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Bonsoir, nous vous saluons.
J'ai ici un certain nombre de questions, j'essaierai juste de vous donner un aperçu du genre de questions.
Voilà une longue conversation en perspective.
Mais avant de la commencer, je vous souhaite à tous la bienvenue, non pas simplement au cœur de ma parole, mais aussi au creux de mon cœur.
Pour que la communication ne soit pas simplement quelque chose qui va de l'esprit à l'esprit, mais que ce soit plutôt une vibration qui sache aller réveiller votre vibration principale, que l'on peut appeler votre Feu de Vie, par exemple.
Donc, comme je le dis au début de chaque conversation, surtout ne me prenez pas pour un guide qui a pour but et pour volonté d'enseigner les peuples ou d'enseigner un village ou un pays. Ce n'est pas du tout mon intention. Je ne suis pas là pour apporter quelque chose qui doive définir une Nouvelle Sagesse, qui doive constituer un Nouveau Monde.
Tout au plus, si je suis là, c'est uniquement pour apporter à ma manière, car il s'agit bien de cela, il ne s'agit que de ma manière, et ma manière ne regarde que moi, tandis que d'autres frères oeuvreront d'une manière différente, mais donc, à ma manière, ce que je fais, c'est simplement apporter une étincelle, si cette étincelle peut être reçue.
Donc, je n'ai absolument pas l'ambition de vous enseigner, comme je le dis si souvent, je ne veux pas enseigner. Je ne prétends même pas pouvoir enseigner qui que ce soit.
Tout simplement parce que la Vérité profonde, ce que l'on appelle la Sagesse, tout simplement ne peut pas être enseignée.
Vérité et Sagesse
Il est impossible de dire à quelqu'un : “La Sagesse est ceci, la Sagesse est cela, la Vérité c'est ceci et cela, que tu trouveras au bout de l'action si tu fais ceci et cela.”
La Vérité ne peut pas être décrite, la Sagesse ne peut pas être apportée. Tout simplement parce que Sagesse et Vérité, non pas que ces termes-là soient au-delà des mots ou au-delà de l'intellect, mais tout simplement parce que Sagesse et Vérité sont au-delà de l'endroit de la vie humaine et de la vie physique traditionnelle.
Si, donc, vous voulez trouver la Sagesse et la Vérité, il n'est pas utile de venir m'écouter, vous ne la trouverez pas. Vous ne trouverez aucune Sagesse et aucune Vérité.
Par contre, vous trouverez en moi quelqu'un que l'on pourrait même parfois appeler comme un personnage agressif ou un personnage quelque peu ambigu, un personnage combatif et combattant, un personnage acharné, qui veut arracher hors de l'homme tout ce qui l'empêche d'être lui-même.
Quand je donne donc un enseignement, je ne vous donne pas quelque chose ou un matériel ou des principes auxquels vous devez croire. Je n'appuie pas du tout mon travail sur les bases de la croyance et de la référence. Tout ce que je donne, si je suis capable de donner quelque chose, c'est simplement la possibilité, pour vous-même, de savoir vous dépouiller de vous-même.
Et c'est là que je vais amorcer ma réponse à la question posée en ce qui concerne l'évacuation de l'ego inférieur au profit de l'adombrement de la volonté de l'âme, qui elle suit parfaitement la volonté du Plan, qui lui-même suit parfaitement le dessein de Dieu.
Quand il s'agit donc de vouloir évoluer, de vouloir servir à quelque chose pour les autres hommes ou bien de vouloir servir à quelque chose pour un Maître ou pour un Dieu, qu'est-ce que ce Maître ou qu'est-ce que ce Dieu attend de l'individu qui s'offre de la sorte ?
Qu'est-ce que le Plan attend du disciple ?
Le Plan ne va pas simplement attendre du disciple qu'il ait une Bonne Volonté comme on dit si facilement. Il ne va pas non plus attendre du disciple qu'il soit orienté vers le bien, vers le positif, vers la générosité, vers les idées du Nouvel Âge, du Nouveau Monde, de l'écologie, de la nouvelle alimentation, de l'écobiologie, etc. Tous ces sujets sont des sujets fort intéressants, mais ce ne sont que des sujets annexes d'une chose qui doit être visée en premier et avant tout.
Ce qui doit être visé en premier et avant tout pour que tout le reste existe, c'est avant tout viser en soi-même la création d'une certaine réalité.
Ce qui doit être visé en premier et avant tout, c'est viser en soi-même la création d'une certaine réalité.
Autrement dit, le disciple quotidien, le disciple que l'on peut rencontrer à peu près partout et qui est disciple non pas simplement ou seulement parce qu'il fait quelque chose d'apparemment divin, mais tout simplement parce qu'il est un brave homme ou une brave femme ; donc je mets dans les disciples les individus de Bonne Volonté et qui ont un côté humain très largement développé dans les aspects positifs ; donc, pour ce genre de disciples, être bon, être humain, être équilibré, être droit, être moral, être des personnes à principe, pour ce genre de disciples, donc, être tout cela ne va pas suffire.
Pour devenir un agent exécutif du Plan ou pour être capable d'assumer certaines responsabilités ou d'émettre un certain rayonnement, rayonnement qui à son tour sera capable d'effectuer ou certains changements ou bien certains exorcismes dans les archaïsmes et les limites des hommes, tout ce que le disciple doit cultiver en premier, avant les qualités nécessaires pour effectuer le service qu'il a choisi ou qu'il sait lui revenir, le disciple doit donc avant tout cultiver sa propre réalité intérieure.
Cultiver sa réalité intérieure
S'il n'a pas pris dans une certaine mesure connaissance et créé une connexion avec la réalité intérieure, il ne va pas pouvoir effectuer tout ce que le Plan attend de lui.
Et non seulement le Grand Plan mais encore moins le plus petit Plan. C'est-à-dire que les choses les plus grandes comme les choses les plus petites ne pourront pas être faites. Car il aura encore plus de mal à imaginer comment est-ce qu'il peut faire les petites choses, plus que ce que le disciple aura de mal à imaginer comment il doit faire les grandes choses.
Les grandes choses sont assez faciles à imaginer car elles correspondent à l'élan d'une vision, l'élan d'un idéal.
Cependant les petites choses qui doivent être faites et qui servent de base ou d'entrée du Plan dans le monde, ces petites choses-là sont tout aussi importantes car c'est le point de cristallisation du Plan et du Royaume qui ainsi peut un petit peu mieux s'implanter sur la Terre.
Donc le disciple apparemment saura très bien parler des grandeurs du plan. Imaginer la grandeur de Dieu faire des choses par générosité et envergure d'esprit. Mais lorsqu'il s'agira d'effectuer le Royaume sur la Terre et à l'encontre des principes mêmes de la Terre, à ce moment-là le disciple risque d'éprouver certains problèmes et voir même d'échouer.
Donc vis-à-vis du Plan, de l'exécution du Plan, ce qui est le plus compliqué à comprendre pour le disciple, ce n'est pas en tout cas la volonté de Dieu. Tous les hommes de bonne volonté comprennent à peu près ce que Dieu veut pour les hommes ou ce que les Maîtres souhaitent pour les hommes. N'importe quel être bien intentionné sait que ce qui est bon pour les hommes : c'est la Liberté, c'est la Générosité, le Partage, le soulagement des maladies, des morts difficiles, la Tolérance entre voisins, la Tolérance entre religions, entre idéologies, etc. Tous les hommes ayant suffisamment de sens fraternel ou un petit peu d'amour ou d'évolution arrivent à comprendre cela.
Ce qui est par contre beaucoup plus compliqué à opérer, beaucoup plus difficile à comprendre, c'est comment cristalliser tout ce Bien qui est bien conçu, comment arriver à cristalliser tout ce Bien dans une forme terrestre, dans une forme sociale, dans une forme professionnelle, dans une forme institutionnelle, etc.
Là est la grosse pierre d'achoppement.
A ce moment-là, le disciple a comme perdu son imagination, il se trouve confronté à ce qu'il croit être Bien, à ce qu'il croit être Mal, et tout le Bien qu'il pense comme venant de Dieu se trouve par là même confronté à tous les principes intérieurs du disciple.
Les Principes Divins et Humains
Il y a donc - et à ce moment-là je reviens à la question qui a été posée - il y a donc les grands principes, les Grands Principes Divins tels que la Paix, l'Amour, le Partage, etc. Et il y a les principes humains.
Ces principes humains sont des principes qui évoluent, qui changent et qui sont conditionnés par l'évolution d'une société, l'évolution d'une philosophie et d'une culture.
Le travail du disciple donc sera de se défaire du conditionnement de cette société, du conditionnement d'une certaine idéologie que transporte la société et se défaire de la culture, pour n'être, en vérité, que le réceptacle des Principes Divins.
Autrement dit, il lui faut se dépouiller de tous les arguments qui alimentent sa volonté personnelle, son statut personnel, ses petits désirs personnels, ses obligations, ses visions personnelles au profit des Grands Principes que l'on peut appeler Divins, mais que nous, nous appelons tout simplement les Principes de Liberté et de Vérité, les Principes de l'Être.
Se dépouiller
Quels sont donc les principes mineurs ou inférieurs dont doit se débarrasser le disciple s'il veut être adombré complètement par les Principes Majeurs, soit les Principes du Plan ?
Le disciple doit d'abord se dépouiller de tout ce qui crée en lui une quelconque source de conflit, que ce soit vis-à-vis de l'énonciation de la Vérité : “Est-ce que je vais employer la parole, ou est-ce que je vais employer le geste, ou est-ce que je vais employer la visualisation, ou est-ce que je vais construire des groupes de méditation, ou est-ce que je ne vais rien dire, rien faire et simplement rayonner depuis ma maison ? Qu'est-ce qui est le mieux ? Qu'est-ce que le Maître fait ? Qu'est-ce que le Guide souhaiterait ?”
Et ensuite, lorsque l'individu a choisi quel mode d'expression, il va se dire : “Est-ce que je le fais vis-à-vis de 10 personnes, vis-à-vis de 100 personnes ? Est-ce que je le fais en étant humble ? Est-ce que je le fais en étant puissant et en forçant les autres ?”, et ainsi de suite de nombreuses questions que je ne vais pas énumérer jusqu'à la fin, mais de nombreuses questions de tout ordre s'éveillent dans l'esprit du disciple.
Et lorsque le disciple est assailli par toutes ces questions, il fait le choix par ses propres principes moraux, ses propres principes civiques, il fait le choix de ce qui doit être fait selon ce qu'il pense qui est bien, qui est recevable, ou qui est mauvais.
On ne peut pas savoir ce que Dieu ou ce que le Maître espère faire à travers vous ou à travers soi, si l'on va vers la volonté de Dieu ou la volonté du Maître, la volonté de la hiérarchie, avec les valises pleines de conditions.
Même si vous allez vers la hiérarchie pour vous offrir afin de faire un travail, même si vous y allez les valises vides, de toute façon elles seront remplies de conditionnements. Le conditionnement de la société, des nécessités sociales, des nécessités culturelles, des nécessités de la diplomatie, d'une certaine tactique. Donc il n'est pas nécessaire que vous-même vous chargiez les valises avec ce qu'il vous plaît de faire et comment il vous plaît de faire la chose.
Vous devez absolument vous dépouiller des jugements que vous seriez capables de commettre vis-à-vis de vous-même et de votre propre technique de travail, que ce soit pour faire du bien de façon publique ou de façon invisible, ou que ce soit pour faire du bien simplement à votre voisin ou à votre compagne ou à votre compagnon.
Vous devez simplement apprendre à laisser passer ce qui est essentiel, c'est-à-dire avant tout l'expression.
L'Expression
Et par là même, lorsque l'expression sera tombée en vous, vous devez aussi laisser cette expression choisir ces modes d'expression et de manifestation.
C'est-à-dire que lorsque vous voulez annuler, écarter la volonté de l'ego inférieur, car c'est de cela qu'il s'agit, il ne suffit pas de s'ouvrir simplement à la volonté de l'Ego Supérieur, ou du Maître ou de la Hiérarchie ou de Dieu, recevoir et ensuite décider de comment cela doit être distribué.
Vous devez faire un effacement qui va dans les deux sens.
C'est-à-dire que vous devez vous abstraire suffisamment pour recevoir ce qui doit être fait ou dit. Et vous devez continuer cet effacement pour savoir ce qui doit être dit ou fait, ce qu'il a envie d'exprimer ou comment la chose a envie d'être manifestée.
C'est-à-dire que vous allez devoir être suffisamment absent pour que votre entité spirituelle puisse écouter ce dont l'autre qui est en face de vous a besoin pour être persuadé ou pour être réveillé.
Ce n'est donc pas vous qui devez choisir de quelle manière vous allez faire le travail. Laissez l'autre vous dire de quelle manière il a besoin d'être réveillé, d'être stimulé.
Laissez l'autre vous dire de quelle manière il a besoin d'être réveillé, d'être stimulé.
Et ceci vous ne pouvez le comprendre que dans la mesure où vous faites une écoute vis-à-vis de la hiérarchie pour recevoir ce qui doit être dit. Et ensuite, une écoute vis-à-vis de celui qui doit recevoir pour savoir comment cela doit être dit.
À ce moment-là, vous qui êtes l'intermédiaire, vous ne représentez plus qu'une gorge. Une gorge dans laquelle il y a un va-et-vient, un dialogue entre celui qui a besoin de recevoir et celui qui a prononcé. Vous n'êtes pas donc un transmetteur.
Lorsque l'on veut devenir un disciple actif, il faut absolument évacuer des termes qui construisent de mauvais concepts.
Le disciple dit souvent : “Je veux être un transmetteur de la Lumière, un transmetteur de la volonté de Dieu.”
Le mot n'est pas vraiment faux, mais il construit un concept qui, très vite, enferme l'individu dans une relation Ciel et Homme complètement fausse. Le disciple n'est pas un transmetteur, c'est-à-dire qu'il n'est pas quelqu'un qui reçoit le haut et qui ensuite distribue vers le bas, comme cela lui plait ou comme cela lui convient.
Le disciple est simplement le lit de la rivière, la gorge de la rivière, la matière que représente par exemple l'antenne. Mais l'antenne n'est pas l'endroit où le programme est rendu audible. L'endroit où le programme radio est rendu audible, c'est grâce à la radio et surtout au haut-parleur.L'antenne, elle, ne fait que recevoir l'onde.
Le disciple est donc un être d'anéantissement.
S'anéantir soi-même
Celui qui n'est pas capable de s'anéantir ne peut pas travailler pour Dieu.
Celui qui n'est pas capable de s'anéantir ne peut pas travailler pour Dieu.
Bien sûr, tout le monde peut travailler pour la Hiérarchie ou pour Dieu, nommez la chose comme vous voulez. Tout le monde va pouvoir faire un acte de bonté, un acte lumineux un jour ou un autre, un acte nécessaire à quelqu'un. Tout le monde en est capable. Et Dieu merci ! Et c'est là-dessus que comptent énormément de Guides et énormément de Maîtres pour faire avancer les choses malgré les hommes.
Cependant, puisque l'on m'a demandé comment être un disciple intelligent et un disciple actif et un disciple responsable, alors je dis qu'avant tout il faut être capable de s'anéantir soi-même. Et de ne plus faire passer ses désirs ou sa volonté ou sa vision de ce qui est bon pour les hommes. Il faut tuer toutes ses considérations et tous ses paramètres et être seulement le lit de la rivière.
Comment s'y prend-on ?
On s'y prend d'une façon très facile.
Tout ce qui est Divin, tout ce qui est Spirituel, tout ce qui est Vérité est très facile. Et c'est pour cela que l'homme n'arrive pas à appliquer ce qui est Lumineux, ce qui est Divin, ce qui est Spirituel. Parce que l'homme a la fâcheuse manie à cause de l'activité de son mental, de l'agitation de ses émotions, l'homme a la fâcheuse manie de tout compliquer.
L'homme a la fâcheuse manie de tout compliquer.
Et non pas parce qu'il est un être à la base complexe, mais tout simplement parce qu'ayant échafaudé des principes, des mesures, des paramètres, des compas, des triangles, des tours, des contours et des détours, une chose qui est à l'origine très simple devient extrêmement compliquée.
Pour ce qu'il faut pour être instrument de la Lumière, c'est apprendre à être aussi simple que la Lumière.
Pour être instrument de la Lumière, c'est apprendre à être aussi simple que la Lumière.
Un disciple authentique n'est jamais un être compliqué, un être torturé par ce que je dois faire, comment je dois le faire.
“J'arrive, je le fais.”
Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut rien prévoir.
Il faut prévoir ce qui appartient au monde de la prévoyance, c'est-à-dire savoir établir un minimum de base pour que ce qui est en apparence, en appartenance au monde matériel, puisse s'effectuer. Mais le reste ne doit pas être un souci, ni une préoccupation, ni tomber dans un prédéterminisme.
Sinon, c'est comme si le disciple faisait quelque part le travail de Dieu, comme si Dieu n'était pas capable de le faire lui-même. Il précède Dieu et dans ces cas-là, chaque fois, il ne sait pas comment le précéder. Il croit le savoir et c'est pour cela qu'il le fait, mais généralement il se trompe.
Pour être donc un être d'anéantissement, il n'est pas besoin de pratiquer des choses hautement spirituelles, ou de s'évertuer à faire “mourir l'ego”, ou bien de répéter des mantras, des phrases magiques pour mettre l'ego dans une petite cage, juste l'instant qu'il faut pour être disponible complètement pour la divinité.
Lorsque l'ego réagit et qu'il a tendance à prévoir, à vouloir déterminer, à vouloir teinter la chose par sa propre volonté, il faut tout simplement que le Témoin Spirituel qui est en vous et qu'il y ait votre capacité de regarder votre personnalité comme étant une sorte de Double de vous-même, un double indépendant qui s'agite loin de vous, il faut que ce Témoin spirituel qui est votre conscience observatrice, il faut que ce Témoin spirituel ait un grand sens de l'humour.
L'Humour
Il n'y a que par l'humour que le détachement a lieu sans douleur.
Il n'y a que par l'humour que le disciple finit partout trouver la véritable simplicité qui lui permet non seulement de regarder et d'embrasser le visage de Dieu, mais en plus d'être disponible pour tous les hommes.
Retrouvez le sens de l'humour ! Il est très important de retrouver le sens de l'humour.
Il est très important de retrouver le sens de l'humour.
L'homme moderne et surtout l'homme dit européen, l'homme occidental, cet homme-là est complètement perdu dans les dédales de son mental. Il prévoit, projette, imagine, fait des calculs, des comptes, des tours, des détours. Il a peur de ceci, il prévoit cela, au cas où.
Automatiquement, il crée dans son astral une aura qui n'est pas simplement prévoyante, car en faisant ces choses, le disciple se dit : “Je ne fais qu'être un peu plus intelligent que les autres, parce que moi, je prévois !”
En fait, il sera moins intelligent que les autres, parce qu'au moment où, par exemple, une circonstance ou un événement vont se présenter, qui vont réclamer l'intuition plutôt que la seule intelligence intellectuelle, à ce moment-là, le disciple ne saura pas résoudre le problème, parce que l'intuition va être étouffée par l'épaisseur de son aura.
Une aura qui, elle, est toute chargée par une projection incessante de souci mental, de projection mentale.
Donc, pour être un être simple, un être branché, comme vous dites vous-même, il faut apprendre, afin de recevoir, à être un pot complètement vide, un bol complètement vide, une coupe complètement vide.
Vider sa coupe
Ce qui ne veut pas dire que cette coupe doit être vide de toute existence, de toute tendance et de toute personnalité. Le vide dont je parle, dans ce cas précis, est complètement différent. Et c'est là où je rejoins la question qui a été posée.
Il s'agit de vider la personnalité, ou ce qu'on appelle l'ego inférieur, de toute tendance inférieure, afin que l'Ego Supérieur puisse adombrer complètement l'être.
Autrement dit, il faut petit à petit savoir évacuer les volontés inférieures pour n'être que l'incarnation de la volonté de l'âme, qui elle-même est l'incarnation de la volonté de la lignée initiatique à laquelle vous appartenez. Soit à l'Ashram, soit au Temple auquel vous appartenez, pour ceux qui connaissent mieux ce mot-là.
Ce Temple est lui-même l'incarnation de la Volonté du Maître qui anime initiatiquement ce Temple. Et le Maître est lui-même l'incarnation de la Volonté du Logos Planétaire, soit du Roi du monde qui anime la planète Terre ou une quelconque autre planète.
Ce Logos est à son tour l'incarnation de la volonté du Seigneur du Soleil, soit le Logos Solaire, soit le Roi du Soleil - appelez-le comme vous voulez - qui Lui-Même est l'incarnation de la Volonté d'un plus Grand Mystère, de l'Être par-dessus tous les Êtres, et qui, faute de mots ou faute de possibilités d'abstraction, les hommes appellent Dieu. Les ésotéristes et les philosophes l'appellent la Vie Une, la Flamme de Vie.
Donc, appelez ce concept supérieur au-delà de tous les autres comme vous voulez, peu importe ! Nous sommes de toute façon si loin de la Vérité qu'aucun mot ne peut être plus faux l'un que l'autre.
Pour l'homme qui vit sa condition humaine, lorsque l'on parle de Service ou lorsque l'on parle d'initiation ou d'illumination, pour l'homme il va s'agir donc de savoir chaque fois être l'incarnation d'une volonté plus grande.
Ce qui ne veut pas dire que l'homme a pour but uniquement d'incarner ou d'obéir à une volonté, à une loi, qui chaque fois vient d'un Plan au-dessus de lui. L'homme n'a pas été conçu pour cela. L'homme n'a pas été fait pour obéir à une Loi qui chaque fois se trouve au-dessus de lui.
L'homme n'a pas été fait pour obéir à une Loi qui chaque fois se trouve au-dessus de lui.
Pour comprendre ce qu'est la Volonté, la Volonté de l'âme, la Volonté du Maître, la Volonté du Plan, la Volonté du dessein et la Volonté de Dieu, pour comprendre ce qu'est la Volonté il faut s'interroger un instant sur la constitution occulte de l'homme lui-même et sur la constitution occulte de l'Univers entier.
La Volonté
On ne peut pas comprendre le terme Volonté si l'on ne connaît pas la nature profonde de l'homme et de tout ce qui vit dans le Cosmos.
Pourquoi Volonté et qu'est-ce que la Volonté ?
Lorsque l'on parle de volonté, notamment la Volonté de Dieu, les hommes imaginent très vite qu'il existe un certain nombre de principes, de critères, de lois, et que la misérable créature qui se trouve sur le sol de la terre doit se plier à ces principes, doit se plier à ces lois et les exécuter. Et puis un beau jour, lorsque l'on a tourné toutes les pages de la vie et de l'incarnation sur la Terre, arrive un Jugement et ceux qui auront fait la loi seront sauvés et ceux qui n'auront pas fait la loi seront envoyés dans l'enfer.
C'est ce que, classiquement, les esprits archaïques ou religieux, ce qui est la même chose, c'est ce que classiquement les esprits archaïques croient.
Tout simplement parce que depuis que l'on a essayé de parler de Dieu, l'on a toujours cité un Dieu comme étant supérieur aux hommes, comme étant à l'extérieur de l'homme et comme regardant l'homme et comme jugeant l'homme.
À partir du moment où l'on dresse le portrait d'un tel Dieu, il est normal que l'homme sente qu'il doive obéir à Dieu, exécuter les lois de Dieu et se plier sous le châtiment de Dieu. C'est tout à fait logique !
Cependant, la Vérité n'est pas du tout comme cela.
Et celui qui veut devenir libre et contempler la Lumière en face et être capable de dialoguer avec la Lumière, celui qui veut cela doit absolument se débarrasser des archaïsmes que je viens de citer.
Qu'est-ce donc que la Lumière ? Qu'est-ce donc que Dieu ? Et qu'est-ce que la Volonté de Dieu ?
La Lumière est un état d'être et Dieu qui est la Lumière est donc aussi un état d'être.
Cet état d'être est le fond naturel de chaque chose. Et ce fond naturel exprime sa vie à l'extérieur dans la manifestation, en rapport direct avec ce qui caractérise son état d'être.
C'est-à-dire que si l'on admet que toute chose est issue de Dieu ou des Hiérarchies créatrices suffisamment proches de Dieu pour avoir le droit de créer, si l'on admet, donc, que toute chose est issue de Dieu ou d'un Ange créateur, il faut aussi admettre que toute chose contient la même nature que Dieu ou que cet Ange créateur.
C'est-à-dire que toute chose contient la plénitude, l'éternité, grâce au renouvellement et à la perpétuité, que toute chose contient la perfection, la vision de l'idéal, la beauté, etc.
Ce qui donc va être l'expression naturelle des choses ainsi créées, ce qui va être l'expression naturelle, ce seront justement les qualités citées de plénitude, d'éternité, d'amour, de perfection, de bien-être, etc.
Ce qui, à un moment donné, va comme dévier l'expression naturelle de cet être profond, c'est uniquement la cohabitation avec une donnée, que je ne peux pas dire qui n'avait pas été prévue, car la chose était prévue, elle devait être créée, cependant elle ne devait pas être utilisée par les hommes de cette façon-là. Les choses donc, les choses profondément naturelles, se trouvent déviées dans leur expression, uniquement lorsque la créature se met à jauger et à juger ce qui lui plaît de ce qui ne lui plaît pas. Et cette faculté n'est pas autre chose qu'une donnée mentale et morale.
Les choses profondément naturelles, se trouvent déviées dans leur expression, uniquement lorsque la créature se met à jauger et à juger ce qui lui plaît de ce qui ne lui plaît pas.
Autrement dit, tant que l'homme ne vivrait que de part la connexion avec son fonds intérieur, tant que l'homme vivrait de cette façon-là, il ne serait capable d'aucune dispersion de la Lumière, capable d'aucune ombre, capable d'aucun mauvais geste, il ne serait capable d'aucune pensée qui va à l'encontre de l'ordre établi ou à l'encontre de Dieu.
Par contre, sitôt que l'on admet que cet homme puisse avoir la liberté de se diriger lui-même, de faire ses propres choix, à partir de ce moment-là, en considérant le type de développement dont est capable le cerveau de la race que l'on considère, à partir de ce moment-là, il faut s'attendre à ce qu'il y ait des énormes distorsions, à contempler que ce qui plaît à l'homme n'est pas forcément ce qui plaît à Dieu. Et que, nécessairement, l'homme va faire ce qui est parfois à l'encontre de Dieu ou à l'encontre des autres hommes.
Ce qui donc était l'instrument même de l'individualisation, car c'est cela que les entités sont venues chercher dans l'incarnation, c'est la capacité de s'individualiser afin de créer le feu immense de la puissance créatrice. Ce qui devait donc devenir l'objet puissant de l'individualisation est en même temps devenu l'objet, que l'on pourrait nommer l'objet de la chute, en tout cas l'objet de la séparativité.
Lorsque l'homme s'incarne, il n'a donc pas d'autre but dans un premier temps que de créer son individualité. Je vais expliquer ceci, pourquoi l'individualité est le besoin de s'individualiser.
Individualité
Je vais décrire en quelques mots la situation de Dieu dans l'Espace, soit de l'Être Unique dans l'Espace.
J'en ai déjà traité autrefois mais je vais le répéter pour vous afin que vous ayez une vision à peu près totale du concept.
Il y a donc Dieu en manifestation. Ce Dieu qui est en manifestation est avant tout une Conscience, et comme je le dis souvent, une Conscience et rien d'autre.
Dieu est une Conscience, et rien d'autre
Cette Conscience trouve dans la manifestation la grande chance de perpétuer son feu vital. C'est-à-dire qu'il y a la Conscience divine d'un côté et il y a le feu qui dynamise cette Conscience, qui perpétue cette Conscience de l'autre.
Seulement il se trouve que ce feu ne peut être rencontré qu'à l'endroit où il est créé, donc dans la Matière, car ce feu ne peut être créé que par la Matière.
Mais il ne faut pas croire que le feu, soit l'électricité de la Conscience ou la vitalité de la Conscience, il ne faudrait pas croire que ce feu appartienne à la Matière et que la Matière existe comme un antipode à la Conscience de Dieu.
La Matière
Pour avoir une vision à peu près juste, il faut que je spécifie que la Matière elle-même n'existe et n'est créée que par contraction d'un certain nombre de particules de la Conscience de Dieu.
La Matière n'existe et n'est créée que par contraction d'un certain nombre de particules de la Conscience de Dieu.
Donc en fait, si l'on voudrait savoir ce qui existe vraiment à l'origine de toute chose et à l'origine de l'Univers, il faudrait se rendre compte qu'il n'existe que de la Conscience.
Cette Conscience, au fur et à mesure de certains âges, cette conscience à un moment donné vit une secousse en elle-même.
Exactement comme un enfant bouge soudainement dans le ventre de la mère. La mère n'a rien fait pour que l'enfant bouge, l'enfant n'a lui-même pas vraiment voulu bouger, c'est tout simplement la Vie qui circule à travers lui qui le fait bouger et la mère ressent le mouvement.
Dans l'Être, dans la Vie intérieure, dans l'Être qu'est Dieu, il se passe la même chose. À un moment donné de son sommeil, comme l'on dit dans certaines religions ou dans certains textes sacrés, à un moment de son sommeil, la Vie de Dieu, l'Être qu'est Dieu, subit ce genre de secousse. Et pour lui il s'agit de rencontrer l'enfantement. Il s'agit pour lui de vivre l'enfantement.
Enfantement
Et c'est grâce à cet enfantement de lui-même dans la Matière qu'il se perpétue en tant que Dieu éternel, en tant que fontaine de jouvence, en tant que énergie éternellement vibrante et vivante. Mais il ne peut connaître cette éternité qu'en passant à travers l'enfantement et le renouvellement que permet l'enfantement.
Et c'est pour cela que l'homme enfante.
Étant donné que tout ce qui est en bas et comme ce qui est en haut, si l'homme enfante, c'est bien parce que Dieu lui-même enfante et se trouve être enfanté. Sinon il n'y aurait aucun moyen pour la race humaine d'enfanter.
Même si les anges se creusaient la tête, se creusaient la cervelle pour trouver un moyen de perpétuer la race, il n'arriverait pas à fabriquer le phénomène de l'enfantement. Parce que même si l'on est un ange extrêmement puissant, même si l'on est un Kumara extrêmement développé, on n'a quand même à disposition que les Lois qui existent dans l'Univers et rien d'autre.
Donc, si l'incarnation existe sur la Terre, c'est parce qu'elle existe dans le Cosmos aussi.
Si l'enfantement existe sur la Terre, c'est parce qu'il existe dans le Cosmos aussi, mais dans des dimensions et avec un sens bien sûr complètement différent.
Autrement dit, dans la première étape, dans le premier pas de sa manifestation, Dieu s'incarne d'abord dans sa Matière Cosmique.
C'est-à-dire qu'il se contracte, il fait un certain choix sur le nombre de particules qu'il va devoir sortir hors de lui-même, décentralisé de sa Conscience, pour pouvoir compacter ces particules, de façon suffisamment dense, pour créer un champ d'atomes et dans ce champ d'atomes, créer une Matière qui puisse avoir un reflet jusque sur le plan physique.
C'est sa première incarnation.
Il se transforme, en tout cas une partie de lui-même se transforme en Matière.
Et du Principe Divin qu'il était à l'origine, un Principe Divin que l'on pourrait qualifier de Masculin, ce Principe Divin Masculin devient un Principe Divin Féminin. C'est le Premier Couple.
Mais l'Univers ne s'arrête pas là.
Il n'y a pas simplement le Dieu masculin et la Déesse féminine dans l'Univers. Il y a beaucoup plus que cela. Il y a toutes les Hiérarchies et à l'intérieur des Hiérarchies, toutes les créations possibles, tous les règnes manifestés.
Donc, une nouvelle fois, après avoir fait le premier pas, Dieu va devoir se démultiplier et créer d'autres couples. Des couples qui ne vont pas nécessairement s'afficher en féminin et masculin, des couples qui peuvent parfois même avoir allure d'androgine, mais cet androgyne va comporter en lui-même le pôle féminin et masculin. Et ainsi, il va pouvoir être un endroit de création.
Et c'est le cas, par exemple, du Kumara quand il s'agit de la création d'une planète.
Car lorsque l'on observe la création d'une planète, si l'on cherche partout l'équivalent féminin du Logos de la planète ou du Kumara de la planète, comme on dit, eh bien on ne le trouvera jamais. On ne trouvera jamais la contrepartie féminine du Logos de la Terre, par exemple. C'est impossible. Même si l'on essaye de rendre une certaine note féminine à la Terre elle-même, on ne trouvera jamais l'épouse de Kumara. Tout simplement parce que Kumara porte en lui les deux énergies. Et il est capable d'être à la fois le mari et l'épouse. Et ainsi, il peut être l'endroit de la Création d'une humanité.
S'il n'était pas capable d'être ce type d'androgyna, il ne pourrait pas être l'endroit de la création d'une humanité. Car l'humanité elle-même serait tout simplement un objet scindé en deux.
C'est-à-dire que tout ce qui est féminin appartiendrait à l'épouse et tout ce qui est masculin appartiendrait à l'époux. Et les deux règnes vivraient de façon complètement dissociée.
C'est ce qui se passe lorsque l'on contemple la vie du premier couple que j'ai cité. C'est-à-dire le Dieu-Esprit et la Déesse-Matière.
Ce couple vit de façon bien séparée puisqu'il n'y a pas un Dieu qui assume l'androgyna. Et c'est parce que ce couple vit de façon bien séparée que l'Esprit se perpétue et que la Matière se perpétue.
Lorsque le couple n'est plus dissocié en couple homme-femme mais que l'être redevient unique, même si c'est pour continuer à être un androgyne, mais qu'en tout cas il redevient unique, c'est à ce moment-là que l'Univers entier est dissout.
Donc, pour qu'il y ait une base au Cosmos, il faut que l'Esprit de Dieu, qui représente le pôle masculin, soit bien séparé de la vibration féminine que représente la Matière.
Ce qui ne veut pas dire que les deux aspects de la vie doivent être vécus de façon différente et séparée par l'esprit du disciple. C'est une Loi qui doit s'effectuer pour que l'Univers soit. Cela ne veut pas dire que cette Loi doit être vécue comme telle dans les appréciations philosophiques et spirituelles. Car si le disciple vit dans une forme de séparativité, il ne pourra jamais atteindre en lui-même l'état d'androgyna qu'il doit atteindre. Car ce n'est qu'en ayant atteint cette forme d'androgyna qu'il peut espérer découvrir, ce qu'on appelle tout simplement l'Unité Divine.
Donc, il faut bien faire la différence entre l'occultiste qui étudie classiquement les Lois de l'Univers, et la vie du mystique qui, lui, essaie de ressentir et d'aller vers l'Esprit de Dieu.
L'occultiste qui se contente d'étudier les lois de l'Univers ne va pas savoir comment faire suffisamment de synthèse pour atteindre le même état de communion dont le mystique est capable.
Et nous comprenons parfaitement sa situation car en étudiant l'application des lois, le déroulement des Lois de l'Univers, il est normal qu'il arrive à tirer la conclusion que tout est séparé, même si l'on peut admettre que tout est complémentaire, mais avant tout, tout est séparé et tout contient une énergie de début et de fin, de commencement et de dissolution.
Automatiquement, dès que l'on regarde les énergies s'effectuer de la sorte, on est obligé de rentrer dans des conceptions, elles aussi, de début, de fin, des constructions de dissolution, de séparativité. Cependant il faut avoir une double vision : la vision de l'Univers et la vision du mouvement de la Vie dans cet Univers, et ça c'est complètement différent.
Et il est très difficile de trouver en un seul homme ces deux genres de visions. Tout simplement parce que les hommes ont énormément de mal à être deux qualités à la fois. Ils arrivent parfois suffisamment à développer une qualité, par exemple la compréhension des Lois de l'Univers, ou bien la capacité de communion avec l'esprit de Dieu, mais ils arrivent rarement à pouvoir concilier les deux tendances. Parce que, en apparent, ces deux tendances sont complètement opposées.
Celui qui est très mental et qui est capable de concevoir l'Univers se dit : “Mais, je suis très mental. Je ne vais pas pouvoir, comme cela, me lancer dans la foi, me lancer dans la prière, me lancer dans la contemplation. Ça ce sont des choses qui appartiennent aux gens du sixième rayon, aux gens de la religion, cela appartient aux contemplatifs, cela appartient à ceux qui n'ont pas suffisamment de cerveau pour comprendre l'alchimie de Dieu et la magie de Dieu. Moi, j'ai un cerveau, j'ai un mental, je suis une intelligence, et je comprends l'alchimie de Dieu, le jeu des énergies de Dieu. Donc la contemplation c'est pour les autres !”
Et ainsi il avance, il avance, il avance dans l'étude. Et la joie qu'il a pendant qu'il découvre des mystères, pendant qu'il découvre l'explication de certaines lois, cette joie qui lui vient dans la poitrine, il la confond souvent avec la joie de l'évolution. Comme s'il avait franchi un pas dans la conscience. Mais en fait ce n'est qu'une joie mentale qui vient de la découverte, par le mental, d'un secret ou d'un mystère.
Tandis que celui qui est mystique, celui qui ne va pas peut-être avoir suffisamment d'intellect pour imaginer ce que sont les chakras d'un Logos Planétaire, ou ce que sont les interventions de la Hiérarchie, ou ce que sont les années-lumières, distances de l'Espace, etc. Pour celui qui se trouve dans ce conditionnement-là mais qui se sent tout à fait capable de regarder une fleur et soudainement d'y voir toute l'éclosion de la Vie, pour celui-là, donc, la vérité va se résumer au fait qu'il faut simplement contempler Dieu partout et voir la marque de Dieu partout, la Joie de Dieu partout, l'éternité de Dieu partout...
Pour celui qui est à l'extérieur et qui n'est encore ni un occultiste ni un mystique et qui se demande, gravement, quelle voie il doit choisir en regardant les autres agir et vivre leur propre voie, pour celui-là le choix devient très compliqué.
Car celui qui est en dehors du Chemin est un être beaucoup plus tempéré et beaucoup plus objectif, que ceux qui sont entrés dans leur voie et qui se trouvent déterminés par le conditionnement de la voie qu'ils ont choisie. Celui qui n'est donc encore entré nulle part est, à la limite, beaucoup plus pur intérieurement que celui qui a déjà commencé à marcher quelque part. Tout simplement parce que celui qui n'est allé nulle part ne s'est pas fait d'idées sur ce qu'est la Vérité. Il n'a créé aucun dogme à propos de ce qu'est Dieu, de ce qu'est l'énergie, de ce qu'est la Lumière, de ce que sont les étapes de l'initiation. Il n'existe encore dans son mental aucun schéma, aucune étape.
Il est simplement là et il dit à Dieu : “Eh bien, tu vois ? Moi, je ne suis nulle part. Je n'appartiens à aucun groupe, à aucune église. Si tu me veux, prends moi et prends moi comme je suis. Mais je te préviens : je ne sais rien faire, je ne sais même pas comment on prononce ton nom.”
Ce sont ces disciples-là qui intéressent le plus les Maîtres, au contraire de ce que l'on pourrait penser. Car les gens qui ont quelques études ou un certain discernement vont penser que les disciples qui intéressent le plus les Maîtres, ce sont ceux qui sont déjà dans la voie du mysticisme ou dans la voie de l'occultisme. En fait, les gens qui sont entrés dans leur voie respective sont des gens, non pas qui n'intéressent plus les Maîtres, mais sont des gens qui ne sont pas manipulables par les Maîtres. Car ils sont entrés dans une voie, ils ont choisi le dogme de cette voie, la tendance de cette voie, le credo de cette voie, le conditionnement de cette voie, et hors des conditionnements de cette voie, le Maître ne peut pas les toucher, s'il veut les toucher.
Or, là se pose un immense, un énorme problème. C'est que le Maître qui veut toucher son disciple, pour ce Maître-là le problème va être de pouvoir être entendu du disciple. Or, le Maître ne peut pas être entendu du disciple, si le disciple fait un vacarme immense, en se répétant à lui-même ce qui est bon, ce qui est mauvais, ce qui est faux, ce qui est vrai, ce qui est dans la voie, ce qui n'est pas... Il ne peut pas écouter la voix du Maître, car il entretient constamment sa propre voix. Sa propre voix qui lui dit : “La Vérité c'est ceci, la Vérité c'est cela ! Les autres ne sont qu'à un niveau inférieur !” ou “les autres me rejoindront plus tard”, ou bien “d'autres sont au dessus de moi”.
Tant qu'il y a cette agitation mentale, le Maître ne peut pas toucher son disciple, même si son disciple mérite de rencontrer le Maître.
Donc, l'instrument même qui permet la construction du disciple, la construction de la grandeur et de la valeur de l'homme est l'instrument même qui va retenir l'homme dans sa petitesse. Et cet instrument, c'est la spéculation mentale.
Si l'on prend un individu qui est au début de ses incarnations, de son évolution, un individu qui dispose donc très peu d'élément mental, si l'on regarde, si l'on observe ce genre d'individu, l'on va voir qu'on pourra l'accuser d'être de petite évolution, tout simplement parce qu'il ne va pas être authentique, il ne va pas être lui-même, il ne va pas être un individu. Il va simplement, comme une fourmi à l'intérieur d'une fourmilière, suivre la vague de vie dans laquelle il est plongé.
Il va systématiquement faire ce que font les autres, il va systématiquement suivre les autres, il va systématiquement honorer ce qu'honore les autres, et il va systématiquement renier ce que renient les autres. Et c'est un comportement qui se retrouve surtout au niveau social, notamment au niveau politique, notamment au niveau de la mode, notamment au niveau des idéologies. Il y a un effet de groupe et l'individu qui n'est pas encore suffisamment individualisé va faire ce que fait le groupe par influence, parce qu'il n'a pas véritablement de jugement propre, d'idées propres.
Il pense que ce qui est bien c'est ce que pense le plus grand nombre. Alors il se range du côté du plus grand nombre.
Une personne qui n'a pas assez d'individualité, qui ne connaît pas suffisamment l'état d'individualisation, est une personne qui vibre essentiellement sur le plan astral et qui monte très peu, et que de temps en temps, sur le plan mental.
Plan mental
Pour que donc son évolution ait lieu, il va falloir que la personne apprenne à s'installer complètement sur ce qu'on appelle le plan mental. À ce moment-là et sur ce plan-là, tout ce qui est de l'ordre de ce que l'individu veut, de ce que l'individu ne veut pas, toutes ces choses-là sont largement expérimentées. Et c'est à ce niveau-là que l'individu construit ses désirs, construit ses volontés, se cristallise pour se constituer ce qu'on appelle véritablement une personnalité, avec ses tendances et surtout avec ses principes.
Dès que l'individu est monté sur ce plan-là, étant donné qu'il y a cristallisation et fabrication de ses principes, l'individu - plus qu'à un quelconque autre moment de son évolution - l'individu va dire : “Moi, je”. Lorsque donc vous rencontrez quelqu'un qui est énormément cristallisé autour du “Moi, je”, c'est le signe que cette personne est en train de construire son individualité et sa capacité à expérimenter l'individualisation.
Et, au contraire de ce que pourraient penser certains disciples, il ne faut surtout pas casser l'élan d'individualisation de ces personnes-là !
Si on cassait l'élan d'individualisation, on briserait, par là même, chez cet individu, toute capacité de continuer son évolution.
Autrement dit, il y a une porte étroite, une porte très difficile à passer au cours de la vie cosmique d'une âme : c'est la porte qui est l'humain. Et précisément la porte qu'est son mental, donc le moment où il devient une individualité.
Il y a une porte étroite, une porte très difficile à passer au cours de la vie cosmique d'une âme : c'est la porte qui est l'humain.
Vous avez - et pour cela je vous propose d'imaginer le signe de l'infini qui est un 8 couché - vous avez donc d'une part la conscience divine qui entre en incarnation et qui descend jusque dans la Matière. Et, à ce moment-là, on se trouve au centre de l'infini, à l'endroit où les deux cercles se pincent. À ce moment-là il y a descente dans un statut, un conditionnement que l'on appelle la Nature Humaine. C'est le point d'individualisation, le point de cristallisation de la Conscience de Dieu.
Pourquoi est ce que ce point est nécessaire ?
Comme je l'ai dit si souvent, ce point est nécessaire parce que la Conscience de Dieu, si on la prend en terme de pure Conscience Divine, est une Conscience. Un point c'est tout.
Dieu est une Conscience. Un point c'est tout.
C'est à dire une Conscience qui ne connaît pas de vie, pas de feu, pas d'animation, pas de puissance. Pour perpétuer son état, pour perpétuer sa vie, cette Conscience a besoin de ranimer son Feu. Et pour animer son Feu, cette Conscience doit descendre à l'endroit du Feu à l'endroit où, donc, par contraction de particules de Conscience, une énergie incroyable est créée, et c'est l'endroit de la Matière.
Seulement, pour vivre à l'endroit de cette Matière, pour expérimenter les feux à l'endroit de cette Matière, étant donné que cette Matière est l'endroit de cristallisation, il va falloir que la Conscience Divine qui est Une et Une seule, se divise et s'éclate en diverses particules. Diverses particules qui vont ensuite s'incarner, une à une, dans des instruments apparemment distinctifs et différents.
Et lorsque cette particule de la Conscience Divine, Une et Une seule, se réveille dans des instruments distinctifs et apparemment différents, le Grand “Moi Je” de l'âme devient le petit “moi je” de la psychologie et de la personnalité.
Ce qui fait que toute vision d'Universalité et d'Unité devient assez difficile pour l'individu, car il n'a de notion d'Unité que à sa propre propre vie, par rapport à ses propres feux et à ses propres centres d'intérêt.
À ce moment-là, c'est à dire au moment où Dieu a atteint le stade humain et où il chemine lentement à travers l'individualisation humaine, à partir de ce moment-là il s'agit pour Dieu non pas de devenir vraiment humain et ensuite de créer des lois qui permettent à cet être humain d'évoluer, de redevenir Dieu à son tour. À partir de ce moment-là il s'agit pour Dieu de savoir suffisamment bien intégrer les feux que contient la Matière et de commencer sa Libération.
Autrement dit, et comme je le dis si souvent, il n'existe pas d'évolution. Il n'est pas question d'évoluer sur la Terre, il s'agit de venir prendre des feux.
Et c'est ce qui vous est proposé lorsque, au fur et à mesure des méditations et des initiations, vous vous trouvez en contact avec la Kundalini. Et que vous devez apprendre à maîtriser, à répartir, à rayonner cette Kundalini. Et, à partir de là, vous devez aussi apprendre à vous libérer de la Matière. Et c'est ce que le disciple croit être son devoir d'évolution.
Mais en fait il n'y a pas d'évolution à faire ! Il y a tout simplement un individu qui doit apprendre à réveiller les feux de la Matière dans laquelle il est incarné, afin que le Dieu qui s'est incarné en lui puisse se perpétuer, redécouvrir sa jeunesse et son éternité. Et ensuite il faut apprendre à libérer ce Dieu qui est entré dans la Matière.
Libérer Dieu entré dans la Matière
Et c'est à ce moment-là où pour le disciple il va y avoir des choses très compliquées, des choses qui paraissent toutefois être très ésotériques et très occultes. Mais enfin il n'y a rien d'ésotérique, en fait il n'y a rien d'occulte.
Il n'y a pas d'évolution à proprement parler. Lorsque l'individu imagine qu'il a été jeté dans la Matière par un Dieu qui a eu la grande grâce de lui donner vie. Lorsque l'homme s'imagine donc avoir été jeté dans la Matière par ce genre de Dieu. Et que ce Dieu, en plus, pour épicer le jeu, a inventé des lois et a inventé une case départ, a inventé une prison sur le parcours, un peu comme dans un Monopoly, et qu'il s'agit, au petit bonheur la chance, de lancer des dés pour savoir celui qui va partir avant l'autre, pour savoir celui qui aura le plus de chance par rapport à l'autre... Pour celui qui imagine l'Univers comme étant la construction d'un tel Dieu et la manifestation d'un tel jeu, forcément l'évolution va être vécue comme un passage de souffrance, de douleur, d'abnégation, de sacrifice, de martyr et de flagellation.
Pour changer tous ces concepts, pour changer toutes ces tendances qui ne mènent nulle part, il faut que le disciple comprenne, une bonne foi pour toutes, qu'il n'existe aucun Dieu qui a fabriqué un beau jour des enfants ; ce Dieu aurait ensuite jeté ses enfants dans la Matière ; et ce Dieu, qui est perfide, décide de jouer avec ses enfants un jeu très malsain, un jeu où les enfants risquent de se perdre ; un jeu tellement malsain, qu'il a, en plus des lois, inventé un Diable qui tient l'homme par les pieds sur la Terre et qui essaye de l'entraîner dans les enfers. Sitôt que le disciple imagine ce genre de vie, forcément, le tableau devient très obscur ! Et, pour un individu qui a atteint un développement mental suffisant, le jeu de Dieu devient par là même complètement inintéressant, absurde, et de très mauvais goût !
Et nous ne pouvons rien dire contre le genre d'athéisme qui est né dans l'esprit des gens développés et intelligents, car ils ont absolument raison !
Et je dis que ce genre d'individus est beaucoup plus évolué que les mystiques et les religieux car ils osent refuser un jeu qui n'est pas logique, un jeu qui ne peut pas être bon, un jeu qui est faussé dès le départ.
Parce que le Dieu, qui est dit comme étant un Dieu très bon, a eu le mauvais goût d'inventer le Diable, donc pour l'esprit ne serait-ce qu'un peu équilibré un peu logique, normalement civilisé, pour ce genre d'individus ce jeu-là est complètement inacceptable. Et ils ont parfaitement raison car ce n'est pas cela qui existe, ce n'est pas cela la Vérité.
La Vérité
Ce qui est la Vérité, c'est qu'il existe un Dieu UN qui s'incarne et se projette dans la Matière, en dégringolant à la suite d'une longue lignée de Hiérarchies, ce qui lui permet d'atteindre le règne physique. Et qu'à travers le règne physique il trouve le moyen d'aller frotter sa Conscience contre les feux de la Matière.
Exactement comme si vous, pour perpétuer votre vie, vous auriez besoin de creuser une mine pour aller trouver de l'uranium et que vous seriez capable de frotter votre conscience contre cet uranium pour en déclencher une énergie nucléaire. Et, à ce moment-là, vous seriez rempli de vie, vous seriez complètement renouvelé, et vous pourriez repartir pour un autre Âge d'état d'être. C'est exactement ce qui se passe pendant l'incarnation de Dieu.
Donc chaque homme est, non pas un homme évolutif ; chaque homme est non pas le fils de Dieu qui doit, peu à peu, ressembler à Dieu, et être le bon fils à papa. Il y a et je voudrais que vous le compreniez une bonne fois pour toutes, car c'est cela qu'il faut comprendre avant de comprendre quoi que ce soit d'autre :
Il y a un Dieu et un seul qui s'incarne pour se perpétuer. Et à un moment donné de son incarnation il devient un être humain. Et pour être un être humain capable de retrouver sa dimension divine il passe par l'étape que représente le mental. Ainsi Dieu prend connaissance de Lui-même. En prenant connaissance de Lui-même, il peut sortir de sa condition physique et de sa condition humaine, qui est la porte de sortie du plan physique.
Lorsque Dieu, donc, était dans des règnes comme les éléments, l'air, l'eau, la terre, le feu, les cristaux, les fleurs, les animaux, etc., tous ces règnes-là étaient des règnes d'emprisonnement des règnes desquels on ne pouvait pas sortir. Il fallait tout simplement vivre les règnes les uns derrière les autres. Et il y a un règne clef qui est une véritable porte de sortie pour Dieu : c'est le règne humain.
Le règne humain est une véritable porte de sortie pour Dieu.
Et c'est pour ça qu'il n'y a que dans le règne humain que l'on parle de Libération. Dans les autres règnes on ne parle pas de Libération, on parle de cristallisation.
Cristallisation
Car il s'agit pour Dieu de tout un autre programme. Il s'agit pour Dieu, justement, de cristalliser sa Conscience pour créer des feux, pour créer la Matière afin qu'elle lui donne son feu.
Mais une fois que ce feu a été créé il ne faut plus rester dans la cristallisation. Alors il y a une porte de sortie fantastique et formidable ! Et c'est comme cela que vous devez vous imaginer !
Si vous vous imaginez comme étant le fils de Dieu, qui petit à petit, va devenir l'héritier de Dieu, et, un jour, si Dieu le veut, une Grande Entité dans l'Univers capable de plénitude et d'éternité... Vous vous trompez complètement sur votre condition !
Vous êtes la porte de sortie de Dieu.
Vous êtes donc ce point de connexion inimitable et fantastiquement beau ! Un de connexion entre les règnes de la cristallisation et les champs de la Liberté, où Dieu va avoir enfin le temps et le droit de se retrouver Lui-même et de se vivre tel qu'il est vraiment.
Mais ceci bien sûr ne peut se passer que si la Conscience de Dieu, qui a été plongée dans tous les autres règnes de cristallisation, arrive à un certain mode de prise de conscience de soi.
Simplement, lorsque la conscience vient des règnes de cristallisation, la première identification dont elle sera capable, ce sera justement de s'identifier par rapport à la cristallisation que représentent ses premières personnalités. C'est pourquoi les premières prises de conscience dont sera capable la conscience évolutive, les premières prises de conscience seront toutes au niveau de la conscience psychologique du “moi je”.
“Moi j'aime ceci, moi je n'aime pas ceci.”
“Moi je veux faire ceci, moi je ne veux pas faire ceci.”
“Moi j'aime papa, mais je n'aime pas maman.”
“J'aime mon voisin mais je n'aime pas ma voisine.”
“Je veux devenir coiffeur, mais je ne veux pas être ingénieur.”
Ce sont tous ces paramètres qui sont considérés au début par la Conscience. Parce que la Conscience est beaucoup trop identifiée avec les concepts naissants du mental, que l'on appelle à ce moment-là le mental inférieur.
Et c'est à ce moment-là où celui qui s'éveille quelque peu pour être un disciple rencontre tous les problèmes de sa volonté personnelle en face de la Volonté de Dieu et la Volonté de son âme qui réclame tout autre chose.
Si donc cet instrument qu'est le mental est absolument nécessaire pour que la Conscience, qui a vécu pendant un certain nombre de temps dans les règnes de la cristallisation, prenne enfin conscience d'elle-même et construise sa Libération, si cet instrument est nécessaire, il ne faut pas que l'individu se satélise autour de cet instrument. Sinon il demeure simplement au niveau de l'identification. Et pas n'importe quelle identification, car s'il s'agissait de s'identifier avec Dieu ce serait très bien. Mais dans le cas de la vie du mental inférieur, la Conscience n'est capable que des identifications avec l'environnement.
Dans le cas de la vie du mental inférieur, la Conscience n'est capable que des identifications avec l'environnement.
Et c'est là où le drame tombe sur la tête de l'individu. Parce que s'il y a identification avec l'environnement, cela veut dire que la Conscience ne va se rendre compte et ne prendre pour règle de vie ou pour objet de vie que les choses qu'elle voit à l'extérieur. D'où immanquablement la tendance à s'attacher aux objets.
Attachement
Autrement dit l'attachement aux objets, l'attachement à certaines activités, que ce soit la sexualité, l'ambition, l'argent, le besoin de gloire, ou quoi que ce soit d'autre, cet attachement n'est que le fait d'une cristallisation d'une conscience qui ne croit que ce qu'elle voit dans son environnement. Tout simplement parce que sa vue - là, il ne s'agit que de la vue - parce que sa vue est projetée à l'extérieur et ne peut pas contempler le Royaume intérieur.
L'attachement n'est que le fait d'une cristallisation d'une conscience qui ne croit que ce qu'elle voit dans son environnement
Et c'est là qu'intervient le Karma, ou, tout simplement, le redressement de ce genre d'erreur par la Loi.
Et, à force d'être redressé par la Loi, la Conscience finit par retirer son regard de l'environnement pour le fixer en elle-même à l'intérieur d'elle-même. Et à ce moment-là ce qui était la vue devient vision.
Vision intérieure
Autrement dit quand vous vivez à l'extérieur quand vous concevez l'extérieur votre environnement votre vie psychologique affective professionnelle etc, sachez que votre conscience n'est capable que de la vue elle ne fait que contempler l'extérieur et elle le fait par le phénomène de la vue.
Tandis que dès que vous vous dégagez de ces liens, de ces attaches, et que vous mettez une certaine distance entre vous et les objets, votre conscience devient capable de la vision intérieure.
Et c'est là où le disciple devient ce que l'on appelle vraiment un initié. Lorsque la Conscience n'est plus occupé à regarder les choses extérieures, quand la Conscience donc n'est plus une vue mais quand la Conscience devient une vision.
L'initié n'est plus occupé à regarder les choses extérieure, la Conscience n'est alors plus une vue mais devient une vision.
La vision c'est ce qui pourrait être produit si l'on imaginait un soleil qui cesse de rayonner à l'extérieur et d'enrouler ses rayons autour des arbres, parce que l'arbre lui plaît ; d'enrouler un autre rayon autour d'une fleur, parce que la fleur lui plaît ; d'enrouler un rayon autour d'une femme, parce que la femme lui plaît ; puis d'enrouler les rayons autour d'une voiture, parce que la voiture lui plaît ; puis d'enrouler un autre rayon autour de la profession, parce que la profession lui plaît ; enrouler un autre rayon autour de l'argent, ou autour de la gloire, ou autour de la fierté, ou autour de la beauté physique, etc.
Imaginez un soleil qui vivrait de la sorte, qui sort tous ses rayons à l'extérieur et qui enroule, comme une pieuvre enroule ses tentacules, qui enroule tous ses rayons autour de tous ces objets qui sont dans l'environnement.
En peu de temps ce soleil n'est plus un soleil, ne peut plus représenter la figure du soleil. Ce soleil ressemble véritablement à une pieuvre. C'est à dire une sphère, une grosse tête qui envoie ses tentacules de partout et qui accroche tous les objets qu'elle rencontre sur son passage. Et c'est à ce moment-là que l'on dit que l'individu est astral. Mais en fait la Conscience ne peut jamais être astrale la conscience est Pure Divinité.
Simplement, si elle accroche ses rayons autour de tous les objets de l'environnement, automatiquement la conscience perd sa forme d'un soleil radiant, ne devient plus qu'une boule et des tentacules qui s'accrochent à l'extérieur. Et ainsi, tout son rayonnement, toute son énergie se trouve complètement dilapidée, avalée par les objets extérieurs. Et, en peu de temps, le soleil, qui avait commencé à vivre de façon lumineuse, qui était blanc ou couleur or, au bout de quelques temps ce soleil devient noir, opaque, triste, lourd. Il n'a plus aucune énergie parce que son énergie est tout allé à l'extérieur. Et les objets qui ont suscité son intérêt, les objets autour desquels cette conscience s'est entourée, ces objets mangent son énergie.
Donc pour que ce soleil noir redevienne un soleil blanc et surtout pour que de pieuvre qu'il est devenu il redevienne un vrai soleil, il faut que ce soleil, peu à peu, rétracte ses tentacules et bascule dans la Conscience vers le haut.
Imaginez, pour comprendre ce que je dis, un soleil qui aurait donc basculé vers le bas, qui aurait envoyé ses rayons partout dans la Matière, partout sur les objets et qui se serait accroché à ces objets. Pour être un disciple ou pour être un initié il faut faire le mouvement inverse. Il faut, petit à petit, desserrer les tentacules, ouvrir les bras, donc redonner l'aspect rayon à ce qui n'était devenu que des tentacules, redonner l'aspect rayon, et, au moment où le rayon est de nouveau créé, basculer le soleil de façon à ce qu'il retrouve le contact avec la vision idéale avec le Grand Soleil Archétypal, qui Lui est resté dans l'Univers, qui continue à constituer le Royaume.
Donc, quand vous parlez d'évolution, quand vous voulez imaginer quoi que ce soit à propos de l'évolution, n'imaginez pas que vous êtes un petit homme qui est sorti un beau jour de la planète Terre ; à qui on a donné par grâce une âme et que cette âme est en train de se battre avec sa personnalité qui dit : “je ne veux pas, tu n'y arriveras pas, tu resteras avec moi tu n'iras pas vers Dieu” ; et qu'ensuite à la fin de ce long combat l'âme finit par gagner, parce qu'elle est veillée par les Maîtres, parce qu'elle est veillée par Dieu lui-même ; et que ces Maîtres très contents, ce Dieu très content du combat qui a été remporté, viennent ensuite chercher l'âme, la couronne, l'habille des vêtements du roi et l'emporte se reposer au Paradis. Le système n'est pas du tout comme cela !
Le système c'est un Dieu unique, très grand, qui s'incarne et qui doit repartir de l'incarnation. Et la porte de sortie - je le redis, je le répète - la porte de sortie ce ne sont pas les anges, la porte de sortie ce n'est pas une hiérarchie quelconque, ce n'est pas même l'évolution, tout ça ce ne sont que des effets second, la porte de sortie c'est l'être humain, donc l'homme en tant que conditionnement humain, en tant que psychologie, en tant que disciple.
Si l'homme a un devoir, ce n'est pas vis-à-vis de lui-même. Et c'est là où les disciples se trompent parce qu'ils se disent : “je dois évoluer je dois aller reprouver Dieu je dois aller pratiquer ma méditation pour obtenir mon initiation je dois lever ma Kundalini, je dois ouvrir mes chakras je dois devenir beau, grand, intelligent. je dois devenir divin, c'est la loi !”
Mais à celui qui pense comme ça je lui demande, je te le demande :
Arrête-toi une seule minute et observe ta pensée.
Qu'est-ce que tu es en train de penser ?
Tu es en train de penser que tu dois évoluer.
Mais qui t'a dit que tu devais évoluer ?
Personne, personne !
La première chose que l'on t'ait dit c'est qu'au contraire tu es fait à l'image de Dieu. Alors pourquoi est-ce que tu cherches l'évolution, puisque tu es déjà créé à l'image de Dieu ?
Ensuite tu me dis : tu dois ouvrir tes chakras.
Très bien ! Tu veux ouvrir tes chakras, tu veux faire monter ta Kundalini, tu veux contempler la Lumière dans la tête, et je ne sais quoi d'autre...
Mais qui t'a dit que toutes ces choses existaient ?
Que toutes ces choses étaient nécessaires ?
Toutes ces choses arrivent de surcroît, lorsque tu fais un petit effort d'ouverture.
Tu n'as pas besoin de travailler sur ta Kundalini, de travailler sur ton chakra, d'absorber des substances pour préparer tes molécules à ceci, tes cellules à cela, tes chakras à autre chose. Toutes ces choses se font naturellement, au fur et à mesure, si tu admets avant tout que tu es, à l'intérieur, un Dieu. Et qu'en tant qu'être humain tu es la porte de sortie pour ce Dieu hors de la Matière.
Et c'est pour cela que ton rôle est si difficile, parce que tu as une double fonction. Dans un premier temps, collecter toutes les informations qui sont venues grâce au passage dans les divers règnes, dans la cristallisation des divers règnes. Donc pendant un certain temps tu dois toi même continuer à être le lieu d'une certaine cristallisation.
Puis d'un seul coup tu dois tout changer ! Comme le huit se pince au centre et repart pour faire un autre cercle, tu dois tout changer, tout renverser et devenir Dieu et être capable de libérer ton Dieu intérieur.
Pendant un certain nombre d'Âges, tu as appris à être ce cercle qui devenait de plus en plus petit qui allait se fermer, se fermer, se fermer, pour rencontrer le centre du symbole de l'infini. Et lorsque tu es au centre, la tendance naturelle te porte à continuer à te cristalliser.
Cependant il ne faut pas continuer, il faut au contraire démarrer une autre ouverture, pour que le deuxième cercle de l'infini se fabrique. Et cette autre ouverture c'est la Libération.
Donc si tu veux être un disciple, que ce soit pour te servir toi-même, ou servir les Maîtres, ou servir Dieu, ou pour servir les autres hommes, si tu veux être un disciple, si tu veux avoir une quelconque réalité dans l'Univers, attache-toi à te libérer toi-même. Tu ne peux libérer personne si tu ne te libères toi même.
Tu ne peux libérer personne si tu ne te libères toi même.
Tu peux aider les autres que si tu arrives à concevoir, à comprendre, à imaginer ces concepts de Liberté. Et si tu arrives, en les ayant imaginé, à les faire comprendre aux autres.
Donc le premier travail du disciple le premier travail de celui qui veut vraiment servir la Hiérarchie ce ne sera pas de créer un groupe, créer une religion, créer un dogme, une lignée initiatique, des creos, fabriquer des longues robes pour recevoir un magnifique rituel, un rituel alchimique afin que les hommes puissent construire leur divinité... Celui qui veut vraiment servir la Lumière et être l'endroit de la lumière va devoir, une bonne fois pour toute, comprendre que ce qui est la Lumière c'est avant tout la Libération du Dieu intérieur.
Ce qui est la Lumière c'est avant tout la Libération du Dieu intérieur.
Ensuite, pour que cette Libération suive sa voie de Libération et que cette Libération puisse s'accélérer, alors on peut utiliser les instruments que sont les rituels, les prières, les méditations, les invocations, les incantations, le hatha yoga, ou quoi que ce soit d'autre, et même l'alchimie. À ce moment-là on peut utiliser ces instruments car ils seront vraiment libérateurs.
Mais si on ne comprend pas, avant toute chose, que l'on abrite un Dieu puissant et que le stade humain est le stade de Libération hors de la Matière de ce Dieu, eh bien on pourra utiliser l'alchimie pendant des millions d'années, on n'aboutira à aucune initiation. On ne découvrira aucune libération. Rien ne se passera !
Tout simplement parce que l'énergie qui est déclenchée pendant les rituels ou pendant les méditations pendant les ascèses, ou quoi que ce soit d'autre, cette énergie ne va pas jusqu'au Dieu intérieur, permettant ainsi au Dieu intérieur d'aller vers sa Libération. Ces énergies tombent simplement dans le gouffre de la personnalité.
Ce qui fait qu'au bout d'un certain nombre d'incarnations, vécues apparemment de façons ésotériques, parce que l'individu a lu dans énormément de livres, parce qu'il a pratiqué beaucoup de visualisations, répété beaucoup de mantras, pratiqué pas mal de méditations, eh bien il se trouve le cas de certains individus qui, malgré cette tendance apparemment spirituelle, se trouvent cristallisés autour de leur ego inférieur.
Si bien qu'un jour ils finissent par naître avec un orgueil spirituel absolument insupportable. Et, au comble de toutes les Lois Spirituelles et des tendances qui avaient animé leur élan spirituel au début, au lieu de devenir un être de Lumière, ils deviennent des êtres de ténèbres ! Et c'est là que se fabrique le mage noir, ce n'est pas ailleurs.
Le Mage Noir
Le mage noir n'existe pas avant.
Autrement dit on imagine souvent le mage noir comme étant un être de petite évolution, qui ne pense qu'au mal, parce qu'il n'a pas encore la chance de pouvoir soupçonner Dieu, de pouvoir faire éclore en lui quelconque bonté ou générosité. C'est faux, absolument faux !
Lorsque l'on prend un être au début de ces incarnations, il n'est pas un être méchant. Il est peut-être un être d'instinct, c'est certain, mais c'est avant tout un être naturel. Donc quoi qu'il fasse ce sera toujours par rapport à des exigences ou à des lois de la Nature. Même quand il s'agira de tuer les membres d'une autre tribu ce ne sera pas plus à l'encontre des lois spirituelles que, par exemple, lorsqu'une horde de lions se lance à l'assaut d'une antilope ou d'un quelconque autre animal. C'est la loi de la Nature.
Seulement, au bout de quelques incarnations et du développement du mental, l'individu commence à réveiller une certaine personnalité, une certaine ambition, une certaine foi, une certaine puissance aussi. Et lorsque ses désirs de Libération - car c'est de cela qu'il s'agit - lorsque ses désirs de Libération ne sont pas comblés, parce que l'individu ne renvoie pas l'énergie là où il faut et ne fait que absorber de l'énergie qui retombe dans son gouffre intérieur, à partir de ce moment-là le désir de Libération devient le désir d'établir sa propre volonté, d'établir son propre royaume !
Comme si, mécontent de ce que Dieu ne l'ait pas rencontré, ou de ce que Dieu ne soit pas venu vers lui, il aurait décidé d'établir son propre royaume, malgré Dieu et envers et contre tout !
C'est à ce moment-là que se crée le mage noir.
Donc, le mage noir n'est pas quelqu'un qui est mal luné, qui est mauvais. C'est avant tout un homme qui s'est efforcé à la compréhension de Dieu, qui s'est efforcé à la compréhension des énergies des lois occultes, et qui n'a pas abouti à la Libération.
Alors, toute l'énergie qu'il a emmagasinée, à cause de ses études, à cause de ses découvertes, à cause de la manipulation de certaines énergies, à cause des exercices, que ce soit des exercices ressemblants au yoga, que ce soit de pures méditations, toute cette énergie est venue simplement surgonfler son égo-inférieur.
Ce qui fait qu'un jour naît un individu qui n'est que l'égo-inférieur, et cette fois de manière très puissante.
Et c'est à ce moment-là que naît un homme qui va pouvoir faire beaucoup de mal aux autres hommes.
Tyrans
C'est à cause de cela, et c'est selon ce processus, que sont fabriqués, que naissent les tyrans, que ce soit les tyrans politiques, les tyrans financiers, ou carrément, comme je l'ai dit, des mages noirs qui œuvrent dans l'invisible à la destruction du monde pour s'approprier le monde pour eux-mêmes.
C'est à ce moment-là aussi que naissent les gens très ambitieux, qui n'ont de désir que de manipuler la masse humaine, pour exploiter la masse humaine, ou pour tout simplement avoir le plaisir de dominer les esprits humains et leur faire croire n'importe quoi, leur faire faire n'importe quoi.
Donc, les tyrans politiques, les tyrans financiers, les tyrans de l'esprit, les tyrans idéologiques, les tyrans religieux, ne sont rien d'autre que des êtres d'une, je ne pourrais pas dire d'une grande évolution, mais d'une évolution qui est quand même considérable, mais dont l'évolution n'a contribué qu'à surgonfler l'égo inférieur, au lieu de commencer la Libération du Dieu intérieur.
Que se passe-t-il pour ces êtres-là ?
Comme ces êtres-là ont une certaine puissance, puisqu'ils sont quand même un peu plus évolués, si ce n'est de beaucoup évolués par rapport au reste de l'humanité, comme ces hommes-là, donc, ont une certaine puissance, s'ils mettent leurs désirs en action, ils sont écoutés, ils sont obéis, ils arrivent à charmer les poules, à décider un certain nombre d'individus à faire leur volonté, ils arrivent à se créer des fidèles, des disciples. Et, au bout de quelque temps, on peut trouver à la tête d'un pays, un tyran politique, un tyran financier, ou un tyran religieux.
Et ce tyran est lui-même aidé par les mages noirs qui sont tout contents de voir enfin un tyran arriver !
Et la pauvre humanité qui est là, au milieu, et qui se demande où aller, et qui implore Dieu, qui implore les Maîtres, se dit : “Dieu nous a abandonnés ! Il a laissé le tyran se mettre en place, il laisse les mages noirs exister et collaborer avec le tyran pour que le tyran nous domine et nous assassine !”
Lorsque les hommes nous demandent de neutraliser ce genre de tyrans, lorsqu'ils nous demandent de les désintégrer, parce que la colère devient trop grande et insupportable, il faut que j'explique que nous n'avons pas le droit, ni de neutraliser ce genre d'individus, ni de les désintégrer, parce qu'ils sont arrivés à un point d'évolution parfois plus grand que la majorité du reste de l'humanité.
La cristallisation de la conscience a été beaucoup plus loin que dans la plupart des autres cas, ou des autres individus de l'humanité. Et, quand ce point de cristallisation a été atteint, nous n'avons absolument pas le droit de le détruire !
Car si nous serions capables de le détruire, si nous avions la volonté de le détruire, étant donné que ce point de vie est aussi un point de vie dans le Cosmos, nous serions en train d'assassiner, avant tout, le point de Vie qui est dans le Cosmos et qui est l'Archétique, soit la Monade de cet individu, qui, malgré toute sa divinité, n'est qu'un tyran sur le plan physique.
Et, comme la Monade est une partie intégrante de Dieu, nous serions par là même en train de scier des morceaux de Dieu et de l'envoyer dans la destruction. Et par là même, si l'on imagine un tableau complet, nous serions en train de scier la branche de Vie sur laquelle nous nous tenons, car Dieu est la branche de Vie.
Donc nous ne pouvons pas désintégrer les tyrans.
Ce que nous pouvons faire, c'est vous éduquer suffisamment pour que vous ne soyez jamais charmés par les tyrans.
Et ce que nous pouvons faire aussi, c'est laisser suffisamment de champ libre au tyran, donc une certaine capacité d'action, pour qu'ayant fait certaines actions, le poids du karma lui retombe dessus et anéantisse complètement la connexion qui existe entre son entité inférieure, que l'on peut appeler personnalité et qui est l'endroit où il y a le tyran, et l'entité supérieure qui est l'endroit où il y a la Monade, son Archétype, son Dieu intérieur.
À partir du moment où le karma devient trop lourd, ce pont est complètement coupé, car l'Archétype, ou le Dieu intérieur, ne veut plus rien avoir à faire avec ce type de personnalité.
À ce moment-là, le pont est coupé.
L'Archétype se replonge dans une série de cristallisations, recommence en quelque sorte l'histoire à la base.
Et la petite cellule, ou la petite sphère de conscience que représente la personnalité, est simplement épuisée dans le monde astral. Mais il lui faut un certain temps, cet épuisement n'a pas lieu tout de suite. C'est-à-dire que l'épuisement ne s'opère pas immédiatement du fait que l'Archétype a coupé les ponts avec la personnalité. La personnalité, pendant des Âges et des Âges, a été gonflée, surgonflée, suralimentée, par des énergies qui n'ont pas pu être évacuées vers la Libération. Donc cette personnalité qui débouche ainsi dans l'astral, se retrouve dans l'astral avec énormément d'énergie. Et ainsi la personnalité va continuer pendant un certain temps à vivre dans l'astral. Et elle va continuer à nuire dans l'astral. Elle va continuer à être utilisée par d'autres mages noirs ou d'autres tyrans, qui eux n'ont pas encore, pas déjà connu la siscion entre l'Archétype et la personnalité.
Ces coques astrales, très puissantes et devenues extrêmement méchantes car s'étant soudainement retrouvé dans l'astral qui leur correspond et où il y a donc aussi beaucoup de haine, beaucoup d'agressivité. Ces coques astrales sont ensuite utilisées.
C'est pour cela que lorsque l'on veut aider les hommes et que l'on se trouve à un point tel que l'on peut aider les hommes depuis l'invisible, le travail principal ne va pas être de guider l'homme qui est sur la Terre, mais de nettoyer le Ciel qui entoure la Terre afin que l'homme ne soit pas mis sous pression par des entités néfastes qui ne sont que des ombres, parce qu'elles n'ont plus d'âme, plus de relations avec l'Archétype.
Nettoyer l'astral
Le principal travail est avant tout là, nettoyer l'astral de la planète.
Et c'est ce qui se passe en ce moment.
Pour ceux qui ont étudié l'astrologie, la compréhension sera facile.
On parle en ce moment de l'influence de la planète Pluton et tous les astrologues lèvent les bras au ciel en disant : “Mon Dieu, Mon Dieu, tout ira mal ! Pluton est celui qui peut incarner l'enfer comme le paradis, mais en voyant l'état d'avancement de l'humanité, il est normal que dans la plupart des cas, Pluton sera l'enfer ! Il y aura donc l'enfer sur la Terre ! Comme s'il y aurait le Diable sur Terre.”
Et les hommes, les astrologues, imaginent que la mauvaise influence vient de Pluton.
Pluton
En fait, Pluton n'est ni une planète de mauvaise influence, ni une planète de bonne influence, c'est simplement une planète de choc qui, par son nom, va éclater la coque astrale de la planète, avec laquelle Pluton a rendez-vous.
Autrement dit, la planète Pluton ne peut absolument rien faire sur la Terre.
Pluton ne peut pas déterminer que pour un tel groupe humain, il devra envoyer des énergies néfastes parce qu'il faut chasser ce groupe humain, parce qu'il faut leur faire cesser certaines activités, notamment la sexualité. Alors spécialement pour cette humanité décadente, Pluton va concocter des maladies terribles comme le sida, va relever même la peste en Afrique et pourquoi pas le cholréa aux Indes. Comme ça, on va bien purger l'humanité et le Dieu qui est en haut, le grand Zeus qui regarde de son balcon sera très content.
Pluton ne pense pas du tout de cette façon-là. Il n'a pas plus inventé le purgatoire qu'il n'a inventé le sida, la tuberculose ou toutes les maladies que l'on colle sur le dos de Pluton.
Par contre, Pluton est une planète très concentrée, comme peut l'être, la puissance d'un exorciste, car c'est cela qu'est Pluton, c'est un exorciste.
Et il rentre avec toute sa puissance, comme un poing immense, il va frapper dans l'astral de la planète, dans l'astral des hommes.
Et tout ce qui se trouve dans l'astral se trouve complètement explosé, éparpillé aux quatre coins de la planète, exactement comme lorsqu'un homme donnerait un coup de pied dans une fourmilière. En une seconde, toutes les fourmis sont éparpillées partout et se mettent à grouiller, essayent de reformer la fourmilière, essayent de sauver les œufs, de sauver la reine !
Et c'est ce qui se passe en ce moment. Pluton frappe dans l'astral de la Terre, Pluton frappe dans l'astral des hommes, il est le grand coup de poing de Dieu sur la table !
Et lorsque l'on donne le coup de poing sur la table, tout ce qui était posé sur la table et qui ne tenait qu'avec deux pieds tombe, et parfois cela tombe dans un grand bruit.
Ce qui ne veut pas dire que Pluton avait décidé de faire tomber tout ce qui était sur la table. Ne tombe que ce qui n'est pas suffisamment équilibré, ce qui ne tient que sur deux pieds au lieu de trois.
Tenir sur deux pieds est une dualité, tenir sur trois pieds est une perfection.
Donc, il n'y a aucun risque, pour personne, à ce que Pluton en ce moment frappe la planète. Car lorsqu'il frappe, il ne fait que libérer ce qu'il y a en haut. Il ne vous accuse pas, il n'est pas là en train de vous juger. C'est vous qui vous jugez vous-même, c'est vous qui allez vous-même vous accuser et vous charger de problèmes. Pluton ne fait rien, il est celui qui frappe.
De temps en temps, on secoue la nappe, on secoue la table, et ce qui est faible s'écroule. Et ceci est un bien, car si l'on ne faisait pas écrouler de temps en temps ce qui est faible, on aboutirait au bout de quelques temps à une race, une race humaine, une race terrestre et terrienne, complètement abattardie, comme vous dites vous-même. Qui ne serait capable d'aucune libération, d'aucune évolution, qui serait tout simplement, petit à petit, relayée au niveau de sous-hommes, et cela s'arrêterait là, l'aventure serait complètement avortée.
Donc, pour que l'arbre qui pousse soit un bel arbre, pour que l'enfant qui est un être soit un bel enfant, avec l'œil bien clair, qui puisse se plonger dans le regard de Dieu, il faut qu'il y ait une éducation et de temps en temps un petit redressement de ce qui commençait à être un peu trop courbé. Et lorsque il n'est pas possible, ou plus possible, d'éduquer les entités, alors Pluton se retire. Il ne juge pas, il laisse Dieu s'occuper de sa propre entité qui se trouve au bout dans l'incarnation qui est la personnalité.
Et c'est l'Archétype lui-même qui coupe le pont de vie avec sa personnalité et qui relègue la personnalité au niveau du sable, au niveau de l'inexistant et dans la dissolution. Tandis que l'Archétype cherche à recommencer une nouvelle histoire.
Donc, pour celui qui veut évoluer, il ne s'agit pas de croire en un lieu de perfection vers lequel on tend désespérément et que l'on essaye d'immiter. Il ne s'agit pas non plus de craindre la dissolution finale, soit la "seconde mort", comme on dit encore en ésotérisme.
Il ne s'agit pas non plus de craindre l'enchaînement éternel à la Matière, comme si le Diable était capable de tenir l'homme par ses pieds sur la Terre. Il ne s'agit pas d'aimer qui que ce soit ou de craindre qui que ce soit, de louer un Dieu ou d'avoir peur du Diable.
Il s'agit tout simplement d'être un homme, mais un homme libre.
Pas un homme qui va adorer un Dieu ou craindre un diable, ce qui va par là même renforcer son adoration vis-à-vis d'un Dieu.
Sois un homme libre !
Un homme libre est un homme qui connaît les contraires. Il sait qu'il existe Dieu, il sait qu'il existe aussi la Matière, et que dans cette Matière il peut y avoir des passages qui s'appellent cristallisation et où la conscience risque de traîner un certain temps. Et, par le fait qu'elle traîne, elle peut engendrer des souffrances dont elle seule est coupable et capable.
Et le témoin spirituel, que l'on appelle l'âme, est qui est le pont entre l'Archétype, soit le Dieu intérieur, et la personnalité, soit l'endroit de cristallisation et d'individualisation.
L'Âme - Le Témoin Spirituel
Cet intermédiaire qui est l'âme, et qui est celui qui va donc contempler, visionner la réalité de l'Archétype, tout en disant à la personnalité qui se trouve au bout ce qu'elle doit faire, comment elle doit faire. Ce témoin spirituel est donc celui qui va permettre un certain aménagement des forces et un dialogue entre les deux opposés.
C'est pourquoi vous qui voulez être disciple, vous devez absolument vous efforcer à devenir votre âme !
Ce que je dis à chaque discours. Prenez contact avec votre âme, fabriquez le pont avec votre âme, et ainsi vous aurez créé un mode de communication qui va entre vos deux opposés. Et à partir du moment où ce pont est créé, vous allez découvrir que vos deux opposés ne sont pas des contraires, mais des complémentaires.
Et à ce moment-là, ce que l'on appelle le Dieu intérieur ou la Monade, va envoyer un maximum de ses énergies sur l'intermédiaire, que l'on appelle l'âme. Et la personnalité va, de même, envoyer ses énergies sur le témoin, qu'est l'âme. Et en l'âme va se passer une véritable renaissance.
C'est ce dont vous parlait Jésus quand il disait qu'il fallait renaître.
En fait, quand il parlait de renaissance, il parlait aussi de mariage.
Mariage
Il faut que les deux opposés, qui se font apparemment la guerre - Dieu d'un côté, la Matière, la personnalité de l'autre - il faut que ces deux opposés se rencontrent en un lieu commun et un lieu neutre. Et ce lieu, c'est l'âme.
C'est pour cela que l'âme existe, ce n'est pas pour autre chose.
Ce n'est pas pour être gardienne de ce que la personnalité va faire. Et sitôt que la personnalité manque à la loi, l'âme enverrait des coups de baguette sur les doigts. L'âme, n'est pas gardienne, elle est intermédiaire.
C'est pourquoi celui qui a développé une connexion avec son âme, peut, par là même, parler avec son Dieu intérieur et avec le Dieu de l'Univers et avec tous les Dieux de toutes les autres planètes !
À partir de ce moment-là, on peut parler avec tout le monde ! Car l'âme est l'endroit de la communication, est l'endroit où la Parole va passer, où la vision va être intelligencée, où le Plan va être contemplé, où enfin le disciple va dire :
“Moi, j'ai cherché toute ma vie ce que je pouvais faire pour toi, Seigneur ! Maintenant j'ai compris ! Parce que j'ai contemplé ta Volonté, j'ai contemplé tes besoins, j'ai surtout contemplé ta nature ! Et j'ai vu les hommes et j'ai compris ce que je pouvais faire. Et ce que je peux faire pour toi, ce n'est pas autre chose que de servir les hommes et libérer les hommes ! Car comme tu es les hommes, comme tu es dans l'humanité, si je veux te servir, je ne peux qu'aller te libérer ; donc, aller libérer les hommes, de leurs conditionnements, de leur prison, de leurs mirages.
Et ainsi, je ne libère pas seulement des hommes ! Je libère le Dieu que j'aime ! Je libère le Dieu de Grande Vie ! Je libère ce Dieu que je loue et que j'imagine être au Ciel et que j'imagine facilement être un Dieu de Liberté, de Puissance, d'Éternité ! Je le loue, ce Dieu-là qui est en haut. Je le prie, je l'aime, je le visionne, puissant, fort, magnifique ! Je le vois venant me chercher, me prenant en son sein d'éternité et je nous vois tous les deux ensemble fusionnant pour l'éternité.
Mais ce Dieu-là, auquel je voue tout mon amour, n'est pas le Dieu qui a besoin de moi. Le Dieu auquel je voue tout mon amour et le Dieu que je veux servir est le Dieu qui est prisonnier dans la Matière, et qui est proche de se libérer de la Matière en passant par le règne humain.”
Donc, toi qui est un disciple, je te le dis :
Si tu veux servir Dieu, n'imagine pas que tu dois servir une puissance céleste. Tu n'as pas tout à fait tort, mais tu n'as pas raison non plus. Tu dois avant tout servir un Dieu qui est en bas, qui est dans la Matière, qui est prisonnier, qui croit être un homme.
Et cet homme croit qu'il est malheureux.
Et cet homme croit que pour ne plus être malheureux, il a le droit de se droguer, qu'il a le droit de boire, qu'il a le droit de se vautrer dans le ventre des femmes ou les femmes sur le ventre des hommes, ou qu'il a le droit de se vautrer dans le meurtre, dans l'assassinat, dans le vol, dans l'ambition, dans la tyrannie.
C'est ce Dieu-là que tu dois aller servir, ce n'est pas un autre !
C'est ce Dieu-là qui a besoin de toi !
L'autre, l'Archétype, celui que tu pries, celui que tu aimes, il est resté au Ciel. Celui-là n'a pas besoin de toi. Il est resté lui-même.
Vois-tu, pour te faire comprendre la situation et te rendre responsable sur la Terre, je vais te raconter une histoire.
Il était un père qui avait deux fils.
L'un des fils était resté dans le Royaume et il faisait tout ce que voulait le père. Il connaissait les lois, il connaissait le père et il arrangait le Cosmos dans son entier. Et il savait si bien faire les choses que le Cosmos tenait debout et allait bien dans son train d'universalité.
Et puis il y avait un autre fils. Et ce fils-là a été plongé dans la Matière loin du Royaume. Il est allé aux confins de l'Univers. Son destin était donc de voyager et d'aller ramasser les trésors qui se trouvaient aux confins de l'Univers.
Périodiquement, le frère qui était resté dans le Royaume allait au bord du quai, allait donc au port et il regardait l'océan. Il attendait de voir un jour le bateau de son frère revenir et apporter tous les trésors pour glorifier le Dieu et pour glorifier le Royaume. Et chaque fois le frère qui était resté dans le Royaume venait sur le quai et le bateau ne venait pas.
Alors au bout d'un certain temps, le frère qui était resté dans le Royaume a dit au père : “Père, je ne comprends pas. Cela m'inquiète ! Mon frère est parti aux confins du Royaume, là-bas, sur le plan physique, et chaque fois que je vais sur le quai, parce que ce serait normalement l'heure où il devrait être de retour, il ne se trouve pas là !”
Et que fait le frère du royaume, d'après vous ?
Est-ce qu'il dit à son père : “Ton second fils t'a oublié ! Il n'est pas un bon fils ! Nous devons le dissoudre !” ?
Est-ce qu'il dit à son père : “Regarde ! Moi je suis celui qui est resté près de toi. Je suis donc le meilleur fils ! Laisse-moi avoir tout le Royaume, tout l'Univers pour moi tout seul !” ?
Est-ce qu'il dit à son père : “Regarde, tu n'as pas été capable de faire deux fils semblables. Un est resté bon et l'autre est devenu mauvais.” ?
Non. Celui qui est resté dans le Royaume ou qui est retourné dans le Royaume, comme peut l'être le disciple ou l'initié, celui qui est donc dans le Royaume descend aux confins du Royaume, dans le plan physique. Et il va chercher son frère. Et quand il va chercher son frère, il n'a pas simplement l'impression de faire une bonne action et d'aller sauver son petit frère, pour que son petit frère ne soit pas perdu aux confins du Royaume. Il va sauver son frère parce qu'il sait que cette autre part de lui-même qui est son frère est avant tout et surtout la Conscience de Dieu, une partie du Père.
Car les deux frères n'ont pu être créés que parce que le Père s'est coupé en deux et s'est créé en deux frères apparemment différents et opposés.
Donc lorsque le frère qui est resté dans le Royaume s'en va aux confins du Royaume pour aller sauver son autre frère, ce n'est pas pour sauver son frère, c'est pour aller chercher l'autre moitié de Dieu, qui connaît quelques retard dans la Matière. Parce que cette autre partie de Dieu, à cause d'un conditionnement trop humain, s'est mis à écouter le chant des sirènes et que les sirènes le retiennent sur les récifs.
Alors le frère qui était resté dans le Royaume, cycliquement, aux heures où en fait il se serait venu sur le quai, cycliquement, aux mêmes heures, il vient sur la Terre, et il rappelle ce qu'est la Vérité. Il rappelle ce qu'est Dieu.
Il redit aux hommes : “Tu es ce Dieu, tu es ce frère qui est l'autre moitié de moi-même. Et si nous nous unissons, si nous ne faisons plus qu'Un, nous composerons ce Dieu qui est notre Père dans le haut des Cieux. Nous pouvons le devenir nous aussi, et enfin, si nous nous retrouvons tous les deux, toi le frère de la Matière, moi le frère Spirituel.
C'est ce que chante le Christ au cœur des hommes et c'est ce que chante l'aspect christique qui se trouve à l'intérieur de chaque homme et qui est l'âme.
“Reviens, reviens !” dit l'âme à la personnalité, et pas seulement monsieur Seguin à sa chèvre.
“Reviens !, dit l'âme. Reviens ! Tu es l'autre moitié de moi-même. Et si nous nous unissons, nous allons composer le Père qui est aux Cieux.”, l'Archétype dont parle Jésus lorsqu'il parle du Père.
Et ainsi étant redevenu le Père, l'Humanité dans son entier se retire du plan physique et, comme une fusée monte dans le ciel et à travers les plans, cette Entité Totale que représente l'Humanité, arrivée à ce point là, cette entité monte dans les plans, et au fur et à mesure qu'elle monte dans les plans, un Être immense se dessine, comme un fœtus se développe à grande vitesse, en quelques secondes en passant tous les stades de l'évolution et de la formation. Et en quelques secondes se trouve dressé dans le ciel un Être immense que l'on appelle le Père, que l'on appelle Dieu.
Et en étant passé par le stade de tous les enfantements possibles, que ce soient les enfantements cosmiques, les enfantements planétaires, les enfantements des éléments, les enfantements des races humaines... Ce qui arrive au bout, en somme, c'est l'enfantement d'un Dieu. Un Dieu qui se tient debout et qui se trouve glorifié par la Lumière de sa propre Vie qu'il a réussi à récupérer dans tous les endroits où il l'avait posée.
Et c'est ainsi que les sages disent : l'Univers n'est que le déploiement de Shiva. Shiva qui s'amuse, Shiva qui naît, Shiva qui meurt.
En fait Shiva ne meurt pas. Simplement lorsque sa vie a été pleinement reconstituée, il retourne à l'intérieur, dans l'endroit où a lieu sa véritable Vie. Et qui se trouve être un point, qui se trouve être un endroit que l'homme n'arrive pas à supposer, autrement que par le concept et le mot de Néant.
La véritable Vie de l'Être Divin, la véritable Vie de Dieu, c'est dans cet endroit-là. Mais pour l'homme, cet endroit-là est tellement difficile à conceptualiser, à intuitionner, que lorsqu'il s'approche du seuil de cet endroit-là, il ne peut pas dire autre chose que : “Néant, néant, tout est néant !”
Mais ce n'est pas parce que Ce Qui Est est Néant, qu'il dit que tout est néant. C'est tout simplement parce que tout ce qui avait été sa vie jusqu'à ce moment-là, jusqu'à ce seuil, paraît être anéanti, au moment où il faut basculer dans la Vraie Vie.
C'est donc un véritable moment d'anéantissement, mais anéantissement de la manifestation qui n'était qu'un aspect de la Vie de Dieu, pour passer au creux et au cœur de la Vie-même, et qui est un état non-manifesté.
Mais lorsqu'à l'esprit de l'homme on dit "le non-manifesté", il croit que c'est un endroit de l'Univers, ou un endroit de Dieu, où plus rien n'a lieu. Mais en fait, c'est l'endroit où Dieu est le plus vivant, mais où il n'est pas manifesté. Où il n'y a même pas recours à un symbole, à aucun élément, même le plus subtil soit-il. Où il n'y a que Dieu et rien que Dieu, éternellement, à perpétuité, à perte de vue, à perte de Conscience...
C'est ce que je vous souhaite d'expérimenter. Vous pouvez expérimenter ceci à l'état individuel, et vous l'expérimenterez un jour à l'état collectif, car c'est ce qui est demandé à l'Humanité.
Les hommes n'évoluent pas les uns pour les autres, comme s'il s'agissait de remporter une bataille ou un jeu. Et que le meilleur gagne ! Que soit sauvé celui qui peut se sauver lui-même ! Ce n'est pas cela qui est attendu.
Ce qui est attendu, c'est que le Dieu enfant, qui s'est incarné dans la planète, et qui est en état de gestation dans l'être androgyne qu'est le Logos de la planète, soit le Roi du Monde. Il faut donc imaginer qu'existe ce Roi du monde, qui est androgyne, et qui serait en quelque sorte enceinte d'un futur Kumara, d'un futur Roi du monde, qu'est l'Humanité dans sa collectivité.
Et lorsque l'Humanité n'est pas assez développée, lorsqu'elle est encore à l'état de fœtus, Kumara porte en lui-même cette Humanité. Il nourrit cette Humanité. Il essaye d'évoluer cette Humanité, en même temps que cette Humanité a de l'influence sur sa propre vie, et peut même empêcher son propre développement.
Et puis, un beau jour, l'Humanité sort des eaux astrales. Ça, ce sera la dernière oeuvre du dernier Pluton. Un jour Pluton, une bonne fois pour toutes, viendra percer la poche et toutes les eaux, comme les eaux que perd la femme, toutes les eaux astrales s'évanouiront, se déverseront dans le Cosmos et disparaîtront.
Et enfin, le Roi, le nouveau Roi du monde, qu'est l'Humanité prise dans son entier, ce nouveau Roi sera accouché.
Et le Kumara mettra au monde, donnera vie à un être qui sera son semblable, et qu'il devra continuer à éduquer pendant un certain temps.
Parce que ce n'est pas parce qu'un nouveau Roi du monde est né, que l'on peut, comme cela, tout de suite, lui donner toutes les responsabilités des rois. Il faudra, pendant un certain temps, lui donner quelques planètes sur lesquelles s'essayer.
Alors pour les débuts, on lui donnera une vieille planète qui ne sert plus à rien, on lui donnera une lune pour s'ammuser. Et sur la lune, il essaiera de créer certaines énergies, de créer certaines accélérations, de la rotation, des inclinaisons de l'axe... Il s'amusera aussi petit à petit à apprendre à modeler une planète, justement en dosant les influences lunaires qui vont aboutir jusque sur une planète physique comme la Terre. Et ainsi de suite, il apprendra à fabriquer son propre monde.
Et ceci non parce qu'il ne lui reste plus que cela à faire, et parce que cela est le destin de tous les rois des mondes, mais parce que lui-même doit devenir un endroit de Création.
Un Père qui va devoir enfanter une Humanité, être responsable de cette Humanité, permettre donc à une nouvelle vague de vie qui vient du Dieu Vivant et Unique, à une nouvelle vague de Vie de s'incarner, d'accomplir une individualisation, de développer sa puissance, de retrouver son universalité en redevenant un être unique.
Et ainsi de suite, jusqu'à ce que toutes les vagues de vie soient passées à travers toutes les sphères, et qu'ensuite les sphères ne se soient plus regroupées comme un certain nombre restreint de sphères qui passent encore des rondes et des incarnations.
Et à la suite de ces incarnations, les quelques sphères ne deviennent plus qu'une seule et même sphère. Et à la fin de cette sphère, il ne reste plus qu'un seul et unique Dieu.
Vie collective - Vie Universelle
Pour l'homme, il s'agit donc de sortir d'un état divin plongé dans la Matière et dans les divers règnes de cristallisation, où la mentalisation n'existe pas encore, où donc cet esprit-là vit encore de façon collective, mais relativement inconsciente, puisque ce type d'individu est influençable. L'individu vit donc de façon collective, mais sans discernement et en subissant les influences.
Vient ensuite le goulet que représente la condition humaine, et là il y a individualisation, construction, du discernement, du jugement, du ”moi je”, des désirs, des prises de position.
Puis l'évolution continue son cours, et l'homme s'ouvre sur sa divinité et recommence une vie collective, mais cette fois avec pleine conscience et plein épanouissement.
Il y a donc un Dieu qui passe de la vie collective inconsciente à la vie individuelle pour retourner à une Vie cette fois Universelle. Une Vie Universelle qui est pleinement conçue, expérimentée et vécue.
Alors que la vie collective n'est pas expérimentée, connue et vécue. Elle est simplement collective comme peut l'être la vie d'une fourmilière, chacun ne sachant pas qui il est, chacun faisant la tâche parce qu'un ordre venant de plus haut a été donné.
Il y a donc le premier cercle de l'infini, qui est la vie collective inconsciente ; le goulet de la condition humaine qui est l'individualisation ; puis de nouveau l'ouverture sur la Vie Universelle, mais vécue comme un épanouissement et comme une libération.
C'est à cela que vous devez vous entraîner. Donc, dans votre vie quotidienne, essayez de contrôler et de maîtriser en vous tout ce qui vous fait vivre d'après la collectivité de façon inconsciente. Essayez de maîtriser ou de construire en vous tout ce qui correspond au moment d'individualisation du goulet humain. Et essayez avant tout, grâce à cette construction que permet le goulet humain, l'individualisation humaine, essayez avant tout d'aboutir sur la Vie dans sa notion Universelle.
Plus tôt vous aurez cette notion d'universalité, et plus tôt vous connaîtrez la Libération, et plus tôt vous connaîtrez ce qu'a voulu dire Jésus lorsqu'il disait :
“Ce que tu feras au plus petit d'entre mes frères, c'est à moi que tu le feras. J'étais en prison et vous êtes venu me visiter. J'avais froid et vous m'avez couvert. J'avais faim et vous m'avez nourri.”
Et les disciples disent : “Mais Seigneur, nous te connaissons et jamais nous t'avons vu en prison ou avoir froid ou mourir de faim ! De qui parles-tu ?”
Les disciples montraient par là qu'ils n'avaient aucune connaissance du périple de la Conscience dans les règnes et dans le Cosmos. Alors que Jésus savait exactement de quoi il parlait. Il savait exactement de toutes les vies qu'il vivait, sans qu'il ait besoin d'être incarné dans chaque individu, mais parce que tout simplement, la part christique qu'il était et qu'il incarnait à ce moment-là était exactement la même que la part christique qui vit et vibre dans chaque individu, même le plus misérable des individus.
Et ce Christ qui est vibrant, qui est vivant et qui vit de par la notion de Vie Universelle, ce Christ-là qui est au Ciel, qui est le Frère resté dans le Royaume, est en même temps le même Christ que celui qui est dans le Frère parti aux confins du monde physique et qui reste sur les récifs charmé par les sirènes.
Il est le même Christ que celui qui est dans le drogué, dans le violeur, dans l'assassin, dans le tyran, dans le fanatique, dans le mystique, dans l'occultiste. Et ce Christ qui est coincé, prisonnier, martyrisé dans la prison du fanatique, du drogué, du violeur, du volé, de l'assassin, ce Christ-là est un Christ en peine, un Christ qui pleure, un Christ qui appelle.
Donc, quand toi tu viens m'écouter et que tu me dis : “Grand frère, j'ai écouté tes paroles, je connais ta voix, je connais ton enseignement, tes idées et je te trouve fantastique ! Alors je déciderai quelque chose [...]”
Alors je te dis : tu me trouves grand à cause de ce que je te dis, mais tu ne sais toujours pas où est la Grandeur et où est la Beauté. La Grandeur et la Beauté ne résident pas en moi. Moi, je n'ai aucun mérite à être grand ou à être beau, parce que Je Sais Qui Je Suis.
C'est donc très facile d'être beau, d'être sage quand on Sait [...]
[...] tellement à l'envers de lui-même, ça, ce n'est pas facile !
Donc, quand tu viens vers moi, que ce soit par admiration, par louange ou par vœu sincère de devenir un disciple et de travailler pour moi ou d'autres guides ou pour Dieu en personne, quand tu viens vers moi avec cet esprit de révérence, je te dis : tu te trompes d'homme !
Ce n'est pas moi à qui tu dois faire la révérence.
Ce n'est pas moi que tu dois vénérer.
Ce n'est pas moi que tu dois venir louer.
Ce n'est pas moi que tu dois trouver beau.
Ce n'est pas moi que tu dois aimer.
Je n'ai pas besoin de ces choses.
Moi, j'ai l'Amour éternel. Je suis une fontaine d'Amour et je me régénère dans mon propre Amour. Je suis réveillé en moi-même. Je n'ai rien à faire de ton amour !
Que crois-tu que ton amour peut m'apporter, petit homme ?
Que crois-tu que je puisse faire avec ta flamme ?
Rien !
En moi, il y a un incendie immense et gigantesque.
Je n'ai pas besoin de toi.
Je n'ai pas besoin non plus de ta collaboration.
Pour qui te prends-tu pour croire que je puisse avoir besoin de toi alors que tu es imparfait, alors qu'il est impossible de te manipuler, alors que tu es fermé à toute intuition, alors que tu t'hérisses dès qu'il faut faire un petit sacrifice ? Comment penses-tu, comment crois-tu que je puisse t'utiliser ?
Je n'ai besoin de rien !
Donc, si tu ne veux pas m'offenser et offenser la Sagesse, offenser la Vérité, surtout ne viens pas vers moi en m'offrant tes services. Je serai obligé d'être le plus dur des frères, même si je suis un frère resté dans le Royaume. Il te semblerait qu'en te refusant, je sois soudain un frère venu de l'enfer !
Car tu ne comprendrais pas ma réaction. Tu te dirais :
“Mais comment ? Un frère d'Amour, un frère de Lumière qui me renvoie ?! Et qui, en plus de me renvoyer, m'administre un magistral coup de pied au derrière, qui me brûle encore pendant une semaine tellement il a été puissant ! Mais je ne comprends pas, c'est le monde à l'envers !
Voilà Dieu qui me renvoie dans mes quartiers. Voilà le Maître qui me renvoie dans mon plan physique en me disant, qu'il n'a pas besoin de moi, que je suis trop imparfait !
À quoi cela sert donc que pendant des années j'ai essayé de développer une bonne volonté ? J'ai essayé de développer un canal, soit par le pendule, soit par la guérison, soit par l'intuition, soit par d'autres sciences. Et j'arrive, très content, j'arrive le cœur ouvert, le cœur sincère, et je dis à Dieu : prends-moi, utilise-moi ! Et voilà que Dieu me prend comme une chose sans importance, et me dit : retourne parmi les hommes !
Alors moi qui étais un disciple bien intentionné, qui avais fait naître, bon gré mal gré, une Bonne Volonté, il me semble soudain que le Ciel est devenu très noir, que toute la Terre s'est retirée à l'entour, et qu'il ne reste autour de moi qu'un immense océan noir, qui menace de m'engloutir à chaque instant. Et je me rétrécis, je me rétrécis sur mon petit bout de rocher, et je me sens seul, terriblement seul.
Quoi ?
Est-ce que Dieu ne serait pas aussi divin que cela ? Est-ce que les Maîtres ne seraient peut-être pas aussi Maîtres que cela, pour qu'il me traite de la sorte et qu'il refoule au loin les Bonnes Volontés ?”
Et à ce moment-là, le disciple, qui a été refusé, refoulé - et non pas parce qu'on ne le voulait pas, mais parce que les intentions avec lesquelles il venait n'étaient pas les bonnes - ce disciple-là, à ce moment-là, s'étend sur l'océan. Il n'a plus qu'un désir, c'est d'être englouti, de ne plus exister, de ne plus penser, surtout pas à Dieu, le grand traitre !
Il y a beaucoup de disciples qui vivent ce moment-là. Ils font des choses, ils donnent énormément aux autres, ils construisent des temples ou des lignées initiatiques, ou ils construisent des œuvres humanistes. Et ils croient avoir Dieu avec eux, ils prient Dieu et ils disent à Dieu : “Dieu, c'est pour toi que je fais cette chose, c'est pour ta gloire, et c'est pour que tu sois content que je sauve d'autres hommes ! C'est pour vous, les Maîtres !”
Et au bout d'un certain temps, n'arrivent qu'obstacles sur obstacles, sans qu'apparemment il y ait le soutien de Dieu, le soutien que le disciple imaginait et sur lequel il comptait pour faire toutes choses. Et il se dit : “Mais ce n'est pas possible, tu ne dois sans doute pas être avec moi, puisque chaque fois je rencontre des obstacles insurmontables ! Et voilà que même, on me trahit et on m'abandonne !”
Alors le disciple se dit : “Dieu m'a abandonné, Dieu ne me veut pas ! Je n'ai pas réussi à avoir la collaboration des Maîtres, malgré tout ce que j'ai fait.”
Alors il laisse tout tomber et se laisse lui-même aller dans une sorte d'anéantissement.
Cependant, si tu connais un tel moment, ou si tu es proche de le connaître, je te le dis :
Est-ce que Jésus a abandonné son travail ? Est-ce que le Christ a abandonné l'humanité parce que l'humanité l'a mis sur la croix ? Non.
Il savait que les choses allaient forcément se retourner contre lui à un moment donné, puisque apportant des énergies de baptême, des énergies de transformation. Les énergies qui, elles, ont une grande force d'inertie et n'ont d'amour que pour l'attachement, ces énergies-là allaient essayer de se révolter et de combattre.
Il n'est pas question d'abandon. Il est question soit, dans un premier cas de figure, d'un manque de collaboration des Maîtres parce que les énergies avec lesquelles tu travailles ne sont pas tout à fait justes, soit parce que tout simplement, même si Dieu en personne était avec toi, il ne pourrait pas empêcher les hommes d'être libres de te refuser et de t'anéantir. Parce que les hommes sont aussi ce Dieu qui a le droit tout puissant de faire ce qu'il veut.
Donc, ne te désarme pas face à l'adversité, reste toi-même !
Et avant tout, si tu veux nous aider, si tu veux m'aider, si tu veux être employé dans la Grande Fraternité que représentent les Maîtres et tous les initiés, tu ne dois pas, puérilement et enfantinement, venir nous offrir des services.
Tu dois t'approcher de nous comme un frère responsable qui marche debout et qui a le dos bien droit.
Et tu dois venir nous voir en nous disant : “Écoute frère, tu es plus grand que moi, c'est certain. Mais grâce à ma Bonne Volonté, je saurais faire canal à ton amour, à ta droiture, à ton énergie. Et j'implanterai sur la Terre le drapeau du Royaume ! Et j'irai chercher Dieu, libérer Dieu de la Matière, du cœur des hommes ignorants.”
Lorsque nous rencontrons ce genre de volonté, ce genre de sens de la réalité et de l'effort qu'il faut porter, nous n'attendons pas que le disciple soit parfait. Dès qu'il a ce sens de la réalité et ce sens des responsabilités, quel que soit le nombre de ses imperfections, nous l'utilisons tout de suite, malgré ses imperfections. Et c'est en l'utilisant et en travaillant à travers lui que ses imperfections, petit à petit, disparaissent. C'est le "bonus" que nous lui donnons.
Mais il faut pour cela qu'il ait le sens de la réalité. Et la réalité, ce n'est pas d'offrir ses services à Dieu comme si Dieu avait besoin de l'homme. C'est offrir ses services à l'autre partie de Dieu qui est dans la Matière et qui a besoin des petits Dieux qui sont allés un peu plus loin et qui ont commencé leur Libération, pour pouvoir eux-mêmes être instruits et commencer leur Libération.
Donc quand vous venez vers moi avec votre âme, avec votre amour, parce qu'il vous semble que je parle bien ou que je dois être un grand frère et qu'il doit être bon d'être dans mon amour, je vous renvoie vers les hommes.
Ne venez pas vers moi, allez vers les hommes !
Et c'est en allant vers les hommes que vous irez vers moi, parce que c'est dans le cœur de tous les autres hommes que vous pouvez me rencontrer.
C'est dans le cœur de tous les autres hommes que vous pouvez me rencontrer.
Et cette fois vous pouvez me rencontrer dans un épanouissement et une joie immense car je serai le frère qui est libéré et qui est heureux de rencontrer son frère libérateur.
Tandis que si vous venez me voir maintenant, étant donné que je suis depuis longtemps libéré, tout ce que vous rencontrerez c'est un instructeur très sévère qui vous dit : “Je ne te veux pas, tu te trompes de voix, le Dieu que tu aimes ce n'est pas moi ! Le Dieu que tu dois aimer c'est celui qui est prisonnier. ».
Et si vous m'entendez parler de la sorte, vous allez repartir la mort dans l'âme et vous allez noircir l'Univers.
Instructeur
Un instructeur est toujours très sévère à rencontrer.
Tout le monde rêve de rencontrer un instructeur parce qu'il s'imagine que l'instructeur est comme un grand ange plein d'Amour, qui va révéler par Amour tous les secrets, qui va vous prendre dans ses bras et vous bercer, vous faire vivre une communion et une fusion extraordinaires, qui va vous faire fondre jusque dans vos chaussures. C'est très beau mais c'est très enfantin.
Un instructeur est avant tout extrêmement sévère. Il est la sévérité incarnée. Même si en même temps il est l'Amour le plus immense et l'Amour le plus capable de sacrifice, même s'il fallait sacrifier sa propre vie pour vous sauver.
Seulement, lorsqu'il va vous parler, il sera d'une sévérité absolue car il s'agira non pas de vous parler mais de vous instruire, vous rectifier, vous sauver.
Tandis que le Dieu, le Frère que vous pouvez rencontrer dans le cœur des autres hommes, celui-là est un Dieu, est un Frère, qui vous fera une fête immense. La fête que justement vous attendez de la part du Dieu ou du Frère que vous imaginez en vous.
Celui-là va vous louer, va vous sauter au cou, va vous faire bouillonner, va vous réchauffer de toute son énergie parce qu'il est un Frère qui voudra vous remercier de la Libération que vous lui avez permis.
Un peu comme lorsque deux alliés se retrouvent à la fin d'une grande bataille qui leur a permis de remporter la guerre. Imaginez ce délire de joie, ces cris de joie, tous ces corps qui sautent dans tous les sens pour exprimer la joie par la danse et tous ces drapeaux qui flottent et qui sont agités !
Quand vous rencontrez dans le cœur de l'autre le Dieu que vous avez libéré, c'est ce genre de fête qui a lieu.
Alors que lorsque vous voulez communier avec le Frère qui est en haut, qui est un instructeur, il faut imaginer que c'est comme si vous alliez voir le général qui pré-fabrique la bataille. Et celui-là est un général sombre qui vous traite d'après votre grade, qui vous donne des ordres, qui vous explique la bataille et qui vous dit : “Si vous avez la chance d'en retirer vivant, vous aurez une médaille, mais si vous restez morts sur le champ de bataille, nous chanterons pour vous des oraisons et rien de plus.”
Donc encore une fois, je vous dis : allez vers les hommes !
Vous pouvez nous aimer si vous le souhaitez, nous acceptons tout l'amour des hommes. Ne croyez pas que nous sommes que ces vérités. Mais allez avant tout vers ceux qui ont besoin de notre Amour. Et dans ce cas-là, oui, communiez avec notre Amour afin d'être porteurs de notre Amour vis-à-vis de ceux qui en ont besoin.
Soyez porteurs de notre Amour !
Soyez porteurs de notre Lumière !
Soyez porteurs de notre Sagesse !
Et assumez ce rôle vis-à-vis de ceux qui n'ont rien de tout ce que je viens de citer.
Je vous souhaite de bien travailler.
Je vous souhaite de comprendre les choses comme je vous les ai expliquées. Non parce que c'est moi qui en ai parlé, non parce que j'attends d'être obéi. Mais parce que si vous voulez quelque part, à un moment donné, et dans une certaine mesure, être considérés comme nos frères actifs et libérateurs sur le plan terrestre, vous devrez, un jour ou l'autre, être amenés à concevoir les choses comme je vous en ai parlé.
Et si je vous en parle, ce n'est pas parce que je suis grand et que je sais tout, c'est parce que :
J'ai été longtemps un homme qui n'a rien compris.
Longtemps un homme qui commençait à comprendre.
Longtemps un homme qui avait compris.
Et enfin une âme qui commençait d'Être.
Et à partir du moment où j'ai commencé d'Être, par là même j'ai commencé à Être tous les hommes qui eux ne Sont pas encore.
Et cependant le Maître est dans le cœur de tous les hommes qui ne Sont pas.
Alors si tu veux aider le Maître, n'aide pas celui ou la part du Maître qui Sait ce qu'Elle Est. Aide la part du Maître qui ne sait pas encore qu'Elle Est le Maître. Et ainsi tu m'aideras plus que tu ne pourrais jamais imaginer.
Fais cela !
Je vous salue.
(Date de la conférence : 09 06 1989)
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