotérique. Ce sont vos mots à vous !

Ceci c'est pour vous montrer que même votre vie la plus profane, même votre esprit le plus profane, sa couche la plus matérielle, contient encore les expressions suffisantes pour pouvoir imaginer Dieu, soupçonner la Liberté et faire en sorte que ce qui n'est que soupçon et imagination devienne, dès demain, une Réalité.

C'est ce que je vous souhaite.

Donc ne m'écoutez pas ! Comme je l'ai déjà dit, je parle mais en fait là n'est pas le véritable travail. Votre travail il vous appartient maintenant.

Maintenant que je vais cesser de parler c'est votre travail qui commence !

Votre travail vis à vis de vous-même, le véritable, celui pour lequel vous êtes nés ! Et donc vous ne pouvez pas me dire : "Eh bien tu sais frère Pastor, tout ce que tu dis c'est très bien mais je suis encore bien jeune, alors excuse-moi on se reverra dans dix ans !"

Je dis non !

Tu ne peux pas me dire non plus que parce que tu es jeune ou parce que, même si tu es âgé, tu n'as pas peut-être beaucoup d'incarnations et que la vie t'intéresse, tu ne peux pas me dire : “Eh bien je ne t'écouterai que chaque mercredi soir. Je mettrai ta cassette et je m'envolerai sur tes paroles.”

Tu ne peux pas non plus me dire : “Eh bien tu sais je m'occupe des principes que tu nous donnes à réfléchir qu'une heure par jour pendant ma méditation, parce que le reste du temps j'ai tellement à faire et puis j'ai des enfants et puis j'ai des problèmes !”

Non ! Non ! Non !

Je le répète : on ne peut pas aller de gauche à droite ! On marche sur la voie, un point c'est tout !

Et en marchant sur cette voie, dans la mesure où il y a des choses que l'on ne sait pas encore, si l'on commet des erreurs ou des maladresses ce n'est pas grave, c'est déjà pardonné. Sachez que Dieu vous a fait naître avec une réserve extraordinaire de bons points, des bons points du Pardon.

C'est à dire qu'à partir du moment où vous marchez dans la voie, il y a autour de vous une réserve extraordinaire qui a été prévue, et que on peut appeler ça la compassion du bon Dieu ou la compassion des Bouddhas, et vous pouvez commettre des maladresses qui seront dues uniquement à votre ignorance mais une ignorance qui à ce moment-là de bonne foi, ces maladresses-là vous seront pardonnées, car il est toujours pardonné à l'ignorant. Jamais à celui qui sait.

Donc faites bien le bilan dans votre vie quand vous négociez vos idées quand vous négocier vos paroles et vos gestes dites vous bien : “est ce que là j'ai la connaissance d'un principe spirituel ? Parce que si je fais cela tout en ayant la connaissance du principe spirituel qui me conduirait à faire autre chose et si je fais malgré tout selon la voie de gauche alors il va m'arriver des choses très grave !”

Mais si vous pouvez dire : “Eh bien là je ne sais pas vois-tu seigneur j'ai beau réfléchir je ne sais pas je ne sais pas ce que je dois faire je ne sais pas ce que je dois dire je ne sais pas où je dois aller, alors tant pis advienne que pourra ! Je t'aime tu sais !”

Quoi que vous fassiez à ce moment-là, cela vous sera pardonné. Si une circonstance revient sous votre nez, ce ne sera pas karmique avec tout le sens ténébreux qu'il y a dans ce nom-là. Ce sera juste pour cristalliser le fait que vous avez compris, pour véritablement acquérir la Connaissance.

Il y a donc une façon heureuse d'aller dans la Matière et une façon malheureuse.

À vous de choisir maintenant.

Car sur le seuil du temple, aussi bien celui qui était votre sortie pour entrer dans la Matière, de même dans le temple qui est votre sortie de la Matière pour réentrer dans l'Esprit, sur le seuil de ce temple, c'est toujours l'homme qui décide, jamais Dieu.

Dieu ne fait que vous accompagner.

Et c'est ce que je vous souhaite, que Dieu vous accompagne.

Je vous salue.

(Date de la conférence : 28 10 1989)

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