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Bonsoir, nous vous saluons.
Voici la question.
Comment être le centre de rassemblement des bonnes volontés, à quel que niveau que ce soit, afin que l'Ère nouvelle apporte une moisson abondante ?
Je vous souhaite la bienvenue, non seulement dans mon discours mais aussi dans mon cœur.
Car il est vrai que pour ceux qui ont l'habitude depuis quelque temps de m'écouter parler, ces personnes-là vont penser que c'est uniquement au niveau mental que j'entretiens la relation et que c'est donc surtout une relation d'intelligence à intelligence.
Le Guide
En fait, il ne faut pas oublier que dès que l'on fait appel à un Guide, et ceci quel que soit son niveau, mais à partir du moment où c'est un Guide vivant, un Guide réel et non pas une forme astrale, un Guide qui, donc, garde son unité mentale inchangée après le passage qu'est la mort. Lorsque donc l'on a affaire à ce genre d'individus, il faut savoir que même si la relation s'établit fortement avec intelligence, cette intelligence s'articule grâce à l'Amour. Et c'est donc toujours de l'Amour qui coule de la part du guide et de la bouche du guide quel que soit son niveau.
Il ne faut pas imaginer qu'un Guide soit uniquement celui qui va enseigner, distribuer les bonnes pensées, distribuer le bon enseignement, revenir sur des points. Il faut aussi penser que s'il fait cette chose-là, ce n'est pas pour la brillance de l'intelligence qu'il veut développer chez les hommes, mais c'est uniquement par la Flamme de l'Amour.
Pourquoi est-ce que je tiens à revenir sur ce point ?
Je tiens à y revenir pour que vous-mêmes, lorsque vous aurez soit à enseigner, soit à être d'une quelconque manière un éducateur, ou de temps en temps un informateur, placez-vous toujours au niveau du cœur pour placer votre information, afin qu'elle soit reçue.
Placez-vous toujours au niveau du cœur pour placer votre information, afin qu'elle soit reçue.
Si vous ne placez pas votre information comme venant du cœur, vous parlerez donc avec la tête, et c'est un peu comme si vous donniez à la personne une coquille vide. Il n'y a pas d'énergie à l'intérieur.
Ce qui fait donc la puissance du Verbe, que ce soit lors du rituel, que ce soit lors de l'exorcisme, lors de la guérison, ou lors de l'enseignement, ou lors du conseil donné à un ami ou à un enfant, ce qui fait la puissance du Verbe ce n'est pas la puissance dont l'homme va disposer de par lui-même, parce qu'il appartient par exemple à un rayon d'énergie, de puissance, ou de magie, ou parce qu'il dispose d'une forte personnalité, ou d'un fort magnétisme. Ce qui représente la puissance du Verbe, c'est l'Amour qu'il y a dans le Verbe.
L'Amour
Pourquoi l'Amour ?
Et en ce sens, pour expliquer pourquoi l'Amour, il faut que j'explique ce qu'est l'Amour.
L'Amour n'est pas simplement le fait d'aimer quelqu'un, comme si souvent l'homme l'interprète. C'est-à-dire préférer quelqu'un à une autre personne. L'amour que l'on rencontre, en fait, le plus généralement dans le cœur des hommes, c'est celui-là. “Je préfère celui-ci, je préfère Untel, je préfère Unetelle.” Et si vous analysez profondément vos sentiments, vous vous apercevrez que c'est une question de préférence sur une échelle. Ce qui fait que selon que vous allez préférer un être ou un autre, vous allez vous-même dire : “Cette personne je l'aime bien.” ou “Cette personne je l'aime !”
Pourquoi est-ce que je remplace le mot "amour" qu'utilisent les hommes par le mot "préférence" ?
Tout simplement parce que dans le cœur des gens, le plus généralement possible, ce n'est en fait pas l'amour qui existe, mais le système de la ressemblance. Ce n'est absolument pas en fait la qualité du cœur qui va vibrer et emporter un sentiment noble dans un homme. Non, absolument pas. C'est tout au contraire tout un système de ressemblance qui fait que l'homme va se sentir bien avec un autre, et puisqu'il s'y sent bien, il ne sera pas dans un système de défense, puisqu'il n'aura pas à guerroyer avec cet individu, il va donc sentir un sentiment de sécurité, de paix, d'harmonie. Sentiment qui peut aller jusqu'à une affection profonde, mais en fait ce n'est pas là la qualité du cœur.
Qu'est-ce que j'appelle donc la qualité du cœur ?
J'appelle qualité du cœur, un cœur qui se place au-delà des préférences, pour simplement regarder chacun et être capable de lui donner ce dont il a besoin. Et j'insiste sur ce fait, être au-delà des préférences et être face à quelqu'un et savoir lui donner ce dont il a besoin, c'est cela l'Amour.
Ce n'est donc pas spécialement se sentir bien avec quelqu'un, ce n'est pas spécialement faire faveur à quelqu'un, c'est tout simplement être là pour lui quand il en aura besoin et être totalement disponible en fait.
L'Amour selon notre sens - et j'insiste là-dessus, cela est notre sens, donc je ne vous oblige pas à imiter ce que nous croyons, nous discutons simplement de notre réalité. Si vous décidez que votre réalité doit être différente, eh bien vous pouvez l'assumer, pour nous il n'y a aucun problème. Vous avez suffisamment le recours à la liberté pour pouvoir vivre le monde dont vous avez envie. Seulement si vous êtes là, et que vous êtes là pour m'entendre un peu parler de notre réalité, et dans la mesure où cette réalité vous intéresse et semble quelque part pouvoir améliorer votre réalité, alors je vais vous la décrire !
Pour nous l'Amour est un état d'ouverture, ce n'est pas que nous ayons un sentiment spécial pour un quelconque être humain, pour une nation, pour un groupe, ou pour un groupe d'âmes, ou pour des disciples, ou pour des initiés. Nous sommes simplement en état d'ouverture. Ce qui fait que le plus petit comme le plus grand trouvera chez nous de quoi manger, de quoi boire, de quoi se soulager.
Qu'est-ce que je veux dire par boire, manger, se soulager ?
Par boire je veux dire qu'il recevra toujours de notre part l'élan vital dont il a besoin pour sustenter sa vie. C'est-à-dire que la Hiérarchie continuera à travers les âges de transformer les différentes énergies cosmiques en provenance d'autres loges, d'autres systèmes, comme les loges de constellations éloignées, cette Hiérarchie continuera à transformer les énergies pour que la distribution sur la surface de la terre se fasse sans aucun danger. Ça c'est l'eau spirituelle que nous donnons aux hommes, c'est le boire sur lequel il peut toujours compter.
Et quel est le manger sur lequel il pourra toujours compter ?
Eh bien le manger ce sont d'abord occasionnellement les passages de grands initiés ou de grands Maîtres, que vous vous appelez entre autres des Messies, et qui sont offerts à l'Humanité comme tout autant d'hosties lors de la messe ou autre forme de rituel. Puis ce sont aussi tous les conseils qui sont donnés et qui n'utilisent pas forcément les grands initiés de la planète, mais qui parfois utilisent tout simplement le voisin, un voisin suffisamment sensible pour être inspiré. Le voisin ne sait pas qu'il vient de recevoir cette inspiration, et selon lui souvent c'est son simple bon sens qui lui dicte les choses. Et pourtant voyez-vous il n'y a pas que des facteurs cosmiques que nous utilisons, il y a aussi les petits facteurs de quartier, parce que les messages qui sont à distribuer sont de tout instant et de toute nature.
Alors pour dire à quelqu'un qui se trouve dans une dépression nerveuse : “Eh bien ne t'inquiète pas, cela va passer, sois un peu patient !” Pour lui donner ce message nous n'allons pas réveiller un yogi des Himalayas, lui faire prendre l'avion, lui donner une carte et une boussole pour qu'il vous trouve dans votre petit quartier. C'est pourquoi je vous le dis, nous n'utilisons pas que les facteurs cosmiques, il y a aussi les petits facteurs de quartier. Et ces petits facteurs ne savent pas tout le temps qu'ils sont les facteurs du Bon Dieu. Parce qu'il n'y a pas une voix dans leur tête qui leur dit : “Eh bien ce matin tu vas rencontrer Madame X et tu vas lui dire ceci.” Cela se passe de façon beaucoup plus naturelle, et c'est pour cela que Dieu semble invisible aux hommes, voyez-vous ! Parce que Dieu est très naturel, profondément naturel.
Il n'est pas celui qui à grands coups de théâtre va amonceler les nuées dans le ciel pour faire entendre sa grosse voix et dire à Monsieur Pierre : “Garde courage ! Tous tes ennuis vont passer !” Il est très naturel, donc il va simplement utiliser le bon cœur du voisin de Pierre et déposer dans son bon cœur ce matin-là un peu plus d'attention pour Pierre lorsqu'il va le croiser. Et en écoutant le récit de la vie de Pierre, il va lui dire : “Mais ne t'inquiète pas, voisin ! Pense à tous les amis que tu as, appuie-toi sur ce beau soleil de l'amitié, et tu verras que tu auras la force d'attendre de meilleurs jours.”
Ce qui fait que chaque être humain peut être le petit facteur du bon Dieu ou de la Hiérarchie. Même si vous n'entendez pas la grande voix de Dieu, vous susurrer ce que vous devez faire, ce que vous devez dire.
La meilleure façon d'entendre la voix du bon Dieu, ou la voix du Maître, ou la voix de la Sagesse aussi tout simplement, c'est en étant un cœur pur et un cœur ouvert.
Communication
Beaucoup d'individus font l'erreur de penser qu'une communication quelconque, qu'elle soit avec un Guide, avec leur propre âme, avec Dieu ou avec la Sagesse, une communication quelconque va devoir passer par le même système que le téléphone. C'est-à-dire, je compose le numéro, je pose ma question et j'entends la réponse, donc je peux la répéter. Les choses ne se passent pas comme cela.
Donc, il faut imaginer que le silence sera la note majeure dans toute cette communication. Et c'est ce qui trouble le logistique ou celui qui se force à une communication, à une inspiration.
Dans un premier temps, il ne va entendre que du silence, si bien qu'il va conclure : “Je n'ai pas de réponse aujourd'hui. Je n'ai rien entendu, je n'ai rien vu, je n'ai rien pu supposer, je n'ai rien pu mentaliser.”
Il faut savoir que la communication se passe d'une autre manière et c'est pourquoi le silence est absolument nécessaire et il faut dédramatiser ce silence.
Comment la communication se passe-t-elle donc, que ce soit pour parler à un guide, à sa propre âme, ou interroger tout simplement la providence du Ciel ?
Eh bien, il faut, après un bon moment de calme vécu profondément, il faut lancer la préoccupation, lancer la question, exactement comme vous lanceriez un caillou dans l'eau, en imaginant que, depuis le centre où le caillou a créé l'impact, donc depuis le centre où cette pensée est connue, c'est-à-dire votre cerveau, pensez qu'elle s'agrandit par auréoles. Et qu'ainsi, votre substance mentale, consciente de l'interrogation qu'elle comporte, votre substance mentale va aller rejoindre l'Espace. Il faut poser la question à l'Espace. Non pas parce que c'est l'Espace qui va répondre, mais tout simplement parce que c'est dans l'Espace qu'il y aura la communication.
Une fois que vous avez lancé la question, il ne faut pas s'interroger sur ce que vous allez recevoir, et donc attendre un symbole, une lumière, une réponse, une note, une inspiration, une vision. Au contraire, vous lancez la chose et vous n'attendez rien ! Vous terminez votre méditation et vous passez à tout autre chose. Mais le soir, vous recommencez l'exercice. Envoyez la question, dispersez-la dans l'Espace en la gonflant comme un ballon, et de nouveau, fermez votre méditation et ne vous occupez plus de rien. Le lendemain, vous recommencez. Le matin, j'envoie ma question, je ferme ma méditation et je ne m'occupe de rien. Et le soir, de nouveau. Et vous faites cela pendant trois jours. Et vous verrez que, après ces trois jours, d'une manière ou d'une autre, quelque chose viendra vers vous.
Soit vous aurez l'intuition de la réponse, l'intuition de ce que vous devez faire ou faire penser. Soit, pour ceux qui sont les plus sensibles et les plus réceptifs, vous aurez une forme de réception consciente de la chose, voire même une réception télépathique. Vous pouvez aussi avoir un rêve, ou vous pouvez être guidé vers quelqu'un qui vous donne la réponse, ou qui vous fait part de son expérience et son expérience ressemble à la vôtre et contient la réponse. Ou vous serez amené à regarder dans un livre un chapitre qui est très précis qui éclairci pour vous la situation.
Il ne faut donc pas être restrictif dans la manière dont la réponse vous sera donnée. Il faut être ouvert.
Pourquoi est-ce qu'il faut être ouvert ?
Vous pouvez me dire que les réponses pourraient se faire plus facilement, plus naturellement si elles étaient reçues directement par le cerveau humain, comme par télépathie ou comme par intuition. Là, je dois dire que la chose n'est pas toujours possible.
Et cela ne dépend pas uniquement de l'être humain lui-même, mais aussi de son destin, du type d'énergie dont il est entouré. Pour un individu qui ayant un destin particulier, un destin propre, et qui doit étudier telle ou telle matière, assumer telle ou telle responsabilité, pour donc un individu qui est typé, il faut savoir que la réception, la relation avec le cosmique sera aussi typée.
Ce qui veut dire que, malheureusement, un homme, lorsqu'il va s'ouvrir au Cosmos pour avoir relation avec lui, cette relation sera typée par les énergies avec lesquelles il est né. On peut appeler cela l'horoscope par exemple.
Ce qui fait qu'un certain individu sera plus à l'aise dans une réception sensitive, comme dans le cas des médiums ou des télépathes, tandis qu'un autre individu sera plus sensible et beaucoup plus fort dans une réception mentale, ce qui fait que le Guide ou la Hiérarchie devra orienter sans cesse cet individu plutôt vers les livres, que de révéler les substances à révéler par intuition ou par vision. Mais il ne faut pas croire qu'une méthode est meilleure que l'autre.
Du moment que l'on arrive au but, les méthodes sont bonnes.
Ce sont les hommes qui sans cesse sont mécontents de ne pas pouvoir faire comme, ou de ne pas avoir accès à.
Il faut savoir que les accès sont tous possibles, mais il y a des clés différentes. Alors pour celui dont le mental est fort chargé, fort construit, parce que cela est son outil, pour celui-là la clef principale sera le mot, le livre, le chapitre, la définition. Et pour l'autre, ce sera la vision, l'éclair, l'intuition. Ce qui ne veut pas dire que celui qui est voué à la lecture ne pourra jamais connaître l'intuition. Au contraire ! Car au bout du chemin, chaque individu doit avoir développé un seul et même sens qui est le sens de l'âme. On appelle cela l'intuition supérieure.
Mais avant que chaque individu ait développé le sens suprême de l'âme, cette intuition fantastique, eh bien chacun va aller avec les outils de parcours. Et il y a ceux qui emploieront davantage l'équerre et le compas, tandis que d'autres emploieront plus volontiers les ciseaux et le marteau. Et chacun fera un bel ouvrage ! Parce que l'important c'est que l'ouvrage soit fait.
Donc il ne faut pas que vous vous classiez vous-même en je suis capable et je ne suis pas capable ou je fais ceci mais je préférerais faire autre chose. Assumez ce qui est votre identité déjà ! Et vous verrez qu'en manipulant bien les outils que vous avez déjà à la portée, vous pourrez dépasser ces outils et obtenir cette grande intuition qu'en fait tout homme cherche.
Le Sens de l'Âme - L'Intuition supérieure
Parce que que cherche le disciple en réalité ?
Lorsqu'il s'efforce à la méditation, lorsqu'il s'efforce à la contemplation, lorsqu'il s'efforce à ouvrir un chakra, lorsqu'il veut absolument voir Dieu, lorsqu'il est capable de payer n'importe quelle somme et de courir n'importe quel danger pour pouvoir ouvrir le chakra coronal par exemple, que cherche-t-il ?
Il cherche cette grande intuition qui est le sens de l'âme.
Et qu'est-ce que c'est que cette intuition ?
Pour que vous compreniez votre élan de spiritualité, pour que vous compreniez les risques que vous êtes capable parfois de courir, il faut que vous compreniez ce que vous cherchez.
Tout le monde cherche l'intuition.
Sans savoir vraiment ce que c'est, mais tout le monde lui court après.
Parce que tout le monde sait de façon inconsciente que l'intuition c'est ce qui va pouvoir permettre de toucher le doigt de Dieu ou sentir le doigt de Dieu, frôler le regard de Dieu. C'est ce qui va permettre aussi de plonger dans le Cosmos, de sentir la nature du Cosmos. Exactement comme un plongeur lorsqu'il plonge dans l'océan est heureux de sentir l'eau sous son ventre, sa température, sa consistance, il a une expérience directe. Tout le monde cherche l'expérience directe avec le Cosmos.
Et cette expérience directe n'est possible que dans le cas où l'intuition s'est réveillée, qu'elle ne se réveille que pour une seconde, que pour une minute, ou pour la vie entière, il n'y a que par elle que la communion est possible.
Donc comment allons-nous favoriser le réveil de cette intuition ?
Il faut comprendre que l'intuition ce n'est pas seulement le concept trop vastement utilisé par les hommes : l'intuition égale la capacité de comprendre quelque chose, ou de pressentir quelque chose.
Dans le cas de l'âme, l'intuition est le véritable sens qui permet d'expérimenter un état supérieur à celui de l'état humain incarné.C'est-à-dire que par ce sens de l'âme développée, l'homme va pouvoir expérimenter une nature divine.
Réveiller l'Intuition
Comment va-t-on donc réveiller cette intuition ?
Il faut commencer par des choses simples.
Mais malheureusement, les choses simples n'intéressent pas les hommes !
Ils veulent faire tout de suite quelque chose de très compliqué, comme ouvrir un chakra, assister à de longs séminaires, avaler des immenses livres. Ils veulent tout de suite se jeter ou au pied d'un gourou ou s'encombrer d'un immense mantra qu'ils n'arrivent même pas à répéter et qu'ils doivent écrire sur du papier pour se le rappeler. Par contre, faire les choses aussi simples que celles annoncées sans arrêt par tous les initiés, par tous les prophètes et tous les Messies, ces choses-là n'intéressent personne !
Parce que les choses les plus simples sont en même temps les plus dures à réaliser ! Ce sont les choses qui concernent la personnalité elle-même.
Et que disent les initiés ? Ils conseillent aux hommes, pour réveiller ce grand sens de l'âme qu'est l'intuition, ils conseillent aux hommes de ne pas juger, ne pas voler, ne pas mal se comporter, avoir toujours dans le cœur un peu de foi, pas forcément beaucoup mais juste un petit peu, exactement comme il faut toujours un peu de feu dans un foyer pour que le foyer soit chaleureux.
La Foi
Dans la maison qui est l'homme, il faut toujours un petit coin où il y a la foi, c'est indispensable, il ne peut pas y avoir de lumière, de chaleur, de bien-être à l'intérieur de soi s'il n'y a pas ce petit feu d'allumé.
Ce qui ne veut pas dire que je conseille la grande foi religieuse, très chrétienne et catholique, absolument pas ! Je parle de la foi dans le sens où c'est un état dans lequel l'homme garde toujours l'espoir du meilleur.
La foi est un état dans lequel l'homme garde toujours l'espoir du meilleur.
Que ce soit par intervention divine ou par intervention humaine d'ailleurs : espoir du meilleur, espoir dans la possibilité de se perfectionner. Chaque fois qu'il y a ce petit feu d'allumé, même s'il l'être est profondément matérialiste, c'est déjà un homme de foi à nos yeux. Alors qu'un homme qui prierait tous les jours et qui porterait une robe catholique ou d'un autre ordre, mais si celui-là ne permet à aucun de s'exprimer, juge tout ce qui bouge et n'accorde jamais de valeur à ce qui est dit, celui-là n'a aucune foi ! Même s'il croit en Dieu, il a peut-être une croyance, mais il n'a pas la foi, parce que la foi c'est aussi quelque part une façon d'aimer.
Lorsque j'admets que l'autre va pouvoir se transformer, lorsque je lui laisse l'espace, que ce soit dans ma tête ou dans son univers à lui, et lorsque je lui laisse l'espace pour qu'il puisse se transformer, lorsque mon jugement ne fait pas poids donc sur sa vie, c'est un acte d'amour vis-à-vis de la personne.
La Foi c'est de l'Amour et la croyance c'est de la haine.
La Croyance
Et c'est pour cela que ceux qui ont tant de croyances sont capables de haïr autant, sont capables de tuer que ce soit au nom de leur ordre, au nom de leur Dieu, au nom de leur politique, au nom de leur argent. Parce que l'on peut croire en des choses très différentes, cela va de Dieu jusqu'à la bourse !
Les financiers sont de très grands croyants, ils croient énormément à l'argent, l'argent est leur Dieu, ils croient énormément à la bourse, la bourse est leur église ! Et à cause de cette croyance ils sont capables de martyriser tous les peuples, parce qu'ils veulent enrichir leur église et ils veulent propager leur croyance.
L'esprit de la croyance est donc quelque chose que l'on retrouve comme comportement de base dans toutes les expressions humaines, que ce soit les expressions très matérialistes, très philosophiques ou très religieuses.
L'Amour
Tandis que l'Amour, l'Amour lui seul va inspirer un réel comportement de disciple, ou bien un réel comportement de philosophe, ou un réel comportement d'humaniste.
Alors quel est cet Amour pour nous ?
Pour nous cet Amour est la faculté qu'a l'homme de savoir, non seulement être disponible aux autres comme je l'ai dit tout à l'heure, mais aussi disponible à lui-même, donc être capable de se renouveler.
Il est capable de saisir toutes les occasions pour se transformer. Il est donc quelqu'un de très malléable et non pas influenceable, mais quelqu'un de suffisamment souple pour accepter que le doigté du Maître vienne le modeler exactement comme un modèle d'une boule d'argile.
Le Disciple et le Maître
Je ne peux pas dire que chaque homme va être entre les mains d'un Maître et va obéir aux impulsions de la main du Maître pour que le Maître le rende dodu ou angulaire ou de quelque forme qu'il aura décidé, absolument pas ! Le Maître ne va faire qu'accentuer les qualités potentielles du disciple. Il ne va pas les créer chez les disciples, jamais !
Ce qui veut dire que donc le Maître, pour aider son disciple, aura toujours besoin de l'accord du disciple.
Le Maître, pour aider son disciple, aura toujours besoin de l'accord du disciple.
C'est pourquoi la relation entre Maître et disciple reposera toujours éternellement sur ce grand axe qu'est la confiance entre les deux.
Parce que si le disciple n'a pas confiance dans son Maître, soit parce qu'il n'est pas sûr que ce soit vraiment un Maître ou vraiment son Maître, alors tous les efforts qui seront demandés, toutes les impulsions qui seront envoyées depuis le Maître ne seront pas reçus par le disciple.
Et là est une deuxième qualité pour éveiller l'intuition : la confiance dans le Maître, être souple sous la main du Maître.
Ce qui ne veut pas dire que vous devez devenir des êtres sans volonté et attendre toujours que ce soit le Maître qui vous indique ceci, qui vous transforme en cela, absolument pas !
N'oubliez pas que le Maître est quelqu'un qui va vous pousser dans la direction où vous allez. Le Maître est exactement le vent sur l'océan.
Vous, vous êtes le bateau, l'océan c'est la vie et le continent c'est votre but.
Et lorsque le Maître voit que vous avez fabriqué vos voiles, que vous avez sorti les rames et que vous vous mettez à ramer et que vous savez vous servir du peu de vent que la Nature offre, lorsqu'il voit donc que toutes ces qualités sont sorties, c'est lui qui se lève et qui vient souffler dans les voiles. Mais il ne va ni ramer pour vous, ni construire les voiles ou les rames ou le bateau pour vous. Au contraire, ce sont les preuves minimales que la Hiérarchie attend de chaque être humain : savoir construire son bateau, sortir ses voiles, sortir ses rames.
Il faut que chaque homme ait un minimum donc d'effort à fournir, mais une fois qu'il a démontré sa bonne volonté en sortant les rames et les voiles, alors le vent lui est donné en surplus.
C'est pour cela que aucun disciple suffisamment motivé dans la vie, que ce soit motivé pour faire du bien aux hommes ou motivé pour servir les Maîtres, aucun de ces disciples ne doit craindre de ne pas être soutenu ou regardé ou de ne pas accomplir la parole du Maître ou de Dieu, si l'on imagine un concept beaucoup plus grand. À partir du moment où la motivation du disciple est sincère, où il a sorti ses voiles, sorti ses rames, où il a commencé déjà à ramer, à ce moment-là le Maître vient l'aider.
De quelle manière va-t-il l'aider ?
Il ne va pas apparaître sur le bateau. Et voilà encore un autre problème, c'est que les disciples attendent l'apparition du Maître ou la manifestation de sa volonté de façon évidente ! Non, le Maître ne va pas arriver sur le pont du navire et dire : “Eh bien voilà le cap choisi pour toi de ton bateau, voilà où tu dois aller, voilà la distance que tu vas parcourir, voilà les réserves d'eau et de nourriture.” Au contraire, le Maître va rester invisible parce qu'il faut fournir une autre preuve.
Tu as fourni la preuve de ta bonne volonté en mettant tout ton bateau à la mer et en commençant à le faire voguer. Mais maintenant tu as la preuve de l'Intelligence à donner.
Dans un premier temps c'était la preuve de ta force, de la puissance de ton cœur, la motivation de ton cœur, il fallait que tu montres que tu étais différent des autres hommes qui ne pensent en fait qu'à boire et qu'à manger, ou des simples disciples qui se contentent d'être une âme élue un jour par la puissance de leur prière ! Mais il y a, à la suite de cela, une preuve d'intelligence à donner. Et c'est là où beaucoup de disciples on très peur parce qu'ils se retrouvent seuls face à un écho inconnu insondable, qui même en apparence ne comporte pas de solution malgré toutes les réflexions que l'on puisse logiquement se faire.
Ce qui ne veut pas dire que la chose est sans solution, cela veut dire que le Maître essaye de te montrer que rien ne peut être résolu par la tête pensante lorsque l'on veut servir le Seigneur. Et qu'il faut toujours faire appel à la tête supérieure, celle que l'on appelle le Mental Supérieur, l'Intelligence Supérieure. Celle qui donc ne dépend plus uniquement de l'intelligence du cerveau, des concepts que tu es capable de mettre bout à bout, de faire une belle addition, une belle soustraction mais l'intelligence qui vient de la partie la plus profonde de l'être et qui est celle qui, en communion avec la connaissance du Plan, va savoir choisir dans l'environnement les éléments qu'il faut pour faire en sorte que telle et telle chose arrive.
L'Intelligence Supérieure vient de la partie la plus profonde de l'être. C'est celle qui, en communion avec la connaissance du Plan, va savoir choisir dans l'environnement les éléments qu'il faut pour faire en sorte que telle et telle chose arrive.
Ce choix, choisir les éléments qu'il faut, ce choix n'est pas forcément accessible à l'intelligence concrète. C'est pour cela que beaucoup de disciples exposent leur situation au Seigneur et disent : “S'il n'y a pas un miracle je n'y arriverai pas.” Ou certains se disent : “S'il n'y a pas intervention de plusieurs amis je n'y arriverai pas.” Mais lorsqu'il n'y a pas résolution d'une situation par des amis ou par une intervention extérieure, cela veut dire qu'il faut éventuellement mélanger des éléments qui, d'après l'intelligence concrète, ne vont pas ensemble.
Qui penserait par exemple à faire du bleu avec du gris et du rouge ? Personne ! C'est ce que dit l'intelligence concrète et pourtant c'est ce qui cependant doit avoir lieu selon l'intelligence supérieure le plus souvent. Alors comment allons-nous nous placer pour que cette intelligence supérieure, cette intuition s'articule ?
Puisque ce bateau a été lancé sur l'océan et qu'il a prouvé qu'il pouvait ramer, qu'il commence à recevoir le ciseau du Maître pour aller plus loin et que l'on attend donc vu d'ici qu'il manifeste et fasse la preuve de son intelligence, nous allons lui conseiller ceci pour qu'il y arrive.
Ne jamais plus penser avec les éléments de l'intelligence concrète, de la pensée concrète, de l'analyse, si nécessaire en fait pour évoluer en d'autres temps et d'autres circonstances. Il faut complètement se centrer dans le cœur, exactement comme si l'on n'avait plus rien à penser avec la tête. Méditer longuement et profondément dans le chakra du cœur sans ne plus rien demander, sans ne plus rien envoyer comme interrogation mais simplement se fixer soi-même dans sa détermination de Service. Et ne plus regarder que le mouvement de Service que l'on escompte accomplir.
Ce qui fait que les éléments extérieurs vont pouvoir soit s'adapter à ce que l'individu souhaite, soit se redéterminer pour que l'individu se trouve en situation du Service qu'il commande à son chakra du cœur, donc par là-même à son âme.
Lorsque l'on se place ainsi dans le chakra du cœur, tout ce que l'on prévoit de faire devient possible, mais pas forcément de la manière qu'on l'imagine, il faut rester très ouvert aux manifestations que l'on attend des individus ! Mais tout devient possible, pourquoi ?
Le chakra du cœur est l'endroit où on ne va pas simplement rentrer en contact avec des Maîtres, avec des Guides ou avec l'âme, c'est aussi l'endroit où l'on va réveiller les énergies.
Il faut imaginer cela comme la roue à aubes d'un moulin, et cette roue à aubes est immobile tant que l'homme ne pense pas à s'y fixer. L'esprit de l'homme, la volonté de l'homme, l'amour de l'homme vont faire donc office d'eau, et lorsque l'homme va se fixer dans son chakra du cœur avec toutes ses bonnes intentions, tout cet amour à donner en Service, eh bien cette eau va commencer à circuler et faire tourner le chakra. Et le chakra va se particuler comme un feu de Bengale, il va commencer à rayonner très loin hors de l'aura de l'individu, et puisqu'il y a rayonnement, ces rayons comme des tentacules, vont chercher à l'extérieur les moyens de manifestation.
Tout individu qui veut se voir en manifestation ou en création de quelque chose, ou qui veut améliorer une situation, que ce soit un groupe, que ce soit une église, que ce soit même une nation lorsque l'on est un homme politique, eh bien il faut connaître cette forme de magie pour pouvoir être renforcé et être exécuté.
Je me place dans le chakra du cœur, je le nourris de bonnes intentions, automatiquement le mouvement commence, le rayonnement a lieu, et chaque rayon du chakra du cœur va aller à l'extérieur et chercher des moments et des moyens de synthèse.
Ce qui fait que par exemple, tel rayon va chercher à l'extérieur un associé, et c'est le rayon qui choisira l'associé, vous, vous ne serez au courant de rien du tout, vous serez comme chaque jour occupé à votre travail, à vos petits soucis, à votre souci de voir les choses s'améliorer. Et cependant ce rayon, pendant tout ce temps, va chercher comme un radar la personne la mieux adaptée, en tout cas pour l'instant. Et ce rayon va choisir, le rayon va choisir uniquement par osmose, communion, comme un faisceau de lumière il va balayer l'horizon et à l'endroit où il sera accroché et en synthèse, alors il va dire : “Voilà l'élu.” Et à partir de ce moment-là, les deux auras étant déjà en connexion, ces deux auras vont ensuite, en considérant les mouvements possibles, la disponibilité de chaque individu, ces deux auras vont préméditer la rencontre des corps, des deux personnalités.
C'est ce qui fait que, lorsque l'on a deux bons disciples en relation par aura, souvent ils se rencontrent d'abord sur le plan astral, par le dédoublement lors du sommeil, avant d'effectivement se rencontrer sur un plan physique. Ce qui fait que lorsqu'ils se retrouvent sur un plan physique, ils se reconnaissent, soit très ouvertement [...] Je rencontre quelqu'un que je connais déjà, quelqu'un que j'aurai toujours connu.
Il faut savoir que lorsqu'un travail se met en place, lorsque le rayonnement circule, lorsque tous ces petits rayons sortent hors des individus pour aller chercher des moyens de synthèse, d'osmose et de rencontre, il faut savoir que donc, longtemps avant, les auras vont être en communion, en connaissance. Et parfois, et en admettant que la rencontre effective sur le plan physique ne se passe que des mois après la connexion des deux auras, eh bien il n'est pas rare de savoir que sur le plan astral, les deux associés, chaque nuit, élaborent déjà tout leur plan de travail.
Ce qui fait que lorsqu'ils se retrouvent sur un plan physique, ils tombent en parfait accord sur tous les points, et très étonnés ils se disent : “Mais c'est absolument étonnant, comme nous avons les mêmes idées, comme il est étrange que nous entendions sur tout, que nous ayons le même but, la même approche.”
Il faut savoir que si cela se fait pour la spiritualité, cela se fait aussi pour le monde profane, car la magie des énergies s'effectue pour toutes les énergies, les bonnes comme les mauvaises. Et c'est pourquoi il y a des ennemis qui peuvent devenir des alliés, dans la mesure où surgit soudainement un troisième ennemi. Ce qui fait que les deux premiers s'allient pour combattre le troisième, et cela n'est pas rare !
Cela se passe donc au niveau profane et au niveau spirituel, et il faut que les hommes et les femmes de la spiritualité soient plus profondément conscients de ce phénomène, afin de l'utiliser plus grandement, au lieu de l'abandonner aux hommes du monde profane. Car eux, ils s'en servent, ils ne connaissent pas le fonctionnement dans le détail occulte, comme je viens de le décrire, mais ils savent bien que des sortes de fraternités, sous le manteau, sous la table, se créent, et que le vice est en fait la nature la mieux partagée. De ce fait, ils n'ont aucun problème à trouver des alliés, et c'est comme cela que leur monde est devenu si puissant, et c'est comme cela qu'ils arrivent à détenir le pouvoir.
Alors que, si le disciple était un petit peu plus rassuré dans les pouvoirs dont il dispose, s'il était un petit peu plus conscient de la magie qu'il peut articuler, en tout bien et tout honneur, sans courir ni faire courir aucun danger, eh bien je vous assure que depuis longtemps, la majeure partie du monde aurait réglé beaucoup de ces problèmes ! Bien sûr, chaque individu serait aux prises avec ce que l'on appelle couramment le karma, mais les sociétés se seraient érigées de façon bien différente.
Mais voilà, il y a d'un côté des hommes profanes qui savent, même s'ils en sont inconscients, parfaitement utiliser les énergies de leur milieu, et il y a de l'autre côté des disciples qui s'interrogent sur l'existence ou la non-existence de Dieu, sur le suis-je capable ou suis-je incapable ? Ce qui fait qu'une grande énergie, précieuse et perdue, un temps précieux et perdu.
Quand je dis cela, je ne veux pas que dès demain tous les disciples se précipitent dans une foi intense, dans une certitude intense, que ce soit à propos de Dieu ou du pouvoir, absolument pas ! Mais je dis simplement que les disciples se monopolisent davantage, dans une certaine certitude, la certitude de l'action de la Lumière en fait, du pouvoir de la Lumière, même si ce n'est pas leur pouvoir à eux, mais au moins du pouvoir de la Lumière.
Or, aujourd'hui, beaucoup trop de disciples, beaucoup trop de gens qui ont la foi, comme ils disent, sont beaucoup trop tièdes ! Ils veulent bien avoir la foi et ils s'y efforcent, ils veulent bien croire le Plan de Dieu et ils s'y efforcent. Cependant, lorsqu'il faut rayonner une vraie puissance depuis le cœur, la seule puissance dont la lumière est besoin pour se manifester sur la Terre, et bien lorsqu'il faut manifester cela, ils ont un grand doute et ils deviennent froids.
Alors moi, ce que je souhaiterais, c'est qu'il y ait moins de foi, éventuellement, dans le cœur des hommes, qu'ils soient moins attachés à savoir si Dieu existe vraiment, qu'ils soient moins soucieux de Dieu, qu'ils aient moins peur de croire ou de ne pas croire en lui, mais qu'ils soient sûrs et certains d'une bonne chose : c'est qu'il y a un mouvement d'évolution et qu'il faut soutenir ce mouvement d'évolution, ce Plan de Lumière, comme vous dites vous-même souvent.
Ne cherchez pas tant Dieu, mais cherchez à améliorer la vie sur cette planète !
Et pour être conscient de cette mission, de ce travail, rendez-vous conscient de la Hiérarchie plus que de Dieu lui-même.
Je vais expliquer pourquoi.
La Hiérarchie
Il est important de se rendre davantage conscient de la Hiérarchie plutôt que de Dieu, tout simplement parce que beaucoup de disciples, lorsqu'ils sont des disciples, se troublent par des questions métaphysiques. Ils regardent le monde aller de la manière qu'il va et ils se demandent si Dieu a vraiment un pouvoir sur la Terre ou bien si ce n'est pas simplement l'autre côté de la vie, un côté qui serait accessible qu'une fois les expériences terrestres terminées. Un Dieu qui donc ne peut pas intervenir dans les affaires humaines et qui a équilibré la vie par la balance du karma. Beaucoup de disciples se demandent aussi si la puissance, que ce soit des anges ou des êtres de Lumière, est effective sur la Terre ou s'ils n'ont pas été abandonnés.
Pour couper court donc à toutes ces interrogations métaphysiques, il faut s'assurer d'une seule existence, celle de la Hiérarchie.
S'assurer de l'existence de Dieu est quelque chose d'impossible pour l'heure. L'homme est un disciple, il fait tout ce qu'il peut pendant la méditation mais sa contemplation ne le pousse pas toujours suffisamment loin pour rencontrer sa propre nature divine, avoir l'expérience de la divinité, donc reconnaître Dieu.
Donc il doit avant tout s'assurer de l'existence de la Hiérarchie.
Et il ne faut pas remplacer la foi en Dieu par la foi dans la Hiérarchie, absolument pas ! Il faut transformer toutes les énergies utilisées de façon primaire par la croyance, le besoin d'être croyant, le besoin d'être rassuré par la croyance ou de faire plaisir à un Dieu par la croyance qu'on lui porte ou de renforcer l'âme par la croyance en un Dieu. Il faut transformer toutes ces énergies de la croyance en une puissance de travail tout simplement ! Et c'est à ce moment-là que les connexions avec la Hiérarchie se font et de manière naturelle.
Puissance de travail.
Je m'occuperai de Dieu après et je dirais même que c'est cette puissance de travail qui va m'amener à la rencontre avec Dieu ou à la rencontre avec mon âme. C'est cette puissance de travail !
Ce qui ne veut pas dire que dès demain vous devez travailler comme des forcenés pour le bon Dieu, pour la Hiérarchie. Quand je parle de puissance de travail, je parle en fait de constance dans l'effort, constance dans le travail.
Beaucoup de gens ne font que des efforts très épars, d'un seul coup ils ont une flambée dans le cœur, ils se rappellent que la Hiérarchie existe ou qu'il faut aider l'humanité ou aider les Maîtres. Alors ils s'enflamment pendant quelques semaines pour un ouvrage, une charité bien spéciale et puis ils redeviennent monsieur et madame tout-le-monde.
Ce qui assure la réussite, que ce soit dans l'alchimie, que ce soit dans le rituel, que ce soit dans votre propre évolution ou que ce soit dans la manifestation de votre ouvrage, c'est la persistance, la constance !
Et voilà la troisième qualité pour développer l'intuition : persistance, constance.
Le Maître ne commencera jamais à guider son disciple ou à parler à son disciple ou à inspirer son disciple s'il ne voit pas que son disciple a réglé ses problèmes de manque de constance, manque de persistance. Car si je manque de constance et de persistance, je signe là une grave maladie dans mon corps émotionnel, dans mon corps astral. Je démontre par là que mon corps astral n'est pas suffisamment maîtrisé et qu'il ne peut pas fonctionner depuis le feu de la certitude de l'âme mais qu'il a besoin toujours du soufflet de l'émotion, de la grande flambée sentimentale pour ceci ou pour cela. Il représente donc une instabilité. Et qui dit instabilité dit aussi qu'il va se laisser impressionner par toute autre sorte de problème, d'action, de réaction, de mots, de paroles... Ce qui veut dire qu'il va pouvoir commencer un travail en grande pompe et éventuellement, dès les premiers problèmes, perdre toute envie de continuer l'effort, toute puissance.
C'est pour cela que la détermination, la persistance, la constance, ces choses sont une qualité à démontrer absolument pour que le Maître s'engage vis-à-vis de vous, pour qu'il détermine une relation d'inspiration. Parce qu'il ne va pas donner une inspiration pour que dans dix heures ou que dans trois jours ou que dans trois ans tout cela soit perdu et laissé au vent !
Voilà un disciple qui veut servir, voilà un disciple qui y croit, malheureusement, le voilà qui investit pas mal d'énergie, mais un obstacle par-ci, un obstacle par-là, un manque de ceci, un manque de cela, et il abandonne tout en se plaignant à Dieu que Dieu ne l'a pas aidé ou en reprochant aux hommes qui ne l'ont pas reconnu dans sa mission, dans sa grande tâche !
Et c'est pour cela je dirais même que, dès les débuts, et surtout dès les débuts, le Maître n'aide pas son disciple, ne le soutient pas dans son ouvrage, le laisse seul, et ce sentiment d'abandon est réel ! Et il faut qu'il goûte ce sentiment d'abandon, il faut que le disciple en ait toute la saveur. Se sentir seul ! C'est un sentiment terrible ! Mais c'est en même temps dans cette solitude que le disciple rencontre sa propre force. Je suis seul et malgré cette solitude, est-ce que je veux toujours autant que ce soit servir Dieu ou servir les hommes ?
Beaucoup de disciples veulent bien servir Dieu tant que Dieu les aide, tant que Dieu leur mâche tout le travail, tant que Dieu leur montre par vision tous les plans et les sous-plans. Beaucoup de disciples veulent bien travailler de la sorte, du moment que tout leur est mâché, leur est offert, leur est apporté sur un plateau ! Mais il faut savoir qu'un travail, c'est avant tout une responsabilité, et pour supporter cette responsabilité, il faut que le disciple ait fait preuve de sa solidité.
La solidité donne la qualité de son sentiment vis-à-vis de Dieu et vis-à-vis des hommes.
Si la qualité de cet engagement n'existe pas, Dieu aura beau mâcher le travail à ce disciple, comme cela n'empêchera pas certains obstacles, eh bien le disciple un jour ne fera plus rien.
C'est pourquoi si vous vous trouvez dans cette situation ou ce sentiment d'abandon, pour quelque cause que ce soit, sachez que c'est avant tout le dessein du Maître.
Il veut vous faire sentir cette solitude pour savoir si, même en soupçonnant que vous êtes seul sur la Terre et qu'éventuellement les Maîtres ne s'occupent pas de l'humanité et que Dieu n'existe que dans un très loin cosmos insondable, il veut voir si, éventuellement même en croyant toutes ces choses, vous avez encore, à l'intérieur de vos tripes, le sens suffisant de l'Amour et de la Responsabilité et l'envie d'aider les hommes, améliorer la vie des hommes, perfectionner les hommes.
Et c'est à partir du moment où le disciple démontre cette qualité de cœur, la qualité donc de son énergie de base, que la connexion se fait. Et il n'y a aucun commentaire, cela se passe sans cérémonie, il n'y a pas de tampon marqué sur le front du disciple, "reçu, validé", il n'y a pas de grand cierge allumé que ce soit à Shambhala ou ailleurs, non, la chose se fait instantanément.
Inititations
Les initiations, vous savez, cela ne se passe pas forcément à grand coup de cérémonies. Bien sûr certaines par leur délicatesse ou par la difficulté de leur intégration réclament un cadre spécial. Mais en fait je dirais que le cadre n'existe que comme environnement de sécurité pour celui qui est initié. Lorsqu'un homme est initié il faut comprendre qu'il ne reçoit pas une énergie de la part d'un Maître et tant que l'on n'aura pas admis cela on ne comprendra ni la fonction du Maître ni la nature de l'initiation.
Le Maître ne donne pas de son énergie, c'est un concept complètement faux ! Il fait canal, il fait intermédiaire à une certaine énergie, cette énergie peut venir de Celui que l'on appelle le Roi du Monde, le Grand Initiateur, le Père des Hommes, ou cette énergie peut venir du Soleil ou voire même d'une autre constellation, d'une loge basée sur une autre constellation.
Ce qui fait donc que le disciple qui va être initié selon le degré auquel il va être initié va devoir être entouré d'un minimum de sécurité. Et je dirais que les assistants qui sont là lors de l'initiation ou bien le Maître ou les deux Maîtres qui sont là comme des colonnes pour l'initiation représentent ces points de déverrouillage de l'énergie. Lorsque l'énergie est appelée par le Maître qui initie son disciple, cette énergie elle vient dans son entier. L'énergie ne fait pas de quartier, elle est abondante, elle est généreuse, elle vient comme un tout à l'endroit où elle est appelée. Et si le disciple qui doit être initié ne peut être initié qu'à ce que l'on appelle par exemple la première initiation majeure, cette initié-là ne va donc pas pouvoir intégrer l'entier de l'énergie cosmique. Il ne va pouvoir donc lui être donné que le premier degré de cette énergie cosmique qui est une et indivisible. Alors il va falloir que le reste de cette énergie échoue quelque part, soit intégrée par quelqu'un puisqu'elle est là. Et ce sont généralement les Maîtres qui sont autour ou les autres grands initiés qui sont autour et qui assistent, qui intègrent, qui font tampon au reste de l'énergie.
Ce qui fait que le petit disciple qui est là et qui est initié pour la première fois, qui reçoit sa première initiation va pouvoir prendre sa petite part d'énergie, celle dont il est capable et ceci sans aucun danger.
En fait ce que j'essaie de vous expliquer, ce que je voudrais que vous compreniez, c'est qu'il n'y a pas 36 initiations et il n'y a pas 36 énergies pour initier. Il n'existe qu'une seule initiation dans le Cosmos, c'est être vivant. Être reconnu comme une âme vivante et devenir vivant cosmiquement, c'est-à-dire devenir un Dieu.
Et il n'y a pas non plus 36 manières ou 36 degrés pour être initié à cela, il n'y a qu'une seule et même énergie : l'énergie du Saint-Esprit.
Cependant il faut savoir que l'on ne peut pas déposer ou donner l'énergie du Saint-Esprit comme cela, d'un coup, à un enfant. Car l'homme de la terre, même le disciple, n'est qu'un enfant et surtout du point de vue de son corps éthérique, de son corps astral et de son corps mental. Il va falloir donc subdiviser cette énergie qui est Une et indivisible et qui est le Saint-Esprit. Il va falloir donc n'en donner qu'une petite bouchée à l'enfant parce qu'il a pour l'instant un petit estomac éthérique, un petit estomac astral, un petit estomac mental. Et qu'il aura déjà beaucoup beaucoup de problèmes pour digérer la substance que cela va créer sur son plan éthérique, sur son plan astral et sur son plan mental.
Puis, lorsqu'il va intégrer par digestion la substance qui aura libéré cette initiation dans ses trois premiers corps, eh bien il va être préparé à intégrer la deuxième initiation, donc à digérer la deuxième substance. Mais avant, il va falloir que sa capacité éthérique, sa capacité astrale et sa capacité mentale, cet estomac, il va falloir que tout cela augmente aussi. Et une fois que la capacité est là, que l'on peut y déposer un certain volume, alors à la prochaine initiation ce sont deux bouchées qui sont données à l'enfant, puis trois bouchées, puis quatre bouchées, jusqu'au jour où lui-même est capable de recevoir l'entier de l'énergie cosmique et ainsi il se dit un Roi par-dessus le Monde.
Et cela n'est pas une formulation prétentieuse de la part de ces Grands Êtres, c'est une vérité !
Cela veut dire qu'ils ont intégré l'entier de l'énergie cosmique et là en fait, véritablement, la Vie a lieu et recommence, la Vie Divine.
Ce qu'il faut donc préciser, bien ancrer pour développer l'intuition, c'est cette énergie de constance, de persistance.
Aucun disciple ne peut se dire disciple, aucun homme ne peut revendiquer ce titre, s'il ne peut pas affirmer qu'il a de la persistance et de la constance, c'est faux ! Il est sans doute un élève, il est sans doute en probation, mais il n'est pas un disciple et il n'a pas été reconnu valable pour effectuer des travaux. Donc il n'est pas reçu dans l'aura du Maître et il ne peut pas fonctionner de connivence avec le Maître, c'est impossible !
Il va peut-être pouvoir fonctionner de connivence avec l'aura d'un autre disciple, ça c'est certain, c'est souvent ce qui se passe. Mais il ne peut pas se dire disciple d'un Maître et il ne peut pas l'espérer non plus.
Donc avant de rencontrer le Maître, d'espérer le Maître, d'espérer l'initiation, cultivez en vous-même les qualités propres à vous faire rencontrer ce moment-là.
C'est une chose très logique et cependant ce n'est pas du tout la logique des hommes ! Ils veulent d'abord rencontrer le Maître et ensuite développer les qualités. Parce qu'ils croient que, en ayant rencontré le Maître d'abord, toutes les choses seront faciles. Parce que le Maître aura dit : il faut faire cela, il faut croire en cela, il faut avoir telle idée, il faut avoir tel concept, tel dogme ! Mais un Maître ne dit jamais ces choses-là !
Il faut que tu comprennes cela !
Si tu cherches le Maître en espérant qu'il te clarifie tout le terrain en te disant ce que tu dois penser, ce que tu dois manger, comment tu dois t'habiller, ce que tu dois croire, quelle méditation tu dois faire, à quelle heure, eh bien tu te trompes de Maître ! Absolument ! Le Maître ne te dira jamais ces choses.
Par contre, il va pouvoir t'inspirer du travail et en te l'inspirant, c'est toi-même qui adaptera la nature du travail à la part d'efforts dont tu es capable. Mais il ne va pas te dire : “médite trois heures par jour !”, il va te dire : “il faut méditer, tu vas sentir en toi le besoin de la méditation, l'inspiration de la méditation.” Et c'est toi-même qui va petit à petit, de quart d'heure en quart d'heure, allonger ta méditation jusqu'à trois heures par exemple, c'est un exemple que je donne.
Mais le Maître ne va pas dire : “médite pendant trois heures !”, pourquoi ?
Un Maître ne donne jamais d'ordre, tout simplement parce que dans la première étape du travail avec un Maître, il veut voir à quel point la bonne volonté est réveillée chez le disciple. Il n'a que faire de la croyance, de l'obéissance du disciple. S'il y a un disciple qui médite pendant trois heures et qu'il tombe sur un disciple avec une certaine dévotion, bien sûr le disciple va méditer pendant trois heures. Mais là n'est pas une véritable énergie de travail sur laquelle le Maître puisse se reposer avec confiance pour que tout le reste du trajet soit effectué en sécurité. Il va donc ne rien dire et simplement inspirer le besoin de la méditation au disciple. Le Maître va penser que trois heures sont nécessaires à ce disciple, mais il ne va pas le dire, il va inspirer le besoin.
Et le disciple pourra se rendre compte que ce sont trois heures qu'il lui faut parce que s'il est constant dans son travail, s'il a animé en lui une véritable bonne volonté, alors il va sentir que ce sont vraiment trois heures qu'il lui faut. Et en même temps et comme par hasard, en lui se déclenche ce que l'homme cherche, c'est à dire l'intuition.
Le Maître ne lui a rien dit et pourtant il en arrive à faire ce que le Maître souhaite et ambitionne pour lui et projette pour lui. Mais pour que l'intuition accepte la pensée du Maître, il faut donc que la Bonne Volonté du disciple soit bien allumée. Si la Bonne Volonté n'est pas allumée, il ne peut pas y avoir réception de la pensée du Maître, donc pas d'intuition. Et le Maître ne va pas pallier ou détourner cet obstacle que représente le manque d'éveil de la Bonne Volonté chez le disciple. Il ne va pas pallier à cet obstacle en venant dire fortement au disciple : “tu dois méditer trois heures !” Il ne va pas lui apparaître et le lui dire.
Si cet obstacle existe dans le disciple, c'est au disciple à enlever d'abord l'obstacle pour qu'ensuite toutes les inspirations aient lieu.
Maintenant nous allons indiquer comment l'inspiration a lieu, de façon technique.
L'inspiration
Est-ce que c'est une petite voie qui circule du Maître au disciple ?
Non, absolument pas.
Le Maître a autre chose à faire que de discuter avec tous ses disciples éparpillés sur la surface de la Terre. Car si c'est comme cela que les choses auraient lieu, du matin au soir il serait en train de discuter et il ne pourrait pas assumer ses responsabilités. Là c'est encore un comportement enfantin de la part du disciple que d'imaginer que le Maître n'a que cela à faire : lui discuter de ses problèmes, lui parler de ceci, lui parler de cela.
Le Maître vit une vie indépendante par rapport au disciple. Il a des tâches, il a des méditations, et plus que des méditations, il a des énergies à maintenir en activité. Ou des énergies à maintenir dans une certaine séparation les unes des autres pour qu'elles n'aboutissent pas toutes d'un coup et de manière massive sur une planète. Donc il n'a pas le temps de venir sourire à son disciple et lui dire : fais ceci, fais cela !
Par contre dans la mesure où un disciple a été accepté dans l'aura d'un Maître, le Maître en un seul coup d'œil va voir ce qui pour cette vie-ci présente, cette incarnation présente, tout ce qui va être nécessaire à son disciple. Et de façon régulière - et ceci se passe en connivence avec les astres et notamment, entre autres, au moment de la pleine Lune. À chaque pleine Lune, chaque disciple qui a été accepté dans l'aura du Maître reçoit tout un programme d'inspiration de la part de son Maître.
Si en fait on veut connaître un jour spécial, un moment spécial où le Maître est prêt véritablement à parler à son disciple de la manière que le disciple l'imagine, et bien il s'agit bien de la pleine Lune. À ce moment là le Maître, par sa pensée profonde, pense à son disciple et reprojette sur son aura tout le programme de travail pour la destinée et plus précisément pour le mois qui vient, pour les jours qui viennent. De cette manière-là le disciple a de quoi fonctionner de mois en mois, d'année en année et de vie en vie.
Et c'est à ce moment-là qu'il est souhaité que le disciple prenne une plus grande connaissance de ce qui est envoyé par le Maître qui le veille, par l'ashram qui s'est responsabilisé vis-à-vis de lui, car tout le monde se responsabilise vis-à-vis d'un disciple. Il n'est pas simplement question de faire plaisir à un disciple, il s'agit pour toute une confrérie d'accepter dans ses entrailles un nouveau frère, et un frère qui va faire n'importe quel usage des énergies de l'ashram auquel il va être initié.
Imaginez un frère qui vient d'être accepté dans une confrérie d'un ashram du type Amour ou du type Force, du rayon 2 ou du rayon 1 comme l'on dit aussi. Eh bien l'individu qui est initié à cet ashram et qui est donc reconnu par un Maître ou un grand initié de l'ashram qui se responsabilise vis-à-vis du nouveau venu, eh bien ce nouveau venu va pouvoir faire n'importe quoi avec l'énergie à laquelle il est initié.
Il pourra dévier l'énergie à son profit et devenir très orgueilleux, il pourra faire de la magie grise, de la magie noire. Il pourra d'un seul coup tout renier et puis prendre cette forte personnalité qu'il a développée, cette assurance qui le caractérise pour devenir un grand financier, un grand politicien, qui n'aura ni moralité ni amour !
C'est donc un engagement de tout un ashram, de tout un cœur palpitant composé par des dizaines, des dizaines d'individus, arrivés à une maturité suffisante pour ne faire que du Bien avec cette énergie mais ne pouvant pas jurer que le nouveau venu n'en fera que du Bien avec.
Ce qui fait qu'automatiquement si un nouveau venu utilise mal l'énergie de l'ashram, l'ashram en récupère un karma, l'ashram se trouve chargé de réparer la faute de ce frère qui a mal utilisé la chose ! Ce qui fait que périodiquement cet ashram va devoir quelque chose au monde et il devra envoyer un autre des frères mieux intentionnés qui fera du Bien avec l'énergie pour équivaloir le mal qui aura été fait avec cette même énergie mal employée.
Il faut être donc très conscient de la réalité de ces engagements, de la nature de toutes ces choses, avant de simplement crier par idéal : “Je veux mon Maître, je veux être initié, je veux être reconnu !”
Si l'on a un peu d'amour au fond du coeur il faut d'abord se demander : “Est-ce que je vais absolument respecter toutes les règles du jeu, toutes les règles de l'ashram ? Et est-ce que je ne vais pas porter préjudice à cet ashram, à ce Maître, les obliger, après un dur labeur, pour équivaloir ma faute avant que je puisse moi-même dans une autre vie la payer ?”
Et c'est dans la mesure où les hommes ignorent complètement cette grande relation de responsabilité, que le Maître reste toujours très distant vis-à-vis de tous les élèves et parfois même de certains disciples.
Tant que le coeur n'est pas véritablement pur et tant que la force n'est pas véritablement pure, on peut certes être reconnu dans un ashram parce qu'il faut bien donner la vie aux hommes, alors au risque d'engendrer dans l'ashram des problèmes la vie est accordée aux hommes, certaines initiations mineures sont accordées aux hommes, il faut bien que cela leur soit donné. Cependant avant d'aller beaucoup plus loin dans la reconnaissance, dans l'initiation, dans le mariage, il faut que l'homme ait démontré une réelle pureté d'intention, une réelle pureté de sentiments, une réelle pureté mentale. À ce moment-là il devient le véritable fils du Maître. Et sans aucun problème le Maître peut se montrer à lui.
Mais la partie n'est pas encore gagnée, cela ne veut pas dire que le disciple est devenu d'une pureté immaculée et que le Maître peut se reposer à 100% sur lui, non pas encore ! Le Maître a encore à craindre l'ignorance de son disciple parce que même si l'on imagine des disciples d'un haut niveau, il y aura toujours à un moment donné de la vie mystique, de la vie intérieure, un coin d'ignorance, un voile d'ignorance. Et face à cet énigme le disciple, parfois, peut ne pas faire le bon choix. Donc le Maître n'en a pas fini avec les éventuels problèmes ! Mais disons que cette source de problèmes, cette source-là n'est pas une source impure, c'est une source naturelle de problèmes. Cela n'a à voir qu'avec l'ignorance du disciple ou le manque de maîtrise de certaines connaissances, de certaines énergies de la part du disciple. Cela n'engage donc pas la même responsabilité du Maître. C'est d'ailleurs une responsabilité toute locale qui ne va que du Maître au disciple et qui ne peut en aucun moment s'élargir sur l'entier de l'Humanité.
Donc que faire encore pour développer l'intuition ?
Être bien conscient des responsabilités que déclenche la relation Maître et disciple. Et être suffisamment reconnaissant vis-à-vis du Maître pour savoir respecter sa parole, respecter ses indications et vous respecter vous-même.
Ce qui fait que le jour où vous sentez qu'il ne faut plus faire telle ou telle activité, qu'il ne faut plus salir votre corps avec telle ou telle activité, qu'il ne faut plus salir votre esprit avec telle ou telle pensée, eh bien vous devez vous mettre à exécution et vous devez le faire ! Parce que quelqu'un s'est engagé vis-à-vis de vous pour que cette chose se fasse !
Il faut bien que vous compreniez que tout se passe comme lorsque la femme est enceinte d'un enfant, le Maître est enceinte d'un disciple. Il va lui donner ses cellules et quand je dis ses cellules, je parle des cellules de son aura. Il va essayer de lui communiquer la forme de spiritualité à laquelle lui-même est parvenu en envoyant une part de ses cellules éthériques, de ses atomes éthériques dans l'aura du disciple. Et ce sont ces atomes éthériques qui, petit à petit, vont polariser l'individu dans une meilleure volonté, dans une plus grande capacité d'effort et lui montrer le chemin qui est à suivre.
Puis le Maître, comme une femme enceinte, enceinte du disciple, va donner son sang. Il va donner donc par là tout son Amour sous forme d'énergie pour soutenir cette plante qui pousse et qui a besoin d'eau.
Puis il va donner de son Esprit et c'est là qu'il donne l'âme au disciple.
Qu'est-ce que cela veut dire ?
Eh bien cela veut dire qu'à ce moment-là le Maître va devoir donner, et c'est pour cela aussi que Maître et disciple doivent être du même rayon, du même genre d'énergie, du même genre d'évolution donc, parce qu'à ce moment-là le Maître va donner une part de sa substance mentale au disciple.
Qu'est-ce que je veux dire ?
Je ne veux pas dire que le Maître va prendre de sa substance pour la transférer chez l'autre, il va tout simplement rayonner sur le disciple, et faire en sorte que cela s'intègre dans le disciple, rayonner une part de l'idéal spirituel le plus haut qu'il ait pu atteindre lui-même. Et c'est en ce sens que je dis : il lui donne l'âme, il lui donne la pensée. Il lui transmet - exactement comme un père transmet sa génétique ou transmet son acquis culturel - par impression il transmet l'idéal spirituel le plus haut que lui-même est atteint. Et tout ceci représentera le travail d'assimilation qu'aura à faire le disciple. Ce qui ne veut pas dire que le disciple de Koot Humi va penser comme Koot Humi, va ressentir les choses, Dieu et l'Univers comme Koot Humi, absolument pas. Ce n'est pas devenir comme papa, comme maman, non !
Il faut comprendre que là le Maître pose dans l'esprit du disciple un modèle de ce qui est à contempler, de ce qui est à conquérir.
Il ne dit pas : "c'est comme cela qu'il faut penser.” Les impressions qu'il envoie au disciple ne le conduisent pas à être programmé, au contraire, il lui laisse toute la liberté d'interpréter à sa manière. Mais pour pouvoir interpréter, il faut savoir que l'on doit interpréter quelque chose. Et c'est dans ce sens où le Maître dépose par impression, exactement comme un pied laisse une trace dans la neige épaisse, il dépose par impression l'idéal le plus haut qu'il ait atteint.
Comme cela le disciple voit, comme il voit une étoile dans le ciel, même s'il ne connait pas sa nature, même s'il ne sait pas qui elle est, comment elle s'appelle, il voit où il doit aller et il sait qu'il veut aller là-bas. Même si ce n'est qu'en fait une étape intermédiaire, mais pour l'instant c'est cette étoile qu'il voit. Et c'est aussi pour cela que le Maître a comme symbole une étoile parce qu'il représente l'étoile pour son disciple et l'étoile c'est quoi ?
C'est la maison en fait, c'est le symbole de la maison, la maison de Dieu, la maison connue.
Une fois donc le disciple sent que sa maison c'est là-bas, que cette maison s'appelle Dieu ou l'initiation, le Plan ou la Lumière, alors il va chercher à retourner dans sa maison, il va donc chercher à rejoindre Dieu, rejoindre le Maître, intégrer la Lumière, effectuer le Plan. Il va chercher à toucher l'étoile.
Et une fois donc que ces qualités que je viens de citer sont en place et vibrent harmonieusement, alors là tout ce que le disciple attend comme communion, communication, intuition, inspiration et même apparition, toutes ces choses ont lieu naturellement.
Parce qu'en ayant cultivé ces qualités, c'est comme si le disciple s'était propulsé dans une autre dimension, tout en restant de la Terre bien sûr mais dans un autre monde. Et dans cet autre monde tout ce qui pour l'instant lui apparaît comme étant imaginaire parce qu'il ne fait que le lire dans les livres, il ne fait que le vouloir avec son esprit, eh bien dans l'autre monde toutes ces choses sont absolument normales.
Alors tu en as assez maintenant de vivre avec ton imaginaire, de penser que les Maîtres existent, d'essayer de tirer la corde pour aller vers eux ! Tu en as assez de savoir que les énergies existent et de ne pas les sentir ou de ne pas les voir ! Tu en as assez de savoir que la contemplation, l'intuition ça existe et de ne jamais les ressentir ! Alors je te le dis : fais des efforts pour appartenir à l'autre monde où toutes ces choses sont affaires courantes et naturelles.
Ici qu'est-ce que c'est qui est affaires courantes ?
Et bien ce qui est affaires courantes ce sont les émotions, c'est l'ego, c'est le corps physique, la faim, le chaud, le froid, le plaisir, le malheur. Lorsque tu as basculé dans ce monde-ci ces choses te paraissaient comme étant imaginaires, parce que tu venais d'un autre monde où il n'y avait pas la possibilité de savoir ce que pouvait être le chaud, le froid. Tes sens n'existant pas puisque tu n'étais pas incarné ne pouvaient pas t'indiquer cérébralement à quoi ressemblaient le chaud et le froid. Mais voilà tu as basculé dans ce monde-ci et toutes ces choses que tu ne faisais que t'imaginer de l'autre côté sont devenues réalité parce que cela appartient à la réalité de ce monde-ci.
Il en va de même avec l'autre monde que tu appelles le spirituel.
Si tu cultives les qualités de l'identité de l'autre monde à ce moment-là tu vas vivre sur cet autre monde et tout aura lieu.
Donc ne considère pas que tu es un individu abandonné par les Maîtres ou qui n'a pas encore la grâce et la chance de connaître les Guides, de connaître de grands initiés, de connaître les Maîtres. Dis-toi simplement qu'il te manque l'identité de l'autre monde et cultive cette identité. Tout simplement.
Attache-toi à ce travail !
Tu me dis : “Comment ?”
Eh bien je viens de t'en parler si longuement. Et tous les autres avant moi t'en ont parlé. Il te suffit d'ouvrir la Bible pour savoir ce que tu dois faire.
Ne pas juger, être bon, secourable !
La liste est longue et simple en même temps. Et commence par faire ces choses et tu verras ce qui te semble pour aujourd'hui très difficile [...]
[...] l'exercice qui équivaut à cette qualité sera aussi facile.
Mais pour l'instant si tu es encore encombré de jalousie ou de traumatismes ou de complexes, de projections, d'ambitions, il est tout à fait normal que tu n'arrives pas à méditer comme d'autres te disent qu'ils méditent ! Et tout à fait normal que tu ne sois pas content de toi-même, puisque tu es encombré tu ne peux pas expérimenter la paix ! Alors cultive d'abord ces qualités primordiales et tous les exercices spirituels te sembleront des mouvements naturels.
Tu ne devras plus te contraindre pour les exécuter, tu ne devras plus te persuader de leur bien-fondé pour les exécuter, tu seras au contraire dans une méditation quotidienne, dès le matin, dès que tu te lèves. Tu n'auras dans le coeur que des bonnes choses et dans l'esprit des bonnes pensées. Ce qui ne veut pas dire que tu seras devenu utopiste cela ne veut pas dire que tu ne verras pas le mal que tu ne sauras pas reconnaître un ennemi ou quelqu'un capable de faire un mal. Tu le reconnaîtras, ton discernement n'en sera que plus aiguisé, parce que tu seras dans la paix parce que tu ne seras plus encombré par tes complexes par tes traumatismes ton esprit sera libre pour reconnaître ce qu'est l'autre.
Tandis que plus tu es encombré par tes complexes et plus tu es faible pour reconnaître l'autre.
Imagine par exemple une situation très simple presque enfantine mais si vraie si réelle, imagine que tu sois quelqu'un avec un complexe d'infériorité. Imagine quelqu'un qui veut tirer profit de toi et imagine que quelqu'un soit assez intelligent pour repérer que tu as un complexe d'infériorité et imagine encore que cet homme et l'idée de te flatter, de te donner confiance en toi. Tu te sens bien avec cet homme il te fait oublier ton complexe et, en plus de cela, il te surdimensionne. Ce qui te rend très heureux, jamais tu n'as eu un tel bol d'oxygène ! Mais voilà son plan cache quelque chose et très vite tu tombes dans le piège et très vite tu t'aperçois que tu as été le dindon de la farce. Et tu n'auras pas su le reconnaître ! Non pas parce que tu es bête car pas assez spirituel et pas assez intuitif, mais ton intuition, ton intelligence, n'auront pas pu fonctionner parce que l'intelligence aura été voilée par ton complexe d'infériorité. Cela représentait la faille dans le mur et par cette faille, eh bien, les rats s'enfoncent et te dévorent.
Bon quand tu veux parler d'intelligence, d'intuition, moi je te réponds : nettoyage ! Débarrasse toi des complexes et des traumatismes ! Parce que cela peut troubler, dévier, aveugler, ton bon jugement. Cela peut annuler même une intuition, parce que admettons que l'intuition soit assez forte et qu'elle te dise : “Mais il ne faut pas croire cet homme-là !” ÉTant donné que tu prends tellement plaisir à sa flatterie, eh bien tu vas museler ton intuition pour prendre plaisir, pour croire à cette image. Donc il est important que tu te débarrasses, que tu te nettoies.
On parle le développement de l'intuition du rapport avec le Maître et c'est là qu'il faut signaler un moment capital : se nettoyer
Se nettoyer
Alors comment vas-tu te nettoyer ?
Tu vas imaginer que si tu as un complexe, si tu as un traumatisme, c'est une grande affaire d'état n'est ce pas ?
“Moi, Pierre je suis traumatisé ! Parce que mon père m'a fait ceci, parce que ma mère m'a fait cela, parce que mon patron m'a fait ceci, parce que mon voisin m'a fait cela, parce que mes amis m'ont toujours fait ceci, et cela alors, moi, Pierre, j'ai un gros traumatisme. Moi, Paul, j'ai un immense complexe. Il est à moi ! Et depuis ce complexe programme tout le déroulement de mon existence et même de ma vie de disciple ! Et il me semble que ce soit légitime puisque c'est une blessure que l'on m'a faite !”
Bien sûr, si tu tiens à tes complexes à tes traumatismes autant que cela... Eh bien je ne pourrais pas les emporter ça c'est certain ! Si tu es là à t'y accrocher comme un affamé s'accroche à un sac de pommes de terre, je ne pourrais pas t'en libérer ! Et cependant il existe une grande belle superbe et efficace énergie pour se libérer des complexes. Mais encore une fois c'est une énergie tellement simple que les hommes n'y pensent pas ne l'emploient, pas ne la croient pas ne l'aiment pas, ne la regardent pas :
Lâche ! Lâche prise !
Lâcher prise
Pourquoi est-ce que tu entretiens ton complexe ? D'accord quelqu'un t'a fait quelque chose de pas très agréable il y a 15 ans il y a 30 ans, il y a 10 minutes.. C'est un fait, une réalité je ne nie pas la chose mais pourquoi est-ce que toi tu l'entretiens, tous les quarts d'heure toutes les heures tous les jours toutes les années ?
Pourquoi est-ce que tu continues à donner vérité chaque jour à ce problème ainsi lui donnant le pouvoir de conditionner ta vie de voiler ton intelligence, de diminuer tes efforts ?
C'est un vrai pouvoir que tu donnes à ton complexe ! Et il peut voiler ton intelligence voiler ton pouvoir voiler même ta bonne volonté de disciple !
Chaque fois que tu te souviens de ton complexe, chaque fois que tu le réadmets dans ta vie, chaque fois que tu le réintègres à ta vie, tu lui donnes du pouvoir ! Comme tu le donnerais à une larve du plan astral, une larve que tu accepterais de faire vivre à tes dépens, une larve à qui tu donnes le droit de te vampiriser. La même chose ! La même chose ! D'ailleurs un clairvoyant te dirait que la forme est la même : un traumatisme, un complexe et une larve, dans l'aura c'est exactement la même forme !
C'est une entité qui peut avoir même une expression, une certaine expression comme un visage, et qui vit accroché quelque part et qui suce toute la journée une part de ton énergie vitale, de ton énergie mentale, de ton énergie affective, tout dépend de la nature de ton complexe. Admettons que tu aies un gros problème sur le plan affectif, eh bien cette larve va s'accrocher dans ton énergie affective et toute la journée elle va puiser cette énergie. Mais cette larve n'est pas une entité en elle même, c'est toi qui y a cru ! Toi qui à un moment donné a été blessé, toi qui à un moment donné a été complexé, et qui a créé un petit pois dans l'aura.
Et puis ce petit pois tu l'a arrosé chaque jour et il est devenu un véritable cancer ! Et bientôt il va occuper toute ton aura. Et c'est à ce moment-là que la dépression est signée parce qu'une fois que l'on est envahit par cette cellule maligne, cette cellule astrale maligne, automatiquement la vie devient impossible et c'est la dépression.
La dépression
Qu'est ce que la dépression ?
Eh bien la dépression, c'est le seul moyen que le corps et la psychologie, par l'intermédiaire des glandes, ont trouvé pour se débarrasser de cette gigantesque cellule maligne qu'est le petit pois devenu grand, d'un complexe, d'un traumatisme, de quelque chose de refoulé que l'on n'arrive pas à oublier et que sans cesse l'on se ressert.
La dépression c'est le cancer du corps astral et c'est un cancer très douloureux.
Et il faut le soigner ce cancer de cette manière-là, comme on soignerait un véritable cancer sur le plan physique. Il faut petit à petit par des rayons laser de l'Amour, les rayons laser du réconfort, brûler les cellules. De façon à ce que des petits pois frais nouveaux, bien polarisés, bien intentionnés, se reforment et reconstituent une aura saine et équilibrée.
Cela veut dire, donc, que le disciple aura fortement à travailler sur la vie cachée en lui, même sur sa mémoire sur sa terra incognita comme l'on dit aussi, la terre inconnue. Toute cette mémoire chargée non seulement depuis l'enfance-ci mais aussi depuis d'autres interventions. Et une des interventions les plus faciles et les plus assurés de succès c'est le lâcher prise.
Pourquoi le lâcher prise ?
Le lâcher prise est important c'est un véritable médicament c'est un véritable exorcisme. Parce que non seulement il permet de se débarrasser d'un inconvénient mais surtout il prépare l'individu à ne plus être susceptible d'en raccrocher d'autres d'en incorporer d'autres. Pourquoi ? Tout simplement parce que lorsque je vais lâcher prise, si je ne mets dans la possibilité de lâcher prise, j'efface une part donc de celui qui maintient sa prise. Et celui qui maintient sa prise ce n'est rien d'autre que l'ego-inférieur, sa personnalité.
Ce qui fait que lorsque je lâche prise, non seulement j'efface un souvenir mais en même temps je dissous une part de ce grand continent qu'est l'ego inférieur. Et c'est donc une part en moins de ce grand continent qui existe. Une part en moins ou d'autres colons ne pourront pas venir, puisque cette part n'existe pas ! Et à force de lâcher prise, de lâcher prise, de lâcher prise, je réduis le continent de mon ego inférieur. Et finalement plus aucun colon ne peut plus venir et il n'existe plus qu'un grand océan de paix alors, en moi, un grand océan de divinité. Et il n'y a plus le roc de la personne, il n'y a plus que Dieu.
C'est pourquoi le mouvement du lâcher prise est supérieur à toutes les autres thérapies. Parce que par une thérapie on peut se débarrasser d'un mauvais souvenir, d'un complexe, mais le bout de continent persiste. Et un autre colon peut venir s'installer. Et voilà quelqu'un qui se débarrasse de sa jalousie pour se mettre à concevoir le grand problème de la colère ! Alors que si je lâche prise et que donc je dissous une part de mon ego, non seulement je dissous la jalousie mais je fais disparaître l'occasion de la colère, le bout de terre où la colère aurait pu naître.
C'est la disparition de l'ego qu'il faut viser et pas simplement la bonne santé de la personnalité débarrassée de tous ces problèmes.
Donc le lâcher prise est important et je veux que vous en compreniez bien toute la magie et toute l'importance.
Si vous ne comprenez que cela ce soir alors c'est très bien. Vous n'avez pas besoin de rester davantage à mon discours, vous pouvez même déjà partir, parce que vous avez entre les mains une grande énergie de libération et c'est suffisant ! Le reste reviendra plus tard.
Lâcher prise.
Lâche prise !
Lâche !
Au moment où tu te rappelles que ton père t'a fait souffrir ou que tes amis à l'école t'ont fait souffrir ou que ta profession t'a culpabilisé et t'a fait souffrir,
Lâche, Lâche !
Exactement comme tu lâcherais une bouteille du haut d'une falaise, en espérant qu'elle soit complètement avalée par la mer et qu'elle n'existe plus,
Lâche !
Envoie ta bouteille à la mer !
Lâche !
Les complexes, les traumatismes
Comment se construisent les complexes ?
Celui qui a des complexes va me dire : “Eh bien vois-tu le complexe cela se construit par quelqu'un qui est méchant et qui fait quelque chose de méchant à quelqu'un qui est trop gentil. Moi quand j'étais petit on m'a beaucoup frappé ; ou bien moi quand j'étais petit on s'est beaucoup moqué de moi, on m'a beaucoup humilié ; ou bien moi quand j'étais grand et que j'ai commencé à travailler eh bien on m'a beaucoup réduit, on m'a beaucoup oublié, on ne m'a pas remarqué.”
Et en fait on s'aperçoit que le traumatisme ou le complexe ne se fabrique que par l'intervention de quoi ?
Réfléchissez un petit peu avant que je vous le dise, soyez vivant, bougez un peu dans l'esprit !
Eh bien on s'aperçoit que le complexe se forme à cause de l'ego tout simplement. L'ego qui dit : “Mais moi, moi je méritais mieux ! Mais moi, on ne m'a pas reconnu !”
Alors forcément l'ego du petit enfant va exiger beaucoup plus de choses et tellement de choses que s'il ne les obtient pas, il va se vexer.
Je ne voudrais pas banaliser les souffrances des petits enfants, les souffrances de tous ces enfants qui endurent le manque d'amour, le manque d'attention ou les pollutions diverses de la vie actuelle. Je ne banalise pas ! Je dirais simplement que ces premiers complexes sont inévitables parce que l'ego tout neuf du petit enfant réclame tout de façon égoïste et absolue : il lui faut tout ça ! Il ne peut pas avoir recours à son intelligence, à sa raison pour faire un choix calme, il ne peut pas se raisonner et dire : “maman ne peut pas me donner ceci, papa ne peut pas me donner ceci, il faut que je me développe par moi même, que je vive par moi même.” Non, l'enfant n'est pas capable de cela.
Alors tous les complexes créés au niveau de la petite et de la grande enfance sont des choses inévitables, mais cela ne veut pas dire que l'on doit les garder toute la vie une fois que l'on devient adulte et que l'on connaît cette énergie de lâcher prise. Il faut lâcher prise ! Et une fois que l'on devient adulte il ne faut plus se créer d'autres complexes ! Et dire : “Dans ma profession ne me reconnait pas !”, et développer ainsi un grand complexe d'infériorité. Ce qui fait que lorsqu'on a ce complexe on devient en même temps capable des pires rivalités à l'intérieur des petits bureaux !
Ce sont tous les complexes qui rivalisent, c'est l'envers de l'énergie. C'est automatique !
Donc l'ego par son existence, l'ego inférieur je cite, par son existence et son exigence à être reconnu, à être aimé, à être protégé - et ce sont là des besoins, ce sont les besoins je dirais de survie pour cet ego en incarnation. L'enfant qui naît sait qu'il a besoin de la sécurité qu'offre le père et la mère, il ne peut pas survivre tout seul dans le monde, il ne sait pas marcher, il ne sait pas quel aliment est le meilleur, donc il a besoin de sécurité. Il a besoin aussi d'amour, il a besoin aussi de force, il a besoin d'instruction, il a besoin d'être reconnu à sa dimension, pour avoir l'impression d'avoir une place. Toutes ces choses sont donc des impératifs, des besoins de survie pour l'incarnation. Et si ces nourritures ne sont pas données, alors forcément des coins dans l'ego vont être des coins affamés. Et ces coins affamés sont ce que vous vous appelez les complexes. “Je n'ai pas eu ma dose à tel endroit, ma dose d'amour, ma dose de puissance, ma dose de sécurité,ma dose de reconnaissance !” Ce qui fait qu'ensuite lorsque je deviens adulte je vais exagérément d'ailleurs réclamer ces choses-là à mon mari, ou à ma femme, ou à mes enfants, ou à mes collaborateurs, ou à mon patron, ou à Dieu, si je deviens un dévot ou un mystique, je vais tout réclamer à Dieu ! La puissance, l'intervention absolue dans les affaires du monde ! Puisque je n'ai pas eu de père, puisque mon père n'était pas à la maison, alors le Père qui est aux Cieux et qui est le père des hommes, il faut qu'il vienne faire régner l'ordre dans sa maison qu'est la Terre !
Et c'est ainsi que l'on voit des hommes n'ayant pas eu de père devenir, par exemple, de grands dévots, de grands adorateurs, mais se tromper complètement sur la nature de dieu et les types de son intervention auprès des hommes. En fait ce qu'ils cherchent avant tout et c'est ce qu'ils projettent ils cherchent le père qu'ils n'ont pas eu. Et, de la même manière ils peuvent, s'ils n'ont pas connu la mère, tout orienter sur la Vierge Marie ! Ou s'ils ont eu une mère méchante et sans attention, ils vont développer par là-même une adoration spéciale pour cette mère idéale qui est la vierge et ils vont ainsi penser que la vierge va intervenir auprès du père qui dans leur vie était fort sévère, et que c'est par elle que le soulagement sera donné.
Lorsque la psychologie de l'homme sera propre, la religion sera propre.
On ne peut pas être un bon religieux, un bon disciple ou un bon mystique si on y arrive avec tous les problèmes psychologiques si bien connus. Automatiquement la religion devient sale, et elle n'est plus une religion d'ailleurs ! L'homme utilisera la religion à son profit pour combler en lui les endroits qui ont faim ! Ce n'est donc plus Dieu qui est visé, ce n'est donc plus Dieu qui est cherché ou aimé. Au contraire, dans ce cas-là l'élève, le religieux, le disciple, s'aime lui-même, se donne à manger à lui-même et se cherche lui-même !
Pour éviter tous ces problèmes, toutes ces mauvaises interprétations, lâche, lâche prise !
Et pour lâcher prise, je vais te dire encore quelque chose pour te renforcer dans cette conviction qu'il faut lâcher prise et te faire sentir de quelle énergie il s'agit, de quel état d'esprit il s'agit quand tu dois lâcher prise.
L'énergie d'un lâcher prise ne doit pas être motivée en toi par le pardon. Tu ne peux pas pardonner à ton père, tu ne peux pas pardonner à ta mère, à ton patron, à tes voisins, à tes amis, c'est pas vrai, on ne peut pas. Tu pourras pardonner après, seulement lorsque tu auras oublié. Qu'est-ce que cela veut dire ?
Est-ce que cela veut dire que cela va disparaître de ta mémoire ? Non.
Cela veut dire simplement que tu vas effacer l'empreinte négative, tu te souviendras de l'événement, tu te souviendras même éventuellement de l'attitude que tu en as eue, que tu en as tirée, mais tu auras oublié l'impact, la souffrance. Ce qui veut dire que tu ne vas pas conserver en toi la blessure, la trace, l'empreinte. Lorsque le clairvoyant regardera ton aura, il ne verra plus le petit pois devenu une grande cellule, ton aura sera propre. Et pour qu'il sache ce qui t'est arrivé, il faudra que tu lui en parles, que tu le lui témoignes, parce qu'il ne pourra lire nulle part dans ton aura la chose qui t'est arrivée, il n'y aura plus aucune trace ! Lorsque tu oublies, sache que tu te soignes, sache que tu deviens ton propre médecin, que tu soignes ton aura, que tu soignes ton plan éthérique et ton plan astral. Quand tu oublies, tu es ton propre médecin. Mais si tu n'oublies pas, alors tu ne peux pas être ton propre médecin, au contraire, tu engendres en toi la maladie, et c'est à ce moment-là que tu as besoin des autres médecins.
Comment vas-tu oublier ? Par quelle motivation vas-tu pouvoir effacer cette empreinte dans ton aura ?
Ta motivation doit être celle ici, elle doit être entière, absolue, et levée comme un sceptre de puissance ! La volonté de changer, la volonté de te transformer, la volonté d'être libéré du passé ! Ce n'est pas que tu vas sortir un grand cœur, grand comme le cœur des catholiques, et que tu vas dire : “Papa, maman, mes frères, mes cousins, mon professeur, mon employeur, je vous pardonne !”
Non, ne te leurres pas, je viens de te le dire, le pardon est impossible. Par contre, il devient possible à partir du moment où tu te dis : “Mais moi, Pierre, je ne veux pas toute ma vie vivre en tant qu'esclave de ce que un jour m'a fait, m'a dit mon père, ma mère, mon voisin, mes cousins, mon employeur, mon professeur... Moi, Pierre, je veux avoir ma propre vie, et ce matin, je veux me lever en homme libre ! Et moi, Pierre, je me transforme, et je refuse de croire que je suis petit ! Parce que ce n'est qu'une croyance ! Je refuse de m'identifier à mon complexe, à cette mémoire, à ce souvenir ! Et je le lâche ! Et dès que je vais me retrouver dans la rue, ou à mon bureau, ou face à mon père, ma mère, mes cousins, mes frères, toute la famille, tout l'Univers, je vais réagir de manière différente. Je vais être moi ! Je ne vais plus être ce que les autres m'ont fait être, en m'imprimant tous ces complexes, toutes ces timidités, tous ces reculs, ou toutes ces extraversions pour les anéantir, puisqu'ils m'avaient dans un premier temps anéantis. Je vais être moi, et libre !”
Pendant que tu n'as pas cette grande envie de te libérer, eh bien tu ne pourras pas lâcher prise.
Se libérer
Il y a plein d'hommes qui veulent rencontrer Dieu et qui se plaisent en même temps à rester des prisonniers, les prisonniers de leurs petites pensées, de leurs petits problèmes, de leurs petits complexes, de leurs petits traumatismes ; les prisonniers de ce que dit la femme, de ce que dit l'époux, de ce qu'a dit le père, la mère, un jour ; et au comble de leur ignorance et de leur confusion, ils réclament ensuite de l'aide à Dieu ! Et ils disent : “Aide-moi !”
Mais comment est-ce que Dieu pourrait t'aider si tu renforces ta prison chaque jour, il aura beau descendre un mur, tu es déjà en train d'en construire un quatrième. Et bien sûr que chaque jour il essaye de défoncer un de tes murs, mais chaque jour aussi tu en construis un, alors entre Dieu et toi c'est un dialogue de sourds ! Et c'est pour cela qu'il te semble d'ailleurs que tu ne l'entends pas, que tu ne le vois pas, que peut-être même il n'existe pas.
Commence par ne plus bâtir de mur, ne réactualise plus tes souvenirs, ne réactualise plus tes complexes en les ruminant, en te les rappelant, en te laissant pré-programmer face à chaque événement, face à chaque personne ! Donne-toi un bon coup de bélier, donne-toi un bon coup, que ce soit dans la tête ou dans l'échine, et face à telle personne, face à telle situation, enflamme-toi pour avoir une réaction différente ! Même si dans un premier temps ta réaction est un peu débridée, un peu casse-cou, mais qu'importe ! Libère-toi, fais ta première enjambée, et goutte à la liberté ! Et ensuite tu arriveras à t'ajuster. Fais cette chose !
Sitôt que tu sentiras les premières gouttes de saveur de la liberté, tu verras à quel point en même temps il est facile de pardonner, facile d'aimer tout le monde, parce que plus personne ne peut te faire du mal. On peut t'embarrasser, on peut te faire obstacle, c'est certain, mais on ne peut plus te faire du mal. On ne peut plus venir jusque dans ta personnalité et t'obliger à être quelque chose que tu ne veux pas. Comme t'obliger à croire que tu es inférieur, ou t'obliger à croire que tu es incapable de ceci ou de cela. Tu seras un être libre.
Et si effectivement tu n'es pas capable de ceci ou de cela, c'est toi-même qui le reconnaitras en faisant le bilan de tes possibilités. Et en le sachant de cette manière-là, en le reconnaissant de cette manière-là, c'est-à-dire depuis ton intelligence et plus depuis tes émotions et tes projections, en le sachant depuis ton intelligence, tu n'en concevras pas un complexe, au contraire. Tu diras en bon disciple : “Eh bien voilà, tout le travail qu'il me reste à faire, et dès demain je vais m'y attacher !” Tandis que celui qui n'est pas disciple, qui a peut-être un peu de foi, mais qui est complètement attablé par la confusion et l'illusion, se dit : “On m'a toujours dit que j'étais incapable, et puis je le sais bien, et ils ont bien raison ceux qui disent tout cela, parce que j'ai bien vu que dans tel et tel cas, je n'ai pas pu faire ceci, je n'ai pas pu répondre cela !” Et les voilà qu'ils se tassent, qu'ils s'entassent, qu'ils se rapetissent, qu'ils s'amenuisent, et qu'ils finissent tout frippés comme des vieillards jusqu'au profond de l'esprit. Et après ils vont reprocher à Dieu de ne pas les avoir fait naître dans des corps plus performants, avec une génétique extraordinaire. Mais là n'est pas la raison ! Si tu es incapable, ou si tu sens incapable, tu ne dois pas l'interpréter au niveau de tes émotions, c'est là que tu engendres le complexe et que tu souffres et que tu ne t'améliores plus, et qu'au contraire tu ne fais que mourir chaque jour, à ce que tu pourrais être vraiment !
Tu dois faire depuis l'intelligence le bilan des endroits où tu n'es pas encore le plus fort, où tu n'es pas encore le plus parfait, et tu dois utiliser tout ton temps pour apprendre la maîtrise de ces énergies ou de ces plans-là, tout simplement ! Mais toi, au lieu de conclure la liste de ton travail de disciple, tu conclus que ce sont des incapacités et tu fabriques des complexes, et tout cela pourquoi ? Parce que ton ego se met de la partie et se dit : “Mais l'image que celui-ci me propose n'est pas très belle, je suis un incapable, je suis un bon à rien, je ne suis pas beau, je suis petit, je suis gros, et en plus de cela je ne dispose pas d'un sexe attrayant pour les dames !” Alors voilà que cet ego qui n'est que l'image se dit : “Cette image n'est pas belle !”, alors il se ronge depuis l'intérieur, et il engendre toutes sortes de haines vis-à-vis de lui-même, et ce sont les complexes.
Alors ne te juge pas depuis ton ego ! Réserve tous les jugements à ton intelligence ! Elle seule sait interpréter les qualités et les défauts que tu as. Et chaque jour que tu utiliseras pour la maîtrise d'une énergie, soit le développement d'une qualité, eh bien chaque jour tu deviendras plus libre. Et pas simplement plus libre de l'illusion, mais libre aussi de ton ego, cet ego qui est la personnalité. Et en devenant de plus en plus libéré de l'ego, tu favorises l'épanouissement de ce que toi tu appelles ton âme. Allez va, je te l'accorde !
Tu vois à quel point selon notre vision les choses sont simples ! Il n'est pas nécessaire d'écrire des livres et des livres à non plus finir pour expliquer tout cela. Je te montre simplement qu'il y a en toi un miroir, un miroir qui ne tient compte que du reflet pour s'aimer lui-même, et c'est l'ego ! C'est le fameux Narcisse !
L'ego
Alors tu vas me dire : “Mais ce Narcisse, s'il est si encombrant, s'il est un piège, pourquoi est-ce que Dieu, pourquoi est-ce que les Maîtres en maintiennent l'existence, et pourquoi est-ce que même ils l'ont fabriqué ?”
Alors je vais t'indiquer une chose, et sur cette chose je te quitterai. Je vais t'indiquer que l'ego n'a pas été fabriqué par Dieu ou par les Maîtres créateurs, et l'ego n'est pas non plus maintenu par la Hiérarchie, comme s'il s'agissait là d'une épreuve particulière pour les hommes, afin qu'ils prouvent qu'ils n'aiment que Dieu, ou qu'ils se rendent compte qu'ils ne sont que Dieu et pour la gloire de Dieu, non ! L'ego c'est quelque chose qui se construit petit à petit, au cours des expériences et des incarnations. Si bien que l'on ne peut pas dire qu'un homme lorsqu'il naît pour la première fois sur la terre, on ne peut pas dire qu'il possède un ego, non pas du tout, absolument pas ! Il est une âme, c'est certain, et une âme qui n'a pas conscience d'elle-même puisqu'elle vient de s'incarner, mais il n'a pas d'ego. Par contre, au fur et à mesure des expériences, cet individu incarné va bien s'apercevoir qu'il faut être en sécurité, qu'il lui est agréable de recevoir l'amour, le sourire, le témoignage de l'amour en tout cas, qu'il lui est bien agréable de se sentir entouré, et à force de réclamer ces choses qui lui sont agréables, ces choses vont devenir des exigences, et c'est en créant ce besoin, en s'apercevant de ce besoin, que l'on cristallise l'ego. Et en fait l'ego c'est quoi ?
Ce n'est pas le piège entre Dieu et l'Homme. Ce n'est pas le piège de l'orgueil par exemple, non. L'ego c'est simplement la somme des besoins vitaux pour la survie, les besoins vitaux de l'homme incarné et individualisé.
L'ego c'est la somme des besoins vitaux pour la survie, les besoins vitaux de l'homme incarné et individualisé.
Lorsqu'un homme est incarné et individualisé, il va avoir un certain nombre de besoins vitaux : la sécurité, l'amour, la nourriture, la compagnie... Et si ces besoins-là ne sont pas remplis, ils vont devenir donc des manques, et à cause de ce manque, les autres énergies vont essayer de s'approprier la chose ou d'autres choses, et c'est comme cela que la création de l'ego s'effectue. “Je n'ai pas, donc je vais essayer d'avoir.”
Mais comme l'individu se trouve sur un plan physique, alors il va essayer d'obtenir des choses qu'il peut toucher. “Je n'ai pas eu l'amour impalpable de ma mère, mais par contre je peux avoir de l'argent, beaucoup d'argent, et cela va me combler, cela va m'apporter tout ce bonheur que ma mère ne m'a pas donné !”
Et c'est comme cela que l'on voit en quelques incarnations se créer de véritables avares ou de véritables requins financiers ! Mais cela ne veut pas dire que Dieu a créé un homme susceptible de devenir un requin dans la finance, cela ne veut pas dire que les Maîtres ont laissé persister un ego pour qu'il devienne un jour un requin dans la finance ! Mais un jour il se trouve qu'il y a un enfant abandonné par sa mère, un enfant qui conçoit donc une faim immense à propos de l'amour, et lorsqu'il grandit et qu'il prend bien conscience du monde concret il va décider de combler ce vide par quelque chose qu'il peut tout à fait conquérir lui-même, puisqu'il sait qu'il ne peut compter que sur lui-même pour se rassurer, se sécuriser, alors il va gagner aveuglément de l'argent. Mais ce qu'il est intéressant de voir c'est que le karma vient toujours équilibrer la chose et que la mère qui n'a pas aimé son fils et qui, donc, a créé en lui ce vide que le fils ne comblera que par l'acquisition de l'argent, ce qui donc fait de lui un requin financier, dans une autre vie ce fils va peut-être même être un banquier, puisqu'une chose que l'on développe dans une vie se poursuit parfois même dans plusieurs vies. Ce qui fait qu'au début c'est un grand travailleur qui devient riche, puis dans une autre vie cela devient un commerçant qui devient très riche, et dans une troisième vie cela devient un banquier très régnant. Eh bien ce banquier va œuvrer de telle manière qu'il va par exemple voler ses clients. Et parmi ses clients se trouvera cette mère qui, trois incarnations auparavant, avait frustré cet enfant pour le faire aboutir à cet état-là.
Ce qui fait que de vie en vie, d'histoire en histoire, eh bien finalement tout finit par être remboursé !
Le karma
Mais parfois la note est lourde, et surtout je dirais que l'écriture de la banque n'apparaît pas, elle n'est pas très lisible. Personne ne connait son karma, très peu soupçonnent leur karma, alors ils viennent à la banque et auprès du banquier ils se plaignent et ils disent : “Mais tu es un voleur !” Au lieu de sagement, accepter la leçon, accepter d'être volé, mais pas l'accepter comme on accepterait une gifle pour bien rembourser la note, non ! L'accepter en prenant la leçon du passé : “Très bien, aujourd'hui tu me fais cela, mais c'est en même temps pour réveiller en moi la capacité d'être une vraie et bonne mère la prochaine fois !”
Donc le karma ce n'est pas quelque chose qui s'approche du disciple pour le gifler sauvagement. Le karma c'est dans un premier temps une force qui appuie sur le plateau de la balance qui s'est trop relevée. Imaginons une balance qui soit comme cela et donc déséquilibrée, le karma c'est une force qui va appuyer sur le plateau trop levé pour qu'il y ait de l'équilibre tout simplement.
Appelez cela le châtiment si vous voulez, mais c'est une manière bien vulgaire d'imaginer la chose ! C'est juste une question d'équilibre.
Et si l'on conçoit le karma comme une question d'équilibre, alors tout le monde devient très précis quant à la façon d'évacuer ce karma, très soucieux quant aux occasions d'évacuer ce karma. Personne ne se plaint, tout le monde assume et se transforme dix fois plus vite ! Parce que un karma que l'on comprend, que l'on assume et que l'on brûle n'a besoin que d'une minute pour exister !
Alors que la plupart des hommes font exister un karma pendant dix ans, quinze ans, voire toute leur vie ! Et ce n'est pas nécessaire !
Le karma n'est pas là comme un châtiment qui va vous rouer de coups pour vous faire endurer le mal égal ! Le karma c'est un équilibre.
“D'accord, j'ai compris ! Alors j'assume jusqu'à ce que l'équilibre soit rétabli et ensuite je suis libéré.”
Pour le développement de l'intuition donc, la compréhension du karma est aussi extrêmement nécessaire.
Si l'on ne comprend pas le karma, sa nature exacte, et si l'on n'arrive pas à le décoder dans sa propre vie, alors l'intuition devient fausse. Pourquoi ? Parce que d'un seul coup il y a comme des parasitages entre l'élève et Dieu. L'élève se met à réclamer des choses impossibles à Dieu que Dieu ne peut pas lui donner, et l'élève ne peut pas entendre pourquoi il ne peut pas les recevoir, tellement il est prisonnier de son désir de les obtenir.
Tandis que si je connais mon karma, si je l'assume, que j'en prends la responsabilité, alors je sais ce que je peux demander à Dieu. Et avant tout, en tant que bonne élève, avant de lui demander des choses magnifiques et mirifiques, je lui demande de m'aider à me purifier, de me soutenir dans cette responsabilité. Et mon premier travail, donc, je l'effectue sur moi-même d'abord.
Ces notions dont je viens de vous parler, je vous souhaite de les comprendre au plus profond. Je ne dirai pas de les comprendre comme moi-même je les comprends. Je n'ai jamais été orgueilleux dans mes affirmations. Je ne dis pas : “Pensez comme je pense ! Croyez ce que je crois ! Soyez ce que je suis !” Je dis simplement, s'il vous semble que ma parole est un quelconque écho de vérité, s'il vous semble que cela correspond quelque peu à vos attitudes, s'il vous semble que cela parle à votre vie, alors dépêchez-vous d'appliquer ce que je viens de vous dire ! Et j'ai bien dit appliquer, je n'ai pas dit croire, j'ai dit appliquer.
Même si tu ne crois pas ce que je viens de dire, mais que tu sens que cela te correspond quelque part, alors applique-le et tu jugeras de la véracité de l'outil en l'utilisant.
Tu verras s'il est bon, s'il est juste, grâce à l'ouvrage qu'il te permet de tailler dans ta vie et autour de toi. Pour l'instant tu ne peux pas savoir s'il est juste, s'il est bon. Tu ne peux que éventuellement l'apprécier intellectuellement mais je me moque, vois-tu ?
Je me moque terriblement, je m'asseois sur ton intellect !
L'intellect des hommes est si peu développé de toute manière qu'il ne peut pas avoir une seule idée juste, même celle de Dieu. Alors je n'attends pas ton consentement intellectuel, ton approbation intellectuelle, et je ne suis pas heureux de voir des colonnes de pensée s'élever et me dire : “tu me plais frère, tu me plais frère, tu me plais, tu parles bien !” Tu ne sais pas si je parle bien ! Tu n'as aucun repère pour juger, tu n'es pas philosophe, tu ne connais pas la vérité, tu ne connais pas Dieu, tu n'as aucun repère pour savoir si ce que je te dis est vrai ou pas !
Donc, fais taire tes pensées ! Fais taire cet instinct qui veut toujours te faire croire à quelque chose, te faire croire en quelqu'un. Ne crois rien !
La plus sûre manière d'être un élève, la plus sûre manière d'aller au but, c'est de ne rien croire et même pas en Dieu.
À l'instant où tu te mets à croire en Dieu, tu lui passes déjà à côté, tu ne le vois pas.
Ne crois rien ! Mais fais quelque chose, applique les peu d'outils que l'on t'a donnés ! Ils sont peu nombreux, mais ce sont les meilleurs pour faire l'ouvrage, pour construire ton temple. Et toi, tu es là, à coups de Nouvel âge et de nouvelles idéologies à vouloir inventer des instruments de plus en plus sophistiqués.
Tu voudrais que l'on te donne des mantras magiques, des sons supers, des méditations extraordinaires sorties de je ne sais où ! Alors que tu as déjà entre les mains les meilleurs outils ! Depuis l'aube des temps ce sont toujours les mêmes outils que l'ouvrier utilise.
L'intelligence, l'amour, la patience, la tolérance, et, et !, une grande volonté de transformation pour dissoudre cet ego, pour faire le lâcher prise.
Sachez bien qu'en spiritualité, à travers les âges, les outils sont toujours les mêmes.
Les Pères et les Fils
Et le Fils d'aujourd'hui travaille avec les outils du Père d'hier, qui lui-même les a reçus de son Père, qui lui-même les a reçus de son Père, et de son Père, et de son Père, jusqu'à ce que l'on remonte au Père des hommes, qui lui-même les a reçus du Père qui est Dieu.
Alors pour nous, vois-tu, il y a deux Pères.
Il y a le Père des Hommes, celui que l'on appelle le Roi du monde, par exemple ou le Logos Planétaire, et puis il y a ce que toi tu appelles Dieu, qui pour nous est Le Grand Être Cosmique. C'est lui qui, en fait, initie les Pères des hommes, et eux, en recevant ces outils, préparent certains initiés à les recevoir, qui eux-mêmes vont les donner à d'autres, puis à d'autres, puis à d'autres, et ainsi à travers les âges, jusqu'à ce que les outils reviennent au Père de l'Humanité, et ainsi les outils, en étant tombés à travers les dimensions, jusque dans la Matière, en ayant traversé tous les plans, auront fait leur ouvrage, et comme un boomerang, ils vont revenir intact dans les mains du Père, qui pourra clôturer les travaux comme on clôture un grand rituel.
Et à ce moment-là, le Père des hommes, ainsi que tous les Maîtres, tous les initiés, et tous les hommes - et tous les hommes seront des initiés à ce moment-là - ensemble ils rentreront pour recevoir une plus grande initiation encore. Et cette initiation-là, elle sera prise de manière collective, mais face au Logos Solaire ! Car je vous le dis, l'incarnation de la Grande Âme qui prend le monde et qui anime des millions d'hommes, cette Grande incarnation, c'est comme un grand rituel. Et au début, le Père des hommes, soit Sanat Kumara pour la Terre, reçoit les outils, et il ouvre le rituel, et toutes les choses commencent, et les outils descendent dans la Matière et effectuent leur ouvrage. Et à chaque fois qu'un coup de marteau est donné, un Âge sonne, et chaque fois, et à chaque coup de marteau, et à chaque Âge, une église meilleure est dressée.
Et lorsque finalement tous les âges sont accomplis et que le rituel de la grande vie arrive à sa fin, les outils retournent entre les mains de Sanat Kumara qui les reprend. Et à ce moment-là, Sanat Kumara, avec tous les hommes arrivés à l'illumination sur la Terre, entre comme un seul homme dans le temple du Soleil, et ils y reçoivent ensemble la Première Initiation Cosmique, et après commence une autre histoire, mais je ne vais pas vous la raconter ce soir.
Essayez d'abord de travailler, et ensuite après le travail, soit moi, soit un autre frère, nous viendrons vous raconter de belles histoires. Mais avant il faut travailler ! Et c'est ce vers quoi je veux vous pousser : vers le travail, développez une énergie de travail, mais pas forcément une énergie de foi, de croyance, de mystique, mais une énergie de travail sur soi, de travail pour Dieu, de travail pour les hommes !
Et réunissez-vous les uns les autres. Il est très important de ne pas rester seul, un homme seul s'épuise, c'est normal ! Même fortement motivé, un jour il est fatigué, un jour il est désespéré, un jour il est accablé par une épreuve, et il perd de sa puissance !
Alors réunissez-vous, les fraternités, les confréries ont été mises au point pour que les hommes ne perdent pas leur force, et cela renouvelle, grâce à l'amour qui circule, grâce aux auras qui fusionnent, et grâce parfois à des rituels qui sont faits. Réunissez-vous !
Ce qui ne veut pas dire que du fait de vous réunir, vous devez devenir comme le groupe, obéir au groupe. Il y a une grande différence entre se réunir pour faire quelque chose ensemble, pour se renouveler ensemble, pour se soutenir ensemble, et appartenir à un groupe pour devenir tous les uns comme les autres semblables, et dire tous la même bêtise, ou dire tous la même vérité, et se juger très haut et fort les uns, les autres, à partir des crédos, des actions et des réactions.
Un groupe dans le Cosmos
Savez-vous comment fonctionne un groupe dans le cosmos ?
Et après cela je vous quitte vraiment.
Eh bien voyez-vous un groupe dans le cosmos fonctionne en même temps que sous le style d'une grande collectivité, dans une grande individualité en même temps. Et c'est ce qui permet la meilleure et la plus grande harmonie !
Chaque homme continue de penser comme il peut penser, comme il en est capable et du meilleur de son cœur et de son âme, même si ce n'est pas le summum du concept. Chaque homme continue de donner et de faire ce qu'il veut, ce qu'il peut, mais en même temps il respecte profondément l'autre, ce qui permet au groupe d'exister.
Tandis que si je ne respecte pas l'autre, je ne vais pas lui laisser ni l'espace, ni le temps, ni le droit de faire ce qu'il peut comme il le peut. Je vais exiger de lui qu'il fasse ceci comme cela, qu'il pense ceci comme cela.
Si je lui laisse l'espace, je lui laisse la possibilité de faire ce qu'il peut comme il le peut.
Et si j'ai quelque chose à dire, lorsque je vois qu'il n'est pas très fort dans l'expression, si j'ai quelque chose à lui dire, c'est juste un conseil. Et si j'ai quelque chose à faire, c'est juste lui montrer comment on le fait, être un exemple pour lui et avec le sourire, sans prétention.
Voilà comment fonctionnent les confréries de l'autre côté.
Maintenant à vous de les imiter ici sur la Terre, et c'est chose très facile, croyez-moi !
Je vous souhaite d'accomplir ce travail.
Ne restez pas seuls.
Je vous salue.
(Date de la conférence : 24 06 1990)
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