
📄 Cliquez ici pour télécharger la conférence en PDF.
Vous pouvez télécharger les conférences rassemblées en livres ici.
Quel est le rôle fondamental de la France au sein de l'évolution mondiale ?
Je vous accueille avec grand cœur pour partager ces quelques mots, ces quelques idées. Mais qu'il soit clair dans vos esprits qu'avant tout, ce qui va être échangé c'est une onde, une vibration. Non pas que je veuille placer le discours uniquement sur le plan de la vibration, sur le plan de l'aura, mais il faut en être conscient pour que chacun puisse continuer à travailler quelque part en lui-même.
C'est-à-dire chaque fois qu'il y aura quelque chose que quelqu'un va vous apporter, que quelqu'un va vous donner, que ce soit par un contact direct ou indirect, c'est-à-dire que ce soit en vous touchant ou en ne communiquant qu'au niveau de la pensée, il va falloir que vous continuiez, chez vous, de façon privée, à cultiver ce qui a été donné.
Il ne faut pas donc répertorier comme l'on répertorie une connaissance ou une science que peu à peu, jour après jour, on développe. Il faut au contraire apprendre à arroser ce qui est acquis. Là est toute la différence entre celui qui collectionne la connaissance et celui qui intègre la connaissance. Pour intégrer la connaissance, il faut apprendre à arroser.
Pour continuer sur ce discours qui est le discours dont la salle a besoin aujourd'hui, je vais donc complètement ignorer la question qui a été posée.
Ce qui ne veut pas dire que la question n'est pas intéressante. Simplement, positionner la France spécialement dans ce discours n'est pas une chose bienvenue. Non pas que la France n'ait pas de rôle, non pas que ce soit un petit pays qui ne peut donc pas avoir de rayonnement. Non pas non plus que le sujet soit inintéressant. Mais tout simplement, parce qu'en fait, quelle que soit la destinée des nations et les destins particuliers qu'ont les nations, cela ne dépend que des hommes qui habitent les nations de faire en sorte que le destin de la nation s'effectue.
Donc il ne sert à rien de se dire la locomotive la France, ou la locomotive la Belgique, ou la locomotive la Suisse, ou la locomotive les États-Unis, comme une grande entité impersonnelle qui transporte tout le monde. Il ne sert donc rien de se dire que cette grande entité va aller quelque part. Cette grande entité est constituée par tous ses habitants. Donc il faut que chacun des habitants réagisse, il faut que chacun prenne en main des responsabilités et effectue, et soit le témoignage d'une certaine spiritualité ou d'un certain changement, en tout cas d'un certain avancement.
Il faut que chacun prenne en main des responsabilités et soit le témoignage d'une certaine spiritualité ou d'un certain avancement.
Il ne sert à rien de discourir sur la destinée des nations, si à l'intérieur des nations, les individus en tant que disciples ne bougent pas, ne font rien ou ne s'épanouissent pas. La nation pourrait être astrologiquement prévue pour un grand rôle, il n'arrivera rien.
Car lorsque l'on parle de la destinée des nations, en fait il s'agit d'étudier astrologiquement la puissance des nations. Mais de la même façon que l'astrologie ne peut pas forcément envoyer un individu dans la destinée qui est prévue dans les astres, un pays ne peut pas non plus être lancé dans la destinée qui est souhaitée par les Maîtres ou par les Guides ou par les citoyens.
Il faut donc que chacun prenne les astres sous son bras, en fasse des alliés et avance avec les astres. Sans attendre que la locomotive de la France ou la locomotive des autres pays entraîne les citoyens vers un destin.
Responsabilité
Fondamentalement, chaque homme est responsable de ce qu'il a, chaque homme est responsable de ce qu'il va avoir et de ce fait qu'il est responsable de ce qu'il doit faire pour l'obtenir.
Ce qui ne veut pas dire que les individus sont seuls avec leurs responsabilités et que Dieu se croise les bras dans un coin du Ciel où que les guides attendent que chaque homme ait gagné ou ait mérité une aide quelconque. Constamment les énergies sont envoyées pour fortifier, pour incliner les hommes vers l'avancement, vers un changement, vers le développement. La seule différence qu'il y a là-dedans, c'est que les hommes qui débutent dans le Chemin croient que la seule influence suffit à construire le Chemin. Or c'est faux.
Les énergies qui sont envoyées, les impressions qui sont envoyées par la Hiérarchie ou par les Maîtres ou par votre guide personnel, toutes ces impressions, toutes ces intuitions-là ne sont que des matériaux qu'il va vous falloir apprendre à utiliser et à concrétiser.
C'est un peu comme si sur un chantier l'on projetait de bâtir une cité nouvelle et exemplaire.
La cité est toute bâtie, c'est vrai, mais dans l'esprit de l'architecte, dans l'esprit du maçon. Et tout y est noté sur le plan, la dimension, la profondeur des fondations, tout y est absolument noté. Donc on pourrait croire que la cité existe. Cependant, il va falloir réunir les matériaux et c'est la construction. La construction ce n'est pas tellement prévoir le plan, c'est avant tout savoir réunir les matériaux. Et c'est là que le maçon est indispensable par rapport à l'architecte qui lui va concevoir et choisir les matériaux. Le maçon va être indispensable parce que c'est lui qui, grâce à son expérience, grâce à sa force, à sa volonté, va faire en sorte d'aménager les matériaux ensemble pour que la cité tienne debout, que la construction ait lieu.
En spiritualité c'est exactement la même chose.
Que l'on parle de votre destin individuel ou que l'on parle du destin des nations, cela n'a aucune importance. C'est la même chose. Car une nation c'est une entité qui réunit des millions d'individus. Mais c'est une entité aussi. Donc le destin d'un pays inclut le destin de millions d'hommes, il inclut votre destin. Et selon comment le destin de ces millions d'hommes, selon comment ce destin va être assumé, changé ou amélioré, le destin du pays, lui aussi, va être changé ou amélioré ou bien détruit ou infériorisé.
Donc pour revenir à cette intégration dont je parlais et à la construction du maçon. Pour qu'il y ait une spiritualité vraie et authentique dont vous pouvez user et bénéficier chaque jour. Car c'est cela qui est important en spiritualité, c'est de pouvoir en bénéficier chaque jour.
Il y a des millions et des millions d'individus sur Terre qui croient en Dieu ou qui croient dans les Maîtres ou qui croient dans les esprits et qui font ainsi collection de leurs croyances.
Ils se disent : “Je crois en ceci, c'est acquis, je crois en cela, c'est acquis, je crois en cette autre chose, c'est acquis.” Et ils collectionnent ainsi au fur et à mesure tout ce qu'ils peuvent rencontrer comme connaissances ou comme renseignements, mais à l'intérieur, leurs problèmes restent les mêmes. Quand ils sont à l'extérieur, dans la vie, leurs problèmes restent aussi les mêmes et il n'y a pas plus de bonheur qui s'est installé ou pas plus de liberté spirituelle qui s'est installé ou pas plus de sentiment de plénitude.
Il y a donc sur le chemin deux sortes de spiritualité. Il y a la spiritualité de ceux qui la conçoivent, comme l'architecte, et il y a la spiritualité de ceux qui la bâtissent, comme le maçon.
Ceux qui conçoivent la spiritualité et qui font des plans et qui peuvent même refaire le plan de l'Univers lui-même tout entier, ces êtres-là n'arrivent jamais à entrer sous le toit de leur maison dans la cité nouvelle, car en vérité la maison n'existe pas. Elle existe dans leur esprit, elle existe sur les plans, ils en connaissent les moindres recoins, mais ils n'ont rien pour entrer à l'intérieur car elle n'est pas manifestée cette cité.
Et puis il y a la spiritualité du maçon, qui lui ne sait peut-être pas forcément lire l'entier du plan, qui ne sait peut-être même pas forcément tracer un plan, mais qui va essayer de se construire, ne serait-ce que pour commencer, une cabane. Et il va user pour cela de son intelligence, il va regarder ce qui a mis la Nature à disposition pour faire un toit.
Il va se dire : “Tiens, là il y a de la Terre ! Tiens, là il y a des branches et des feuilles mortes ! Tiens, là il y a un peu d'eau ! Eh bien je vais construire des briques que je vais faire sécher, que je vais empiler et comme toit je mettrai simplement des branches et plus tard j'inventerai quelque chose.”
A côté de l'architecte qui lui parle d'un palace, la cabane du maçon a l'air ridicule. Mais pourtant au jour de l'orage, au jour d'un problème, le maçon est beaucoup plus à l'abri que l'architecte.
C'est là la grande différence que l'on voit dans les comportements tout au long de la vie entre ceux qui connaissent énormément la spiritualité et ceux qui intègrent, ne serait-ce qu'un peu, la spiritualité.
Lorsqu'il y a les événements, automatiquement le maçon va réagir de façon beaucoup plus authentique, de façon beaucoup plus réelle et plus spirituelle que l'architecte.
Pour donc développer sans arrêt cette authenticité, permettre cette intégration, il faut avoir sans cesse à l'esprit le souci de ramener les choses à l'intérieur.
Il est bon d'être un architecte et de pouvoir tout concevoir, de pouvoir créer une cité fantastique, mais il faut à un moment donné remonter les manches, prendre la pioche et creuser les fondations.
Première des choses : creuser les fondations.
Les fondations
Je ne veux pas ici parler d'architecture mais je veux simplement, en m'aidant de l'architecture, démontrer combien le chemin spirituel est exactement le même que la construction d'un bâtiment.
Pour que le bâtiment tienne debout et qu'il soit fort, il lui faut des fondations très profondes. Donc il faut que les murs du bâtiment entrent profondément dans la terre.
Pour le maçon qui lui va alchimiser la construction, qui va sans arrêt transposer la construction de sa maison sur la construction de son propre temple intérieur, il va se dire : “Tiens, si je dois construire cette maison profondément dans la terre, il faut que je m'interroge sur ce qu'est la terre alchimique en moi. Puisque je vais devoir aussi profondément bâtir les fondations de mon temple dans ma terre. ». Alors le maçon va se dire : “Qu'est-ce que ma terre ? Si je peux bien comprendre ce qu'est la terre à l'extérieur, mais à l'intérieur de moi qu'est-ce que représente la terre ?”.
Il faut savoir que dans tout le jargon alchimique, dans tout le vocabulaire cabalistique, tout ce que l'on peut inclure comme appartenant à la terre alchimique, à la terre symbolique qui est en l'homme, ce sont toutes les énergies qui constituent d'abord le plan physique. Mais quand je dis le plan physique, il ne faut pas simplement résumer ces énergies à la construction du corps physique car ce serait faux. Quand je parle énergie du plan physique, le corps physique lui-même ne représente qu'une très maigre partie. Il représente donc une sorte de concrétisation, de cristallisation de ces énergies physiques.
Énergies Physiques
Que sont donc ces énergies physiques ?
Les énergies physiques sont toutes les énergies que vous allez connaître au fur et à mesure du développement de votre vie.
Dans la première étape de la vie, lorsque vous êtes, par exemple, à l'état de nouveau-né et de jeune enfant, vous expérimentez très instinctivement ces énergies physiques qui sont de l'ordre de la survie : le besoin de manger, le besoin de respirer, le besoin de boire.
Vous allez me dire : “Mais cela se rapporte de toute façon au corps physique, cela aboutit au corps physique.”. Oui c'est certain, cependant il ne faut pas uniquement résumer les énergies physiques au corps physique. Parce que le corps physique n'est pas capable de dire qu'il a faim, qu'il a soif ou qu'il doit respirer. Le corps physique, si on veut l'analyser complètement et avec sérieux et avec justesse, le corps physique doit être considéré uniquement comme un rocher.
Est-ce qu'un rocher dit qu'il a froid ou qu'il a chaud ou qu'il a soif ? Non, un rocher ne dit rien parce qu'il n'a aucun état. Le corps, c'est la même chose, le corps lorsqu'il est coupé de ses énergies physiques et encore plus des énergies de l'âme qu'il habite, mais considérons simplement coupé des énergies physiques, ce corps-là ne connait aucun besoin. Et c'est pour cela qu'il se détériore d'ailleurs lorsqu'il y a la mort.
Ce qui fait que le corps se détériore, ce n'est pas parce qu'uniquement l'âme est partie, ce n'est pas parce qu'entre autres le corps éthérique se dissout et que le corps astral aussi. Si le corps physique se détériore complètement, c'est parce qu'il est incapable, lui tout seul, d'émettre des besoins.
S'il était capable, lui seul, d'émettre des besoins, eh bien lorsque l'âme serait partie, il pourrait largement continuer à se nourrir, à respirer, à réclamer de l'eau et à chercher toutes ses nourritures et il pourrait continuer à survivre même sans âme.
Ce qui fait donc que le corps physique est dans un état de vie lorsqu'il est en vie, ce n'est pas uniquement parce que l'âme est descendue, mais c'est aussi parce qu'il y a avec les énergies de l'âme la cohabitation des énergies physiques, que l'on pourrait appeler en quelque sorte les feux de la matière. Et c'est là le point alchimique très intéressant et très important pour ceux qui veulent travailler à leur méditation et à leur transformation.
La matière est donc un roc mais il y a à l'intérieur de ce roc les feux de la matière, les feux du roc. Les endroits qui sont les sièges de ce feu de la matière sont tous les endroits qui se trouvent en dessous de la ceinture abdominale. C'est-à-dire l'endroit de la rate, l'endroit du plexus solaire, l'endroit d'un plexus plus petit que l'on ignore plus souvent parce que ce n'est pas véritablement la peine de travailler avec qui est le plexus mésentérique et le feu coccygien que l'on appelle aussi la base de la Kundalini.
Grâce à ces feux-là et à la position précise de ces feux-là, la matière peut organiser une sorte de vie plus ou moins intelligente. Et ces feux en circulant dans le corps entier vont prendre connaissance du type de fonctionnement que représentent les organes. Comment est-ce qu'ils peuvent travailler ? De quoi ils ont besoin pour travailler ? Et c'est à ce moment là que les organes reçoivent leur âme, en quelque sorte, et fonctionnent et réclament soit de la nourriture, soit de l'eau, soit de l'air, soit du repos.
La vie et la vitalité du corps physique, pris uniquement sur le plan physique, est donc assurée par ces feux de la matière.
Donc lorsque l'on prend un individu au début de son développement, il est normal que ces individus ne soient intéressés que par la survivance qui est naturelle à un corps. Parce que les seuls feux qui sont véritablement en action, les seuls feux qui soient développés et en un certain état de conscience et de rayonnement ce sont les feux de la matière.
C'est pourquoi vous rencontrez partout autour de vous des gens qui n'ont que le souci de bien boire, de bien manger, de bien dormir, de bien connaître l'amour, et pas autre chose de plus.
Dans le cœur de celui qui ne connaît pas encore suffisamment l'alchimie et la spiritualité, dans le cœur de celui-là il va se soulever d'un seul coup un jugement : “Tiens cet être là n'est pas évolué donc je ne veux pas être son ami, je ne vais pas me lier avec cette personne.”.
Emmettre un jugement sur un être et dire qu'il est évolué ou pas évolué est aussi inutile que d'essayer de renvoyer le vent dans la Nature quand il rentre dans votre maison ! Vous n'arrivez pas à renvoyer le vent, c'est son état naturel que de souffler et d'aller partout. La seule chose que vous pouvez faire c'est vous enfermer. Mais vous ne pouvez pas contrecarrer le vent, le prendre dans vos bras et le mettre dehors. Il va passer coûte que coûte dès que vous ouvrez la porte.
Donc les gens non évolués autour de vous vont exister que vous le vouliez ou pas. Vous les rencontrerez, que vous le désiriez ou pas. Et vous serez avec eux, que vous le souhaitiez ou pas. Ils sont comme le vent, ils sont l'état naturel d'une vie et d'une forme de vie sur la planète.
Il faut donc accepter, comme vous acceptez les éléments, comme vous acceptez la pluie, le Soleil, le beau temps ou le mauvais temps, il faut donc accepter l'existence de ces gens que l'on dit, trop vite, qu'ils ne sont pas évolués.
Quel est le bon comportement à avoir pour ne pas être un disciple plein de suffisances et d'incompréhensions ?
Car rabaisser les autres au niveau d'une non-évolution c'est faire acte d'une certaine fierté, d'un certain orgueil, d'une certaine suffisance. Ne pas vouloir commettre de relations vis-à-vis du plus petit, c'est aussi faire acte d'une certaine prétention. Donc comment agir juste, donc comment être spirituel dans ces cas-là ? Car il est vrai que parfois la cohabitation avec des personnes dont seuls les feux de la matière sont en action, cette cohabitation est parfois un peu douloureuse.
Comment donc faire pour être soi-même en harmonie, pour être en harmonie avec les autres, pour comprendre la situation et agir juste et avec amour ?
Il faut d'abord concevoir les situations et ne plus juger d'après des termes d'évolution, de non-évolution, d'initiation ou de pas-initiation. Il faut complètement évacuer de l'esprit tous ces concepts qui ne peuvent que vous amener qu'à des comportements plein de suffisances ou de retrait, une sorte de racisme spirituel. Or il ne faut pas en arriver là.
La spiritualité, la connaissance, les degrés vibratoires ou des degrés de conscience, cette connaissance n'a pas été donnée aux hommes pour que l'homme commette et fasse des différences avec cela. Au contraire ! Si cette connaissance a été donnée aux hommes, c'est pour que les hommes puissent mieux se comprendre les uns les autres et s'admettre les uns les autres dans leurs différences.
Nous sommes en train de faire un grand pas au niveau de l'admission, de l'intégration des races différentes.
De façon générale, sur la planète se destine un mouvement qui va d'ailleurs aller en grandissant car il n'est pas à son apothéose, il n'est qu'à la naissance. De plus en plus, sur la planète, donc, on peut remarquer le mouvement de l'intégration, de la tolérance des différentes races. Puisque ce racisme-là commence à être évacué, il ne faut pas en créer un autre, qui serait pire parce qu'il va attaquer le voisin, un parent, votre conjoint, votre enfant.
Comment procéder donc ?
Ce qu'il faut savoir c'est tout simplement la position des feux et la catégorie des feux.
Lorsque l'on a dans l'esprit qu'un individu arrive à un certain moment avec un certain type de feu, il ne viendra pas à l'idée de celui qui connait cela d'accuser la personne de ne pas être évolué.
Lorsque vous vous trouvez à l'extérieur et que vous êtes sur un parking où il n'y a que des automobiles et que vous apercevez des petites voitures à côté de grosses voitures, il ne vous vient pas à l'idée de critiquer l'état de la petite voiture. Vous savez qu'elle a été construite comme cela, que cela est son état et que donc il ne sert à rien de discuter.
De la même façon, lorsque vous êtes près de gens que vous jugez comme étant différents, comme étant non évolués ou pas assez évolués par rapport à vous, de la même façon, eh bien il faut penser que c'est leur cylindrée qui est comme cela, la puissance de leurs feux qui est comme cela. Ce n'est pas "leur faute" ou "leur manque d'intérêt". C'est leur puissance de feux qui n'a pas eu encore le temps ou les occasions de se développer davantage.
Donc le rôle est inversé. Il ne s'agit plus pour vous d'accuser quelqu'un de ne pas être évolué et de vous retrancher de la présence de cette personne. Il s'agit pour vous, connaissant sa situation, d'essayer de la faire se développer. D'essayer de l'aider, de fonctionner en tant que soufflet en quelque sorte, pour que ses feux s'activent et déclenchent des rayonnements dans les chakras supérieurs. Car sitôt que des rayonnements, des échos, des petites flammes seront envoyés dans les chakras supérieurs, automatiquement l'individu va être transformé.
Automatiquement, son niveau de conscience et ses centres d'intérêt vont être déplacés et vont aussi s'épanouir, comme la vie est naturelle et s'épanouit dans ces centres-là que l'on dit supérieurs.
Selon où est posé, positionné votre feu, votre conscience se positionne avec lui.
Si votre feu se positionne dans le chakra sexuel, toute votre conscience est positionnée aussi dans le chakra sexuel.
Si votre feu est positionné dans le chakra que l'on appelle le plexus solaire qui est l'endroit des émotions principalement, votre conscience va elle aussi se positionner à ce niveau-là, au niveau des émotions principalement.
Si vos énergies, si votre feu, se positionnent dans un autre chakra, par exemple celui du troisième œil qui est le chakra le plus mental de tous, automatiquement votre conscience va s'épanouir par un état mental. Et vous allez paraître une personne très mentale, que ce soit avec brio, sens initiatique ou pas d'ailleurs. Car il ne faut pas croire que, parce que vous sentez chez quelqu'un ou en vous-même le développement du troisième œil, que cela signifie un haut état de spiritualité à cause de la position du chakra, comme s'il occupait une position hiérarchique.
Ce qu'il faut savoir pour bien comprendre la différence qu'il y a entre les points d'ouverture des chakras et le développement de conscience qui rayonne d'un individu, c'est qu'en plus de cette montée dont je vous parle qui passe d'un chakra à l'autre, le long de l'épine dorsale, il y a aussi un développement en profondeur.
Il y a donc un développement vertical et chaque fois que le développement vertical est acquis d'un pouce, il faut commencer un développement horizontal en profondeur à l'intérieur du chakra.
Pourquoi ?
Parce que de la même façon que tout est constitué en trois parties de façon générale, de la même façon un chakra lui aussi est comme revêtu de trois enveloppes primordiales, trois degrés de conscience donc, trois marches.
Ainsi vous pouvez rencontrer des individus dont le chakra cardiaque marche déjà suffisamment. On peut y repérer une certaine lueur pour ceux qui sont clairvoyants ; on peut y repérer une certaine chaleur pour ceux qui savent détecter avec les doigts ; ou on peut en recevoir un certain amour, un certain rayonnement pour ceux qui croient ne rien percevoir d'autre que cet amour ; et pourtant la personne ne va pas forcément ni tout le temps signer un grand comportement spirituel.
Alors là les clairvoyants, les médiums, les guérisseurs ou simplement les amis de cette personne se grattent la tête et se disent : “Mais ce n'est pas possible. Je sens, je vois, je suis sûr que son chakra va être développé, c'est un chakra spirituel. Alors comment cela se fait que hier cet ami, cette personne a réagi de façon complètement négative, complètement aberrante et à l'encontre de la spiritualité ?”.
Lorsque l'on sait qu'il y a ces trois couches majeures à l'intérieur des chakras, il est facile alors de pouvoir conclure que le développement n'est pas terminé jusque dans la profondeur du chakra.
C'est pourquoi dans un premier temps les personnes qui ont une certaine ouverture au niveau du chakra cardiaque vont avoir les émotions extrêmement exacerbées, comme si ces personnes étaient extrêmement astrales. Car les émotions exacerbées, les émotions trop fortes sont justement la manifestation des énergies de l'astral.
Cependant lorsque vous sentez ou lorsque vous pouvez conclure - à cause de l'état d'esprit d'une personne ou de son comportement général - que le chakra cardiaque lui aussi est éveillé, que de temps en temps il n'y a pas trop d'émotions, cela veut dire que les émotions tentent, tant bien que mal, de se purifier et de monter dans le chakra cardiaque où elles ont commencé à faire leur nid mais seulement au niveau de la première couche.
L'Amour
C'est pourquoi à cet endroit, qui est l'endroit de l'amour, de la vibration la plus absolue de l'amour, mais de l'amour qui rayonne. Autrement dit, le chakra cardiaque est la porte de l'amour. L'amour n'a pas que le chakra cardiaque comme le siège.
Le chakra cardiaque est la porte de l'Amour.
L'amour peut aussi résider dans la tête, dans le chakra coronal, mais ce sera un amour beaucoup plus contemplatif qui vise davantage la personne elle-même pour ses méditations, pour sa vie intérieure. Tandis que l'amour que la personne va donner à l'extérieur, cet amour va passer par le chakra cardiaque.
Donc comme ce chakra est le siège de l'amour absolu et du rayonnement de cet amour, donc de l'extraversion de cette vibration, il est normal que les personnes qui n'ont pas approfondi ce pouvoir qu'est l'amour et ce chakra de l'amour, il est normal qu'elles débordent d'une certaine émotion. Et qu'elles soient extraordinairement sensibles, hyper sensibles, très susceptibles. Ce qui à l'inverse peut les rendre extrêmement irritables car la susceptibilité, si elle peut être poussée à l'extrême dans la compréhension du Beau, du Vrai, du Juste, tous ces concepts extrêmement positifs que l'on peut ressentir par l'hyper sensibilité, lorsque l'on renverse le concept, eh bien l'on obtient l'irritabilité, la capacité excessive de se trouver dans un état de vexation ou de contrariété ou de manque de confiance en soi ou de crainte de l'avenir, la peur de l'autre, la peur de l'incertain.
Lorsqu'à côté de vous, vous rencontrez quelqu'un qui est particulièrement touché justement par toutes ces peurs : la peur de l'avenir, la peur de l'incertain, la peur de changer quelque chose, la peur d'aller de l'avant, la peur justement de perdre ce qui est acquis et qui n'y ait plus de base sûre. Lorsque vous rencontrez des personnes qui ont sans arrêt ces réflexes de peur, il faut savoir qu'ils vivent le négatif de la première enveloppe du chakra cardiaque. Ce sont donc des êtres déjà d'un certain niveau, qui ont acquis une certaine évolution, qui ont été capables de monter les feux, qui commencent à travailler au niveau du chakra cardiaque, mais ils n'ont pas encore suffisamment eu d'expériences et d'occasions pour approfondir ce feu et le rendre complètement positif. Et en faire une force d'action, une force de décision, une force de rayonnement.
Au lieu donc de les critiquer et de les trouver “trop astraux”, comme ce que diront la plupart des gens, il faut au contraire savoir les catégorier, les diagnostiquer, et apprendre à leur donner confiance. Apprendre, par des choses très faciles - ne serait-ce que par le témoignage de l'amour ou ne serait-ce que par la parole en démontrant le nombre de fois où ils auront été efficaces et compétents - leur apprendre à avoir quelque chose de positif dans leur démarche. De façon à ce que ce feu ne brûle plus la tête en bas mais la tête en haut.
Une fois que ce changement de polarité - car il ne s'agit que de cela, c'est un changement de polarité - une fois que ce changement de polarité a été opéré, automatiquement le feu va être augmenté car il a le vent en poupe en quelque sorte. Et il va pouvoir approfondir son évolution et donc attaquer la deuxième enveloppe du chakra. Où là, on va pouvoir découvrir un véritable état de conscience. Alors qu'avant ce n'était que le développement, l'acquisition de certaines qualités.
Là je voudrais faire une petite parenthèse à propos du mot "qualités" et du mot "conscience".
Qualités et Conscience
Il faut savoir que dans les lois de l'occultisme telles que nous, nous les entendons, les qualités ne sont que les prémices de la conscience.
Il est bon d'avoir des qualités, c'est meilleur bien sûr que d'avoir uniquement des défauts mais cependant les qualités et l'exercice des qualités n'est pas la démonstration de la perfection d'un être humain.
Si vous voyez dans un homme ou dans une femme des qualités, vous pouvez être sûr que cet être avance mais qu'il n'est pas encore au but.
La conscience est ce qui est par delà la qualité. Même une qualité aussi belle que par exemple la tolérance, la compréhension, la patience, etc.
Ce qui ne veut pas dire que lorsque l'on a basculé dans la conscience, il n'y a plus l'existence de ces qualités. Au contraire, elles existent encore plus et encore mieux, mais non plus comme des qualités, simplement comme des états.
C'est une subtile différence mais il faut que vous vous entraîniez à pouvoir capter, mentaliser ces différences, pour que vous puissiez développer comme il faut vos abstractions, vos subtilités mentales, votre perception intuitive surtout. C'est cela qui est intéressant dans le jeu du mental. C'est que si l'on arrive à de plus en plus subtiliser la conception mentale, on en arrive à obtenir un mental intuitif, au lieu d'être face à un mental intellectuel et par trop concret.
Avec la subtilisation des concepts, au fur et à mesure, comme une note qui donc monte, monte, monte, monte jusqu'en haut de la gamme, à un moment donné la note bascule dans une zone inaudible et c'est là l'intuition. Lorsque vous avez réussi à subtiliser, subtiliser tellement votre concept, à abstraire tellement fort votre concept, que d'un seul coup la mentalisation elle-même n'existe plus. Il n'y a plus que le concept qui d'un seul coup jaillit hors de lui-même et vous contemplez le concept.
C'est ce que tous les méditants cherchent à travers la méditation. Ils se disent : “Je vais méditer sur ce sujet, sur l'amour ou sur l'éternité ou sur Dieu ou sur la liberté et je vais enfoncer mon esprit dans cet objet.”. Ce qu'il faut savoir c'est qu'il ne faut pas simplement utiliser la méditation telle que généralement les gens la pratiquent, sous forme passive, mais il faut aussi utiliser la méditation active, c'est-à-dire la pensée.
Il va falloir utiliser la pensée dans ce cas-là, non pas simplement pour réfléchir, cela ne mène à rien qu'à la réflexion mais il faut pousser, pousser la réflexion dans des modèles chaque fois plus subtils de conceptualisation. Et lorsqu'à un moment donné vous poussez l'abstraction à son extrême, la peau se retire, le mental éclate et le concept apparaît.
Pour réfléchir de la sorte, il ne faut pas choisir un sujet et décider que l'on va percer le sujet par cette forme de méditation active qui était une forme de méditation beaucoup employée par les moines qui prenaient un sujet, qui réfléchissaient sur le sujet, puis petit à petit, comme un taureau s'élance ou comme un train s'élance, petit à petit gonflaient, gonflaient, élargissaient, subtilisaient leur réflexion jusqu'à déboucher dans le concept lui-même.
Il ne faut pas choisir comme cela un sujet, il faut prendre le sujet qui vient vers vous. Et c'est là la chance de gagner la victoire, de gagner donc la découverte du concept.
Il ne faut pas choisir comme cela un sujet, il faut prendre le sujet qui vient vers vous.
Si, vous, vous prenez un sujet, il y a des risques d'échec, pourquoi ? Parce que le sujet n'est pas forcément celui qui convient à votre développement actuel, ni celui dont l'âme a besoin pour pouvoir s'épanouir davantage, ni celui dont vous, vous avez véritablement besoin en tant que compréhension pour développer le lien avec l'âme.
Il faut donc prendre les sujets qui viennent vers vous, les sujets qui crient sur vous, dans votre vie privée. Et pour cela observez votre vie.
Regardez ce que votre vie vous apporte le plus souvent. Est-ce que c'est la rencontre avec la difficulté ? Est-ce que c'est la rencontre avec l'argent ? Est-ce que c'est la rencontre avec la mort, pour ceux qui ont perdu de nombreux parents ou de nombreux amis, comme s'ils étaient marqués par ce destin là qui est de perdre ? Est-ce que le plus souvent la vie vous envoie d'autres contemplations, comme celle du mariage, celle des enfants ou de l'éducation ou du corps ou de la santé ? Regardez ce que la vie vous envoie le plus souvent - à côté des grands thèmes généraux qui sont la vie de tout le monde - et vous prenez ce sujet à l'intérieur de vous et vous réfléchissez comme si vous réfléchissiez à un de vos soucis. C'est à dire de façon constante, presque négligeamment, presque automatiquement.
Et puis vous faites un répertoire de tout ce que vous pensez une première journée ou une première semaine et les réflexions seront très terre à terre. Puis vous essayez de pousser un peu en vertu de ce que vous connaissez à propos de toute la spiritualité ou des quelques dogmes dont vous avez entendu parler. Et puis vous méditez à ce moment-là.
Là véritablement vous faites une place à l'introspection et à la passivité par la méditation.
Puis vous redémarrez une phase active. Grâce à l'énergie qui a été accumulée pendant la méditation, essayez de repenser de nouveau au sujet et vous allez voir que vous allez y penser de façon complètement différente. Pourquoi ?
En vertu de ce que je vous ai dit tout à l'heure, vous pouvez le comprendre résidemment : là où vous positionnez vos feux, votre conscience se positionne elle aussi.
Donc si vous méditez, vous accumulez un peu d'énergie et si vous vous débrouillez assez bien dans la méditation, vous arrivez quand même à faire monter un peu les feux. Avant qu'il ne retombe, il faut vous dépêcher de réfléchir au sujet qui vous est proposé, de façon à pouvoir concevoir le sujet depuis l'endroit où les feux sont arrivés à monter grâce à la méditation.
C'est pourquoi les moines entrecoupaient toujours des périodes de prière et de méditation avec des périodes de réflexion et de lecture de la Bible. Parce qu'ils savaient que l'énergie ou l'amplitude d'esprit qui leur avait été accordée, grâce à la prière, grâce à la méditation, cette amplitude-là allait leur permettre de visionner, de comprendre la chose de façon complètement différente.
Et en entrecoupant comme cela des périodes de réflexion et d'accumulation d'énergie, au bout d'un certain temps - Cela peut être variable d'une personne à l'autre. Il peut s'agir d'une semaine, comme de plusieurs mois, comme de plusieurs années. Tout dépend avec quel talent vous arrivez à positionner les feux ailleurs qu'à l'endroit où ils se trouvent. - et avec le temps, donc, vous allez voir que votre réflexion, votre concept va se trouver différent.
Si l'on prend la vie de n'importe quel profane, on s'aperçoit que la pensée d'un enfant n'est pas du tout la même par rapport à la pensée d'une ma maître, mais lorsqu'il aura 30 ans et qu'elle n'est toujours pas la même lorsqu'il aura 60 ans. Pourquoi cette progression ? Ou cette détérioration, car il n'y a pas forcément que de l'avancement vers le bien dans la vie profane. Mais admettons qu'il y ait une progression. Pourquoi cette progression ?
La plupart des gens vont dire : “Mais il y a eu la vie, il y a eu l'expérience, il a muri, donc ils comprennent différemment.”. Bien sûr c'est la réponse. Mais maintenant transposons au niveau spirituel.
Si cette personne a grandi, si cette personne a vécu, c'est qu'elle a, en même temps qu'elle a grandi et vécu, déplacé le siège de ses feux. Donc ce n'est pas tant le fait que la personne ait grandi physiquement, que la personne se soit transformée biologiquement que sa pensée a changé. Ce n'est pas tant donc à cause des changements sur un plan physique et sur un plan mental concret, ce n'est pas cela qui, donc, a apporté l'évolution de la pensée. C'est parce que grâce au temps qu'il a vécu, par les expériences qu'il a accumulées, il a positionné ailleurs les sièges de ses feux. Donc ailleurs les sièges de sa conscience et les sièges de ses conceptions.
Un enfant de 10 ans peut donc arriver avec une conscience tout à fait développée, avec une conscience qui est plus grande que celui qui est sur le point de mourir parce qu'il est âgé de plus de 80 ou 90 ans. Parce qu'il le vient avec des sièges positionnés en des endroits supérieurs par rapport au vieillard.
Ce qui ne veut pas dire que cet enfant ne va pas agir de manière infantile. Certes il y a quand même la maturité du corps physique et de l'appareil cérébral qui, lui, est tout nouveau, tout neuf, cette maturité-là va compter et va devoir attendre son heure pour pleinement rayonner, c'est certain. Mais cependant au cours des âges, au cours des années, pendant la croissance, l'individu va signer et peut signer un avancement plus grand, une conception plus grande que les parents ou que les autres personnes plus âgées.
La maturité, donc, ne vient pas uniquement du fait que le corps avance en âge et que la vie est tombée sur l'individu. Car il y a des gens qui vivent des vies très longues, des vies pleines d'événements et qui ne vont pas forcément se développer, qui ne vont pas forcément s'ouvrir à l'amour, à la tolérance, à la patience. Donc le temps que l'on vit et les expériences que l'on fait ne sont pas forcément le creuset de l'évolution. Et pourtant, avec le temps, à force de répéter ces expériences, finalement, (l'individu va se développer.)
(Il y a) deux mouvements :
Un mouvement qui se projette vers le haut, qui est une ascension. Les énergies sont attirées vers l'âme en quelque sorte. C'est-à-dire que les feux de la matière sont attirés par le rayonnement de l'âme, qui est comme une sorte de soleil, un soleil très aimanté. Et ces feux de la matière vont essayer de remonter vers l'âme.
De la même façon qu'il y a un mouvement en profondeur. Pour que le développement qui soit acquis sur le seuil soit aussi acquis jusqu'à l'intérieur du temple, à l'endroit de l'autel.
Parce que tout simplement cet endroit qui est l'autel est l'endroit où se trouve une étincelle de l'âme.
C'est pourquoi il ne suffit pas d'en rester à la première enveloppe du chakra. Il faut aller jusqu'au cœur du chakra. Parce qu'il n'y a que là que l'on va rencontrer une des étincelles de l'âme. C'est-à-dire une des portions de l'âme qui résident, par les lois alchimiques, qui résident à l'intérieur de ce chakra pour animer le chakra et pour pouvoir être là afin de reprendre les énergies de la matière et les remporter au cœur de l'âme. Si l'on imagine une âme hors du corps dans une autre dimension par exemple.
Alors vous pouvez me dire à ce niveau du discours : “Mais s'il y a l'âme d'un côté, les énergies de la matière de l'autre, qu'est-ce que cela veut dire l'incarnation ? Pourquoi est-ce qu'il y a ces deux énergies différentes et pour quel but ?”
Comme je l'ai dit si souvent, mais je vais le répéter pour vous. Je ne veux pas parler de la cause première de l'incarnation, de la cause première du jaillissement de l'âme hors du sein de Dieu pour connaître les incarnations. Nous allons prendre l'âme au moment où elle a accepté d'être projetée. Cette âme donc a accepté l'aventure dans la matière et elle en a besoin. Elle va essayer de s'alourdir au fur et à mesure qu'elle va rencontrer les différentes dimensions. À l'origine pure esprit, on pourrait imaginer une bulle sans poids. Elle va petit à petit, en passant à travers les diverses dimensions qui l'amènent vers la matière, elle va petit à petit se charger de tous les atomes qu'elle va rencontrer dans ces dimensions.
C'est-à-dire que l'on pourrait imaginer une zone pure Esprit où il n'y a aucun atome, simplement un certain état d'être. Puis commence, grâce au seuil de la manifestation, qui est comme une frontière entre l'Esprit et le monde, l'Esprit et la Matière, l'Esprit et le manifesté, il y a donc après ce seuil des zones différentes avec des épaississements chaque fois plus gros et plus concrets en atomes.
Imaginons donc, après cette zone de pure Esprit, il y ait une première zone de manifestation où les âmes extériorisées ne vont rencontrer qu'un atome et elles vont fixer cet atome sur leur substance.Puis elles continuent à descendre, elles rencontrent une autre zone et là il y aura peut-être quatre atomes. Et elles vont fixer ces quatre atomes dans leur substance. Ensuite les âmes continuent leur descente et elles rencontrent dans toutes les zones successives de plus en plus d'atomes, de plus en plus d'atomes, jusqu'à aboutir un jour à un fourmivement étonnant d'atomes compressés, comprimés, condensés et c'est la matière. C'est ce que l'on appelle le physique, le corps.
Dans sa descente donc, l'âme n'aura fait que se charger de millions et de milliards d'atomes.
Au fur et à mesure de cette descente, ce qu'il faut aussi concevoir, c'est que lorsque des groupes d'atomes sont à coller à la substance de l'âme, il ne faut pas voir cela comme autant de petits points ou de petits poids sur le manteau ou sur la boule de l'âme. Chaque fois qu'il y a des atomes qui viennent se coller à la substance de l'âme, il y a rétrécissement d'une partie de l'âme. Les atomes agissent en quelque sorte comme des mains qui seraient là pour prendre l'âme. L'âme étant trop dilatée, elle ne donne à cette poignée de mains qu'une portion de son être. Ce qui fait que les atomes ne détiennent qu'une part de la conscience qui, elle, demeure intégrale au seuil de la manifestation.
Donc, au fur et à mesure de sa descente vers la matière, au fur et à mesure de son habillage avec ses manteaux d'atomes, il y a aussi rétrécissement de la quantité - si je puis m'exprimer ainsi pour créer une image correcte - il y a aussi le rétrécissement de la quantité de l'âme qui descend dans ces plans.
Ce qui ne veut pas dire que l'âme, si elle mesure, par exemple, prenons une forme géométrique, si l'âme mesure un certain volume dans son ciel spirituel, lorsque l'on va la concevoir sur le plan physique, elle ne fera que le tiers de ce volume sur le plan physique. Il ne faut pas le voir en quantité, mais plutôt en qualité.
Lorsque donc l'on prend l'âme au moment de l'aboutissement dans la matière, la qualité de cette conscience aura été fort entamée.
Ce qui ne veut pas dire que la conscience qui est restée non altérée dans son royaume est une pure conscience divine. Comme je l'ai déjà dit si souvent, s'il y a incarnation, c'est bien parce qu'il y a un besoin, une certaine raison. Et cette raison, je l'ai nommée souvent comme étant la recherche du pouvoir, donc de la dynamisation de la conscience.
La conscience dans son royaume est une conscience absolue, certes, mais une conscience qui s'ignore, comme je l'ai dit si souvent. Donc il va falloir qu'elle acquiert de plus en plus de connaissances d'elle-même. Et ce n'est qu'en passant par l'individualité que cela est acquis.
Pour passer par l'individualité, il faut donc passer par un passage étroit. Le corps, le plan physique représente ce passage étroit. Mais il n'y a pas que cela que l'âme vient chercher dans la matière. Au contact de la matière, il y a le déclenchement d'un feu extraordinaire, qui est le feu que l'on appelle, entre autres, celui de la Kundalini. C'est le feu de l'Esprit, le feu de la Vie, le feu de la Conscience elle-même.
Alors que dans son royaume, elle n'est qu'un état et pas un pouvoir, en rentrant dans la matière, la conscience devient un état plein de pouvoir grâce au feu de la Matière. Et ce feu est donné comme un cadeau par la Matière elle-même, par la Nature. Et c'est là le grand apport que fait la Nature à la Conscience Divine.
C'est pourquoi vous verrez toujours dans toutes les représentations ésotériques des dieux, vous verrez toujours le principe masculin et le principe féminin. Ce qui ne veut pas dire que dans le royaume des dieux, l'on a d'estime autant pour les hommes que pour les femmes, cela n'a rien à voir avec la différence des sexes, cela est uniquement au niveau vibratoire.
Ce qu'il faut donc comprendre quand le dieu masculin et le dieu féminin sont représentés, et lorsqu'ils sont représentés ensemble, ce qu'il faut comprendre c'est que la Conscience, déterminée comme un état, a besoin de la Matière qui est déterminée comme un feu.
La Conscience, déterminée comme un état, a besoin de la Matière qui est déterminée comme un feu.
L'un sans l'autre, la vie ne peut pas avoir lieu. Et c'est pour cela que la conscience, qui est déterminée comme un état, a besoin périodiquement de se replonger dans la matière pour aller à la base même du feu, et prendre ce feu pour continuer à être un dieu. Sinon, Dieu ne serait plus Dieu.
Un dieu qui perdrait son pouvoir, qui perdrait son feu, ne serait plus un dieu. De la même façon que l'homme meurt, à la fin d'un certain âge, dieu mourrait aussi. Exactement de la même manière.
Le Feu c'est la Vie.
La substance de la vie c'est la conscience. Mais le feu est la vie.
Comme le sang est votre vie. On peut dire que la vie ne peut avoir lieu que par l'âme, c'est certain. Mais que ferait l'âme d'un corps où le sang ne circule pas ? Rien !
Le sang
Essayez d'introduire une âme humaine dans un rocher et vous verrez que, même à grands coups d'incantation et d'évocation magique, vous n'arriverez pas à incarner une âme humaine dans un rocher. Pourquoi ? Parce qu'à l'intérieur du rocher, il n'y a pas ce feu liquide que représente le sang.
Le sang est une des merveilles les plus extraordinaires du corps humain. Tout le monde trouve que la vie est merveilleuse, c'est certain. Parce que l'on conçoit la complexité des organes, la complexité de leurs fonctions. Mais il y a quelque chose de plus extraordinaire à la fonction des organes. Il y a la nature du sang, le grand pouvoir que représente le sang. Et c'est pourquoi le sang est toujours pris comme symbole à l'intérieur des religions, que ce soit la religion catholique, mais aussi toutes les autres religions. Et c'est pourquoi aussi, même à l'intérieur de certains rituels magiques, que ce soit de magie noire ou de magie grise ou de magie blanche, il y a aussi parfois l'utilisation du sang. Et pourquoi ?
Parce que le sang est la représentation la plus solide du Feu de la Vie. C'est du feu liquide. Et c'est pour cela qu'il transporte autant les vibrations de l'individu, et qu'il est autant en connexion avec l'âme de l'individu.
Autrement dit, quand vous versez votre sang pour quelqu'un, il est vrai que vous donnez votre âme pour quelqu'un. Et c'est dans ce sens que tous les grands initiés, et que ceux que l'on appelle les messies, c'est dans ce sens qu'ils ont versé leur sang. Pas simplement pour livrer leur chair aux hommes, se sacrifier pour l'avancement des hommes, mais aussi pour qu'à l'intérieur de ce sacrifice, grâce à ce sacrifice par le sang, leur âme puisse se déverser, comme un rayonnement d'atomes, sur les âmes des individus alentours.
Il ne s'agit donc pas bêtement de donner son sang, mais par le don de son sang, donner le feu de l'âme, le feu liquide de l'âme. Le feu de l'âme dans un conditionnement le plus physique possible.
Lorsqu'il y a donc des problèmes avec votre sang, sachez que c'est un peu quelque part aussi votre âme qui a des problèmes avec son feu. Et c'est pourquoi quelqu'un qui a des problèmes avec son sang, soit parce qu'un sang ne circule pas ou ne circule plus, ou soit parce qu'un sang est pauvre, ou soit parce qu'un sang est malade, si quelqu'un a donc des problèmes avec son sang, il a aussi des problèmes avec son âme. Pourquoi ?
Et ne voyez pas là une image forcément karmique. Même si le problème est d'ordre génétique, cela va impliquer des problèmes avec l'âme. Parce qu'étant donné que l'âme va suivre pour entrer profondément dans la matière, en contact avec sa matière, en contact avec le monde, étant donné que l'âme va donc suivre le circuit du sang, si le sang qu'elle rencontre est pauvre, elle ne va pas pouvoir envoyer l'entier de ses énergies, ni vivifier son corps par l'entier de ses énergies.
C'est pourquoi généralement ceux qui ont des problèmes avec le sang, un sang pauvre ou un sang qui circule mal, ont aussi des problèmes de vitalité. Parce que tout simplement, ils ne reçoivent pas l'entier des énergies de l'âme.
Pour recevoir l'entier des énergies de l'âme et être un individu, dans la mesure où vous avez suffisamment dormi, où vous prenez la nourriture qui vous convient, pour être donc un individu toujours plein de vitalité et de force et de résistance, il faut penser à entretenir votre sang. Parce que votre sang va recueillir les énergies de votre âme.
Entretenir son sang
Comment est-ce que l'on va entretenir le sang ?
Il y a d'une part l'alimentation, c'est certain. Il y a d'autre part et de façon plus importante, la respiration. Celui qui ne respire pas bien ne va pas pouvoir dynamiser son sang. Car la respiration dynamise le sang encore plus que l'alimentation.
Il est donc capital pour vous d'apprendre à bien respirer, d'apprendre à développer une certaine stature, une certaine position de votre cage thoracique pour que votre respiration puisse être libre, pleine, et qu'elle puisse apporter au sang tout l'oxygène et aussi tous les divers éléments, les divers gaz dont il a besoin.
Il est donc capital pour ceux qui vivent constamment en ville par exemple et surtout à l'intérieur de bureaux fermés ou d'appartements fermés, il est donc capital pour ces individus-là de sortir le plus souvent possible à la campagne ou dans un jardin ou dans un parc. Même si ce parc ou ce jardin se trouve en ville.
Pourquoi est-ce qu'il est capital d'aller dans un jardin ou dans un parc ?
Tout simplement parce que le dégagement des plantes, le dégagement des arbres, le dégagement des fleurs mais aussi le dégagement de la terre du sol lui-même, apporte des molécules, des molécules qui viennent du prâna solaire. Je m'explique.
Le rayonnement solaire que l'on peut aussi appeler le prâna solaire, l'énergie vitale donc rayonne le Soleil, passe à l'intérieur de tout et se dépose en tout comme une eau qui glisse et qui laisse la partie où elle a glissé toute mouillée. Donc le prâna solaire se dépose sur les murs, se dépose en vous, se dépose autour de vous, se dépose sur les arbres, sur les fleurs et se dépose en dernier lieu en chute dans le sol. Si vous êtes dans des bâtiments, les bâtiments vont d'une certaine mesure capter ce rayonnement solaire. Mais dans la mesure où les bâtiments modernes ne sont pas équipés pour conserver ce rayonnement solaire, le rayonnement solaire ne fait que ricocher en fait et ne reste que peu de temps à l'intérieur des murs.
C'est pourquoi les individus qui vivent à l'intérieur des bâtiments modernes, qui y travaillent, sont privés de prâna solaire. Le prâna ne passe que faiblement et ne peut pas rester dans les murs pour constituer une aura au bâtiment.
Autrefois l'on savait bâtir les maisons de la sorte, de façon à ce que les murs soient de véritables capteurs du prâna solaire. Ainsi à l'intérieur des maisons, même si ces maisons n'avaient aucune fenêtre, à l'intérieur la vie y était saine, fraîche. Et tous les hommes s'y sentaient bien comme s'ils se trouvaient en montagne ou dans une forêt.
Le type de construction est très simple. Il ne s'agit pas d'inventer des pentacles ou d'inscrire des mantras sur les murs. Il s'agit tout simplement de choisir les matériaux adéquats.
Matériaux de construction adéquats
Quelles substances dans la nature, quels matériaux dans la nature sont les plus capteurs de l'énergie solaire ?
Il y a en premier lieu le plus facile à utiliser, le bois bien sûr. Mais il y a aussi certaines pierres, les pierres très dures comme le granit, les vieilles roches très compactes.
C'est pourquoi les maisons anciennes, qui étaient bâties uniquement avec des grosses pierres dures et compactes et épaisses, ces maisons-là pouvaient énormément capter le prâna solaire et le diffuser comme un baume de santé sur les habitants.
Aujourd'hui, donc, puisque les maisons ne savent plus capter le prana, mais qu'en plus elles revoient le prana, il est donc capital pour vous d'aller au moins une fois par jour, vous promener un peu près d'un jardin ou dans un parc et au moins une fois par semaine d'aller vraiment dans la nature.
Pourquoi ?
Pour pouvoir bénéficier de cet apport du prâna solaire, puisque pendant toute la semaine vous en êtes privés.
Quel avantage y a-t-il ?
L'avantage est que l'individu qui va se recharger au contact de la Nature de cette façon-là va permettre à son sang de se dynamiser, de se vivifier vibratoirement d'abord et ensuite d'avoir tout l'apport en oxygène dont il a besoin.
Oxygène
Car le sang et l'oxygène sont deux amis très serrés qui ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre.
Ce qui ne veut pas dire que c'est l'oxygène pur qui est important au sang, absolument pas.
Car à l'intérieur du sang, l'oxygène se transforme en une autre substance, que l'on ne connaît pas encore d'ailleurs et que l'on découvrira plus tard, et que l'on comprendra comme étant en fait l'élément dynamisant du sang. L'élément qui permet donc à l'individu de pouvoir toujours compter sur sa bonne santé, sa résistance et de prolonger sa jeunesse.
Lorsque vous respirez l'oxygène dans l'air alentour, il faut comprendre que cet oxygène, s'il n'est pas au contact du prâna solaire directement, est un oxygène relativement mort. Si au contraire, vous allez absorber l'oxygène au contact des éléments de la Nature, donc un oxygène qui a été prédigéré par la Nature et qui est renvoyé simplement par rayonnement et comme un rayonnement.
Et c'est cette transformation-là qui s'opère aussi à l'intérieur du sang. Puisque le sang n'est pas directement en contact avec l'oxygène, mais transforme l'oxygène exactement comme les végétaux transforment l'oxygène pour pouvoir en tirer justement une substance qui est la base même de leur vie. Et le déchet qu'extériorisent les végétaux, ce déchet-là justement, c'est ce qui est en trop à l'intérieur de l'oxygène.
Donc, ce qu'il faut comprendre dans le rapport avec la nature, le sang, la nature et l'homme, c'est que dans la mesure où vous captez la vitalité des végétaux, le rayonnement solaire qui est passé et qui a été d'une certaine manière typifié par les végétaux, ce rayonnement va vous apporter directement une sorte de sirop de jouvence. Pourquoi ? Parce que c'est un rayonnement qui a été adapté pour donner une santé à l'homme.
L'homme, lorsqu'il se promène simplement dans la nature, peut bien sûr capter le rayonnement solaire. Lorsque vous êtes dans la rue, vous êtes en face du soleil et vous pouvez capter un rayonnement solaire, c'est certain. Cependant, vous n'allez pas être autant dynamisé que si vous allez aller dans une forêt, que si vous allez aller dans un jardin près des fleurs. Faites l'expérience !
Lorsque vous êtes sur la plage, vous avez un soleil immense très fort qui est sur vous. Et dans la journée ou à la fin de la journée, vous ne vous sentez pas pour autant plus spécialement en forme ou vivifié. Par contre, vous allez dans une forêt ou dans un jardin et en une heure de promenade vous vous sentez extrêmement dynamisé. Qu'est-ce qui fait la différence et pourquoi est-ce qu'il y a cette différence ?
Tout simplement parce que le Soleil envoie un rayonnement tous azimuts, de toutes sortes d'énergie, de toutes sortes de rayonnements, toutes sortes de prâna en fait. Et l'homme, dans la mesure où il est un homme normal, un homme d'évolution moyenne, l'homme ne peut pas absorber l'entier de ces rayonnements. C'est impossible. C'est exactement comme si vous voudriez faire entrer un litre d'eau dans une toute petite tasse et si vous vous évertuez à verser, à verser, à verser le litre d'eau, eh bien, le surplus de liquide va tout simplement déborder et glisser sur les côtés. Et dans la tasse il n'y aura jamais que le contenu d'une tasse.
Pour l'être humain c'est la même chose. Le Soleil a beau envoyer des énergies de toutes sortes, même les énergies qui pourraient le rendre éternel, si l'individu n'est pas suffisamment développé ou ne travaille pas dans le sens d'intégrer toutes ces énergies, eh bien les énergies du Soleil vont déborder hors de lui, vont ricocher hors de lui et ne pas entrer en lui.
C'est pourquoi, en passant par l'intermédiaire de la Nature, il va pouvoir bénéficier d'un apport supplémentaire d'énergie. Parce que la Nature va absorber une autre catégorie de rayonnement, une autre catégorie de prana, un autre degré vibratoire que l'homme ne peut pas absorber directement. Car s'il le faisait, son corps éthérique par exemple serait brûlé, ou son corps astral, ou un de ses chakras, ou l'entier de son corps physique.
Les règnes
Les règnes sont là pour capter chacun à son tour une certaine gamme de vibrations en provenance du Soleil. C'est pourquoi tous les règnes sont nécessaires les uns aux autres. Et que le contact avec tous les règnes est absolument nécessaire pour la survie des uns et des autres.
Car vous prenez par exemple le rayonnement d'un homme, son rayonnement va être typique et limité à une certaine catégorie de vibrations. Mais pour vivre cela ne lui suffit pas et il lui faut les autres vibrations.
Vous prenez le règne végétal et vous allez remarquer que ce règne absorbe une certaine catégorie de vibrations. Mais pour vivre et se développer correctement, le règne végétal a besoin aussi d'autres vibrations, qui sont, comme par hasard, fournis par un autre règne, que ce soit les animaux, ou les cristaux, ou les hommes.
Et ainsi de suite chaque règne donne à l'autre règne une vibration qu'il n'a pas pu capter directement. Soit parce que la vibration était trop basse et ne correspondait plus véritablement au degré d'avancement de l'individu. Et dans ce cas la vibration basse doit être absorbée, redynamisée, retraitée, raffinée et distribuée, donc, un ton au dessus à l'homme. Soit parce que la vibration était trop haute et qu'il fallait à ce moment-là un transformateur.
C'est ce que font les végétaux.
Les végétaux sont des transformateurs. Ils absorbent donc une gamme de vibrations qui est légèrement au dessus en densité à la gamme de vibrations qu'absorbent les hommes. Ce qui ne veut pas dire que les végétaux sont supérieurs aux hommes. Ce qui veut dire simplement que les végétaux étant physiquement différents, organiquement différents, cela leur permet d'absorber une autre gamme de vibrations.
C'est pourquoi sur les autels des églises et de toutes les religions vous allez trouver toutes sortes d'offrandes.
Il y aura la présence des végétaux, par un bouquet de fleurs.
Il y aura la présence des minéraux, par la constitution de l'autel qui souvent est en pierre ou simplement la présence de minéraux eux-mêmes.
Il y aura la présence aussi de l'air, qui n'est pas simplement l'air ambiant qui doit être aussi symbolisé vibratoirement par les colonnes d'encens.
Il y aura les vibrations de tous les autres rayonnements qui sont inclus dans le Soleil par tous les apports des disciples, par tous les éléments que vous ne pouvez pas toujours bien distinguer.
Ce qui compte donc pour être un être qui met de son côté toutes les chances d'évoluer et qui met de son côté tous les outils pour pouvoir bien construire son temple, ce qui compte donc c'est de marcher ensemble main dans la main avec la Planète, avec l'Univers.
Un homme ne peut pas simplement par ses méditations fièrement aller retrouver Bouddha. C'est impossible ! Cela n'a jamais eu lieu de cette manière. Un homme a besoin d'inclure diverses énergies. Les énergies qui lui proviennent comme je vous l'ai dit non seulement de tous les règnes mais aussi au niveau des libérations spirituelles, des initiations spirituelles, mais aussi les énergies qui proviennent d'autres planètes, d'autres étoiles, voire même d'autres galaxies que l'on doit à ce moment-là voir uniquement comme un seul et même plexus.
C'est pourquoi l'évolution d'un homme est si difficile à contrôler et à vivre alchimiquement. C'est pourquoi votre vie paraît si douloureuse. Parce que vous n'avez pas simplement à comprendre quelque chose, à admettre que les Maîtres existent, à admettre que les guérisseurs existent, à admettre que Dieu existe. Il vous faut aussi petit à petit intégrer, absorber toute une gamme d'énergies, des énergies qui se trouvent pour l'instant éparpillées aux quatre coins du monde et de l'Univers mais qui sont pour autant vous-mêmes.
Cela ne veut pas dire qu'elles ne sont pas vous-mêmes parce qu'elles sont éparpillées dans l'Univers. Car l'Univers étant l'expression d'un seul et même Dieu et vous-mêmes étant l'expression de ce seul et même Dieu, vous trouvez à l'extérieur de vous tout ce qui vous constitue aussi de par l'intérieur.
Mais pendant ce temps de la remontée que l'on appelle l'évolution, comme l'homme ne peut pas capter directement ou intégrer directement les énergies, il va devoir aller rencontrer ce qu'il est lui-même à l'extérieur de lui-même par l'intermédiaire des éléments de sa planète ou des éléments extraplanétaires comme les planètes, les étoiles et plus loin les galaxies.
Ce qui fait que, au début, dans une évolution que l'on peut caractériser comme essentiellement au niveau planétaire, typique donc à la planète, au début donc de cette évolution, l'homme va essayer d'intégrer les quatre éléments de sa planète Terre. Et regardez comme cette chose est déjà difficile.
Regardez comme pour l'homme traditionnel il est déjà tellement difficile de savoir intégrer la vibration véritable que représente l'eau, la terre, le feu, etc.
Regardez comme il est difficile de contrôler aussi l'équivalence vibratoire de ces éléments en vous.
Regardez comme il est difficile de contrôler vos émotions par exemple, qui est l'équivalence vibratoire de l'élément eau que l'on trouve à l'extérieur et que l'on trouve aussi à l'intérieur de votre corps.
Dans son expression primaire, l'élément eau va être de l'eau.
Dans son expression un petit peu plus subtile, cette eau va être de la nature astrale, soit le monde que l'on appelle classiquement celui des émotions.
Comment est-ce qu'une chose qui est physiquement de l'eau va pouvoir être dans une dimension supérieure une émotion ? C'est un casse-tête, n'est-ce pas ? Comment arriver à le comprendre, même en essayant de forcer, forcer les concepts ? On n'y arrive pas !
Si l'on n'arrive pas à comprendre cela, on ne comprend pas non plus pourquoi avec de l'eau, un prêtre arrive à exorciser les mauvaises pensées d'un individu, arrive à calmer une dépression nerveuse ou une colère. On ne comprend pas non plus pourquoi, en aspergeant de l'eau sur un autel, on arrive à en chasser tous les mauvais esprits de l'astral. Et alors le profane se gratte la tête et se dit : “Mais le curé est complètement fou !”, ou comme le dit plus précisément la jeunesse actuelle : “Ce curé déménage !”
Qu'est-ce que l'eau peut avoir avec les esprits ? Qu'est-ce que cela fait ?
L'eau arrive à chasser les mauvais esprits ou à dégorger le surplus d'émotions dans le corps astral d'un individu, simplement parce que l'eau est exactement le même élément que l'astral lui-même. L'astral pris dans sa vie complète, que ce soit l'astral émotionnel qui est votre astral ou l'astral planétaire qui est donc la zone de vie où l'on pourra rencontrer toutes sortes d'esprits et parfois des mauvais esprits.
Il y a une règle dans une certaine médecine qui dit chasser le mal par le mal, eh bien en alchimie c'est exactement la même chose. Si vous voulez chasser l'astral, eh bien il faudra employer aussi l'élément astral. Mais dans une forme qui sera un peu plus dense et qui sera purifiée. Donc avec de l'eau, et de l'eau qui aura été consacrée pour cela, comme savent le faire les prêtres ou les hommes qui se sentent avoir ce pouvoir-là. Pour purifier, pour dégager les vibrations parfois un petit peu négatives que l'on peut retrouver dans l'eau.
Et ainsi de suite on peut faire la comparaison et la transposition avec tous les éléments.
Donc quand vous contemplez en vous-même la difficulté qu'il y a à maîtriser ces éléments - nous parlons de l'eau pour l'émotion - vous comprenez à quel point il peut être difficile de pouvoir intégrer l'énergie qui vous vient par exemple de Saturne ou de Jupiter, de l'intégrer mais en plus aussi de savoir la maîtriser cette énergie, la concrétiser, l'épanouir, la rayonner.
Vous pouvez concevoir combien il est encore plus difficile de pouvoir absorber et rayonner une énergie qui vient d'un soleil comme Sirius, ou qui vient d'un système complètement différent et que vous devez pourtant absorber aussi un jour.
Donc commençons par absorber, par intégrer, par maîtriser, les éléments qui nous constituent journellement, quotidiennement et qui nous sont accessibles à tout moment.
Dans certaines traditions, le disciple, pour être qualifié d'initié, devait démontrer qu'il avait maîtrisé en lui les quatre éléments par la maîtrise qu'il faisait sur les quatre éléments extérieurs de la Nature.
Si donc le disciple avait parfaitement maîtrisé l'élément eau qui est en lui, donc ses émotions, il devait pouvoir parfaitement maîtriser l'élément eau qui était dehors et pouvoir donc soulever la mer ou arrêter le cours d'un ruisseau ou le précipiter. De cette façon, il démontrait qu'il avait la puissance sur l'élément, car en fait c'est la même chose. Ce n'est pas simplement un symbole ou une analogie, c'est absolument la même chose. Si vous avez en vous la maîtrise sur un élément, vous détenez l'esprit de cet élément. Et l'esprit de cet élément, il vit à l'extérieur de vous mais il vit aussi en vous. Donc si vous détenez l'esprit de l'élément en vous, puisqu'il est le même à l'extérieur de vous, vous allez aussi détenir le pouvoir sur l'élément qui est à l'extérieur.
Ce qui ne veut pas dire que tous ceux qui font montre d'un certain pouvoir peuvent être qualifiés d'initiés ou d'êtres parfaits. Car il y a une multitude de façons d'obtenir des pouvoirs. Mais les initiés de cette époque-là, l'ordre auquel je fais référence, n'admettaient qu'une seule façon de démontrer le pouvoir. Et c'était celle dont je viens de vous parler.
Tandis qu'il existe d'autres écoles, il existe d'autres ordres qui savent passer à l'extérieur et même aller à l'encontre de toutes ces exigences, pour obtenir un pouvoir malgré tout sur les éléments et sur les gens. Mais je ne vais pas parler de cela ce soir.
Le Chemin
Restons dans l'intégration du Chemin, la concrétisation du Chemin. Car il n'y a que cela qui soit en fait important pour vous. Il ne faut pas que vous sortiez de cette salle en connaissant beaucoup de choses. Si je pouvais au contraire passer dans vos esprits et vider tout ce que vous savez, je le ferai volontiers, même si vous résistiez. Ce serait la meilleure des choses que je pourrais faire pour vous, ce serait le plus grand service que je pourrais vous rendre. Vider votre esprit, ne plus agir donc de part des références et des petits classeurs et des petits boîtiers et des petits dossiers. Mais être au contraire, même si c'est de façon nue et fragile, être au contraire chaque jour un être authentique, un être absolu qui prend la vie à bras le corps parce qu'il ne la connaît pas.
Il y a une puissance extraordinaire dans la jeunesse qu'on ne retrouve plus, plus tard quand l'individu se trouve avancé dans l'âge adulte. Il y a donc une force extraordinaire dans la jeunesse qui est le fait de ne pas connaître la vie.
Une jeune personne ne connaît pas la vie. Elle ne connaît pas ce que sont les méchants, ce que sont les gentils, ce qu'est l'argent, ce qu'est la société, ce qu'est le travail, ce qu'est l'effort, ce qu'est la valeur des choses. La personne ne connaît rien. Alors, affamée, elle se jette à corps perdu dans la vie pour tout rencontrer et tout connaître. Et le moment de l'adolescence, le moment de la jeunesse représente pour chaque âme un gros, un immense, un énorme passage initiatique.
C'est un moment initiatique très important où l'âme peut redéterminer justement des façons de voir les choses par rapport à son ancienne incarnation. Peut se choisir un chemin différent par rapport à son ancienne incarnation. Peut donc complètement renouveler son univers par rapport à l'ancienne incarnation. Chose qui n'est plus du tout faisable ou difficilement faisable lorsque l'on prend un individu qui est trop mûr ou trop avancé dans l'âge.
Ce qui ne veut pas dire que l'opération est impossible. C'est tout à fait possible. Vibratoirement, c'est possible. Sur le plan de la conscience, c'est possible. Par contre, sur le plan des résistances intérieures de l'individu, sur donc le degré de cristallisation qu'a atteint l'individu par rapport à cette cristallisation-là, la chose devient beaucoup moins possible.
C'est pourquoi si je pouvais brûler vos petits dossiers, vos petits casiers, vos petits classeurs, là, dans l'esprit, ce serait une des meilleures choses que je pourrais vous faire. Pourquoi ? Parce que tout simplement, en une seconde, je vous permettrai de retrouver un âge adolescent, l'âge de celui qui ne connaît rien, qui va vers la vie en essayant d'apprendre ce qu'est la vie et de l'apprendre avec une vision nouvelle, ni préconçue, ni préfabriquée.
Ce qui ne veut pas dire que la connaissance de l'expérience est inutile, au contraire ! Un être expérimenté peut aboutir à un être avancé. Mais il se trouve que chez l'individu, l'expérience n'est pas toujours traitée de façon positive, donc de façon initiatique.
Combien d'individus connaissez-vous, ou combien de fois vous-même dans des situations, vous avez réagi de façon non initiatique ? C'est-à-dire que vous n'avez pas su prendre la part d'enseignement que vous donnait une situation qui même paraissait négative. Vous avez au contraire réagi par la frustration ou le traumatisme ou le complexe ou la peur. Et automatiquement, ces points noirs, ces points négatifs sont entrés dans votre esprit et typifient les réactions de vos journées, de votre vie quotidienne, typifient tout votre futur.
Ce qui fait que par exemple, un complexe engendré à l'âge de 25 ans ou de 28 ans va typifier tout le reste de votre vie jusqu'à ce que vous mouriez.
L'adolescent qui ne connaît pas la vie, qui ne connaît donc pas encore ses complexes, les quelques complexes avec lesquels il est venu, les quelques complexes qu'il risque de se faire à cause de sa nature, cet individu est donc libre face à la vie et peut redéterminer ses attitudes face à la vie car il n'est pas en attitude de défense.
Pour être spirituel et pour avancer dans la spiritualité - je vous le dis et je n'insisterai jamais assez là-dessus. Même si je ne disais que ça, je veux que cela soit compris. - Pour être spirituel dans la vie et pour travailler à la libération, à la liberté spirituelle, il ne faut pas avoir dans la vie une attitude de défense et être sans cesse sur la défensive.
Ceux qui sont sur la défensive sans cesse sont ceux qui ont tiré des expériences une attitude négative.
Il ne faut pas non plus basculer dans l'opposé, dans l'euphorie et dans un optimisme trop naïf et complètement utopique, complètement inconscient.
Être positif
Être positif ce n'est pas être inconscient, ce n'est pas arriver avec la marguerite dans la bouche en se disant que tout ira bien alors que tout s'écroule.
Être positif c'est être fort, cela ne veut pas dire donc d'être rêveur, d'être fantaisiste.
Être positif c'est être fort.
Qu'est-ce que je veux dire par être fort ?
Quand je dis fort, je ne veux pas dire que vous allez sortir de votre caractère l'énergie du volcan. Parce que ceux qui se sentent de petits caractères ou de petites constitutions ou de petites résistances ne vont pas sentir en eux l'écho de ce que je dis. Un être, aussi petit soit-il, peut déclencher sa force, car il a en lui une force extraordinaire.
De quelle manière va-t-il la déclencher ?
Tout simplement en ne regardant pas le négatif, en ne dévisageant donc pas non plus le positif, mais en ayant soin quand même de ne pas observer ce qui serait négatif et en tenant à l'intérieur la poignée de main de l'âme. C'est là toute la différence.
Un homme n'est pas fort parce qu'il va être fort de caractère. Cela je l'ai déjà dit mille fois mais je le répète pour vous. Un homme n'a aucune force dans son caractère et j'en fais la preuve que vous pouvez observer autour de vous ou entendre dire autour de vous que des êtres forts se sont parfois soudainement écroulés.
“Mais je ne comprends pas, celui-là vient de se suicider mais il paraissait si fort ! Ou tiens, parce qu'il a perdu toute sa fortune, il est allé se noyer dans le fleuve. Ou tiens, parce que sa femme l'a quitté, il est allé dans sa chambre et s'est tiré une balle dans la tête. Ou tiens, parce qu'il est au chômage, il perd complètement confiance en lui alors qu'avant il était très rayonnant, très sûr de lui.”
La force, la vraie, la pure force ne vient pas du caractère.
Donc, des points de domination [...]
[...] plus grand que celui des autres.
La force, la vraie force vient de l'intérieur, d'un point de communion et de communication avec l'âme.
Et cette force-là, un être très petit, qui semble être soumis aux vents de la vie et aux caprices de tout le monde dans la ville, cette force-là peut soudain jaillir dans cet être. Et il va pouvoir faire, si petit soit-il, il va pouvoir faire des choses extraordinaires, des choses qui vont le dépasser.
Est-ce qu'il va être transformé ? Non, il n'est pas transformé non plus.
Si vous êtes nanti d'un caractère que vous jugez faible, il ne faut pas, par la communication avec l'âme, penser que l'âme va changer votre caractère en vous rendant fort, en vous donnant un caractère de fort. Non, absolument pas, vous ne changez pas. Vous êtes enfin et finalement vous-même !
Si vous espérez que l'âme va vous rendre fort, étant donné que vous vous positionnez là dans le monde de la dualité, qui dit force un jour, dit aussi faiblesse le lendemain. C'est inévitable ! Car la vie est un grand mouvement de balancier qui balance sans cesse dans les contraires.
Les événements vous portent en haut et soudain ils vous descendent en bas. Pareil avec vos humeurs, avec votre caractère, avec l'estime que vous avez de vous-même et avec les résistances que vous avez en vous-même.
Pour donc être une force et bénéficier de cette force constamment, même à l'instant où vous sentez que vous tombez, que vous êtes encore accablé par votre faiblesse, ou par votre complexe, ou par votre traumatisme, ou par votre manque de confiance, sitôt que vous sombrez, il faut donc tout de suite vous repositionner dans l'âme. Et c'est très facile à faire.
Se repositionner dans l'âme
Il n'est pas besoin pour cela d'être un grand initié, d'être l'ami intime d'un grand maître, de le rencontrer chaque samedi pour aller tous les jours faire une messe, ou d'être des heures en méditation. La puissance de l'âme, la communication avec l'âme, est accessible à tous, à des degrés fort différents bien sûr, mais est accessible à tous.
Donc pour tout le monde, l'équilibre, car c'est de cela dont il s'agit quand je parle de force, l'équilibre entre ces deux opposés, que sont le positif et le négatif, l'équilibre va être obtenu lorsque vous allez vous positionner en l'âme.
Pour vous positionner concrètement en l'âme, à part la méditation qui vous propose de pénétrer en plus dans l'âme, il vous suffit simplement de respirer.
Lorsque quelque chose dont vous désaxe et vous porte soit dans l'extrême positif, comme lorsque vous êtes dans l'euphorie, ou lorsque cela vous porte dans l'extrême négatif, comme lorsque vous êtes dans le malheur. Là, il y a un point intéressant à relever.
Lorsque les hommes sont dans l'euphorie, ils ne pensent pas que cela peut être une illusion. Dès qu'ils sont dans le malheur, ils cherchent tous les moyens d'en sortir car c'est très désagréable. Là, ils savent qu'ils n'ont rien à y faire, qu'ils ne veulent surtout pas y rester.
Alors là, oui, ils se disent : “Bien, peut-être si je faisais un alignement avec l'âme, ce serait bien, peut-être si je priais, ça m'aiderait, peut-être que si je donnais un peu d'amour, ça m'aiderait aussi.”
Mais quand l'individu est dans l'euphorie, dans le bonheur, il ne lui vient pas à l'idée de revenir au centre. Car les individus d'évolution moyenne se trouvent bien dans le rire, se trouvent bien dans l'euphorie, se trouvent bien dans ce sentiment de bonheur que permet la matière. Alors l'individu y reste.
Il ne se dit pas : “Je dois quitter cette zone d'illusion.”
Il ne se rend pas compte si cette zone est une illusion, car il s'y sent tellement bien. Et pourtant, pour le véritable disciple, pour le véritable méditant, pour celui qui veut atteindre une véritable liberté spirituelle, connaître un véritable envol de l'âme, le rire est tout autant à combattre que les larmes.
Ce qui ne veut pas dire que dès demain vous devez afficher partout dans les rues, dans votre travail, dans votre maison, des têtes d'enterrement, comme vous dites. En pensant que vous cultivez par là même le détachement vis-à-vis du rire et que donc vous vous préparez la voie royale pour la libération spirituelle.
Je dis simplement que vous devez apprendre à concevoir ces deux pôles tels qu'ils sont.
Vous n'avez pas à vous départager du rire. Non. Riez quand vous avez envie de rire ! Riez quand vous voulez aussi faire plaisir et plaire aux autres et rire avec eux. Partagez donc ce moment de vie avec eux. Mais sachez au fond de vous-même que le rire étant une autre version des larmes, le rire ne va donc pas être constant ni éternel et qu'il ne faut pas vouloir une vie de rire et une vie de bonheur car c'est illusoire que de demander cela à la vie. Car la vie est faite, comme vous pouvez le dire vous-même, la vie est faite de rire et de pleurs. Mais cela n'est pas la faute à la vie, la faute à la constitution de la vie.
Sur une route, il y a des virages et des lignes droites. Ce n'est pas la faute de la route. C'est le relief qui est comme ça.
S'il y a une faute - bien que je ne veuille accuser personne, ni culpabiliser qui que ce soit - mais s'il y a une certaine erreur d'interprétation, c'est à l'intérieur de vous-même.
Quand vous voulez penser ou quand vous voulez décréter que la vie, la bonne vie, c'est la vie qui fait rire, c'est la vie où on est heureux. Et la mauvaise vie, c'est la vie qui fait pleurer, la vie où on est malheureux. Le problème que vous avez donc à régler, ce n'est pas un problème avec la vie, cette vie qui vous promène, qui vous balade, qui vous emmène du rire aux larmes. Le problème est à régler avec vous-même, avec votre interprétation.
Que fait le disciple face à la vie ?
Il ne cherche pas à rire, il ne cherche pas à pleurer non plus. Il prend ce qui vient et il essaye d'alchimiser. Il se dit : “Voyons Aujourd'hui, j'ai vu des amis, je les aime. Nous avons passé un bon moment et nous avons beaucoup ri. Et il y a depuis un mois un sentiment de joie. Qu'est-ce que je vais faire avec ce sentiment de joie ? Eh bien, pour être juste et pour être vrai et pour être dans un comportement initiatique, je vais essayer d'utiliser ce sentiment de joie comme on met une bûche dans le foyer pour prolonger le feu. Et je vais méditer sur cette joie. Je vais la prendre comme objet de méditation, comme je prendrai un mantra, comme je prendrai un son, comme je prendrai une image ou une couleur. Et je vais rester dans cette émotion et je vais essayer de la transposer dans quelque chose de spirituel. De façon à ce que par cette énergie que mes amis ont réveillée en moi, je puisse découvrir un état spirituel.”
Chaque fois que vous sentez en vous un certain état de bonheur, que cela vienne du fait que vous observiez un beau paysage, un beau tableau, que vous écoutiez une belle musique ou que vous soyez en présence d'un être cher, essayez de suspendre cet instant, ne le brûlez pas avec le temps. Essayez de le suspendre et de l'intérioriser.
Intérioriser
Et ainsi à force d'intérioriser, de suspendre ces moments, de les donner à l'esprit qui est en vous en fait, et pas simplement de les vivre au niveau du système nerveux et du système émotionnel, si vous les donnez ces moments-là à vivre aussi à votre esprit, il va en faire une nature constante.
Je vais ici vous donner un petit truc très simple pour vous montrer pourquoi il est efficace et bon pour vous de suspendre et d'intérioriser ces moments-là.
Ne serait-ce qu'en considérant le système cérébral, l'on sait très bien qu'un individu va systématiquement reproduire un certain geste à la rencontre, par exemple, d'une certaine couleur, à l'audition d'un certain son ou à la vision d'un certain ordre des choses.
Par exemple, si je veux déclencher en vous l'appétit, je dois vous parler d'un menu ou je dois vous faire sentir une odeur d'un plat cuisiné et automatiquement en vous je vais pouvoir créer l'appétit. L'appétit vous met dans un état de bonheur parce que vous attendez la satisfaction de la nourriture.
Transposons cela de façon spirituelle.
Si je voudrais vous faire connaître cet état de bonheur dans un niveau plus ou moins de l'âme, je devrais donc utiliser l'intermédiaire que représentent les odeurs des plats cuisinés. Et automatiquement, si je vous entraîne à fixer cet état de bonheur qui est la satisfaction ou l'attente de la satisfaction du goût, si je vous entraîne à fixer cet état-là dans un état de méditation, chaque fois que vous allez ressentir l'odeur d'un plat, automatiquement vous allez connaître un état de méditation sans avoir même passé par la méditation.
C'est l'activité cérébrale qui veut cela, qui permet cela. Pourquoi ?
Le cerveau
À ce point-là, il faut que j'explique les connexions qui existent entre le cerveau, qui semble donc très concret, très matériel dans son activité, et une certaine communication avec l'âme.
Quand je parle de communication avec l'âme, il faut donc soupçonner qu'à un certain moment de son activité, le cerveau n'existe plus en tant que élément mental mais en tant que passage, passage de l'âme, passage d'un certain état. Le cerveau va être là donc pour objectiver cet état.
Donc il n'y a pas que votre âme dans son ciel, dans sa dimension, qui va être en contemplation dans un certain état, mais il y aura aussi vous sur votre plan physique et avec tout votre corps, qui, grâce à l'objectivation que permet le système cérébral, va pouvoir vivre la plénitude jusqu'à l'intérieur de votre corps physique. Et donc chaque cellule de votre corps physique va aussi connaître cet état de plénitude. Du haut jusqu'en bas, tout sera inondé de plénitude.
Le cerveau permet cette connexion.
Le cerveau a deux faces, une face mentale, une face qui parle donc, qui analyse, qui mentalise, qui intellectualise, qui est une face de mémoire et qui est une face que l'on pourrait appeler la face noire, parce que c'est la face sur laquelle tout vient s'imprimer sans cesse, tout vient buter contre. (geste : la main table fortement sur la table plusieurs fois)
Et selon l'interprétation qui aura été faite de la chose qui entre comme donnée, et bien la donnée sera inscrite comme étant négative ou positive. Comme devant déterminer un complexe, une peur, une supériorité, une infériorité, chaque fois que l'individu va se retrouver dans le même genre de situation ou face à un certain type d'individu.
Et il y a une face que l'on pourrait appeler la face blanche et qui est tournée à l'inverse, vers le haut, en direction de l'âme, et qui est une face beaucoup plus humide, qui est une face plus intuitive, qui est une face qui est exactement, en fait, comme une multitude d'antennes prêtes à capter les éléments de l'âme et à les renvoyer.
Où est donc le travail à faire ?
Le travail à faire, c'est de renverser ces deux faces, de façon à ce que la face noire se retrouve en haut vis-à-vis de l'âme et que la face blanche se retrouve en bas vis-à-vis de l'être que vous êtes dans votre entier, mais surtout sur le plan physique. Ce qui fait que la face noire va permettre d'objectiver les états de l'âme qui ont été déclenchés, et la face blanche qui elle va être en communication avec toute votre partie physique et votre partie vraiment mentale et intellectuelle, cette face-là va transporter tous les éléments de l'âme, l'état de l'âme qui est objectivé à ce moment-là.
Il faut donc pouvoir pivoter, et c'est ce pivot qui est extrêmement difficile à faire.
On croit qu'il s'agit de monter les vibrations, d'aller dans un autre chakra, de monter les degrés de ceci, les degrés de celà. C'est certain, il faut quelque part tout le temps, pour faire quelque chose, monter les vibrations. Dire cela n'est pas tout à fait faux, mais ce n'est pas tout à fait juste non plus. Il faut pouvoir pivoter la face.
Et c'est d'ailleurs à cause de cela que le cerveau lui-même est partagé en deux lobes. Pourquoi est-ce que le cerveau physiquement serait partagé en deux lobes si ce n'était pas à cause de ces deux faces de la fonction du cerveau ?
Pour vous faire comprendre pourquoi la face noire doit se trouver en contact avec l'âme et la face blanche en contact avec ce qui est plus matériel de l'être, je vais utiliser un symbole qui nous vient de Chine, et qui est le symbole du noir et du blanc entrelacés dans une vague, que l'on appelle le symbole des complémentaires. Jusque-là, tout le monde peut comprendre.
Mais pour faire une comparaison avec ce que je viens de dire, et faire comprendre pourquoi la face noire du cerveau, la face qui reçoit les impressions, qui collecte, qui est la mémoire, doit être en contact avec l'âme pour être le canal. Remarquez que dans ce symbole chinois, vous trouverez à l'intérieur de la vague noire un point blanc, et à l'intérieur de la vague blanche un point noir.
Les sages qui ont créé ce symbole connaissaient bien le jeu donc de ces énergies qui doivent s'inverser pour pouvoir donner toutes les richesses de la partie inverse qu'ils rencontrent.
Imaginaire et Intuition
Quand vous prenez par exemple un individu dont la face humide du cerveau, la face plus ou moins intuitive du cerveau, a commencé à se retourner vers l'âme, mais que cela n'est pas tout à fait défini, et que donc le noir lui-même n'est pas encore dans sa position correcte, vous allez trouver quelqu'un qui n'est pas encore intuitif et qui est débordant d'imaginaire. Et à ce moment-là, l'individu va plus ou moins être jugé comme ayant le défaut d'être imaginaire, d'avoir trop d'imaginaire, d'être sans cesse dans les fantaisies, les choses fantasques. Petit à petit, lorsque les deux faces prennent leur place correcte, et ceci se passe au fur et à mesure de l'évolution, l'individu quitte le territoire de l'imaginaire et entre de plus en plus dans l'intuition.
La capacité à être de façon correcte, de façon équilibrée, un être imaginaire, cette capacité-là est le signe que l'individu n'est pas loin de l'intuition. Car c'est exactement le même couloir, c'est exactement la même vibration, mais ce n'est pas dans la même ouverture que cet état peut devenir une intuition.
Si donc vous sentez en vous la grande capacité d'être imaginaire, félicitez-vous, encouragez-vous, travaillez à subtiliser vos vibrations, méditez, essayez de corriger vos défauts, les énergies qui sont plus grossières en vous. Car le défaut ce n'est que cela, c'est simplement une énergie qui est vécue encore de façon trop grossière et pas de façon suffisamment élevée.
Le défaut c'est une énergie qui est vécue encore de façon trop grossière et pas de façon suffisamment élevée.
Corrigez donc ces distorsions vibratoires, ce qui vous fera corriger vos défauts, et automatiquement votre imaginaire va s'élargir, exploser et devenir l'intuition, la pure intuition.
Un être ne peut pas être intuitif s'il n'a pas été d'abord un être d'imagination.
C'est pour cela que chez les enfants vous pouvez remarquer la grande cohabitation qu'il y a entre l'imaginaire et l'intuition. Il n'y a pas de plus grande capacité à imaginer que dans le cerveau d'un enfant. Et il y a aussi, et en même temps chez l'enfant, une grande capacité à être intuitif.
Un enfant ressent tout de suite les grandes personnes. Il sait tout de suite si une personne est bonne ou mauvaise. Il a un certain pressentiment des choses. Il n'aime pas certains lieux parce qu'il sent si le lieu est bon ou pas. L'enfant aime être dehors, dans la nature.
Regardez comment vit un enfant ! Il sait ce qui est bon.
Et c'est grâce à cette humilité, à ce miroir qu'est l'imaginaire que son intuition peut aussi habiter. Et parfois, son intuition est tellement aiguë qu'il en arrive à développer une forme de médiumité, ou de voyance, ou de clairvoyance, ou de clairaudience.
Puis petit à petit, en grandissant, son mental concret se développe, car c'est ce qui doit avoir lieu. Et c'est aussi ce que la société attend de lui. C'est l'éducation que les parents donnent, l'école aussi. Donc petit à petit, son mental concret se développe. Cela tue son imaginaire. Et cela étouffe aussi l'intuition ou le pouvoir dont il était capable.
Est-ce qu'il faut regretter que l'école et l'éducation commettent un tel crime dans l'enfance ?
Non, il ne faut pas regretter. Il ne faut pas se dire : “Eh bien, c'est dommage que l'éducation, que la construction du concret dans le cerveau, du sens concret dans l'activité cérébrale, amène l'individu à perdre son intuition, à son imaginaire et à perdre son pouvoir.”
Pourquoi est-ce qu'il ne faut pas le regretter ?
Il ne faut pas le regretter tout simplement parce que, à ce stade-là, le pouvoir est vécu par l'enfant comme quelque chose de totalement incontrôlé et incontrôlable. Quelque chose qui n'est donc pas un épanouissement, mais qui est un état de choses que l'on vit comme cela, comme l'on respire ou comme l'on mange ou comme l'on boit.
L'important dans la spiritualité, c'est de maîtriser les choses, de contrôler les feux. Même si pendant quelque temps, il faut les avoir perdus un peu ou beaucoup ou complètement. Il vaut mieux les perdre et travailler à leur reconstruction parce que lorsque l'homme les retrouvera, il détiendra véritablement un pouvoir constructeur.
Donc, il ne faut pas regretter que les enfants perdent leur pouvoir ou perdent leur intuition. C'est au contraire une bonne chose, c'est un développement naturel.
Petit à petit, leur sens concret va se développer. Mais petit à petit aussi, leur grandeur d'homme ou de femme, leur sens initiatique, leur jugement, leur discernement. Et toutes ces choses vont pouvoir reconstruire l'intuition, le pouvoir, qui ont été perdus. Et à ce moment-là, le pouvoir va pouvoir être exercé véritablement sous contrôle et pour construire quelque chose.
Revenons à ce Chemin et à cette intégration.
Pour comprendre comment dans les divers stades de l'évolution, un homme doit contempler son état et comprendre son état, pour comprendre comment un individu peut se juger, il faut en faire référence à certaines sciences.
C'est-à-dire que vous ne pouvez pas comprendre votre vie spirituelle et votre vie jugée profane, bien que l'une et l'autre soient une seule et même vie. Vous ne pouvez pas vous juger vous-même, vous ne pouvez pas faire une sorte de point dans votre vie, ni savoir où vous en êtes dans votre vie, savoir ce que vous devez obtenir, ou les points sur lesquels vous devez faire des efforts, si vous n'avez pas un minimum d'éléments de connaissances ésotériques.
Vous pouvez, au jour le jour, c'est certain, travailler sur vous-même, mais alors il vous faut être sans cesse en observation de vous-même. Et la plupart des gens ne sont pas sans cesse en observation à propos d'eux-mêmes. Il y a des moments où ils s'observent, où ils se jugent, mais le plus souvent c'est lorsqu'il y a une réaction de la part de la personne qui est en face, ou lorsqu'il y a un bouleversement de situation.
Mais constamment là, ici, maintenant, par exemple, vous n'êtes pas en observation de vous-même. Quand vous allez marcher dans la rue, au milieu de tous les autres, quand vous allez regarder les voitures passer, quand vous allez regarder les cours d'eau, vous n'allez pas être en observation de vous-même.
Donc, pour parer à cet inconvénient, à ce manque de conscience, ce qu'il faut faire, c'est connaître un minimum de la constitution occulte de l'homme, pour pouvoir vous concevoir en tant qu'énergie, en tant que réseau vibratoire. Qui va de l'expression la plus grossière, parce que tombée très dur dans la matière, à l'expression la plus subtile lorsque vous aurez abouti à une forme de divinité.
Et il faut à chaque mouvement de ces énergies, et ce mouvement des énergies c'est ce que l'on va appeler votre caractère, votre personnalité, et au fur et à mesure du mouvement de ces énergies, il faut observer, regarder si ce mouvement est en harmonie avec l'alchimie, ou s'il est à l'encontre de l'alchimie. Si au contraire s'il vous matérialise davantage, chose que vous avez déjà suffisamment faite.
C'est pourquoi il faut sortir de la matière.
La colère
Quand par exemple un individu éprouve très profondément une grande colère, une colère noire qui lui attaque même le système nerveux, qui l'ébranle jusqu'au profond de ses racines, eh bien il faut savoir que le mouvement de cette énergie vous matérialise encore plus. C'est-à-dire qu'au lieu de devenir un être humain, vous vous rapprochez davantage de l'état, par exemple, du roc ou du caillou. Vous vous cristallisez, vous apesantissez, vous vous matérialisez.
Si donc au contraire vous voulez de plus en plus développer des énergies qui vous amènent vers la divinité, en tout cas vers la libération spirituelle, il faut apprendre à libérer aussi ces énergies et à ne pas les alourdir avec des états trop grossiers, trop près de la matière.
Ce qui veut dire que lorsque vous allez vivre une colère, il faudra dans un premier temps la vivre dans un niveau superficiel, ne pas la faire descendre jusqu'à l'endroit du système nerveux.
Dans ce cas de figure, vous allez pouvoir extérioriser de nombreuses colères ou hausser souvent la voix pour faire régner l'ordre ou pour vous justifier ou pour imposer quelque chose qui se justifie, sans pour autant vous-même vous trouver dans un état de colère. Ce qui fait que vous allez jouer avec le ton de la voix, jouer avec les énergies et non pas être victime d'une énergie trop cristallisée.
Parce que de la même façon que j'ai parlé de la colère et du pessimisme, il ne faudrait pas que dès demain vous n'osiez plus dire un mot et que dès demain vous n'osiez plus hausser la voix pour vous faire valoir ou pour vous faire obéir ou pour maintenir un ordre.
Être divin, cela n'est pas être platonique.
Être divin, c'est contrôler les énergies qui sont en soi.
Donc, même si vous criez, et même si vous criez très fort, dans la mesure où profondément en vous-même la colère n'est pas installée mais que vous utilisez l'énergie de la forte voix pour tenir un ordre ou pour revendiquer votre liberté, ce geste-là à ce moment-là n'est pas reprochable. Il n'est pas contre la divinité, puisque vous maîtrisez le feu et que vous l'attisez vous-même pendant le contrôle.
Tandis que si quelqu'un vient, vous agresse et que vous éprouvez la colère jusque dans votre système nerveux et que cela vous ébranle, alors là, oui, il vous faut corriger quelque chose.
Et ainsi de suite avec toutes les expressions, toutes les émotions. Aucune n'est mauvaise.
Une émotion, une expression ne devient mauvaise que lorsqu'elle s'imbrique, s'applique au système nerveux.
Si par exemple l'émotion de la colère vient s'appliquer contre votre système nerveux et entre dans votre système nerveux, comme l'âme rayonne par toutes sortes de moyens et toutes sortes de systèmes jusque dans le corps, automatiquement votre âme va se trouver emprisonnée dans une matière encore plus dure, cette matière qu'est la colère.
Si donc on l'emprisonne, si donc on l'apesantit, il n'y a aucune chance pour vous de découvrir, un quart d'heure après pendant la méditation, un état de béatitude, c'est impossible. Parce que, à plusieurs reprises pendant la journée, vous aurez cristallisé l'énergie de la conscience dans des états trop bas, vibratoirement, que ce soit à cause de la nervosité, de la colère, de l'impatience, de la jalousie, de l'orgueil, de l'égoïsme ou quoi que ce soit d'autre. Faites vous-même la liste !
Il n'est donc pas étonnant qu'au moment de la méditation, vous sentiez qu'il n'y a pas de débouché, pas d'avancement, qu'il n'y a qu'une forme de relaxation.
Alors l'individu qui ne comprend rien à l'alchimie de la vie et à l'initiatique [...] se dit :
“[...] Il va falloir supporter leur agression, supporter leur mauvaises vibrations ! Et que même parfois il faudra se battre ! C'est la vie qui est mal organisée ! Parce qu'en plus, autour de la planète il y a des endroits noirs d'énergie à cause des guerres qui y sont perpétrées, et ces nuages noirs circulent autour de la Terre ! Alors comment est-ce que moi, petit homme, dans ma petite maison, dans mon petit appartement, comment est-ce que je pourrais changer tout ça et arriver à méditer ?”
Et beaucoup de disciples se lèvent ou plient leurs livres d'études et se disent : “Finalement, c'est la faute au bon Dieu ! Il n'avait qu'à inventer un autre système, une autre société, une autre planète où cela marcherait différemment. Puis c'est la faute aux Maîtres, parce qu'ils n'ont qu'à venir, et être un peu plus présents et prendre un peu les choses en main. Comme cela on pourrait méditer, comme cela il n'y aurait plus d'argent nulle part, comme cela il n'y aurait plus de violence nulle part, plus de maladies nulle part.”
Quand nous entendons ce genre de réflexion, ce genre de parole montée de l'esprit des disciples, nous comprenons profondément et sincèrement leurs revendications. Avec compassion, je vous assure, nous comprenons. Du plus profond de notre cœur, je vous assure, nous comprenons, vraiment. Mais nous ne pouvons pas dire pour autant que vous avez raison de penser de la sorte.
Tout simplement parce que penser de la sorte, c'est ne pas connaître le pouvoir initiatique que représente la vie. C'est ne pas connaître non plus la grande liberté qu'il y a dans l'acte de vivre, et de créer une planète et de la laisser vivre sa vie.
Lorsque vous commencez à connaître toutes ces lois : l'initiation, les divers feux, l'évolution, la liberté, automatiquement vous arrivez mieux à ajuster votre jugement.
Et comme par hasard, quand ces disciples arrivent à ces compréhensions, nous n'entendons plus aucune réclamation, ni aucune revendication. Car le disciple sait qu'il n'appartient qu'à lui de méditer au milieu des bombes.
Vous allez me dire : “C'est impossible, franchement c'est impossible ! Je ne peux pas imaginer que quelqu'un puisse méditer au milieu des bandes qui sont en train de tomber partout. D'abord parce que l'individu va avoir peur pour lui-même, peur de mourir ! Ensuite parce qu'il y a un bruit catastrophique, épouvantable ! Ensuite parce qu'il y a même le sol qui se soulève et des projectiles dans tous les sens !”
Et pourtant, là je prends un cas extrême, mais c'est un cas vrai. Et pourtant même sur un champ en plein bombardement, un disciple peut véritablement et authentiquement méditer.
Comment est-ce qu'il va faire ?
Il ne va pas ignorer que la guerre existe.
Il ne va pas se dire : “Mais non, non, là les bombes que je vois tomber, c'est des pâquerettes ou des eaux de pâques ! Ça ne saute pas, je me fais des illusions en croyant que ça va exploser ! Et quand j'entendrai le bruit de l'explosion, non, non, non, il ne faut pas que j'imagine que ce soit le bruit des bombes ! C'est une musique, une musique différente mais c'est une musique quand même.”
Non, pour méditer au milieu des bombes, le disciple ne va pas, comme j'ai dit tout à l'heure, devenir quelqu'un de positif à l'extrême de l'utopie ou de la fantaisie ou du rêve ou de l'illusion.
Au contraire, il va se dire : “Seigneur, il y a des bombes partout qui tombent ! La mort est à chaque centimètre ! Il y a un bruit épouvantable. Tout le monde est en train de mourir et moi je vais sans doute mourir aussi. Mais au milieu de ce désastre, c'est encore à toi que j'envoie toute mon âme. C'est encore en toi que je crois le plus. C'est encore ta voix que j'entends le plus, malgré les bombes ! Alors même si tout s'écroule autour de moi, j'arrête mes peurs, j'arrête mes craintes et je te prie Seigneur. Je te loue Seigneur et je te contemple.”
La force du disciple, c'est celle-là.
Ce n'est donc pas se bander les yeux ou imaginer qu'il existe autre chose que ce qui existe, comme certains de ces disciples qui disent : “Je veux croire que le monde est beau, je veux croire dans le nouveau monde. Alors je vais essayer de créer un nouveau monde ici et maintenant mais zut, ça ne marche pas ! Ça ne marche pas pourquoi ? Parce qu'il y a encore l'argent et que, bécidément, cette notion est étranglante. Ça ne marche pas pourquoi ? Parce qu'il y a encore trop de matérialistes sur la terre et ils n'en ont rien à faire de ce que je viens de parler de Dieu, ou des oras, ou des guérisseurs, ou des maîtres, ou de la hiérarchie ! Je veux faire le nouveau monde et qu'est-ce que je contemple, de quoi je m'aperçois ? Eh bien, je m'aperçois que le monde n'en a rien à faire de mon nouveau monde !”
Et alors les disciples tout panots, tout désolés, tout désappointés reprennent les tables de leur nouveau monde et s'en vont dans une montagne, vivre très loin, en élevant des chèvres ou des moutons. Et ils se disent là au moins, puisque je me suis qu'avec moi-même, je vais pouvoir vivre ce nouveau monde, puisque les autres n'en veulent pas.
Ce genre de disciples appartiennent à la catégorie que j'ai cité tout à l'heure. De ceux qui superposent un rêve sur un état de désastre pour être quand même dans une attitude positive ou pour croire quand même à quelque chose.
Moi je vous le dis, il ne faut croire en rien.
Il ne faut croire en rien.
Ni croire dans le nouveau monde, ni croire dans le désastre qui est en train de se produire.
Simplement croyez en Dieu, ou dans la lumière, ou en vous-même, ou dans l'Amour, ou dans la Force du Bien.
Celui qui veut créer quelque chose en projetant la chose ne comprend rien aux énergies qu'il doit utiliser. Parce que le monde va faire résistance, le monde se moque complètement de ce que vous avez à apporter.
Si vous êtes guérisseur, vous avez bien pu constater que le monde se moque des guérisseurs. Que les médecins, qui sont pourtant à l'intérieur même de la profession, qui a la volonté et le devoir de soigner les hommes, eh bien les médecins se moquent complètement des guérisseurs ! Ils n'y croient pas, ils n'en veulent pas !
Donc, n'essayez pas de croire dans le nouveau monde, n'essayez pas d'apporter ici et maintenant tout de suite ce nouveau monde, en étant vous-même plein de phrases toutes faites, plein d'attitudes toutes stéréotypées d'après le positif du nouveau monde. Soyez au contraire ce disciple au milieu du champ de bataille, conscient.
Habité par votre vision, c'est certain, il faut cette vision, mais que cette vision ne soit pas l'objet de votre travail. Que cette vision soit pour vous l'aliment de l'espoir et qu'elle vous stimule, c'est certain. Mais que toutes vos énergies soient avant tout investies sur le champ de bataille. À aller sauver les autres, à aller aider les autres, à aller parler aux autres et à ignorer les bombes qui tombent.
Et il ne faut vivre aucun rêve, même pas le rêve divin, même si vous rêvez de Dieu, à partir du moment où vous rêvez, vous êtes déjà des années lumières de Dieu, trop loin de Dieu, à l'envers de l'endroit où il se trouve.
L'endroit où Dieu se trouve n'est pas l'endroit d'un rêve, d'aucun rêve, d'aucune illusion, d'aucune projection, c'est l'endroit d'une pure et grande réalité. Même si c'est une réalité qui fait parfois peur, parce que c'est aussi la réalité du champ de bataille.
Pour être actif sur la planète, pour être actif de façon spirituelle, ayez toujours ce soin d'être réel.
Pour être actif sur la planète, pour être actif de façon spirituelle, ayez toujours ce soin d'être réel !
Récapitulons !
En début de discours, j'ai parlé de la valeur et de l'importance qu'il y avait à intégrer les choses.
Ensuite de la valeur et de l'importance qu'il y avait à connaître votre constitution occulte, pour voir dans la vie, même profane, tout le développement de la voie initiatique. Donc tous les moments initiatiques que la vie, même profane, vous apporte pour développer vos énergies et les épanouir.
Et maintenant je vous dis : tout ceci est très bien, mais soyez en plus très réel. Si vous n'avez pas un grand sens du réel, vous ne pouvez aller nulle part. Vous allez parler de Dieu, vous allez croire en Dieu, vous allez faire peut-être même les choses de Dieu, mais vous n'aboutirez jamais à Dieu. Et les gens que vous emmènerez avec vous ne rencontreront pas Dieu non plus !
Donc ayez le soin d'être réel.
Être Réel
Pour être réel ce n'est pas plus difficile que pour être toujours aligné avec l'âme car c'est la même chose. Soyez bien centré en vous-même.
Et c'est sur cet exercice que je vais vous quitter : comment bien se centrer ?
D'abord il faut que votre corps soit dans une position appropriée. Comme toutes les énergies circulent le long de la colonne vertébrale, il faut donc que votre colonne soit elle aussi bien droite, bien ouverte, bien dépliée.
Vous ne pouvez pas vous aligner, même si vous savez comment respirer. Vous ne pouvez pas vous aligner si vous êtes tout tordu dans un fauteuil ou dans votre posture de méditation.
Un alignement se passe donc toujours en alignant aussi le corps, en alignant la colonne parce que la colonne est le tunnel de toutes les énergies.
C'est pourquoi tout au long de votre journée, pour que vos énergies circulent bien aussi, il vous faut avoir une position assez corrigée, assez tenue, qui permette à la colonne vertébrale de se trouver assez droite tout en étant souple quand même.
Il ne faut pas vous raidir. Cela ne sert à rien, cela est très mauvais. Il faut vous tenir simplement assez droit et souple.
Lorsque vous avez comme cela positionné votre corps, cela va influencer vos attitudes mentales, comme je l'ai dit tout à l'heure.
Automatiquement en positionnant votre corps et en émettant cette volonté de positionner le corps, toute l'activité mentale va aussi déterminer, parce qu'elle reçoit l'information, elle va aussi déterminer qu'elle doit opérer un alignement dans son activité.
Et c'est à ce moment-là où vous atteignez un certain état de relaxation, un certain état de calme, où vous allez pouvoir prendre les choses en main.
Que ce soit en gardant les jambes séparées, posées simplement par terre, ou que ce soit en croisant les pieds pour imiter quelque peu la station en tailleur, ce qu'il vous faut faire à partir de ce moment-là, c'est penser que vous respirez avec le ventre, comme une grosse vague qui viendrait de l'océan et qui rentre vous.
Quand vous respirez de cette façon avec le ventre, cela ne veut pas dire que vous stimulez ou que vous développez le plexus solaire, car là n'est pas du tout mon but. Simplement, il vous faut respirer par le ventre, parce que le ventre est l'endroit où les émotions s'accumulent, puisque c'est là que réside le centre des émotions. Puisque c'est là que réside le centre, c'est là que les émotions vont laisser le plus leurs traces ou leur état de crispation. Automatiquement donc, en respirant par le ventre, vous allez permettre à l'énergie, plus à l'ordre mental que vous émettez, vous allez permettre à ces deux énergies d'entrer dans cette zone des émotions et d'y créer un certain calme.
Alors, comme la vague qui vient d'un océan, vous absorbez par le ventre, vous faites monter à l'intérieur de votre corps cette vague et vous expirez par la bouche tous les désagréments. Comme si vous recrachiez dans un très long souffle tout le déséquilibre ou la nervosité ou l'impatience ou la fatigue ou la tension de la journée.
Vous le faites aussi longtemps que vous sentez qu'il y a encore une résistance en vous.
Puis lorsque vous sentez un certain état de calme, si vous voulez passer à une relaxation profonde, vous pouvez effectuer toutes les techniques qui existent et que l'on connaît.
(fin de l'enregistrement)
Date de la conférénce : 23 04 1989
Conférence 81 ☀️ Conférence 83
Les mots en bleus dans le texte sont des liens vers d'autres pages. Cliquez dessus !
23-06-25 12:12