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Bonsoir, nous nous saluons.
Voici la question de départ.
Pourriez-vous nous parler du mystère du sommeil et des rêves ?
Y a-t-il une possibilité d'utiliser les informations reçues pendant les rêves d'une façon pratique ?
Je vous souhaite la bienvenue dans cette nouvelle rencontre.
Et comme je le dis à chaque fois, mais je le dirai encore plus ici puisque je suis en terre nouvelle, comme je l'explique donc à chaque fois, la relation que j'attends entre vous et moi, ce n'est pas tant une relation d'écoute ou une relation studieuse de celui qui va entendre et retenir, de celui qui va faire acte de foi auprès de la parole ou du symbole qui est décrit.
En fait, lorsque quelqu'un m'approche, que ce soit par l'esprit ou bien avec tout son être, je souhaiterai qu'avant tout, il ait dans son cœur une attitude d'homme ou de femme adulte, complètement mûre et détachée de l'objet que je représente.
Souvent, j'ai à me batailler dans le subconscient des hommes avec l'idée qu'ils se font des choses, l'idée qu'ils se font des guides, l'idée qu'ils se font de moi lorsqu'ils me rencontrent ou des autres lorsqu'ils les écoutent, qu'ils les lisent, l'idée qu'ils se font des Maîtres, l'idée qu'ils se font même de Dieu. Chaque fois que l'homme va ériger en fait une ressemblance, il sera très loin du véritable visage. Et tout le problème pour un guide lorsqu'il prend la parole, ce n'est pas tant d'être écouté mais plutôt d'être reconnu.
Reconnaître un Maître
Il y a une très grande différence entre être entendu, être écouté, être cru, être suivi et être reconnu.
Pourquoi est-ce que je vais perdre un peu de temps pour vous expliquer cela ?
Tout simplement parce que c'est ma nature et que je vais répondre à la question après. Elle viendra naturellement dans mon discours.
Lorsque, donc, vous approchez un Guide ou un Maître, que ce soit par une relation paranormale, que ce soit par votre propre relation paranormale, que ce soit par l'intermédiaire aussi des rêves comme la question le demande, ou que ce soit par l'intermédiaire d'un livre ou même de la foi comme lorsque le Maître a disparu depuis longtemps, comme dans le cas de Jésus, de Bouddha ou d'autres très grands serviteurs de la Lumière. Lorsque, donc, vous approchez un être qui appartient à la Hiérarchie, dans quel comportement devez-vous vous trouver ?
Tout le monde pense que généralement il va falloir écouter la parole. Et qui dit écoute dit obéissance à la parole. Ensuite à cette obéissance les gens vont y ajouter la foi.
En plus d'écouter, d'obéir, je vais avoir foi en cette parole. Je vais déclencher en moi un feu de croyances et ce que le maître ou ce que le guide a dit va devenir une loi de chaque jour. Une loi en plus avec laquelle je vais mesurer mon voisin, mesurer ma nation, mesurer toute ma civilisation et tout le futur de la planète.
Ensuite, lorsque l'individu aura intégré la foi, il va dire : “Eh bien maintenant je vais attendre de la part de ce Maître que j'aime, de ce guide que j'aime, l'acte d'illumination.”
Ce qui fait que, en partant d'une simple écoute, nous voyons à travers quelques mois seulement un disciple qui va de la Bonne Volonté à un acte d'exigence absolu vis-à-vis du Maître. Pourquoi ? Parce que entre eux deux il aura placé tout simplement la foi.
Si je n'ai pas foi en un Guide, si je n'ai pas foi en un Maître, je ne vais pas pouvoir aller de la bonne écoute à l'exigence qu'il me donne l'illumination, l'initiation ou qu'il puisse m'indiquer comment travailler sur l'illumination. Je ne peux donc aller vers un Maître et travailler avec sa substance et désirer obtenir un résultat d'après sa substance que par un acte de foi.
C'est ce que les hommes pensent et c'est ce que je refuse ! C'est ce que je renie systématiquement !
Ce qui ne veut pas dire que je remets en cause l'existence de la foi. La bonne foi que l'on nomme chrétienne, la bonne foi en Dieu-le-Père.
Chaque fois mon effort porte sur le fait que l'homme n'est pas encore assez mûr pour déclencher en lui ce que j'appellerai la bonne foi, la vraie foi.
Il est comme un artisan en train d'essayer de faire des armes avec un feu trop maigre et un métal vulgaire et une enclume qui n'a pas assez de poids. Il essaie de se forger quand même les armes de la vie ou les armes du disciple, mais alors il se plaint sitôt que le métal n'est pas assez fondu et il reproche, ou au Maître ou à Dieu, de ne pas lui avoir démontré suffisamment les grands principes ou de ne pas lui faire suffisamment d'intimité pour que cette foi puisse être grandie. Et puis lorsqu'il voit que finalement si le métal n'est pas assez fondu, c'est parce que le feu n'est pas assez fort, alors il se dit : “Pour avoir plus d'énergie, je vais trouver un maître intermédiaire à mon maître qui est Christ ou qui est Bouddha ou qui est un autre, mais qui en tout cas n'appartient plus au plan physique.”
Et c'est comme cela qu'il se met à chercher un Guide sur la planète, bien incarné, bien physique, bien accessible. Et on le voit courir que ce soit à travers l'Inde ou à travers le Japon ou à travers toutes sortes d'autres pays, dans le but de rencontrer celui qui va lui ouvrir les chakras, animer la foi ou donner le paragraphe de sagesse qu'il faut pour être dorénavant invulnérable sur la Terre face à tous les événements.
Et l'on déclenche comme cela non pas une vague de spiritualité, mais une vague de ce que je nommerai simplement du tourisme !
Tourisme spirituel
Et il y a beaucoup de touristes en spiritualité, énormément de touristes !
Et non pas simplement ceux qui font les valises pour partir en Inde ou dans un autre pays lointain. Il y en a qui sont dans leur village et qui n'en bougent pas et qui font tout autant de voyages dans leur tête. On les voit collectionner une multitude de livres à propos de tous les auteurs du monde, à propos de tous les guides, de tous les maîtres, de tous les télépathes, de tous les guérisseurs. Et ils voyagent à travers ces concepts, ces différentes paroles.
Est-ce que je cite cet exemple pour me moquer de ces personnes ? Non ! Je ne suis pas d'humeur à me moquer de qui que ce soit. Je démontre simplement un fait. Et, en étirant le fait, nous allons analyser ensemble si l'action peut amener à un résultat ou si, au contraire, elle ne fait qu'apporter un autre mouvement qui en apporte un autre et qui n'amène pas de fruit.
Dans toute spiritualité, il faut commencer par désirer agir justement.
Agir juste
On ne peut ni aller à la rencontre d'un Maître ou simplement d'un Guide, ni obtenir sa parole bienveillante, ni obtenir son conseil si on ne commence pas ici et maintenant à agir juste.
Qui dit agir juste dit penser juste, faire économie de la pensée et du mouvement. Qui dit faire économie de la pensée et du mouvement dit qu'automatiquement l'homme se trouve beaucoup plus centré, donc moins éparpillé. Moins éparpillé, cela veut dire qu'il sera aussi moins enclin aux émotions, aux changements d'idées, aux changements de sentiments, aux revirements brutaux. Ce qui veut dire donc aussi que l'homme va connaître une certaine stabilité.
Pour entrer en relation avec un Guide, qu'il soit de la Terre, qu'il soit d'une autre planète, qu'il soit accessible physiquement ou pas physiquement, que ce soit par des méthodes donc du monde paranormal ou par le rêve, comme la question soulevée, quelle que soit la méthode ou quelle que soit le Guide, ce qu'il faut que le disciple fasse à la base c'est économie de la pensée, économie de l'action, pour que pensée et action soient justes et qu'ainsi il s'intègre dans une certaine stabilité.
Stabilité
C'est la stabilité qui en fait ouvre la porte pour regarder le disciple qui se cache derrière ou le Maître. Dès que le disciple est stable, le Maître ouvre la porte et il voit le disciple. Automatiquement !
Tant qu'il y a une stabilité, la porte reste fermée exactement comme un isoloir. Et c'est cette sensation d'ailleurs qu'ont les disciples ou les gens du monde profane : ils se sentent isolés. Isolés de la source de la vie, isolés les uns des autres et, de temps en temps, ils n'arrivent qu'à faire des brèches, des petites brèches au nom de l'amitié, au nom de l'amour. Alors ils cherchent un époux ou une épouse, un ami préféré ou une amie préférée. Et, de petites brèches en petites brèches, il leur semble que leur vie devient un petit peu plus vivable, qu'elle se remplit d'amour ou de sympathie et que dans cette petite sphère qu'est la leur, il y a comme un soleil qui commence à les réchauffer. Et, cependant, dès que l'ami s'en va ou que l'époux s'en va, on dirait qu'en même temps la brèche se ferme, le soleil s'en va. Et donc l'isoloir se reforme tout de suite et l'homme ne peut pas supporter la pression de cet isoloir, il ne peut pas supporter l'existence dans cet isoloir. Et c'est pour cela qu'il a ce qu'il appelle lui-même des problèmes existentiels.
Parce qu'il y a une chose que l'homme ne peut pas supporter au-delà de tout, c'est de vivre seul, complètement seul. Il ne peut pas.
La solitude
Et la solitude éprouvée à l'intérieur est bien plus terrible que celle qui est due au fait que personne ne partage le lit ou l'appartement ou la vie.
La solitude qui est là de temps, dans l'être, celle-là elle est insupportable parce qu'elle est une solitude de l'esprit, une solitude qui est vécue vis-à-vis du Cosmos tout entier et donc de nombreux échanges d'énergie ne peuvent pas avoir lieu. À partir du moment où ces échanges ne peuvent pas avoir lieu, l'homme se sent dépérir, il n'y a pas plus triste qu'un homme de solitude. Et cet homme de solitude va vieillir beaucoup plus vite que les autres hommes qui vivent dans la joie, dans le partage - quelquefois aussi dans les colères, dans les crises de nerfs, c'est vrai - mais dans le partage avec les autres en tout cas.
L'homme de solitude est donc un être qui est comme coupé, pas simplement de la vie, de la relation avec la vie, mais des énergies de la vie. Il se trouve peu à peu coupé aussi du prâna.
Sitôt qu'un homme développe trop de solitude par impression intérieure, il va se calcifier, son corps éthérique va devenir de plus en plus épais. Il va donc commencer à perdre sa sensibilité, une sensibilité toute naturelle que vous et moi nous nommerions simplement la faculté d'être humain, de réagir au son, à la musique, à la poésie, au trait d'humour d'un ami, au geste d'un ami ou d'un voisin. Il va se recouvrir donc d'une carapace et, petit à petit, la sensibilité va diminuer.
C'est un peu comme si sa vie cessait d'être à fleur de peau, elle se retire au contraire de plus en plus dans le centre, mais un centre qui n'est pas un centre spirituel, au contraire, c'est un centre de sommeil et c'est pour cela que la sensibilité s'endort elle aussi.
De ce fait, la capacité d'être vivant sera diminuée et le vieillissement physique va être accéléré. Le prâna va moins entrer dans l'individu par la porte qu'est la rate, mais il y a aussi bien d'autres portes.
Prâna
Et le coronal, le chakra au-dessus de la tête, est une porte immense pour le prâna ! On ne le cite jamais parce que ce n'est pas le même prâna qui entre par le coronal. C'est un prâna légèrement supérieur à celui qui ne fait, qu'en fait, alimenter le corps physique.
Celui qui entre par le chakra coronal alimente dans un premier temps les glandes, afin que l'individu soit réceptif à toutes sortes de faisceaux lumineux. Et des faisceaux lumineux que vous ne pouvez pas voir, ni même sentir de façon épidermique. Mais ces faisceaux sont absolument nécessaires non seulement à votre survie sur la planète en tant qu'homme et femme incarnée, mais aussi à votre survie en tant qu'âme dans le Cosmos.
Âme
Et ici je veux dire que si on imaginait un Cosmos qui ne rayonnerait plus, ou une âme qui ne capterait plus le rayonnement cosmique, eh bien on verrait une âme que l'on dit éternelle, ne pas être éternelle du tout mais, au contraire, mourir. Car l'âme n'est éternelle que dans la mesure où elle est alimentée. Elle n'est pas éternelle une bonne fois pour toute parce que Dieu l'a décrété et qu'il l'a formée ainsi. Une âme est, en fait, un soleil en état constant d'alimentation.
Une âme est un soleil en état constant d'alimentation.
Elle n'a pas encore eu son statut d'éternité. Ce n'est pas parce qu'elle est divine qu'elle est forcément éternelle.
Et c'est pour cela d'ailleurs que l'on peut la juger, la rétrécir, l'augmenter, et quand il le faut la dissoudre complètement dans l'Univers quand elle n'est vraiment pas valable, et qu'elle a porté dans ses vies toujours plus de mal que de bien. Et c'est parce qu'elle n'est pas éternelle que l'on peut la juger, que l'on peut la dissoudre. Si elle était éternelle, il n'y aurait aucun moyen pour le Jugement d'avoir lieu. Bien que dans ce terme-là, je ne veux pas que vous ressortiez tous les concepts chrétiens de la chose.
Il faut donc penser que l'âme est un soleil qui s'alimente. C'est un soleil qui deviendra éternel, tel que Dieu l'a conçue, au moment où elle aura atteint un certain stade de maturité. Avant cette maturité, elle est comme un fœtus dans le ventre du Cosmos. Et ce fœtus a besoin d'être alimenté.
Il est donc capital pour tout être, et surtout les êtres en incarnation, il est capital pour tout être d'être donc absolument vivant !
Il est donc capital pour tout être d'être absolument vivant !
Et pas simplement en état d'incarnation sur la Terre et de ne faire que passer. Il faut absolument recevoir ces énergies. Les rayonner aussi, afin qu'il y ait un mouvement d'aspiration. L'homme se remplit doublement sitôt qu'il s'est vidé. C'est une Loi.
Et c'est un phénomène bien pratique pour tous ceux qui ont envie ou besoin de se régénérer. Ils n'ont qu'à aller donner quelque chose pour que le double leur soit envoyé. Et cela va aussi bien pour les intentions que pour les énergies qui doivent alimenter le corps éthérique et le corps physique.
Donner
Chaque fois que vous allez donner, que ce soit par projection de la pensée, par magnétisme ou projection de l'amour depuis le chakra cardiaque, vous allez recevoir le double d'énergie.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que l'énergie se dit : “Tiens, là j'ai un bon ouvrier, alors il faut que je lui donne vite le pourcentage d'énergie qu'il vient d'utiliser, qu'il lui manque sur son plan physique, mais aussi le pourcentage d'énergie qu'il va utiliser tout à l'heure pour quelqu'un d'autre. Puisque c'est un ouvrier et qu'il travaille, alors il faut que je lui donne des réserves afin qu'il puisse travailler, qu'il ne soit pas toujours en train de prendre sur lui-même.”
C'est ce que fait l'énergie. Alors ensuite vous vous trouvez avec à disposition une double ration. Et c'est normal que, de ce fait, vous soyez victorieux. Je ne dis pas que vous ne puissiez jamais être fatigué, mais vous allez être victorieux chaque fois.
Même les jours où donc il vous manquera un peu d'énergie sur le plan physique, ce qui est votre pourcentage à vous, votre capacité de travail ne sera pas entamée, puisque le pourcentage d'énergie pour le travail dans le corps éthérique est intact. Il faut donc faire confiance pour cela, non pas simplement par acte de foi vis-à-vis des Maîtres, de Dieu, mais faire confiance avant tout dans la Grande Organisation de la Vie.
Confiance
Et il faudrait davantage remplacer la confiance dans la grande organisation qui est la Vie, qui est le Plan, plutôt que de systématiquement utiliser l'acte de foi.
Ce qui ne veut pas dire que l'acte de foi est bête, manque de maturité, de grandeur spirituelle, absolument pas. Je dis simplement que pour être mûr, pour être un homme debout, pour être un homme qui sera capable, non seulement de servir Dieu au moment où il fait beau, mais aussi et surtout au moment où il fait mauvais, il faut petit à petit remplacer la foi aveugle des débutants par une confiance envers les principes qui mènent le monde, qui sont le monde et qui sont sous tendus par la Hiérarchie.
Si par exemple vous devez rouler à bord d'une voiture et que ce jour-là vous-même vous vous sentez fatigué, si par contre vous savez que votre voiture a une sorte de pilote automatique ou bien un circuit électronique capable de faire pour vous la moitié du travail, donc ce jour-là vous allez entrer dans votre voiture et avoir confiance. Vous savez que vous allez aller à l'endroit prévu parce que la voiture sera capable d'exécuter par elle-même déjà un bon nombre d'opérations pour la conduite. Et donc quand vous entrez dans votre voiture, vous ne faites pas un acte de foi vis-à-vis du Dieu moteur, mais vous avez une confiance mûre et établie, absolue, vis-à-vis du principe et de la Loi qui mènent ce moteur. Et c'est bien mieux.
C'est bien mieux pourquoi ?
C'est bien mieux parce que beaucoup de disciples à la première panne disent : “Tiens, qu'est-ce qui se passe ? Dieu n'est plus avec moi ?”
Et puis lorsqu'il y a plusieurs pannes, ils se disent : “Eh bien c'est peut-être parce que Dieu n'est pas vraiment dans le moteur et qui sait peut-être qu'il n'est même pas le moteur ! Et que depuis tant d'années je me suis laurée avec un Dieu qui existe et qui en fait ne vient jamais aider les hommes et qui en plus de ne jamais venir les aider, les laisse mourir ! Non seulement il n'empêche pas les maladies de proliférer mais en plus il ne fait rien pour protéger la Nature, si bien que la pollution augmente ! Il ne fait rien non plus pour châtier les méchants, si bien que les méchants continuent à mettre la terre en danger ou des hommes en danger et à faire la guerre !”
À force d'avoir foi en Dieu, l'homme ne croit plus en Dieu.
Et c'est normal parce que la foi qu'il a en Dieu n'est motivée que par des idées qui ne sont pas applicables, qui sont absolument irrecevables !
L'homme traditionnel a foi en Dieu parce qu'il sait que Dieu a tout pouvoir, parce qu'il sait que sa Justice est grande et qu'un jour ou l'autre le voisin qui m'a tant fait de mal sera châtié. Alors j'ai foi dans ce Dieu, ce Père qui va venir corriger le méchant et me récompenser, moi, le pauvre gentil qui ait enduré tout ça et qui continue à endurer ! Ou bien les gens ont foi en Dieu parce qu'ils savent que Dieu a la capacité de tout voir et de tout entendre et qu'il marque tout sur un grand livre et qu'au jour de la mort, il va ressortir à chacun tous les actes et toutes les paroles. Et de façon très fière, les personnes qui ont cette foi-là se disent : “Moi, je ne dis jamais du mal, moi, je ne pense et je ne fais jamais du mal. Comme ça, le jour du jugement, je serai parmi les élus, parmi ceux qui vont ressusciter ou survivre tout simplement !”
Cette foi-là est la foi la plus répandue. Et ce n'est pas la foi en Dieu, cela. Pas du tout. Au contraire ! Au contraire ! C'est la foi en un tyran ! Car il est tyran, ce Dieu qui prend le temps de répertorier tout ce que les hommes ont dit, ont fait et que, patiemment, depuis son Ciel, il prévoit un jugement. Il est même sadique parce qu'il laisse le temps à tous ces hommes de faire bien du mal, comme pour mieux les punir ! Il est tyran aussi, ce Dieu qui voit éternellement votre voisin vous martyriser, qui voit éternellement votre amour pour lui s'élever hors du cœur et monter vers le Ciel et qui ne fait rien pour vous. Il est vraiment sadique, ce Dieu-là ! Il prend plaisir à voir le voisin vous martyriser !
Il est tyran aussi, le Dieu qui voit et qui ne fait rien à propos des maladies et du péril de la guerre, des tremblements de terre et de la pollution ! Alors où va-t-on avec un Dieu comme cela ?
Qu'allez-vous faire avec cette foi que vous me proposez si généralement, la foi en un "super Dieu", comme en un "super homme", un "super principe" ? Celui qui vient tous les 2000 ans, alors que pendant 2000 ans, on ne sait pas où il est passé, on ne sait pas ce qu'il faisait, il devait être occupé à autre chose ou il avait trop bu ou il s'était endormi pour qu'il ait laissé pendant 2000 ans tant de choses avoir lieu si méchamment ! Alors il arrive tous les 2000 ans et il joue carte sur table et il redresse les méchants, il récompense les gentils, il ressuscite les morts et il demande aux hommes d'oublier tout ce qui s'est fait, tout ce qu'ils se sont faits entre eux. Et avec quel argument est-ce qu'il demande tout cela aux hommes ? L'argument de l'Amour ! Voilà ! L'argument de l'Amour et du Grand Pardon !
Bon sens
Mais si à ce moment-là se lève un homme, non pas de foi mais de sagesse et de simplicité, de bon sens - comme le sont souvent les gens de la Terre qui ne connaissent pas encore Dieu, mais qui ne se demandent rien à propos de lui - cet homme de bon sens va se lever et va se dire : “Mais dis donc ! Il paraît que tu existes depuis le début du monde jusqu'à sa fin ? Tu viens tous les 2000 ans et à cette occasion tu tries les uns, tu juges les autres ? Ne serait-il pas plus sage que tu restes avec nous et que tu éduques celui qui risque de devenir mauvais afin qu'ils ne deviennent pas mauvais et que tu éduques tous les gens afin qu'ils sachent pratiquer la vraie religion, la vraie sagesse ?”
Alors si Dieu était le Dieu et si le Christ était le Christ que les hommes imaginent, ils seraient bien embêtés tous deux de répondre à cette remarque parce que cet homme de bon sens prouverait que, à son simple stade d'être humain, il saurait mieux que Dieu et mieux que Christ gérer le Cosmos tout entier !
En effet, un père qui s'en va, qui quitte ses enfants, n'a pas ensuite le droit de reprocher à ses enfants d'avoir mis la maison à sac. C'est normal ! L'autorité n'est plus là, les enfants sont des enfants et ils font comme les enfants.
Donc, si imaginer Dieu comme un super Dieu avec tous ses super pouvoirs, toute sa super sagesse, est une idée qui ne tient pas debout ! Puisque je viens de vous la démontrer comme étant ridicule, comme ne pouvant supporter le miroir de la logique, c'est que donc Dieu est autre chose. Et la foi, donc, aussi, doit devenir autre chose. Pour que par cette nouvelle foi, vous puissiez atteindre le vrai cœur de Dieu et non pas un Dieu d'illusion.
Rêve et illusion
On m'a posé une question sur les rêves et j'ai envie de vous dire que l'homme est déjà tellement dans le rêve, tellement dans l'illusion que je voudrais qu'il ne s'endorme jamais afin qu'il ne risque pas de rencontrer un rêve encore plus profond que celui qu'il fait lorsqu'il est debout ! Parce que c'est ce qui se passe.
Pendant la journée, je fais des rêves, je m'imagine, je crois ceci, je crois cela ! Et dans la nuit, qu'est-ce qu'il se passe ? Eh bien, il se passe que je rencontre la même profondeur, du même rêve.
Avec cela en plus que mystérieusement, le rêve devient à ce moment-là une réalité, puisque je ne suis plus limité par les réalités d'un monde concret et je peux fabriquer ce que je veux de l'autre côté.
Si j'imagine Dieu avec une barbe blanche, il va m'apparaître avec une barbe blanche. Si je l'imagine, au contraire, avec des yeux bleus et des cheveux bruns, il va m'apparaître ainsi. Tout va obéir à la loi de mon esprit.
Une fois que l'on se retrouve sur le plan concret, l'homme est limité dans son rêve, il ne peut que rêver les choses dans sa tête. Un beau jour, la réalité du monde et des Lois de la Nature viennent contre ce rêve et c'est parfois douloureux.
Et je dirais que l'incarnation a cela de beau et de particulier qu'à un moment donné, quel que soit le rêve qu'est en train d'entretenir l'homme, l'incarnation tue le rêve.
Pour arrêter de rêver, il faut donc se taper contre un mur à un moment donné. Se taper contre le mur, ce n'est pas toujours agréable ! Et puis il y a aussi des gens qui se tapent toute la journée la tête contre les murs et qui ne s'en aperçoivent pas ! Parce que leur rêve est tellement profond à l'intérieur qu'ils ne sentent même pas la douleur physique. Et c'est ce qui se passe pour des millions de gens !
Ils leur arrivent toujours et toujours la même épreuve, le même problème, mais ils ne comprennent pas que là il y a un point d'attachement, un point émotionnel ou un point mental à dépasser.
Ils disent tout simplement : "C'est la vie !”
Bien sûr c'est la vie mais c'est ta vie, c'est la tienne ! C'est le point sur lequel tu dois travailler ! Alors, deuxième point à travailler lorsque l'on veut être un disciple qui monte, qui monte et qui aboutit quelque part, après avoir reconçu la foi, donc Dieu, il faut apprendre à observer tous les langages de la vie.
Observer les langages de la Vie
Et remarquer à chaque minute quel est l'endroit d'analyse, quel est l'endroit de détachement que tel ou tel événement propose.
L'observation, sitôt que je me mets dans un état d'observation je suis plus à même de faire de ma vie une vie initiatique, comme je le dis si souvent. Je suis plus à même de voir la main du Maître aussi partout, même si le Maître n'est pas encore apparent. Je peux voir ce qu'il me propose à chaque instant, comme travail sur moi-même ou pour les autres. Mais si je n'ai pas l'œil pour voir les choses, eh bien je vais faire partie de ceux qui, éternellement, réclament à force de prières et de visualisations, des initiations, des épreuves et qui ne voient même pas que ces épreuves sont là à ma porte.
Ceux qui réclament sont de toute manière toujours ceux qui refusent de manger l'assiette qui leur a été proposée.
Nous avons des critères très simples pour sélectionner les disciples. Nous regardons celui qui a la bouche ouverte en train de réclamer quelque chose ! Et si on entend monter de son gosier des paroles qui réclament ceci ou cela, nous savons que ce n'est pas encore un disciple. Cet être peut-être une belle âme, avec de belles intentions, un bel idéal, mais cela fait encore partie d'un certain rêve que d'avoir un idéal, de belles intentions et une belle âme qui ne conçoit que de beaux sentiments pour tout le monde. C'est encore un rêve !
L'idéal
Il n'y a pas d'idéal !
Je suis peut-être désagréable car j'ai la manie de toujours tout couper sous les pieds et sur la tête des gens qui m'écoutent. Mais c'est à force de couper et de couper que l'homme finit par grandir ! C'est automatique.
Il n'y a aucun idéal ! Dieu se moque de votre idéal !
Et lorsqu'il voit la ribombelle de disciples venir vers un rituel ou vers un autel ou vers une messe avec le cœur rempli d'idéal divin, il sait que ce sont surtout ces disciples-là qu'il faut éviter ! Surtout ceux-là !
Parce qu'au nom de l'idéal, ils vont faire ou prétendre mieux faire que Dieu lui-même !
Que fait Dieu ?
Dieu maintient une planète en vie pour que des âmes puissent avoir une expérience.
Et que font les disciples qui ont un idéal ? Ils vont absolument faire cesser l'action ! Tout réglementer afin qu'il n'y ait que la paix, que la justice, afin que toutes les idées soient les mêmes ! Qu'il n'y ait qu'un seul Dieu, qu'une seule culture, qu'une seule époque, qu'une seule civilisation ! Et puis, si par chance ils arrivaient à installer ce système, on verrait très vite les individus n'avoir droit qu'à un seul souffle, qu'à une seule pensée, qu'à un seul mouvement par jour, qu'à une seule miette de pain par jour ! Car l'idéal n'est jamais assez haut et assez beau et assez pur pour ressembler à l'idéal de Dieu ! Donc l'idéal des hommes est toujours nécessairement une autre illusion.
L'idéal des hommes est toujours nécessairement une illusion.
Bien sûr, il y a des illusions meilleures que d'autres. Il vaut mieux avoir l'idéal d'un meilleur monde et d'un nouveau monde fraternel, rempli de divinité, plutôt que de n'avoir que l'idéal de l'argent, de la vente des armes et du trafic des monnaies. Bien sûr, bien sûr, je suis d'accord ! Je vous l'accorde ! Et pourtant je suis obligé de renier ce fait, cette évidence ! Et pour que vous puissiez me comprendre, je vous demande de m'accompagner quelques minutes dans le développement de ma pensée.
Et je vous demande de ne juger ma pensée qu'une fois que je l'aurai pleinement développée. Ne sortez donc vos contradictions que lorsque mon discours sera terminé.
Je vais vous démontrer pourquoi un monde idéal est nocif, pourquoi un monde où l'on n'aimerait que Dieu est un monde mort, pourquoi un monde où tous les hommes seraient des frères est un monde inutile.
Écoutez mon discours !
La Terre
Il faut savoir que la Terre n'a pas été créée pour le plaisir de l'homme, pour que l'homme y ait une belle vie, qu'il y rencontre son épouse, qu'il y fasse de beaux enfants, qu'il y ait des responsabilités, qu'il se comporte bien afin d'être bien jugé par son bon Dieu, et qu'à la fin de tous ses bons et loyaux services, comme toute récompense, son bon Dieu le retire de l'incarnation et lui promet le paradis. C'est un schéma absurde ! Tellement absurde que je ne vais pas prendre la peine de le démonter.
La Terre n'est pas créée pour le plaisir de l'homme. Elle n'est pas créée comme un lieu de vie pour que l'homme y ait une vie, comme si la vie était l'aboutissement de l'acte créateur de Dieu.
Un Dieu qui se dirait : “Tiens je m'ennuie dans le cosmos, je vais créer un homme, je lui crée une maison, je l'appelle la Terre, il y vivra, il y fera des civilisations, il y aura la bourse, il y aura le commerce, il y aura l'industrie. Ça me fera beaucoup de films à regarder toutes ces choses qui vont se passer à droite, à gauche. Et puis il y aura des méchants que je vais redresser, des très bons que je vais récompenser, et je serai satisfait, mais satisfait de mon scénario !” Non ! Et pourtant c'est ce que vous imaginez tous ! Vous l'imaginez tout le temps ! Chaque fois que vous demandez à Dieu un monde parfait ! Chaque fois que vous êtes hérissé par l'injustice, chaque fois que vous êtes agressé par la parole d'un menteur, par le geste d'un violent, ou par un canon qui est en train de tuer des dizaines et des dizaines d'enfants, parce que l'acte paraît horrible ! Et il est horrible, c'est vrai.
Cependant il faut savoir que la Terre n'est pas l'aboutissement de l'acte créateur et du but créateur de Dieu. C'est pour tout autre chose.
La Terre est un passage. Et en tant que passage, il faut qu'il soit laissé libre, liberté d'expression.
C'est ce qu'en d'autres termes vous vous nommez le libre arbitre, liberté d'expression.
Libre Arbitre - Liberté d'expression
Cela veut dire quoi ?
Cela veut dire que sur la Terre, par cette porte étroite, par l'incarnation, l'âme va devoir faire la preuve de son état de discernement ou d'aveuglement. Et toutes les âmes qui auront fait la preuve de leur état de discernement vont être reconnues comme âmes vivantes. Âmes dignes donc d'être Dieu et d'être réintégrées en Dieu, en Dieu qu'elles vont régénérer, dont elles vont, donc, permettre la vie et l'éternité.
Les âmes qui ne pourront pas faire preuve de discernement et qui démontreront sans arrêt leur état d'aveuglement, que ce soit en étant éternellement des êtres sanguinaires, des êtres de violence, des êtres qui ne savent qu'exploiter ou médire, ces âmes-là ne sont pas reconnues comme vivantes et elles sont renvoyées dans la matrice du Cosmos, qu'est la Matière à l'état brut, au niveau donc des atomes tout simplement.
Et c'est en ce sens qu'il faut comprendre le Grand Jugement dont on parle dans la Bible. Il ne s'agit pas de juger les hommes sur ce qu'ils ont fait de bon ou de mauvais. Il ne s'agit pas de juger Pierre ou Paul ou Jacques. As-tu dit un mauvais mot ? As-tu fait un joli geste ? Non ! Ça ne compte pas ! Absolument pas ! C'est pour cela qu'il ne faut pas avoir peur "d'être jugé par Dieu".
Par contre, s'il y a quelque chose à craindre, il faut craindre de ne pas être assez vivant. Ça oui !
Ce n'est pas Dieu qui va vous juger. Est-ce que celui-là a fait du mal ? Est-ce qu'il a fait du bon ? Non !
Simplement en faisant du mal, l'homme prouve son état d'aveuglement. Il n'arrive donc pas à se réveiller à sa nature divine. Puisqu'il n'arrive pas à se réveiller à sa nature divine, la particule de Conscience qui jusqu'alors n'était que humaine est renvoyée dans la matrice du Cosmos. Et cela va servir d'atome pour n'importe quoi. Tout dépend de l'histoire de cet atome.
Si au contraire l'homme choisit de faire du bien, à partir de ce moment-là son âme devient vivante. Et tout simplement parce qu'il a prouvé par ses actes et par ses pensées qu'il était capable de cet éveil.
Il n'y a donc aucun Dieu avec une balance quelconque qui va faire le poids du bien et du mal dont l'on est capable. C'est quelque chose qui est automatique. Je fais le mal donc je suis inconscient de la divinité. Je fais le bien donc je commence à être conscient de ma divinité. Donc je commence à me réveiller, donc je commence à être une âme vivante, et en tant que âme vivante je commence à appartenir au Cosmos tout entier. Et au Cosmos en tant que feu de l'esprit et plus en tant que matière qui dort.
Le jugement donc se fait de façon automatique à l'intérieur de l'individu.
C'est pour cela que comptabiliser comme le font de si nombreux disciples, comptabiliser les bonnes actions et les mauvaises actions en espérant que Dieu ait tout bien noté est un acte enfantin ! Ceux qui se donnent bonne conscience de la sorte sont des enfants du point de vue cosmique, de terribles enfants !
Bien sûr il vaut mieux être un enfant qui essaye de faire de bonnes choses pour le grand papa, le grand Dieu qui est aux cieux plutôt que d'être un diable qui ne fait que de mauvaises choses, bien sûr, bien sûr !
Mais il y a encore toute une grande différence entre faire du bien et être une âme vivante. Et c'est de cela dont je parle chaque fois.
Il y a une grande différence entre faire du bien et être une âme vivante.
Ne faites pas seulement du bien dans le monde, cela n'aboutit pas à quelque chose de divin, du moins pas spécialement !
Essayez d'être au contraire des âmes vivantes, avant tout, et ensuite faites du bien, un bien qui sera comme le rayonnement du soleil.
Que vous vous faites le bien d'abord et vous espérez être remarqué ensuite par Dieu afin qu'il vous rende vivant, ce n'est pas un bon calcul !
L'Action
L'action c'est le suintement de l'être intérieur.
Si je fais une action en la faisant pour faire plutôt du bien que du mal, cette action ne vient pas de l'être intérieur. Ce n'est pas mon Dieu intérieur à qui je permets enfin d'être vivant et qui commence à agir. Non ! C'est un calcul très mental.
Je connais la loi. On m'a dit qu'il y a le bien et qu'il y a le mal. Si je fais le bien, j'irai ou au paradis ou j'aurai un bon karma, ou j'aurai une vie meilleure, alors il vaut mieux que je fasse ce bien. C'est un calcul ! C'est un calcul qui peut arranger vos vies bien sûr, mais ce n'est pas une action ni un calcul qui pourra amener à l'éveil de la divinité.
Et c'est pour cela que tant de gens font du bien et ensuite lorsqu'il leur arrive du mal en retour, ils se disent : “Mais je ne comprends rien du tout ! Je fais du bien à Untel et il me le renvoie en mal ! J'ai passé des années à travailler pour Untel et il me l'a renvoyé en mal et en insulte !”
C'est à ce moment-là que l'on voit que l'homme faisait un calcul, de manière très inconsciente souvent, mais il faisait un calcul.
Alors je prétends et je dis que l'on ne réveille pas la divinité depuis une activité mentale, depuis un traité qui est signé avec l'activité mentale, de je fais ceci pour avoir cela. J'ai fait ceci, je mérite cela. Non !
Je réveille d'abord ma divinité et je passe à l'action. Et l'action devient le rayonnement de ma divinité. Et à ce moment-là, il n'y a plus de problème.
Je sens que chaque geste qui est fait est un acte de Justice, un acte Vivant, qu'il soit refusé par les autres ou accepté, qu'il m'apporte des insultes ou bien des gâteaux au miel. Mais je suis sûr et certain de la profonde vérité de mon acte. Ainsi, je ne doute jamais ni de moi, ni du Dieu pour lequel j'agis !
Alors que si je commence à faire des comptes, non seulement je commence à montrer les comptes au bon Dieu et lui dire : “Mais dis donc, il y a des problèmes qui émergent dans ta comptabilité ! Voilà tout ce que j'ai fait de bien et voilà ce que tu m'envoies de mauvais !” Et puis on commence à discuter avec le bon Dieu : “Eh bien, si c'est tout ce que tu donnes à ceux qui font des efforts en ton nom, désormais je ne vais pas me fatiguer autant !”
Et beaucoup d'hommes commencent à baisser leurs actions et leur rayonnement parce qu'ils en ont assez de recevoir des coups à gauche, des coups à droite. Et ils en ont assez pourquoi ? Ils en ont assez non pas seulement parce qu'ils reçoivent des coups, mais surtout parce qu'ils pensaient que Dieu aurait pu les protéger. C'est leur foi qui flanche, et c'est à cause de ce basculement de cette foi-là, que l'homme d'un seul coup ne se sent plus motivé pour servir ! Et c'est très bien ! C'est très bien, parce qu'il ne faut jamais servir sous de faux prétexte.
La Terre donc n'est pas un endroit conçu pour que l'homme soit l'aboutissement de l'acte créateur de Dieu et qu'il y vive une belle vie. La Terre est un endroit où chaque âme va avoir droit à son expression pleine et entière, que cela porte préjudice aux autres ou pas. C'est le sacrifice de la vie.
Quand je dis que cela porte préjudice ou pas, des êtres pourraient me rétorquer que il est bien beau de laisser la liberté aux uns et aux autres, mais lorsqu'ils commencent à être dangereux, lorsqu'ils commencent à tuer, à assassiner, lorsqu'ils mettent en péril l'ordre établi d'une société où chacun épuise une évolution, il faudrait peut-être bien réglementer la vie.
Je prétends que l'expression absolue est nécessaire du point de vue de l'âme, tout simplement parce que une âme qui n'a pas droit à cette expression n'arrive pas à se connaître et à se réveiller. Et les autres âmes qui sont autour ne doivent pas penser égoïstement à leur propre confort sur la Terre, à leur propre sauvegarde !
S'il y a un acte d'Amour, s'il y a un partage d'Amour à faire, c'est bien dans ce sens-là : donner la possibilité à l'autre, quel que soit le risque pour soi, donner à l'autre la possibilité d'aller au bout de son expression.
Le Partage - L'Amour
C'est ça le Partage, c'est ça l'Amour !
L'Amour ce n'est pas avec anxiété penser à la survie de mon voisin et de prévoir des systèmes d'alarme pour que le bandit, celui qui n'est pas réveillé, celui qui a mal tourné, ne puisse pas aller cambrioler mon voisin. L'Amour ce n'est pas ça. Du moins ce n'est pas que cela.
L'Amour ça va être aussi de regarder le voleur cambrioler mon voisin et de ne voir en cela qu'une expression. Et de voir dans cet acte la possibilité pour cet homme de trouver le réveil. Non pas en commettant le vol mais parce qu'en ayant commis le vol, par le karma et la souffrance ensuite endurée, trouver la possibilité d'un juste comportement. Et c'est ça le réveil.
C'est pour cela qu'il est si difficile de faire comprendre aux Terriens la notion qu'a Dieu de la Justice. Apparemment nous n'avons pas les mêmes notions car sans cesse il y a des hommes qui réclament et qui tambourinent à la porte des Maîtres et qui disent : “Ce n'est pas possible, on ne vous comprend plus ! Il y a de plus en plus de crimes, il y a de plus en plus de guerres mais qu'est-ce que vous faites là-haut ? Qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que c'est les colonnes d'enfants qui vous endorment ou quoi ?” Et il y a des disciples très bien intentionnés qui en plus rajoutent : “Comptez sur moi je vais vous réveiller ! Je vais tellement tambouriner à votre porte, je vais tellement vous dire de venir, je vais tellement vous rappeler tout ce qui existe de mal et de mauvais sur la terre que vous finirez par venir et prendre les choses en main !”
Apparemment nous n'avons donc pas le même point de vue sur la Justice.
La Justice
Qu'est-ce que la Justice pour nous ? Pour nous la Justice est d'abord conçue depuis un endroit sans égocentrisme. Et voilà la notion importante : sans égocentrisme.
Pour nous la Justice va être quelque chose qui ne va pas chercher à se protéger elle-même, qui ne va pas chercher à me protéger moi-même. La Justice va être, au contraire, un mouvement de liberté qui va simplement faire le poids et la mesure de ce qui est fait, pensé et dit, et qui va chaque fois redéterminer les événements par rapport à ces mesures qui ont été prises.
La Justice est un mouvement de liberté qui va faire le poids et la mesure de ce qui est fait, pensé et dit, et qui va chaque fois redéterminer les événements par rapport à ces mesures qui ont été prises.
Vous vous appelez cela le karma, pour nous c'est une question de miroir, tout simplement le jeu des miroirs. Vous faites quelque chose de blanc, le miroir renvoie du blanc, vous faites quelque chose de noir, le miroir renvoie du noir.
Miroirs et Karma
Il n'y a personne qui depuis une conception de bien ou de mal va juger un acte, absolument pas. La Justice n'est pas un acte de jugement.
Sur la Terre la justice est rendue en passant par un tribunal. On fait référence à des lois et d'après ces lois on juge si l'homme est bon ou mauvais, s'il a droit à des circonstances atténuantes ou pas. Au Ciel il n'y a rien de cela, le miroir fait reflet instantanément. Mais il faut savoir que le miroir a plusieurs profondeurs.
Il y a un miroir que j'appellerai la zone d'impact instantané, c'est-à-dire que si maintenant vous frappez votre voisin, votre voisin va vous rendre votre gifle. Et puis il y a, plus vers le centre du miroir, une zone d'action différée. C'est-à-dire qu'un certain nombre d'actions, de pensées, de comportements vont se refléter dans cette deuxième bande du miroir et ne vont pouvoir être projetées de nouveau vers l'homme que dans un certain temps. Le temps qu'il lui faudra pour revenir depuis cette zone du miroir d'ailleurs.
Et puis il y a une troisième zone, tout au centre du miroir qui, là, est une zone profonde et c'est ce que l'on appelle véritablement le karma, que l'on colporte de vie en vie. Ce n'est plus un karma que l'on retrouve demain ou que l'on va trouver dans dix ans, c'est un karma que l'on trouvera dans la prochaine vie.
Et avec ces trois mesures pour l'individu et toute sa vie, avec ces trois mesures, la Justice effectue non pas sa justice mais son éducation, c'est complètement différent !
Lorsqu'un homme entend dire que Untel s'est fait assassiner, immédiatement l'homme veut la justice et il veut que l'assassin soit puni. Et si possible, certaines fois, l'assassin le paye de sa vie. Œil pour œil, dent pour dent !
Je ne veux pas féliciter les assassins du monde, pas plus que je ne cherche à minimiser leurs crimes. Je parle au niveau des conceptions et des émotions qui sont soulevées par vos conceptions.
Lorsqu'un homme assassine, du point de vue de la Justice Divine, il n'est pas question de faire un jugement, comme vous, vous jugeriez quelqu'un qui a donné la mort. Du point de vue de la Justice Divine, c'est tout simplement la mort qui lui est renvoyée.
On ne cherche pas à savoir si c'est horrible, si c'est mal ce qu'il a fait, si c'est un acte que l'on ne peut pas accepter, sur lequel tout le monde va cracher en développant à l'intérieur de la révolte, de l'anxiété et de la peine ! Non. Rien de tout cela n'est éprouvé dans la Justice Divine. Il y a simplement un couteau qui s'est levé contre un homme, alors un couteau se lèvera contre celui qui a levé le couteau.
Et si les hommes pensaient un petit peu plus de cette manière-là, ils arriveraient davantage à faire régner la vraie justice à laquelle ils aspirent. Pourquoi ?
Tout simplement parce que l'émotion serait réduite. L'émotion étant réduite, le juge, le juge tout à fait humain, ne connaîtrait lui-même pas de karma émotionnel vis-à-vis de l'assassin et de l'assassiné. Car sitôt qu'un spectateur se met à éprouver de la répulsion, du dégoût, de l'horreur vis-à-vis de l'acte, il se met lui-même dans une résonance. Et il contracte par là-même une forme de karma. Le karma de son émotion et de sa conception vis-à-vis du bien et vis-à-vis du mal, et vis-à-vis de la Nature entière, de la Vie et de l'incarnation.
Ce qui fait que bientôt la Justice Divine devient très compliquée car il ne s'agit pas seulement de juger un assassin et un assassiné, mais un assassin, un assassiné et un spectateur qui se trouve dans toutes sortes d'émotions et de conceptions et de révoltes.
Pour que l'assassin et l'assassiné règlent leur compte plus vite et pour que cette justice s'effectue vraiment et plus radicalement comme l'homme le souhaite, il faut que l'homme ne juge pas l'homme. Et que surtout il ne dégage pas toutes ces émotions dans lesquelles il se laisse entraîner.
Alors bien sûr vous allez me demander : “Mais alors comment faire régner la justice ? Comment prendre soin de la ville, de la vie des autres gens ? Parce qu'il faut bien prendre un peu soin de la sécurité d'une société !”
Bien sûr ! Je te dis simplement : fais régner les mêmes articles de loi, édicte les mêmes jugements vis-à-vis des mêmes assassins et des mêmes assassinés, mais pour toi-même ! Ne te commets pas dans l'émotion, dans cette révolte, dans cette peur ! Reste à part ! Non pas comme si cela ne te concernait pas. Il y a une grande différence entre ne pas entrer dans l'horreur d'un geste, dans l'émotion suscitée par un geste et ne pas se soucier d'un geste. Il y a une subtile différence et là est l'endroit de la spiritualité.
Spiritualité et émotion
Lorsque l'homme découvre quelle est cette subtile différence alors on peut dire qu'il a découvert la spiritualité et qu'il est devenu spirituel.
Quelle est donc cette notion difficile, si subtile qui permet à l'homme de ne pas être révolté, dégoûté face à un assassinat tout en ne basculant pas dans l'indifférence qui le fait se laver les mains ?
Toute la différence c'est l'émotion là-dedans.
Vous pouvez tout autant vous sentir concerné et responsable de la vie, de la sécurité, de vos voisins, de toute une cité, de toute une nation, et le faire avec un énorme sens du devoir, jusqu'à y perdre votre vie même, mais sans qu'il n'y ait jamais l'ombre d'une émotion qui tombe vers le bas, qui tombe vers l'anxiété, vers la révolte, vers le dégoût, vers la peine vis-à-vis de l'assassiné et la colère vis-à-vis de l'assassin !
Dans quel sentiment va-t-on se trouver, donc ? C'est un sentiment très difficile à décrire puisqu'il est au-delà de l'émotion sans être devenu de l'indifférence.
C'est un sentiment épuré, épuré de la peur, épuré de la révolte et qui ne se soucie donc que du bien qu'il peut faire.
Ce qui fait que la justice à ce moment-là n'est pas rendue depuis un point de révolte, depuis un point de peur ou d'anxiété, depuis un point de vengeance, de revanche ! Mais au contraire elle est rendue depuis un point qui ne cherche que à rééduquer celui qui a commis cet acte horrible.
Rééduquer
Et depuis ce point où l'homme va chercher à rééduquer, il va pouvoir établir la véritable justice et passer par de véritables châtiments. Exactement comme la Loi du Karma le fait elle-même. Si bien qu'il sera capable de donner des châtiments très sévères, si c'est le châtiment sévère qui est nécessaire.
Si par exemple il faut battre un homme à coup de fouet jusqu'à ce qu'il souffre terriblement, mais le juge qui donnera ce jugement saura que ce n'est que par cette action que cet homme pourra réagir et trouver un meilleur sens à la vie. Et puis vis-à-vis d'un autre qui aura peut-être commis la même action mais qui est différent, il rendra un autre jugement et il verra que cet homme-là au contraire ne doit pas être harrassé de violence, et qu'au contraire il faut le soigner, qu'il faut en prendre soin. Et chaque fois sa justice sera un succès.
Mais pour que l'homme arrive à cette grande justice il ne faut plus qu'il soit un homme capable d'être révolté ou capable d'être émerveillé. Il faut qu'il connaisse la Loi, la Loi de Dieu et ainsi il est capable de l'appliquer. Mais avant de connaître la Loi de Dieu, bien sûr, il faudra beaucoup beaucoup évoluer.
Et c'est en ce sens qu'à chaque âge nous essayons de revoir les conceptions pour que l'homme évolue sans cesse, pour qu'il s'approche de plus en plus de cette Véritable Justice ! Et que ce ne soit pas simplement le fait de rendre à César ce qui est à César, de rendre à l'assassin ce que l'assassin a fait, mais de faire régner une Véritable Justice.
La Terre
Donc après tout ce que je viens de dire, que pensez sur le rôle de la Terre ? Que représente-t-elle ? Que penser de votre incarnation ? Que représente-t-elle ?
Pourquoi est-ce que l'on est vivant ? Pourquoi est-ce que l'on rencontre des gens qui sont capables de faire toutes sortes d'actions ? Pourquoi est-ce que Dieu laisse arriver la guerre ? Pourquoi est-ce que Dieu laisse faire les assassins, les cambrioleurs ? Pourquoi est-ce qu'il laisse mourir les malades ?
Dieu ne laisse rien avoir lieu, comme s'il tournait le dos un instant pour se reposer, et que pendant ce temps-là, tout ce qui arrive, on verra plus tard. Dieu ne laisse rien avoir lieu, absolument pas !
Il faut comprendre que la Terre n'est pas née, ni d'aujourd'hui, ni d'hier, mais de bien avant ! Et que donc, forcément, elle a une histoire ancienne, et que des groupes humains ont contracté les uns vis-à-vis des autres des jeux de miroirs, du karma, comme vous dites vous-même. Et à un moment donné, eh bien il faut bien que ces groupes s'affrontent, affrontent leurs miroirs et règlent leurs comptes.
C'est cela Dieu, ce n'est pas autre chose.
Ce n'est pas le fait qu'une immense sagesse va descendre sur la terre pour faire en sorte que les hommes se pardonnent et oublient. Dans la mesure où nous savons que les âmes ne sont pas encore vivantes, nous n'allons pas nous-mêmes retomber dans l'illusion et le rêve, et penser qu'en envoyant la sagesse, les hommes vont se pardonner, vont se voir frères et sœurs. C'est pas possible ! Donc pendant encore un certain temps, les miroirs vont s'affronter avec leurs reflets, et des nations entières vont s'affronter, et des peuples entiers vont s'affronter !
Et pendant encore des âges et des âges, des groupes entiers vont être détruits, vont connaître la souffrance, la mort, la maladie, les incendies, les tremblements de terre !
Alors vous allez me dire : “Mais où est-ce que je vais alors avec ma foi en Dieu ? Si l'on ne peut pas changer le monde puisque des peuples, des groupes humains ont contracté des karmas les uns vis-à-vis des autres depuis très longtemps, et que l'on ne peut pas dévier ce karma, qu'est-ce que je fais moi là au milieu avec ma foi ? Avec tout ce que je dis et prétends à propos du Nouveau Monde, à propos de la venue du Messie, à propos de meilleurs hommes, à propos de la fraternité !”
Bien sûr, lorsque je te dis toutes ces choses, c'est la question que tu vas te poser : “De quoi ai-je l'air ? Si tout finalement aura lieu, malgré tout ce que je pense, malgré tout ce que je crois, malgré le Nouveau Monde, malgré ma prière, à quoi je sers ? Pourquoi est-ce que je prie ?”
Je m'amuse avec toi.
Je m'amuse avec toi, mais là est un moment très important et je ne vais pas te répondre tout de suite. Je veux que tu réfléchisses un peu et que tu tentes d'obtenir la réponse toi-même. Là est un moment de spiritualité, pas avant ni après. Trouve !
Si je te dis : tu sais, tu n'empêcheras pas les peuples de s'affronter, tu n'empêcheras pas les maladies de dégringoler. Alors je te pose la question, toi qui as la foi, toi qui fais des prières, toi qui fais des visualisations, toi qui fais des méditations, à quoi est-ce que tout cela va servir ?
Réponds dans ton esprit, cherche ! Cherche un moment ! Envoie les réponses !
Tu vas me dire : “Il vaut mieux faire cela plutôt que rien du tout. Et même s'il y a la guerre partout, il vaut mieux qu'un homme soit sur le champ de bataille en train de prier plutôt que de ne rien faire !”
D'autres me diront : “Puisque l'évolution est un voyage intérieur, un voyage personnel, au milieu de la bataille, il vaut mieux que je démontre que j'ai compris, que je ne crois qu'en Dieu malgré tout ce qui se passe.”
D'autres me diront que puisque Dieu est grand, il ne permettra pas la bataille bien longtemps et que peut-être il ne la laisse arriver que comme épreuve sur les hommes, une épreuve de foi, une épreuve d'endurance ! Et que donc il faut surtout continuer à croire en Dieu, au cas où la guerre ne serait qu'une épreuve que Dieu nous enverrait, pour savoir si on l'aime, si on le veut, si on est prêt...
C'est de façon très générale les réponses que les humains vont me donner.
Tous ceux qui m'auront donné cette réponse, je m'amuse avec eux, je les embrasse et je leur dis : ce n'est pas si mal que ça ! Mais c'est encore prendre Dieu pour quelque chose, quelque chose qu'il n'est pas. Tu as trouvé une réponse, elle peut satisfaire ta propre peur et la calmer. Elle peut te redonner envie d'exister, de croire en Dieu ou d'espérer du moins que Dieu existe. Mais sitôt que l'on se donne un argument pour continuer à avoir de l'espoir, il arrive tout de suite un événement encore plus fort qui détruit tout cet espoir. Parce qu'au milieu de la bataille, tu veux bien croire qu'il n'y a pour toi, là, qu'une épreuve de la foi, mais si ton père meurt dans la bataille, si ton enfant est tué par la bataille, alors tu n'es plus capable de ce même espoir. Et vraiment, jusqu'au fond de toi, tu vas te demander : où était Dieu à ce moment-là ? Qu'est-ce qu'il a fait pour ton enfant ? Et tu vas te replier sur toi-même et tu ne croiras plus en lui. Ou du moins si tu tolères son existence, tu ne voudras plus en entendre parler. Et c'est normal. Parce que tu n'auras pas sorti hors de toi la bonne énergie, la véritable énergie.
Et quelle est la conception donc à découvrir ? À propos de cet homme qui est au milieu de la bataille, des morts, des maladies, et qui se demande quoi faire alors avec sa prière, avec Dieu en personne. Quelle conception doit-on découvrir ?
On doit découvrir la conception suivante.
Écoute-moi encore quelques temps avant de me juger. Tu feras tes comptes avec moi après. Suis le développement de ma pensée d'abord et tu verras que ma logique n'est pas si bête que cela.
Donc, quel comportement doit-on découvrir ?
Si déjà depuis 2000 ans il est prévu que tel et tel groupe s'affronte et s'entretue. Si déjà depuis 10 000 ans il est prévu que tel et tel autre groupe d'âmes ait un karma vis-à-vis de tel et tel autre groupe d'âmes ou telle ou telle énergie, puisqu'il y a plein d'Atlantes en incarnation en ce moment. On pourrait croire qu'on ne peut pas améliorer les choses. Et que l'on doive se laver les mains et laisser les deux lutteurs ensemble jusqu'à ce qu'ils s'exterminent.
Cependant, c'est mal connaître les principes de Dieu et la Loi de la Vie, que d'aller d'un extrême à l'autre et de penser, à un moment donné, que l'on peut tout et à un autre moment que l'on ne peut rien et que finalement tout est déjà tracé.
La Vérité se trouve dans le milieu.
Tu ne peux pas empêcher que des peuples s'affrontent si leur karma est très ancien, et que celui qui a été dominé va devenir le dominant. Tu ne peux pas empêcher cela. Mais, à l'intérieur de ce karma, tu peux faire en sorte que les hommes se libèrent de leur karma.
À l'intérieur de ce karma, tu peux faire en sorte que les hommes se libèrent de leur karma.
Voilà la raison de ton action, la raison de ta prière, la raison de tes visualisations, la raison de ton sacrifice ! Ne fais plus en aveugle des prières pour que la justice vienne malgré tout, comme si on essayait de mettre une nouvelle tapisserie sur une qui est vieille et qu'en plus de mettre la nouvelle sur la vieille, on espère cacher toutes les difformités du mur, les endroits de moisissures.
Un homme mauvais restera un homme mauvais et ce n'est pas parce que d'un seul coup Christ va revenir, Christ va apparaître et va le oindre qu'il va devenir bon ! Ce n'est pas d'un seul coup parce que le Nouveau Monde sera là, que tous les hommes vont devenir bons ! Au contraire, le Nouveau Monde pourrait être un monde d'horreur, si les gens ne changent pas !
On ne change pas forcément pour le meilleur !
La raison, donc, de ton action et de ton sacrifice est que, à l'intérieur du karma que tu verras se développer entre les peuples, entre les êtres, ou entre les êtres et les énergies, comme dans le cas des maladies, ce que tu dois faire, c'est non pas aller à l'encontre de ce karma pour éviter qu'il ait lieu ou pour faire en sorte qu'il n'ait plus lieu. Car c'est cela que tu désires lorsque tu penses établir le Nouveau Monde, établir la Justice. Tu ne t'en étais pas douté parce que tu n'analyses pas suffisamment ta pensée et la portée d'un concept, et pourtant c'est cela !
Ce qu'il faut donc, c'est qu'à l'intérieur de ce mouvement karmique, tu te places comme éducateur et que tu fasses en sorte que ces êtres se libèrent de leur karma.
Tu deviens alors non pas seulement celui qui parle du Nouveau Monde et qui fait et qui fabrique le Nouveau Monde, tu deviens le Pardon de Dieu, l'exorciste qui vient au nom de Dieu, le Rédempteur. Et c'est bien mieux que de faire d'un seul coup et en un seul jour un Nouveau Monde et de nouvelles lois pour que tout ce qui s'y passe soit pour le mieux et qu'il y ait une nouvelle société et de nouveaux hommes. Et des nouveaux hommes qui croient en de nouvelles règles.
C'est très mauvais d'obéir à des règles, très mauvais ! Cela cache toujours un Diable à l'intérieur qui ne va pas manquer de se réveiller un jour ou l'autre !
C'est pour cela que le nouveau monde, votre nouveau monde, votre bon monde, je n'en veux pas, je n'y mettrai pas les pieds ! Même si vous fabriquez pour cela un tapis de laine rouge ou un tapis de soie violette ou un tapis de pétales de rose, je n'y mettrai pas l'ombre de mon orteil ! Tout ne sera que mensonges, supercheries et illusions et tout s'écroulera au premier souffle de désaccord !
Je les vois tous ces hommes bâtir dans leur esprit un monde idéal et ils prévoient tout. Ils prévoient tout comment cela sera organisé, tout comment cela ira, depuis l'organisation de la boulangerie jusqu'à la justice qui sera rendue au tribunal. Et ce monde-là ne tiendra pas une minute car il y aura forcément, le soir venu? au coin de la rue une prostituée.
“Ah tiens, celle-là, celle-là j'avais dit qu'elle n'existerait plus, je ne la tolérerai pas ! Alors le roi de ce nouveau monde va voir la prostituée et lui dit : “Mais je t'ai dit que la prostitution ne devait plus exister. Est-ce que tu n'as pas entendu la nouvelle loi ? C'est au nom de Dieu pour que le monde soit meilleur ! Alors tu vas cesser d'exciter les hommes, cesser d'exciter leurs vices, de leur donner toutes sortes de maladies, tu ne seras plus prostituée !”
Et puis voilà que au bout de quelques jours, finalement et malgré tout et malgré les lois, dans une petite maison quelqu'un pense à créer un débit de boisson. Alors voilà le roi de ce nouveau monde qui est pris de folie et qui est pris de douleur et qui est pris de colère et qui descend dans cette maison et qui casse tout et qui dit : “Alors au courant de la nouvelle loi, au nom de Dieu, on ne boira plus parce que l'alcool d'abord est un très mauvais aliment, cela détruit les cellules, cela apporte toutes sortes de maux, cela rend les gens mauvais, cela les porte même à l'assassinat, au viol, au vol !” Et il ferme cette maison.
Et puis un autre jour, malgré tout, malgré les lois, voilà un commerçant qui commence à réclamer un peu plus que ce qu'il devrait. Et voilà notre bon roi de ce bon nouveau monde qui arrive, tout hérissé de colère et qui casse tout dans la boutique de ce commerçant et qui dit : “N'as-tu pas honte ? Nous qui essayons de faire un nouveau monde, voilà comment je suis remerciée, voilà que tu ramènes les idées de la spéculation ! Honte sur toi ! Je vais te mettre en prison !”
Et voilà qu'en peu de temps, ce nouveau monde vers lequel tout le monde s'était embarqué dans l'espoir d'une vie superbe, libre, où il n'y aurait que papillons, chants d'oiseaux et marguerites en fleurs, voilà que d'un seul coup cela devient une prison, une affreuse, une terrible prison !
Est-ce que cela veut dire que j'aime les prostituées, les bars et la spéculation ? Non. Est-ce que cela veut dire que j'autorise les prostituées, les bar, les spéculations ? Non. Mais il y a un amour supérieur à celui que les hommes conçoivent et qui est l'amour du sacrifice.
Je n'aime pas les prostituées, elles sont mauvaises, elles réveillent le vice, elles apportent toutes sortes de maladies et elles avilissent leur chaîne d'incarnation. Cependant lorsqu'une prostituée décide de se prostituer, il faut qu'elle aille jusqu'au bout de son acte pour qu'elle en revienne, et mon amour sera de la laisser aller jusqu'au bout de l'action.
Elle a le droit d'être prostituée. Par contre, ce que je trouve très drôle dans le tableau, irrésistiblement drôle, c'est qu'il y ait tant d'hommes qui aillent vers elle. Car c'est ça la question qu'il faut se poser, voyez-vous ? Ce n'est pas le fait que la prostituée existe, c'est le fait qu'il y ait tant d'hommes qui vont vers la prostituée.
Le problème ce n'est pas non plus qu'il y ait tant de bars et tant d'alcool, tant de marques de vin, tous pires les uns que les autres, mais le problème c'est qu'il y ait des hommes pour les boire !
Le problème ce n'est pas non plus qu'il y ait des commerces et des commerçants, le problème c'est qu'il y ait un acheteur assez bête pour continuer à acheter alors qu'il a déjà tout ce qu'il faut à la maison. Mais il achète parce que c'est son plaisir, c'est une autre forme de loisir aujourd'hui. Et pour acheter il lui faudra de l'argent, pour avoir de l'argent il va travailler et il n'aura même plus après le temps d'acheter. Alors il achètera par catalogue, comme vous dites vous-même, juste avant de fermer les yeux, avant de s'endormir : “Une dernière petite commande s'il te plait Seigneur ! Comme ça je ferai un joli rêve ! Je me verrai dans mon beau pantalon, dans ma belle robe, dans mes belles chaussures !”
Ce que l'homme ne comprend pas c'est que pour avoir ce pantalon, cette robe, cette paire de chaussures, il va lui falloir se réveiller à 6 heures du matin pour aller gagner de l'argent. Et que pendant ce temps il n'aura pas le temps de voir ses enfants, d'embrasser sa femme et qu'en rentrant de sa journée de travail il n'aura pas non plus l'humeur de voir les enfants, de voir la femme. Et que dès qu'un enfant aura un problème plutôt que de le comprendre il va le corriger du haut de son autorité. Et qu'à force de le corriger l'enfant va détester son père. Et, en quelques années, pour n'avoir acheté que des pantalons, des chaussures, des voitures et des transistors, on voit un père et un fils qui ne se parlent plus et qui se détestent.
Est-ce le problème du commerçant ? Non.
Je dirais pour reprendre un de vos proverbes : le commerçant propose mais l'homme dispose. Et il appartient donc plutôt, pour employer un mot moderne, au consommateur d'être un consommateur éduqué plutôt qu'il appartient à un Dieu ou à une Hiérarchie céleste de venir réglementer les prix de vente dans les commerces !
Personne ne vous contraint à tous ces achats, personne ne vous contraint à boire, personne ne vous contraint à aller vers les prostituées ! Ce n'est que vous-même qui créez cet esclavage !
Mais aveugles, tant aveugles que sont les hommes et ceux qui dirigent les hommes, tant aveugles qu'ils sont, ils préfèrent rejeter la faute sur une organisation défectueuse !
“Les Maîtres pourraient venir et nettoyer les rues de toutes ces prostituées ! Les Maîtres pourraient venir et enlever la bourse de dessus le toit du monde pour qu'il y ait un meilleur argent qui circule !”
Il faut que les Maîtres réparent tout, il faudrait que les Maîtres viennent et corrigent tout ce que les hommes font de travers ! Mais les Maîtres n'ont aucune envie ni d'être les caissiers, ni d'être les directeurs de la spéculation ou de la bonne morale vis-à-vis de la prostituée. Ils ne veulent pas être des tyrans ! Ils veulent être des frères, des frères debouts, à côté d'un Homme, l'Homme de la Terre, lui aussi debout et responsable !
Les Maîtres veulent être des frères, des frères debouts, à côté d'un Homme, l'Homme de la Terre, lui aussi debout et responsable !
Si à tes pieds se trouve un précipice, est-ce que tu vas y sauter ?
Non !
Mais voilà qu'il existe quand même suffisamment d'hommes pour y sauter et qu'en sautant ils se demandent : “Pourquoi Dieu ne lui a pas construit des ailes afin qu'il y vole ?”
Les choses sont parfois aussi aberrantes que cela, tristement aberrantes ! Ça oui, c'est une tristesse, plus que les assassinats ! Un homme qui ne sait pas vivre c'est pire à voir qu'un homme qui est en train de tuer.
Ne pas savoir vivre c'est la plus triste des morts !
Pensez combien vous redoutez la mort, même si vous avez confiance en la survie de l'âme. Personne n'aime mourir. Alors pourquoi est-ce que votre vie ne vous fait pas cette même peur ?
Pourquoi est-ce que, lorsque vous vous levez le matin, vous n'avez pas cette même peur : la peur de ne pas être assez vivant ?
Essayez de capturer cette émotion, même si elle n'est qu'une émotion, celle-ci, au moins, vous fera être des hommes et des femmes différents.
Ce matin je me lève et est-ce que je vais être assez vivant toute la journée ? Est-ce que je vais être assez réceptif à tous les parfums de la nature, au son des voix, au son de la musique ? Est-ce que je vais être assez conscient de toutes mes pensées, de la pensée de mes amis ? Est-ce que je vais être assez observateur ? Est-ce que je vais être totalement là ?
C'est ce souci-là que tu dois avoir chaque matin en te levant !
Tu ne dois pas avoir peur de la mort que tu auras dans 10 ans, dans 15 ans, dans 30 ans. “Tiens, je souhaite ne pas mourir noyé, Seigneur. Je souhaite ne pas mourir brûlé. Je souhaite ne pas mourir dans un accident de voiture. Ou je souhaite mourir conscient.” Nous entendons toutes sortes de réclamations. Et pas un ne fait la démarche correcte !
“Seigneur, aujourd'hui je vais être vivant !”
Ça nous ferait tant de bien d'entendre au moins une fois cette réclamation-là !
“Je vais être vivant ! Regarde-moi et aide-moi et apprends-moi !”
Non, on entend plutôt : “Je ne veux pas mourir brûlé ! Je ne veux pas mourir noyé !”
Tu ne veux pas mourir mais tu es déjà mort !
Par contre, si un seul instant tu permets à une brèche de s'ouvrir dans ton esprit, et que par cette brèche tu acceptes pas seulement ma parole mais aussi la parole d'autre [...].
Accepte d'autres concepts, accompagne-moi dans la pensée sur les chemins de la bonne conception. Alors là tu verras que ta vie va être radicalement transformée.
Non pas que tu deviendras un bon disciple, non pas que tu verras la Lumière de Dieu. On s'en moque de Dieu ! Mettons-le de côté quelques instants, s'il te plait ! Il ne m'est pas agréable de parler de Dieu. Pourquoi ?
Non pas que je n'aime pas parler de quelqu'un qui est plus grand que moi - et en ce sens je fais un trait d'humour - mais tout simplement il n'est pas nécessaire de parler de quelque chose que l'homme, pris dans la dualité, ne pourrait concevoir. Donc laisse-moi tout le temps pour te parler de cette dualité et t'en tirer ! Et ensuite toi-même, tout seul, comme un grand, vas voir Dieu ! Dis-lui bonjour pour moi !
La Dualité
Qu'est-ce que donc la dualité ?
La dualité c'est quand on est prisonnier de ce genre de problèmes dont j'ai si longuement développé le sujet tout à l'heure.
La dualité c'est quand on est prisonnier d'une émotion.
Prisonnier d'une émotion.
Ce n'est que cela.
Prisonnier d'une émotion.
Quelle est cette prison ?
Quelle est cette émotion ?
Travaille un peu le sujet avant que je réponde ! Allez, monte ton esprit ! Ouvre ton cœur et commence à réfléchir !
Quelle prison ?
Quelle émotion ?
Réfléchis un petit peu !
Si je dis prison, cela évoque l'idée du piège. Si je dis piège, cela évoque l'idée de l'étau. Être serré entre deux. Deux cloisons, deux murs, deux marteaux, deux notions, deux idées, ...
Si je dis émotion, cela veut dire que considérant un homme qui est dans cette trappe, coincé entre deux notions, il va générer une réaction. Il va générer tout un monde et il va se faire un monde, d'ailleurs. Si bien que lorsqu'il va avoir tel ou tel événement disgracieux avoir lieu, il va se créer ses propres lois pour éviter que l'événement ne se répète. Mais voilà qu'il n'a pas compris la raison de l'événement et voilà que l'événement, donc, se répète !
Ce qui fait que malgré toutes les lois des hommes, la criminalité ne baisse pas ! Les tremblements de terre ne cessent pas ! La sécheresse ne cesse pas ! L'inondation ne cesse pas ! Et pourtant, les sociétés deviennent de plus en plus structurées. Et puis maintenant, il y a en plus des structures internationales ! Et pourtant, l'on voit de plus en plus de problèmes avoir lieu ! Donc, quoi que fasse l'homme, quoi qu'il invente comme structure pour empêcher le monde d'exploser, il ne pourra pas empêcher le monde d'exploser.
C'est pour cela que l'homme doit complètement changer sa vision du monde, afin qu'il soit à l'intérieur de cette explosion comme un doigt de rédemption. Et, ainsi, il peut éviter l'explosion.
Mais s'il évite l'explosion simplement en disposant des couches interminables de coton, de matelas, de murs de toutes sortes, de briques de toutes sortes, pour éviter que l'explosion, lorsqu'elle aura lieu, fasse de gros dégâts, c'est un rêve d'enfant !
Et du point de vue financier, on voit bien aujourd'hui sur la planète entière, que, quoi que l'on fasse pour colmater la brèche à droite, à gauche, au milieu, en haut ou en bas, rien ne va empêcher l'argent de s'écrouler, les marchés de s'écrouler et les pays riches devenir des pays pauvres !
Effondrement du système occidental
Exactement, vous m'avez bien entendu : les pays riches devenir des pays pauvres.
Tiens, on n'y croit pas, n'est-ce pas ? On a tellement d'argent en banque, on a tellement d'industries, on a tellement de découvertes, on sait tellement mieux faire que les autres qu'il est impossible de devenir pauvre !
C'est très facile, au contraire !
Votre système est extrêmement fragile aujourd'hui, pourquoi ?
Parce que rien n'est fondé sur ce que vous venez de me rétorquer. Rien n'est fondé sur l'intelligence, rien n'est fondé sur l'industrie, rien n'est fondé sur la capacité de travail d'une nation, d'un peuple. Au contraire ! Tout s'est transformé pour devenir manipulé par quelques rares personnes. Ce qui fait que le blanc devient noir, l'or devient gris et le pétrole devient de l'or, ou vice versa. Cela ne sont pas des valeurs ! Ce qui fait que lorsque la manipulation ne peut plus avoir lieu que au dépend des manipulateurs eux-mêmes, comme cela se passe maintenant, alors il faudra bien que tout s'écroule !
Jusqu'à présent, la manipulation n'avait lieu qu'au dépend des étrangers, de ceux qui n'avaient rien à manger, rien à boire, rien à se mettre sur le dos, les pays pauvres. Mais lorsque l'on mène si haut une spéculation, il faut savoir qu'à un moment donné, la spéculation va se faire au détriment du pays spéculateur et des pays spéculateurs. Et c'est là qu'en fait les pays s'appauvrissent pour maintenir leur spéculation. Et c'est ce qui se passe.
Lorsque l'on a lancé la flèche, la flèche revient. Et ce n'est pas simplement par effet karmique cette fois, c'est tout simplement par la logique des chiffres. L'homme a inventé une machine qui ne pouvait, de toute manière, pas être logique et éternelle. La spéculation n'est pas une machine profitable.
La spéculation n'est pas une machine profitable.
Et l'homme pensait, de toute manière, pouvoir en tirer suffisamment de profits pour ne plus être là quand les problèmes allaient commencer. Mais comme les hommes sont devenus de plus en plus gourmands, de plus en plus exigeants, ils ont accéléré la phase d'ascension. Ce qui fait que très vite ceux-là même qui pensaient être à l'abri des premières retombées vont se trouver aux premières loges pour recevoir tout le plomb qui va tomber du Ciel. Et ce n'est pas un plomb qui vient de Dieu ou des Maîtres, c'est leur propre plomb.
Ce qu'il fait qu'il faut s'attendre non pas seulement à un effondrement des monnaies, ce serait une chose que l'homme de la rue ne remarquerait même pas. Mais il faut bel et bien s'attendre à un écroulement économique de tout le monde occidental, toutes nations confondues. Il n'y aura aucune exception. Et ceci pourquoi ?
Tout simplement parce que les pays pauvres vont en avoir assez d'être les éternels pauvres, d'être les éternels affamés. Et ils ne vont pas aller tendre la main aux pays riches. Ils ont bien compris, depuis longtemps, qu'il ne faut rien attendre des pays riches, qu'il ne faut surtout pas leur demander de l'aide, même si elle s'arrête au niveau de la culture. surtout pas leur demander de l'aide ! Car, très vite, ils en profitent pour faire des colonies, même si ce n'est qu'au niveau culturel.
Donc les pays pauvres vont constituer un club entre eux. Ils vont se couper des pays aujourd'hui appelés riches et ils vont se mettre à vivre entre eux. Et le monde sera coupé en deux : pays pauvres, pays riches. Et les pays pauvres vont commencer à faire leur commerce entre eux, en ignorant complètement la décadence de l'Occident, le riche Occident. Et c'est comme cela que, petit à petit, ils vont sortir de la misère, pour, non pas devenir l'égal de l'Occident en richesse, mais ils vont découvrir une véritable stabilité, un très bel équilibre. Et c'est cette force qui est la véritable richesse !
Tandis que l'Occident, lui, va petit à petit dégringoler et chacun va trouver que la vie devient de plus en plus dure !
Car monsieur et madame Dupont ne sont plus du tout habitués à planter des radis sur le balcon pour faire leurs hors-d'oeuvres. Alors qu'un noir d'Afrique est habitué à ne manger que trois grains de riz par jour. Lorsqu'il en aura cinq dans l'assiette, pour lui ce sera le cri du luxe. Tandis que lorsque Clotilde ou Raymonde vont devoir planter des laitues, ce sera le cri d'horreur.
“Horreur ! Horreur et damnation ! Je vais abîmer mon vernis à ongles et je ne peux pas jardiner avec les talons hauts ! Ma chère, voyez-vous ! Me voilà obligée - pensez donc ! - à revêtir des sabots ! Où allons-nous ? Je vous le demande ! Ils ne veulent plus nous donner leurs bananes ? Eh bien qu'ils se les gardent ces nègres, na !”
C'est ce que l'on entendra, c'est ce que l'on verra.
Et je souhaite vraiment du plus profond de mon coeur, qu'au moment où vous verrez ces choses, vous soyez capables d'en rire comme aujourd'hui. Car celui qui sera capable de planter ses choux et d'en rire, sera véritablement un homme libre ! Un homme qui n'aura plus peur ni de la richesse, ni de la pauvreté, il aura tout ce qu'il lui faudra ! Et son chou ne sera pas attaqué par les vers. Il n'aura pas à craindre un nuage qui passe et qui ne pleut pas. Il aura tout ce qu'il faut !
Par contre, celui qui ne sera pas capable d'en rire, celui qui dédaignera de planter son radis, celui qui dédaignera toute cette nouvelle vie, celui-là souffrira les pires damnations ! Et non pas parce que Dieu va le condamner, non pas parce que Dieu va l'accabler, mais simplement parce que si il refuse de planter ses radis, eh bien il n'aura pas les radis à manger. Et il n'endurera la faim qu'à cause de lui-même et de sa faignantise, de son snobisme et de son mauvais mental, mal équilibré, sa mauvaise vision des choses.
La vie qui change ne change pas pour faire du mal aux hommes. Elle change pour revenir au milieu. Elle change pour retrouver un équilibre.
L'homme porte la vie dans l'extrême et la vie ne veut pas y aller. Alors dès qu'elle le peut, dès qu'elle voit que l'homme manque d'énergie, la vie recherche à revenir au milieu. Et comme par hasard, au moment où tout le monde recommencera à planter ses radis et ses choux, les hôpitaux seront comme désertés.
“Tiens ? Est-ce qu'en mangeant ma salade, mes patates, mes carottes, est-ce qu'en même temps je ne retrouverais donc pas la santé ?”
Santé et alimentation
Ce qui fait qu'aujourd'hui les hôpitaux sont pleins parce que l'homme ne mange plus la carotte de son jardin. Et cet homme qui est malade à cause de cela ne pense pas à cultiver sa carotte, non ! Il sort la photo de Koot Humi ou de Jésus ou de Morya et il s'accroche à cette photo en demandant pourquoi le Ciel ne l'a pas protégé.
Et que peut dire Koot Humi ?
Koot Humi ne peut que lui dire : si tu avais mangé des carottes tous les jours, tu ne serais pas aujourd'hui dans un tel état de santé !
Mais si Koot Humi se levait pour ne dire que cela, le malade en deviendrait fou de colère ! Ou refuserait de croire que c'est là la parole d'un Maître et il se rayerait de toute la hiérarchie ! Alors que fait Koot Humi, il prend sa carotte, car il y tient, et il garde ses paroles pour lui-même et il ne parle qu'à celui qui est capable d'entendre et il lui dit : cultive ta carotte dans ton jardin car elle apporte la santé. Fais comme moi, mange-en beaucoup tous les matins !
On croit toujours que les Maîtres n'ont à dire que de grandes paroles à propos de l'Univers, de l'électricité du monde, du karma, des chakras, mais quelquefois le confort, le bonheur, la santé, le rire ne tient qu'à une simple carotte ! Et lorsque la vie tente de revenir vers le milieu c'est aussi à cette simplicité-là, cette pureté-là, qu'elle tente de revenir.
Les hommes ont trop excité leur mental, ils sont allés très loin en tout, très loin dans la technologie, dans l'industrie, très loin dans l'ésotérisme aussi et il n'y a pas plus mauvais mangeur qu'un grand ésotériste. Il se bourre de livres du matin au soir mais il mange les plats les plus nuisibles à la santé ! Et lorsqu'il se trouve en difficulté il ne pense pas que c'est leur comportement qui a créé cela.
Ils se trouvent encore dans les livres des raisons pour que le chakra X ou Y soit bloqué et au lieu de se mettre à manger des carottes, ils vont alors, grâce encore une fois au livre, vers les guérisseurs, qui eux aussi à grands coups de chapitres de grands livres ésotériques leur démontrent pourquoi le chakra X est bouché ou pourquoi la glande Y est mal formée. Et avec tous ces érudits, eh bien, on passe à côté de la santé, à côté de la vérité, à côté de la pureté !
Tu veux savoir quel est le meilleur guérisseur n'est ce pas ?
Eh bien je te donne un code très simple : demande lui ce qu'il pense des carottes.
C'est très bête mais c'est très simple et c'est la vérité !
S'il te dit que la carotte est un légume merveilleux qui permet non seulement à tout l'estomac de respirer et de se régénérer mais aussi au sang de mieux fixer l'oxygène et à chaque cellule de se faire chaque jour un manteau tout neuf capable de retenir la moiteur qui circule dans le corps, car les cellules ont besoin d'eau.
Il y a des gens qui boivent, qui boivent, qui boivent dans la journée et qui cependant n'ont pas les cellules suffisamment humectées. Ce qui fait que les cellules s'amoindrissent, distribuent moins facilement les messages, appauvrissent la mémoire, désorganisent la sensibilité, et l'envoient d'un seul coup un homme, parce qu'il a soiffé de l'intérieur, privé complètement de vie ! Pour qu'une cellule fixe l'humidité dont elle a besoin il faut qu'elle ait un certain nombre de minéraux, de vitamines et de tas d'autres choses, et il faut que tous ces constituants soient pris à l'état naturel et à des heures respectables.
Par exemple, du point de vue de l'alimentation on ne peut pas prétendre manger n'importe quoi n'importe quand, c'est faux. Et un homme qui ne donne pas la nourriture au corps au bon moment est un homme qui favorise non seulement la désorganisation mais toutes les maladies imaginables !
Il est par exemple classique que le matin les hommes prennent le déjeuner que vous connaissez tous. Avec du lait ou du café ou du chocolat, avec du sucre, avec des confitures ou avec du salé, que ce soit du jambon ou des oeufs, comme on le fait dans certains pays, en fait il ne faut rien manger de tout cela.
Le matin le corps n'est disposé à travailler que vis-à-vis d'un type d'aliment très sélectionné. Ce qui fait que si l'on ingère un autre type d'aliment, les parties du corps qui doivent assimiler cet aliment ne sont pas réveillées et l'aliment ne peut pas être assimilé. Donc il devient un élément toxique dans le corps. En devenant un élément toxique et en ingérant cette toxine chaque jour, chaque matin, il n'est pas étonnant qu'à 40 ans tel ou tel se découvre une dépression nerveuse, une baisse fulgurante de la vue ou de l'ouïe ou de la mobilité des membres ou un cancer ou je ne sais trop quoi d'autre encore ! À force d'empoisonner le corps, le corps vous empoisonne, c'est normal.
Qu'est ce qu'il faut donc manger le matin ?
Le matin le corps est disposé à assimiler - et il le réclame, c'est lui qui le réclame - il est disposé à assimiler tout ce qui est céréales et avec ces céréales il faut prendre peu de liquide. Si vous prenez des liquides, cela ne doit pas dépasser un verre et cela doit être pris avant les céréales et laissez le verre traverser le corps avant de prendre les céréales.
Ensuite, quelques temps après les céréales, vous pouvez manger quelques fruits. Là le corps est assez réveillé pour pouvoir jouer avec les vitamines. Les vitamines sont des énergies extraordinaires, elles sont très subtiles, ce sont comme des balles de jongleurs qui vont réveiller le corps entier. Mais il y a un créneau horaire pour assimiler les vitamines, il n'y en a pas 36. Et le meilleur moment en fait c'est entre 10 heures du matin et midi, en admettant que les hommes se lèvent tous entre 6 heures et demi du matin et 8 heures. Là le corps est suffisamment réveillé et actif pour distribuer les vitamines partout, sans les brûler exagérément, sans les transformer même en toxines et en fait il ne faudrait pas manger à midi.
Lorsque l'on prend un bol de céréales au lever, quelques fruits à 10 heures, il ne faut pas manger à midi. À midi c'est le moment du Soleil, le Soleil qui est au point le plus fort. À midi la seule nourriture que l'homme doit ingérer c'est la prière. Arrêter son travail, arrêter toute mastication, étendre un tapis et prier.
Absorber tout le prâna qui à ce moment-là est au plus fort depuis le Soleil. Car cela va bien de se nourrir par la bouche mais il faut aussi se nourrir par l'esprit et par le prâna. À midi le prâna est d'une nature très particulière.
On pourrait dire que le matin très tôt le prâna vise essentiellement à régénérer les cellules. C'est pour cela que l'on dit que c'est un prâna revitalisant. À midi le prâna est non seulement revitalisant pour le corps mais aussi pour l'esprit.
Il faut savoir qu'un homme qui est réveillé depuis 6 heures ou 8 heures du matin commence à avoir une glande pinéale en difficulté. Il y a donc un cycle d'énergie, une oscillation plus basse à ce moment-là puisque toute l'énergie a été mangée par la pinéale dans la matinée. Et cette pinéale il faut la recharger. Et on ne peut la recharger non pas avec des plats de spaghettis, comme tout le monde fait le midi, mais avec une belle prière en alignement avec le Soleil.
Faites-le !
Je ne vous dis pas de prendre toute une heure. Ne faites que 5 minutes d'alignement et de prière mais faites-le, à midi ! Et vous verrez à quel point votre vie sera renforcée, enrichie, à quel point vos forces seront nouvelles. Et ensuite, vers une heure, vous pouvez manger. Et de nouveau vous pouvez manger des vitamines ou des céréales. Là c'est votre choix, c'est selon votre goût, c'est selon votre tempérament, c'est selon votre travail, donc selon le type d'efforts que vous avez à faire.
Et le soir autant que vous le pouvez, évitez de manger. Et pour ceux qui ont eu des travaux difficiles à faire ou une multitude d'occupations et qui arrivent le soir donc affamés, alors mangez peu, mangez léger. Vous pouvez de nouveau manger des céréales, manger des salades, manger toutes sortes de choses, du moment que c'est en petite quantité et du moment que ce repas est pris dans le calme absolu.
Le repas du soir qui ne serait pas absorbé dans le calme devient le prétexte de cauchemars pour la nuit. Mauvaise digestion, mauvaise assimilation, engorgement des veines, vieillissement des cellules.
Sachez que l'émotion que vous éprouvez au moment où vous mastiquez quelque chose, cette émotion se transmet à l'aliment et devient comme son aura. Ce qui fait que si par exemple au moment où vous mangez, vous pensez à la haine que vous éprouvez pour quelqu'un, eh bien vous mastiquez et vous mangez et vous digérez votre propre haine !
C'est pour cela qu'à travers les siècles tous les sages vous ont dit que au moment du repas il fallait tout oublier, tout pardonner, commencer par une prière et ne penser qu'à Dieu. Ce n'est pas pour rien ! Ce n'est pas pour la gloire de Dieu ou le plaisir de Dieu. Comme je le dis si souvent, Dieu s'en moque et il n'est pas narcisse au point de vouloir se voir aimé par tous ses disciples.
Ce n'est donc que pour vous lorsque l'on vous dit des choses. Ce n'est pas pour Dieu, pour qu'il soit aimé, pour qu'il soit reconnu, comme le disent si souvent trop de disciples.
Il y en a même qui disent que Christ n'est pas encore venu parce qu'il voit, du haut de son balcon, qu'il n'est pas assez attendu ! Mais où va-t-on avec de tels jugements ? Je vous le demande !
Là vous pouvez me répondre, parce que là, pour moi, véritablement, c'est une énigme !
Répondez-moi !
Est-ce que Christ serait l'être le plus de narcisse au monde au point qu'il ne veuille venir que si on lui prévoit un tapis rouge de la doration, de la foi, que s'il voit les cœurs se presser avec ferveur autour de sa venue et de son nom ?
Remplacez toujours la foi par le bon sens et ainsi vous aurez plus de foi, vous aurez la vraie foi.
Combien de disciples vous disent que la Terre n'est pas prête à recevoir le Christ parce que les hommes n'attendent plus le Christ ou pas le Christ, parce qu'ils ne l'espèrent pas suffisamment, et donc ils perdent leur temps à essayer de convertir les hommes à l'espérance du Christ pour que le Christ vienne ? Je peux vous affirmer qu'en fait ils ne font que convaincre les hommes à leur propre bêtise et rien d'autre !
Et que fait le Christ pendant ce temps ? Comme il est le Christ et qu'il ne changera jamais - et Dieu sait que je le connais - comme il est Lui et qu'il ne peut faire que selon ce grand Amour qu'il a pour tous les hommes : il pleure.
Le Christ pleure
Il se dit : “Décidément ça ne sert à rien. J'ai beau monter sur la croix tous les 2000 ans. J'ai beau même de temps en temps faire des descentes à travers des grands saints que l'on martyrise ! J'ai beau me faire martyriser aussi à travers eux en même temps qu'eux. Ils ne comprennent jamais ! Ils s'entêtent à chaque fois à imaginer un Dieu qui n'est pas. Ils s'entêtent à chaque fois à aimer un Dieu que je ne connais pas moi-même, parce que ce n'est pas celui-là qui existe.”
Et souvent il pleure.
Pourquoi est-ce que je dis cette chose ? Pour vous appitoyer ? Non. Pour vous montrer votre responsabilité ? Non. Pour vous dire qui est le Christ et quel est son grand cœur ? Non. Je vous le dis parce que c'est la vérité !
On pense trop souvent que les grands êtres de la Hiérarchie sont des êtres au-delà de tout et qu'ils planent dans une grande indifférence. Parce que c'est à cela que trop souvent le disciple assimile le détachement.
Mais qui es-tu pour connaître le cœur du Christ ? Qui es-tu pour savoir de quelle manière un Christ est capable de pleurer en même temps qu'il est capable de laisser les hommes mourir et de ne rien faire pour celui qui meurt ? Que connais-tu de ces lois pour juger si le Christ pleure ou ne pleure pas ? S'il est encore là ou plus là ?
Et quand je te dis qu'il pleure, c'est qu'il pleure !
Ne mets pas en doute ma parole !
Maintenant la question que tu me posais c'est : de quelle manière est-ce qu'il pleure ?
De cela, oui, nous pouvons discuter, mais de son action nous ne pouvons pas, parce qu'il pleure.
Et je dirais, pour faire une image comme l'on pourrait raconter aux enfants l'histoire de veillée, chaque fois qu'il pleut, vois-tu, c'est lui. Comme ça tu te rappelleras.
Quelquefois il faut prendre les hommes comme des enfants parce que c'est quelquefois la meilleure façon de les rendre humains. C'est pour cela qu'il vous a dit d'ailleurs : redevenez comme des enfants !
Que dire donc de cette vie ? Que dire donc de cette vie que l'homme doit prendre entre les mains ? Pourquoi est-ce qu'il doit la prendre ? Au nom de quoi ? Pour qui ? Qui est l'Homme ?
Toutes ces questions sont très vastes et chaque fois que vous en trouverez une toute petite réponse, sachez que vous aurez accompli un acte de spiritualité.
Il ne faut pas simplement penser à dévorer les livres d'ésotérisme qui expliquent tout de par la définition. À toute la définition il faut ajouter l'esprit.
Celui qui par trop de mental s'intéresse à la définition est un homme qui ne cultive que la mort, une mort très intellectuelle bien sûr, mais la mort. Si l'on prend un scientifique qui va dépecer une pomme et qui saura tout à propos de la pomme, le temps qu'il l'aura dépecée il y aura passé sa vie et il mourra de faim. Alors celui qui veut être le véritable disciple ne doit pas être un scientifique qui ne pense qu'à dépecer la pomme et à l'analyser. Il doit en prendre la moitié, une moitié pour l'analyser, la dépecer, tout voir à l'intérieur et une moitié pour s'en nourrir, afin qu'il ait tout le loisir de perpétuer sa recherche et en même temps pour qu'il connaisse véritablement le goût, le goût des atomes, le goût de la forme, la forme et le goût.
Discernement concret et intuitif
C'est cela que doit faire un véritable disciple. Pour toute chose il doit couper la chose en deux. Étudier avec son mental, son esprit rationnel, la définition, cela ajoute à son discernement, un discernement qui ne peut s'établir que sur un plan concret.
Puis l'autre part il doit en cultiver l'esprit par la méditation, par les épreuves, par les expériences, la réflexion, qu'elle soit individuelle ou en groupe, et ainsi il obtient le goût de la chose. Et en obtenant le goût il ajoute un discernement qui celui-là est intuitif.
Ce qui fait que armé de ces deux discernements l'homme va pouvoir juger toute chose, toute situation, sans aucun problème. Les choses qui peuvent être analysées et jugées par les indications de la définition vont être très vite classées. Puis les choses qui résistent à l'entendement concret et qui ne peuvent être réglées que par l'intuition, ces choses-là seront réglées aussi si l'homme développe son esprit. Et nous voilà à ce moment-là avec un homme entier, un homme debout.
Homme Debout - Trait d'union
Un homme qui non plus n'est plus au piège avec la dualité mais un homme qui, au contraire, et sans pour autant réunir les deux aspects, sans pour autant donc détruire la dualité pour en faire une unité comme penseraient tant de disciples, voilà donc un homme qui est le point d'union de la dualité.
Il n'a pas fait en sorte de réunir la dualité pour qu'elle devienne une unité. C'est ce que pensent les hommes si souvent.
“Tiens, pendant que je suis dans l'incarnation il y a le bien, le mal, le chaud, le froid. Si je m'attache trop j'aurai des problèmes, si je ne m'attache pas assez j'en aurai aussi, parce que cela devient de la froideur et Bouddhas n'aime pas cela.”
Non, régler la dualité ce n'est pas en faire une unité, ce qui est complémentaire restera complémentaire parce que telle est la mission de la complémentarité. Par contre, il y a un point d'unité et c'est l'Homme, l'âme de l'Homme.
L'Homme devient donc à ce moment-là la pointe du triangle.
Il ne réunit pas la dualité, il est lui-même le point d'unité de la dualité, des deux extrêmes. Il en devient le milieu. Et il joue savamment et sans problème avec ces deux énergies, qui à ce moment-là ne se font plus la guerre mais se complètent.
C'est pour cela que tant que l'homme n'est pas réveillé, tant que l'homme n'est pas vivant, il croit qu'il est dans un piège parce que lorsqu'il est vivant il devient le point d'union. Lui seul est capable de faire ce trait d'union entre ces deux énergies qui sont en lui que l'on appelle le bon et le mauvais, le blanc et le noir, la Matière et l'Esprit.
Lui seul peut faire ce trait d'union. Alors lève-toi et fais ce trait d'union !
Comment allons-nous le faire ? C'est ce que je dis à chaque réunion : comment on le fait ?
Mais je vais le répéter brièvement pour vous.
D'abord épurez la pensée, épurez les conceptions, comme je viens de le faire. Que ce soit à propos de l'Amour, de la Justice, de l'incarnation, épurez les conceptions.
Ne soyez pas esclave, porteur de toutes ces illusions et de ces vaines revendications qui ne tiennent pas debout au Soleil. Analysez chaque revendication ! Et en analysant chaque revendication, chaque réclamation vous verrez qu'il se cache, là, un profond problème philosophique.
Et donc, en vous demandant simplement : pourquoi est-ce que je réclame ceci au Seigneur ? Pourquoi est-ce que je le réclame de telle et telle manière ? Pourquoi est-ce que j'attends cela ? Vous allez soulever la page d'un livre qui devient profondément philosophique et métaphysique.
Et en commençant simplement par vous regarder vous-même, vous verrez que vous avez énormément de travail ! Et que vous n'avez pas besoin de rentrer dans un groupe, de trouver un Maître pour être son serviteur ou sa servante, ou d'aller taper à la porte de la Hiérarchie pour qu'il fasse de vous son grand serviteur. Vous commencez d'abord par vous servir vous même.
Une fois que vous faites ce travail - et Dieu sait qu'il est long ! - mais à côté de ce travail qui est donc purement au niveau de la pensée juste, la conception juste, vous allez essayer d'obtenir l'émotion juste. Cela va ensemble.
Je ne peux pas simplement analyser, je ne peux pas simplement philosopher, je dois aussi purifier mon émotion.
Comment je vais m'y prendre ?
Purifier son émotion
De la même manière que j'analyse chaque pensée, chaque revendication, je vais analyser chaque émotion.
“Tiens, Untel me met dans un état d'infériorité !”
Je dois saisir cette occasion pour analyser non pas l'action de l'autre, ou sa grosse voix, ou ses termes extraordinaires, mais pour m'analyser moi-même.
“Qu'est-ce qui fait, en moi, que je me sens désemparé et qu'un homme, par quelques mots, est capable de me faire éprouver un complexe d'infériorité ? Où est ma faille ?” Et travaillez sur cette émotion.
Et, de la même manière, vous verrez que vous ouvrez une grande page de métaphysique à propos de vous-même et de l'Univers.
Lorsque vous avez équilibré la pensée et les émotions, cela veut dire que vous êtes stabilisé. Et là vous avez le devoir de commencer les méditations.
Équilibre
Avant ce point d'équilibre que vous méditiez ou pas, cela ne vous est pas ni valorisant ni dévalorisant. Il n'est pas attendu de vous que vous soyez fidèles à la méditation ou pas. On ne va pas faire un compte pour voir quelle est votre discipline vis-à-vis de la méditation. Tant qu'un homme n'est pas dans cette stabilité, on ne peut pas lui demander de miracles, nous en sommes conscients. Donc il ne faut pas se taper la poitrine, se trouver des culpabilités parce que l'on se sait infidèle dans l'acte de la méditation. C'est normal.
Il n'y a que lorsque l'homme est parfaitement stabilisé qu'il a envie de méditer. Avant cette stabilisation, il doit aller à l'encontre de lui-même. Il doit se forcer à méditer. Et c'est normal ! Nous comprenons cela ! C'est inévitable. Pourquoi ?
Tout simplement parce qu'un homme ou un esprit dans un état de déséquilibre sent très bien que pour avoir médité quelquefois, la méditation est un axe de puissant équilibre. Et lorsque l'on est dans un état de déséquilibre, être confronté à ce puissant axe d'équilibre est très désagréable. En premier lieu, très désagréable pour y aller, parce qu'il faut faire des efforts sur soi. Et l'on pense à des souvenirs, on pense à des réflexions, ou on ressent les émotions de la journée, ou d'il y a 10 ans ou 15 ans. Donc déjà contacter cet axe d'équilibre est un gros effort sur soi-même. Puis, pour le maintenir c'est très difficile. Il y a comme une brûlure qui s'inscrit dans l'être. Parce que l'être n'est pas profondément équilibré. Lorsqu'il retourne à sa vie normale, toute sa vie est en déséquilibre. Donc pendant un instant, connaître un profond moment d'équilibre, c'est connaître aussi une brûlure. Et c'est pour cela que méditer est si difficile pour beaucoup.
C'est pour cela que pour beaucoup, ils leur semblent devoir aller à l'encontre d'eux-mêmes alors qu'ils veulent profondément faire un effort spirituel, accélérer leur évolution, leur purification. Ils veulent toutes ces choses et en même temps, ils en sont incapables. Ils n'ont pas envie.
Ce que veut la tête et ce que veut l'envie sont donc deux choses très différentes.
Le disciple qui est dans cet état-là ne doit pas se désespérer ni se juger. C'est le plus mauvais réflexe à obtenir ! On ne doit pas se juger ! Il n'y a pas question de jugement. Tu ne médites pas tous les jours ? Ce n'est pas que tu n'as pas envie. Déculpabilise-toi ! Ce n'est pas non plus que tu n'es pas prêt. Il faut simplement que tu établisses l'équilibre. Si tu établis cet équilibre, tu verras que chaque jour, sans aucun problème, sans même avoir à te le rappeler, exactement comme tu respires, tu iras à ta méditation. Et, avec le temps, chaque minute sera même un moment de méditation. Tu n'auras pas besoin de réserver un moment spécial pour cela. L'équilibre te mettra dans une méditation continuelle.
Donc ce que tu dois chercher pour l'instant, ce n'est pas tant Dieu. Dieu il te trouvera au moment où tu seras accessible à sa Lumière. Ne cherche pas Dieu ! Cherche toi, toi-même ! Cherche ton équilibre !
Exactement comme un homme qui est sur un pont. Prends cette image dans ta tête et travaille avec cette image ! Dis-toi que la vie est comme une falaise à franchir. Une falaise qui d'un côté est la Matière et de l'autre l'Esprit. Sur cette gorge béante, tu dois jeter un pont. Et ce pont, c'est l'équilibre que tu cherches. C'est l'équilibre qui, une fois trouvé, te permettra de méditer, d'avoir la foi, d'avoir les idées justes, d'être un disciple. Alors chaque jour construis ce pont. Chaque fois que tu as une pensée, pense au pont. Et imagine comment tu penserais en étant au milieu de ce pont.
Chaque fois que tu as une émotion de la même manière, mets-toi sur ton pont. Regarde l'abîme qui est en bas, l'étendue qui est en haut et de chaque côté et décide de ton émotion.
Tu n'as pas besoin d'aller rencontrer de grands thérapeutes ou d'aller rencontrer de grands guides pour savoir quoi faire avec ton émotion, pour qu'on te dise dans quelle mesure tu es attaché, si c'est à 10%, à 20%, à 50%, à 60%, ...
Les disciples ont des réclamations plus extraordinaires les unes que les autres. Ils commencent la spiritualité, alors ils veulent se tâter le pouls. Et pour se tâter le pouls, il leur faut rencontrer un guide, un guide qui leur dit tout en pourcentage : “Tes émotions sont bonnes à 50%, ton mental est bon à 20%, ton chakra cardiaque est bon à 60%.” Il est tellement replié sur des idées fausses qu'il s'attend à ce que le guide agisse de cette manière-là, tout aussi fausse que lui. Et beaucoup de disciples d'ailleurs décrètent de la valeur d'un tel ou d'un tel autre guide d'après ce qui leur aura répondu et qui leur aura convenu.
Un tel guide vous dit tout sur les chakras, alors il est très bon. Mais un tel autre vous dit qu'il ne faut rien dire sur les chakras, alors il est mauvais. Beaucoup d'hommes jugent de la valeur d'autres hommes ou d'autres guides d'après le plaisir qu'ils ont eu à écouter ou d'après des confirmations qu'ils ont obtenues de leurs petites idées.
Bien sûr, avec cette méthode, on devient très vite le nouveau Christ ! À force d'avoir tant d'amis compatissants, à force d'avoir tant de personnes que l'on rassasie, on est porté par ces personnes. Mais ce n'est qu'un culte, ce n'est pas la vérité ! Et les cultes n'ont jamais mené plus loin que le trône où l'homme ou l'être qui est adoré est assis. Le culte n'a jamais mené à Dieu.
Donc, réfléchissez un peu lorsque vous jugez des personnes. Si vous les jugez d'après le plaisir que vous avez eu, soyez suspect ! Soyez très suspect !
“Comment cela se fait-il que toutes mes pensées soient confirmées ? Ce n'est pas normal ! Sinon, cela veut dire que je suis un très grand initié. Auquel cas, qu'est-ce que je fais ici ?”
Si donc, il y a des points de confirmation et des points qui sont détruits [...] qui leur ressemblent.
“Cela me ressemble. Je me sens bien en lisant telle chose ! Cela a confirmé ma pensée ! Cela a confirmé mon comportement !”
Bien sûr, il y en aura toujours un qui dit qu'il l'est et qui confirme ce que vous êtes. Parce qu'entre amis qui se serrent la main, on a plus de chances de déclencher un culte. C'est normal !
Mais quand je vous dis ces choses, je ne veux pas dire « méfiez-vous » et n'allez que vers celui qui vous hérisse de contradiction. Ne faites pas l'abus contraire ! Non. Le juste équilibre !
Votre intuition n'est pas toujours mauvaise. Elle est quelquefois divine. Alors il faut que quelque part, quelque chose vous corresponde pour entrer ne serait-ce qu'en vous. Mais il faut saisir ce lien qui vous correspond, qui entre en vous, comme un lien de confiance et d'amour, et que vous laissiez l'autre main, laissée libre du guide, pour qu'elle arrache hors de vous tout ce qui ne va pas, afin que vous soyez libéré.
C'est cela toute la relation d'un guide et d'un disciple, d'un maître et d'un élève. C'est une relation d'amour, une relation de confiance.
Je ne cherche pas le maître qui me ressemble, le maître qui a les mêmes idées que moi ou le maître qui redit ce que le Maître a dit il y a 2000 ans. Je cherche celui qui a la possibilité par son essence, par son talent, sa vibration de rentrer en moi et je le sens quand il rentre en moi. Et le reste de la relation sera de laisser ce guide détruire en vous tout ce qui doit être détruit, sans plus continuer à le comparer, le comparer à d'autres versets de lois qui viennent d'autres temps, d'autres peuples, d'autres civilisations.
Il faut donc avoir une grande confiance !
Et quand je dis confiance, je dis confiance, je n'ai pas dit foi. La foi, c'est un acte que vous devez réserver pour Dieu.
Confiance dans le Maître !
Un disciple qui n'a pas confiance ne peut pas vaincre la dualité que représente la vie et que représente son propre réseau d'énergies. Ce n'est que par imitation de la confiance envers le Maître que l'homme arrivera à créer cette même confiance entre ces deux énergies opposées et qu'il devient donc le trait d'union.
Un disciple qui est de la tête au pied un doute ambulant, ne pourra jamais être l'endroit du neutre et le trait d'union de ces énergies opposées. Il sera sans cesse dans un mouvement de déséquilibre.
C'est un déséquilibre, celui-là, qui est mental. Il n'est plus émotionnel, il est mental. Mais c'est un déséquilibre quand même.
Celui qui, au contraire, même s'il ne connaît pas, s'il ne voit pas son Maître, se remet entre ses mains avec confiance, sans pour autant voir la main et l'acte du Maître partout.
“Tiens, j'ai réussi à obtenir une voiture à un prix très intéressant !” Il ne faut pas y voir là la protection du Maître. Ou bien “Tiens, j'ai réussi à me sortir de cette maladie mieux que prévu !”, il ne faut pas non plus y voir la protection du Maître.
La confiance vis-à-vis du Maître doit s'établir sur une motivation d'esprit, pas sur une superstition.
Car c'est de la superstition si vous pensez que le Maître est là pour vous protéger du rhume, des mauvais achats et des pots de bananes dans les escaliers. Et c'est parce que vous pensez au Maître et à la protection du Maître pour tous ces aspects-là de votre vie qu'ensuite vous êtes déçu et que vous vous sentez seul. Parce que s'il y a une peau de banane et que vous tombez et que vous vous cassez bras et jambes, vous allez dire : “Mais qu'est-ce que fait Koot Humi pendant ce temps ? Est-ce qu'il ne pouvait pas m'envoyer une petite intuition pour que je regarde cette peau de banane ? Et toute façon, cette peau de banane si je ne l'ai pas vue, c'est parce que je regardais ma facture d'électricité ! Alors est-ce qu'il ne pourrait pas faire en sorte qu'une meilleure société existe pour que je paie moins d'électricité ou moins d'impôts ?” Et comme cela, grandit la pyramide des réclamations.
Mais cela n'est pas le devoir de Koot Humi de déclencher du système d'alarme quand vous frôlez les peaux de banane ou les commerçants voleurs. Non ! Et pourtant c'est sur ces bases-là que trop souvent le disciple établit sa confiance, vis-à-vis de Dieu ou du Maître. Mais ça, ce n'est que de la superstition.
Et ce travail-là, les étoiles savent le faire très bien, elles n'ont pas besoin de Dieu ou du Maître. Elles s'arrangent dans le Ciel et elles donnent à l'un la chance et à l'autre celui qui n'a pas compris la malchance.
Ce qui fait qu'il y a des gens qui vont marcher sur toutes les peaux de banane, qu'ils croient en Dieu ou pas ! Cela est écrit dans le Ciel. Alors pour ceux qui sont dans cet état-là et qui pourraient me dire : “Mais comment s'en sortir ? Car c'est très difficile, crois-moi, de croire en Dieu et de supporter tous ces membres brisés à force de glisser sur des peaux de banane !”
Eh bien je dis : ne t'inquiète pas, car quel que soit le signe et le dessin des étoiles, si avant tout tu dessines le Soleil par ta foi, eh bien tu vas redéterminer le plan des étoiles. Mais il faudra mériter ce nouveau schéma ! Cette renaissance, en quelque sorte. Il va falloir le mériter très fort ! Car si tu as mérité aujourd'hui que la malchance soit à chaque coin de rue, c'est que tu as fait beaucoup d'erreurs. Pas forcément de méchantes erreurs mais beaucoup d'erreurs. Alors il faudra aussi mériter que le dessin s'efface pour laisser place à un autre.
Et c'est ce qui se passe souvent dans la vie des gens. Quand ils arrivent à développer une grande spiritualité, une grande pureté intérieure sans avoir besoin de mourir, ils connaissent une nouvelle naissance. Et leur thème astrologique ancien, le premier, ne compte plus du tout alors. Le problème c'est que ces gens-là ne savent pas à quel moment ils ont connu cette renaissance et ils ne peuvent donc plus parler de leurs étoiles. Tout ce qu'ils savent c'est que le mauvais sort ne joue plus maintenant contre eux.
Et pour arriver à cela il faut placer le Soleil dans une autre figure. Le soleil qui est dans ton [...]
[...] toujours, tout le temps. Donc le Soleil du Ciel se place à l'endroit où le Soleil de ton âme le ressemble, tout simplement. Et on ne sort pas des jeux de miroirs.
Mais tu peux redéterminer ces axes de puissance, je te le dis, en plaçant ton âme ailleurs, autrement.
La vie du disciple, c'est donc quoi, en fait ?
La vie du disciple
La vie du disciple ce n'est pas de chercher Dieu, comme tant de gens le disent, ce n'est pas de trouver le Maître, ce n'est pas de trouver sa formule de méditation et de la faire, ce n'est pas de devenir ascète, ce n'est pas de devenir un initié...
On se moque des initiés ! Il n'y a rien qui nous fait plus rire que le spectacle des initiés de la Terre, avec leurs longues robes, leurs longs manteaux, leurs grands livres et leurs grandes discussions à propos du nombril de Dieu !
“Est-il à droite ou à gauche ? Est-ce que ces orteils sont blancs ou roses ?”
Tous ces grands docteurs de la Loi ! Ils sont des initiés pourtant, c'est certain ! Mais il n'y a rien de plus ridicule qu'un initié !
Moi je préfère un simple berger, un gardien de troupeau qui regarde une seule chose, c'est l'étoile polaire, chaque fois qu'elle se rend visible et qui fait toutes ses prières à cette étoile. Qui ne connaît qu'une seule chose, c'est la course des ruisseaux et qui propose à tous ses amis une eau bien fraîche pendant les temps de sècheresse. Je préfère ce berger-là, qui garde bien ses brebis, qui les caresse et qui ne les mène jamais à l'abattoir.
Alors que les autres, ceux qui sont dans les grandes écoles ou même les grands temples, ceux-là, non seulement, font venir les brebis pour les tondre, mais aussi pour les sacrifier, parce qu'ils disent que cela plaît à Dieu. Et, bien sûr, si aujourd'hui on ne sacrifie plus les agneaux, il y a mille manières mentalement de continuer à les sacrifier ! Et chaque fois que l'homme devient assez évolué pour avoir un peu de connaissance, il en profite pour tuer Dieu avec, et non pas pour le découvrir.
C'est pour cela que j'ai dit si souvent : il y a un temps pour lire le Livre mais un temps aussi pour le fermer et regarder Dieu en face.
Le Livre ne vous amène pas à Dieu. Au contraire, parfois il vous rend contraire à Dieu même s'il ne parle que de Dieu. Mais ce n'est pas le Livre qui fait cela, c'est votre fausse lecture, c'est l'ego qui s'amplifie.
Alors vous pouvez éviter tous ces maux dès le début en sachant qu'il faut faire un acte double.
D'un côté je m'instruis et de l'autre j'intuitionne, je développe mes abstractions, mes pensées, mes conclusions, ma métaphysique. Je crée mon équilibre, je me stabilise et je médite.
Je vous dirai encore quelques mots sur la stabilisation et puis je vous laisserai.
La Stabilité - l'Équilibre
Qu'est-ce que la véritable stabilité, le véritable équilibre ?
Je vous l'ai expliqué tout à l'heure comme étant la pensée juste, l'émotion juste. Mais il va de soi que l'on pourrait, à la rigueur quelques instants, découvrir la pensée juste, l'émotion juste, mais que, très vite, repris par le flot de la vie, les hommes, de nouveau se perdent dans des remous. Donc comment faire en sorte que cet axe soit de plus en plus présent et qu'ils devienne même votre nature, de manière à ce que vous n'ayez plus à vous y contraindre ?
Il faut pour cela travailler à tous les conseils qui vous ont été donnés et qui sont éparpillés, que ce soit dans la Bible, dans les œuvres de Krishna, dans les œuvres de Bouddha ou dans les œuvres des autres grands illuminés. Tous les conseils vous ont été donnés et pour les retrouver. Reprenez ces textes anciens.
Partout l'on vous a parlé de comment vivre en société, car là est le gros problème !
Vivre en société
Un homme n'aurait pas de problème s'il vivait tout seul sur une île déserte. Il n'aurait que le problème de l'ennui, mais il ne connaîtrait pas l'ennui de dominer ou l'ennui d'être dominé. Il n'aurait pas de relation de pouvoir ! Donc le plus gros obstacle, la plus grosse énigme à résoudre aussi pour le disciple, ce n'est pas simplement l'énigme de Dieu, mais c'est l'énigme qui est l'Autre.
Et comme l'on remplace souvent un mystère par un autre mystère pour se cacher le mystère qui est le plus important, l'homme cache le mystère de l'Autre en ne pensant qu'à Dieu et en cherchant Dieu. Mais c'est faux !
Il ne trouvera pas Dieu tant qu'il n'aura pas résolu le mystère et l'énigme qu'est l'Autre.
L'Autre
Comment vais-je me comporter vis-à-vis de l'Autre ? Qu'est-ce qu'il attend de moi ? Que suis-je pour lui ? Comment vais-je réagir ? Que vais-je lui donner ?
Et une fois que l'homme a répondu à toutes ces questions, que l'homme a trouvé le bon comportement à chaque fois, et le bon comportement cela ne va pas dire que l'homme va faire plaisir à chaque fois. Une fois que l'homme aura trouvé le comportement juste à chaque fois, on aura trouvé Dieu.
Une fois que l'Homme aura trouvé le comportement juste vis à vis de l'Autre à chaque fois, il aura trouvé Dieu.
Pourquoi ?
Pourquoi est-ce que je dis cela ?
Tout simplement parce qu'il n'y a pas d'autre manière de le dire.
Si je sais comment être un homme en vie, alors c'est que j'ai su me réveiller. Et si j'ai su me réveiller, c'est que je connais Dieu, tout simplement.
Et celui qui me stimule à cet éveil, comme aux multiples erreurs aussi, eh bien c'est l'Autre. C'est celui qui va me voler, c'est celui qui va m'insulter, c'est celui qui va venir à un rendez-vous trop tard ou trop tôt, c'est celui que j'épouse et qui ne va pas, c'est celui dont je veux me débarrasser et qui ne veut pas. C'est lui, Dieu, à ce moment-là. Et non pas le Dieu que je dois respecter, que je dois aimer, c'est lui l'énigme divine qui me propose le test.
Qu'est-ce que je vais être ? Qu'est-ce que je vais faire ? Comment vais je le faire ? Et quelle est ma motivation pour le faire ? Et dans ma façon de le faire, quelle mesure il y aura entre le mental et les émotions ? Et quel mental, quelles émotions ?
L'Autre est Dieu sans le savoir !
Il propose l'énigme de Dieu sans même être au courant ! Il ne fait qu'être un être humain comme un autre et il amène tout son problème. Mais toi qui as l'œil pour le voir, comprends qu'à ce moment-là il est l'énigme divine en réflexion vis-à-vis de toi-même pour te forcer à aller plus loin à l'intérieur de toi-même. Et au moment où tu saisis quel est le juste comportement, à ce moment-là ton problème n'existe plus. Il se rétablit, je dirais là, véritablement, comme par miracl. Ce fameux miracle qu'attendent tous les disciples !
Mais ce miracle que tu attends, que tu veux voir venir comme protection sur ceci ou sur cela, il ne peut avoir lieu que si tu déclenches l'état d'esprit juste. Tu n'as qu'à déclencher l'état d'esprit juste et l'énergie, que tu pries pour l'instant pour qu'elle rétablisse tout, pour qu'elle aplanisse tout, cette énergie trouvera l'aboutissement, pourra venir en toi, sortir de toi et régler le problème.
Tu es la porte d'entrée, de sortie des énergies et cette porte c'est la conception, c'est le mental.
Si tu n'as pas la conception juste, automatiquement la porte est fermée, l'énergie ne peut pas venir, même si tu pries pendant des heures, même si tu t'ouvres les veines à prier, l'énergie ne viendra pas et ton problème restera. Développe l'idée juste ! Alors la porte s'ouvre, l'énergie vient et elle le rétablit.
Car l'homme n'est pas celui qui doit faire l'action, l'homme est celui qui doit concevoir l'action. Et l'énergie dont il est le récipient et qui passe à travers lui, elle, va faire l'action.
C'est cela le détachement, vois-tu ?
Beaucoup d'hommes se demandent ce qu'est le détachement et, surtout, lorsqu'ils deviennent des serviteurs de Dieu, ils se disent : “Je dois vouloir servir et en même temps je ne dois pas m'attacher à mon service. Alors comment je dois faire ? Qu'est ce que cela veut dire ?”
Eh bien cela veut dire ce que je viens d'expliquer. Ce que tu dois vouloir c'est le comportement juste, l'idée juste. Ainsi la porte s'ouvre et l'énergie passe et le non-attachement doit être éprouvé vis-à-vis de cette énergie qui passe.
Tu ne dois pas penser : “C'est mon énergie, c'est mon travail, c'est ma trouvaille, c'est mon talent !”, et l'action alors s'effectue de manière dépersonnalisée et, de ce fait, complètement divine !
Donc si j'ai un dernier conseil à te donner pour que tu sois venu ici vraiment pour quelque chose, je te dirai : oublie Dieu et pense un peu plus à toi-même ! Mais non pas ce petit confort dont tu t'entoures dans ta maison. Pense à toi-même en tant que objet de ta recherche, objet de tes efforts, objet de ta purification. Tu ne prie pas pour Dieu ou tu ne prie pas un Dieu. Cesse d'extravertir tes conceptions et tes énergies !
Quand tu pries, tu tentes de faire UN avec Dieu pour que toi-même tu t'améliores.
Mais beaucoup de gens prie comme s'il s'agissait de tirer une sonnette à une porte et il se trouve que Dieu est un peu sourd avec les millénaires qui passent. Alors ils se disent : “S'il devient plus en plus sourd où va-t-on aller ? Alors il faudra tirer de plus en plus fort sur la sonnette !”, et c'est ce qu'ils font !
Alors ils se disent : “Prier à un seul, Dieu n'entend plus puisqu'il devient très vieux et très sourd.”, alors ils se mettent en groupe et ils prient en groupe. Et puis lorsqu'ils prient en groupe et qu'ils voient que la prière ne fait toujours rien, alors ils se disent : “Mais ce n'est plus de la surdité qui afflige Dieu ! Il doit dormir, ce n'est pas possible ! Il nous a oubliés !” Alors ils se disent : “Faisons un groupe encore plus grand, comme ça cette fois il sera obligé de nous entendre parce qu'on va le réveiller !”
Et l'on voit comme cela des groupes penser pouvoir influencer Dieu ou être suffisamment plus puissants pour attirer la puissance de Dieu, le regard de Dieu. Mais quel Dieu est-ce que cela serait si c'était un Dieu qui ne répondait à ses enfants que dans la mesure où ses enfants se mettent par milliers à prier ce dont ils ont besoin ?
Comme je le disais souvent si un tel Dieu existait, depuis longtemps moi je l'aurais cherché, je l'aurais traqué à travers l'Univers pour lui baisser son pantalon et lui mettre la plus grosse fessée qu'il ait jamais connue !
“Comment, toi, Dieu, tu corriges les hommes lorsqu'ils étaient en Atlantide ? Tu leur envoies des explosions, des inondations, des écroulements de continents ? Tu les corriges pour la magie noire qu'ils ont fait ? Et toi-même, après, pendant dix mille ans, tu les laisses dans la misère, tu fais le sourd et le muet ? À quoi cela te sert-il d'être plein de châtiment vis-à-vis de ces hommes qui sont finalement seulement aveugles, alors que toi tu es sourd ?”
Un tel Dieu, je l'aurais levé de son trône comme une plume, je l'aurais destitué, je l'aurais mis à sa place le plus illuminé d'entre nous, le frère qui est sur la droite et qui parle peu. Parce que pour le moment il ne parle pas, quoi qu'en pensent les gens. Et, bien sûr, quand je dis cela, tout le monde pense au Christ et c'est vrai. Pour l'instant, il ne parle pas. Cela ne veut pas dire qu'il ne travaille pas. C'est une indication que je donne pour ceux qui croient que Christ pourrait parler.
Donc, si un tel Dieu existait, nous l'aurions, nous tous, vos frères, destitué et nous aurions, contre lui et malgré lui, érigé un ordre bien meilleur.
Seulement, voilà. Ce Dieu que tu imagines n'existe pas et le Dieu qui existe est vraiment aimable, vraiment plein de divinités et digne de ta vénération ! Seulement, je t'en supplie, essaye de le concevoir avec exactitude ! Et si je te donne un travail, pour l'instant, ce n'est que celui-là.
Tu méditeras après. Tu feras monter Kundalini après. Tu ouvriras tes chakras après. Tout viendra naturellement après !
Conçois Dieu avec exactitude !
Et tu verras que pour le concevoir avec exactitude, le travail se reporte sur toi-même et tu en viens à te demander qui tu es.
Tu en viens à remettre en cause toutes sortes d'idées reçues, que ce soit sur la société, les finances, la rotation de la Terre ou la position de ton sexe dans ton corps. Tu réfléchis ensuite à tout en te posant seulement la question de Dieu.
Et ensuite, tu t'aperçois que l'Autre est la plus grande énigme, que vivre en société est la plus grande énigme, et que c'est là la plus grande des épreuves. Et c'est là que tu reconnais le disciple, c'est là que tu reconnais l'initié.
Est-ce qu'il sait vivre en société ? Est-ce qu'il sait laisser à chacun sa place ? Ou est-ce que c'est un tyran qui du haut de sa grande initiation dirige tout, contrôle tout, veut tout comme ceci, veut tout comme cela et comme Dieu le veut, le prétend-il !
Ou est-ce qu'au contraire, c'est quelqu'un qui sait amener chacun à son propre développement et qui lui laisse en même temps la liberté de ses actions, de ses pensées, même de ses erreurs ? Parce que dans ses erreurs, il découvre une vérité.
Chaque fois que tu verras un tel être, alors tu peux le prendre comme exemple, parce qu'il est un exemple, tandis que les autres n'en sont pas. Ils sont des tyrans, des fanatiques !
Et trop souvent, l'homme a suivi les fanatiques parce que les fanatiques, ça rassure ! Les fanatiques semblent savoir où ils vont. Ils disent : “Dieu, c'est tout droit, allons-y ensemble !” Et tous ceux qui ont trop peur de la vie ou des énigmes se disent : “Celui-là semble savoir si fort et si puissamment. Il a dit, c'est tout droit, alors je vais avec lui !” Mais tout droit, c'est nulle part ! Ce n'est que le culte dont je t'ai parlé tout à l'heure.
Alors n'aie pas peur !
Même s'il te semble que Dieu est un chemin difficile à parcourir, n'aie pas peur ! Non seulement tu as toute l'éternité mais aussi tu as toute la protection des Maîtres. À ce moment-là, oui, tu l'as. Parce que tu te places dans une idée juste, un comportement juste. Tu ne risques rien.
N'aie pas peur.
N'aie ni peur de rater Dieu, ni de passer à côté de Dieu, ni de ne pas arriver à attendre pour Dieu. Et surtout ne tiens pas compte du temps qui passe, du temps qui passe et qui te fait être sur la Terre alors que tu voudrais déjà être, au moins en esprit, auprès de Dieu. Défais-toi de cette envie qui est la plus mauvaise ! Elle n'est pas bonne inspiratrice.
Humilité
Tous les disciples sont pressés. Ils sont pressés d'arriver à la plénitude, pressés d'arriver à l'initiation, pressés à ceci, pressés à cela ! S'il y a un acte d'humilité que tu dois commettre, ce n'est pas celui de dire à tout le monde que tu es peu de choses. Tout ce qui est paroles ne sont que des paroles et on se moque de tes paroles et il y en a assez de tes prétentions ! Prétentions à être humble, prétentions à ne pas te croire ceci, à ne pas te croire cela, à n'être que ceci, à n'être que cela ! Alors que lorsque l'on regarde dans ton cœur et dans ta poitrine, on voit un monstre d'orgueil !
Je vais te dire quel est l'acte véritable d'Humilité.
C'est de savoir être toi-même, tolérer être toi-même, patienter encore quelque temps d'être toi-même, alors que tu sais que, potentiellement, tu es Dieu. C'est ça l'acte d'Humilité !
L'acte véritable d'Humilité, c'est de savoir être toi-même, tolérer être toi-même, patienter encore quelque temps d'être toi-même, alors que tu sais que, potentiellement, tu es Dieu.
Et c'est par cet acte d'humilité fondamental qu'ensuite tu trouves toutes les autres humilités, et ces autres humilités alors ne sont plus simplement que du talc plaqué sur la figure.
Lorsque tu vas dire : “Je ne suis que cela.”, et ce sera vrai et authentique, ce sera conçu jusque dans le plus profond de l'âme et ta parole sera une perle de vérité.
Tandis que celui qui est pressé de se libérer, pressé de rencontrer le Maître, pressé d'ouvrir un chakra, pressé de rencontrer Dieu, pressé de ne plus être ce qu'il est et qui ensuite dit : “Je suis peu de choses !” Celui-là est prisonnier encore de la dualité.
Et il peut, à un moment, savoir qu'il n'est rien et puis, à l'autre moment, il va prétendre extraordinairement être tout. Et c'est là le plus gros des problèmes pour les spectateurs ou pour les disciples débutants qui font confiance à tel ou tel meneur de groupe. Ils le voient pendant l'heure du travail être capable d'une certaine humilité et de tous les mots de l'humilité. Et puis, ensuite, sur un terrain de parquage pour les voitures ou à un feu rouge ou pendant un problème, c'est là que l'on voit ce terrible orgueil sortir.
Et alors le débutant ne sait plus. Il commence à douter même de Dieu.
Il se dit : “Mais si Dieu n'a pas de dignes représentants, où va-t-on ? Les uns disent cette chose, les autres disent autre chose. Mais où est Dieu et la Vérité ?”
Alors si tu débutes, je te dis une chose simple. Sur Terre il y a beaucoup de gens qui parlent, beaucoup de gens qui font comme, beaucoup de gens qui ressemblent à. Tolère-les ! Exactement comme tu tolères l'existence de quelque chose qui ne t'apporte rien. N'identifie pas Dieu, ni les Maîtres, à ces êtres intermédiaires. N'attends rien d'eux ! Mais avec le peu qu'ils te donnent, puisqu'ils te donnent quelque chose, sers-toi de ce matériel pour te trouver toi-même. Et n'aie pas le réflexe de cet enfant qui, pour respecter son père, a besoin d'admirer son père. Sois un adulte !
Et si pour l'instant le seul guide que tu disposes aux alentours est un être peu recommandable, ou qui est bourré d'orgueil à côté des quelques connaissances dont il dispose, si pour l'instant tu n'as que cet être là à côté pour t'apprendre le b-a-ba de l'Univers, alors tolère-le comme il est. Ne joue jamais son jeu et ne tombe pas dans le piège enfantin de vouloir l'admirer pour le suivre, l'admirer pour le croire ! Ce sont les enfants qui se comportent de la sorte.
Un disciple est toujours deux pas derrière son Maître. Non pas parce qu'il doute de son Maître. Non pas parce qu'il s'attend à tout de la part de son Maître qui pourrait d'un seul coup redevenir un homme mesquin. C'est par amour au contraire.
Il accorde à son Maître de pouvoir de temps en temps être en peine, commettre une erreur. C'est un acte d'amour. Ce n'est pas un acte de doute. S'il est capable de cet acte d'amour, le Maître et le disciple vont vivre alors une relation extraordinaire ! Chaque erreur qui sera commise par le Maître va devenir une démonstration de la Vérité. Une expérience qui sera comme vécue par le disciple qui observe.
Alors que si le disciple a besoin d'admirer son Maître et qu'il ne lui laisse pas, par cet acte d'amour, cette marge d'erreur ou de comportement humain, alors à ce moment-là, le Maître et le disciple ne peuvent rien faire ensemble et l'erreur du Maître rejaillit sur le disciple. Et le disciple prend cette chose pour en faire une désertion, un refroidissement de sa foi et un blasphère.
Ne sois pas dans le doute vis-à-vis du guide ! Non ! Sois plein d'amour !
Sache lui donner quelques repères où il peut, à sa manière, commettre encore un acte d'humanité ou une erreur. Mais chaque fois, sache bien que l'acte de trop d'humanité qu'il commettra n'est pas le même que le tien, et l'erreur qu'il commettra n'est pas la même que la tienne. Donc, tu ne peux pas juger son émotion ni son erreur, car ce ne sont pas des choses engendrées au même niveau. Toi-même, tu ne serais pas capable de son erreur. Ou du moins, l'erreur que commet le guide à ce moment-là est pour toi ce qu'il y a de vérité la plus haute. C'est pour cela que tu ne peux pas juger l'erreur de ton guide.
Par contre, sois toujours observateur de façon à ce que son expérience devienne, par osmose, la tienne. Et ainsi il te fait évoluer comme s'il te portait, et cela devient très riche.
Alors, que vas-tu faire demain ?
Eh bien, demain, tu vas peser chaque chose dans ta pensée, dans tes émotions, comme je viens de te l'expliquer. Tu vas travailler l'exactitude de la conception et quand tu seras prêt, alors je te dirai comment on médite. Mais pour l'instant, apprends à penser !
Penser
Penser est un acte qui est réservé à l'Homme. Tant que tu ne sais pas penser, tu n'es donc pas un Homme.
Méditer est un acte réservé aux disciples. Si tu n'es donc pas encore un Homme, comment peux-tu prétendre être un disciple ?
Fais le premier travail, sois un Homme et pense juste ! Et au point d'intersection de cette pensée juste, tu me trouveras, que ce soit moi ou un autre, ce sera de toute manière la Voie de la Sagesse et nous te dirons tous comment méditer et ce sera pour la prochaine fois.
Je vous salue.
(Date de la conférence : 26 05 1990)
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