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Quels sont les derniers changements récents dans l'évolution et ses relations avec Shambhala ?
Bonsoir,
Je vous souhaite la bienvenue dans ce nouveau dialogue, et bien que la question ne soit pas intéressante, car pour y répondre il suffit de regarder la vie de tous les jours et je n'ai pas besoin de m'étaler pendant de longues quarts d'heure de conversation. Je vais quand même essayer d'y répondre et pour cela essayer de vous entraîner vers une vision globale non seulement du monde, mais de l'évolution avant tout. Car si l'on veut concevoir correctement le monde, il faut une bonne fois pour toute connaître les bases et les termes de l'évolution.
Pour donner un sens à la question, nous allons donc essayer de la traiter comme si la personne avait demandé :
Quels changements sont attendus pour le Nouveau Monde ?
Car les changements qui ont lieu à l'heure actuelle ne sont pas les véritables changements qui sont attendus. Pourquoi est-ce que les changements d'aujourd'hui ne sont pas les plus importants ? Tout simplement parce qu'ils ne sont que le prolongement de la vie passée, de la vieille Ère.
C'est à dire que tout ce que vous voyez s'effectuer aujourd'hui, tout ce qui semble changer ou être précipité aujourd'hui, en fait ne sont que des mouvements qui ont commencé au début de l'Ère que vous êtes en train de terminer. Des mouvements qui ont commencé aussi dans son milieu. Il est donc tout à fait normal que, quittant une Ère, les dernières traces d'énergies qui ont plus ou moins conditionné cette Ère présente trouvent une sorte de précipitation.
Précipitation, pourquoi ?
Tout simplement pour achever de les expérimenter et surtout de les annuler. Et c'est le terme qu'il faut pouvoir comprendre si l'on veut comprendre aussi ce qui se passe.
Annuler.
Pourquoi annuler ?
Si l'homme est une entité qui semble évoluer au fur et à mesure, au cours des Ères et au cours des incarnations, il est par contre des Âges qui eux n'ont rien à voir avec une évolution lente et une évolution progressive.
Les Âges sont des conditionnements stricts et s'échangent très peu les uns les autres leur données. Tout simplement parce que les vibrations de base qui alimentent l'Ère ou l'Âge en question, ces énergies de base ne sont pas du tout les mêmes d'un Âge à un autre.
Pourtant l'homme qui passe à travers les Âges, cet homme-là, lui, aura une évolution progressive. Lorsque donc on passe d'un Âge à un autre, il ne s'agit pas simplement de franchir un pas dans l'astrologie et dans un sens universel. Il ne s'agit pas non plus de se découvrir de nouvelles valeurs morales, religieuses, culturelles ou spirituelles. Il s'agit bien d'incorporer une nouvelle énergie.
Et c'est sur ce thème-là que je vais plutôt axer mon discours ce soir pour que vous sachiez avec quelle énergie vous allez devoir vous aligner, non seulement pour entrer dans le Nouveau Monde, pour vivre dans le Nouveau Monde, mais aussi tout simplement pour vous donner une chance de vivre en tant qu'être humain véritable et épanoui.
Car ce qui vous est demandé pour entrer dans la Nouvelle Ère ou dans le Nouveau Monde, comme on dit si facilement, ce qui vous est demandé aujourd'hui n'est rien de plus que ce qui vous a toujours été demandé.
Il ne s'agit donc pas d'agiter la carte du Nouveau Monde, le drapeau du Nouveau Monde pour dire : voilà le Nouvel Homme !
Nouvel Homme
Le Nouvel Homme a toujours été espéré et attendu de la part des Maîtres et de tous les guides. Le Nouvel Homme peut avoir lieu à n'importe quel Âge, n'importe quel Âge de l'homme lui-même et n'importe quel Âge de la Terre, donc des Ères qui s'écoulent.
Mais il est vrai qu'aujourd'hui, pour être un Nouvel Homme, il faut pouvoir incorporer une certaine énergie. Alors que pour être un Nouvel Homme, lorsque l'on entrer à peine dans l'Ère des poissons, il n'était pas nécessaire d'incorporer l'énergie que vous devez incorporer aujourd'hui. Une autre énergie vous était nécessaire.
Donc parlons d'aujourd'hui. Tout en évitant de penser que c'est aujourd'hui que tout a lieu et que tout se passe, Tout aussi a déjà eu lieu avant. Éternellement, jour après jour, les choses sont demandées et exactement les mêmes aux hommes.
Il n'est donc pas d'Âge plus précisément spirituel qu'un autre. Il n'est donc pas d'Âge où un homme peut plus favorablement devenir spirituel ou pas. Tout dépend de l'homme et de son intention.
Tout dépend de l'homme et de son intention.
Mais pour parler de façon alchimique, car c'est cela qui est intéressant du point de vue des vibrations, parlons de la vibration que vous devez incorporer aujourd'hui pour être un Nouvel Homme.
La Vibration à incorporer aujourd'hui
Lorsque l'on observe les étoiles qui vont être maîtresses de ce Nouveau Monde, on s'aperçoit que ces étoiles sont extrêmement exigeantes en ce qui concerne une certaine capacité, un certain degré de communion, d'altruisme et d'abstraction mentale.
Autrement dit, pour l'homme qui veut être un Nouvel Homme, il s'agira de développer les lois puissamment spirituelles de la Fraternité, de l'Altruisme, du Partage et aussi développer éminemment le plan du Mental que l'on appelle Supérieur.
Plan Mental Supérieur
Car celui qui ne peut pas développer cet aspect du Mental que l'on appelle Supérieur ne pourra pas passer dans la Nouvelle Ère.
Pourquoi est-ce que cela est important de développer ce plan mental supérieur ?
Cela est important tout simplement parce que les œuvres qui seront à accomplir dans le Nouveau Monde - et ces œuvres viendront grâce à l'influence de certaines planètes, voire aussi de certaines galaxies lointaines, de certains soleils lointains - ces œuvres qui sont donc à accomplir vont réclamer une grande capacité d'abstraction, une grande capacité d'intuition et surtout une grande capacité d'avoir une vision holistique de l'univers et non plus mystique.
Pour être mystique, il n'est pas besoin d'être développé sur le plan mental que l'on appelle supérieur.
Celui où l'homme donc est davantage un philosophe plus qu'un religieux, où il est davantage un sage plus qu'un mystique, ou un amoureux de Dieu ou un dévotionnel. C'est à ce point d'équilibre et de transparence que l'homme doit arriver. Il ne peut y arriver que s'il arrive à concevoir l'Univers, les données de l'Univers, les Lois Cosmiques avec une vision unanime, une vision d'Unité.
Or cette vision d'Unité est absolument impossible pour l'individu qui a été trop bien trempé par les énergies de l'Ère des Poissons par exemple, où le mysticisme s'est fortement développé. Où la dévotion et où la religion étaient aussi très développées et où la philosophie, pour contrebalancer ce mysticisme qui allait tous azimuts, où donc la philosophie et l'athéisme, le matérialisme, se sont développés pour créer un certain équilibre dans la société.
De cette façon-là, les deux parties du cerveau, de l'être humain, pouvaient avoir autant d'activité.
Si par exemple pendant l'Ère des Poissons nous avions laissé se développer uniquement l'aspect dévotionnel, mystique, religieux et une philosophie elle-même religieuse, il n'y aurait pas eu de développement de l'entier du cerveau dans la race. Mais uniquement la partie du cerveau qui représente cette spéculation abstraite et dévotionnelle.
Or un homme est avant tout un entier.
Il est un entier dans l'Univers, il est un entier sur la Terre et il est un entier dans son activité spirituelle. Et l'activité spirituelle ce n'est pas uniquement ce qui vous pousse à prier ou à aimer Dieu. L'activité spirituelle c'est ce qui vous pousse à être une vie en mouvement et en action.
Donc il fallait nécessairement qu'en la présence de ces fortes énergies mystiques se développent de fortes énergies, apparemment contraires mais qui n'étaient là que pour équilibrer, et que l'on appelle en fait le matérialisme.
Le matérialisme ce n'est pas simplement le fait d'être avide d'argent, d'être avide de biens, c'est tout simplement avoir une vision quelque peu scientifique et d'une forme de science qui n'admet que ce qui est concret.
De ce fait si l'on pouvait faire une conclusion de la civilisation qui a eu lieu pendant l'Ère des poissons, on dirait que l'équilibre malgré tout a été assez bien maintenu. C'est à dire que pour les âmes qui, durant ces nombreuses années, ont pu passer en incarnation dans la civilisation, ces âmes-là ont pu, tour à tour, expérimenter le mysticisme et la science.
Bien sûr il était fort rare de pouvoir rencontrer une âme qui sache, à l'intérieur d'une seule et même incarnation, pouvoir dialoguer autant avec mysticisme qu'avec science.
Mais comme l'importance est en fait la synthèse que l'âme va pouvoir faire hors de l'incarnation, eh bien peu importe si cette âme aura passé plusieurs vies à être uniquement religieuse et ensuite plusieurs vies à être uniquement scientifique.
À la fin de la page, lorsque le bilan est fait et que la synthèse est extraite, nous réunissons les deux données et c'est un être entier qui s'éveille et qui peut entrer dans le Nouveau Monde.
Donc pour le Nouveau Monde il s'agit d'incorporer non seulement une nouvelle vibration mais par cette nouvelle vibration une vision holistique de l'Univers. Il faut cesser de créer des visions que l'on peut appeler religieuses ou que l'on peut appeler des visions d'attachement qui visent encore une fois à s'attacher à un maître, à s'attacher à un principe, à s'attacher à un groupe, à une philosophie, à une pensée, à un Dieu.
Ce qui ne veut pas dire qu'éprouver de l'amour ou une dévotion pour un de ces quelconques sujets traités, éprouver donc de l'amour soit une chose inutile et complètement illusoire.
Il n'est pas interdit d'éprouver une attraction que ce soit pour la religion, que ce soit pour une philosophie, que ce soit pour un Maître, que ce soit pour un quelconque objet d'attachement. Ce qu'il faut c'est que l'individu sache toujours moduler l'investissement qu'il fait de ses énergies et de sa substance mentale.
Ainsi il va pouvoir manipuler tous les sujets, manipuler tous les dogmes, manipuler aussi tous les types de comportements. Cet individu ne sera jamais privé ni de sa liberté, ni de sa brillance, ni de son intelligence.
C'est une fois que l'homme entre trop précisément dans quelque chose, qu'il perd non seulement sa liberté mais aussi son intelligence. Pourquoi ?
Parce que tout ce qu'il va déterminer, son comportement, son affection ou ses idées, voire un mode de vie, tout ce qu'il va déterminer à partir de cet attachement va le conduire dans un monde qui ne vise qu'à imiter l'objet auquel il s'est attaché.
S'il y a imitation de l'objet, il n'y a pas ouverture sur le Cosmos. Il y a tout simplement un être qui se satellise autour d'une idée, autour d'un Maître, d'un principe, d'une religion ou d'un autre être humain.
Pour être un individu d'évolution, il faut pouvoir briser absolument, dans tous les cas, ce type de satellisation.
Autrement dit, qu'est-ce que la conscience ?
La Conscience
La conscience est un peu comme un grain de riz, admettons, qui serait pourvu d'une certaine force d'attraction et d'une certaine vitesse pour sa rotation.
Chaque fois que ce grain de riz va penser qu'il veut aller tourner autour d'un petit pois, prenons cet exemple-là, le grain de riz va prendre toute sa force et toute sa vitesse pour aller se satelliser autour du petit pois. Ce qui fait que si l'on regarde ce qui se passe alchimiquement, l'on s'aperçoit qu'au bout d'un moment il n'y a pas un grain de riz qui fait le tour d'un petit pois, mais il y a bel et bien, au bout d'un certain temps, un grain de riz qui devient un petit pois. Ce qui fait qu'il n'est plus du tout ce qu'il avait été dès l'origine, tel que l'individu l'avait fabriqué dans la rizière.
Pour qu'il retrouve sa nature, il ne faut pas simplement qu'il se dise : “je suis un grain de riz, je suis un grain de riz”, comme se disent les disciples qui veulent se persuader d'être Dieu et qui se le rappellent chaque jour soit avec des mantras ou soit avec la langue qu'ils utilisent quotidiennement et ils se disent : “mais je suis Dieu, je suis la Lumière, je suis la Lumière, je suis la Lumière, je ne risque rien.”
Il ne suffit pas de se dire les choses, même si ces choses sont divines et spirituelles, pour que ces choses deviennent en soi des vérités. Le mental est tout aussi content de répéter je suis Dieu que de se répéter : je suis idiot, je suis idiot. Pour lui, la musique ne change pas, il a tout simplement quelque chose à répéter et il est très heureux d'avoir quelque chose à répéter, que ce soit divin, que ce soit bête, que ce soit humain, peu importe, il ne connaît pas le sens de ce qu'il dit.
Pour que donc ce que vous êtes en train de répéter au fond de vous même, comme par exemple la parole de Lumière qui dit : “Je suis la Divinité, Je suis la Divinité.”
La parole est une expérience véritable. Pour qu'elle vous conduise vers un état d'être authentique dans lequel vous pouvez déboucher facilement et sans effort, il faut que vous puissiez casser la force d'attraction qui existe entre le grain de riz et le petit pois. Donc entre votre conscience, que l'on peut imaginer comme une planète, et une autre planète qui exerce sur elle cette attraction. Attraction qui va la faire agir comme un satellite.
Autrement dit, pour être un homme du Nouvel Âge, ou pour être un homme de Dieu tout simplement, ou pour ceux qui n'aiment pas le terme de Dieu, pour être un homme de Lumière et de Liberté tout simplement, il faut que vous imaginiez votre conscience comme étant une planète.
Une planète qui, dans l'espace de la Vie et des événements et des circonstances, va rencontrer d'autres planètes avec leur propre force d'attraction. Que cette planète soit la planète du travail, ou que ce soit la planète de l'amour, de l'affection, de la haine, de quoi que ce soit d'autre, ces planètes vont exercer une force d'attraction sur votre planète qui est votre conscience.
Si vous, en tant que planète, vous ne savez pas faire le tour de la chose et ensuite déclencher une force d'ascension pour vous tirer de l'endroit où se trouve la puissance d'attraction, si vous ne savez pas faire cela, automatiquement vous allez devenir satellisé.
Lorsqu'il vous reproche d'être trop attaché aux choses, en fait, qu'est-ce que l'attachement ?
Beaucoup d'individus, beaucoup de disciples veulent se dépouiller de leur nature humaine, de leur égo inférieur, comme ils disent, mais ils ne savent pas comment s'y prendre. Et non seulement ils ne savent pas comment s'y prendre, mais dès qu'ils commencent à faire quelque chose, ce n'est que par culpabilité et en flagellant la spiritualité. Et alors ils se disent :
“Mais je suis encore gourmand ! C'est affreux ! Et être gourmand, c'est anti-spirituel ! Il ne faut pas être gourmand, cela prouve que je ne contrôle pas mes sens ! Alors il va falloir que je contrôle ce sens qu'est le goût, comme cela, je pourrais développer une plus grande énergie pendant la méditation.”
Alors que va faire l'individu ?
Eh bien l'individu va se priver. Se priver de tous les gâteaux qu'il aime, se priver de tous les plats en sauce dont il rêve. Si bien qu'au bout d'un certain temps, à force de se priver, à force de se dire “non”, à force d'essayer de renoncer, au lieu d'être un être de détachement, il va devenir un être en pleine méditation active sur sa gourmandise qu'il refuse d'assumer.
Si bien qu'au lieu d'oublier que les gâteaux existent, toute la journée, il ne va penser qu'à l'existence des gâteaux, en se disant : “Non je ne dois pas !”
Et il est noble qu'il se dise “non je ne dois pas.”, cet effort est vraiment très noble. Et chaque fois que nous remarquons ce genre d'effort, le cœur se serre dans notre poitrine parce que nous savons que ce n'est pas la bonne façon de faire un effort et que l'individu est en train de créer un effort surpuissant et surhumain qui n'aboutira à rien.
Il n'est pas nécessaire de te dire à toi-même : “Non je ne mangerai pas de gâteaux !”
Alors analyse avant tout ce qui t'attire ou ce qui va te diriger vers le gâteau.
Pour que tu puisses analyser le type d'attraction qu'il y a entre ta sphère du goût et la sphère qu'est le gâteau, pour que tu puisses analyser cette attraction, pendant un certain temps, regarde ta sphère du goût et du désir et du plaisir comme une sphère qui serait en train de bouger dans l'Espace. Comme une planète, comme une lune.
Regarde bien cette sphère qui est en train de te faire monter l'eau à la bouche, qui est en train de te faire imaginer des immenses pièces montées, des crèmes fraîches, des tartes à la fraise. Regarde toutes les images que cette sphère est en train de projeter sur l'écran de ta conscience.
Et au moment où tu peux le mieux voir toutes ces images, tu crois que, là, ton désir est au plus fort et que tu vas craquer.
En fait c'est là où tout le monde craque, où tout le monde se dit : “Mais j'ai une telle envie de gâteau, je ne vois que des gâteaux, je ne sens que des gâteaux, alors je vais me laisser aller vers le gâteau.” C'est là où tout le monde craque. Mais c'est là où toi, tu dois continuer à regarder l'image que crée cette attraction. Tu dois continuer à regarder tous les gâteaux qui passent devant toi et simplement les regarder.
Imagine même que tu les renifles de très près, détailleuxant toute l'odeur, tout le parfum, toutes les formes, les couleurs.
Regarde bien mais avec ta conscience.
Et tu verras qu'au bout d'un certain temps, quelques secondes, il ne faut pas plus que cela, tu verras qu'au bout d'un certain temps, ta conscience aura tellement mangé, mangé de gâteaux que ta langue, ta bouche n'auront plus faim.
Parce qu'en fait, il faut que je te dise : qui est-ce qui a faim de gâteau ?
Crois-tu que c'est ta bouche et ton estomac ? Pas du tout, absolument pas !
Le corps n'est pas fou, le corps a été construit pour être attiré par ce qui lui est semblable. Donc, en tant qu'élément naturel, il ne va être attiré que par ce qui est naturel.
Celui qui a faim de gâteau, qui réclame le gâteau ou tout autre chose, c'est tout simplement une sphère dans l'esprit. Une sphère qui a déterminé que telle image, tel mirage était un endroit de satisfaction pour la conscience inférieure.
Pour se détacher, il faut donc non pas se priver des choses du monde, cela ne sert à rien et le monde n'y est pour rien quand il vous présente ses trésors. Il ne faut pas se priver des choses du monde, il faut étudier le type d'attraction que la conscience inférieure éprouve pour les trésors de la Terre.
Et lorsque l'on descend dans cette zone de la conscience, où il y a des fabrications de toutes sortes, toutes sortes d'images, toutes sortes d'attractions, de pulsions, de réactions, d'émantations, lorsque l'on descend dans cette zone, on s'aperçoit que c'est en fait un univers refermé sur lui-même et qui spécule. Il spécule sans arrêt !
Il ne demande ni l'avis de la personne qui lui sert de conscience et qui lui sert de corps, il ne demande ni l'avis des lois supérieures, ni l'avis des lois physiques ou des lois de la Nature. Cet univers spécule, spécule, spécule !
Si vous pouviez voir la conscience des individus à ce niveau-là, vous seriez étonné de voir constamment des sphères ou des sortes de rectangles ou des sortes de carrés ou de triangles, des sortes de formes qui jaillissent et qui crient ou qui pleurent ou qui réclament, qui réclament la nourriture qu'elles veulent ou l'être qu'elles désirent. Chaque forme émet le son qui correspond à la pensée qui l'a fait naître. Un peu comme un individu, un peu comme une entité, cette forme ensuite va se diriger dans son propre univers local vers les autres formes qui lui correspondent.
Ce qui fait qu'un disciple qui essaye de se détacher un petit peu de tout ce qui compose sa vie quotidienne, le disciple qui essaye, par exemple, de se détacher de sa gourmandise, va trouver, au bout d'un certain temps, qu'il n'a pas seulement à se détacher de sa gourmandise, mais toutes ses autres attractions, tous ses autres attachements vont se précipiter sur lui. Parce qu'une forme qui a été mise dans l'aura, va à la rencontre des autres formes qui lui correspondent.
Ce qui fait que lorsque vous créez le mouvement inverse et que vous voulez anéantir une forme, automatiquement toutes les autres formes qui lui correspondent s'approchent d'elle et réclament aussi d'être anéanties.
C'est pourquoi un disciple qui commence le détachement et qui ne commençait qu'à travailler sur un défaut, au bout de quelque temps se trouve submergé par une somme inouïe de défauts qu'il ne soupçonnait même pas.
Il se dit : “Mais ce n'est pas possible, j'étais bien intentionné, voilà que j'ai essayé de travailler sur la patience et, au lieu de devenir plus patient, non seulement je deviens de plus en plus impatient, mais je suis aussi irascible, coléreux ! Je découvre un aspect de moi-même que j'ignorais complètement et je suis submergé par tous mes aspects noirs !”
Que doit faire un disciple dans ces cas-là ?
Dans ces cas-là il ne doit pas croire que, pour lui, le jugement divin est annoncé et que parce qu'il a eu l'orgueil d'essayer de devenir un petit peu mieux que d'ordinaire, certaines forces lui ont envoyé à la figure tout ce qu'en fait il n'arriverait jamais à dépasser.Il faut tout simplement comprendre que le déclenchement est une suite logique d'énergies et que ces énergies obéissent là à des lois occultes.
Ces lois occultes sont toutes simples, ces lois occultes se mettent en marche dès qu'un individu a commencé quelque part à nettoyer en lui. Ce qui fait que pour le disciple qui avance sur le chemin et qui croit que demain sera un meilleur jour, ce disciple-là se trompe complètement.
Demain ne sera jamais un meilleur jour, en tout cas pas pour lui, parce qu'ayant commencé justement le travail d'évolution, le travail de purification et le travail aussi pour aller chercher dans son inconscient toutes les formes qui dormaient et qui sont des formes immondes, des formes impures qui ont été installées là avec les incarnations, avec les siècles. Toutes ces formes-là, toutes ces énergies remontent petit à petit à la surface et demandent à être traitées comme des informations qui viendraient dans un ordinateur.
Ce qui fait que lorsque vous commencez à mettre un doigt dans la spiritualité, il ne faut pas penser que vous allez vers le bonheur. Si vous voulez aller vers le bonheur, il vous faut aller vers toute autre chose que la spiritualité, ce qui ne veut pas dire que la spiritualité ne promet aucun bonheur.
Le Bonheur...
La spiritualité promet une forme de Bonheur, elle promet la Libération et c'est de cette Libération dont l'homme est heureux. Ce n'est pas d'autre chose.
C'est de la Libération dont l'homme est heureux. Ce n'est pas d'autre chose.
Beaucoup de gens s'engagent dans la voie de Dieu ou dans la voie de la Lumière pour essayer de régler leurs problèmes personnels, pour essayer de s'équilibrer, pour essayer de compenser des vies familiales qui ne vont pas bien ou pour essayer de compenser une vie qui jusqu'à présent n'a pas donné grand chose. Et il se dit :
“Si je vais vers Dieu, Dieu va me recevoir. Il va remplir mon cœur de tout ce qu'il dit, détenir pour les hommes et il me donnera du bonheur chaque fois que je vais prier. Il me donnera de la richesse chaque fois que je serai généreux avec quelqu'un. Et il me donnera autre chose quand moi aussi je donnerai autre chose.”
Le disciple débutant, qui en fait cherche un papa et une maman - car c'est de cela qu'il s'agit quand ce genre de disciple imagine Dieu de la sorte. Ce genre de disciple donc ne se prépare absolument aucune arme pour marcher sur le Chemin de l'initiation.
Dieu n'est pas la voie du bonheur.
La voie du bonheur ce n'est pas Dieu. Ce qui ne veut pas dire que Dieu ne promette aucune plénitude et aucune grâce.
Ce qu'il faut comprendre c'est que lorsque l'on veut commencer un chemin spirituel et que l'on veut être authentique et véritable sur ce chemin, il ne faut pas entrer dans ce chemin avec une quête d'un bonheur psychologique.
Car tout le monde cherche un bonheur qui ne dépasse pas en fait la valeur et le rayonnement psychologique.
“Je cherche le bonheur, je cherche à être en paix, à ne plus avoir de soucis, à être aimé, à être respecté. Je cherche à ce qu'il n'y ait pas trop d'imprévus et si possible que ces imprévus ne soient pas négatifs, pas trop dérangeants.”
En fait l'individu qui cherche le bonheur de cette façon là cherche quoi ?
Il cherche l'anéantissement de la vie.
Il ne cherche pas la vie, il cherche son anéantissement !
Il ne va pas vers la vie, il a peur de la vie !
Il n'est pas un être qui dit : “Eh bien, la Vie ce doit être ce point brillant là-haut qui est sur le sommet de la montagne. Et même si je dois me déchirer les côtes et bien je monterai et avec toute ma force et avec toute ma rage s'il faut.”
Le mouvement de vie, l'éclat de la vie c'est cela. C'est celui qui monte en haut de cette montagne pour attraper un tout petit éclat, qui ne paraissait même pas briller lorsqu'il le regardait depuis le bas de la montagne.
Celui-là est un disciple, celui-là à la connaissance de l'effort qu'il faut faire, à la connaissance des énergies justes qui doivent être utilisées.
Par contre celui qui va vers la montagne, Dieu, en disant : “Eh bien vois-tu moi je cherche le bonheur. Alors là je vais tasser un peu l'herbe, l'herbe qui est juste au pied de la montagne. Et puis je vais y planter ma tante, puis dans quelque temps je vais y bâtir ma maison, et puis dans ma maison j'y mettrai tout le confort, j'y mettrai même un très bon chauffage. Je regarderai ta montagne Seigneur ! Je te promets chaque matin je regarderai ta montagne, et je louerai ta montagne ! Et je dirai à tout le monde que ta montagne est très belle, et que tu es très beau en haut de ta montagne !”
La plupart des individus agissent de la sorte, ils se disent : “Dieu est en haut, il faut lui louer puisqu'il est en haut et qu'il est le grand chef ! Et moi qui suis en bas, je vais essayer de me faire une vie le plus confortable possible, et j'aurai protection, amour et bien-être en louant très fort et très haut le nom de Dieu.”
S'installer dans ce genre de bonheur psychologique non seulement n'amène pas le bonheur, car les forces d'évolution, au contraire, amèneront toujours l'individu vers le mouvement, et forcément ces pulsions d'involution iront jusqu'à lui casser sa maison, à lui faire éprouver le froid, la faim, pour que l'individu commence à se dire : “Mais là au pied de la montagne il ne fait pas beau ! Je croyais que j'avais trouvé un endroit paradisiaque, à l'abri du vent, à l'abri de la pluie, à l'abri des nuages, tranquille, loin des autres hommes, et je m'aperçois qu'au contraire il y fait un climat horrible ! Alors je vais aller voir un peu plus haut sur le flanc de la montagne s'il n'y a pas un meilleur endroit.”
Et, poussé comme cela par les événements, martelé par une vie qui lui semble être agressive, rude, incompréhensive, en tout cas pas humaine ni divine, l'individu est obligé de commencer à gravir la montagne. Et il n'est pas content de la gravir, il grogne, il ronchonne, il donne des coups de pied dans les pierres ! Et il se dit : “Mais pourquoi est-ce que la vie n'est pas simple, pourquoi est-ce que la vie ne me laisse pas m'installer moi et mon petit chalet au pied de la montagne ! Où on ne dérange personne !”
L'individu qui veut s'installer dans le bonheur aura une vie toujours et sans cesse malheureuse, très malheureuse. Parce que ce bonheur psychologique que je viens suffisamment d'expliquer, est en fait un arrêt des énergies d'évolution et du mouvement de la Vie.
Et cet arrêt, la Vie ne peut pas l'admettre.
Votre âme même ne peut pas admettre ce genre de stagnation. Alors votre âme elle-même se met en colère contre vous-même.
Ce qui fait qu'en plus que d'avoir perdu votre maison, qui a été foudroyée par l'éclair, ce qui fait que d'avoir perdu en plus toute votre nourriture, d'avoir vu vos champs de blé complètement brûlés ou inondés, il se trouve que, vis-à-vis de vous-même, vous déclenchez un mal existentiel.
Et vous retournez contre vous-même, dans les zones de l'inconscient, une agressivité. Une agressivité qui vient du fait même que l'énergie d'évolution est prisonnière à l'intérieur de vous-même et à l'intérieur de votre vie.
Cette énergie, qui tourne en rond, ne veut pas spécialement devenir agressive. Elle ne prédétermine absolument rien, elle ne veut rien, elle veut simplement circuler.
Ce qui la rend soudainement agressive vis-à-vis de vous et de votre santé mentale ou de votre santé physique, ce qui la rend agressive c'est tout simplement le fait qu'elle ne peut pas sortir hors de vous ni aller vers l'extérieur, vers les autres.
Vous êtes à ce moment-là comme un circuit fermé qui, à cause de l'aspect fermé du circuit, dédouble, triple, quadruple la petite énergie qu'il a reçue par exemple à la naissance.
L'individu qui comme cela multiplie son énergie, l'énergie de son être, crée en lui-même en fait l'occasion d'une véritable explosion atomique. Et c'est ce qui se passe ! Au bout d'un certain temps, au bout d'un certain Âge. Des individus finissent par s'écrouler dans le ruisseau. Que ce soit en dépression nerveuse, que ce soit en ne pouvant plus soutenir un quelconque événement du monde par la force morale, que ce soit en abandonnant complètement le plan physique et en laissant le corps aller tout simplement à toutes les maladies ou à l'impossibilité de retrouver la santé.
Des individus, comme cela, lâchent leur vie. Et il y a énormément de personnes qui ont lâché leur vie. Et pas simplement parce qu'ils n'osent plus se battre, mais parce qu'en eux tout s'est véritablement relâché.
Comment faire alors pour réparer ce relâchement ?
Réparer un relâchement
Étant donné que l'énergie qui avait été longtemps prisonnière a fini un jour par se désintégrer, vouant ainsi le corps, la personnalité et l'âme à la dérive sur un océan de non-sens dans la vie, étant donné que cette énergie s'est désintégrée, il va falloir donc soit pour le guérisseur, soit pour le prêtre, soit pour l'homme capable d'une certaine magie spirituelle, il va falloir reconstruire un pont entre l'âme et la personnalité. Il va falloir recréer une sorte de naissance, car c'est de cela qu'il s'agit.
Il va falloir reconstruire un pont entre l'âme et la personnalité. Recréer une sorte de naissance.
Pour toutes les personnes qui sont tombées longtemps dans la dépression ou que vous sentez que tout leur relâchement s'est déjà opéré depuis pas mal de temps, sachez qu'il ne s'agit pas simplement de soigner ces personnes, de rééquilibrer les personnes ou de leur redonner bon moral ou une pensée positive. Il faut véritablement leur faire opérer une renaissance.
L'énergie s'étant désintégrée, il n'y a plus rien donc pour retenir l'âme dans la personnalité, dans un conditionnement humain. Et lorsque vous tâtez l'aura de ce genre de personnes, vous vous apercevez que, certes la personnalité est là et toujours suffisamment active, mais l'âme est déjà fort loin. Elle est déjà comme presque rentrée dans son ciel d'éternité.
Ce qui rend par là même la chose extrêmement difficile pour l'individu qui essaye de retrouver la santé ou de retrouver l'équilibre nerveux ou psychologique. Car l'âme s'étant retirée, l'âme n'envoie plus d'énergie et la personnalité qui est au bout et qui essaye de se refaire une santé ou de se refaire un équilibre, n'a plus d'énergie.
Il lui semble, donc, à cette personnalité, qu'elle doit soulever une masse, une masse énorme, qui ne veut pas bouger ! Ce qui fait que l'on essaye une fois, deux fois, et la troisième ... on relâche !
Et l'on va pleurer dans les bras des amis ou dans les bras du conjoint ou de l'épouse et l'on dit : “C'est terminé, je ne suis plus capable de rien !”
Pour soigner ce genre de personnes, il ne faut pas simplement les aider à retrouver l'équilibre, il faut les aider à renaître.
Renaître
Comment est-ce que l'on peut renaître lorsque l'on est dans un état pareil ? Pour celui qui veut aider la personne, comment doit-il s'y prendre ?
Il doit d'abord essayer de faire admettre à la personne de pratiquer certains exercices d'alignement.
Cet alignement passe par la respiration, des respirations profondes qui vont s'établir jusque dans le fond de la cage thoracique, de façon à aller chercher la moindre petite trace d'énergie qui serait encore en présence dans ces endroits-là.
En faisant une série de respirations de façon bien alignée, c'est-à-dire que l'individu qui respire doit visionner sa personnalité comme étant un petit soleil, puis son âme comme étant un plus grand soleil.
Et la personne doit imaginer le transfert d'énergie qui a lieu d'un soleil à l'autre.
Et la personne doit vivre ce transfert d'énergie en ayant à la conscience qu'il s'agit bien d'une renaissance.
Donc, il faut que la personne, en fait, désire elle-même renaître.
Il faut que la personne désire elle-même renaître.
C'est pourquoi tout ce que l'on pourrait essayer de faire à ce genre de personne, tomber si bas dans le relâchement ou la dépression ou l'anéantissement, tout ce qu'on essaierait de faire pour leur redonner confiance ou pour soigner le corps, tout ceci ne compte pas et n'amène à rien, en tout cas pas à la guérison, tout simplement parce que l'individu profondément n'a pas forcément le désir de renaître.
Il y a fondamentalement chez tout individu qui a souffert un refus de la vie, sans pour autant désirer la mort, mais un refus de la vie.
L'individu souhaiterait une vie sans mouvement, parce que c'est dans ce non-mouvement qu'il semble qu'un bonheur existe.
“Si je n'ai pas de soucis, je suis heureux. Si je ne tombe pas par terre et que donc je ne me fais pas mal, je suis heureux. Si je ne rencontre pas d'ennemis et que je n'ai donc que des amis, je suis heureux.
C'est ce que se dit l'homme traditionnel. Quand la vie amène ses soucis, ses ennemis et qu'elle fait tomber l'homme par terre, l'homme dit : “Je ne veux pas de cette vie-là !”
Donc pour tout individu qui soigne, qui soigne l'esprit mais aussi qui soigne l'âme, pour tout individu qui essaie d'être utile pour son voisin, et d'amener son voisin vers un mieux-vivre et un mieux-être, que ce soit d'aller vers l'Ère du Verseau. Pour l'individu qui veut aider donc son voisin, il lui faut savoir que la plupart des individus ont arrêté de vivre et ont refusé de vivre.
Et que donc il va falloir créer et passer par la grande réconciliation avec la Vie.
Réconciliation avec la Vie
Une réconciliation qui passera aussi avec une réconciliation avec le corps, réconciliation avec les choses naturelles, comme par exemple apprécier la nature, savoir respirer l'air frais, savoir regarder une rose, écouter les oiseaux.
La réconciliation avec la Vie c'est ça.
Ce n'est pas se lever de bon matin et se dire : “Bon, eh bien maintenant je suis réconcilié, je lève mes manches et je vais taper sur tout ce qui bouge et je vais faire Ma loi !”
Être réconcilié avec la Vie ce n'est pas sortir une énergie de combat.
C'est plutôt laisser la vie passer en soi et la regarder comme un mouvement qui sort hors de vous-même pour aller s'effectuer à l'extérieur.
[...] absolument infranchissable. Cela devient complètement impossible.
Un individu qui est replié sur lui-même, parce qu'il a peur de la vie, ou parce qu'il ne veut plus rencontrer de problèmes, ne peut pas aller vers Dieu.
Et s'il croit aller vers Dieu en faisant une prière et en demandant plus particulièrement par cette prière que Dieu sorte l'individu de ses problèmes, il ne se passera rien.
Il faut sortir à l'extérieur.
Qu'est-ce que cela veut dire ?
Sortir à l'extérieur
Cela ne veut pas dire que vous devez devenir des individus extravertis. Pas du tout.
Cela ne veut pas dire que vos énergies doivent aller tous azimuts s'occuper uniquement de ce qu'il y a dehors. Pas du tout.
Cela veut dire que vous devez marcher dans la Vie.
Aller à l'extérieur cela veut dire marcher dans la vie.
Lève-toi et marche !
Si l'on pense que Jésus disait : lève-toi et marche uniquement aux paralytiques qui retrouvaient les jambes, c'est faux ! Car en fait Jésus avait autre chose à faire que de soigner les paralytiques. Ce qui ne veut pas dire que les paralytiques ne sont pas à soigner. Mais je dis qu'il y a des gens qui sont encore plus paralysés que les paralytiques. Ce sont des paralysés dans la conscience.
Ce sont des gens qui ne sont pas simplement sur un fauteuil roulant mais qui sont sur une vie qui s'est arrêtée de tourner.
Lève-toi et marche !
Qu'est-ce que cela veut dire ?
On pense toujours aux diverses étapes de la mission de Jésus comme étant tout simplement le déroulement de la mission de Jésus. Mais comme je l'ai déjà dit, et je vais le répéter ce soir, lorsque l'on observe la description des missions de grands personnages comme Jésus ou d'autres personnages de cette envergure-là, on s'aperçoit que chaque événement n'a pas simplement existé physiquement, mais représente en plus un symbole de l'âme.
Un symbole de la Vie de l'âme, du mouvement de l'âme ou de l'initiation de l'âme.
Il y a donc plusieurs façons de lire non seulement la Bible, mais plus particulièrement la description de la mission de Jésus.
Si vous lisez simplement ce qu'a fait Jésus, eh bien vous direz :
“C'est très joli. Dommage que Jésus ne soit pas là de nos jours. Il continuerait le même travail. Il faut qu'il revienne !”
Et alors, au lieu de regarder ce qu'il peut faire, l'homme commence à émettre des projections et commence à réclamer à un Dieu ou à un Messie de venir le sauver. Ce n'est pas la bonne façon de lire ni la Bible ni la description de la vie de Jésus.
Il faut lire la description des événements comme étant les symboles dont Jésus parle pour délivrer la conscience humaine de sa condition humaine inférieure.
Lorsqu'il croise des paralytiques, ce n'est pas simplement pour aller soigner des paralytiques. Il va aussi vers toutes ces personnes qui ont arrêté de vivre, qui n'osent même plus mettre le nez dehors, parce qu'elles ne veulent pas rencontrer de problèmes à l'extérieur.
“Je reste chez moi et je reste avec ma famille et je lève mes enfants en les avertissant de tout le mal qu'il y a dehors. Et je dis à mon enfant : tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela. Mais tu feras ceci et tu feras cela. Comme cela, tu seras protégé, tu ne risqueras rien ! Choisis toujours ce qui te semble être le plus de sécurité ! Ne choisis jamais ce qui est un peu de l'aventure ou qui représente un risque ! Sois toujours intelligent ! Et si tu veux être intelligent, pense à ta sécurité, mon enfant.”
Et de cette façon-là, les parents créent des enfants que l'on n'a même pas besoin de tuer parce qu'ils sont déjà morts. Ils ne vivront jamais ces enfants-là.
Toute leur vie, ils diront :
“Mais si je fais ça, je risque cela. J'ai peur, donc je ne fais rien. Si je quitte tel emploi, je risque de ne pas en trouver un autre, même si cet autre correspondrait mieux à ma vie, à ma destinée, donc je ne bouge pas. Et mon père, qui est de bons conseils, me dit la même chose ! Et ma mère, par sa vie, a prouvé que il n'y avait qu'en agissant comme cela qu'on pouvait survivre !”
Lorsque l'individu pense de la sorte non seulement il n'est pas en état de vie, mais il n'est même pas en état de survie. Il est tout simplement en état d'anéantissement.
Pour qu'un individu soit vibrant, heureux, épanoui, et que surtout pour qu'il puisse véritablement marcher sur le Chemin de la spiritualité, il faut au contraire que cet individu soit un être qui ose.
Quand Jésus donc soignait les paralytiques, il ne soignait pas que les paralytiques, mais il essayait aussi d'extirper tous les individus dont la conscience était satellisée autour d'un certain anéantissement et autour de la peur.
Lève-toi et marche !
Admettons que maintenant tu te mettes debout et que tu aies envie de marcher.
La question qui est logique et que tu pourrais me poser, ce serai :
“D'accord grand frère, je vais mettre de l'eau dans mon vin, je vais sortir ma force, je vais aller dans la vie, je vais marcher, mais je vais marcher vers où ? Vers qui ? Pour qui ? Et comment je vais marcher ?”
Car en fait, ce qui positionne de nombreux individus à s'asseoir systématiquement, à ne pas vouloir se lancer dans la vie, c'est avant tout parce qu'ils ne savent pas où ils doivent marcher, ce qu'est le fait de marcher, pour qui ils marchent et vers quoi ils marchent.
C'est pourquoi quelque part, lorsque l'on veut vivre ou expliquer la vie ou préparer un homme à la vie, quelque part il est absolument indispensable d'en revenir à des bases spirituelles.
Il est absolument indispensable d'en revenir à des bases spirituelles !
La grande scission vie quotidienne et vie spirituelle est une scission qui ne fait qu'engendrer des morts sur la Terre, des morts vivants mais des morts quand même.
Une société ne peut pas espérer développer des citoyens pleins de vie si elle ne change pas fondamentalement les bases de la vie, les mouvements de la vie.
La société actuelle ne promet que quoi ?
Travailler pour pouvoir manger, pour pouvoir se permettre certains plaisirs et se mettre à l'abri sur le toit d'une maison. Lorsque l'on vit uniquement dans ce paramètre, automatiquement l'individu s'aperçoit que dans le cadre professionnel il y a de nombreuses ambitions, des compétitions, qu'il y a de nombreux obstacles. Donc c'est une source de traumatismes de complexes, et il dit “non”.
Lorsqu'il veut un toit pour se protéger, il s'aperçoit qu'il doit gagner de l'argent et que pour gagner de l'argent il faut qu'il replonge dans le professionnel et à ce moment-là il dit non. Si bien qu'au fur et à mesure de dire non à une multitude de choses, l'individu se retrouve exclu de la société.
Ce qu'il faut donc faire à ce moment-là, ce n'est pas simplement essayer de retrouver goût à la société, essayer d'y trouver de bons côtés et de faire quand même, malgré tout, et en attendant avec espoir qu'enfin le Nouveau Monde arrive et qu'il va balayer l'ancien monde et que tout ira mieux avec un nouveau Messie, et de nouveaux dogmes, et de nouvelles lois.
Il ne faut pas simplement voir les choses de la sorte.
Il faut se donner une nouvelle vision de la vie elle-même, donc de la société toute entière.
Si l'individu ne vit la société que pour les termes que je viens d'expliquer, il va nécessairement se retrancher et devenir marginal, que ce soit au nom de Dieu, que ce soit tout simplement par refus de la société.
Cependant, si l'on a une vision holistique de la vie, si l'on a une vision initiatique de la vie, non seulement l'individu va retrouver une très forte envie de vivre, mais en plus il va se trouver les prétextes pour exister.
Ce qui fait que sa profession ce ne sera plus simplement l'endroit ou, bêtement, il va gagner son pain. La profession sera à mon temps l'endroit, grâce aux frictions que cet endroit permet avec des collègues, l'endroit où l'individu va développer des qualités ou affirmer sa force.
Rien n'est fait pour que tu sois submergé par l'obstacle, je te le dis !
La société, la vie, toutes ces choses-là ne sont pas organisées pour que tu sois submergé par un tas de contraires. Des contraires qui seraient contraires à Dieu.
Tout est Un, ta vie, la vie de Dieu, ta vie professionnelle, ta vie affective, ta vie humaine. Tout est Dieu et tout est Un.
Il n'y a pas toi, ton âme, vivant sa spiritualité d'un côté et ensuite toi ta spiritualité qui essaye petit à petit de s'incorporer dans la personnalité.
Les choses ne sont pas séparées, il n'y a aucune séparation et c'est en voulant croire qu'existe des séparations entre Dieu et la Matière, entre Dieu et la société, entre la spiritualité et la vie traditionnelle, c'est en croyant à cette séparativité, que l'homme s'achemine vers l'anéantissement, vers le manque de goût pour la vie, vers le manque de force et vers l'impossibilité de déboucher un jour dans l'initiation.
Devenir un initié
Il n'y a pas 36 manières de devenir un initié.
Que fait un initié pour travailler dans le droit chemin ?
Un initié commence par apprendre les Lois de base de l'Univers.
Car pour savoir où l'on doit marcher, de quel pas on doit marcher et vers qui l'on marche, il faut étudier les Lois de base de l'Univers et qu'enseignent les Lois de base de l'Univers.
Les Lois de base disent que l'Homme est une incarnation Divine.
L'Homme est une incarnation Divine.
Incarnation divine.
Il n'y a donc pas Dieu d'un côté et le pauvre petit homme sur la Terre qui essaie de plaire à Dieu et qui espère un jour découvrir le paradis divin.
Il y a un Dieu qui descend et qui s'incarne.
D'où pour ce Dieu le droit absolu de vivre l'entier de sa vie. Le droit absolu d'aller par toutes sortes de mouvements dans la vie.
Si Dieu a mis au point suffisamment les choses du Cosmos pour préparer son incarnation, il faut que l'incarnation et que la vie aient lieu.
Donc l'homme qui est là au bout, qui représente l'aspect psychologie de la conscience divine.
Donc cette petite psychologie qui est là au bout et qui se permet de dire : “Mais non, il y a Dieu en haut et puis moi l'homme en bas. Dieu est au ciel et je dois le prier mais il ne fera rien pour moi. Je l'ai déjà tant prié et il n'a jamais rien fait !”
Lorsqu'il y a donc dans cette grande vérité que je viens de citer, un Dieu incarné, une petite psychologie qui se promène, là, au milieu du champ et qui dit : “Non Dieu n'existe pas, non Dieu ne pourra pas, Dieu est trop loin, non moi je ne suis qu'un homme.”
Cette psychologie, bien même qu'elle soit petite, est comme le grain de sable qui fait arrêter toute l'horloge et toute l'horlogerie cosmique.
Et qu'est-ce qui se passe si l'horloge s'arrête ?
Le temps s'arrête, la vie s'arrête, le mouvement n'a plus lieu et l'individu se sent comme une coque vide, et un mal existentiel se colle en lui à ce moment-là.
Évacuer le mal existentiel
Pour évacuer le mal existentiel, le mal vivre, le mal être, pour évacuer des douleurs telles que croire que Dieu est en haut, très loin, très loin et qu'il n'entend personne, pour évacuer les douleurs. Les crises d'abandon comme ont souvent les disciples, ce qu'ils éprouvent lorsqu'ils prient un maître et que le Maître ne vient pas parce qu'il sait que le maître est là-haut à Shambhala et qu'il a autre chose à faire que de regarder les hommes. Pour éviter toutes ces petites douleurs, il suffit que l'homme comprenne une bonne foi pour toutes, qu'il n'est pas simplement capable d'être un disciple, qu'il n'est pas simplement capable un jour d'être un initié, puis plus tard un Maître.
Il faut qu'il admette une bonne foi pour toutes ici et maintenant, en un éclair, en une seconde, que non seulement il peut être un disciple, un initié, un Maître, mais qu'avant tout il est un Dieu en incarnation !
Et c'est ce que je veux vous faire comprendre.
Je ne veux ni vous parler de Jupiter ou de Saturne, ou des lois qui animent la rotation de la Terre, puis plus tard la dissolution de la Terre. Cela ne sert à rien à votre existence ! Car tous ces objets n'existent que parce que vous, vous allez être plus tard le Roi.
Le Roi
Étudier par exemple une planète ne sert absolument à rien, parce que très tôt vous allez tout savoir sur la planète, puisque vous allez être roi d'une planète, roi d'une sphère, créateur d'un monde.
Il est donc beaucoup plus important que, ici et maintenant, vous cessiez éventuellement d'aller chercher la résolution de tous les grands mystères cosmiques, et que vous arriviez à résoudre le plus grand des mystères, qui est vous-même !
Le plus grand des mystères est vous-même !
En faisant sans cesse des projections, l'homme regarde toujours les mystères qui sont hors de lui, et il se demande pourquoi l'escargot a deux antennes, et il se demande pourquoi est-ce que la mer connaît des marées. Et il se demande pourquoi les étoiles sont si lointaines, quelle est la nature du Soleil, combien est-ce qu'il y a de plumes sur les ailes des anges.
L'homme se demande toujours “pourquoi, pourquoi, pourquoi ?”, mais à propos de ce qui est extérieur à lui.
Résous le plus grand des mystères, je te le dis !
Et le plus grand des mystères ce n'est pas de savoir quelle est la plus grande hiérarchie archangélique, et quelle hiérarchie archangélique a présidé à la formation de la Terre, ou des océans, ou de savoir si le Logos Planétaire vient vraiment de Vénus ou d'ailleurs, et à quelle date précise il en repartira, ne serait-ce que pour lui dire au revoir avec le mouchoir. Tout ceci te sera donné, te sera expliqué de surcroît, si tu résous le premier et le plus grand des mystères que tu ne vois même pas, parce que tu ne penses pas te regarder, parce que toi, tu ne t'aimes pas.
C'est pour cela que l'homme ne se regarde pas. C'est pour cela qu'il est incapable de se poser la question vis-à-vis de lui-même.
“Qui suis-je ?”
Véritablement, profondément.
Parce qu'il a besoin, pour se poser cette question, il a besoin d'avoir une certaine paix vis-à-vis de lui-même, un certain amour vis-à-vis de lui-même. Il est obligé de se concevoir comme étant, non pas le centre de l'Univers, certes pas, mais comme étant l'objet de la Quête.
Donc tout entier, son comportement psychologique doit changer.
Celui qui ne s'aime pas et qui donc va désespérément chercher l'amour ailleurs, de la part des autres, et qui va chercher aussi tous les mystères ailleurs, dehors, dans les étoiles. Celui-là ne comprendra non seulement jamais le mystère des étoiles, mais vivra toute sa vie comme un malheureux !
Et vous avez comme cela sur la Terre des milliers de disciples qui sont malheureux comme des pierres mortes ! Et qui étudient pourtant des livres à longueur de journée et à longueur de nuit.
Qu'est-ce qui ne va pas ?
Ils se disent:
“Mais c'est parce que peut-être je ne suis qu'un petit disciple après tout. Je suis peut-être née avec un gros mental, alors je peux contempler tous ces livres, je peux imaginer des lois extraordinaires, mais, finalement, je ne suis qu'un petit disciple !”
Le problème ce n'est pas que tu es un petit disciple, car cela il n'y a que toi qui le dis.
Le problème c'est que tu ne t'aimes pas toi-même !
Le problème c'est que tu ne fais pas une pause dans tes énergies et dans ton oscillation, pour te contempler toi-même et comprendre que tu es l'objet de la Quête.
Agir
Comment doit-on agir lorsque l'on comprend que l'on est l'objet de la quête ?
On doit profondément penser à se purifier, à s'aligner et à rentrer les énergies à l'intérieur.
Ce qui ne veut pas dire qu'à ce moment-là se déclenche une vie contraire à celle que j'ai décrite tout à l'heure où il s'agit de se lever et de marcher.
En même temps que tu lèves des énergies en toi pour marcher dans la vie, conquérir la vie, conquérir la compréhension, conquérir les obstacles... Comme tout est paradoxe, comme je l'ai dit si souvent, à l'intérieur tu dois faire basculer un nombre égal d'énergie pour que ces énergies fortifient ton feu intérieur.
Et c'est là où la vie devient un petit peu compliquée pour le disciple débutant.
Les Paradoxes
Comme je le dis si souvent : tout est paradoxe.
Pour celui qui veut véritablement équilibrer sa vie et avoir une évolution correcte. Pour celui-là il va s'agir de concilier les paradoxes.
En même temps que tu dois te lever et marcher, à l'intérieur tu dois t'asseoir et te taire.
En même temps que tu dois chercher la solution de tous les mystères à l'extérieur et que tu dois t'instruire, t'instruire, afin de développer ton discernement, afin de développer tes archétypes mentaux, tu dois en même temps tout abandonner ce que tu as lu, ce que tu sais, pour uniquement te poser la vraie question.
Qui es-tu ?
Qui suis-je ?
C'est ce que la voix du Graal demande au chevalier qui s'approche par la vision. Et il te faut pouvoir répondre à cette question.
Je vais te dire maintenant comment tu vas répondre à cette question.
Car il ne s'agit pas simplement de rencontrer en soi l'endroit où la voix divine te pose la question et de lui dire : “Mais tu sais, j'ai appris quand même mes classiques en spiritualité et je peux te répondre tout de suite : Je Suis Dieu !”
Si l'on répond animé de la seule connaissance mentale, l'on sentira en soi-même l'énergie de la voix qui basculera dans un gouffre et l'on comprendra que la chose a disparu, qu'il n'y a pas eu de communion ni de communication.
Comment faire donc pour déclencher en toi-même la conviction non seulement que tu es Dieu mais trouver en toi-même cet espace spirituel où la question te sera posée et où tu y répondras. Et à l'endroit où tu vas répondre, à l'instant où tu vas répondre, si tu réponds avec ton âme, tu auras l'expérience extraordinaire de pouvoir contempler ton âme.
Alors que si tu ne réponds pas avec la conscience qu'il faut, ta voix basculera dans un gouffre et tu ne verras pas ton âme.
Contempler son âme
Comment voir ton âme ? Si tu le veux, bien entendu.
Comment voir ton âme ?
C'est simple.
Tu t'assois tranquillement à la façon indienne ou à la façon européenne, peu importe, du moment que tu es confortable et que ton corps te laisse tranquille. Tu t'assois confortablement et tu laisses complètement aller ton corps.
Tu laisses complètement aller ton esprit sans chercher à méditer, simplement te relaxer, te relâcher complètement.
Et tu médites à ce moment-là sur ce que je t'ai dit, que tu es l'objet de la Quête, que c'est toi l'endroit du Mystère.
Il faut que consciemment tu acceptes cette chose et tu ne peux l'accepter que si tu y médites profondément dessus.
Qu'est-ce que j'entends par méditer ?
J'entends tout simplement prendre la phrase que je t'ai prononcée comme étant un paysage à contempler. Exactement comme tu essaierais de contempler une image ou une couleur.
“Je suis l'endroit du Mystère. Je suis l'objet de la Quête.”
Et contemple cette phrase, cette idée. Contemple cette idée comme un paysage.
Et à ce moment-là tu verras quand toi vas se déclencher la compréhension, non seulement du cœur de la phrase, mais en plus du mystère que toi-même tu détiens à l'intérieur.
Lorsque tu auras, par ce fait-là, été pleinement convaincu, car c'est cela que tu dois obtenir lorsque tu vas méditer sur l'idée, lorsque tu vas contempler l'idée profondément que tu es l'endroit du Mystère, c'est pour obtenir la conviction que tu es l'endroit du Mystère. Et pas simplement la connaissance mentale, la conviction intérieure.
Et lorsque tu auras éprouvé cette conviction, alors tu peux commencer à méditer.
De quelle manière ?
Tu vas te relier à ton âme, car dès lors l'âme ne sera plus pour toi une simple hypothèse ou quelque chose qui éventuellement plane au-dessus de toi et que tu n'as pas le bonheur de connaître. Ce feu que tu auras senti une fois par l'ardeur de la conviction, ce feu-là tu sauras que c'est le feu de l'âme. Et ayant senti son énergie, il te sera donc facile de t'y remettre pendant la méditation.
Comment diriger maintenant ta méditation ?
Tout simplement en alignant tes feux.
Aligner les feux
Il y a diverses façons d'aligner les feux et je ne veux pas te dire que celle que je peux te donner soit la meilleure et la seule façon d'aligner les feux.
Tu peux pratiquer ta méditation, tu peux faire la méditation qui te viendra d'ici quelques années, peu importe ! L'important est que tu arrives par un moyen simple à aligner les feux.
De quelle façon est-ce que l'on aligne les feux ?
On aligne les feux d'abord en évitant d'être perturbé ou d'être excité avant de se mettre en méditation. C'est pourquoi il faut tout autant soigner la préparation à la méditation que soigner la méditation elle-même.
Autrement dit, on ne peut pas aller méditer sitôt que l'on vient de faire un gros repas ou si tôt que l'on vient d'avoir des échanges ou coléreux ou beaucoup trop joyeux avec une collectivité, dans la mesure où l'on ne sait pas, à l'intérieur de la colère ou à l'intérieur de la joie, garder un centre d'équilibre inébranlable.
Garder un centre d'équilibre inébranlable.
Il faut donc, avant de se préparer à la méditation, défricher l'aura.
Exactement comme lorsque vous devez défricher un terrain avant d'y planter une graine.
Défrichez votre aura !
Vous-même, en observant les réactions de votre propre vie psychologique et affective ou les remous qui ont lieu dans votre aura, vous saurez si vous devez vous préparer une heure avant la méditation ou simplement 20 minutes ou simplement 10 minutes avant.
Si vous avez besoin de vous préparer une heure avant la méditation, essayez de vous préparer grâce à votre énergie mentale. C'est-à-dire, utilisez le positif de la pensée.
Et dites-vous :
“Je vais méditer. Tout va bien. Tout est calme autour de moi. Tout est calme en moi. Rien ne sera dérangé. Rien ne me dérangera.”
Et petit à petit, essayez d'évacuer les sujets qui sont en souci.
Si par exemple vous faites du souci pour votre fille ou votre fils qui serait mal marié et que cela puisse jaillir au milieu de la méditation, lorsque vous vous préparez à la méditation, passez un certain temps à dire : “le mariage ira bien”, ou bien tout simplement, “tout ira pour le mieux”, ou bien, s'il n'est pas du destin de mon fils de rester avec telle fille, “prions pour que son destin s'accomplisse”.
Et ainsi de suite, une à une, vous allez passer devant les idées qui peuvent soulever dans votre aura des remous.
Si une à une, vous rangez ces idées, donc vous rangez ces énergies, lorsque vous allez vous mettre en méditation, automatiquement vous allez vous trouver face à une aura complètement aplanie. Et vous n'aurez plus ces problèmes, comme tant de débutants ou tant de disciples qui commencent sur le Chemin éprouvent, c'est-à-dire : au beau milieu de la méditation, se souvenir d'un souci, se souvenir d'un geste, ou se souvenir de quelque chose que l'on a fait ou pas fait ou mal fait. Et l'on se trouve complètement perturbé par ces idées qui passent et repassent.
Il est tout à fait normal que le mental, que la mémoire étale les souvenirs, étale des événements, étale des fantasmes. C'est une machine qui est faite pour produire, donc la machine produit. Il faut simplement prendre le temps d'arrêter la production de la machine.
Et petit à petit, par des pensées positives, donc par des ordres qui sont donnés mentalement, effacer ces idées, les ranger dans un endroit où elles sommeillent.
Et vous verrez que de cette manière, non seulement votre méditation sera plus calme, mais vous ne serez plus du tout perturbé par des idées, par des soucis qui vont agiter votre méditation. De ce fait, vous pourrez passer plus vite à une méditation alchimique.
Et de ce fait aussi, ayant appris à vos idées à se ranger, à se mettre en sommeil, à ne plus s'agiter, par là même, vous allez calmer dans votre être votre capacité à vous faire du souci. Et petit à petit, vous allez vous trouver comme devenant un individu capable de se détacher des soucis, de l'anxiété, de l'angoisse, de la projection.
Une énergie ne vient jamais seule. Elle est toujours accompagnée d'un certain nombre de sœurs jumelles. C'est pourquoi lorsque vous avez une idée qui s'éveille, des dizaines d'autres viennent vous perturber. Et si vous en calmez une, des dizaines d'autres aussi sont calmées.
C'est pourquoi il est capital de penser, avant la méditation, à calmer les idées, à calmer le système nerveux.
Une fois que vous vous sentez suffisamment prêt pour aller méditer, mettez-vous en méditation. Et là, faites une méditation active.
Alignez tous vos feux, soit en imaginant une épée, qui par exemple monterait depuis la base du corps, en traversant tout le corps et en allant finir sa pointe dans le chakra coronal.
Et imaginez qu'à travers cette épée, une grande électricité circule, qui irradie en même temps dans tout votre être.
Ou vous pouvez aligner les différents feux par les respirations et respirer cycliquement par le bassin, exactement comme si des poumons étaient positionnés dans le bassin.
Sentez le bassin se dilater avec la respiration, puis le bassin s'affaisser lorsque vous expirez.
Puis passez ensuite à tout l'abdomen, de la même manière, en imaginant qu'il y a un immense poumon et que l'abdomen est capable de respirer, de se remplir d'air et d'énergie.
Faites ainsi, en tranches, toutes les parties du corps.
Et lorsque vous êtes arrivé au sommet de la tête et que vous respirez avec l'entier de la tête, il vous suffit ensuite, pour dynamiser l'entier de votre aura, de faire une dernière respiration totale avec votre corps en entier. En imaginant même que votre aura respire, que votre corps éthérique est en train de respirer.
Car il est bon d'essayer de commencer à soupçonner le corps éthérique et de vivre un petit peu en ressentant le corps éthérique.
On parle toujours du corps solide, on ne voit que le corps solide, on ne ressent que le corps solide, et il faudrait commencer un petit peu, puisque l'Ère du Verseau approche, il faudrait commencer un petit peu à ressentir le corps éthérique, à le sentir au moins respirer, de façon à ce que vous puissiez reconnaître les énergies qui viennent vers vous et qui sortent de vous.
Lorsque vous avez respiré de cette façon-là, par tous les endroits de votre corps, puis par tout votre corps en entier, vous êtes certain d'avoir parfaitement aligné les énergies et dilaté les divers endroits du corps et de l'aura pour recevoir une énergie.
Il y a aussi un intérêt à cette dilatation, c'est que s'il y a dilatation, il n'y a donc pas de blocage. S'il n'y a pas de blocage, la méditation se fera beaucoup mieux avec toutes les énergies disponibles.
Il y a des méditations qui se trouvent être empêchées, troublées, avortées par des blocages d'énergies. C'est pourquoi il est bon de se préparer à méditer.
Pour un individu qui a par exemple beaucoup travaillé au bureau, et qui travaille donc énormément avec la tête, en penchant la tête pour regarder le bureau, ce genre d'individu aura tendance à bloquer les énergies au niveau de la nuque et sur le haut des épaules. S'il ne prend pas la peine de dilater les parties de son corps et les parties de son aura, comme je viens de le décrire ou par une méthode analogue, lorsque cet individu va se mettre en méditation, toutes les énergies vont se trouver bloquées au niveau de la tête.
Ce qui fait qu'en plus que d'avoir un petit problème de musculation ou de nerf au niveau de la nuque et des épaules, il aura ensuite un gros mal de tête parce que toutes les énergies de la méditation se seront précipitées dans la tête et y seront restées.
C'est pourquoi généralement dans les anciennes écoles, il n'y avait pas de méditation sans d'abord une certaine récréation du corps, soit par des mouvements de gymnastique, soit par des mouvements de danse, soit par des massages ou des élongations.
Ce qui ne veut pas dire que méditer devient une affaire très compliquée et qu'il va falloir se préparer des jours à l'avance, passer chez le masseur, passer chez quelqu'un qui va ensuite nous donner des idées positives pour calmer l'agitation mentale. Il ne faut pas croire que d'un seul coup, la méditation devient quelque chose de très compliqué.
C'est quelque chose de très simple, mais quelque chose qui a certains fonctionnements. Et ces certains fonctionnements réclament du respect, sinon il ne peut pas y avoir de méditation.
Donc il vaut peut-être mieux méditer un peu moins, mais réserver du temps pour la préparation.
De ce fait, même si vous méditez un peu moins que ce que vous avez prévu, avec le temps, votre méditation sera bien meilleure et comparativement vous aurez, en fait, beaucoup plus médité que si vous seriez allé n'importe comment dans la méditation en vous forçant à rester de longues heures en lotus ou en je ne sais trop quoi.
L'important est la qualité, pas la quantité de méditation, la qualité.
L'important c'est la qualité, pas la quantité.
En ce qui concerne la méditation, je voudrais dire que il est bon de méditer, c'est certain.
Alchimiquement, l'acte de la méditation est très important, cependant il est faux de croire que toute l'évolution va se satelliser autour de la méditation.
Si un individu qui médite ne pense pas en même temps à calmer ses émotions en lui-même, ou à dépasser ses craintes, ses timidités, ses maladresses, ses imperfections. Ou s'il ne prend pas soin de contempler bien en face son karma et de le régler, et de donner à chaque homme la Justice et l'Amour qu'il faut, cet individu pourra méditer pendant des siècles, il ne se passera rien de spirituel.
Donc pour être un homme debout et un homme qui marche vers Dieu et vers sa Liberté, il ne suffit pas simplement d'avoir les grands oreilles ouvertes et de se dire : “Maintenant que j'ai bien entendu, je vais appliquer la méthode.”
Car il n'y a pas de méthode. On ne peut pas aller vers Dieu par la méditation, c'est faux, c'est complètement faux, c'est archi faux.
La méditation n'a jamais mené l'homme à Dieu.
Il n'y a que l'ignorant qui croit que la méditation mène à Dieu.
La méditation mène là où elle mène : tout simplement en satellite autour d'un objet de contemplation.
Mais Dieu est autre chose qu'un objet à contempler.
Dieu est votre propre nature !
Donc il ne suffit pas de méditer, il faut aussi devenir Dieu.
Il ne faut pas simplement se satelliser autour de l'objet divin et méditer sur l'objet divin, méditer sur le mantra ou méditer sur la forme ou la couleur de Dieu ou le son de Dieu. Ceci c'est simplement satelliser la conscience autour d'un objet.
Mais l'objet c'est vous, l'objet Divin c'est Vous !
Donc vous n'avez pas à satelliser votre conscience autour de vous-même, vous devez au contraire aller vers vous-même et devenir ce vous-même.
Automatiquement donc la méditation n'est plus la méthode ultime, n'est pas la seule voie d'évolution, la seule façon d'aller vers de plus hauts points de conscience. La méditation est un travail plus particulier d'introspection des énergies et d'élévation des énergies.
Mais en attendant tout le reste de la vie doit être aussi une grande méditation.
Tout le reste de la vie doit être une grande méditation.
La conscience n'est pas en méditation quand vous deniez méditer et puis ensuite on la laisse faire ce qu'elle veut, on la laisse spéculer mentalement, on la laisse désirer des plats en sauce, on la laisse désirer voir des films, voir des amis, on la laisse désirer le fort de la vie.
Si on veut évoluer il faut prendre la vie entière comme une longue et profonde méditation.
C'est pourquoi immanquablement au cours de votre vie, au cours de vos jours vous allez devoir apprendre à vous détacher des objets qui attachent votre conscience dans une contemplation un peu trop statique.
C'est ce que l'on appelle se défaire de ses défauts, par exemple.
Soigner sa conscience
Ceci je l'ai déjà expliqué mais je vais le redire un peu pour vous ce soir.
Pourquoi est-ce qu'il est important de comprendre que tout au long de la journée l'individu doit soigner sa conscience, soigner le type d'investissement qu'il fait, des énergies de sa conscience vis-à-vis de certains objets.
Tout simplement parce que comme je l'ai dit il n'y a pas simplement dix minutes de méditation réservé à Dieu et puis ensuite le reste où l'individu est comme il est. La conscience est exactement la même pendant les dix minutes où l'on va méditer ou pendant le reste des longues heures où l'on va être soi-même.
La Conscience est toujours en méditation.
Ce qui fait que lorsque vous êtes par exemple en train de lire votre journal il faut que vous compreniez que votre conscience est en méditation sur la lecture du journal. Lorsque vous êtes en train de regarder un arbre votre conscience est en méditation sur l'image de l'arbre. Lorsque vous êtes en grande colère votre conscience est en méditation sur votre colère.
Tout est contemplation pour la Conscience.
Que ce soit l'objet de la colère, que ce soit le journal, que ce soit une voiture qui passe, que ce soit l'instant où vous vivez par exemple un lien affectif ou une relation sexuelle, il s'agit tout autant d'une méditation pour la Conscience.
La Conscience donc est comme une entité, un Royaume qui s'investit dans l'objet que vous regardez, dans l'objet que vous ressentez, que vous éprouvez. Ce qui fait que pour la Conscience, lire un journal c'est méditer sur le journal.
Comme le journal n'est pas un objet divin, pour la Conscience, lire un journal n'apportera aucune illumination spirituelle.
Donc, pour celui qui veut un petit peu, non seulement dynamiser sa vie et dynamiser sa spiritualité, dynamiser sa conscience, il va lui falloir comprendre qu'à tout instant le regard qu'il va poser sur les choses [...]
[...] médite sur mon image, parce qu'elle contemple mon image.
Si donc je soustrais mon image et que j'y mets l'image de Dieu, ma conscience va méditer sur l'image de Dieu. Et comme cette image de Dieu correspond à la nature profonde de ma conscience, il va se passer une prise de reconnaissance.
Et à ce moment-là, la conscience, qui pendant un certain temps s'était habituée à regarder des choses qui ne sont pas divines et qu'elle avait crues, va rebasculer dans sa nature propre, et c’est là où l’individu, où l’initié va dire : Je suis cela.
À ce moment-là, pour l'initié, commence le véritable moment de la restitution, de la réintégration divine.
Tant qu'à l'intérieur de vous, vous n'avez pas entendu ce chant - ce qui ne veut pas dire que vous devez tendre l'oreille et entendre quelqu'un chanter : "Je suis cela". Cela va plutôt se traduire comme la conviction dont je parlais tout à l'heure, c'est-à-dire que profondément, en vous-même, vous ressentirez presque comme à fleur de peau que vous êtes une âme. Et automatiquement, vous n'aurez même plus envie que l'on vous appelle par votre prénom, ou que l'on vous rappelle les souvenirs d'enfance. Vous aurez l'impression que l'on vous parle d'une autre personne qui n'a presque jamais existé, tellement elle était différente de ce que vous êtes maintenant.
Lorsque vous aurez donc atteint cet endroit du chant et de la conviction, toutes les énergies qui, pendant un certain temps, pendant des incarnations et des incarnations, sont allées vers l'extérieur, toutes les énergies vont faire le mouvement inverse et rentrer vers l'intérieur.
Ce qui fait qu'à un certain moment de la roue et de la vie, il est dit que ce genre d'initié n'a plus besoin de s'incarner.
C'est ce que l'on appelle un "Libéré Vivant".
Libéré Vivant
Étant donné que le regard de son âme ne se porte plus sur les objets extérieurs, qu'aucun objet extérieur arrive à attirer son regard, même si le regard voit les objets, ce genre d'individus rentre donc toutes les énergies à l'intérieur, commence la restitution.
Et cette restitution est un mouvement qui fait aller la conscience vers le haut.
Alors que l'incarnation est un mouvement qui fait aller la conscience vers le bas.
Si la conscience donc émet un mouvement qui monte vers le haut, le mouvement vers le bas va cesser complètement. Et l'incarnation n'est plus une nécessité.
Elle peut avoir lieu quand même. Elle peut être un moyen d'aider l'humanité à cristalliser certaines énergies, elle peut être un moyen de servir l'humanité ou de servir un certain nombre d'hommes vis-à-vis desquels anciennement cette âme s'était engagée.
Mais l'individu n'a plus à s'incarner pour sa propre évolution. La Terre n'a plus rien à lui apporter.
Tous les objets que la Terre recèle ne sont plus, en fait, synonymes de pesanteur, ils se sont dissous et la conscience peut commencer à monter.
Alors vous pouvez me dire que imaginer ce moment de Libération est quelque chose d'extraordinaire, que c'est quelque chose de souhaitable, que vous voudriez rencontrer cet instant-là le plus tôt possible, et qu'il est magnifique dans l'Univers que cet instant existe. Mais sitôt que vous allez commencer à comprendre que cet instant est merveilleux, étant donné que le mental pense toujours par analyse, vous allez aussi me dire :
“Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il faut alors tomber dans la Matière, si l'on doit de toute façon retourner vers Dieu et si l'on est profondément Dieu lui-même.”
Je ne vais en dire que quelques mots parce que je l'ai déjà expliqué suffisamment mais pour donner une cohérence au discours je vais en dire quelques mots.
Lorsque l'on étudie, lorsque l'on essaye de sentir, d'intuitionner, ce que peut être la Conscience, pour tous ceux qui ont basculé quelque peu dans la Conscience, le discours sera facile.
La Conscience
La Conscience est un endroit où il y a simplement de la Conscience, c'est-à-dire un état de contemplation, un état de contemplation d'un objet extérieur ou d'un objet intérieur, comme par exemple Dieu se contemplant lui-même. Ce qui ne veut pas dire que Dieu n'a pas autre chose à faire que de se contempler lui-même dans un acte narcisse.
Le fait qu'il soit Conscience et que la Conscience soit un processus de contemplation fait que Dieu, au moment où il se trouve dans le manifesté, où sa vie donc appartient quand même déjà au manifesté, sa Conscience est en contemplation sur son propre processus de Vie.
Il y a donc la Conscience mais pour que cette Conscience existe, il y a le Feu de la Conscience.
C'est-à-dire que si l'on résumait l'existence de Dieu à sa seule Conscience, il n'y aurait pas d'existence. Mais ce qui permet l'existence de la Conscience, c'est qu'à l'intérieur de chaque particule de la conscience se trouve logé le Feu de la Conscience, l'électricité de la conscience, le potentiel vibratoire de la Conscience.
Sans ce potentiel vibratoire, il n'y a pas de Conscience.
Maintenant que nous avons quelque peu expliqué cela, analysons le pourquoi de l'incarnation.
Il y a donc la Conscience et, pour être vivante, le besoin de rencontrer son énergie, le besoin de dilater l'énergie qui est recelée dans les particules de la Conscience.
Comme je l'ai déjà dit, il n'y a qu'un seul endroit où toute cette énergie abonde. Parce que tout simplement les particules de conscience sont concentrées, sont compactées à un niveau inimaginable pour la conscience humaine, même si l'on croit pouvoir comprendre ce qu'est la Matière. Il n'y a qu'un endroit où la Conscience est si compacte et permet donc un tel nombre au centimètre carré de particules de Conscience, c'est la Matière.
Ce qui veut dire que d'un côté il y a la pensée divine - pour prendre un terme qui peut-être passera mieux dans le public, décrochons nous du mot Conscience et prenons le mot pensée pour être plus compréhensible.
Il y a donc la pensée divine et il y a de l'autre côté le moyen par lequel cette pensée est véritable et vivante et qui se trouve dans la Matière, c'est l'énergie.
Matière
Maintenant qu'est-ce qui fait que la Matière existe ?
Ce qui fait que la Matière existe c'est que il y a à un moment donné de la contraction, de la cristallisation pendant la manifestation de Dieu, donc de sa conscience. Il y a donc à un moment donné pendant la contraction et la cristallisation une part de lui-même qui est plus particulièrement compactée et cristallisée, donc vouée à la Matière.
C'est un peu comme si l'on imaginait l'inexistence, le point zéro où tout repose lorsque l'Univers n'est pas. Et puis vient un jour où l'Univers est.
Il y a donc extériorisation de la conscience et extériorisation d'une forme de la Conscience beaucoup plus cristallisée et compactée, et cette forme de Conscience est donc la Matière.
Et ainsi l'on trouve dès l'origine le couple Conscience - Matière.
Donc le couple Dieu et Cosmos, car le Cosmos c'est de la Matière.
Maintenant que va-t-il se passer ?
Lorsque ce Cosmos est établi, lorsque la Matière a été suffisamment cristallisée même si elle n'est pas pour autant devenue très solide, et sur un plan physique, lorsque ce Cosmos est cristallisé et lorsque ce Dieu en tant que conscience régnante lui aussi est sorti au jour, il se passe une rencontre des deux.
Ce qui ne veut pas dire que l'un et l'autre sont nés dans le but de se rencontrer, mais le simple fait qu'ils aient été créés les faits se rencontrer.
Parce que tout simplement il y a dans l'Univers une Loi d'attraction.
Loi d'attraction
Cette Loi d'attraction vous la subissez vous même lorsque vous tombez follement en admiration devant par exemple un immense gâteau et que vous avez envie de le dévorer.
C'est exactement la même force d'attraction qui a lieu.
Que ce soit la force d'attraction entre la conscience de Dieu et sa Matière, ou que ce soit la force d'attraction entre votre petite conscience et le chou à la crème chez le pâtissier, c'est exactement la même puissance d'attraction.
Et c'est parce qu'existe cette puissance d'attraction dans le premier couple, qui est Dieu et Matière, que vous aussi vous l'éprouvez pour des choses simples entre votre conscience et les objets du désir.
Donc pour l'homme, pour trouver sa Liberté ou sa dimension divine, tout le jeu va être d'arriver à dissocier, à découper, à trancher, annuler cette force d'attraction qu'émettent les objets sur sa conscience.
Et pour Dieu, lorsque Dieu voudra se réintégrer lui-même à la fin de tous les Âges, lorsqu'il s'approchera de ce que l'on appelle le Pralaya, pour Dieu, il s'agira aussi de découpler cette force d'attraction afin qu'il ne soit plus sans cesse rejeté dans sa Matière, réinvesti dans sa Matière.
Autrement dit, il y a l'inexistence, puis arrive la Création et l'existence a lieu.
Existence
Dans cette existence, le premier point de création est conscience de Dieu, Matière de Dieu. Et lorsque ces deux pôles sont en place, automatiquement leur moteur se met en route et la loi d'attraction a lieu. Et les deux vont commencer à fabriquer l'Univers. Tout en se démultipliant.
C'est-à-dire que ce premier couple ne va pas simplement rester tel qu'il est, il va se démultiplier.
À l'intérieur de la petite sphère qu'il aura créé, ce premier couple va s'y incarner.
Puis, à travers cette incarnation, il y aura une autre incarnation plus petite encore, qui aura lieu dans une autre sphère. Puis, par cette autre incarnation, une autre incarnation sera projetée. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'on arrive à la forme de couple que l'on a appelé Adam et Ève, et qui ne correspond qu'aux archétypes humains et d'un humain en état de création.
Il y a donc le couple originel tel que l'on entend dans les Lois Cosmiques.
Il y a donc le couple originel tel qu'on entend le déroulonnement de cette Loi du point de vue de la Création de l'âme humaine.
Lorsque je dis cela, je veux dire que pour l'homme qui arrive à comprendre facilement qu'il est Dieu et qu'il se rattache à la Source Unique, il devient tout de suite très compliqué d'imaginer qu'il y a ensuite des subdivisions et que malgré ces subdivisions, il reste Dieu, le Grand Archétype.
Et pourtant, c'est comme cela qu'il faut le comprendre. C'est que malgré les subdivisions, son Archétype n'est pas en fait diminué. Il est tout simplement adapté à une forme de vie qui va de plus en plus aller s'exprimer vers le plan physique.
L'Homme
En s'étant subdivisé pour aller au plus profond de la Matière, Dieu a finalement abouti un jour à une forme humaine, à un statut humain.
Et ça tombe à cela de particulier que non seulement il est capable de comprendre qu'il est Dieu, mais il est aussi capable de comprendre qu'il est Homme et qu'il a droit de faire ce qu'il veut grâce à ses statuts divins.
Ce qui fait que pendant longtemps, pendant des siècles, pendant des générations, le Dieu qui est Un est Un seul s'abime à être un homme, un homme qui ne veut pas redevenir un Dieu et qui veut devenir l'homme le plus puissant du monde.
Pour les Maîtres à ce moment-là commencent un long et difficile travail d'apprentissage, de conversion, ils essayent, autant qu'ils le peuvent, de rappeler le Dieu qui est endormi dans l'homme.
Pourquoi ?
Non seulement parce que il ne faut pas laisser dormir Dieu derrière soi, alors que soi-même, en tant que Maître, l'on connaît l'étendue de la conscience divine, mais parce que toutes les particules de Dieu qui se sont projetées dans un Cosmos, même si c'est un Cosmos local, comme par exemple le système solaire actuel, toutes ces particules de Dieu doivent, suivant des Âges bien précis, suivre certains mouvements de réintégration.
Il y a donc la Conscience de Dieu qui s'incarne dans sa propre Matière, elle-même n'étant que de la Conscience contractée, mais il y a des Âges qui passent comme les pales d'une roue à haube d'un bateau et qui, immanquablement, ces pales viennent ramasser les particules de Conscience, car il faut que Dieu se reconstitue.
Dieu n'est pas fait en quelque sorte pour être éparpillé dans le Cosmos.
Cet éparpillement est nécessaire pour que ses énergies se réactualisent, se régénèrent, se renforcent, se rajeunissent, mais là n'est pas sa nature de rester éparpillé. Sa nature est de rester concentré sur Lui-même, dans cette zone que l'on appelle même le Néant.
Donc, immanquablement, les cycles vont aller racler dans le fond des mondes toutes les particules de Conscience du Dieu qui s'est éparpillé.
Et au fur et à mesure de la remontée, l'Âge qui est en train de porter ces particules de conscience, cet Âge-là fait un mouvement cyclique, d'avant en arrière, un peu comme si vous voudriez secouer une salade. Ce mouvement existe juste pour permettre un certain mouvement de la Conscience, des particules, de façon à les redynamiser, à les repolariser en tant que particules divines.
Et, un peu à la façon d'un tamis, l'Âge, à force d'avoir poussé en avant, poussé en arrière, avoir essayé de dynamiser les consciences, rattraper des consciences, purifier des consciences, comme un tamis, l'Âge qui fait ce mouvement va aussi laisser retomber les particules de Conscience qui n'auront pas voulu se laisser dynamiser.
Et ces particules de conscience, non seulement vont perdre leur statut humain, mais vont retomber tout simplement au niveau de la matrice qu'est la Matière.
Autrement dit, lorsque l'on en arrive à des phases d'évolution comme l'évolution humaine, qui est une phase d'ouverture vers la conscience divine, toutes les particules de Conscience, même si elles sont arrivées à un niveau humain, toutes ces particules de conscience qui n'acceptent pas, ou qui ne veulent pas être dynamisées par une divinité plus puissante que celle qui est uniquement potentielle, ces particules-là se trouvent renvoyées dans la matrice qu'est la Matière.
Et une particule qui avait petit à petit remonté, remonté, remonté le temps pour un jour en fait arriver à être un homme et à commencer sa réintégration avec Dieu ou avec son archétype, avec sa Source, cette particule-là se trouve privée de toute ascension et retourne à la Matière pour devenir par exemple l'atome d'un rocher, l'atome d'un cristal de roche, l'atome d'une goutte d'eau...
Il est donc très important, non seulement que les hommes se réveillent, mais qu'ils se réveillent en plus dans une vision spirituelle !
Il est très important, non seulement que les hommes se réveillent, mais qu'ils se réveillent en plus dans une vision spirituelle !
Ce qui ne veut pas dire que ceux qui ne seront pas spirituels seront les damnés qui retourneront à la Matière pour ne servir que de rochers ou de légumes ou je ne sais quoi d'autre. Il n'y a pas de jugement sur le fait qu'un individu accepte d'être spirituel ou pas !
Être spirituel
Un individu qui a le souci simplement d'être Vrai, Authentique, Libre et de marcher libre et épanoui, de marcher debout et de servir à quelque chose dans le monde pour les autres hommes. Cet individu-là, même s'il ne prie jamais Dieu et qu'éventuellement, même s'il ne croit pas en Dieu est plus spirituel que celui qui, éventuellement, passe sa vie dans un couvent ou dans un monastère.
Donc, il ne s'agit pas d'un jugement moral. Il ne s'agit pas d'un jugement religieux.
Il s'agit d'un jugement sur le degré de Vie et de brillance, le degré d'électricité qu'émet votre particule de Conscience.
Si votre particule de conscience n'émet pas un degré de brillance - et quand je dis brillance, je ne veux pas dire cela en termes de pureté religieuse, je parle de brillance à cause de l'intensité vibratoire de la Vie que votre particule a développé - si votre particule de Conscience, donc, émet cette vibrance et cette brillance, ce halo, automatiquement, le mouvement continu et l'Âge qui vient, la ramassera. Ce sera un phénomène tout à fait naturel.
Si par contre, votre brillance n'est pas là - et je le répète, ce n'est pas en termes religieux que je dis le mot brillance, c'est tout simplement en capacité d'émettre de l'énergie, et cette énergie est directement liée au niveau de conscience atteint - si par contre, des particules de conscience ne peuvent pas émettre un certain degré d'électricité, donc de conscience, automatiquement, le tamis de l'Âge qui vient ne pourra pas les attraper. Même si l'Âge voudrait les prendre, il n'arrivera pas à les attraper.
C'est un peu comme un programme radio qui promène sur les ondes. Un programme radio est typé à cause du type d'onde qu'il représente, ce qui fait que l'individu qui est au bout de sa radio va devoir se mettre en accord avec le type d'onde qui correspond au programme pour capter le programme. Et ainsi, il en prend le programme.
Il s'agit à peu près de la même chose lorsqu'un Âge arrive. L'Âge émet une certaine vibration. Il est lui-même une certaine vibration. Et pour que les individus entrent dans cette vibration, il faut qu'eux-mêmes se soient adaptés à la vibration. De cette façon-là, ils sont comme happés par le Nouvel Âge qui vient et automatiquement, ils sont transportés dans le Nouvel Âge.
Heureusement, malgré cet aspect de justice froide que semblent comporter les Âges, malgré cela, les Âges sont assez dociles.
Tant que l'on n'a pas bouclé la boucle de l'horoscope tout entier, que l'on n'ait pas donc passé à travers les 12 signes, les Âges sont assez dociles. Et l'on voit par endroits même des groupes qui n'auraient pas dû avoir le droit de passage, mais passer quand même, parce que karmiquement, quelque chose leur permet de bénéficier d'un certain droit de passage.
Donc, il ne faut pas imaginer que les Âges sont là comme des grands juges vis-à-vis de l'humanité. Il y a quand même une certaine souplesse, une certaine tolérance.
Cependant, pour ceux qui sont franchement en dessous du seuil de tolérance, alors pour ceux-là, on peut dire qu'il y a effectivement un certain jugement. Ce qui ne veut pas dire que ces âmes-là sont définitivement rejetées dans la Matière pour servir à la fabrication de n'importe quel élément.
Tant que la boucle n'est pas bouclée, les individus sont gardés dans un état que l'on appelle Pralaya, qui est une sorte de sommeil, une sorte de Néant. Et petit à petit, par petits groupes, les Maîtres de l'évolution, les Seigneurs du Karma, essayent de faire se réintégrer des portions de ces individus qui n'ont pas pu passer dans un Nouvel Âge. Ils essayent, malgré tout, par petits groupes, de les prendre et de les intégrer dans les Nouveaux Âges, une fois que les Âges sont bien implantés.
Donc, une fois que l'Ère s'est véritablement épanouie sur la Terre.
"Jeunes âmes"
C'est à ce moment-là que l'on voit arriver ce que l'on appelle des "jeunes âmes". Mais en fait, ce ne sont pas des "jeunes âmes". Ce sont tout simplement des âmes qui ont été suspendues un certain temps, mais qui, karmiquement, avaient quand même un certain crédit. Il y avait quand même quelque chose à leur apporter, elles le méritaient, et, automatiquement, la porte leur a été ouverte, mais à l'instant où cela était le plus propice pour les âmes, et le moins dérangeant pour les autres qui avaient pu passer dans le Nouvel Âge.
Ce qui fait que l'on espère qu'au fur et à mesure des Âges et de ces portes que l'on ouvre, finalement, tout le compte des particules qui avaient été émises, tout le compte de ces particules va pouvoir réintégrer la Source.
C'est ce qui est espéré, c'est ce qui est voulu !
Car à partir du moment où Dieu s'est éparpillé pour s'incarner, et qu'il s'est oublié dans cet éparpillement, pour tous les anges qui ont assisté à la Création et qui maintiennent la Création, pour tous les Êtres qui ensuite sont arrivés à une certaine évolution, et qui ainsi sont arrivés à des niveaux comparables à ceux des anges, pour tous ces individus-là, il s'agit de prendre soin du Dieu qui est resté en arrière.
Il s'agit de prendre soin du Dieu qui est resté en arrière.
Il ne s'agit pas simplement de se dire :
“Ben, c'est Dieu depuis le début qui mène l'histoire. Il s'est projeté quand il l'a voulu, il s'est projeté dans tous les niveaux qu'il a souhaités. Nous, on s'en est tirés parce que l'on a été très chanceux, mais on laisse Dieu, celui qui est derrière, faire le reste de son histoire !”
Même si c'est Dieu qui a créé toute l'histoire, même si c'est lui qui a décrété de son éparpillement, de son type d'incarnation, même si donc il avait prévu le type de prison, avec tous les risques que cela comportait, il n'empêche qu'une fois qu'il est devenu Homme, il appartient à tous ceux qui sont devenus plus que des hommes, qui sont devenus soit des Maîtres, soit, quelque part, des Guides de Lumière, soit, pour ceux qui sont restés des Anges ou des Archanges, il s'agit pour tous ces Êtres-là de faire en sorte que l'entier de Dieu soit réintégré.
Car si l'entier de Dieu n'était pas réintégré, il ne pourrait pas y avoir de Vie continue dans le Cosmos.
C'est pourquoi tout le monde semble vous presser. Tout le monde semble vous dire : “Écoutez, maintenant c'est urgent, il faut passer dans l'Ère du Verseau. Et en plus de passer dans l'Ère du Verseau, il faut passer définitivement dans une phase spirituelle pour la Terre !”
Mais pourquoi ? À qui cela sert-il ? Pourquoi est-ce que cela doit être fait ainsi ? Si Dieu s'est incarné, après tout, il a toute l'éternité pour revenir de sa Matière, n'est-ce pas ?
Bien sûr, bien sûr, il a des Âges extrêmement longs, que l'on peut appeler éternité. Cependant, il ne faut pas croire que le temps de la réintégration peut durer autant que l'éternité peut durer. C'est faux.
Il y a un Âge pour sortir, il y a un Âge pour rentrer.
Et si à l'instant où la réintégration doit être faite - qui sonne comme une heure cosmique - si la réintégration n'est pas faite, eh bien, c'est un peu comme un individu qui ne rentrerait qu'avec la moitié de son corps chez lui. Et automatiquement, il lui faut très vite se reprécipiter dans l'incarnation et dans la Matière.
Exactement comme lorsqu'un homme meurt par accident, alors qu'il n'avait pas terminé son destin. Automatiquement, son âme sait contrôler les lois et exercer des pressions sur les lois qui lui permettent d'être reprécipité tout de suite dans la Matière, dans l'incarnation. Et de ce fait, le destin peut terminer son cours.
Si l'on prend le Cosmos tout entier comme étant une seule et même incarnation de Dieu en personne, et que l'on imagine qu'à un moment donné, un certain nombre de ces particules qu'il a éparpillées dans le Cosmos ne reviennent pas à l'heure du rendez-vous, eh bien il s'agit pour Dieu, exactement du même moment que celui que je viens de citer.
C'est-à-dire que le Pralaya dans lequel il s'endort normalement, le repos vers lequel il va normalement après toute Création, ce repos-là ne peut pas avoir lieu. Il est créé, mais très vite dissout, et l'Entité Divine doit se replonger dans la Matière pour aller chercher toutes les particules qui étaient restées dans ces Cosmos profonds.
Donc, quand vous me demandez ce qui a changé sur la Terre, ou quand vous me demandez ce que vous devez faire pour évoluer, je vous trouve impitoyablement égoïste !
Vous n'avez pas à évoluer, vous n'êtes pas là pour évoluer ! Qui êtes-vous pour évoluer ? Qui êtes-vous pour vouloir devenir disciple, initié, maître ? Pour vouloir être libéré de la roue des incarnations ? Pour vouloir, avec votre petit moi, obtenir la Lumière, obtenir la vie paradisiaque, la vie à Shambhala ou ailleurs ?
Vous êtes complètement ignorants de la plus Grande Vie qui vous habite, et de la plus grande cause qui est votre cause !
Et vous vous dites : “Si je dois évoluer, si je veux évoluer, c'est pour ma propre évolution. On me dit qu'il faut évoluer, qu'il faut aller vers Dieu. Et moi, le petit homme, je vais devenir Dieu parce qu'il se trouve que Dieu est très généreux et qu'il m'a donné en héritage son Archétype. Et si j'imite bien le Père, j'obtiendrai cet héritage et je deviendrai Dieu !"
Il n'y a personne qui devient Dieu et un humain ne devient certainement pas Dieu ! Il y a un Dieu qui s'incarne et toi, l'homme, l'homme psychologique qui existe à un moment donné de sa vie et de sa roue dans la Matière. Toi, l'homme psychologique, tu te dis "je suis Dieu", ou tu te dis "je dois évoluer", ou tu te dis "je dois devenir un initié", ou bien "je dois devenir un maître", et tu es là à pleurer ou à crier ou à invoquer le nom de Dieu. Alors que tu dois prendre soin de la plus grande cause qui est en toi, qui est de ramener Dieu à sa source.
Tu dois prendre soin de la plus grande cause qui est en toi, qui est de ramener Dieu à sa source.
Maintenant, si tu veux appeler cela évolution, c'est libre à toi. Si tu veux appeler cela initiation, c'est libre à toi aussi. Mais avant tout, il s'agit d'un Dieu qui s'incarne dans son Cosmos, qui passe à travers toutes les formes pour se dynamiser, pour récupérer du feu, pour se rajeunir, comme je l'ai déjà dit. Bien qu'il ne vaut pas croire que Dieu cherche vraiment à se rajeunir dans la Matière.
Il se réactualise, il se perpétue !
En obtenant, à chaque création, en obtenant ainsi des feux nouveaux, des feux réalimentés grâce à la friction de la Conscience dans la Matière, l'entité divine se perpétue. Ce qui ne veut pas dire que si cette perpétuité n'existait pas, ou n'était pas permise, ou possible, Dieu ne serait pas éternel. Dieu est Éternel !
Éternité
Et comme je l'ai dit tout à l'heure, si l'on veut commencer à comprendre quelque chose en spiritualité, il faut très tôt s'habituer à manipuler les paradoxes.
Le fait qu'il se perpétue ne remet en rien en cause son éternité. Il est éternel.
Et je ne veux pas jouer sur les mots en disant que son éternité pour exister a besoin de se perpétuer. Mais c'est quelque chose quand même qui ressemble à cela.
Il y a donc une sorte d'existence profonde que l'on peut appeler le Néant, dans laquelle l'éternité peut être imaginée comme vous la concevez en tant qu'éternité. Et puis il y a les cycles de l'éternité. Et ces cycles ne remettent en rien en cause la valeur éternelle de l'éternité. Car les cycles ne sont pas des moments, des heures, ce n'est pas du temps. Ce sont tout simplement des époques, exactement comme un mouvement qui se fait l'un après l'autre, sans qu'il y ait pour autant la notion du temps dans un espace défini et dans une notion mentale.
L'éternité a donc des cycles. Et ces cycles lui construisent une apparence perpétuelle. Et grâce à cette perpétuité, le Dieu qui est éternel nourrit son éternité.
Autrement dit, si vous, vous voulez changer quelque chose sur la Terre, et pas simplement regarder ce qui se passe, et profiter de ce qu'il y aura de bien, essayer de vous mettre à l'abri de ce qu'il y aura de mal, si vous, vous voulez faire quelque chose sur la Terre, vous devez, avant tout, essayer de vous convaincre vous-même, mais aussi tout votre entourage que la Terre entière est une divinité, que l'Humanité entière est une Divinité, et que l'Humanité en entier représente le point d'incarnation d'un Dieu qui est en train de naître.
L'Humanité en entier représente le point d'incarnation d'un Dieu qui est en train de naître.
Et il est en train de naître, non pas comme s'il n'avait jamais vécu et qu'il venait à la vie pour la première fois, il est en train de renaître, de se reformer, de se revitaliser, de se redonner, en fait, une jeunesse.
Et face à cette jeunesse, et grâce à cette jeunesse, il se trouve, face à lui, des millions et des millions d'années à vivre. Des millions d'années qui n'ont rien à voir avec les années que vous supposez, c'est ce que l'on appelle des Yugas, des Âges, les Grands Âges de Brahma.
La partie que vous connaissez de la vie du Grand Être, cette partie que vous connaissez qui est concrète, est en fait la partie la plus petite. La partie la plus grande, c'est celle qui aura lieu quand tout sera réintégré. C'est à ce moment-là que la partie la plus grande de la Vie aura lieu.
Donc, votre premier travail, ce n'est pas simplement d'évoluer, d'être un bon disciple, de bien aligner les chakras, de ne plus manger de la viande, de faire des efforts sur soi-même, de se convaincre du bien fondé de la spiritualité. Si l'on veut changer les choses sur la Terre, cela ne suffit pas, parce qu'il y aura toujours un certain nombre d'hommes qui ne voudront rien entendre de ce type de valeurs.
Il faut parler de Dieu d'une façon différente.
Il ne faut pas dire : “Tu dois évoluer, tu dois retourner vers Dieu. C'est de là que tu viens, c'est là que tu dois retourner ! C'est la Loi !”
Il ne faut pas dire ces choses, car l'homme qui vient de la tradition ne veut absolument pas réintégrer la divinité, laisser tomber son humanité pour retrouver la divinité. Il veut vivre ! Il veut vivre une vie d'homme.
Ce qu'il faut donc faire, c'est diviniser la vie, tout simplement.
Se détacher des concepts mêmes de l'évolution, du devoir du disciple, du devoir de l'initié, de l'impératif de l'évolution, avec au bout des jugements derniers comme grand châtiment. Mais il faut sacraliser la vie toute entière et l'avoir comme l'expression d'une Grande Divinité que l'on appellera plus Dieu, que l'on appellera la Vie. L'Existence.
Changeons tous les concepts.
Et en changeant les concepts, on s'aperçoit que l'on peut faire admettre les grandes Lois Cosmiques. C'est ce que permettra l'Âge du Verseau.
L'Âge du Verseau changera de fond en compte tous les concepts. Ce qui fait qu'à l'approche réelle de l'Âge du erso, lorsque vraiment l'humanité aura la pointe des pieds sur son seuil, l'on s'apercevra qu'il y aura des énormes crises religieuses et culturelles. Et pas simplement parce que l'on change d'ère, mais parce que toutes les conceptualisations vont être complètement différentes.
L'idée même de Dieu va être reniée. Aucun homme ne voudra plus croire en Dieu, prier un Dieu, imaginer même un Dieu.
Et c'est pour cela, comme je disais tout à l'heure, qu'il faut absolument que l'humanité, pour arriver à ce genre de conception, il faut absolument que l'humanité développe son mental abstrait parce que les concepts qui vont être émis, qui vont être envoyés sur l'esprit des hommes, ces concepts-là vont faire énormément appel à l'intuition.
Il faut absolument que l'humanité développe son mental abstrait.
On ne voudra plus de Dieu en tant que Dieu, mais par contre, on voudra ressentir en soi la réalité d'un Grand Principe qui est l'Existence qui fait une grande roue et un grand mouvement, depuis sa zone la plus éthérée jusque dans la Matière et puis y retourne. On ne voudra plus non plus de qualités telles que l'humilité ou le [...]
Ces agissements-là seront des agissements dont le disciple ne voudra plus ! Il cherchera tout simplement la sagesse, et la sagesse, même au milieu de la richesse. Qu'importe ! Il n'y a pas de mal à être riche.
Donc, le grand renversement qui est attendu sera surtout au niveau des concepts et de la conceptualisation.
C'est pourquoi, à l'heure actuelle, toute personne qui parle vous semble tellement travailler au niveau des concepts. Si bien que l'on remet en cause le nom de Dieu ; que l'on remet en cause des choses comme la liberté personnelle ; et que l'on essaye d'approfondir ce que veut dire la liberté spirituelle ; que l'on essaye d'approfondir des choses comme la Nature et le rapport de l'Homme avec la Nature. Et tout ceci pour que l'idée soit, à travers les Âges, de plus en plus Divine.
Pour conclure, je dirais que celui qui veut participer au grand changement, et qui veut surtout permettre au grand changement d'avoir lieu en lui, doit travailler au niveau des conceptions, et faire passer de nouvelles conceptions dans l'esprit des autres. Même s'il doit, pendant un certain temps, s'appuyer sur de vieilles théories et aller chercher dans les vieux livres, peu importe ! La Sagesse est la Sagesse.
On peut aller chercher dans des dogmes très anciens, la Sagesse telle qu'elle sera exprimée dans un futur très lointain. Cependant, il faudra simplement modifier les inductions mentales. C'est-à-dire qu'il faudra parfaitement contrôler le type de déduction qu'émettra l'esprit de l'individu qui reçoit votre parole. Il faudra contrôler tout de suite la construction du paramètre mental.
C'est pour cela que cycliquement, pour que le concept soit vécu de façon de plus en plus pure, on transforme aussi le dogme, parce que le dogme est le paramètre qui contient le concept.
On peut tout de suite casser le dogme pour ne voir que le concept, mais malheureusement la plupart des gens ne sont pas capables de visionner directement le concept. Alors on passe simplement d'un dogme à un autre. Chaque fois à un dogme bien sûr un peu plus grand, un peu plus divin, mais un dogme quand même.
Il y a donc deux mouvements qui sont attendus :
Se libérer, se libérer de tout ce dont on vient de parler, des phénomènes d'attraction des divers objets et de l'ego inférieur. Ça c'est ce qui permet au premier changement d'avoir lieu, c'est-à-dire à l'âme d'effectuer véritablement une prise de pouvoir sur la personnalité. Ce qui change radicalement non seulement la vie de l'individu, mais aussi la vie d'une nation. Ce premier mouvement est attendu.
Et le second c'est d'élargir les concepts pour aller de plus en plus vers l'idée divine.
la Pensée et l'Idée
Il y a, dans les sphères inférieures, il y a la pensée : je pense à Dieu, j'imagine Dieu, je pense au Maître, j'imagine le Maître, je crois au Maître.
Et puis, ensuite il y a l'idée : l'idée de Dieu, l'idée du Maître et ça c'est complètement différent.
Il ne s'agit plus d'une pensée qui pense, qui imagine, qui essaie de cerner, qui suppose, qui spécule, il y a d'un seul coup la contemplation d'une Réalité. Et cette contemplation, cette Réalité, c'est ce qui construit la Divinité de l'homme.
C'est ce que je vous souhaite.
Je vous salue.
(Date de la conférence : 07 06 1989)
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